DTR BC 2.2 Charges Permanentes Et D'exploitation Converti
DTR BC 2.2 Charges Permanentes Et D'exploitation Converti
DTR BC 2.2 Charges Permanentes Et D'exploitation Converti
MINISTERE
COMPOSITION
DE L'URBANISME
DU GROUPE ET
DE DE
TRAVAIL
LA CONSTRUCTION
SPECIALISE
"CHARGES PERMANENTES ET CHARGES D'EXPLOITATION"
Président du Groupe
M. B. REBZANI S/Directeur de la réglementation au M.U.C
Co-rapporteurs :
M.M BELLAZOUGUI Directeur du C.G.S.
CHARGE PERMANANTES
Mme BELARBI Attaché de Recherche au C.G.S.
ET CHARGES
Membres :
D'EXPLOITATION
- Vu le décret n° 84-12 du 12 Janvier 1984, modifié et complété, portant
organisation et composition du Gouvernement,
- Vu le décret n° 86-213 du 19 août 1986 portant création d'une commission
Technique permanente pour le contrôle technique de la construction,
- Sur rapport du Secrétariat de la Commission Technique permanente pour le
contrôle technique de la construction,
ARRETE
ARTICLE 6 : Le présent arrêté sera publié au journal Officiel de la République
Algérienne Démocratique et Populaire.
LE MINISTERE DE L'AMENAGEMENT DU
TERRITOIRE DE L'URBANISME ET DE LA
CONSTRUCTION
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SOMMAIRE
___________________________________________________________________
1 - OBJET ¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼6
1 - Définition .:......................................................................¼¼¼¼¼¼¼.¼6
2 - Cloisons de distribution ¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼6
1- Généralité ¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼8
2 - Définition ................................ .....................................................................¼¼¼8
3 - Charges d'épreuves ............ ..........................................................................¼...10
4 - Charges concentrées ........... .........................................................................¼...10
5 - Incidence sur la valeur unitaire de la charge d'exploitation de I'étendue de la
surface intervenant dans le calcul de l'élément porteur .......................................¼..11
.
5.1 - Cas des locaux susceptibles dune réduction pour grandes surfaces
(R.H) ou dune majoration éventuelle pour faibles surfaces (M.H) ....¼..11
VI - ANNEXES
A -Poids volumiques et angles du talus naturel pour divers corps en vrac ¼¼¼¼30
B - Poids volumiques de quelques matériaux de construction ¼¼¼¼¼¼¼¼¼.32
C - Poids approximatifs des éléments constitutifs d'une construction ¼¼¼¼¼¼.33
C 1 - Maçonnerie ¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼..33
C 2 - Enduits ¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼ 35
C 3 - Planchers ¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼ 36
C 4 - Revêtements de planchers ¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼. 37
C 5 - Toitures ¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼.. 38
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I - OBJET
II - DOMAINE D'APPLICATION
Les valeurs des charges d'exploitation définies ci-après ont le caractère des
valeurs nominales. A défaut de texte général, leurs conditions prise en compte et de
pondération, de même que celles des charges permanentes sont données par les
règles de calcul en vigueur particulières à chaque matériau structurel.
1. Définition :
La charge permanente comprend non seulement le poids propre des éléments
porteurs, mais aussi les poids des éléments incorporés aux éléments porteurs tels
que : plafond, sol, enduits et revêtement quelconques ainsi que ceux des éléments
de la construction soutenus ou supportés par les éléments porteurs tels que :
cloisons fixes, conduits de fumée, gaines de ventilation, etc¼
La valeur de telles charges se calcule d'après le volume des matériaux et leur
densité la plus grande dans les conditions d'emploi.
En vue de facilité le calcul de ces charges, il a été donné, à titre indicatif, en annexe
des valeurs moyennes d'un certain nombre de paramètre (poids volumiques et
surfaciques, angle de frottement) qui pourront être utilisées à défaut de mesures plus
précises.
