Evaluation de La Performance de L'audit Interne Au Sein de L'entreprise NAFTAL
Evaluation de La Performance de L'audit Interne Au Sein de L'entreprise NAFTAL
Evaluation de La Performance de L'audit Interne Au Sein de L'entreprise NAFTAL
Evaluation of the Performance of the Internal Audit within the NAFTAL Company
Résumé
La performance occupe une place centrale dans les mécanismes de contrôle. Son évaluation est
une condition nécessaire au succès de l’entreprise. En plus, la performance de l’audit interne est
constituée un des fondements majeurs en sciences de gestion, puisque leur finalité consiste à
l’amélioration des performances des entreprises. L’objectif de cette étude consiste à savoir les
indicateurs de performance de l’audit interne qui constituent l’un des outils de mesure de la
performance de cette fonction.
Les mots clés : Performance ; Audit Interne ; Indicateurs ; Évaluation.
Codes de classification de Jel : M40, M42 ;M48.
Abstract
Performance occupies a central place in the control mechanisms. Its evaluation is considered a
necessary condition for the success of the company. In addition, the performance of internal audit is
one of the major foundations in management science. The objective of this article is to know the
internal audit performance indicators, which are of the tools for measuring the performance of this
function.
Keywords : Performance ; Internal Audit ; Indicators ; Evaluation.
Jel Classification Codes : M40, M42 ;M48..
ملخص
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. M40, M42 ;M48.:JELتصنيف
*
Kalache Meryem, Email : [email protected]
Evaluation de la Performance de l’Audit Interne Auteur : KALACHE Meryem PP : 16/28
Au sein de l’Entreprise NAFTAL
Introduction
La fonction d’audit interne est au cœur de la maitrise de toutes les entreprises. Elle est perçue comme
le garant de la lutte contre la fraude, de l’éthique et de la culture d’entreprise. Cette fonction doit être en
permanence adaptée au contexte actuel qui est marqué par les changements rapides d’un côté, et
l’incertitude d’un autre côté.
Le concept de performance occupe une place centrale dans les mécanismes de contrôle. Ce concept
et son évaluation peuvent être considérés comme des conditions nécessaires au succès de l’entreprise. Et
dans le but de renforcer la performance de l’audit interne, il est nécessaire qu’elle fasse l’objet d’une
évaluation, sachant que cette dernière est ressentie utile au responsable du service, qu’il doit savoir en
permanence si ses collaborateurs sont en mesure d’atteindre les objectifs qu’il leur a fixés. De plus, elle
est utile aux intéressés qu’ils souhaitent pouvoir mieux connaitre leurs forces et leurs faiblesses. En plus,
la performance de l’audit interne est constituée un des fondements majeurs des recherches puisque leur
finalité consiste à l’amélioration des performances des entreprises. De ce qui précède nous tenterons à
travers cet article de répondre à la problématique suivante :« La Fonction d’audit interne au sein de
l’entreprise NAFTAL est-elle performante ? » Cette problématique est subdivisée en sous questions
comme suit :
Question 1 : Comment mesurer la performance l’audit interne?
Question 2 : Quels sont les indicateurs de performance de l’audit interne ?
Question 3 : L’audit interne au sein de l’entreprise NAFTAL est-elle performante ?
Pour répondre aux sous questions, nous proposons les hypothèses suivantes :
Hypothèse 1 : La mesure de la performance de l’audit interne s’effectue à partir des outils de
performance.
Hypothèse 2 : Les indicateurs de performance de l’audit interne sont : les indicateurs d’activité, les
indicateurs de qualité et les indicateurs de coût.
Hypothèse 3 : La fonction de l’audit interne au sein de NAFTAL est caractérisée par une situation
excellente en matière de performance.
Objectifs de recherche
L’objectif principal de cet article consiste à évaluer la performance d’audit interne au sein de Naftal
en utilisant les indicateurs de performance ainsi il consiste à savoir ses points forts et ses points faibles
afin de proposer des recommandations pour son amélioration.
