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Transformation d’un cycle à vapeur en un cycle combine :
solution pour la revalorisation de l’ancienne central thermique
de CAP-DJENAT
Nous rendons grâce au bon Dieu qui nous a donné la force, la volonté, le courage et la patience qui
nous ont permis de mener à terme ce modeste travail.
Au terme de ce travail, nous tenons, tout d´abord, à remercier les membres du jury qui nous ont fait
l´honneur d´évaluer notre travail.
Nous tenons ensuite à exprimer nos plus vifs remerciements à notre encadreur Mr.MANSOURI , pour la
qualité de son suivi; pour son précieuses orientations, méthodologiques notamment, et aussi pour son
disponibilité jusqu´à l’aboutissement de ce travail.
Nous tenons également à exprimer notre profonde gratitude à Mr ELHACHMI et Mr NADIR et à tous
les enseignants de notre département d’énergétique qui nous ont aidé et enseigné durant notre cursus
universitaire.
Nous adressons enfin nos remerciements aux bibliothécaires de FSI et Tizi-Ouzou , ainsi qu´à tous nos
camarades qui ont contribué de près ou de loin à la réalisation de ce modeste travail, soit par une aide,
un encouragement, une prière ou même un sourire.
Nous voudrons aussi exprimer notre grande gratitude à nos familles, pour leur soutien
moral et leurs encouragements prodigués pendant toutes ces années d’étude et Mr MASSAOUDI
Azzeddine qu’il nous a aidé tellement ainsi qu’à tous nos amis.
….MERCI À TOUS….
I
Dédicace
Je dédie ce travail à mes chers Parents qui m’ont donné tant d’amour et d’affection et m’ont appris à
faire face aux difficultés et rester dans le droit chemin, je vous aime tellement et je ne vous remercierez
jamais assez.
A mes chères sœurs Houda et Nardjes que j’aime plus que tout, à mes deux chers frères Abd elrazzek
et Rami et à ma grand-mère maternelle Douja que j’aime beaucoup.
A mon cher binôme Ilyes avec lequel j’ai partagé joie, peine le long de cette année, j’ai fait de toi mon
troisième frère.
Je tiens à exprimer ma plus profonde reconnaissance à mes amis qui n’ont cessé de m’encourager et
m’ont aidé : Walid ; Sadek ;Mounir ;Saida et Titi et pleins d’autres m'ont toujours entouré et motivé à
sans cesse.
Mohamed
Dédicace
Je dédie ce modeste travail à ceux qui mon donné la vie, qui se sont sacrifiée pour mon
bonheur et ma réussite, à ma très chère mère, à mon très cher père. Que dieu les gardes et les
protège.
à mes trois chers frères Massi ; Said ; Amine
A mes oncles, tantes, cousins, cousines et à toute la famille.
A mon binôme Mohamed que j’ai partagé avec quel des moments inoubliable je te considère
comme un quatrième frère.
Ilyes
II
Sommaire
Introduction générale.
CHAPITRE I : Présentation de la centrale de Ras-Djinate.
1 – Introduction…………………………………………………................................................ 2
2.1 – Turbine………………………………………………………………………………… 2
2.2 – Chaudière…………………………………………………………………………….. 5
2.3 – Condenseur…………………………………………………………………………….. 9
2.4 – Pompes………………………………………………….................................................... 11
2.5 – Réchauffeurs…………………………………………………………………………. 12
2.6- Dégazeur…………………………………………………................................................... 12
2.8–Réfrigérants……………………………………………………………………….. 13
2.10 – Alternateur………………………………………………....................................... 14
III
CHAPITRE II : Description des soutirages et leurs effets sur les cycles
thermodynamique
1. Introduction ……………………………………………………………………………. 33
2. Calcul de cycle eau- vapeur avec des réchauffeurs à haute pression et basse pression …….
37
2.1 Détermination des enthalpies en chaque point de cycle……………………………… 38
2.2 Calcul du travail fourni par la turbine ………………………………………………… 39
2.3 Calcul de la quantité de chaleur cédée à la vapeur dans la chaudière Q……….......... 43
2.4 Calcul de rendement…………………………………………………………………… 43
IV
3. Calcul de cycle eau- vapeur avec des réchauffeurs basse pression (avec suppression des
réchauffeurs haute pression 5 et 6). ……………………………………………………….
46
3.1 Calcul du travail fourni par la turbine WT …………………………………………….. 46
3.2 Calcul du travail des pompes Wp …………………………………………………….. 50
3.3 Calcul de la quantité de chaleur cédée à la vapeur dans la chaudière Q ……………. 52
3.4 Calcul de rendement……………………………………………………………………. 52
4. Conclusion………………………………………………………………………………. 53
CHAPITRE IV : Simulation de cycle eau-vapeur
1. 1. Introduction ……………………………………………………………………………… 54
2. 2. But du chapitre ………………………………………………………………………….. 54
3. 3. L’éditeur de schémas……………………………………………………………………. 54
4. 4. Le simulateur …………………………………………………………………………… 54
5. 5. Les diagrammes thermodynamiques interactifs ………………………………………… 54
6. 6. Création du schéma sur Thermoptim……………………………………………………. 56
7.6.1 Application sur Thermoptim…………………………………………………………. 56
7. 6.2Création du schéma …………………………………………………….………………. 57
7. 7. Création et mise à jour des éléments du simulateur ………………………………….. 58
8. 8.Paramétrage des transfos ………………………………………………………………. 58
9. 9.Calcule du rendement de cycle à vapeur par le résultat de thermoptim ………………. 59
1. Introduction ……………………………………………………………………………. 64
2. La solution de transformation choisie………………………………………………….. 64
3. Principe du fonctionnement de cycle combiné ………………………………………... 64
4. Principaux élément du cycle combiné…………………………………………………. 65
4.1 La turbine à gaz ………………………………………………………………………. 65
V
6. Application sur Thermoptim …………………………………………………………... 69
6.1 Création du schéma…………………………………………………………………... 69
6.2 Création et mise à jour des éléments du simulateur………………………………….. 69
7. Conclusion …………………………………………………………………………….. 71
Conclusion générale
Annexes
Références bibliographique
Notations et symboles
PI MW La puissance indique
% Le rendement de cycle
Ƞcyc
P BAR La pression
t C° température
VI
A2 KG/S Débit de soutirage
VII
Liste de figures
Figure III.2 :Schéma du circuit eau vapeur de la centrale thermique de RAC DJENAT 47
Sans soutirage s5 et s6…………………………………………………………………...
Figure IV.1 : Création du schéma du cycle vapeur (s6,s5)……………………………. 59
VIII
Figure V.2 : Principe fonctionnement d’un cycle combine…………………………….. 69
Liste de Tableau
IX
X
Résumé
Une simulation de l’adaptation d’une turbine à vapeur de RAS DJINAT avec une turbine à
gaz c’est à dire simuler un cycle combine qui permet d’augmenter la production de
l’électricité et dépensé moins d’argent.
Les différentes parties de l’étude que nous avons menée sont les suivantes :
Le premier chapitre consiste à décrire la centrale thermique de RAS DJINET, dans le
deuxième, on fait la description des soutirages et leur effets sur le cycle thermodynamique, le
troisième on a réalisé le calcule thermodynamique et simulation de l’installation avec six
soutirages et quatre soutirages dans Le quatrième chapitre on a présente est défini notre
centrale modifiée (cycle combine) et ses différente composants, le cinquième et dernier
chapitre est réserve à la simulation de l’installation du cycle combinée modifier sur
thermoptim, Enfin nous terminerons notre travail par une conclusion générale reflétant les
résultats obtenues
Introduction générale
Introduction générale
La production de l’énergie est un bon indice du développement économique d’un pays car
elle est la base de presque toutes les activités industrielles, la croissance rapide de la
consommation de cette énergie ainsi que le développent industriel nécessite un réseau
capable d’assurer en permanence ces besoins.
La centrale thermique est une source importante d’énergie électrique qui fonctionne
suivant un cycle thermodynamique, dont le rendement dépend particulièrement des
températures de la source chaude et la source froide.
Pour que la centrale puisse répondre à la demande croissante en électricité avec les
moyens les plus économiques, deux solutions pouvant être proposées:
construire une nouvelle centrale thermique.
