Diodes
Diodes
Diodes
______________________________________________________
Le but de cette leçon est d'introduire la notion de semiconducteur, de se familiariser avec la caractéristique
exponentielle de la jonction PN qui est au fondement du fonctionnement de la diode standart.
Dans cette partie, on présente sans l'approfondir une introduction aux semiconducteurs et à la jonction PN. La
physique des semiconducteurs, tant dans sa dimension appliquée que dans sa dimension recherche technologique est
bien représentée à l'École polytechnique de Lausanne. Pour les étudiants physiciens, il y a le cours de matériaux de
troisième année ainsi que celui de semiconducteurs de quatrième année.
Ce qui importe ici est de se familiariser avec le modèle exponentiel de la diode et ses diverses simplifications dans des
montages très classiques. Les exercices et le premier travail pratique du semestre y sont consacrés.
______________________________________________________
PLAN DE LA LEÇON IX
1. Semiconducteurs 2. Jonction PN
1.1. Introduction 2.1. Introduction
1.2. Description: semiconducteur intrinsèque 2.2. Description
1.3. Description: semiconducteur extrinsèque de type n 2.3. Définition
1.4. Description: semiconducteur extrinsèque de type p 2.4. Assertion
1.5. Commentaires 2.5. Propriété
2.6. Exemple
2.7. Commentaire
3. Caractéristique électrique de la jonction PN 4. Capacité de transition
3.1. Description 4.1. Introduction
3.2. Définition 4.2. Assertion
3.3. Propriétés 4.3. Définition
3.4. Définitions 4.4. Description
3.5. Commentaires 4.5. Remarque
5. Exercices / 6. Corrigés
5.1. Exercice 5.1.
5.2. Exercice 5,2.
5.3. Exercice 5,3.
5.4. Exercice 5.4.
5.5. Exercice 5.5.
5.6. Exercice 5.6.
5.7. Exercice 5.7.
5.8. Exercice 5.8.
5.9. Exercice 5.9.
_________________________________________________________________
____________________________________
______________________________________________________
1. SEMICONDUCTEURS
_____________
1.1. Introduction
1.2. Description: semiconducteur intrinsèque
1.3. Description: semiconducteur extrinsèque de type n
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1.1. Introduction
Cette section, essentiellement descriptive, a pour objet de donner au lecteur des modèles simples de semiconducteurs
intrinsèques et extrinsèques de type n ou de type p. La connaissance de ces modèles permet, par la suite, de rendre
compte du comportement des dispositifs à semiconducteurs tels que diode, transistor bipolaire, transistors à effet de
champ, etc.
Un cristal de semiconducteur intrinsèque est un solide dont les noyaux atomiques sont disposés aux noeuds d'un
réseau géométrique régulier. La cohésion de cet édifice est assurée par les liens de valence qui résultent de la mise en
commun de deux électrons appartenant chacun à deux atomes voisins de la maille cristalline. Les atomes de
semiconducteur sont tétravalents et le cristal peut être représenté par le réseau de la figure 1:
Définitions
L'électron qui possède une énergie suffisante peut quitter la liaison de valence pour devenir un électron libre. Il laisse
derrière lui un trou qui peut être assimilé à une charge libre positive; en effet, l'électron quittant la liaison de valence à
laquelle il appartenait démasque une charge positive du noyau correspondant. Le trou peut être occupé par un autre
électron de valence qui laisse, à son tour, un trou derrière lui: tout se passe comme si le trou s'était déplacé, ce qui lui
vaut la qualification de charge libre. La création d'une paire électron libre - trou est appelée génération alors qu'on
donne le nom de recombinaison au mécanisme inverse.
Assertion
La température est une mesure de l'énergie cinétique moyenne des électrons dans le solide. On comprend dès lors que
la concentration des électrons libres et des trous dépende très fortement de la température.
Exemples
Le silicium a un nombre volumique d'atomes de 5 1022 par cm3. A 300K (27 C), le nombre volumique des électrons
libres et des trous est de 1,5 1010 cm-3, soit une paire électron libre - trou pour 3,3 1012 atomes.