Cet article de recherche comprenait quatre axes extraits de la nature du problème et des hypothèses
avancées pour y répondre, comme suit :
A cet effet, l’audit interne leur fournit des analyses, appréciations, recommandations, conseils, et
informations sur les activités examinées »3.Une autre définition de l’audit interne assimilée à la notion
de contrôle : « l’audit est en fait le contrôle des contrôles : il mesure et évalue l’efficacité de tous les
contrôles dans l’entreprise »4, mais selon l’auteur Etienne Barbier : « l’audit est l’évaluation du
dispositif du contrôle interne »5. Donc, il n’ya pas l’audit interne et plus généralement l’audit sans
dispositifs de contrôle interne. En effet, la mission générale de l’audit interne consiste à vérifier si les
objectifs de contrôle interne sont atteints »6. Nous pouvons aussi dire que, l’audit interne décèle les
problèmes et formule des recommandations aux directions et aux audités qui leur apportent une solution,
son rôle n’est pas de dénoncer ou d’accuser, mais d’arbitrer « les règles du jeu » du groupe et surtout de
faire pratiquer les « 3R » : Rechercher, Reconnaitre et Remédier aux faiblesses de l’organisation. Il
l’aide à anticiper les problèmes et se place dans une démarche vertueuse d’amélioration continue »7.
- S’assurer de l’existence d’un bon système de contrôle interne qui permet de maitriser les risques ;
- Veiller de manière permanente à l’efficacité de son fonctionnement ;
- Apporter des recommandations pour en améliorer l’efficacité ;
- Informer régulièrement, de manière indépendante, la direction générale, l’organe délibérant et le comité
d’audit de l’état du contrôle interne.
Un autre objectif primordial qui est considéré aujourd’hui comme un défi pour les auditeurs internes est
« la création de la valeur », c’est-à-dire, l’auditeur doit être un personnage actif dans son organisation,
quelqu’un qui participe à l’enrichissement de l’entreprise. 9 Il doit faire des recommandations qui
améliorent la situation antérieure, de sorte que les dysfonctionnements constatés ne puissent plus se
produire10. A cet effet, l’audit interne a pour finalité d’assister les membres de l’organisation dans
l’exercice efficace de leurs responsabilités. Dans ce but, l’audit interne leur fournit des analyses, des
appréciations, des recommandations, des avis et des informations concernant les activités examinées.
Ainsi un autre objectif de l’audit interne, qui est l’évaluation du gouvernement d’entreprise,c'est-à-dire
déterminé s’il répond aux objectifs suivants :11
- Promouvoir les règles d’éthique ;
- Garantir une gestion efficace des performances ;
- Bien communiquer les informations sur les risques et les contrôles ;
- Et fournir une information adéquate au conseil, aux auditeurs internes et externes, et au
management.
Enfin, la fonction de l’audit interne étant à l’intérieur de l’entreprise, une activité indépendante,
objective, exercée d’une façon périodique et systématique, rattachée à un niveau hiérarchique élevé, son
objectif est d’évaluer le dispositif du contrôle interne de l’entreprise en donnant une assurance
raisonnable sur le degré de maitrise de ses opérations, lui apporte ses conseils pour les améliorer afin de
contribuer à créer de la valeur ajoutée. Ainsi, cette fonction joue un rôle fondamental en évaluant le
management des risques et le gouvernement d’entreprise.
Aussi en matière de gestion, la performance est la réalisation des objectifs organisationnels 22, elle
recouvre trois sens : l’action, le résultat et le succès 23. Elle peut être envisagée sous deux angles
principaux : au niveau individuel et au niveau organisationnel24. En effet, la performance au niveau
individuel s’explique par la dynamique de trois facteurs fondamentaux : les compétences, les
motivations et le contexte organisationnel du travail (des moyens adéquats) 25.En ce qui concerne la
performance organisationnelle, cette dernière est la manière dont l’entreprise est organisée pour
atteindre ses objectifs et la façon dont elle parvient à les atteindre. A cet effet, il existe quatre facteurs de
l’efficacité organisationnelle :26le respect de la structure formelle, les relations entre les composants de
l’organisation, la qualité de la circulation d’informations, la flexibilité de la structure.