Faire une modification sur l’annecien centrale thermique
Le travail que nous avons réalisé est de faire une étude thermodynamique de la centrale
thermique de RAS DJINATE et une simulation du cycle eau vapeur sur le logiciel
thermoptim est réalisée :
Avec six soutirages
Avec quatre soutirages
Une simulation de l’adaptation d’une turbine à vapeur de RAS DJINAT avec une turbine à
gaz c’est à dire simuler un cycle combine qui permet d’augmenter la production de
l’électricité et dépensé moins d’argent.
Les différentes parties de l’étude que nous avons menée sont les suivantes :
Le premier chapitre consiste à décrire la centrale thermique de RAS DJINET, dans le
deuxième, on fait la description des soutirages et leur effets sur le cycle thermodynamique, le
troisième on a réalisée le calcule thermodynamique et simulation de l’installation avec six
soutirages et quatre soutirages dans Le quatrième chapitre on a présente est défini notre
centrale modifiée (cycle combine) et ses différente composants, le cinquième et dernier
chapitre est réserve a la simulation de l’installation du cycle combinée modifier sur
thermoptim, Enfin nous terminerons notre travail par une conclusion générale reflétant les
résultats obtenues
FSI/MEE Page 1
Chapitre I : présentions de la centrale thermique de CAP DJINATE
1- Introduction
La centrale thermique de Cap Djinet est une centrale de production d’électricité, située au
bord de la mer, à l’est d’Alger, près de la ville de Boumerdes. Elle occupe une superficie de
35 hectares. Le choix de ce site est fait sur la base des critères suivants : [1]
- Proximité des consommateurs importants, situés notamment dans la zone industrielle
Rouiba-Reghaia.
- Possibilité d’extension.
- Conditions du sous-sol favorable, ne nécessite pas de fondations profondes.
La centrale thermoélectrique de Cap Djinet, dont la construction a été décidée en vue de
renforcer l’alimentation en énergie électrique du pays, est composée de quatre groupes mono
bloque d’une puissance unitaire de 168 Méga Watts (borne alternateur) totalisant une
capacité installée de 672 Méga Watts (borne usine). [2]
Les quatre groupes alternateurs sont alimentés par quatre chaudières à haute pression
d’environ 160 bars et de530 m3/h de débit.
La turbine est une machine qui convertit l’énergie thermique de vapeur en énergie mécanique,
plus généralement, c’est un organe permettant la détente d’un fluide en recueillant son énergie
sous frome mécanique. Pour générer de l’énergie mécanique dans des applications industrielles, la
turbine doit être puissante et avoir un meilleur rendement, la turbine à vapeur est la plus approprié
pour rencontrer ces exigences.
2.1. Classification
- Turbine à action
-Turbine à réaction
Une partie de la vapeur se détend au niveau de l’aubage fixe et l’autre continue pour se détendre
dans l’aubage mobile qui suit. L’énergie thermique est transformée en énergie cinétique puis
mécanique dans les canaux mobiles.
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Chapitre I : présentions de la centrale thermique de CAP DJINATE
C’est l’élément le plus essentiel dans la centrale, elle transforme l'énergie thermique contenue
dans la vapeur provenant de la chaudière en un mouvement de rotation de l'arbre, le travail
mécanique obtenu sert à entrainer l'alternateur. C’est une machine à une ligne d'arbre,
composée de corps HP (Haute Pression), MP (Moyenne Pression), et BP (Basse Pression)
séparés. Elle comporte (06) soutirages qui alimentent (03) réchauffeurs (BP), et (02)
réchauffeurs (HP) et la bâche alimentaire. Les rotors de la turbine et de l’alternateur sont
accouplés rigidement.
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Chapitre I : présentions de la centrale thermique de CAP DJINATE
Caractéristiques de la turbine
- Longueur : 16,125 m.
- Largeur : 13 m.
- Poids : 500.10 3 kg.
- Vitesse de rotation : 3000 tr/min.
- Puissance : 176 MW (pleine charge).
Corps HP : il est à simple flux avec un soutirage S6 qui alimente les réchauffeurs
hauts pression (HP 6 ).
- A l’entrée du corps : Pression : 138 bars.
Température : 540°C.
- A la sortie du corps : Pression : 40 bars.
Température : 357°C.
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Chapitre I : présentions de la centrale thermique de CAP DJINATE
Corps BP : il est à double flux avec trois soutirages, l’entrée de ce corps est liée
directement avec la du corps MP par une conduit.
- Le soutirage (S3) : alimente le 3 ème réchauffeur (BP) avec une température de
173°C, et d’une pression de 1,77 bar.
- Le soutirage (S2) : alimente le 2 ème réchauffeur (BP) avec une température de
89°C, et d’une pression de 0,65 bar.
- Le soutirage (S1) : alimente le 1 ème réchauffeur (BP) avec une température de
56°C, et d’une pression de 0,15 bar.
La chaudière utilisée est de type à circulation naturelle. Le rôle du générateur de vapeur est
de faire passer l'eau d'alimentation de l'état liquide à l'état vapeur surchauffée à haute
pression afin d'alimenter la turbine. C'est l'un des éléments essentiels de circuit thermique.
Le ballon constitue le réservoir effectif des écrans de la chaudière. Du ballon l'eau coule
par les colonnes de descente jusqu'aux collecteurs des écrans. Les tubes écrans sont
étanches au gaz et forment la chambre de combustion. Dans les tubes -écrans se
forme un mélange de bulles du vapeur et d'eau, qui a un poids spécifique plus faible
que l'eau froide.
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Chapitre I : présentions de la centrale thermique de CAP DJINATE
- circuit d'eau.
- circuit de vapeur.
Le circuit d'eau est constitué d'un économiseur, d'un ballon, de colonnes de descente et
d'écrans vaporisateurs.
a- Economiseur
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Chapitre I : présentions de la centrale thermique de CAP DJINATE
Caractéristiques de l’économiseur
b- Ballon
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Chapitre I : présentions de la centrale thermique de CAP DJINATE
a- surchauffeur
b- Resurchauffeur
Apres la première détente dans le corps HP (turbine à haute pression) la vapeur traverse les
tubes du resurchauffeur où la température de celle-ci augmente une seconde fois, mais
garderont la pression de détente constante. La vapeur sera envoyée dans la deuxième partie de
la turbine (corps MP et BP). Débit de vapeur resurchauffée : 467,9 t/h.
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Chapitre I : présentions de la centrale thermique de CAP DJINATE
c- désurchauffeurs
Pour stabiliser la température de la vapeur surchauffée qui sort de la chaudière par l’injection des
gouttelettes d’eau (pulvérisation), ils sont disposés entre les surchauffeurs et même entre les
resurchauffeurs.
2.3 Le condenseur
2.3.1 Introduction
Le condenseur de la turbine fait partie du circuit de condensation qui avec le circuit
d'eau de circulation et les circuits auxiliaires assure la condensation de la vapeur
d'échappement de la turbine et sa détente à une contre pression basse.
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Chapitre I : présentions de la centrale thermique de CAP DJINATE
2.3.2 Fonction
Le condenseur utilisé dans l’installation est un échangeur à échange par surface. II est place
sous la turbine à basse pression. La vapeur se condense au contact des parois des tubes, dans
les quelles passe l’eau de mer de refroidissement.
Caractéristiques du condenseur
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Chapitre I : présentions de la centrale thermique de CAP DJINATE
Les pompes d’eau d’extraction a pour rôle d’acheminer le condensat principal à la sortie du
condenseur jusqu’à la bâche alimentaire en passant par les réchauffeurs basse pression, les
réfrigérants d’été, les réfrigérants d’hydrogène.
Les pompes alimentaires doivent fournir la quantité d’eau nécessaire pour maintenir le niveau
de l’eau dans le réservoir de la chaudière entre deux limites bien définies.
- Doivent avoir une grande sécurité de marche pour éviter les très graves conséquences
d’eau manque d’eau dans le générateur de vapeur.
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Chapitre I : présentions de la centrale thermique de CAP DJINATE
La centrale contient trois pompes avec un débit de 261,6 m3/h pour chacune de ces pompes.
Ces pompes renvoient l’eau à une forte pression.
2.5 Réchauffeurs
Le rôle de ces trois réchauffeurs de BP est de réchauffer le condensât lors de son transfert
dans la bâche alimentaire. Ils sont alimentés par les soutirages qui viennent du corps BP de la
turbine. Le débit dans les réchauffeurs : 114,415 kg/s.
