Audit Comptable Et Financier
Audit Comptable Et Financier
Audit Comptable Et Financier
Introduction :
Avec l’internationalisation des marchés et la concurrence grandissante des
firmes sont autant de facteurs qui rendent l’environnement des entreprises de plus
en plus instable. Ceci rend difficile pour une entité d’atteindre tous ses objectifs.
Toutefois, certains acteurs s’intéressent à la vie de l’entreprise :
Dirigeants : Afin de mieux gérer l’activité de l’entreprise et prendre de bonnes
décisions, ils ont besoin d’avoir des bonnes informations sur la réalité de l’entreprise.
Propriétaires (associés ou actionnaires) : Ils désirent obtenir plus d’informations sur
les résultats et l’évolution de l’entreprise afin d’apprécier leurs investissements ou
bien donner un jugement sur le sort de leurs investissements.
Salariés : Ils se préoccupent des problèmes de la gestion de l’entreprise pour se
rassurer leur avenir, et donc ils ont besoin d’avoir des informations justes sur l’entité.
Tiers (clients, fournisseurs, banques, Etat…) : Ils ont besoin de savoir plus sur la
situation réelle de l’entreprise car ils traitent souvent avec cette entité ; Par exemple
pour la banque, elle octroie des crédits à l’entreprise et donc pour s’assurer le
remboursement de la dette octroyée, il faut que l’entreprise présente de bonnes
informations à la banque (une entreprise qui présente de bonnes informations à la
banque est une entreprise solvable et donc on peut vous accorder des crédits même
dans une mauvaise conjoncture économique).
Pour les clients, ils ont besoin d’avoir des informations sur la qualité des produits par
exemple, le délai de livraison des produits…
Il existe plusieurs informations que produisent les entreprises, et toutes ces
informations qu’elles soient des informations financières ou non sont imbriquées les
unes aux autres.
Et donc pour remplir cette tâche ou bien produire de bonnes informations, les
entreprises recourent souvent à l’audit.
Le mot audit vient du mot Latin « audire » qui signifie écouter, en Anglais « to
audit » veut dire vérifier, contrôler, inspecter.
1- Un examen professionnel :
2- D’une information :
La notion d'information est ici conçue de façon très extensive. Les différentes
sortes d'informations sur lesquelles doit porter l'audit qui sont :
Cette variété des informations qui peuvent être soumises à l'audit montre que
le champ d’investigation de l’audit est élargi.
3- Opinion motivée, responsable et indépendante :
• L'opinion émise par l'auditeur est une opinion responsable car il s’agit d'un
engagement personnel de l’auditeur sur le plan civil et pénal.
5- La crédibilité de l’information:
1. Audit financier :
L’audit financier peut être effectué par un professionnel interne mais dans ce
cas il ne peut garantir la sincérité et la régularité des informations que pour le besoin
de la direction générale. Par ailleurs, sa position interne ne lui autorise pas de
certifier les comptes de l’entreprise à des tiers.
2. Audit interne :
Il existe plusieurs définitions d’audit interne, mais nous allons retenir celle
proposée par l'Institut Français des Auditeurs et des Contrôleurs Internes (IFACI) que
nous jugeons riche et synoptique [Au Maroc c’est l’AMACI (L’Association Marocaine Des
Auditeurs Consultants Internes)], « l'audit interne est défini comme une révision
périodique des instruments dont dispose une direction pour contrôler et gérer
l'entreprise. Cette activité est exercée par un service dépendant de la direction
générale et indépendant des autres services. Les objectifs principaux des auditeurs
internes sont donc, dans le cadre de cette révision périodique, de vérifier si les
procédures en place comportent les sécurités suffisantes, si les informations sont
3. Audit opérationnel :
Il est réalisé par des spécialistes moyennant des techniques et des méthodes
sous la forme d'un projet afin de :
• Voir les différentes possibilités pour améliorer les fonctions et l’utilisation des
moyens à partir d’un premier diagnostic autour duquel un large consensus est
établi.
