Audit Externe

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Ce travail vient de décortiquer la

problématique suivante : « Dans quelle


mesure l’audit externe peut-t-il contribuer à
la performance de l’entreprise ?»

L’audit externe
et la
performance de
l’entreprise
Présenté par : AIT OUNOUGMAR Soukaina

Encadré par : Mr A.Bouayad


Table des matières

INTRODUCTION................................................................................................................................................ 2

I. Les Concepts de base.......................................................................................................................... 3

1. L’audit externe............................................................................................................................... 3

a. Définition de l’audit externe......................................................................................................... 3

b. Le rôle de l’audit externe............................................................................................................. 3

c. Méthodologie générale de l’audit externe....................................................................................4

2. La performance de l’entreprise..................................................................................................... 5

a. Qu’est ce que la performance  ?................................................................................................... 5

II. L’audit EXTERNE, un outil de pilotage et de mesure de la performance des entités....................7

1. L’audit, un outil de mesure de la performance............................................................................. 7

a. Le rapport du Commissaire aux Comptes..................................................................................... 7

b. L’audit externe impacte la performance de l’entité......................................................................8

III. : Les principaux cabinets qui assurent l’audit externe : cas des BIG FOUR..............................9

1. Que veut dire les BIG FOUR ?...................................................................................................... 9

2. Présentation de l’entreprise PWC Maroc :................................................................................... 9

Conclusion....................................................................................................................11
INTRODUCTION
Les auditeurs externes, c’est-à-dire les Commissaires aux comptes, interviennent pour l’audit du

bilan et du résultat au 31 décembre de chaque année. 

L’année 2020 était une année particulière compte tenu de la crise pandémique. Nous le savons, de

nombreuses entreprises sont en très grande difficulté suite à la situation sanitaire. Beaucoup d’entités ont

dû stopper leurs activités en 2020, voire sont encore à ce jour à l’arrêt. C’est bien-sûr autant de chiffre

d’affaires en moins alors qu’en même temps les entreprises supportent des charges fixes. Les comptes

annuels au 31 décembre 2020 ont surement et particulièrement étaient impactés par les effets du

confinement et des différents mesures sanitaires. Les auditeurs externes ont dû alors être particulièrement

attentifs pour s’assurer que toutes les difficultés que connaissent leurs clients sont correctement évaluées

et comptabilisées en conséquence. L’appui de l’audit interne -je pense- leur était précieux puisque les

auditeurs internes, compte tenu de leur vision transverse des activités de l’entreprise, sont très bien placés

pour identifier les difficultés de leur organisation et d’en évaluer les impacts. Et donc, on remarque que

l’audit interne est l’outil le plus souvent adéquat quand on parle de la performance de l’entreprise, compte

tenu de son appartenance à cette dernière, son intérêt pour le bon fonctionnement de l’activité de

l’entreprise, ainsi sa facilité à générer des d’informations qui seront par la suite exploiter à la faveur de

l’entreprise et à sa performance.

Les questions qui se posent ici c’est que « pourquoi on néglige l’audit externe en termes de performance de

l’entreprise ? Est-ce que l’audit externe ne contribue pas à la performance de l’entreprise ? si oui dans

quelles mesures et par quels moyens ? »

Ce travail va nous détailler plus sur le rôle de l’audit externe vis-à-vis à l’entreprise voire sa

contribution à sa performance.
I. Les Concepts de base
1. L’audit externe

a. Définition de l’audit externe

Selon the International Federation of Accountants (IFAC), une mission d’audit


externe est « une mission d’expression d’une assurance raisonnable dans laquelle un
professionnel comptable exerçant en cabinet exprime une opinion sur le point de
savoir si les états financiers sont préparés sur tous les points significatifs (ou donnent
une image sincère et véritable, ou sont régulièrement présentés, sur tous les points
significatifs), en conformité avec un référentiel de présentation de l’information
financière applicable, telle qu’une mission conduite conformément aux normes
internationales d’audit ISA. Il peut s’agir d’une mission de contrôle légal des comptes,
c’est-à-dire un audit d’états financiers requis par la législation ou la réglementation ».