La notion de mesure est très importante en matière de gestion. En effet, « on ne gère bien que ce que
l’on mesure »33.En termes de caractéristiques, la performance est mesurable, elle n’existe que si on peut
la mesurer34, et cette mesure ne peut en aucun cas se limiter à la connaissance d’un résultat. Alors, on
évalue les résultats atteints en les comparant aux résultats souhaités ou à des résultats étalons 35.A cet
effet, la notion de mesure des performances est associée à celle de « suivi des résultats ». Elle se définit
comme « l’évaluation ex post des résultats obtenus »36. Elle constitue une évaluation qui permet de voir
les évolutions et d’établir les écarts par rapport à un objectif et/ou d’autres repères dans une logique de
comparaison. La mesure est une manière d’objectiver la réalité pour procéder ensuite à un diagnostic de
celle-ci et engager des actions nécessitant des ressources37.
Ainsi, la performance est maintenant envisagée selon une vision plus qualitative, avec la mise en
lumière de l’importance de dimensions non financières telles que la qualité des produits et services, la
satisfaction client ou encore les parts de marché. Elle peut aussi être vue comme étant destinée à
l’appréciation des parties prenantes, ou encore se situer à différents niveaux hiérarchiques de
l’organisation. Il est devenu impératif de connecter les mesures de la performance d’une organisation à
sa stratégie afin de la mettre en œuvre avec succès 38.
Selon Manuel Lange, il existe des baromètres de performance qui comporte quatre situations possibles
:La situation « Excellente » est caractérisée par un taux de performance supérieur à 75 %. Les variables
sont satisfaisantes et la fonction réalise au mieux ce qui lui est demandé avec une bonne maîtrise des
ressources. La situation « Satisfaisante » est, avec un taux de performance allant de 50 à 75 %, la
moyenne acceptable. La fonction est moyenne partout, elle fait ce qui lui est demandé. Pour autant, elle
ne fait pas preuve d’innovation et de recherche d’amélioration par elle-même.La situation « À
améliorer » illustre un taux de performance compris entre 25 et 50 %. Certains points de l’analyse font
apparaître de graves problèmes, ce qui nécessite des actions de correction le plus rapidement possible.
La situation « À risques » est déterminée par un taux de performance inférieur à 25 %. Cette situation
est qualifiée « À risques » car des erreurs préjudiciables à l’entreprise peuvent être commises. C’est une
situation d’urgence nécessitant au plus vite des actions de reconfiguration et de restructuration. 39A ce
titre, nous présentons les quatre situations possibles de la performance dans la figure suivante :
100
Excellente
75
Satisfaisante
50
A améliorer
25
A risques
0
Cette figure présente quatre situations possibles de mesure de la performance d’une activité ou d’une
entreprise. A partir d’un pourcentage de mesure, l’entreprise peut savoir la position de sa situation afin
de prendre les décisions nécessaires pour l’améliorer.
A. Piloter la Performance :Le pilotage correspond à tout processus consistant, dans une organisation,
une entreprise ou une entité de l’entreprise à organiser le suivi du déroulement de l’action compte tenu
d’une politique ou d’une stratégie définie. 40En effet, la figure suivante illustre le concept d’un pilotage
d’une entreprise :
3 2
Agir Mesurer
Cette figure illustre que le pilotage d’une activité d’une entreprise consiste à mettre cette activité sous
contrôle, c’est-à-dire, prévoir, fixer un objectif, mesurer en permanence sa position, et à chaque fois
qu’il est nécessaire d’agir on corrige la trajectoire.