On entend par cloison légères de distribution, les cloisons non porteuses de poids
inférieur à 2.50 KN/m qui subdivisent les locaux et dont il existe une densité
relativement importante et régulière dans certains types de bâtiments (habitation,
bureaux, etc¼)
Ces cloisons légères peuvent être prises en compte comme une charge permanente
uniformément répartie de 1KN/m 2 lorsque les planchers sont tels que la répartition
correspondante des charges est assurée.
Une conception du plancher telle que la répartition des charges des cloisons légères
de distribution soit assurée doit être prévue à priori dans l'habitation ou ces cloisons
peuvent être placées en des position quelconques.
Pour les cloisons lourdes dans les cas et pour les cloisons légères des bâtiments
autres que ceux d'habitation, les poids des cloisons et leurs emplacements sont
spécifiés par des D.P.M, à moins que ces dernières demandent la réparation pour
2
une valeur de charge au m qui, résultant d'une étude préalable, peut être différente
du 1 KN/m 2 ci-dessus (1).
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Commentaire 1 :
Il est prudent que les D.P.M. prévoient la répartition des cloisons légères dans
le cas ou un maître d'ouvrage n'a pas prévu l'intervention d'un service travaux
qualifié.
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IV - CHARGES D'EXPLOITATION
1 - Généralités :
Ces différents facteurs d'ailleurs non indépendant, sont traités ci-après avant de
donner à l'article 7 les valeurs des charges d'exploitation pour diverses natures de
locaux en fonction, s'il y a lieu de ces différents facteurs.
Elles sont utilisées en tenant compte, d'une part, des réductions ou dégressions pour
grandes surfaces ou pluralité d'étages, d'autre part, des conditions défavorables
possibles de leur distribution (existence ou absence total ou partielle dans les
diverses traversées) (3)
Sauf indication contraire, ces charges sont appliquées sur les planchers.
Commentaires :
(2) Ce mode d'utilisation normal des locaux (s'il est quelquefois évident et
résulte alors de façon précises de leur destination) par exemple pour une salle
de spectacle, n'est pas toujours facile à définir.
Pour l'habitation, certaines pièces peuvent avoir des utilisation variées se
rapprochant de celles d'autres locaux, sans que cela devienne systématique
dans un même logement. Pour les bureaux la transition vers l'archivage peut
quelquefois apparaître peu sensible.
(3) Certaines méthodes de calcul prennent en compte ces conditions de
distribution.
2- Définition :
Les charges d'exploitation sont celles qui résultent de l'usage des locaux par
opposition au poids des ouvrages qui constituent ces locaux, ou à celui des
équipements fixes. Elles correspondent au mobilier, au matériel, aux matières en
dépôt et aux personnes et pour un mode normal d'occupation. En pratique toutefois,
certains équipements fixes légers peuvent être inclus dans les valeurs fixées pour les
charges d'exploitation (4)
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Les charges d'entretien correspondent aux matériels et matériaux qui peuvent être
placés sur les ouvrages lors des travaux de réfection et de transformation.
Pour certains types d'occupation, les cloisons légères dont le déplacement ou l'ajout
sont acceptés à priori, sont traitées comme des charges d'exploitation, dans les
conditions et limites indiquées à l'article 7.
Pour tous appareils spéciaux à prendre en compte séparément, les D.P.M fixent la
valeur des coefficient dynamiques, ou encore fixent les données à prendre en
compte pour un calcul dynamique ou une éventuelle vérification à la fatigue (5)
Commentaires :
(4) Le classement entre équipement fixe et appareil faisant partie des charges
d'exploitation n'est pas toujours évident. Les D.P.M doivent donc clairement
indiquer ce que comprennent les valeurs des charges d'exploitation
spécifiées.
3 - Charges d'épreuves :
Les D.P.M doivent mentionner la valeur des charges d'épreuve auxquelles la
construction sera soumise.
Lorsqu'il ne prévoient pas, et que des essais sont effectués, les charges d'épreuves
ne doivent pas exercer des sollicitations supérieures à celles qui résultaient de
l'application des charges d'exploitation définies par le présent texte, ou par les
D.P.M. sauf majorations spécifiques prévues par des règles de calcul particulières
(6).