L'audit externe peut porter sur :

 L’organisation du travail ;
 La répartition des tâches et des responsabilités ;
 Le respect des procédures au sein d’une entité (audit organisationnel) ;
 La validité des états financiers émis par une organisation (audit financier).

L’audit externe peut être imposé par un partenaire financier ou par la loi qui impose
à certaines organisations l’audition et la validation périodique de leurs comptes.

b. Le rôle de l’audit externe


L’audit externe est mis en œuvre par un organisme indépendant. Son but est de
s’assurer de la validité des informations communiquées par les entités économiques.
Il s’agit donc d’un examen indépendant. Cette étude est mise en œuvre par
des commissaires aux comptes professionnels.

Selon l’IAASB (International Audition and Assurance Standard Board), les


responsabilités de l’auditeur externe sont les suivantes :

 Identifier et évaluer les risques d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent


de fraudes ou résultent d'erreurs ;
 Définir et mettre en œuvre des procédures d'audit répondant aux risques évalués ;
 Recueillir des éléments probants suffisants et appropriés pour fournir une base
raisonnable à l’opinion exprimée ;
 Prendre connaissance des résultats du contrôle interne afin de définir des
procédures d'audit (…) et non d'exprimer une opinion sur l'efficacité de contrôle
« maison ».

c. Méthodologie générale de l’audit externe

Chaque cabinet d’audit a une méthodologie qui lui est propre. Cependant, on
retrouve dans chacune de ces méthodologies des grandes lignes semblables.

La méthodologie va s’appuyer sur une démarche générale qu’il faut ensuite adapter
aux spécificités de chaque mission. Cette démarche comporte 4 étapes principales :

 Prise de connaissance ;
 Evaluation du contrôle interne ; 
 Examen des comptes financiers ;
 Opinion et rapport.

 Etape 1 : La prise de connaissance 


Cette première étape permet à l’auditeur de prendre connaissance du contexte
général de la société et d’évaluer les principaux risques. Il va ensuite s’appuyer sur
cette prise de connaissance pour planifier et orienter sa mission. Pour atteindre ses
objectifs, il va mener des entretiens avec les personnes clés de l’entreprise et
exploiter la documentation ainsi que les comptes de l’entreprise.

 Etape 2 : évaluation du contrôle interne


Au cours de cette deuxième étape, l’auditeur va rechercher les différents risques et
en apprécier les incidences possibles sur la nature et l'étendue de ses travaux. Il va
pour se faire étudier les procédures de contrôle interne aboutissant à la production
des comptes financiers. 

 Etape 3 : examen des comptes financiers


Cette troisième étape est dans la continuité des deux précédentes. En effet, une fois
qu’on a pris connaissance de l’environnement de l’entreprise, de son contrôle
interne et qu’on a ciblé les risques, il est nécessaire d’analyser les comptes de
manière plus précise afin d’identifier les éventuelles anomalies significatives.
 
 Dernière étape : opinion et rapport
Le CAC, comme la loi le prévoit, doit établir un rapport dans lequel il expose et justifie
son opinion. Cette opinion est la conclusion de tous les travaux menés au cours de la
mission. Elle est communiquée à l’ensemble des associés/actionnaires au cours de
l’assemblée générale annuelle par l’intermédiaire du rapport. Ce rapport a une forme
et un fond précis : titre, paragraphes, date, signature du rapport.
L’opinion donnée par le CAC peut être, selon le cas :
- la certification sans réserve ;
- la certification avec réserve(s) : désaccord ou limitation ;
- le refus de certifier : désaccord, limitation ou incertitude.

2. La performance de l’entreprise

a. Qu’est-ce que la performance  ?

La performance d’une entité faisait auparavant référence aux seuls indicateurs


financiers. L’objectif était d’atteindre le niveau de rentabilité attendu par les
actionnaires. L’évolution du chiffre d’affaires était très surveillée pour une assurance
de la continuité d’exploitation et du développement de l’activité. Aujourd’hui, la
performance ne s’illustre pas seulement par les données financières.