Le rôle de ces deux réchauffeurs est de réchauffer l’eau d'alimentation lors de son transfert
dans la chaudière. Ils sont alimentés par des soutirages provenant: l'un du corps MP et l'autre
du corps HP.
2.6 Dégazeur
Le dégazeur a pour rôle d’éliminer les gaz des eaux. Il contient une chambre de mélange pour
les condensats à dégazer, une plaque de dégazeur et un collecteur horizontal, zone de collecte
et d’évacuation des incondensables.
C'est un réservoir cylindrique combiné avec un dégazeur. II reçoit de l’eau à partir des
pompes d'extraction, eau qui traverse un certain nombre de réchauffeurs.
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Chapitre I : présentions de la centrale thermique de CAP DJINATE
II reçoit également de la vapeur à partir du soutirage (S4) qui vient du corps MP (moyen
pression).
Le dégazeur et la bâche alimentaire sont protégés par des soupapes de sécurité installées sur la
tuyauterie.
Les réfrigérants d’été servent à refroidir l’eau d’extraction dans le cas de température
élevées dans le circuit (généralement en été d’où le nom de réfrigérants d’été).
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Chapitre I : présentions de la centrale thermique de CAP DJINATE
Les deux réfrigérants d’été utilisent l’eau de mer comme source froide.
Les quatre réfrigérants d'hydrogène (H2) (4*25%) sont logés horizontalement à l'intérieur de
l'enveloppe de l'alternateur. C'est des échangeurs par surface qui refroidissent l'H2 chaud par la
méthode des courants croisés. L'échange de chaleur entre l'H2 et l'eau de refroidissement
s'effectue par l'intermédiaire de tubes à ailettes parcours par l'eau.
2.9 Alternateur
L’alternateur est une machine transformatrice, c’est pour cela qu’il transforme l’énergie mécanique
de la turbine en énergie électrique.
Caractéristiques de l’alternateur
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Chapitre I : présentions de la centrale thermique de CAP DJINATE
La position de la station de pompage et de filtration d’eau de mer est basse sur une
profondeur de 7 m environ de profondeur dans la mer méditerranée, la prise d’eau est située
à 900 mètres de la côte, L’arrivée de l’eau à la station de pompage se fait par trois tubes en
béton d’un diamètre de 2,70 m.
L'installation est prévue pour produire (2x150 Kg/h) de chlore avec deux unités. En condition
de chloration continue, 104000 m3/h d'eau de circulation sont continuellement chlorés.
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Chapitre I : présentions de la centrale thermique de CAP DJINATE
La station de dessalement a pour rôle la production d'eau dessalée à partir de l'eau de mer.
Type de l'installation : Multi-flash qui sert à vaporiser l’eau de mer pour lui enlever le sel
puis la condensée pour obtenir de l’eau dessalée.
Trois produits chimiques sont injectés pour le traitement de l'eau qui est les suivants :
Le stockage d’eau déminéralisée se fait dans deux (02) réservoirs de 1500 m3 chacun.
L'énergie électrique produite est évacuée par l'intermédiaire de lignes 225 KV sur le poste
BOUDOUAOU et le poste de SI-MUSTAPHA.
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Chapitre I : présentions de la centrale thermique de CAP DJINATE
Pour permettre une bonne conduite du groupe de production des paramètres d’exploitation
(température, pression, niveau d'eau, vibrations..), des différents équipements du groupe, sont
indiqués, enregistrés en permanence en salle de commande et signalés en cas de dépassement
de seuil.
Pour une meilleure analyse en cas d'incident un consignateur d'état est installé, il permet
d'enregistrer les alarmes dans un ordre chronologique.
Chaque paire de tranches est contrôlée et réglée depuis la salle de commande. La salle de
commande comprend pour chaque tranche :
• Deux (02) tableaux verticaux ou sont ressemblés les organes de commande et les
appareils d’enregistrement de la plus grande partie des paramètres.
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Chapitre I : présentions de la centrale thermique de CAP DJINATE
Le principe de fonctionnent d’une turbine à vapeur dans une centrale thermique se compose
de trois transformations :
Production Energie
Energie de
de chaleur mécanique
pression
Alternateur
Energie Electrique
Avant d'écrire le fonctionnement de la centrale, il est sera bon de rappeler les différentes
transformations énergétiques qui ont servi à la production de l'énergie électrique. En gros on a
trois (3) transformations :
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Chapitre I : présentions de la centrale thermique de CAP DJINATE
Chaudière
Turbine
Alternateur
L'eau froide est aspirée à la bâche alimentaire alimenter par le condenseur, et par l'eau
d'appointé après distillation, elle est comprimée successivement par les pompes basse pression
et haute pression et réchauffer par les réchauffeurs HP et BP.
A la sortie de l'économiseur, l'eau est encore à l'état liquide, pour avoir de la vapeur il faut
encore la chauffer. Alors, du ballon, elle descend vers les écrans vaporisateurs.
Au contact de la flamme des brûleurs l'eau devient vapeur et monte naturellement jusqu'au
ballon du fait de la différence de densité de l'eau et de la vapeur.
Dans le ballon s'opère une séparation de l'eau et de la vapeur, puis celle-ci est transmise à la
surchauffeur par les tubes supports.
A la sortie de surchauffeur final, la vapeur est acheminé vers la turbine pour subir la détente,
la vapeur d'échappement en partie détendue est refroidie dans la partie HP de la turbine, est
ramenée à la chaudière pour une resurchauffe.
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Chapitre I : présentions de la centrale thermique de CAP DJINATE
A la sortie des resurchauffeurs la vapeur poursuit sa détente dans le corps MP puis dans le corps
BP, la vapeur détendue est conduite au condenseur. La condensation de la vapeur s'effectue
sous vide à la température 33°c et à la pression de 0,05 bar.
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Chapitre I : présentions de la centrale thermique de CAP DJINATE
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Chapitre I : présentions de la centrale thermique de CAP DJINATE
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Chapitre II : Description des soutirages et leurs effets sur les cycles thermodynamiques
La turbine est une machine qui convertit l’énergie thermique de vapeur en énergie
mécanique, plus généralement, c’est un organe permettant la détente d’un fluide en recueillant
son énergie sous forme mécanique. Pour générer de l’énergie mécanique dans des applications
industrielles, la turbine doit être puissante et avoir un meilleur rendement, la turbine à vapeur
est la plus appropriée pour rencontrer ces exigences.
Cette turbine est une machine à une seule ligne d’arbre de type à condensation et à simple
resurchauffe, elle comporte six soutirages qui alimentent les réchauffeurs BP (basse pression),
HP (haute pression) ainsi la bâche alimentaire, elle est composée de trois corps HP (haute
pression), MP (moyenne pression) et BP (basse pression) qui sont séparés.
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Chapitre II : Description des soutirages et leurs effets sur les cycles thermodynamiques
Les réchauffeurs sont des échangeurs de chaleur ; elles ont pour rôle de réchauffer l’eau
d’alimentation de la chaudière, cette dernière assure par plusieurs soutirages dont chacun
correspond à un réchauffeur, ce sont en générale échangeurs par surface, à l’exception de la
bâche alimentaire qui est un échangeur par mélange.
Dans ces réchauffeurs l’eau à réchauffer est directement en contact la vapeur, l’eau à
réchauffer finement pulvérisée dans la vapeur venant du soutirage, la vapeur soutirée se con
dense au contact de gouttelettes d’eau qui s’échauffent progressivement, l’eau réchauffé et
l’eau résulte de la condensation de la vapeur de mélange pour donner une eau dont la
température est très voisine de cette de la vapeur saturée, pour la pression de la vapeur
soutirée, On distinguer :
Le réchauffeur BP4
Le condensat principal arrive dans la bâche alimentaire ou il est réchauffé par la vapeur de
soutirage S4 du corps MP et en même temps dégazé vers la pompe d’alimentation. L’eau à
dégazer est pulvérisée dans l’espace à vapeur de la bâche alimentaire par le pulvérisateur. La
vapeur de chauffe est conduite par tubes plongeurs dans l’eau de la bâche alimentaire, et sous
le pulvérisateur la vapeur se contact avec les jets d’eau Il provient de soutirage S4.