Ces deux critères sont liés. En effet, les objectifs de l'auditeur déterminent sa
position.
1ère relation : Audit interne et audit opérationnel
Généralement on trouve que les objectifs de ces deux types d’audit sont les
mêmes ; ces deux domaines d’audit peuvent avoir un champ d’application qui peut
concerner toutes les fonctions de l’entité dans le but d’améliorer la performance
globale (l’ensemble des performances concernant toutes les fonctions). Cependant,
la notion d'audit opérationnel est plus large que celle d'audit interne dans le sens où
l’auditeur opérationnel peut d’étendre même à la direction générale. Dans ce cas,
l’auditeur doit être obligatoirement externe afin de respecter le principe
d’indépendance.
• Une autre perspective peut être constatée par rapport à l’audit opérationnel
est que l’audit financier peut être amené à certifier les comptes aux tiers alors que
l’audit opérationnel ne le fait pas.
L’auditeur financier peut certifier les comptes à des tiers. Par ailleurs, l’audit
interne ne peut assurer la qualité de l’information comptable que pour la direction de
l’entreprise. Par rapport à la situation de l’auditeur, l’audit interne est l’un des
salariés de l’entreprise par contre l’auditeur financier doit être externe.
Vérifier si les opérations qui devraient être prises en considération dans les états
financiers l’ont été au niveau du compte du bilan et CPC.
2. Accuracy :
Cela signifie que toutes les opérations effectuées par l’entreprise doivent être
enregistrées dans les comptes pour leurs montants exacts (conformément aux
principes comptables fondamentaux).
3. Evaluation :
Veut dire que toutes les opérations comptabilisées doivent être appréciées et
évaluées conformément aux principes et méthodes d’évaluation généralement admis
(La bonne méthode et son application de manière constante).
4. Existence ou réalité :
Il vise une bonne démarcation entre les exercices successifs ; Autrement dit, le
but de ce critère consiste à rattacher à chaque exercice tous les produits et les
charges qui le concernent.
6. Droits et obligations :
Cet objectif signifie que les opérations sont présentées dans les comptes en
respectant les règles comptables et en les appliquant de manière constante. Les
états financiers doivent être accompagnés de toutes les informations requises par les
textes et nécessaires à leur compréhension, notamment dans ce qu’on appelle
l’éthique.
Exemple :
Une entreprise annonce qu’elle dispose 500 000 DHs de stocks étant donné que vous
êtes auditeur financier et en appliquant le principe CEA montrez comment vous allez
effectuer votre démarche d’audit qu’on appelle aussi « Audit Objective Driven ».
1. Vérifier si tous les stocks ont été enregistrés dans le bilan
2. Est-ce qu’ils existent réellement (est ce qu’on a comptabilisé des choses qui
n’existent pas)
3. Est-ce que les stocks ont été enregistrés pour leurs montants exacts.
Remarques :
Un auditeur financier c’est quelqu’un qui analyse les zones risques importants
les ou bien ce qu’on appelle les zones d’ombres.
Le mot « Audit financier » on l’appel aussi « Certification des comptes annuels
consolidés ».
La mise en œuvre de toute mission d’audit, quels qu’en soient les objectifs,
suppose au préalable l’existence des normes qui constituent un ensemble de règles
précises, formalisées et connues.
Confidentialité
b) Indépendance :
c) Secret professionnel :
L’auditeur doit avoir de la discrétion dans l’utilisation de toute information dont
il a connaissance dans l’exercice de sa fonction.
2. Normes de travail :
Le travail d’audit doit être effectué avec minutie, soin et respect scrupuleux des
calendriers et la tenue correcte des dossiers et documents de travail qui constituent
les éléments de preuve des conclusions d’audit (ISA 220 et 230).