La notion de performance est prise à son sens plus global et inclue d’autres
dimensions non financières : sociale, environnementale, efficacité des processus
internes, adaptation aux évolutions externes à l’entité, la satisfaction du client…

Cette notion actuelle de performance se représente notamment par le modèle


du Balanced Scorecard de David Norton et Robert S Kaplan. Les auteurs ont élaboré
un tableau de bord à quatre axes permettant de mesurer les activités d’une entité.
Seul l’un d’entre eux concerne les aspects financiers. Les autres sont relatifs aux
processus internes, aux perceptions de l’entité par les clients et à l’apprentissage et
au développement des capacités stratégiques.

Sous ces axes, il faut identifier les processus qui déterminent les compétences
clés. Ces différents axes permettent une nouvelle analyse de la performance prenant
en considération les dernières évolutions du marché : une concurrence de plus en
plus forte, un avenir incertain, des ressources financières, humaines, matérielles
limitées, une nécessité grandissante de satisfaire et fidéliser les clients, des
changements et évolutions perpétuels divers auxquels il faut s’adapter.
Représentation du modèle du Balanced Scorecard de Norton et Kaplan :

Bourguignon en 2000 a défini la performance comme étant « la réalisation des


objectifs organisationnels, quelles que soient la nature et la variété de ces objectifs ».
Cette réalisation peut se comprendre au sens strict (résultat, aboutissement) ou au
sens large du processus qui mène au résultat (action)… ».

Cette définition est valable pour l’individu lui-même mais aussi pour l’organisation
par l’atteinte des objectifs fixés. La performance n’est pas toujours mesurable (selon
H. Bouquin) et elle se compare aux résultats souhaités au départ. Il est nécessaire de
considérer selon ce même auteur deux notions pour atteindre le niveau de
performance escompté :

L’efficience des ressources (maximiser la quantité de produits ou services


obtenue à partir du minimum de ressources diverses employées à travers la
rentabilité ou la productivité par exemple), et l’efficacité (l’atteinte des objectifs et
finalités fixés). Ces deux composantes de la performance sont néanmoins difficiles à
mesurer et à interpréter.

Les méthodes utilisées pour tenter de les calculer ne sont pas toujours évidentes. De
plus, il faut répondre aux multiples attentes des stakeholders à travers les décisions
prises et créer de la valeur en partant de la vision client. Les liens entre performance,
efficacité et efficience et les valeurs entrant en considération sous ses termes se
schématisent ainsi :

En clair, être performant aujourd’hui c’est être efficace dans les prestations et
produits proposés en terme à la fois de délais, de coûts et de qualité, de façon à
provoquer la satisfaction des clients. Mais c’est également être efficient dans
l’organisation interne, les ressources humaines employées, le management et les
systèmes d’information et dans la mise en œuvre de pratiques et de procédures.

Face à cette difficulté de mesure des niveaux d’efficience et d’efficacité d’une


entité et face à la multiplicité des dimensions qui entre dans l’actuelle définition de
la performance, nous allons montrer pourquoi des audits de qualité peuvent
contribuer à la mesure et au pilotage de la performance dans les entités quelles
soient entreprises ou associations.

II. L’audit EXTERNE, un outil de pilotage et de


mesure de la performance des entités

1. L’audit, un outil de mesure de la performance

a. Le rapport du Commissaire aux Comptes

Le Commissaire aux comptes diffuse son rapport aux administrateurs ou


membres du Bureau de l’entité qu’il a contrôlé avec son équipe. Ce rapport contient
l’opinion sur les comptes (certification sans réserve, avec réserve ou refus de
certification). Les justifications apportées permettent de préciser les raisons de
l’opinion émise sous forme d’observations.

C’est l’occasion alors de souligner par exemple les risques les plus significatifs
qui ont amené à réaliser des contrôles plus approfondis. Le Commissaire aux comptes
mentionne les changements de méthodes comptables et explique s’il y a lieu les
motifs de non continuité d’exploitation. Ces remarques peuvent indiquer les impacts
possibles sur la performance de l’entité.

Par exemple, si certaines immobilisations sont passées en charge, cela viendra


diminuer le résultat et justifiera peut-être une plus mauvaise performance financière
par rapport aux exercices précédents. Ce rapport constitue donc une première
indication sur un ou plusieurs points pouvant avoir une influence sur la mesure de la
performance.

