Protocole Siège Mai 2015
Protocole Siège Mai 2015
Protocole Siège Mai 2015
La
présentation
du
siège
concerne
environ
4%
des
accouchements
de
singletons.
L’incidence
du
siège
est
d’autant
plus
élevée
que
le
terme
de
l’accouchement
est
précoce.
La
morbidité
à
court
terme
des
enfants
nés
par
voie
basse
en
présentation
du
siège
semble
supérieure
à
celle
des
enfants
nés
par
césarienne
programmée.
Elle
reste
néanmoins
faible
dans
les
pays
développés
et
notamment
en
France
et
en
Belgique
(1,6%).
Elle
apparaît
réduite
lorsque
des
critères
stricts
de
sélection
des
sièges
éligibles
à
la
voie
vaginale
et
de
surveillance
du
déroulement
du
travail
sont
appliqués.
Il
ne
semble
pas
y
avoir
de
différences
à
deux
ans
sur
l’état
de
santé
des
enfants
nés
en
siège
en
fonction
de
la
voie
d’accouchement,
si
ce
n’est
peut-‐être
une
réduction
des
problèmes
de
santé
globaux
chez
les
enfants
nés
par
voie
basse
(effet
positif
de
la
voie
vaginale
sur
l’immunité
néonatale)
Dans
l’étude
observationnelle
franco-‐belge
PREMODA
(2005),
le
taux
de
césariennes
programmées
pour
siège
est
de
67,8%.
Le
taux
de
succès
des
tentatives
de
voie
basse
est
de
70%.
Globalement,
22,5%
des
enfants
en
présentation
du
siège
naissent
effectivement
par
voie
vaginale.
A la MFME, ces dernières années, le taux de voie basse sur les sièges est de 55 à 59 %.
Le
Collège
National
des
Gynécologues
Obstétriciens
français
(CNGOF)
recommande
de
proposer
systématiquement
une
version
par
manœuvres
externes
aux
patientes
ayant
une
présentation
du
siège
entre
36
et
38
SA.
Le
but
est
d’augmenter
en
cas
de
succès
les
chances
d’accoucher
par
voie
basse.
Le
taux
de
succès
de
la
VME
est
en
moyenne
de
65%
mais
varie
grandement
selon
les
centres
de
25
à
85%.
A
la
MFME,
le
taux
de
succès
entre
2010
et
2013
était
de
41
%
Les
facteurs
de
risque
d’échecs
sont
variables
selon
les
études
mais
semblent
se
dessiner
tout
de
même
:
La confusion avec une présentation céphalique est plus grande en cas de siège décomplété.
Le
diagnostic
de
présentation
doit
être
clairement
établi
à
la
consultation
du
huitième
mois.
Il
n’est
pas
question
de
laisser
quitter
la
consultation
sans
certitude
absolue.
Le
recours
à
l’échographie
est
obligatoire
en
cas
de
doute
ou
de
mauvaises
conditions
maternelles
En
cas
de
siège
au
troisième
trimestre,
une
consultation
doit
être
programmée
à
36-‐37
SA
afin
de
confirmer
la
présentation,
de
présenter
les
options
à
la
patiente
à
savoir
:
• Césarienne
de
principe
en
cas
de
siège
persistant,
pas
avant
39
SA
en
ce
cas
• Tentative
de
voie
basse
sous
réserves
de
réunir
les
critères
d’acceptabilité
• Tentative
de
version
par
manœuvre
externe
Aucun
examen
complémentaire
spécifique
n’est
nécessaire.
La
césarienne
doit
être
programmée
à
39
SA
révolue.
Le
document
d’information
HAS
2013
sur
la
césarienne
programmée
doit
être
remis
à
la
patiente.
Le
contrôle
de
la
présentation
fœtale
sera
systématique
l’admission
de
la
patiente
la
veille
de
la
césarienne
afin
de
confirmer
l’indication.
En
cas
de
présentation
céphalique,
la
patiente
ne
sera
pas
hospitalisée
et
invitée
à
se
présenter
à
nouveau
sauf
cas
particulier
à
41
SA
pour
terme
atteint.