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Le nombre volumique des atomes dans le germanium est de 4,4 1022 par cm3. A 300K, le nombre volumique des
électrons libres et des trous est 2,5 1013 cm-3, soit une paire électron libre - trou pour 1,8 109 atomes.
Quatre électrons de la couche périphérique de l'atome pentavalent prennent part aux liens de valence alors que le
cinquième, sans attache, est libre de se mouvoir dans le cristal. L'électron libre ainsi créé neutralise la charge positive,
solidaire du réseau cristallin, qu'est l'atome pentavalent ionisé.
Définitions
Le dopage est l'action qui consiste à rendre un semiconducteur extrinsèque. Par extension, ce terme qualifie également
l'existence d'une concentration d'atomes étrangers: on parle de dopage de type n. On donne le nom d'impuretés aux
atomes étrangers introduits dans la maille cristalline. Dans le cas d'un semiconducteur extrinsèque de type n, les
impuretés sont appelées donneurs car chacune d'entre elles donne un électron libre.
Modèle
Les dopages courants sont d'environ 1016 à 1018 atomes par cm3. On peut admettre que le nombre volumique des
électrons libres est égal au nombre volumique des impuretés et que le nombre volumique des trous (charges libres
positives) est négligeable. Etant données ces considérations, on établit le modèle de semiconducteur représenté à la
figure 3 dans lequel n'apparaissent que les charges essentielles, à savoir: les électrons libres et les donneurs ionisés.
Les charges fixes sont entourées d'un cercle.
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Si l'on introduit des atomes trivalents dans le réseau cristallin du semiconducteur, les trois électrons de la couche
périphérique de l'impureté prennent part aux liens de valence, laissant une place libre. Ce trou peut être occupé par un
électron d'un autre lien de valence qui laisse, à son tour, un trou derrière lui. L'atome trivalent est alors ionisé et sa
charge négative est neutralisée par le trou (voir fig. 4). Le semiconducteur est alors extrinsèque de type p.
Définition
Les impuretés, dans un semiconducteur extrinsèque de type p. sont appelées accepteurs au vu de leur propriété
d'accepter un électron situé dans un lien de valence.
Modèle
On peut faire les mêmes considérations qu'au paragraphe 1.8 concernant le nombre volumique des trous: il est
approximativement égale au nombre volumique des impuretés. Le nombre volumique des électrons libres est alors
considéré comme négligeable. Il s'ensuit un modèle, représenté à la figure 5, dans lequel n'apparaissent que les
charges prépondérantes: les trous et les accepteurs ionisés.
1.5. Commentaire
Il faut remarquer que le semiconducteur extrinsèque, type p ou type n, est globalement neutre. On peut le comparer à
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un réseau géométrique dont certains noeuds sont chargés et dans lequel stagne un gaz de charges mobiles qui
neutralise les charges fixes du réseau. On élargit, par la suite, la notion de semiconducteur de type n à un
semiconducteur dont le nombre volumique des donneurs l'emporte sur celui des accepteurs et celle de semiconducteur
de type p à un semiconducteur dans lequel le nombre volumique des accepteurs est prépondérant.
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2. JONCTION PN
_____________
2.1. Introduction
2.2. Descrption
2.3. Définition
2.4. Assertion
2.5. Propriété
2.6. Exemple
2.7. Commentaire
2.1. Introduction
Le dopage non uniforme d'un semiconducteur, qui met en présence une région de type n et une région de type p,
donne naissance à une jonction pn. Dans la présente section, on étudie, qualitativement, les phénomènes qui ont pour
siège la jonction pn. On donne également la relation exponentielle qui lie courant et tension dans une telle jonction.