organisation. Ces outils favorisent un développement mieux raisonné et plus équilibré ainsi qu’une
amélioration régulière des performances 41. Aujourd’hui, les entreprises les plus performantes ont adopté
l’approche de Deming qui est reprise également dans les normes internationales de management de la
qualité42. En effet, cette approche propose des lignes directrices pour diriger efficacement une
entreprise43. Cette approche est matérialisée sous forme d’une roue de Deming.Cette roue décrit les
étapes à respecter pour une conduite optimale de son activité. Ces quatre étapes de la roue de Deming
sont présentées comme suit :
- Planifier (préparer) les actions que l’on compte réaliser : définir des objectifs et les actions à mettre en
œuvre pour atteindre ces objectifs ;
- Déployer (réaliser) les actions prévues ;
- Contrôler (évaluer) les écarts entre ce qui était prévu et les résultats obtenus ;
- Analyser les écarts et améliorer.44
D’une manière générale, la performance est polysémique et multidimensionnelle et ne prend sens que
dans le contexte de son utilisation. Nous pouvons la définir en science de gestion comme la capacité et
le niveau de réaliser les objectifs, avec l’utilisation des ressources et moyens d’une façon optimale, dans
le but d’améliorer la création de la valeur de l’entreprise.
Pour améliorer la performance de l’audit interne, il existe cinq outils : les indicateurs de performance, le
benchmarking, les enquêtes de satisfaction des clients, l’enquête d’opinion et l’audit de l’audit interne.
A. Les indicateurs de performance : Dès lors qu’on parle de performance, on parle également
d’outils pour la mesurer et pour la piloter. Et c’est là qu’interviennent les indicateurs de performance.
Les indicateurs ont pour but de mettre en évidence les dysfonctionnements, mais surtout de fournir les
éléments nécessaires pour déterminer des axes d’amélioration possibles 45.En ce qui concerne l’activité
d’audit interne, ses indicateurs de performance sont au nombre de trois : indicateurs d’activité,
indicateurs de qualité et indicateurs de coût. Ces indicateurs représentent des outils indispensables
d’aide à la décision46. Ils sont le moyen fondamental d’appréciation de l’activité et de la qualité et donc
d’amélioration de l’efficacité. Ils font d’ailleurs partie intégrante de l’obligation d’évaluation interne
décrite par la norme1311. Il s’agit ici d’apprécier l’évolution de l’efficacité pour pouvoir l’améliorer 47.
B. Le Benchmarking : Le niveau de performancene s’apprécie que par comparaison avec les
résultats atteints pard’autres48. En effet, le benchmarking est une méthode visant à l’amélioration des
processus de l’entreprise en comparant les processus à améliorer avec des processus équivalents utilisés
dans d’autres entreprises49. Cette méthode utilise des critères qualitatifs et quantitatifs. Elle identifie des
meilleures pratiques pour permettre une plus grande efficacité. Elle permet aux services d’audit interne
de se comparer et donc de progresser50. En outre, le benchmarking procède d’une démarche structurée
qui s’exécute comme un véritable projet d’entreprise, elle utilise en particulier certains outils de la
méthode de résolution de problème.51
C. L’enquête de satisfaction des clients : L’enquête de satisfaction est l’outil qui permet de
mesurer la qualité perçue, c'est-à-dire, elle permet de recueillir de manière très factuelle le niveau de
satisfaction des clients. C’est une étude quantitative qui est réalisée régulièrement pour mesurer ses
progrès réguliers52.Ces enquêtes constituent un outil de pilotage et de communication. Il s’agit de
détecter les motifs d’insatisfaction avant que les relations se dégradent. La direction générale voit que
l’audit interne s’applique l’obligation de transparence (les audités apprécient ce professionnalisme et
cette confiance). 53Il s’agit donc de questionnaires aux audités à l’issue de la mission et aux
commanditaires réels et potentiels une ou deux fois par an (et rien n’interdit de les faire remplir par les
auditeurs pour comparaison) 54.
D. L’enquête opinion : Une enquête opinion est une enquête qui est faite suite à la publication du
rapport d’audit, porte exclusivement sur la qualité de ce dernier. On demande alors aux destinataires du
rapport si ce dernier est: intéressant, utile, convaincant, comporte des observations pertinentes et
constructives. On demande également si les recommandations sont : opérationnelles, réalistes,
permettent de mieux maitriser l’activité, génératrices d’économies.55
E. L’Audit de l’audit interne : Afin d’assurer une plus grande transparence, crédibilité et
performance, la fonction d’audit interne doit être auditée : c’est l’audit de l’audit interne. Cet audit est
considéré comme une méthode d’amélioration de la fonction dont son application envisage deux
moyens d’action : des évaluations internes et des évaluations externes. En outre, les Normes
internationales de l’audit interne stipulent que chaque direction d’audit interne doit mettre en œuvre un
programme d’assurance et d’amélioration qualité portant sur tous les aspects de l’audit interne et
permettant un contrôle continu de son efficacité. Ce programme inclutla réalisation d’évaluations
internes et d’évaluations externes.