Le
personnel
du
bloc
opératoire
devra
être
appelé
pour
décommander
la
césarienne
programmée
du
lendemain.
B] Acceptation de la tentative de VME (conférer fiche information patiente sur la VME)
La
patiente
doit
être
orientée
vers
le
CPDP
où
une
date
de
VME
lui
sera
proposée.
Une
prescription
de
zopiclone
3,75
mg
lui
sera
remise
pour
prise
le
jour
de
la
VME,
à
prendre
une
heure
avant
le
geste.
Elle
se
présentera
le
jour
dit
en
ayant
pris
un
petit
déjeuner
léger
et
un
comprimé
d’Adalate
10
mg
per
os
lui
sera
donné
à
l’admission.
Une
perfusion
de
sérum
physiologique
sera
posée
pour
disposer
d’une
voie
d’abord
en
place
en
cas
de
complication
du
geste.
La
tocolyse
pendant
la
version
n’a
pas
fait
la
preuve
absolue
de
son
intérêt,
notamment
en
l’absence
de
contractions
utérines
spontanées.
Le
contrôle
de
la
présentation
est
systématique
à
l’admission
de
la
patiente
à
l’accueil
urgences.
La
patiente
une
fois
admise
demeurera
en
salle
de
prétravail.
En
cas
d’échec
de
la
VME,
soit
la
patiente
ne
souhaite
pas
de
tentative
de
voie
basse
:
pas
d’examen
complémentaire,
la
patiente
est
réorientée
vers
le
gynécologue
qui
la
suivait,
soit
en
cas
de
suivi
par
sage-‐femme,
le
médecin
responsable
de
la
VME
la
programme
ou
la
confie
à
un
collègue
en
cas
d’impossibilité.
Après
la
tentative
de
VME
qu’elle
soit
ou
non
couronnée
de
succès,
un
nouvel
enregistrement
du
rythme
cardiaque
fœtal
est
réalisé
et
une
administration
de
Rhophylac
200
systématiquement
réalisée
sur
la
mère
est
Rh-‐
(sauf
si
le
Rh
de
son
fœtus
est
connu
et
négatif,
ou
à
la
limite
si
le
Rhésus
du
père
est
également
connu
et
négatif).
Si
la
patiente
accepte
la
tentative
de
voie
basse,
une
mesure
du
diamètre
bipariétal
fœtal
sera
réalisé
et
une
pelvimétrie
par
scanner
est
prescrite.
Si
elle
ne
peut
être
réalisée
dans
la
journée,
la
patiente
est
reprogrammée
en
consultation
la
semaine
suivante
pour
lecture
des
résultats
et
décision
de
voie
d’accouchement.
C] Acceptation de la tentative de voie basse sans recours à la VME
Une
pelvimétrie
par
scanner
est
prescrite
et
la
patiente
invitée
à
prendre
un
nouveau
rendez-‐vous
pour
sa
lecture
et
la
décision
de
voie
d’accouchement
Si
l’échographie
du
3ème
trimestre
ne
montrait
pas
de
macrosomie,
il
n’est
pas
nécessaire
de
prévoir
une
nouvelle
échographie
à
36-‐37
SA.
Dans
le
cas
contraire,
une
estimation
pondérale
fœtale
doit
être
réalisée
à
36-‐37
SA.
La
mesure
au
minimum
du
diamètre
bipariétal
fœtal
est
nécessaire
pour
la
décision
de
voie
d’accouchement.
Une
évaluation
de
l’absence
de
déflexion
de
la
tête
fœtale
doit
être
réalisée,
soit
lors
de
la
pelvimétrie
par
scanner,
soit
à
l’échographie.
