Outils Qualité
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Plan :
Introduction :………………………………………………………………………………………………………………3
Les ‘5S’ :…………………………………………………………………………………………………………………...…4
L'AMDEC : Analyse des Modes de Défaillance, de leurs Effets, et de leur Criticité :….…7
Brainstorming :…………………………………………………………………….……………………..………………9
QQOQCP :……………………………………………………………………….…………………………………………11
Diagramme d’Ishikawa :………………………………………………………………………………..…………..16
Diagramme Pareto :………………………………………………………………………………………..…………18
Histogramme :………………………………………………………………………………………………..…………19
Analyse fonctionnelle :…………………………………………………………………………………………………………..…………..22
MRP :…………………………………………………………………………………………………………………………………….…………...37
Conclusion :………………………………………………………………………………………………………………………….…………….37
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Introduction :
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Les ‘5S’:
Déroulement de la méthode 5S
L’étape préalable consiste à identifier précisément la zone où le 5S se déroulera.
➢ Siri (Ranger, supprimer l’inutile) :
Il s’agit de la première étape. Il faut éliminer toute chose qui n’a pas sa place
dans la zone. Pour cela il est tout à fait possible d’appliquer les règles suivantes:
✓ Ce qui ne sert pas depuis 6 mois ou un an doit être jeté (recyclé, transféré)
✓ Dans ce qui reste, tout ce qui sert moins d’une fois par mois est placé à en
dehors de l’espace de travail (aux archives ou au magasin)
✓ Ensuite, ce qui reste, et qui sert moins d’une fois par semaine est remisé
à proximité immédiate (exemple une armoire, …)
✓ Pour ce qui reste, et qui sert moins d’une fois par jour est placé sur le poste
de travail
✓ Et ce qui sert moins d’une fois par heure est au poste de travail,
directement à portée de main
✓ Enfin ce qui sert plusieurs fois par heure est directement sur le personnel.
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➢ Shitsuke (éducation, suivre et progresser) :
Cette étape est celle du contrôle et de l’application du système 5S. S’il est
appliqué sans la rigueur nécessaire, il perd en effet toute son efficacité. Il faut
donc maintenir le rangement, l’ordre, et la propreté.
Une vérification fiable du 5S régulièrement permet de gagner en efficacité et il
s’agit donc d’un succès.
❖ Cette méthode :
- Améliore la productivité, l'efficacité et la qualité,
- Diminue les pannes (gravité/fréquence),
- Réduit les pertes de temps (recherche d'un outil …),
- Contribue à l'implication et à la motivation du personnel,
- Inspire confiance et donne une bonne image de l'entreprise,
- Libère de l'espace inutilement utilisé,
- Améliore la sécurité au travail, réduit les risques de pollution et permet
au personnel d'avoir une meilleure qualité de vie au travail.
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L'AMDEC : Analyse des Modes de Défaillance, de leurs Effets, et
de leur Criticité :
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L'indice de criticité est obtenu par le produit des trois notes : C = G X O X D
Plus la criticité est importante, plus la défaillance considérée est préoccupante.
Lorsque la criticité dépasse la limite prédéfinie par le groupe, ce dernier
recherche les actions d'amélioration possibles pour la ramener à un niveau
acceptable en jouant sur :
✓ La gravité (exemple : la gravité d'une fuite de carburant sera diminuée par
la mise en place d'un bassin de rétention),
✓ L'occurrence (exemple : en augmentant la fiabilité d'un composant, en
jouant sur la maintenance préventive …),
✓ La non détection (exemple : en mettant en place des outils de contrôle et
de surveillance, en formant les contrôleurs …).
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Brainstorming :
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3. On identifie le problème :
On s'assure que tous les participants ont une vision juste du problème à
solutionner. Avant de commencer la session, on laisse quelques minutes
de réflexion pour que chacun puisse bien intégrer le problème. Guère plus,
il ne faut pas laisser s'envoler la spontanéité. On privilégie en effet la
spontanéité sur la réflexion. Toutefois, l'animateur se réserve le droit de
reformuler une proposition qui semble mal formulée.
5. On fait le ménage :
On élimine les idées similaires formulées différemment. C'est un travail
réalisé en commun. C'est une phase importante, il s'agit de bien
comprendre ce qui se cache derrière chaque proposition.
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QQOQCP
Objectif de la démarche :
Cet outil permet d'explorer un thème sous toutes ses coutures et trouver des
solutions adaptées. Il permet en outre de trier un ensemble d'informations
pertinentes et les classer selon suivant cette logique : du "quoi" (description de
la situation en question) au "Pourquoi".