Les évaluation interne peut être effectuée par les chefs de mission, les audités et les services
centraux de l’audit interne. Les évaluations externes doivent être réalisées au moins tous les cinq anspar
un évaluateur ou une équipe d’évaluateurs qualifiés, indépendants et extérieurs à l’organisation. La
norme 1300 prescrit qu’on doit élaborer un programme d’assurance et d’amélioration de la qualité. Et la
norme 1312 indique plus précisément qu’il faut procéder à une évaluation externe de l’audit interne. Il
existe deux démarches d’évaluations externes : la première démarche qui est : la certification. Cette
certification est une évaluation entièrement externalisée, conduite par un évaluateur ou une équipe
qualifiés, indépendants, extérieurs à l’entreprise. Selon Jacques RENARD, deux types de certification
sont envisageables :56La certification selon le référentiel professionnel de l’audit interne (les normes),
elle est spécifique par rapport aux normes, elle ne concerne que l’audit interne. Et La certification ISO
9001-version 2000, cette dernière est relative aux exigences à respecter pour un bon système de
management de la qualité. Ce référentiel s’appliquant à toutes les activités, il peut fort logiquement
s’appliquer à l’audit interne. La seconde approche est L’Autoévaluation avec validation externe.Cette
évaluation consiste à formuler une opinion sur le niveau de conformité aux normes. La validation
externe de la démarche doit impérativement être formulée par un professionnel indépendant et
compétent57. L’évaluateur ou l’équipe d’évaluateurs chargé(s) de la validation procèdent à des tests sur
l’auto-évaluation, de façon à en valider les résultats et à formuler une opinion sur le respect de la
définition de l’audit interne, du code de déontologie et des normes. 58
Indicateur lié au
plan
Nombre de missions réalisées
Il permet
/ de mesurer la réalisation du plan et surtout
d’audit lesaurésultats d’améliorations apportées.
Nombre de missions figurant
plan
Indicateur lié à la duréeNombre de jours d’auditIl/ permet de mesurer et justifier la durée moyenne
moyenne des missions Nombre de missions des missions d’audit.
d’audit
Indicateur lié à la qualité de la Recommandations réalisées / Ce ratio donne une précieuse indication sur la qualité de la
mise en œuvre des Recommandations acceptées mise en œuvre des recommandations de l’audit interne.
recommandations
A partir de ces indicateurs, nous constatons que la fonction d’audit interne au sein de NAFTAL
réalise son plan d’audit annuel d’un pourcentage de 97,65%. Cela signifie que cette fonction est efficace
en terme de réalisation de ses objectifs liés au plan d’audit. En ce qui concerne la durée moyenne d’une
mission d’audit interne (8jours). Pour le temps consacré aux missions d’audit (68%) est suffisant. Mais,
nous remarquons que le nombre de jours de formation par auditeur est égale à 3 jours, cette durée est
insuffisante, la direction centrale audit doit consacrer plus d’efforts à la formation pours’assurer du
niveau de qualité de formation optimal desauditeurs internes.
A partir de ces indicateurs, nous constatons qu’un pourcentage de 59,14% des recommandations
acceptées sont réalisées. Le taux de réalisation doit être augmenté. La direction centrale d’audit doit
assurer la mise en œuvre de toutes ses recommandations. Et en ce qui concerne les indicateurs de coût,
nous avons trouvé une difficulté d’obtenir l’information à cause de sa confidentialité au niveau de la
direction.