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Commentaire 6 :
Dans le cas des effets de voûte, le plancher doit toutefois conserver un
minimum de résistance à la flexion local. Ce minimum est défini par les règles
de calcul spécifiques des divers matériaux.
4 - Charges Concentrées :
Cette charge est utilisée pour des vérifications au poinçonnement ou de flexion
locale indépendamment des charges au m2 dont le principe est défini à l'article 2.
Elle est appliquées au niveau du sol fini, c'est à dire qu'il peut être tenu compte des
chapes, ravoirages et revêtements de sol pour les vérifications au poinçonnement.
En ce qui concerne la flexion locale, il est loisible de tenir compte des effets de voûte
qui existent dans beaucoup de planchers usuels (hourdis dont le rapport portée sur
hauteur est supérieur à 20 par exemple) (7)
Commentaire 7 :
Dans le cas des effets de voûte, le plancher doit toutefois conserver un
minimum de résistance à la flexion locale. Ce minimum est défini par des
règles de calcul spécifiques des divers matériaux.
Dans les cas définis dans l'article 7, la valeur unitaire de la charge d'exploitation à
prendre en compte dans le calcule d'un élément porteur dépend de l'étendue de la
surface supportée par cet élément.
La valeur unitaire de référence de la charge d'exploitation correspondant à une
surface de référence So, est définie de telle manière que :
Pour une surface inférieure à So, une majoration de la charge unitaire doit en
principe être appliquée à la valeur de référence.
Et pour une surface supérieur à So, une réduction de la charge unitaire puisse être
envisagée par rapport à la valeur de référence.
Les valeurs relatives à de faibles surfaces peuvent être négligées lorsque les
planchers assurent une répartition importante des charges entre éléments porteurs
(8)
Même lorsque de tels planchers sont utilisés, il peut exister de petites surfaces
isolées ou en porte à faux qui doivent être spécialement considérées.
5.1 - Cas des locaux susceptibles d'une réduction pour grandes surfaces (R.H)
ou d'une majoration éventuelle pour faibles surfaces (M.H).
Le diagramme suivant donne le coefficient à appliquer à la valeur de référence,
2
correspondant à 15m , donnée à l'article 7.
Pour les balcons, la majoration éventuelle pour des surfaces inférieures à 15m 2 la
charge de référence majorée forfaitairement de 30% de même qu'il est permis
2
d'utiliser entre 15 et 50 m la charge de référence elle même.
1,5
1
0,8
Surface
2
D'application (m )
1 So = 15 50
Commentaire 8 :
6.1 - Elles s'applique aux bâtiments a grand nombre de niveaux ou les occupations
des divers niveaux peuvent être considérées comme indépendantes. C'est le cas
des bâtiments à usage d'habitation ou d'hébergement pour lesquels la loi de
dégression dite également de base donnée ci-après est applicable (9).
Commentaire 9 :
Cette loi n'est pas applicable lorsque les charges d'exploitation sont prises en
compte pour leur partie de longue durée dans une combinaison fondamentale,
c'est à dire lorsque les valeurs définies ci-après sont affectées de coefficients
de pondération tenant compte d'une probabilité de simultanéité avec une autre
action considérée pour sa valeur caractéristique principale. Par contre, elle
reste utilisable pour les combinaisons supplémentaires.
6.2 - Cette dégression n'est pas cumulable avec les réductions pour grande surface.
C'est à dire qu'elle s'applique à la valeur nominale de référence. Toutefois, il est
loisible de prendre pour les premiers niveaux à partir du haut, la plus faible des
charges résultant de l'application des articles 5 et 6.
Lorsque des locaux industriels ou commerciaux occupent certains niveaux, ils sont
pris en compte sans abattement et non comptés dans le nombre d'étapes
intervenant dans la loi de dégression.
Pour les bâtiments du bureaux, on applique la loi de dégression de base à la fraction
2
de la charge d'exploitation égale à cette dernière diminuée de 1 KN/m (10).