Le soutirage S4
Est prélève à la fin de la partie moyenne pression de la turbine. En passant par la vanne
motorisée SA12 S021 par le clapet anti-retour bSA12 S031 et la conduite RH 41 que la
vapeur prélevée arrive à la vanne Rh 42S001 et en passant par le clapet anti-retour RH42
S002 et la conduite RH 42 qu’elle arrive au système de vaporisation de la bâche alimentaire
RH 40 B001. La conduite Rh 43 au claper anti-retour RH 43 S001 pour équilibrer la pression
conduit de l’espace à vapeur de la bâche alimentaire à la conduit de soutirage RH 42.
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Chapitre II : Description des soutirages et leurs effets sur les cycles thermodynamiques
Ces appareils sont constitués d’un corps l’intérieur du quel est disposé un faisceau tubulaire,
l’eau à réchauffer circule à l’intérieur des tubes, la vapeur soutirée chauffe l’extérieur des
tubes. La vapeur soutirée et l’eau à réchauffer peuvent entre à des pressions très différentes
ce qui permet de faire passer l’eau d’alimentation à travers plusieurs réchauffeurs par surface
en série alimentés par des soutirages différents. Dans le cas de Cap-Djinet, on a deux types
des réchauffeurs par surface (BP-HP).
Dans la centrale de CAP-DJINET, Il y’a trois réchauffeurs de basse pression qui ont pour rôle
de chauffer les condensats lors de leur Transfert du condenseur vers la bâche alimentaire,
pour cela on utilise une partie de la chaleur de la vapeur soutirée de la partie basse pression
de la turbine. Une conduite de contournement (by passe) est prévu pour le by passe des trois
réchauffeurs. Les réchauffeurs utilisés sont exécutés selon le type de construction horizontale
avec des tubes en U, l’écoulement des condensats se fait en cascade.
Le condensat principal rente par le bas dans la boite à eau, à travers le faisceau tubulaire ou à
lieu le réchauffage, après, Il quitte le réchauffeur par la seconde moitié de la boite à eau. La
chaleur produite lors de la condensation est cédée au condensat principal (coté tube). A la fin
du réchauffeur, l’enveloppe est agrandie à l’intérieur des chicanes qui servent à une
introduction fonctionnelle des condensats, et c’est là qu’arrive le condensat auxiliaire venant
du réchauffeur bas pression BP2. Ces derniers servent également au réchauffage du condensat
principal. Tout le condensat auxiliaire s’accumule dans le pot de condensation et s’écoute
jusqu’au réfrigérant des purges.
Le condensat principal pénètre par le bas de la boite à l’eau et passe à travers le faisceau
tubulaire ou à lieu le réchauffage, le condensat principal quitte le réchauffeur par la seconde
moitié de la boite à eau. La vapeur soutirée atteint l’espace vapeur du réchauffeur en passant
par la conduite lors de la condensation va être cédée au condensat principal. Le condensât
auxiliaire du réchauffeur basse pression BP3 pénètre axialement dans l’enveloppe du
réchauffeur basse pression BP2 et est ainsi utilisé pour réchauffer le condensat principal. La
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Chapitre II : Description des soutirages et leurs effets sur les cycles thermodynamiques
Le condensât principal pénètre dans la boite à eau et passe à travers de faisceau tubulaire ou à
lieu le réchauffage. Il quitte le réchauffeur par l’autre moitié de la boite à eau. La vapeur
soutirée atteint l’espace vapeur en passant par la conduite de soutirage et des faisceaux
tubulaires d’entrée de vapeur. Dans cet espace la chaleur produite lors de la condensation et
cédée à la condensation et s’écoule jusqu’au réchauffeur basse pression BP2. Ces réchauffeurs
BP proviennent des soutirages S1, S2 et S3. Les soutirages basse pression va de la sortie de la
turbine (corps MP et BP) jusqu’aux tubulures d’entrée de bâche alimentaire et des
réchauffeurs basse pression. La vapeur de soutirage sert à augmenter la température de l’eau
d’extraction dans les différents réchauffeurs.
Le soutirage S1
Le soutirage S1 de corps basse pression de la turbine dont les paramètres sont 0.15 bar et
56°C arrive à travers deux conduites parallèles et RH12 jusqu’au réchauffeur RH10 W001,
(BP1). Le condensat dans le réchauffeur BP1 est amené par la conduite de condensat RN10
au réfrigérant des condensats RH10 W1002.
Le soutirage S2
Est également prélevé de la partie basse pression du la turbine. La vapeur arrive aux vannes
mot. Parallèle SA13 S023 et S024 au clapet anti-retour ; et ensuite par la conduite RN21 au
réchauffeur BP2. Le condensat cumule dans le réchauffeur BP2 est conduit par la conduit
RN20 à travers RN20 S001 vers le réchauffeur BP1.
Le soutirage S3
Est également prélevé de la partie basse pression du la vapeur turbine. La vapeur arrive à la
vanne motorisée (SA 13 S025). Au clapet anti-retour ; et ensuite par la ligne RH 31 au
réchauffeur BP3. Le condensat produit dans le réchauffeur BP3 est envoyé par la conduite
RN30 à travers la vanne de réglage RN30 S001. Dans le réchauffeur BP2.
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Chapitre II : Description des soutirages et leurs effets sur les cycles thermodynamiques
Dans la centrale de RAS-DJINET ; il y a deux réchauffeur haute pression HP5 et amont des
pompes alimentaires.
Généralités
Le fluide froid est l’eau d’alimentation, qui vient du collecteur situé en amont des pompes
d’eau d’alimentation. Celui-ci a la même pression qui se trouve dans le ballon de
chaudière.
Le fluide chaud est la vapeur, qui peut venir des conduites suivantes :
Les deux réchauffeurs hauts pression sons des échangeurs thermiques, se trouvant sous haute
charge. Ils sont dotés d’une série de dispositifs de sécurité. Les conduites du fluide chaud (RF
57 et RF 61) sont munies de retenue, ce qui empêchera, en cas de rupture d’une conduite, que
l’eau d’alimentation ne pénètre dans la turbine.
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Chapitre II : Description des soutirages et leurs effets sur les cycles thermodynamiques
L’eau d’alimentation arrive par la tubulure d’entrée et la boite à eau dans le faisceau
tubulaire. Elle quitte le réchauffeur par l’autre moitié de la boite à eau et la tubulaire de
sortie. Dans le faisceau tubulaire à lieu le réchauffeur de l’eau d’alimentaire et ce dans (3)
trois zones. La vapeur de soutirage pénètre d’abord dans la zone désurchauffe, dans laquelle
la vapeur cède à l’eau d’alimentation plus ou moins de chaleur de surchauffe. Là, la vapeur en
se condensant cède la chaleur latente de vaporisation à l’eau d’alimentation. Ensuite le
condensat secondaire du réchauffeur haut pression HP6 est introduit, par une Boite en tôle
antirouille, dans l’enveloppe. La quantité de chaleur libérée lors de la détente est cédée aussi à
l’eau d’alimentation. Le condensat en résultant s’accumule dans la partie la plus basse du
réchauffeur et de là, il passe par le compartiment de la zone de refroidissement du condensat
jusqu’aux tubulures de sortie.
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Chapitre II : Description des soutirages et leurs effets sur les cycles thermodynamiques
L’eau d’alimentation arrive par la tubulure d’entrée et la boite à eau dans le faisceau tubulaire.
Elle quitte le réchauffeur par l’autre moitié de la boite à eau. Le réchauffage de l’eau
d’alimentation a lieu dans le faisceau tubulaire et ce dans trois (03) zones. La vapeur de
soutirage pénètre d’abord dans la zone de désurchauffe, dans laquelle la vapeur cède à l’eau
d’alimentation plus ou moins de chaleur de surchauffe suivant le point de charge. Puis la
vapeur entre dans l’espace vapeur de réchauffeur, la vapeur en se condensant cède la chaleur
latente de vaporisation à l’eau d’alimentation. Le condensat produit s’accumule dans la partie
la plus basse du réchauffeur et passe de la par le compartiment de la zone de refroidissement
du condensat, celui-ci va encore être sur refroidi et la qualité de chaleur dégagée va être
transmise à l’eau d’alimentation.
Soutirage S5
Est prélevé d’un étage de la partie MP de la turbine. En passant par les conduites RF 51 à RF
56, la vapeur arrive à la vanne motorisée SA 12 S023, clapet anti retour SA 12S033 ensuite la
conduite RF 57 et au réchauffeur HP5 le système de vapeur auxiliaire est alimenté par la
conduite RF 58.
