Les Biotechnologies Rouges
Les Biotechnologies Rouges
Les Biotechnologies Rouges
INTRODUCTION
Soigner le cancer grâce aux protéines produites dans du lait de lapin, faire
pousser un maïs qui génère son propre pesticide, remplacer les cellules du
cœur détruites lors d'un infarctus, produire des raisins et des agrumes sans
pépins, faciliter l'extraction de métaux en utilisant des bactéries, ce sont
quelques-unes des futures ou actuelles applications des biotechnologies…
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1/ Les différents types de Biotechnologie
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- La biotechnologie jaune, comprend toutes les applications de la
biotechnologie directement liées à l'environnement. Ces applications
peuvent être divisées en deux branches principales: l'entretien de la
biodiversité et l'élimination des contaminants.
2/ La biotechnologie rouge
C'est dans cette catégorie que les efforts les plus importants ont été
entrepris. On estime que depuis 2010, 80% des nouveaux médicaments
sont issus, directement ou indirectement, des biotechnologies modernes,
ce qui explique l'engouement des industriels et des financiers, en
particulier aux États-Unis. C'est aussi dans cette catégorie que les
biotechnologies utilisant les cellules souches embryonnaires, les
techniques du clonage et les outils de diagnostic génétique posent de
redoutables questions d'éthique et imposent des limites d'emploi.
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Grâce aux outils du génie génétique et à la connaissance du génome
humain, on obtient de nombreuses informations permettant d'identifier
des cibles moléculaires nouvelles qui sont d'une grande importance dans
l'approche thérapeutique des pathologies humaines ou animales. On peut
estimer entre 5 000 et 10 000 le nombre de ces cibles potentielles, alors
que, aujourd'hui, seules moins de 500 d'entre elles sont exploitées.
Repérer dans cette abondance les plus pertinentes représente un véritable
défi.
3/ Les applications
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biologiques mais il convient d'évaluer les risques liés à leur éventuelle
modification génétique.
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Quelques applications existantes ou en développement :
Jusqu'ici, les médicaments (hors vaccins et sérums) ont été produits par
l'industrie chimique. Depuis les années 1980, les biotechnologies sont
utilisées pour produire des traitements impossibles ou trop coûteux à
obtenir par synthèse chimique. La première application a été la
production de vaccins et d'antibiotiques. Les biotechnologies permettent
par exemple de remplacer des produits extraits d'organes humains ou
animaux par des molécules produites par génie génétique.
plus courants : les insulines, l'érythropoïétine (EPO), -pour les anémies graves, en accompagnement notamment
des chimiothérapies-, les immunomodulateurs, et les antiTNF alpha dans les maladies auto-immunes du type
polyarthrite rhumatoïde.)
- La Médecine "prédictive"
- Le clonage
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- transférer aux animaux des gènes de résistance naturelle à des virus.
- créer des animaux "idéaux" pour les tests : la souris a été ainsi
essentielle pour la compréhension des affections du type de la "maladie
de la vache folle".
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pharmacogénétique permet de savoir à l'avance si l'on doit appliquer le
traitement ou si le génome de la personne en question n'est pas approprié.
(Mob : les matériaux d'origine biologique Ce sont des substances ou molécules fabriquées naturellement ou par
un procédé biologique. L'origine peut-être bactérienne, végétale ou animale. Ces matériaux peuvent être : - des
fibres (soie d'araignée, collagène, cellulose bactérienne pour les pansements, la peau artificielle ou les implants) -
des gels (latex, polysaccharides pour les lentilles ophtalmiques, les pansements, la peau artificielle) - des matériaux
"massifs" (corail, nacre, céramiques pour des prothèses, des substituts osseux) )
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Lors de la construction d'OGM, le personnel des laboratoires de
recherche peut manipuler des organismes ou des cellules de diverses
origines, des fragments de génome, des virus modifiés ou non, ce qui
rend l'évaluation des risques biologiques particulièrement complexe.
Celle-ci doit être effectuée en équipe, associant les chercheurs et les
acteurs de la prévention des risques en entreprise. L'évaluation se fait
avant toute manipulation conduisant à modifier le génome d'un
organisme. En France, elle doit être rédigée et soumise au Haut Conseil
des biotechnologies (HCB), qui donne son avis sur les risques des
manipulations et les niveaux de confinement. Le ministère en charge de la
recherche reçoit l'avis du HCB et délivre les agréments nécessaires au
laboratoire.
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A, jugés non dangereux, des inserts de type B, présentant un danger (par
exemple, les gènes codant pour des protéines entraînant des cancers, pour
des toxines, des allergènes…);
L'évaluation des risques liés à l'usage d'un bio-réacteur doit tenir compte
de différents points:
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CONCLUSION
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