Dans les autres cas, les d'égressions en fonction du nombre d'étages sont fixées par
les D.P.M.
Commentaire 10 :
Lorsque la valeur donnée à l'article 7 est utilisée, cela revient à admettre les
réductions de charge en valeur absolue que donne la loi de base pour
l'habitation et rend aisée l'application à des bâtiments à usage mixte.
Soit Qo la charge d'exploitation sur le toit ou la terrasse couvrant le bâtiment Q1, Q2,
Q3, Qn les charges d'exploitation respectives des planchers des étages 1,2,3 ¼ n
numérotés à partir du sommet du bâtiment.
On adoptera pour le calcul des points d'appui les charges d'exploitation suivantes :
Sous étage
Immédiatement
Inférieur (étage 2) Qo + 0,95 (Q1 + Q2)
(étage 3) Qo + 0,90 (Q1 + Q2 + Q3)
(étage 4) Qo + 0,85 (Q1 + Q2 + Q3 + Q4)
¼¼¼¼
(étage n) Qo + 3 + 1 (Q1 + Q2 + Q3 + ¼.. Qn)
2n
Lorsque la charge d'exploitation est la même pour tous les étages, la loi de
dégression ci-dessus est équivalente à la règle usuelle dans laquelle les charges
d'exploitation de chaque étage sont réduites dans les proportions indiquées ci-
dessous :
Commentaire 11 :
Ces valeurs sont d'abord données pour un certain nombre de locaux que l'on trouve
dans plusieurs catégories de bâtiments, et ensuite pour les principales catégories de
bâtiments (habitation, scolaires, etc¼). Ces dernières listes correspondent à une
définition plus précise du type d'occupation et s'appliquent en priorité.
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Divers locaux peuvent avoir des utilisation multiples. Dans ce cas, celle qui conduit à
la valeur la plus élevée de la charge doit être considérée. Dans certains cas de
surfaces à priori susceptibles de transformations, il peut être défini une valeur
pondérée à partir d'une étude préliminaire.
Dans la colonne indications complémentaires le sigle R.H. Indique les cas ou
s'applique la réduction de base pour grandes surfaces définie à l'article 5 et le sigle
M.H. indique les cas ou s'applique éventuellement la majoration pour faibles
surfaces.
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8. Salles de réunion et lieux de culte avec assistance
debout (12) 5,0 -
Commentaire :
(12) Il n'est pas prévu de MH, les valeurs indiquées tenant compte des
circulations.
(14) La valeur indiquée englobe les coefficients dynamiques sous les réserves
faites en IV.2.
Balcons 3,5 -
Commentaire 16 :
Du point de vue de l'exploitation, cette charge pourrait être réduite pour les
combles de faible hauteur. Mais sur un plancher, il faut considérer un
minimum de charges lors de la construction.
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-
Salles de réunion avec tables 2,5
Equipement lourd
Zone de dépôts 3,5
Bibliothèques 4,0 -
Commentaire 17 :
En dehors de leurs circulations internes, les amphithéâtres scolaires et les
cantines sont comparables aux salles de classe.
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Une étude plus précise pourrait donc être faite sur la base de 2,5 KN/m 2 dans
les zones de places assises, et de 4,0 KN/m 2 dans les zones libres, à
condition de tenir compte des variations de position possible de ces zones.
1 Locaux hébergement
2 Locaux médicotechniques
RH.MH
- Halls 4,0
-
- Circulations générales 4,0
RH.MH
- Bureaux 2,5
-
- Postes de personnel et de soins 2,5
-
- Salles de cours 2,5
Equipement lourd
- Buanderies 3,5 -
Locaux de réserves, dépôts ou stockage 3,5 à 6,0
Commentaire :
(19) Dans l'état actuel des choses, charges pour équipements suspendus en
2
plafond peuvent être prises égales à 1,0 KN/m pour les salles de
radiodiagnostic, salles d'opérations et de plâtres ou il faut prévoir par ailleurs
une charge mobile de 2 KN appliquées sur une surface de 1m x 1m.