Soutirage S6
Nécessaire pour le réchauffage de l’eau d’alimentation dans le réchauffeur HP6 est acheminé
de la sortie du corps HP de la turbine à travers la conduite RF 61, la vapeur traverse la
conduite RF 62 est utilisée pour réchauffage de la bâche alimentaire sur la conduite RF61 est
montée une vanne motorisée RF 61 S001.
Le circuit des condensats é la sortie des réchauffeurs HP est acheminée vers la bâche
alimentaire.
4. Principes de la Thermodynamique
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Chapitre II : Description des soutirages et leurs effets sur les cycles thermodynamiques
D’prés le premier principe de la thermodynamique, la variation d’énergie ΔU d’un système est égale à
la somme des quantités de chaleur Q et de travail W que se système a échangées avec le milieu
extérieur. On peut donc écrire ΔU= Q+ W, ou encore
dU= d W +d Q.
Q+W = Δ H + Δ E P (2)
Un cycle c’est une succession de transformation, avec état initial égale à l’état final.
Lors d’une transformation cyclique, la chaleur reçue par un système est égale à la somme des travaux
fournis par le système Q+ W=0.
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Chapitre II : Description des soutirages et leurs effets sur les cycles thermodynamiques
L’énergie thermique obtenue dans une centrale à vapeur. Par la combustion d’un combustible
solide, liquide ou gazeux dans une chaudière est transmise à un fluide (usuellement de l’eau)
transformée ensuite en énergie mécanique dans une turbine à vapeur, puis en énergie
électrique dans un alternateur. Cette transformation nécessite une différence de pression et
une chute d’enthalpie entre le générateur de vapeur (source chaude) et le condenseur ou le
milieu ambiant (source froide).
Pour décrire le cycle complet suivi par la vapeur, il faut considérer l’ensemble fermé
comprenant une pompe d’alimentation, un générateur de vapeur, une turbine à vapeur, un
condenseur et des conduits reliant ces éléments
Le cycle de Rankine est à la base des machines utilisant la vapeur d’eau dans les centrales
thermiques et nucléaires. Il correspond aux opérations successives suivantes :
- Mise sous pression de l’eau en phase liquide, par l’intermédiaire de la pompe d’alimentation
(1-2)
- Chauffage et vaporisation de l’eau liquide dans la chaudière sous la pression maximale (2 -3)
- Détente de la vapeur vive dans une turbine, avec la transformation de l’énergie thermique en
énergie mécanique (3-4)
Condensation isobare de toute la vapeur d’eau détendue dans un condenseur refroidi par l’eau
(fleuve, lac ou mer) ou par l’air (4-1)
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Chapitre II : Description des soutirages et leurs effets sur les cycles thermodynamiques
Le resurchauffe consiste à détendre partiellement la vapeur d’eau dans une turbine haute
pression HP, puis a la renvoyer dans le générateur de vapeur pour la surchauffer à nouveau
sous pression constante (resurchauffe) et la réintroduire ensuite dans une turbine basse
pression BP pour une nouvelle détente.
- Point de départ de la resurchauffe, si ce point est trop haut, le cycle complémentaire est très
faible ; s’il est trop bas, le rendement est moindre. La position optimale est légèrement
inférieure au quart de pression d’admission, c’est-à-dire que, pour une pression de vapeur vive
de 160 à 170 bars, la pression de la vapeur surchauffée est d’environ 35 à 40 bars.
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Chapitre II : Description des soutirages et leurs effets sur les cycles thermodynamiques
Le soutirage consiste à prélever de la vapeur d’eau en cours de détente dans la turbine pour
Réchauffer l’eau d’alimentation, dans un réchauffeur a surface, avant son entrée dans le
générateur de vapeur. Souvent le réchauffeur a surface est remplacé par un réchauffeur a
mélange appelé bâche d’alimentation. Cet élément fonctionne non seulement comme
réchauffeur mais aussi comme tampon permettant d’encaisser les régimes transitoires
(démarrages, variations de charge, arrêts).
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Chapitre III : Calcul de cycle eau-vapeur
1. Introduction
Pour la machine thermique le rendement est une caractéristique essentielle des moteurs, puisqu’ il
quantifie la faculté d’une machine à assurer une transformation énergétique. Un bon rendement est donc
synonyme de faible consommation de carburant.
Le rendement global d’une centrale thermique est le rapport de l’énergie mécanique" w " sur l’énergie
calorifique de la chaudière Q :
ƞcycle
Tel que : w = wt - wp
wt : travail de la turbine.
De plus :
Donc :
ƞcycle
Tenant compte des différentes pertes qui se traduisent par a dégradation de rendement du la turbine
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Chapitre III : Calcul de cycle eau-vapeur
ƞcycle
Ƞ t : rendement de la turbine.
Ƞ ch : rendement de la chaudière.
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Chapitre III : Calcul de cycle eau-vapeur
12 – 14 : L’eau d’extraction refroidie les buées de vapeur et la vapeur des éjecteurs de service
18 – 19: la bâche alimentaire reçoit de l’eau d’extraction traverse certaine réchauffeur et la vapeur soutire
s4
Soutirage S5 : la vapeur soutire en traversant le réchauffeur HP5 qui subit les mêmes transformations que
S6
Soutirage S4 : la vapeur soutire en traversant la bâche alimentaire elle sera désurchauffée et condense
Soutirage S3 : la vapeur soutire en traversant le réchauffeur BP3 elle sera désurchauffée et condense
Soutirage S2 : la vapeur soutire en traversant le réchauffeur BP2 elle sera désurchauffée et condense
Soutirage S1 : la vapeur soutire en traversant le réchauffeur BP3 elle sera désurchauffée et condense
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Chapitre III : Calcul de cycle eau-vapeur
Pour calculer le rendement du cycle il faut connaitre les enthalpies du fluide moteur aux divers points
caractéristiques du cycle déterminées à partir de la table thermodynamique et le diagramme (T, S) Les
mesures des paramètres de la vapeur (P, t, H) aux différents points de la station
MEE/FSI Page 36
Chapitre III : Calcul de cycle eau-vapeur
P = 0, 1665 bars
H9.2=233,1 kJ/kg (liquid stature)
x = 56, 2°C
MEE/FSI Page 37
Chapitre III : Calcul de cycle eau-vapeur
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Chapitre III : Calcul de cycle eau-vapeur
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Chapitre III : Calcul de cycle eau-vapeur
W HP : travail de corps HP
W MP : travail de corps MP
Corps HP
Calcule du travail des corps HP avec des fractions et les débits des fuites (de la turbine ainsi que le
débit des fuites récupérées)
7. Calcul de cycle eau- vapeur avec des réchauffeurs à haute pression et basse
pression
Corps MP :
Calcule du travail des corps MP avec les déférents débits des soutirages est donné
MEE/FSI Page 40
Chapitre III : Calcul de cycle eau-vapeur
Expression de Fraction:
BGHP = 0,672 / 145, 34 = 4,623.10-3
CGHP = 0,201 / 145, 34 = 1,382.10-3
DGHP = 0,006 / 145, 34 = 0, 0418.10-3
A6 = 13,674 / 145, 34 = 94,082.10-3
A6 = 10,012 / 145, 34 = 68,886.10-3
WTMP = (3469,3 – 3214,8) [1- {(4,541 + 4,623 +1,053 +1,382 + 0,034 +0, 0418 +
94,082).10-3}] + (3214,8 – 3034,2) [1-{(4,541 + 4,623 +1,053 + 1,382 + 0,034 +
0,0418 + 94,082 +68,886) .10 -3}].
Corps BP
Calcule du travail des corps BP avec les déférents débits des soutirages est donnée
WTBP = (H6 – H7) [1– (CDHP – DDHP –CGHP – DGHP - A6 – A5 – A4 – BDMP – CDMP –
BGMP – CGMP)] +
(H7 – H8) [1– (CDHP - DDHP - CGHP - DGHP – A6 – A5 – A4 – BDMP – BGHP – CDMP –A3)
+
( H8 – H9 ) [1– (CDHP–DDHP – CGHP – DGHP – A6 – A5 – A4 – BDMP – BGMP – CGMP –
A3 – A2)] +
(H9 – H10) [1– (CDMP – DDHP – CGHP – DGHP – A6 – A5 – A4 – BDMP – BGMP – CDMP
– CGMP – A3 – A2 – A1)].