En outre, l’auditeur doit effectuer une évaluation du contrôle interne, un
contrôle de la qualité de sa mission d’audit, la prise en compte des risques, de
fraudes et d’erreurs (ISA 240), des textes législatifs et réglementaires dans un audit
des états financiers (ISA 250) et la collecte des informations suffisantes et fiables.
3. Normes de rapport :
Dans ces normes on trouve :
4. Travail d’équipe :
L’exercice de l’audit doit être effectué avec une équipe de collaborateurs
pilotée par un responsable mandaté. La collaboration est exigée entre les membres
Chef de mission
• Les missions d’examen sur la base des procédures convenues (ISA 920) ;
Dans cet examen limité, l’auditeur exprime une assurance modérée, sous la forme
d’une assurance négative. (Exp : Nous n’avons pas constaté de faits significatifs nous
laissant à penser que les états financiers ne reflètent pas l’image fidèle de la situation
financière).
Dans ce cas, L’auditeur doit collecter et vérifier tous les éléments lui permettant
de formuler son opinion.
a) Rapport sur des états financiers selon un référentiel comptable différent des
Normes Comptables Internationales :
Le référentiel de base pour l’auditeur est composé des Normes Comptables
Internationales IAS/IFRS. Toutefois, les états financiers peuvent être établis sur la
L’auditeur doit mentionner si les états financiers ont été établis, dans tous leurs
aspects significatifs, conformément à ce référentiel comptable .De même, le rapport
de l’auditeur doit préciser le référentiel comptable utilisé ou mentionner dans une
note supplémentaire aux états financiers relative à cette information notamment
dans l’ETIC (tableau d’amortissement,…).
b) Rapports sur les rubriques ou comptes des états financiers :
L’auditeur peut être amené à exprimer son opinion sur une ou plusieurs
rubriques ou sur un ou plusieurs comptes des états financiers, par exemple les stocks,
les provisions pour impôt, les créances clients,…
Dans son rapport, l’auditeur doit indiquer les rubriques ou les comptes
concernés. Il doit prendre en compte des états financiers pouvant avoir un impact
significatif sur les informations relatives à son opinion. Par exemple : ventes et
créances clients,…
L’auditeur informe son client que son rapport sur la rubrique auditée ne peut
pas être joint aux états financiers de l’entité afin de ne pas donner l’impression que
son rapport porte sur l’intégralité états financiers.
Lorsqu’il exprime son opinion sur les états financiers, l’auditeur encourt le
risque que ses objectifs ne soient pas atteints totalement ou partiellement. L’auditeur
court le risque relatif à une opinion exprimée de façon erronée par rapport à ce que
reflètent les états financiers.
Ce risque peut être dû soit à la conception des comptes de l’entreprise soit à
l’auditeur lui-même. Il lui arrive parfois de ne pas pouvoir déceler certaines erreurs
contenues dans les comptes annuels de l’entreprise.
Dans certains cas, l’auditeur n’émet pas des réserves dans son rapport des états
financiers comportant des inexactitudes importantes non détectées.
1. Les composantes du risque d’audit :
a) Le risque inhérent (RI) :
Il se peut que certaines opérations comptables contiennent des erreurs
importantes dues :
Dans la conduite de ses travaux, l’auditeur doit fixer un seuil de matérialité (ou
de signification) dans le cadre de sa mission.
En audit, le seuil de matérialité correspond au degré d’information que
l’auditeur doit obtenir en vue d’atteindre un niveau de confiance lié au fait que les
états financiers ne contiennent pas d’inexactitudes importantes.
Un seuil de matérialité est atteint lorsque l’importance d’une erreur ou
omission dans une information financière est telle qu’elle pourrait avoir pour effet
probable l’influence du jugement d’un utilisateur des états financiers ou la
modification de sa décision.
- Le seuil de matérialité est évalué par l’auditeur à différents niveaux :
- Lorsqu’il détermine la nature de ses travaux d’audit et le calendrier de sa
mission;
- Lorsqu’il évalue les effets des redressements identifiés sur les états financiers ;
- Lorsqu’il évalue le caractère approprié de la présentation des informations
financières dans les comptes.