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Avantages et limites de la méthode :
L'un des avantages du QQOQCP est sa simplicité, tant dans son implémentation
que dans son utilisation concrète. Par ailleurs, c'est une méthode qui incite à un
questionnement large et constructif. Elle permet de recueillir des informations
essentielles et précises quant à une situation donnée.
Parmi ses limites, on peut noter le caractère "perturbant" ou contre-productif
que peuvent revêtir certaines questions si elles sont mal formulées.
1. QUI ?
Il s'agit de déterminer qui sont les différents protagonistes impliqués.
Cette question peut "viser" les personnes, les postes, les services, les
compétences, le type d'acteurs impliqués (collaborateurs, clients,
fournisseurs, prestataires divers, etc.). Ainsi, les questions à poser sont,
entre autres, les suivantes :
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▪ Qui a relevé le problème ? Qui a initié le questionnement ?
▪ Qui est responsable du projet, du dossier ?
▪ Qui est à l'origine du problème ?
▪ Qui est directement concerné ?
▪ Qui est impacté ?
▪ Qui a besoin de réponses ?
▪ Qui contacter ?
2. QUOI ?
Cette question sert à définir de manière claire et précise la
problématique en question, se focaliser sur le projet à implémenter, etc.
L'idée est de déterminer la nature du problème ainsi que ses
conséquences, mieux définir les différentes facettes d'un projet, etc. Ainsi,
le questionnement pourra être :
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4. Quand ?
Vient ensuite la question de la temporalité. L'objectif étant de déterminer
les circonstances temporelles - fréquence, durée, prévisibilité, etc. - du
problème. Le questionnement s'articule alors autour d'interrogations
telles :
▪ Quand a eu lieu le problème précisément ?
▪ Depuis combien de temps ce souci se présente-t-il ?
▪ À la suite de quel événement particulier ?
▪ La difficulté se produit-elle régulièrement ? Si oui, à quelle
fréquence ?
▪ À quel moment le problème apparaît-il ?
5. Comment ?
Il s'agit de définir la façon dont le problème survient, mais aussi comment
les acteurs agissent et avec quels moyens (ce point peut être détaché et
faire l'objet d'un questionnement spécifique) :
▪ Comment se manifeste le problème ?
▪ Comment les différents protagonistes réagissent-ils ?
▪ Quelles procédures sont mises en place, suivies ? Quelles sont les
consignes ?
▪ Comment le règlement régit-il ce type de situation ?
▪ Quelles méthodes sont utilisées ?
▪ Comment l'entreprise, le service, l'équipe s'organise-t-elle ?
6. Combien ?
Souvent incluse dans le point précédent, cette question vise à quantifier
les moyens - humains, financiers, techniques, temporels, etc. - mis en
place et/ou nécessaires face à ladite situation. Se posent alors des
questions de type :
▪ De combien de temps dispose-t-on pour résoudre le problème ?
▪ De quel budget dispose-t-on ?
▪ Combien de machines, outils, postes, services, etc. sont concernés ?
▪ Combien de prestataires pouvons-nous consulter ?
▪ Combien coûte le défaut à l'entreprise ?
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7. Pourquoi ?
La dernière facette du questionnement s'intéresse aux causes, aux racines,
mais également à l'objectif visé. Pour chacune des questions précédentes
et pour que la critique soit constructive, il peut être opportun d’analyser
les raisons et utilités, buts quant aux différents éléments identifiés.
Ainsi, pour chaque Qui, Quoi, Où, Quand, Comment, Combien, il est
judicieux de se demander pourquoi et dans quel objectif (Pour Quoi ?) afin
d'analyser le problème en profondeur et le résoudre efficacement.
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Diagramme d’Ishikawa,
C’est un outil qui permet à identifier les causes d’un problème. On a une vision
globale des causes génératrices d’un problème avec une représentation
structurée de l’ensemble des causes qui produisent un effet. Il y a une relation
hiérarchique entre les causes et on est en mesure d’identifier les racines des
causes d’un problème.
Le diagramme d’Ishikawa (ou diagramme en arête de poisson, diagramme cause-
effet ou 5M) permet de limiter l’oubli des causes et de fournir des éléments pour
l’étude des solutions. Cette méthode permet d’agir sur les causes pour corriger
les défauts et donner des solutions en employant des actions correctives.
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❖ Milieu : environnement physique, lumière, bruit, poussière,
localisation, aménagement, température, législation,
❖ Méthode : instructions, manuels, procédures, modes opératoires
utilisés,
❖ Ou peut ajouter aux 5M deux critères supplémentaires
(Management et Moyens financiers) pour obtenir les 7M.