A l’inverse, la lettre de mission en amont de l’intervention permet de détailler


les contrôles effectués dans le cadre de la mission. Cela permet donc de voir si des
missions de contrôle interne sont prévues pour une étude des procédures et des
risques, détecter si les missions annexes au contrôle des comptes serviront à
identifier les zones où règnent un manque d’efficacité ou un défaut d’efficience.

Les démarches complémentaires effectuées telles que le déclenchement des


procédures d’alertes permettent de refléter les risques de non continuité
d’exploitation. Le Commissaire aux comptes s’adresse aux dirigeants ainsi qu’au
Procureur de la République pour leur signaler les problèmes rencontrés
compromettant la libre poursuite de l’activité.

Ceci est un indicateur de la mauvaise performance à venir anticipée ; La


responsabilité du Commissaire aux comptes est d’entamer la procédure d’alerte
lorsqu’il estime que le risque de non continuité d’exploitation est élevé. S’il ne le fait
pas et que les dirigeants et parties prenantes ne sont pas éclairés suffisamment tôt, le
Commissaire aux comptes commet une faute. Cela fait l’objet d’affaires judiciaires
telles que celle traitée par le Tribunal de Commerce de Nanterre le 17 Avril 2012.

L’audit a des effets sur la performance mais cela passe par la considération de
l’importance de la gouvernance dans les organisations. En effet, l’audit légal a des
effets sur la performance lorsqu’il est combiné à la gouvernance.

b. L’audit externe impacte la performance de l’entité

En 2001, Yeoh et Jubb se sont intéressés à un sujet jusqu’à lors peu étudié, à
savoir le lien entre la demande de qualité de l’audit externe et les mécanismes de
gouvernement d’entreprise. Si des contrôles sont mis en place par les structures de
gouvernance en interne, l’audit peut être amené à tester ces contrôles et donc la
qualité souhaitée par l’entité sera fonction de l’adaptation des travaux menés à ces
spécificités.

Notamment à travers la réputation de l’audit qui impacte la performance


conjointement aux structures de gouvernance. Les structures de gouvernance sont
souvent vues comme les premières instances en charge de la mise en place du
contrôle interne (mécanismes primaires) et les principaux marchés, l’audit externe et
le système légal des pays sont considérés comme des mécanismes secondaires. Ce
mécanisme externe à l’organisation, est imposé mais celles-ci choisissent la qualité de
leur audit externe.

La relation d’agence qui existe et les conflits peuvent engendrer en interne


mais aussi entre les dirigeants et les parties prenantes de l’entité, par exemple avec
les actionnaires. Dans ce type de configuration, le rôle de l’audit externe est de
freiner les conflits pour éviter les fraudes ou les tromperies dans les comptes.

Le Commissaire aux comptes assure donc une sincérité et une


communication des informations aux tiers et au public. De même, il fait le lien
avec les deux parties en conflit et leur permet de leur fournir les informations
dont ils ont besoin. Les auditeurs œuvrent donc dans le respect des intérêts de
l’entité. Les décideurs de l’entité sont donc préservés dans leur rôle de prise
de décisions et de fixation des objectifs, permettant en d’autres sortes de
pérenniser un niveau d’atteinte suffisant de performance.

Les problématiques de conflits d’agence sont corrélées avec la


réputation des cabinets d’audit (autre déterminant de la qualité avec la taille
du cabinet), développée par Klein et Leffler en 1981. Certaines études
montrent la liaison entre les relations d’agence et la réputation des cabinets
d’audit. Les grands cabinets disposent de plus de moyens que les autres pour
s’investir dans la limitation des impacts néfastes des relations d’agence.

Les cabinets d’audit ont le choix de développer le niveau de qualité qu’ils


souhaitent et ainsi les clients peuvent nommer celui qu’ils estiment correspondent le
plus à leurs attentes. Mais la concurrence entre cabinets par la réputation peut les
pousser à survendre la qualité qu’ils offrent à leurs clients. Et une qualité non
satisfaisante aux yeux du client n’est pas un bon signe de confiance.