Ce seuil de matérialité est défini par rapport à son effet sur les états financiers.
Critères quantitatifs :
Ces critères consistent à mesurer l’effet d’un élément par rapport à une base de
référence.
Exemples de références :
DINE Mohammed Amine Audit comptable et financier - S8 / 2015 – 2016 Page 24
Résultat final ou intermédiaire (bénéfice net, bénéfice brut).
Un poste d’un état financier auquel l’élément est associé (chiffre d’affaires par
exercice).
L’effet de l’élément sur certains coefficients financiers (FR, bénéfice net par
action).
Tout élément ou un ensemble d’éléments sont considérés comme significatifs :
S’il modifie le résultat à ≥ 10%
S’il modifie le montant du poste concerné à ≥ 10%.
Ces seuils peuvent être relevés ou abaissés en fonction des sommes en jeu.
Critères qualitatifs :
Les caractéristiques de l’environnement économique de l’entreprise (contexte
politique et socio-économique).
Les caractéristiques de l’entreprise (nature des opérations, tendance des résultats).
1. La phase préliminaire :
Diagnostic de l’audit
A la l’issue (à la fin) de cette phase, l’auditeur rédige une lettre de mission qui
est un document dans lequel il précise les objectifs poursuivis, les zones de risque, les
difficultés envisagées, durée, mode de rémunération de la prestation, rapport remis.
Cette lettre de mission constitue la base de l’engagement de l’auditeur.
• D’autres informations utiles qu’il peut recueillir auprès des tiers relatives aux
opérations effectuées avec la société (La circularisation) ;
La documentation externe peut être obtenue grâce aux articles spécialisés dans
l’activité de l’entreprise (les statistiques, …) et informations financières publiées par
les organismes professionnels privés, consultation de banques de données
(Exemples : Bankscope, Datastream, Macrobond)
Environnement informatique :
L’examen analytique est aussi une technique qui doit être largement utilisée
lors de la prise de connaissance générale de l’entreprise.
L’examen analytique :
Définition et objectif :
Il consiste à :
Faire des comparaisons entre les données des comptes annuels au niveau du
même exercice et des données antérieures, postérieures ou prévisionnelles de
l’entreprise ou d’entreprises similaires et établir des relations entre elles ;
Analyser les fluctuations et tendances ;
Analyser et étudier les éléments inhabituels résultant des comparaisons. Cela
peut aider l’auditeur à mieux connaitre l’entreprise, à identifier les domaines à
risques potentiels et contribuer ainsi à une meilleure planification de la
mission d’audit.
1.2 Au budget pour savoir si les objectifs fixés ont été atteints ou obtenir les
justifications des écarts.
1.3 Comparaison des données absolues par rapport à des données identiques
dans des entreprises du même secteur pour identifier les particularités de
l’entreprise contrôlée.
Tout système qui traite les données et peut avoir des incidences significatives
sur les comptes annuels est considéré comme système significatif.
Lorsque l’auditeur identifie les systèmes significatifs, il peut décider de voir quel
système qui doit faire l’objet d’une évaluation du contrôle interne ou d’un
programme de contrôle spécifique, de planifier, l’exécution des travaux et si possible
de faire intervenir des spécialistes en cas par exemple de traitement informatisé des
données.
En fonction de ces différents objectifs, le contrôle interne a deux aspects selon qu’il a
ou non une incidence directe sur les comptes produits par l’entreprise.
1) Le contrôle interne ayant une incidence sur les comptes :
Le contrôle interne n’est jamais perfectible à 100 % mais il peut rendre les
fraudes plus difficiles, de les déceler et d’y remédier.
Pour que les tâches soient exécutées de manière correcte dans l’entité,
l’auditeur doit s’assurer que :
Dans l’organisation, des mesures peuvent être prises en compte à tous les
niveaux permettant d’améliorer le rapport coût / efficacité des différentes
opérations.