2.2. Description
Soit le semiconducteur à dopage non uniforme de la figure 6 qui présente une région p à nombre volumique d'atomes
accepteurs constant suivie immédiatement d'une région n à nombre volumique de donneurs constant également. La
surface de transition entre les deux régions est appelée jonction pn abrupte. Du fait de la continuité du réseau
cristallin, les gaz de trous de la région p et d'électrons de la région n ont tendance à uniformiser leur concentration
dans tout le volume à disposition. Cependant, la diffusion des trous vers la région n et des électrons libres vers la
région p provoque un déséquilibre électrique si bien que, dans la zone proche de la jonction, la neutralité électrique
n'est plus satisfaite. On trouve, dans la région p, des atomes accepteurs et des électrons, soit une charge locale
négative, et dans la région n, des atomes donneurs et des trous, soit une charge locale positive. Il s'est donc créé un
dipôle aux abords de la jonction et, conjointement, un champ électrique. Une fois l'équilibre atteint, ce champ
électrique est tel qu'il s'oppose à tout déplacement global de charges libres.
2.3. Définitions
La région dans laquelle la neutralité n'est pas satisfaite est appelée zone de déplétion ou zone de charge spatiale alors
que les autres régions sont dites régions neutres.
Le champ électrique interne créé par le dipôle est nommé champ de rétention de la diffusion car il s'oppose à toute
diffusion des charges mobiles.
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2.4. Assertion
Généralement, la concentration des charges mobiles dans la zone de charge spatiale est négligeable vis-à-vis du
nombre volumique des charges fixes. On idéalise cet état de fait et l'on admet qu'il n'y a pas de charges mobiles dans
la zone de déplétion (voir fig. 7).
2.5. Propriété
Il existe, entre la région p et la région n, une barrière de potentiel énergétique pour les charges mobiles. L'existence de
cette barrière se traduit par une différence de potentiel électrique liée au champ de rétention de la diffusion.
Preuve
L'existence de la barrière de potentiel est mise en évidence par le travail Wp qu'il faut fournir pour faire passer un trou
de la région neutre p à la région neutre n ou pour faire passer un électron en sens contraire (voir fig. 8)
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(1)
où F' est la force opposée à la force de Coulomb donnée, dans le cas du trou de charge +e, par l'expression:
(2)
(3)
On désigne par UB0 la hauteur de la barrière de potentiel dans une jonction à l'équilibre (voir fig. 8).
2.6. Exemple
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Pour une jonction pn au silicium avec un dopage NA = 1018 cm-3 dans la région p et un dopage ND = 1017 cm-3 dans
la région n, la hauteur de la barrière de potentiel à 300 K (27 C) à l'équilibre vaut 872 mV.
2.7. Commentaires
La hauteur de la barrière de potentiel à l'équilibre est telle que les trous qui sont dans la région p ont une énergie
moyenne qui n'est juste pas suffisante pour leur permettre de passer la barrière de potentiel. Il en va de même pour les
électrons qui se trouvent dans la région n.
______________________________________________________
3.1. Description
Si l'on applique une tension U à la jonction, cette tension se reporte presque entièrement à la zone de déplétion qui
présente une résistivité très grande vu la quasi-absence de charges mobiles. Une tension U négative (voir fig. 9)
renforce le champ de rétention de la diffusion et augmente, par conséquent, la hauteur de la barrière de potentiel, de
telle sorte qu'aucune charge libre ne traverse la zone de charge spatiale.
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Au contraire, si l'on applique une tension U positive (voir fig. 9), le champ électrique de rétention de la diffusion est
diminué et les charges mobiles qui ont une énergie supérieure à celle que représente la hauteur de la barrière de
potentiel peuvent traverser la zone de charge spatiale.
Il est utile, ici, de se rappeler que l'énergie moyenne des charges mobiles est liée à la notion de température (voir §
1.4) et qu'à température donnée, cette énergie est constante.
3.2. Définitions
L'application d'une tension qui diminue la hauteur de la barrière de potentiel par rapport à l'équilibre est appelée
polarisation directe par opposition à la polarisation inverse qui augmente la hauteur de la barrière de potentiel par
rapport à l'équilibre.