On admet une charge d'exploitation statique de 5 KN/m 2 dans les locaux soumis aux
actions dynamiques dues aux sportifs.
7.3 - Toitures :
Les toitures non accessibles aux usagers le sont par contre pour l'entretien de la
toiture et des ouvrages en saillie. Les charges d'entretien prévues ci-après
supposent que cet entretien est fait par des professionnels avertis (20).
Commentaire 20 :
Les charges d'entretien des toitures ne sont normalement pas cumulées avec
les charges climatiques.
Il est aussi rappelé que l'on doit tenir compte dans certains cas de terrasses et
toitures à faible pente, de la possibilité d'accumulation d'eau jusqu'au niveau
des trop-pleins.
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Lorsque les portées sont inférieures à 3.00 m, les deux charges sont placées à
1.00m d'intervalle dans les conditions les plus défavorables en ne tenant pas
compte, dans le cas de continuité, de la charge extérieure à la portée considérée
(21).
Commentaire 21 :
Cela revient pour les éléments de petite portée, à appliquer une charge
concentrée de 1KN au milieu de la portée.
La charge d'entretien est déterminer dans chaque cas en fonction de ces
moyens (22)
Commentaire 22 :
La condition de circulation des personnes est en conséquence toujours
satisfaite.
7.3.3 - Terrasses et toitures recevant une étanchéité, non accessibles aux
usagers de l'immeuble :
On considère une charge d'entretien affectant 10 m 2 de la surface de la toiture et
s'ajoutant au poids propre de la couverture. Sa valeur au m 2 est égale, soit au poids
moyen des matériaux constituant l'étanchéité et de ceux placés au dessus d'elle plus
0,50 KN, soit à 1KN si ce poids n'est pas atteint par l'ensemble précèdent (23).
Les 10 m 2 forment un rectangle, dont un côté est éventuellement déterminer par
l'entraxe entre les éléments de structure considérés.
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Cette surface est placée dans les conditions les plus défavorables pour la vérification
considérée. Compte tenu de son caractère local, les vérifications sont
éventuellement conduites en tenant compte de la réparation transversale.
Dans le cas ou, compte tenu des dispositions d'ensemble des bâtiments et de la
couverture, il serait admis par les D.P.M de ne pas prendre en compte cette charge
2
sur 10 m , on procédera comme pour les couvertures en portant toutefois les
charges concentrées à 1,50 KN.
Commentaires :
(24) Pour les planchers assurant normalement la réparation des charges
localisées, on considère, compte tenu des pondérations que l'on peut
appliquer à ces charges d'entretien, que la vérification sous la charge définie
ci-dessus est satisfaite lorsque le plancher est vérifié pour une charge
2
d'exploitation uniformément répartie sur toute la surface de 1 KN/m .
Ces toitures ont supporter des installations et équipements mais aussi des charges,
notamment du personnel d'exploitation, non averti au sens du paragraphe 7.3. Pour
2
ces toitures il convient de prévoir une charge répartie de 1,5 KN/m tout en prennant
en considération celles dues à la circulation et au stockage des charges mobiles
(chariots, balancelles, etc¼).
2
Les valeurs minimales au m des charges d'exploitation uniformément réparties sont
les suivantes :
Terrasses privées (sans tenir compte des jardinières éventuelles) : 1,5 KN/m 2.
On considère en sus du poids des terres une charge uniformément répartie de 1
2
KN/m .
7.7 - Efforts horizontaux sur les gardes corps pour paliers, escaliers et
balcons :
Les efforts appliqués sur les gardes corps et leurs ancrages comprennent à la fois
des efforts quasi statiques et des chocs.
Les efforts statiques sont généralement définis au mètre, alors que les chocs sont
localisés. Compte tenu des difficultés de vérifications aux chocs, les conditions que
doivent remplir les divers types de garde corps et leurs ancrages sont définies par
des textes spécifiques.