Nous pouvons classer les éléments constitutifs du contrôle interne dans les
catégories suivantes :
Le système d’organisation ;
Le système de documentation et d’information ;
Le système de preuve ;
Les moyens matériels de protection ;
Le personnel ;
Le système de supervision.
1. Le système d’organisation :
a. Définition des responsabilités des membres de l’entreprise :
Ces responsabilités et les différents pouvoirs attribués à chaque membre de
l’entreprise doivent être bien déterminés par un organigramme faisant
apparaitre les différentes fonctions et le nom de leur responsable. Après
chaque changement d’affectation des fonctions, l’organigramme est mis à jour
pour tenir en compte ces modifications surtout dans les entreprises de grande
taille où ces changements sont souvent fréquents. En outre, l’organigramme
doit être connu par tous les membres de l’entreprise.
d. Le système d’autorisation :
DINE Mohammed Amine Audit comptable et financier - S8 / 2015 – 2016 Page 45
La mise en œuvre dans une entreprise d’une procédure permettant de lister les
personnes pouvant engager l’entreprise doit être mise à la disposition des
personnes chargées des enregistrements et des opérations ; Ces personnes
doivent d’assurer que ces opérations ont été approuvées de manière correcte.
Pour les opérations régulières, cette procédure ne peut qu’alourdir l’exécution
des tâches.
2. Système de documentation et d’information :
a. Les procédures écrites :
Les procédures écrites doivent indiquer :
Les modalités de circulation, de traitement et de classement des
informations financières ;
Les méthodes d’enregistrement ;
La périodicité des analyses et des synthèses d’ordre financier ou
opérationnel ;
Les contrôles permettant d’éviter les déviations liées à la négligence.
d. Le manuel de procédures :
L’ensemble des procédures doivent être réunis dans un manuel afin
d’en faciliter la consultation par les personnes chargées à les appliquer.
Le manuel de procédures est un document qui décrit ces procédures et
l’organisation comptable.
3. Système de preuve:
Ce système doit permettre d’obtenir une assurance que :
Seules les transactions régulières et appropriées sont autorisées,
engagées, exécutées et enregistrées ;
Toutes les transactions respectant ces critères sont prises en compte.
a. Organisation de la comptabilité :
CA 1% à 3%
Résultat net 3% à 7%
Résultat courant avant impôt 3% à 7%
Capitaux propres 3% à 5%
Endettement net 1% à 2%
Taux proposés par la matrice PEV3 (Petites Entreprises Version 3)
Il existe deux types de seuil :
- Objectif :
En cas d’agrégat tel que le résultat courant, l’auditeur doit d’interroger sur la
pertinence de calculer son seuil sur ce critère. Compte tenu des évaluations
erratiques de ce critère, l’auditeur peut estimer qu’il est plus pertinent de choisir un
autre critère pour son audit. Il en est de même en cas d’agrégats connaissant des
fluctuations économiques d’une année à l’autre. En effet, le risque d’audit n’évolue
pas forcément de la même manière. Ainsi réduire ou augmenter le seuil de
matérialité peut ne pas être approprié dans certaines situations.
Il est défini par la NEP 450, c’est la norme d’exercice professionnel relative à
l’évaluation des anomalies relevées au cours de l’audit comme étant le seuil d’un
montant inférieur au seuil de signification utilisé par le CAC pour définir la nature et
l’étendue de ses travaux.
Cet écart devra être plus important dans les sociétés pour lesquelles
historiquement de nombreux ajustements ont été relevés au cours des 10
derniers exercices.
Par exemple :
CA 1% à 3% 15 000 2% 300
KP 3% à 5% 2 000 3% 60
Remarques :
Réponse :
• Etape 3 : L’envoi des courriers par l’auditeur en joignant une enveloppe à son
adresse pour obtenir la réponse directement.
• Etape 4 : Le suivi des retours et la mise en place de relance (si cela est
nécessaire).