3.3. Propriété
Une polarisation directe permet le passage d'un courant électrique dans la jonction alors qu'une polarisation inverse
l'empêche. Cette propriété est traduite par les relations:
(4)
(5)
soit
(6)
où
(7)
dont la dérivation sort du cadre de cette étude. La loi exprimée par la relation (6) est représentée à la figure 10.
3.4. Définitions
Le courant Is est appelé courant inverse de saturation; c'est la valeur asymptotique du courant I en polarisation
inverse.
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(8)
Le facteur n est appelé coefficient d'émission. Il est voisin de 1 dans les jonctions de transistors au Si et dans les
diodes au Ge. Il est compris entre 1 et 2 dans le cas de diodes au Si.
3.5. Commentaires
Le courant inverse de saturation des jonctions au Silicium est de l'ordre de grandeur de 10-12 à 10-15 A de telle sorte
qu'on peut généralement le considérer comme nul en polarisation inverse.
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Dans les cas pratiques, U >> nUT, la relation (6) peut se mettre sous la forme approchée:
(9)
La représentation semi-logarithmique de la figure 11 fait apparaître l'erreur commise en utilisant la relation (9) plutôt
que (6).
A courant constant, la tension à la jonction décroît de 2 mV pour une augmentation de température de 1 C (voir fig.
10). On appelle coefficient de température la grandeur qui rend compte de ce phénomène:
(10)
où = -2 mV / C.
______________________________________________________
4. CAPACITE DE TRANSITION
_____________
4.1. Introduction
4.2. Assertion
4.3. Définition
4.4. Description
4.5. Remarque
4.1. Introduction
La largeur de la zone de déplétion dépend de la hauteur de la barrière de potentiel et, par conséquent, de la tension
appliquée. Or, pour varier les dimensions de cette zone, on doit introduire ou retirer des charges mobiles qui
neutralisent les charges fixes des atomes ionisés. Dans la description de la jonction en régime dynamique, on traduit ce
comportement capacitif par la notion de capacité de transition.
4.2. Assertion
La largeur l de la zone de déplétion suit la loi:
(11)
dans laquelle le paramètre m est compris entre 1/3, pour une jonction progressive linéaire, et 1/2, pour une jonction
abrupte.
4.3. Définition
Soit QT la charge de la zone de déplétion dans la région neutre n. Un accroissement dUB de la hauteur de la barrière
de potentiel, égal à l'accroissement dU de tension appliqué à la jonction, provoque un accroissement dQT de la charge
QT (voir figure 12).
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(12)
4.4. Description
Comme pour tout condensateur plan, la capacité de transition se calcule d'après la relation:
(13)
Comme la largeur de la zone de déplétion dépend de la tension U appliquée (12), la capacité de transition varie
également en fonction de U selon la relation:
(14)
(15)
A la figure 13, on a représenté l'allure de la capacité de transition en fonction de la tension appliquée à la jonction.
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4.5. Remarque
Dans les diodes dites VARICAP, on utilise la propriété de variation de la capacité de transition en fonction de la
tension moyenne appliquée. On a recours à de tels éléments en radio, par exemple, pour réaliser des circuits oscillants
dont la fréquence de résonance est réglée au moyen d'une tension.
______________________________________________________
5. EXERCICES
_____________
5.1. Exercice
5.2. Exercice
5.3. Exercice
5.4. Exercice
5.5. Exercice
5.6. Exercice
5.7. Exercice
5.8. Exercice
5.9. Exercice
5.1. Exercice
ÉNONCÉ---Corrigé
- On rappelle le modèle exponentiel de la caractéristique courant-tension de la diode :
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5.2. Exercice
ÉNONCÉ---Corrigé
Soit le circuit à diode suivant :
- En utilisant le modèle simplifié de la diode (UD = Uj = 0.7 V), calculez le courant I0 en prenant la même résistance
que celle trouvée précédemment.
5.3. Exercice
ÉNONCÉ---Corrigé
La diode Zener présente un comportement similaire à la diode normale en sens direct. Par contre en sens inverse le
courant ne passe pratiquement pas jusqu'à une tension dite "Zener", puis à partir de cette valeur de tension, le
composant présente une résistance dynamique pratiquement nulle.