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Diagramme de Pareto,
Le diagramme de Pareto est un moyen simple pour classer les phénomènes par
ordre d’importance. Il se présente sous la forme d’un histogramme classant les
causes d’un problème en ordre décroissant, afin de mettre en évidence les
causes principales. Les colonnes les plus grandes sont conventionnellement à
gauche et décroissent vers la droite ; une ligne de cumul indique l’importance
relative des colonnes.
La popularité des diagrammes de Pareto provient d’une part du fait que de
nombreux phénomènes observés obéissent à la loi des 20/80, et d’autre part si
20% des causes produisent 80% des effets, il suffit de travailler sur ces 20% là
pour influencer fortement le phénomène. En ce sens, le diagramme de Pareto
est un outil efficace de prise de décision.
Issu des analyses de l’économiste Vilfredo Pareto (1848 – 1923) qui a conçu la
loi empirique des 80/20 pour représenter l’importance relative de différents
faits, cet outil a été vulgarisé dans le domaine de la qualité par Juran et fait
partie des 7 outils de base de la qualité
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L’Histogramme,
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Quand l’utiliser :
• Pour investiguer sur la distribution d’un ensemble de mesures
• Lorsqu’on suspecte que plusieurs facteurs influencent la qualité d’un
procédé
• Pour définir des limites de contrôles pour le contrôle de la qualité
• Lorsqu’on veut voir la distribution des données visuellement plutôt
qu’avec des chiffres de mode et de médiane
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▪ Distribution serrée
▪ Courbe très pointue
▪ Processus fiable, bonne répétitivité,
peu de dérive
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Analyse fonctionnelle.
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L’analyse fonctionnelle est possible grâce à des outils clairement définis. On
trouve ainsi :
✓ Les diagrammes d'analyse fonctionnelle externe :
o Le diagramme bête à cornes, qui permet d’exprimer la recherche
du besoin.
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Diagramme de Grantt.
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Utilité du diagramme de Gantt :
Dans le cadre d'un projet, la réalisation d’un diagramme de Gantt présente de
nombreux intérêts :
• Suivre son avancement ;
• Bénéficier d’une représentation visuelle des différentes tâches qui le
composent
• Sécuriser l’avancement des actions et la production des livrables
(résultats tangibles des actions et pouvant être évalués) ;
• Pouvoir simuler l'impact d'un retard sur le reste du projet ;
• Être en mesure d’affecter et de gérer les ressources associées à chacune
des tâches (humaines, matérielles, financières, notamment).
Le diagramme de Gantt facilite ainsi à la fois l’ordonnancement, la planification
et le suivi des tâches. Il s’avère également d’une utilité précieuse pour assurer le
reporting de l’avancement du projet aux instances de pilotage.
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Une fois les tâches identifiées, il convient ensuite :
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• Une durée optimiste : il s'agit de déterminer le temps nécessaire à
la réalisation de la tâche si "tout va bien"
• Une durée pessimiste : il s'agit de déterminer le temps nécessaire à
la réalisation de la tâche si "tout va mal"
• Une durée probable : qui résulte d'une estimation raisonnable des
membres de l'équipe souvent basée sur la situation généralement
rencontrée.
Puis, d'appliquer l’équation suivante : Durée de la tâche = (durée optimiste
+ durée pessimiste + 4 x durée probable)/6.
En fonction du projet conduit, l’unité de mesure retenue pour estimer la
durée nécessaire à la réalisation d’une tâche pourra être exprimée en
heures, jours, semaines, etc. Il conviendra de conserver la même unité
pour l’ensemble du diagramme de Gantt. Une fois la durée estimée, le
début et la fin estimée de chaque tâche pourra être défini.
4. La quatrième étape consiste à identifier les dépendances entre les tâches
Les tâches constituant le projet sont tantôt connectées, ou dépendantes,
tantôt indépendantes. Lorsqu’elles sont dépendantes, elles doivent être
réalisées dans un ordre précis ; la réalisation de l'une conditionnant en
partie, voire totalement, celle de l'autre. Ainsi une action de
communication, par exemple, va nécessiter un certain nombre d'actions
préalables (identification des personnes ciblées, détermination des
messages, du moment choisi, du canal privilégié, etc).
Lorsqu'elles sont indépendantes, les tâches peuvent être réalisées en
parallèle, on dit alors qu’elles peuvent être superposées.
On distingue généralement 4 types de dépendance entre tâches :
▪ Fin à fin : les deux tâches doivent se finir en même temps.
▪ Fin à début : une tâche ne peut débuter que quand la précédente est
terminée.
▪ Début à fin : une tâche ne peut pas se terminer tant que la précédente
n'a pas démarré.
▪ Début à début : une tâche ne peut débuter que si la précédente a
commencé.