Test d’hypothèses
A partir de l’analyse et des calculs des indicateurs de performance, nous testerons les hypothèses de
cette recherche comme suit :
- Pour mesurer la performance de la fonction d’audit interne, il existe cinq outils majeurs, qui sont : les
indicateurs de performance, le Benchmarking, les enquêtes de satisfaction des clients, l’enquête
d’opinion et l’audit de l’audit interne. Pour cela, la première hypothèse est confirmée ;
- L’évaluation de la performance de l’audit interne exige l’utilisation de deux types de critères, à savoir,
les critères quantitatifs et les critères qualitatifs. Les critères quantitatifs sont évidemment les plus
confortables, ils se présentent comme des indices, c’est à dire, des pourcentages basés sur le respect du
plan d’audit, du budget, des recommandations, des délais. Ces indices se présentent comme des
indicateurs de performance et qui sont au nombre de trois indicateurs : les indicateurs d’activité, les
indicateurs de qualité et les indicateurs de coût. Et ce qui confirme la deuxième hypothèse de notre
étude ;
- La fonction d’audit interne au sein de NAFTAL est caractérisée par un niveau de performance
satisfaisant en termes de réalisation du plan d’audit, de la méthodologie suivie et de sa contribution à
améliorer le système de contrôle interne. Pour cela, la troisième hypothèse est rejetée.
Conclusion
A partir des résultats de l’étude effectuée au niveau de la Direction Centrale Audit au sein de
NAFTAL. Nous pouvons conclure que cette direction a mis en place des moyens d’organisation et suit
une méthodologie de travail bien définit, afin d’exercer ses activités avec professionnalisme. Cette
direction est efficace en terme de réalisation de ses objectifs liés au plan d’audit ainsi que au terme du
temps consacré aux missions d’audit. Néanmoins, la durée de formation des auditeurs est insuffisante, la
direction centrale audit doit consacrer plus d’efforts à la formation pour s’assurer du niveau de qualité
de formation optimal des auditeurs internes. En plus, ces auditeurs ne sont pas motivés par le top
management. Cette démotivation va influencer sur l’efficacité de la fonction à long terme.
Enfin, la fonction d’audit interne au sein de NAFTAL est caractérisée par un niveau de performance
satisfaisant en termes de réalisation du plan d’audit, de la méthodologie suivie et de sa contribution à
améliorer le système de contrôle interne. Néanmoins, des insuffisances et des points faibles constatés.
Cela nous mène à proposer des suggestions afin d’améliorer sa performance. Ces suggestions sont
présentées comme suit :
- Le plan d’audit doit être fondé sur les risques. Cela nécessite l’établissement d’une cartographie des
risques.
- L’approbation de la charte d’audit par le conseil d’administration.
- La qualification et la certification des auditeurs internes.
- Accorder des systèmes de motivation à l’auditeur qui seront basés sur les performances.
- Former des équipes d’audit interne spécialisées dans des domaines précis.
- Recruter des auditeurs qualifiés qui disposent des connaissances nécessaires en matière d’audit interne
afin de couvrir l’expansion et la complexité de l’entreprise.
- Renforcer le rôle de la fonction dans l’anticipation des problèmes du contrôle interne et non seulement
dans l’assurance de la maitrise des opérations.
- Evaluer la fonction d’audit interne au moins tous les cinq ans par un évaluateur externe comme :
l’IFACI certification ou l’organisme ISO 9.
Références
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12
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15
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17
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22
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26
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27
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28
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Stéphane Jacquet, op.cit, p3.
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42
Idem, p2.
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Idem, p2.
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51
Michel Cattan, Nathalie Idrissi, Patrick Knockaert, op.cit, p23
52
Florence Gillet-Goinard, Bernard Seno, Réussir la démarche qualité : Appliquer des principes
simples, Editions d’Organisation, Groupe Eyrolles, Paris, 2009, p136.
53
Pierre Schick, op.cit, pp44-45.
54
Idem, p45.
55
Jacques Renard, Théorie et Pratique de l’Audit Interne, 2013, op.cit, p416.
56
Idem, p416.
57
Idem, pp410-411.
58
IFACI, Cadre de Référence International des Pratiques Professionnelles de l’Audit Interne,
Edition 2014, Septembre 2014, Paris, p118.