En utilisant le modèle simplifié des diodes et des diodes Zener (chute de tension constante de Uj = 0.7 V dans le sens
direct et, pour les diodes Zener, chute de tension constante Uz dans le sens inverse), étudiez le comportement des
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5.4. Exercice
ÉNONCÉ---Corrigé
Circuit d'alimentation : la tension 220 V du réseau alimente un transformateur assurant une conversion de niveau. La
diode D supprime l'alternance négative et le condensateur C, avec la charge qu'il "voit" ont un effet de filtrage. La
diode Zener DZ assure, dans certaines limites, une stabilisation de la tension de sortie V0 .
- Dessinez l'allure de V1, V2 et V0 indiqués dans la figure, en supposant que le courant IZ ne s’annule jamais et que
les diodes D et DZ ont une résistance différentielle nulle.
- En admettant que V2 ne descend pas en dessous de 14 V, calculez R pour que le courant IZ ne descende jamais au-
dessous du minimum spécifié.
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- Calculez la capacité de filtrage pour assurer que la tension V2 ne descend pas au-dessous de 14 V.
- Déterminez les conditions de charge qui entraînent un courant IZ maximum. Calculez IZmax et en déduire la
puissance moyenne maximum dissipée dans la diode Zener.
5.5. Exercice
ÉNONCÉ---Corrigé
On propose le montage suivant :
5.6. Exercice
ÉNONCÉ---Corrigé
On propose le montage suivant :
5.7. Exercice
ÉNONCÉ---Corrigé
Décrivez le fonctionnement des circuits à diodes suivants :
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5.8. Exercice
ÉNONCÉ---Corrigé
Décrivez et calculez le fonctionnement du circuit suivant :
5.9. Exercice
ÉNONCÉ---Corrigé
Une diode électroluminescente (LED) envoie des signaux numériques dans un canal optique, et est branchée de la
sorte :
R=1.2 Kohm
_________________________________________
6. CORRIGE DES EXERCICES
_____________
Corrigé 5.1.
Corrigé 5.2.
Corrigé 5.3.
Corrigé 5.4.
Corrigé 5.5.
Corrigé 5.6.
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Corrigé 5.7.
Corrigé 5.8.
Corrigé 5.9.
Exercice 5.1.
CORRIGÉ---Énoncé
Représentation de la caractéristique courant tension statique :
En direct, on considère que la barrière de potentiel peut être modélisée par une source de tension avec en série une
résistance modélisant les pertes joule.
En inverse, on considère le courant de fuite IS comme négligeable. La diode se comporte donc en circuit ouvert.
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Exercice 5.2.
CORRIGÉ---Énoncé
UD = UD = 0.72 V
R=
R = 1.28 k
c) Résistance dynamique : rd = rd = 39
Exercice 5.3.
CORRIGÉ---Énoncé
Modes de fonctionnement de la diode Zener :
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¡ Application numérique : V1crête/2 = 5 V < Uz => la diode Zener n’est jamais en mode de conduction
inverse. Allure de V2 en fonction du temps :
¡ 2.3 Cas semblable à 2.2, sauf que la diode D élimine les alternances négatives de la source V1.
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D ne conduit que dans un sens donc tant que = < 0 et donc jusqu’à la crête négative
du triangle. A cet instant VCmin = V1min - 0.7 V = -4.3 V
t > 3T/4 : D se bloque dès que la pente de v1(t) s’inverse => i(t) = iC(t) = 0
=> vC(t) = cst = VCmin => v2(t) = v1(t) - VCmin = v1(t) + 4.3 V
Exercice 5.4.
CORRIGÉ---Énoncé
a) Allure de V2, V1 et V0 en fonction du temps :
b) Calcul de R :
Pour que V0 = Uz reste stable, Iz ne doit jamais être inférieur à Izmin dans les conditions les plus défavorables, soit :
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Lorsque la diode est bloquée, la capacité est déchargée par le courant IR.
=> iR(t) = =
=> v2(t) est une exponentielle décroissante avec une constante de temps RC.