Expression des fractions :
BDMP=0.55/145.34=3.797*10-3
DDMP=0.032/145.34=2.869*10 -3
CDMP=0.032/145.34=0.22*10-3
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Chapitre III : Calcul de cycle eau-vapeur
GGMP=0.024/145.34=0.165*10 -3
A4=7.987/145.34=50.473*10-3
A3=7.987/145.34=41.193*10 -3
A2=2.405 /145.34=16.54*10-3
WTBP=(3034.7-2923.8)[1-
(1.053+0.034)+1.0382+0.041+94.082+68.886+50.474+3.797+0.22+2.869+0.16
5).103]+(2816.8-2650.6)[1-
(1.053+0.034+1.382+0.041+94.082+68.886+50.474+3.797+2.869+0.22+0.165+
41.193).10-3]+(2650.6-2436.5) [1-
(1.0153+0.034+1.382+0.041+94.082+68.886+50.47+3.797+2.869+0.22+41.193
+44.44).10-3]+(2463.5-2363)[1-
(1.053+0.034+2.869+0.22+0.165+41.193+44.474+16.54)10-3]
WT =1256,19 kJ/kg
P1=WT .G =1256.16*145.34
P1 =182.27MW
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Chapitre III : Calcul de cycle eau-vapeur
Pe=p1.ƞmec
Pe=178.63 MW
p = pe .ƞalt =178.63*0.99
p =176.83 MW
AN :
W PEX= (139,1-137,3) (1-94,082.10-3 -68,886.10-3 - 50,474-0,667.10-3)
H’ 20 = 638,8KJ/Kg
MEE/FSI Page 43
Chapitre III : Calcul de cycle eau-vapeur
AN :
WPB= (638,8 - 638,2)
WPB= 0,6 KJ/kg
Quantité de chaleur fournie par la chaudière exprimée par unité de masse de la vapeur vive
produite a pour expression :
Q = (H1-H23) + (H4 -H3) (1- BDHP - CDHP - BGHP - CGHP - DGHP - A6)
AN :
Q = (3422,52-1068,8) + (3526,9-3107) [1+ (4,517+1,053+0,034+4,623+1,382
+0,041+94,082).10-3]
Q = 2990,408KJ /Kg.
on a :
ŋMEC = 0,98
ŋ PEX =0,770
ŋPB = 0,775 donnée par le constructeur
ŋpp = 0.780
ŋCH = 0,85
Le rendement du cycle à vapeur avec six soutirages de centrale thermique se calcul ainsi :
ƞcycle
( ) ( ) η=36, 17%
η=
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Chapitre III : Calcul de cycle eau-vapeur
8. Calcul de cycle eau- vapeur avec des réchauffeurs basse pression (avec
suppression des réchauffeurs haute pression 5 et 6) [14]
Dans cette partie on calcule le rendement du cycle Sans soutirage S5, S6
FigureIII.2 : schéma de circuit eau vapeur centrale thermique RAC DJENAT sans soutirage s5 et s6
►point 02:
P=32,933 bars et s2=s1=6, 5021 KJ/kg.k
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Chapitre III : Calcul de cycle eau-vapeur
H2=3414,7-0,8738
H2=3047,879 kJ/kg
t = 535°C
t = 283,5°C
t = 201,5 °C
t = 106,9 °C
x = 0, 9621
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Chapitre III : Calcul de cycle eau-vapeur
x = 0, 9374
t = 201,3 °C
Liquide sature
t = 106,6°C
Liquide sature
t = 0,6896°C
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Chapitre III : Calcul de cycle eau-vapeur
Liquide sature
Liquide sature
t = 28,6°C
T=33, 0 °C
T= 33,5°C
t = 34°C
t = 35,5°C
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Chapitre III : Calcul de cycle eau-vapeur
P =7,316
t = 112,7°C
t = 142,7°C
t = 146,1°C
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Chapitre III : Calcul de cycle eau-vapeur
A.N :
WTMP = (H3 – H4) [1- (RDHP +RGHP +TDHP + SGHP + SDHP + DGHP +RQ)]
A.N:
RGHP = 0,672 / 129,7=5,178.10-3
TGHP = 0,006 / 129,7=0,046.10-3
SGHP = 0,201 / 129,7=1,549.10-3
RQ = 0,097 / 129,7=0,747.10-3
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Chapitre III : Calcul de cycle eau-vapeur
A.N
RDMP=0.55/129, 78=4,797*10-3
PDMP=0.032/129, 78=0,246*10-3
RGMP=0, 02/129, 78=0.18*10-3
P GMP=0, 4/129, 78=3,312*10-3
A4=8, 16/129, 78=62, 9*10-3
A3=7.987/129,78=41.193*10-3
A2=2.66 /129,78=20.54*10-3
WTBP=(3029.4-2875.1) [1-(1.17
+0.034+0.0382+1.54+0.045+0.747+4.253+3.213+0.246+0.18+62.904).10-3]
+(2875.1-2695.5)[1-
(1.179+0.038+1.54+0.046+0.747+4.25+3.213+0.246+0.185+62.9+49.783).10-3] +(2695.7-
2504.2) [1-(1.179+0.038+1.549+0.045+0.747+4.24+3.213+0.246+0.185+62.904+49.783+
53.9).10-3]+ (2504,2-
2400.9)[1-(1.179+0.038+1.549+0.046+0.747+4.253+3.213+0.246+0.185+62.904+49.78+
53.920+20.45)10-3]
.
WT =1391.993 kJ/kg
P1=WT .Q =1391.99*129.78
P1 =180.7MW
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Chapitre III : Calcul de cycle eau-vapeur
Pe=p1.ƞmec
Pe=177.045 MW
ƞmec=0.98
p = pe .ƞalt =177.05*0.99
p =175.23 MW
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Chapitre III : Calcul de cycle eau-vapeur
Wpp = 23.8KJ/Kg
Q =3279,408KJ /Kg.
on a :
ŋMEC = 0,98
ŋ PEX =0,78
ŋPN = 0,74 donnée par le constructeur
ŋpp = 0.75
ŋCH = 0,858
A.N:
( ) ( )
η=
η=34, 8%
6. Conclusion
D’après cette étude, le rendement du cycle avec six soutirages est de 36,17%
par contre le rendement sans soutirages S5, S6 est de 34,8% il y a une
différence de 1,37% c’est une valeur très remarquable, donc en conclut que le
soutirage joue un rôle important dans l’élévation du rendement de la central.
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Chapitre IV : Simulation sur thermoptim du cycle eau-vapeur
1. Introduction
L’installation de la centrale de Cap-Djenet fonctionne suivant le cycle de Hirn à resurchauffe
avec six soutirages pour le réchauffement d’eau d’alimentation.
2. But de chapitre
Dons ce chapitre en proposé une étude simulatrice sur la centrale à vapeur avec six soutirages
pour étudier le cycle thermodynamique
3. L’éditeur de schémas ( voir la annexe)
Permet de décrire qualitativement le système étudié. Il comporte une palette présentant les
différents composants représentables (échanges de chaleur, compresseurs, organes de détente,
chambres de combustion, mélangeurs, diviseurs…), et un panneau de travail où ces
composants sont placés et interconnectés par des liens vectoriels.
4. Le simulateur
Ils Sont destinés à remplacer les diagrammes thermodynamique classiques sous forme
d’abaques sur papier, dont la lecture est toujours délicate, avec des risques d’erreur par
interpolation non négligeables. Ils permettent, par simple clic souris, d’afficher l’état
thermodynamiques complet d’un fluide, et de faciliter ainsi l’obtention des valeurs désirées.
Ils peuvent aussi être utilisés pour visualiser les cycles thermodynamiques calculés par le
simulateur.
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Chapitre IV : Simulation sur thermoptim du cycle eau-vapeur
Pour les vapeurs, les diagrammes suivants sont disponibles (en fonction du corps) :
Diagrammes des gaz idéaux : ils permettant de faire varier la nature du gaz (pur ou composé).
Pour les gaz idéaux, les diagrammes suivants sont disponibles :
Dans Thermoptim, les couplages entre ces environnements sont réalisés par des interfaces
particulières, l’intégration la plus poussée étant réalisée entre le simulateur et l’éditeur de
schémas d’une part, et entre le simulateur et Le diagramme thermodynamique interactif
d’autre part.