L’examen
clinique
des
parties
molles
périnéales
et
vaginales
est
souhaitable
à
la
recherche
d’une
rigidité
ou
d’une
étroitesse
à
ce
niveau
En France, les critères nécessaires pour accepter un accouchement par voie basse du siège sont :
• Pelvimétrie
montrant
un
bassin
suffisant
soit
un
index
de
Magnin
≥
23
cm,
sauf
si
fœtus
de
petit
poids
(on
peut
descendre
à
22
cm
de
Magnin)
o On
rappelle
que
les
bassins
des
femmes
antillaises
sont
peu
larges
transversalement
et
que
le
transverse
médian
n’est
qu’exceptionnellement
≥
12,5
cm
:
cette
valeur
n’est
donc
pas
pertinente
aux
Antilles
! Les
valeurs
très
éloignées
de
la
norme
concernant
les
diamètres
antéro-‐
postérieur
(<
95
mm)
ou
transversal
(<
105
mm)
doivent
inciter
à
la
prudence
même
si
l’index
de
Magnin
est
dans
les
normes
o La
forme
du
sacrum
(concave
et
non
plat),
l’absence
de
coccyx
en
hameçon
sont
également
souhaitables
o Les
dimensions
inférieures
acceptables
pour
le
détroit
moyen
ne
sont
pas
définies.
La
prudence
est
requise
en
cas
de
diamètre
bi-‐épineux
<
95
mm
o On
rappelle
que
l’absence
de
déflexion
ne
signifie
pas
l’obligation
d’avoir
une
tête
fœtale
fléchie
• Siège
décomplété
:
la
recommandation
française
est
de
n’accepter
que
les
sièges
décomplétés
pour
un
accouchement
voie
basse.
Cependant,
les
recommandations
canadiennes
n’interdisent
pas
la
voie
basse
sur
un
siège
complet
mode
des
pieds,
ne
l’excluant
qu’en
cas
de
membre
inférieur
en
extension
(et
non
en
tailleur).
La
multiparité
peut
inciter
à
une
certaine
tolérance
vis-‐à-‐vis
du
siège
complet
• Bien
qu’il
ne
fasse
pas
l’objet
d’une
recherche
systématique,
l’existence
d’un
procubitus
du
cordon
à
l’échographie
doit
inciter
à
renoncer
à
la
tentative
de
voie
basse
• Accord
de
la
patiente
:
indispensable,
un
refus
de
voie
basse
de
la
part
de
la
patiente
malgré
une
explication
loyale
sur
les
inconvénients
de
la
césarienne
doit
conduire
à
la
réalisation
d’une
césarienne.
Les
différents
éléments
requis
pour
autoriser
la
tentative
de
voie
basse
sur
siège
doivent
figurer
dans
le
dossier
obstétrical
(afin
d’attester
qu’ils
ont
été
recherchés)
et
la
décision
de
voie
d’accouchement
doit
être
notée
dans
le
dossier,
généralement
à
la
page
dédiée
à
cela
en
fin
de
dossier,
avec
mention
du
nom
du
médecin
prenant
la
décision.
Le médecin de permanence au moment où la patiente entre en travail :
• Est
libre
de
confirmer
ou
non
la
décision
d’acceptation
de
voie
basse.
En
cas
de
refus
d’une
voie
basse
initialement
acceptée,
les
raisons
de
la
décision
nouvelle
doivent
être
notées
dans
le
dossier
et
expliquées
à
la
patiente.
Déclenchement ?
La
tentative
de
voie
basse
sur
siège
s’entend
en
principe
sur
un
travail
spontané.
Le
déclenchement
du
siège
n’est
en
principe
pas
recommandé.
Le
déclenchement
ne
s’entend
qu’en
présence
d’une
indication
médicale.
La
présentation
du
siège
est
une
contre-‐indication
au
déclenchement
de
convenance.
En
cas
de
terme
atteint
ou
de
rupture
des
membranes
après
37
SA,
indications
majoritaires
de
déclenchement,
celui-‐ci
est
possible
sur
les
conditions
locales
sont
favorables
(déclenchement
Syntocinon),
a
fortiori
sur
siège
décomplété.
Le
recours
à
la
maturation
cervicale
sur
siège
doit
faire
l’objet
d’une
discussion
collégiale
tenant
compte
notamment
des
antécédents
obstétricaux
de
la
patiente.
L’existence
d’une
pathologie
fœtale
(notamment
hypotrophie,
prématurité)
doit
faire
renoncer
au
déclenchement
sur
fœtus
en
siège.
Siège
inopiné
se
présentant
en
travail
Une estimation de la biométrie fœtale est souhaitable, au moins celle du diamètre bipariétal.