Toutefois, pour les garde corps qui ne posent pas problèmes de résistance aux
chocs, au ancrages notamment, tels les garde corps en béton armé solidaires des
dalles de balcons ou les garde corps métalliques liés à une structure métallique ou
fixés sur maçonnerie ou béton, conformément aux règles de conception et de calcul
de ces types d'ouvrages et ou les efforts sont convenablement répartis par suite de
la rigidité transversale du garde corps, il suffit de considérer les efforts statiques ci-
après :
Commentaire 25 :
Dans le cas de déplacement de charges lourdes, les coefficients dynamiques
sont fréquemment compris entre 1,25 et 1,50.
Pour les éléments qui ne sont pas conformes aux dispositions des prescriptions
afférentes aux installations industrielles et garde corps métalliques, les charges à
considérer sont les suivantes :
Lorsque les passerelles n'appartiennent pas au circuit général de circulation, sont
exclusivement réservées à l'accès à certains appareils et permettent le passage de
front d'une seule personne, les charges à considérer peuvent être réduites comme
suit :
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Lorsque le plancher assure une répartition transversale convenable eu égard au
type d'utilisation, les charges d'exploitation peuvent être remplacées par un
système de charges conventionnelles constitué
- d'une charge concentrée pour les vérifications de poinçonnement et de flexion
locale. Ce système conventionnel devra tenir compte des effets dynamiques
éventuels (25).
Bien que les charges d'exploitation de ces locaux ne présentent pas exactement les
mêmes caractères (les charges dans les deux premiers tendent généralement à plus
ou moins bref délais vers leur valeur maximale avec de faibles variations ultérieures,
alors que dans les seconds elles présentent une allure davantage cyclique) il est
possible d'évaluer les valeurs d'utilisation des charges d'exploitation sur les mêmes
bases, selon ce qui suit :
De la façon la plus générale les charges sont définies par le plan des zones
de
stockage et la hauteur du stockage, ainsi que par le poids des matières ou objets
en dépôts par une unité de volume occupé ou parle poids par unité de longueur de
stockage d'encombrement défini.
Pour un stockage homogène, ou en retenant les possibilités les plus sévères, l'on
peut considérer des bandes de plancher régulièrement espacées et ayant la largeur
des zones de stockage prévues. II est alors fréquemment possible vis à vis des
effets d'ensemble de répartir uniformément la charge
totale (26).
Pour les archives de bureaux et les dépôts de bibliothèques classiques à casiers
fixes, la répartition conduit pour une hauteur de 3.00 m sous plafond aux valeurs au
m 2 ci-après :
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- archives de bureaux
Par contre, pour les effets locaux et la vérification des éléments secondaires sur
plancher, il est moins souvent possible de considérer la charge uniformément
répartie définie plus haut.
Sauf indication des D.P.M., fixant ne varietur la position des bandes, celles-ci sont
supposées pouvoir être placées dans lés conditions les plus défavorables.
NOTE : Cette façon de procéder n'est pas applicable aux ouvrages du type silos,
pour lesquels il y a lieu de se reporter à des textes ou études spécifiques.
Commentaires :
(26) En effet, lorsque l'entraxe des bandes de stockage est petit par rapport à
la portée, les sollicitations de répartition transversale sont réduites.
(27)11 est déconseillé de choisir sur un carré 5x5 cm une charge inférieure à
la charge au mètre carré définie ci-dessus.
Le processus d'évaluation est semblable à celui qui est prévu à l'article V,1 Mais il
est moins souvent possible de répartir la charge totale. Ce processus est appliqué
pour le stockage des produits mis en vente, et sur le reste de la surface l'on
considère une charge uniformément répartie de 3.50 KN/m 2.