Les sociétés auditées proposent parfois d’envoyer elle-même les courriers aux
tiers. Même s’il s’agit ici d’un gain de temps, il risque de fragiliser la position de
l’auditeur car ce dernier ne sera pas rassuré que les envois ont été réalisés, il est donc
important que cette tâche soit menée par l’auditeur. De même, il est essentiel que
les réponses soient adressées directement à l’auditeur par les tiers afin que la société
auditée ne puisse pas les perdre ou les modifier.
L’auditeur doit toujours garder une liberté de choix dans la sélection des tiers et
ne la partage pas avec l’entreprise qu’une fois l’échantillon constitué.
Le taux de réponse aux circularisations est variable et il est plus important
quand l’audita lieu quelques mois après la clôture de l’exercice.
Il est utile de prévoir dès la phase des préparations des lettres un second
courrier de relance qui sera envoyé deux à trois semaines avant l’audit.
Si quelques jours avant l’audit le nombre de réponses est faible, il peut être
efficace de faire des relances par fax.
- Des comptes bancaires présentés dans la balance générale pour les banques ;
- D’une extraction du compte honoraire avec la direction de la DADS2.
Pour les avocats, l’objectif est de s’assurer que la liste des litiges en cours à la
date de clôture est exhaustive et que l’appréciation du risque par le client parait
acceptable.
Pour les banques, le but est d’obtenir les confirmations des principales positions
et engagements bancaires (les soldes des comptes bancaires et des emprunts,
cautions, gage ou toute autre sureté, montant des effets escomptés non échus).
La sélection d’autres tiers se fait au cas par cas, par exemple : factor lorsque
l’entreprise pratique l’affacturage, une administration, un conseiller en propriété
intellectuelle pour valider un portefeuille de brevets, une compagnie d’assurance
pour une indemnité à recevoir.
Balance auxiliaire fournisseurs
A cette date, la position de votre compte dans nos livres était la suivante :
Nous vous serions reconnaissants de retourner directement à l’aide de l’enveloppe timbrée ci-
jointe à M. DINE la présente lettre après l’avoir signé pour accord ou éventuellement après y avoir fait
indiquer vos observations. Nous tenons à préciser que la présente demande a uniquement pour objectif
le contrôle de nos
comptes dans le cadre de l’accomplissement normal de sa mission par notre CAC. Il ne s’agit pas d’une
demande de règlement.
Avec nos remerciements anticipés, nous vous prions d’agréer messieurs l’expression de nos
sentiments distingués
Signature
Directeur financier
Audit légal :
Conformément à la mission qui nous a été confié par votre assemblée générale du 9 mai
2016,nous avons effectué l’audit des états de synthèse ci-joint de la société, comprenant le bilan,
le CPC, l’état des soldes de gestion, le tableau de financement et l’ETIC relatifs à l’exercice clos
le31 décembre 2015. Ces états de synthèse font ressortir un montant de capitaux propres et
assimilés de 12 MMAD dont un bénéfice net (perte nette) de 500 000 MAD.
Responsabilité de la direction :
La direction est responsable de l’établissement et de la présentation sincère de ces états de
synthèse, conformément au référentiel comptable admis au Maroc, cette responsabilité
Ces normes requièrent de notre part de nous conformer aux règles d’éthique, de planifier et de
réaliser l’audit pour obtenir une assurance raisonnable que les états de synthèse ne comportent
pas d’anomalies significatives.
Nous estimons que les éléments probants recueillis sont suffisants et appropriés pour
fonder notre opinion sur les états de synthèse.
Opinion sur les états de synthèse :
Cas d’une certification sans réserve :
Nous certifions que les états de synthèse cités au premier paragraphe ci-dessus sont
réguliers et sincères et donnent dans tous leurs aspects significatifs une image fidèle du résultat
des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la
société au 31 décembre 2015 conformément au référentiel comptable admis au Maroc.
Nom du CAC
Audit contractuel :
Concernant l’audit contractuel, c’est la même chose que l’audit légal.