T’ T = 20 ms.
Approximation linéaire => QC = C V2 = T IRmoyen
=> IZmax = IR
La constante de temps thermique d’une diode Zener étant généralement plus grande que la période T on s’intéresse à
la puissance moyenne sur une période :
Exercice 5.5.
CORRIGÉ---Énoncé
On propose le montage suivant :
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- Lorsque VIN dépasse cette tension, les deux diodes limitent VOUT à 5V.
Exercice 5.6.
CORRIGÉ---Énoncé
a)
Sans les diodes et à l'équilibre, on a VOUT = VDD après une charge ou une décharge complètes.
b)
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c)
Supposons R1 = R2, les diodes et la constante RC = R1C = R2C trop élevée pour avoir une charge ou une décharge
complètes. A l'équilibre on a:
d)
Cas réel. Supposons R1 R2, les diodes et les constantes R1C R2C trop élevées pour avoir une charge ou une
décharge complètes. A l'équilibre on a :
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Leçon IX: SEMICONDUCTEURS ET DIODES Page 25 de 29
avec v1 v2
Il est possible d'évaluer les valeurs v1 et v2. Il faut poser les deux équations à deux inconnues exprimées à partir de la
formule générale: V(T) = V(0) + (V( ) - V(0))*(1 - e-T/ ) avec = RC ou encore
v1 = [v2 + VCC]+ ([VDD + Uj] - [v2 + VCC])*(1 - e-T/ ) avec = R1C v2 = [v1 - VCC]+ ([VDD - Uj] - [v1 - VCC])*
(1 - e-T/ ) avec = R2C
+([VDD+Uj]-[[v1-VCC]+([VDD-Uj]-[v1-VCC])*(1-e-T/ )+VCC])*(1-e-T/ )
..........
Exercice 5.7.
CORRIGÉ---Énoncé
A:
La diode placée en parallèle sur la self n’a aucun effet en mode de fonctionnement normal lorsque l’interrupteur est
fermé. En effet elle se trouve en polarisation inverse et ne conduit donc pas. Lors de l’ouverture du circuit une
surtension apparaît aux bornes de la self selon la loi. Comme le est énorme la tension résultante l’est aussi.
Au moment où l’on ouvre l’interrupteur la surtension est limitée à 0.7V qui est la tension de conduction de la diode.
L’énergie magnétique est dissipée par la résistance de la bobine et de la diode. Cette diode est appelée diode de roue
libre.
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B:
Il suffit que Ua ou Ub soit mis à la masse pour que l’on observe une tension de sortie Uo presque nulle.
Ua Ub Uo
0V 0V 0.7V
0V 5V 0.7V
5V 0V 0.7V
5V 5V 5V
A B O
0 0 0
0 1 0
1 0 0
1 1 1
C:
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Les diodes ont dans ce montage pour effet de limiter l’excursion de la tension de sortie à 0.7V. Si on considère le
modèle linéaire par morceaux :
Il s’agit d’un dispositif rudimentaire de protection maintenant la tension de sortie dans la fourchette 0.7V.
D:
Ce circuit est une variante du circuit D avec une valeur d’écrêtage à Vcc +0.7V.
C’est sur ce principe que sont réalisées les protections d’entrée des circuits logique de type MOS.
Exercice 5.8.
CORRIGÉ---Énoncé
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La capacité forme avec la résistance un filtre passe bas et l’énergie emmagasinée dans la capacité se substitue à celle
de la source lors du blocage de la diode.
Le calcul de la tension de sortie et du Ur est relativement compliqué et long. Comme il est rarement nécessaire de
connaître ces paramètres avec précision on fera les approximations suivantes :
Lorsque à une fréquence donnée on augmente la constante de temps, la fluctuation diminue. Si on augmente la
période, elle augmente.
Exercice 5.9.
CORRIGÉ---Énoncé
Si on néglige les effets capacitifs, la tension, le courant et donc la puissance sont en phase:
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FIN DE LA LECON Numéro IX
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