Si le temps est suffisant pour l’obtention d’une pelvimétrie en urgence, cet examen est souhaitable.
L’examen clinique des parties molles à la recherche d’une résistance anormale doit être pratiqué.
Si
le
travail
est
trop
avancé
pour
permettre
la
pelvimétrie
et
si
le
diamètre
bipariétal
est
<
100
mm,
la
décision
sur
la
voie
d’accouchement
dépend
de
la
vitesse
de
progression
du
travail
et
des
antécédents
obstétricaux
de
la
patiente
:
un
travail
rapide
et
une
multiparité
avec
accouchements
d’enfants
de
poids
normal
sont
des
facteurs
de
bon
pronostic
autorisant
la
poursuite
du
travail.
En
cas
d’incertitude,
le
recours
à
la
césarienne
doit
être
large
et
laissé
à
l’appréciation
du
médecin
de
permanence.
Le
recours
à
l’analgésie
péridurale
est
hautement
souhaitable
dans
le
but
de
faciliter
la
réalisation
d’éventuelles
manœuvres
et
pour
permettre
à
la
patiente
d’arriver
reposée
à
la
phase
d’expulsion
et
dans
un
état
psychologique
calme
car
sa
coopération
est
fondamentale.
Le
recours
à
l’ocytocine
n’est
pas
contre-‐indiqué
dans
l’accouchement
du
siège
mais
son
administration
doit
être
réservée
aux
hypocinésies
avérées
et
ne
doit
pas
dépasser
un
débit
de
20
mUI/min.
Les
stagnations
de
la
dilatation
ne
doivent
pas
être
tolérées
au-‐delà
de
deux
heures.
Si
une
hypocinésie
existe,
sa
correction
peut
être
tentée
par
administration
d’ocytocine.
L’absence
de
progression
au
bout
d’une
heure
supplémentaire
doit
conduire
à
mettre
fin
à
la
tentative
de
voie
basse.
La
surveillance
du
rythme
cardiaque
fœtal
doit
être
permanente.
En
cas
de
difficultés
d’obtention
du
signal
par
voie
externe
(obésité
maternelle
par
exemple),
la
pose
d’une
électrode
sur
le
siège
fœtal
est
possible
et
ne
présente
pas
de
risque
supérieur
à
la
pose
d’une
électrode
sur
présentation
céphalique.
• La
pratique
du
pH
ou
des
lactates
sur
siège
n’est
en
revanche
pas
validée
:
il
n’y
a
pas
de
moyen
fiable
de
surveillance
de
2ème
ligne
dans
l’accouchement
du
siège
En
deuxième
phase
du
travail,
les
efforts
expulsifs
doivent
être
si
possible
commencés
lorsque
le
siège
fœtal
atteint
l’orifice
vulvaire
maternel,
sauf
si
des
anomalies
du
rythme
cardiaque
fœtal
imposent
une
action
plus
précoce
Le
dos
fœtal
doit
impérativement
se
tourner
vers
le
pubis
maternel.
Dans
le
cas
contraire,
une
rotation
manuelle
du
dos
vers
l’avant
doit
être
pratiquée.
La
durée
entre
l’engagement
du
siège
au
détroit
supérieur
et
la
naissance
ne
doit
pas
dépasser
DEUX
heures
(en
l’absence
d’anomalies
du
rythme
cardiaque
fœtal).
La
durée
des
efforts
expulsifs
doit
être
inférieure
à
30
minutes
en
principe
et
en
aucun
cas
supérieure
à
une
heure.
En
l’absence
de
naissance
deux
heures
après
l’engagement
et
après
30
à
45
minutes
d’efforts
expulsifs,
il
faut
recourir
à
la
césarienne
même
si
les
fesses
fœtales
sont
à
la
vulve
maternelle.
L’utilisation
de
ventouse
sur
siège
fœtal
n’est
pas
recommandée
et
ne
peut
se
concevoir
à
la
rigueur
que
chez
une
patiente
multipare,
avec
un
fœtus
de
poids
normal
ou
modeste
et
essentiellement
en
cas
de
nécessité
de
raccourcir
une
deuxième
phase
qui
n’a
pas
déjà
atteint
la
limite
des
deux
heures.