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Les valeurs d'utilisation des charges d'exploitation doivent être définies par un double
système et seront retenues les sollicitations les plus défavorables qui en résultent.
b) Ce qui suit
- le système de charges constitué par les installations et unités de production
définies par leur poids, leur encombrement, leurs localisations possibles et leurs
conditions d'appui sur le plancher, ainsi que par les coefficients dynamiques à
appliquer à leur poids,
- les forces dues au matériel roulant lourd éventuellement nécessaire, soit à la
manutention des produits, soit à l'entretien des machines, défini par
ses
caractéristiques nominales complètes,
-
une charge uniformément répartie au m 2 représentant le personnel, les
approvisionnements produits et déchets et matériel roulant léger, liés au
fonctionnement des machines (28).
Dans le cas où il est possible de prendre une charge uniformément répartie
conventionnelle (voir 28 ci-dessous), l'on obtient fréquemment les valeurs:
- atelier de fabrication légère équipé de machines outils d'un poids unitaire inférieur
à 5 KN/m 2 et sans zone de stockage de produits denses : 3 KN/m 2,
- atelier comme ci-avant mais avec stockage: 5 KN/m 2 + 1,5 KN/m 2 par mètre de
hauteur de stockage au-dessus de 3,0 m.
Commentaire 28 :
On rotera que pour une même masse mobile et sous réserve des phénomènes
d'amplification dynamique, le coefficient dynamique est d'autant plus faible que la
masse du plancher est plus élevée.
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Les véhicules susceptibles de les utiliser sont définis parle poids total en charge ou à
vide selon le cas
Concernant la charge poinçonnante résultant de l'utilisation d'un cric, est admis
contrairement à ce qui peut se passer dans un atelier qu'elle n'intéresse que la
demi-charge d'un essieu que l'on affecte d'une majoration de 20 Wa
Elles comprennent les charges reportées directement sur les poteaux ou par
l'intermédiaire de poutres.
Les installations sont définies par leur localisation, et leurs poids unitaires ou
linéiques.
Pour les ponts roulants, il y a lieu de se référer à des textes ou études spécifiques.
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VI - ANNEXES
Poids Angles
volumiques (deg. séxagé
3
simaux)
(KN/m )
Sable 30 - 35
17 -19
Gravier 35
17
Terre Sèche 40
18
Humide 20
21
Ballast Concassé 40
18
Roulé 30
19
Briquettes En vrac -
8
Empilées -
13
Coke 35
6,5
Minette 45
20
Mâchefer 45
8
Cendres 35
8
Feuillus Sec 45
7
Humide 45
10
Avoine en vrac 30
5,5
Pommes de terre 30
7
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Fruits 4,5 35
Raves 7 30
Malt 6 25
Farine en vrac 6 25
Farine en sacs 5 -
Sucre En sacs 16 -
En vrac 9,5 35
Sel En vrac 12 40
En sacs 10 -
Fumier en tas 12 45
Fumier empilé 18 -
Papier Empilé 11 -
En rouleau 16 -
Dans les cas spéciaux, on détermine les poids volumiques par des essais.
On détermine aussi par des essais de coefficient de frottement des matériaux sur
une paroi. Celui-ci dépend de la rugosité de la paroi et du degré hygrométrique des
matériaux.
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KN/m2
C.1 - Maçonnerie
ENDUIT
NON COMPRIS
A) Parois en blocs pleins de béton de 5 1,05
granulats lourds 10 2,10
15 3,15
20 4,20
B) Parois en blocs creux de béton de 5 0,65
granulats lourds 10 1,35
(blocs à parois épaisses) 15 2,00
20 2, 70
25 3,25
30 3,85
C. 2 - ENDUITS
C. 3 - PLANCHERS
(*) La variation des poids moyens est due à la variation de la forme de la section.
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C. 4 - REVETEMENTS DE PLANCHER
Poids surfacique
- Grès' cérame mince (4,5 mm) format 5x5 et 2x2 ¼¼¼¼¼¼¼.. 0,50 KN/m2
C. 5 - TOITURES
Poids surfacique
NATURE DE L'ELEMENT
réel (KN/m 2)
A) Support de la couverture
B) Couvertures métalliques
C) Couvertures en ardoises
D) Couverture en tuiles
F) Sous-toitures
G) Terrasses