Au-delà des aspects humains, nous avons également comme nous l’avons évoqué
précédemment, des aspects financiers qui entrent bien sûr en jeu pour établir la
performance. Les variables financières telles que le chiffre d’affaires ou le résultat
sont les caractéristiques primaires du niveau de performance. C’est-à-dire que si ces
données sont favorables (positives, meilleures que les années antérieures…), l’entité
réalise un début de performance (sous réserve d’examen des moyens mis en œuvre
pour atteindre ces résultats).

Bien que les documents comptables laissent apparaitre des données caractérisant
le niveau de performance financières, elles s’avèrent insuffisantes car les méthodes
comptables employées pour estimer les actifs détenus supposent de larges
éclaircissements.

III. : Les principaux cabinets qui assurent l’audit


externe : cas des BIG FOUR

1. Que veut dire les BIG FOUR ?


Les Big Four sont les quatre plus grands réseaux de services professionnels au monde
(Deloitte, PwC, EY<Ernst & Young>, KPMG), offrant des services d'audit, d'assurance,
de fiscalité, de conseil en gestion, de conseil, d'actuariat, de financement d'entreprise
et de services juridiques. Ils traitent la grande majorité des audits pour les entreprises
cotées en bourse ainsi que de nombreuses entreprises privées.

2. Présentation de l’entreprise PWC Maroc :

 PwC développe au Maroc des missions d’audit, d’expertise comptable et de conseil


pour des entreprises de toutes tailles, privilégiant des approches sectorielles et
assurant confiance et valeur ajoutée pour ses clients et l’ensemble des parties
prenantes.

 Dans le monde, plus de 208 000 personnes travaillent en réseau dans 157 pays,
partageant points de vue, expériences et solutions pour proposer des perspectives
innovantes et des conseils adaptés à chaque problématique.

 PwC fait référence au réseau mondial qui est fédéré par des valeurs partagées par
l’ensemble de ses membres, fort des ressources mises en commun, au niveau
mondial et doté d’une méthodologie et d’outils homogènes, le réseau PwC garantit
aux clients à la fois les moyens et la puissance d’une organisation globale, mais aussi
la compréhension et la prise en compte de sensibilités économiques ou culturelles
locales.

 Au Maroc, elle développe cette approche, à travers deux entités juridiques, membres
du réseau international PwC International Ltd :

–  PwC Maroc (Audit, expertise comptable, Juridique et Fiscal)


–  PwC Advisory (Activités de Conseil, Fusions et Acquisitions et Restructurations).

 PwC au Maroc rassemble aujourd'hui 10 Associés et plus de 120 collaborateurs,


L'ensemble de son personnel a acquis une longue expérience dans le domaine de
l'audit et du conseil. C'est l'un des premiers cabinets d'audit et conseil au Maroc. Ceci
lui permet d’offrir à ses clients, depuis Casablanca, une réactivité, une proximité et
une connaissance accrue du tissu économique local.

Conclusion
L'exigence de résultat pousse les entreprises à la nécessité permanente
d'évaluer leurs performances tant au niveau individuel que collectif. Ce principe de
performance, qui représente la conjonction de trois autres principes qui sont :
efficacité, efficience et économie, assure l’équilibre entre les 3 rapports suivant :
d’une part entre les objectifs et les résultats, les moyens et les résultats, et d’autre
part entre les objectifs et les moyens dont dispose l’entité en question, ces trois
rapports permettent en effet d’assurer la performance globale de l’organisation.

L’audit représente une activité qui intervient en aval et qui permet


d’évaluer, sur la base de critères et d’indicateurs déterminés à l’avance, la
performance dégagée par l’entité auditée afin de détecter et de déterminer les
anomalies et de proposer des mesures correctives.

Pour aller plus loin dans cette étude, il serait pertinent d’étudier par des enquêtes
réalisées, le degré de corrélation entre les différents critères composant la qualité des
audits et leurs impacts directs sur la mesure de la performance des entités. Il serait
intéressant de construire une grille d’analyse du degré d’influence si un facteur de
qualité est peu rempli au sein du cabinet d’audit (résultats d’une évaluation), sur le
pilotage de la performance.

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