Attitude à l’expulsion :
Les
efforts
expulsifs
maternels
associés
aux
contractions
utérines
doivent
constituer
le
moteur
fondamental
de
l’expulsion
afin
de
ne
pas
désolidariser
les
différentes
parties
du
mobile
fœtal
(tête-‐
tronc-‐membres)
par
des
tractions.
Une fois la pointe des omoplates apparues à la vulve, une manœuvre de Lovset est recommandée :
• Prise
du
tronc
fœtal
JUSQU’AU
NIVEAU
DES
OMOPLATES
dans
un
champ,
traction
vers
le
plancher
dans
l’axe
ombilico-‐coccygien
et
rotation
du
tronc
en
pas
de
vis
permettant
d’extérioriser
une
épaule
puis
l’autre.
La
traction
VERS
LE
BAS
est
fondamentale
!
Il
faut
pour
cela
que
l’accoucheur
se
mette
à
genoux
+++
o Cette
manœuvre
est
censée
remédier
à
la
dystocie
liée
au
relèvement
des
bras
lorsqu’elle
survient.
Cependant,
en
procédant
au
Lovset
systématique,
on
crée
ce
relèvement
en
même
temps
qu’on
pratique
la
manœuvre
pour
le
résoudre
Une
fois
les
épaules
sorties,
trois
solutions
pour
sortir
la
tête
fœtale
:
1. Manœuvre
de
Bracht
:
le
dos
du
fœtus
est
appliqué
sur
le
pubis
maternel.
La
tête
en
hyperextension
va
suivre
le
tronc
fœtal
2. Manœuvre
de
Mauriceau
:
le
tronc
fœtal
extériorisé
est
placé
sur
l’avant-‐bras
de
l’opérateur.
Une
traction
vers
le
bas
est
exercée
sur
les
épaules
fœtales,
un
ou
deux
doigts
de
la
main
prolongeant
l’avant-‐bras
qui
supporte
le
tronc
sont
introduits
jusqu’au
fond
de
la
bouche
fœtale
et
l’ensemble
tronc-‐tête
(demeurant
solidaires)
est
relevé
vers
le
haut
a. Un risque de lésion du plancher buccal a été décrit lors de cette manœuvre
3. Forceps
sur
tête
dernière
:
sans
doute
la
manœuvre
la
moins
traumatique,
à
utiliser
de
préférence
en
cas
de
résistance.
Elle
nécessite
un
aide
qui
tiendra
au
zénith
les
pieds
du
fœtus
afin
de
dégager
l’accès
à
la
vulve
permettant
l’introduction
des
forceps
passant
de
part
et
d’autre
de
la
face
puis
de
la
tête
fœtale
L’épisiotomie
n’est
pas
systématiquement
requise
pour
faciliter
l’accouchement
du
siège
et
ne
doit
être
pratiquée
qu’en
cas
de
résistance
anormale
du
périnée
maternel.
Dans
tous
les
cas,
quels
que
soient
le
déroulement
du
travail
et
de
l'expulsion,
le
compte
rendu
de
l'accouchement
doit
être
noté
immédiatement
de
manière
détaillée
et
justifiée
par
le/la
professionnel
qui
l'a
réalisé,
dans
le
dossier
obstétrical.
Référence
:
Schaal
JP,
Reithmuller
D,
Rabenja
CA,
Barbarino-‐Monnier
P
-‐
Mécanique
et
techniques
obstétricales:
369-‐390
Sauramps
édit,
Montpellier,
2007,
Goffinet
et
al.
Am
J
Obstet
Gynecol
2006
;194
:1002-‐11
RPC
césarienne
CNGOF
2000
Broche
D.
Maillet
R.
et
al.
Accouchement
en
présentation
du
siège
–
EMC
–
Obstétrique
–
5-‐049-‐L-‐40
–
2008
Goffinet
F.
Mode
d’accouchement
en
cas
de
présentation
du
siège
à
terme
:
la
tentative
de
vois
basse
est
–
elle
une
option
raisonnable
?
–
EMC
–
Obstétrique
–
5-‐049-‐L-‐48
–
2008