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5. La cinquième et dernière étape nécessaire à la réalisation d'un
diagramme de Gantt consiste à établir effectivement le planning du
projet
Le chef de projet dispose à ce stade de tous les éléments nécessaires à
l'établissement effectif du planning. La date de début et de fin de projet
initialement posées pourront ainsi être affinées.
Le chef de projet veillera à construire le planning en équipe, ainsi qu'à en
faire valider les grands axes par les instances de pilotage du projet.
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Diagramme de PERT.
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Il est très facile de confondre PERT et Gantt. Malgré le fait que les deux
contribuent au développement de votre projet, ils sont distincts :
▪ Le diagramme de PERT est généralement utilisé avant le début d’un projet
ambitieux afin de scinder les tâches les moins importantes. C’est un travail
qui se réalise au préalable dans une démarche de planification des tâches
et de leur optimisation.
▪ Le diagramme de Gantt quant à lui est utilisé plutôt au cours d’un projet.
Il sert à organiser les tâches par temporalité et suivre comment le projet
avance.
Le diagramme de PERT apporte plusieurs avantages afin de faciliter la gestion de
projet et gagner du temps. Il permet de :
✓ Simplifier les projets complexes en aidant les chargés de projet ou de
portefeuille de projets à mieux maîtriser les projets ambitieux.
✓ Impliquer plusieurs départements et experts en même temps : le PERT est
un outil organisationnel permettant d’extraire les données de chaque
département travaillant sur le projet.
✓ Explorer les différentes éventualités en créant des scénarios de
simulation. Vous définissez le temps et les ressources nécessaires à un
projet pour chaque scénario et voyez ainsi ce qui peut marcher ou non.
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4. Déterminer les dates au plus tard
Si l’étape 3 vous permet de savoir quand commencer une tâche, l’étape 4
vous permet de définir la date et l’heure à laquelle vous espérez la
terminer.
Ces informations sont choisies en additionnant toutes les durées des
étapes dépendantes précédentes, tout en prenant en compte la durée de
l’étape que vous essayez de mesurer.
Parfois des tâches n’ont pas de marge de liberté et dépasser leur date
de livraison pourrait avoir un impact négatif sur l’entièreté du projet.
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Analyse de la valeur.
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Plan d’expérience.
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Elle a pour objectif :
▪ Déterminer des valeurs optimales de réglage de différents paramètres,
pour obtenir une valeur souhaitée sur un produit ou un service à mettre
au point.
▪ Réduire le nombre d'essais à ce qui est strictement nécessaire, avec
comme effet direct de minimiser les dépenses.
▪ Identifier les facteurs les plus influents, les interactions éventuelles entre
les facteurs, et le nombre de points de mesures minimum pour obtenir le
maximum d'informations.
Le plan d'expérience s'utilise principalement dans l'innovation aval pour caler
définitivement la mise au point d'un produit à la fois sous l'angle de sa définition
propre (choix des caractéristiques de conception) et de sa mise en œuvre sur un
process industriel. Il s'applique aussi à la mise au point de service dépendant de
plusieurs facteurs
La méthodologie du plan d'expérience s'applique dans de nombreux processus,
comme les essais cliniques dans le domaine médical, la mise au point des
produits agroalimentaires ou l'optimisation des process industriels dans le
secteur automobile.
Etapes d’utilisation de la méthode de plan d’expérience :
1. Identifier la façon dont la qualité du " produit " à mettre au point peut se
mesurer. Choisir l'indicateur le plus pertinent pour analyser la réponse
pendant l'expérimentation.
2. Identifier les différents paramètres qui influencent le résultat. Ils
s'appellent couramment les facteurs.
3. Définir le nombre de valeurs à étudier pour chaque facteur.
4. En déduire le type de plans à réaliser (il dépend du nombre de facteurs,
du nombre de valeurs, des interactions possibles entre les facteurs).
5. Effectuer les essais en respectant les variations de facteurs et de niveaux
mentionnées dans le plan.
6. Analyser et interpréter les résultats (l'analyse de variance et le calcul de
régression linéaire sont réalisables avec des logiciels spécifiques).
7. Modéliser la réponse en fonction de tous les paramètres.
8. Valider la modélisation par des expériences aléatoires de vérification.
9. Ajuster les facteurs pour optimiser la réponse en fonction de la
modélisation retenue.
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La MRP :
La MRP (Méthodologie de résolution de problèmes)
Méthode de travail en groupe destinée à résoudre un problème, qui utilise une
combinaison de plusieurs outils tels que le Brainstorming, le diagramme de
Pareto, le QQOQCCP, les 5M...
CONCLUSION :
Pour analyser Pour cadrer Pour analyser un Pour rechercher la cause de Pour choisir la
une performance le pilotage fonctionnement défauts et qualifier leur impact solution appropriée
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FIN
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