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Chapitre IV : Simulation sur thermoptim du cycle eau-vapeur
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Chapitre IV : Simulation sur thermoptim du cycle eau-vapeur
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Chapitre IV : Simulation sur thermoptim du cycle eau-vapeur
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Chapitre IV : Simulation sur thermoptim du cycle eau-vapeur
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Chapitre IV : Simulation sur thermoptim du cycle eau-vapeur
A.N :
Ƞg = 81324 + 58767/392843
Ƞg = 35,7%
La modélisation de cycle vapeur avec Thermoptim conduit aux résultats présentés dans le
synoptique de la (figure IV-5) et (figure IV-6) avec un rendement ou efficacité de 35.7 %.
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Chapitre IV : Simulation sur thermoptim du cycle eau-vapeur
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Chapitre IV : Simulation sur thermoptim du cycle eau-vapeur
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Chapitre IV : Simulation sur thermoptim du cycle eau-vapeur
- Pex mél1 : le condensât traverse les réchauffeurs à basse pression (BP 1, BP2, BP3) et
ensuite échauffement du condensât au niveau de la bâche alimentaire, où il y aura une
augmentation de température jusqu'à atteindre la sortie de la bâche alimentaire.
- Mél1 pa1 : on soutire de l’eau condensée à partir de la bâche alimentaire par les
pompes d’alimentation. C’est une compression isentropique.
- Pa1 mél2 (pa2) : c’est le passage dans les réchauffeurs à haute pression (PH5, PH6).
Où il y aura une augmentation de température et la pression reste presque constante
(Réchauffage de l’eau d’alimentation par les réchauffeurs PH).
- Mél2 surch : chauffage et vaporisation et surchauffe de l’eau d’alimentation dans la
chaudière.
- Mél2 econ : chauffage du liquide dans l’économiseur.
- Econ evap : vaporisation à température constante dans le vaporiseur.
- Evap surch : surchauffe jusqu’à la température maximale du cycle.
- TPH mél2 : désurchauffe et condensation de la vapeur du soutirage S6 lors de
réchauffage de l’eau d’alimentation au niveau de réchauffeur PH6.
Le même phénomène pour les soutirages S5, S4, S3, S2 et S1.
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Chapitre V : Etude énergétique de l’installation du central à cycle combine
1. Introduction [6]
La production d’électricité, qu’elle soit assurée par un ou plusieurs centrale électriques,
reste l’un des plus importants segments dans l’architecture globale du secteur électrique. En
Algérie l’énergie électrique est produite, principalement, à partir les centrales thermiques à
vapeur et gaz, ainsi que dans les centrales à cycle combiné qui représentent les meilleures
installations à l’heure actuelle avec rendements nets qui atteignent 60%
2. La solution de transformation choisie
La solution choisie concerne la transformation de la première tranche de la centrale de
Ras-Djinet en cycle combiné et prévoit le remplacement de la chaudière existante par une
turbine à gaz et un générateur de vapeur à récupération correspondant, afin de réaliser le cycle
combiné.
3. Principe du fonctionnement de cycle combiné
La quantité considérable d’énergie dans les gaz d’échappement d’une turbine à gaz peut
être également employée dans un système secondaire, augmentant considérablement le
rendement global. C’est le cycle combiné dans lequel on couple la turbine à gaz qui valorise
la température élevée de la combustion par la turbine à vapeur qui utilise uniquement la
chaleur rejetée par la turbine à gaz donc le cycle combiné c’est l’association de deux cycles, le
cycle gaz qui consiste à alimenter la premier turbine avec du gaz afin de produire de
l’électricité, puis d’utiliser le pouvoir des gaz de combustion pour alimenter le cycle vapeur
pour produire davantage d’électricité, comme illustré dans la figure suivante.
MEE/FSI Page 64
Chapitre V : Etude énergétique de l’installation du central à cycle combine
La turbine à vapeur de Ras Djenet n’était pas conçue préalablement pour fonctionner avec les
gaz d’échappement d’une turbine à gaz. Cela n’nécessite une étude approfondie sur la
chaudière de récupération à fin d’utiliser le maximum d’enthalpie des gaz du cycle gaz pour
réussir l’adaptation de la TAV avec la TAG et garder les mêmes paramétrés de
fonctionnement de la TAV à l’origine (sans soutirages).
Afin d’attendre cette objectif la TAG choisi doit garder les même caractéristique de
l’écoulement des fumées dans la chaudière existante à savoir le débit des gaz d’échappement,
la température de sortie turbine (T4) et la composition chimique du combustible.
Comme notre chaudière existante reçoit un débit de 145,34 Kg/s pour produire de la vapeur
alors il faut choisir une turbine à gaz avec un débit d’échappement capable de remplacer les
huit bruleurs de la chaudière existante et ainsi assurer les 145,34 Kg/s, la température de la
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Chapitre V : Etude énergétique de l’installation du central à cycle combine
sortie de la chaudière existante égale à 540 C° donc la température des gaz d’échappement de
la TAG choisi doivent dépasser les 540 C°.
Le tableau suivant présente les caractéristiques des marques des TAG les plus disponibles et
répondues sur le marché :[7]
Constructeur Alstom Siemens General Electric Siemens
Modelé GT 26 V 94.3A MS9001FA SGT5-400F
PUISSANCE 281 MW 230 MW 254 MW 240 MW
CONDITION
ISO
RAPPORT DE 30 16 16 17
COMPRESSION
TENTIONS DE 20 KV 19KV 19KV 19KV
GENERATEURS
PUISSANCE 19.5 KW 6 KW 6 KW 6 KW
NECESSAIRES
POUR
DEMARRAGE
DEBIT 915 KG/S 750 KG/S 830KG/S 770 KG/S
TEMPERATURE 700 C° 620 C° 665 C° 590 C°
DE DETENTE
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Chapitre V : Etude énergétique de l’installation du central à cycle combine
La turbine à gaz devra équiper toutes les auxiliaires nécessaires, elle sera installée à
l’intérieur d’une armoire acoustique afin de respecter les limites de bruit la structure de
l’armoire sera protégée par un revêtement résistant au feu de maniéré en cas d’incendie.
L’armoire sera construite de manière à permettre de retirer facilement les panneaux
d’isolation afin de permettre l’accès à la turbine pour les opérations de maintenance, les
conduite de système ventilation de l’armoire seront positionnes de manière à réduire au
minimum le besoins de démontage pour la maintenance de la turbine.
Les composants de la turbine à gaz sont :
Compresseur
Le compresseur pour le gaz a la même fonction que la pompe a les liquides,
fondamentalement nommé le compresseur qu’il fournit de l’énergie au gaz pour élever sa
pression. Cette addition d’énergie provoque l’écoulement des gaz. Un compresseur est le
même que une turbine dans l’inverse, comprimé plutôt qu’a détente les gaz qui les traverse.
Chambre de combustion
Elle comporte des bruleurs Hébrides pour un fonctionnement double gaz/fuel. Ces berlures
permettent de réduire les émissions de NOx, par un procédé sec tout en maintenant les
émissions de CO a un niveau minimale.
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Chapitre V : Etude énergétique de l’installation du central à cycle combine
5. Principe de fonctionnement
Le cycle combine fonctionne suivant les étapes suivantes :
5.1 Circuit TAG
L’air frais est comprimé par un compresseur.
L’air ainsi comprimé est échauffé dans une chambre de combustion ou est injecte
le combustible.
Les gaz chauds produits sont propulses dans une turbine dont ils activent la
rotation.
La turbine entraine l’alternateur qui produit l’électricité.
5.2 Circuit TAV
La chaleur des gaz qui sortent de la turbine a combustion est récupérée dans la
chaudière de récupération.
L’eau introduite sous pression dans la chaudière de récupération se transformée
en vapeur.
La vapeur produite est envoyée vers la turbine à vapeur (TAV) qu’elle fait
tourner.
La turbine entraine l’alternateur qui produit l’électricité.
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Chapitre V : Etude énergétique de l’installation du central à cycle combine
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Chapitre V : Etude énergétique de l’installation du central à cycle combine
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Chapitre V : Etude énergétique de l’installation du central à cycle combine
Conclusion :
À partir de la simulation on conclut que la transformation de la première tranche de la centrale
de cap-djenat en cycle combiné permet d’augmente le rendement de la centrale actuelle de
35,7% à 51,7%.
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Conclusion générale :
L’énergie caractérise la capacité à modifier un état, à produire un travail entrainant du
mouvement, de la lumière, ou de la chaleur .toute action au changement d’état nécessite que
de l’énergie soit échangée.
La production de l’énergie électrique dans les centrales thermiques est tout simplement une
conversion d’énergie chimique en énergie mécanique puis en énergie électrique. L’évolution
et le contrôle de cette transformation nous permettent de profiter le maximum possible sur le
plans énergétique et économique.
Notre choix est porter sur la centrale thermique de cap djenat vu que a été construite dans le
but de produire l’énergie électrique à partir de la vapeur d’eau suivant un circuit fermé et pour
qu'elle puisse produit plus d’énergie électrique.
D’après notre étude le travail des turbines des 04 groupes identiques de la centrale thermique
à vapeur de Ras-Djanat sont plus élevés dans les cycles eau-vapeur sans réchauffeurs à haute
pression, ce qui donne des puissances aux bornes des alternateurs plus élevés.
Ces résultats nous montrent que les réchauffeurs à haute pression et basse pression ont pour
rôle d’élever les rendements des centrales thermiques, par préchauffage de l’eau d’extraction
pour les réchauffeurs BP et l’eau d’alimentation pour les réchauffeurs HP ce qui diminutions
des travaux des turbine par diminution de débit de vapeur ce qui donne une puissance aux
bornes des alternateurs moins élevée.
Donc on peut tirer comme conclusion que les centrales thermiques à soutirages de vapeur
sont plus rentables et moins puissantes par rapport aux centrales sans soutirages.
Le cycle combine permet de récupérer la chaleur rejetée par la turbine à gaz qui se trouve à
une température plus élevée dans ce cadre d’idée ,notre travail a porté sur une étude technique
de la adaptation de turbine à gaz avec turbine à vapeur de la central thermique RAS-DJINAT
en cycle combiné pour la transformation de la centrale de CAP-DJINAT on a choisi la turbine
à gaz (SGT5-400F) , et un générateur de vapeur a récupération avec resurchauffe.
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Bibliographie
Bibliographie :
[3] Documentations de la centrale, les soutirages et les réchauffeurs d’eau notice technique
des centrales thermique, fascicule N° 16.
[5] Documentations de la centrale de cap djenat : la turbine à vapeur, réalise par Mr : SAADA
GHERSALLAH ,1998
[7] Thèse de magister : Réduction des réversibilités d’un cycle combine a pression duale et
triple Mr : SKODARLI Radhouane, UMBB 2011.
[9] Documentation sonal gaz CEEG sur la turbine à gaz (siemens SGT5-4000F)
[14] International steam tables , propreties of water and steam base on the industrial
formulation iapws-if 97 ,secand edition
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Annexes
Annexe
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Annexes
Cliquez ensuite sur l'onglet du port de sortie, et entrez le nom du point de sortie (2), le nom du
corps (eau), et le débit ( kg/s). Cliquez ensuite sur le bouton "Appliquer" pour valider les deux
onglets. Le composant apparaît à l'écran :
Vous pouvez alors commencer à connecter entre eux ces composants. Pour cela, cliquez sur le
port de sortie (vert) de l'un d'entre eux (par exemple le compresseur), et faites glisser la souris
jusqu'au port d'entrée du composant auquel il doit être relié (ici l'économiseur), et relâchez le
clic. Un lien orienté apparaît alors :
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Au niveau du condenseur, les liens s'entrecroisent, étant donné que, par défaut, les
composants sont orientés de droite à gauche. Pour obtenir un meilleur effet visuel,
sélectionnez le condenseur, et activez la ligne "Miroir vertical" du menu Edition ou tapez sur
la touche F1. Le composant s'oriente alors de droite à gauche
Le schéma précédent est cependant encore déséquilibré, avec cinq composants en haut, et un
seul en bas. Il peut être préférable d'aligner le condenseur, la pompe et la turbine, ce qui
conduit à orienter aussi ces deux derniers composants de droite à gauche. Le résultat obtenu
est le suivant (on a de plus rajouté un commentaire pour désigner le schéma) :
En utilisant les flèches du clavier, vous pouvez affiner le schéma en déplaçant légèrement les
composants qui ne sont pas bien alignés, comme le vaporiseur ou le condenseur.
A ce stade, la description qualitative du cycle est terminée. Pour faciliter l'archivage de vos
schémas, vous pouvez leur associer un nom et un descriptif, en sélectionnant la ligne
"Descriptif" du menu Fichier
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Sauvez ensuite votre schéma en lui donnant un nom avec l'extension .dia : "vap_simple.dia"
par exemple.
En connectant les composants, vous avez propagé certaines informations de l'amont vers
l'aval, de telle sorte que tous les noms et les corps des ports d'entrée sont initialisés
automatiquement, comme vous pouvez le vérifier en sélectionnant un composant et en faisant
afficher ses propriétés (F4 ou menu Edition).
Un autre point à noter est que l'entrée du nom du corps peut être faite de deux manières : soit
directement, soit en double-cliquant dans le champ du nom, ce qui ouvre la liste structurée des
corps disponibles dans la base, auquel cas vous choisissez celui que vous désirez.
Dans la table de gauche, apparaît la liste des composants que vous avez créés. En face de
chacun d'eux, un "X" marque la case "schéma", alors que la case "simulateur" est vide. La
colonne de droite indique quels sont les composants sélectionnés, c'est-à-dire ceux qui doivent
être pris en compte lors des opérations réalisées à partir de l'interface. Par défaut, tous les
composants sont sélectionnés, mais un bouton vous permet de les désélectionner tous si vous
le désirez. Autrement, en double-cliquant sur une ligne de la table, vous la sélectionnez ou la
déseléctionnez.
Pour transférer dans le simulateur l'ensemble des composants, cliquez sur le bouton "Mettre à
jour le simulateur à partir du schéma". Un nom vous est demandé pour le projet. Entrez par
exemple "cycle à vapeur simple". Une fois le transfert réalisé, l'écran de projet apparaît
comme suit :
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Si jamais les composants sont insuffisamment définis dans l'éditeur de schémas, ils ne sont
pas transférés et sont coloriés en jaune. Thermoptim cherche à avertir l'utilsateur en cas de
problème en lui adressant un message, mais il est possible qu'une erreur subsiste. Dans ce cas,
sélectionnez un par un ceux qui posent problème, choisissez la ligne "Affichez les propriétés"
dans le menu Edition, et passez en revue les différents onglets pour voir si une information ne
manque pas. Si un champ n'est pas éditable, il vous faudra déconnecter le composant pour le
libérer. Vous le reconnecterez une fois le problème corrigé.
Six points et six transfos ont été créés, avec un paramétrage par défaut (1 bar et 300 K pour
les points). Pour terminer la création du modèle, vous devez maintenant ouvrir chacun des
écrans des points et transfos créés, et les paramétrer pour qu'ils correspondent bien au cas qui
vous intéresse. Vous pouvez le faire soit à partir de l'écran de projet ci-dessus, soit à partir de
l'éditeur de schémas, en double-cliquant sur les composants pour accéder aux transfos, et sur
les liens pour accéder aux points (vous pouvez bien sûr aussi les ouvrir à partir des écrans des
transfos).
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Les autres variables intensives peuvent alors être calculées en cliquant sur le bouton
"Calculer".
Le point 1 est maintenant défini. Pour paramétrer les autres points, opérez comme suit.
Pour le point (2), indiquez la seule information connue à son sujet, sa pression p = 165 bar. En
l'état actuel du calcul du cycle, on ignore sa température ou son enthalpie.
Le point 3a correspondant au début d'ébullition à 165 bar. Il suffit pour cela d'entrer la
pression, et d'imposer la température de saturation, avec un titre égal à 0. L'état du point 3a
étant totalement défini, les autres variables peuvent être calculées.
Le nom de l'échangeur est alors demandé. Une fois que vous l'avez indiqué, l'échangeur est
symbolisé par un lien entre les deux transfos :
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Vous pouvez maintenant effectuer des tests de sensibilité, par exemple sur la pression MP. Si
vous fixez sa valeur à 8 bar au lieu de 30, puis cliquez sur "Imposer la pression", tous les
points à la pression MP sont mis à 8 bar. Vous pouvez alors recalculer l'ensemble du cycle, ce
qui donne une légère amélioration du bilan :
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