DTR BC 2.2 Charges Permanentes Et D'exploitation Converti

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MINISTERE
COMPOSITION
DE L'URBANISME
DU GROUPE ET
DE DE
TRAVAIL
LA CONSTRUCTION
SPECIALISE
"CHARGES PERMANENTES ET CHARGES D'EXPLOITATION"

DOCUMENT TECHNIQUE REGLEMENTAIRE


DTR B.C. 2.2
Président d'Honneur
M. TEBBAL F Directeur de la Réglementation et des
Techniques de la construction M.U.C.

Président du Groupe
M. B. REBZANI S/Directeur de la réglementation au M.U.C

Co-rapporteurs :
M.M BELLAZOUGUI Directeur du C.G.S.

CHARGE PERMANANTES
Mme BELARBI Attaché de Recherche au C.G.S.

ET CHARGES
Membres :
D'EXPLOITATION

MM AZZI M. Chef d'Agence Alger CTC/Centre


BENTAMA A. Chef de Bureau M.U.C.
BOUDALI R. Chef d'Antenne Médéa CTC/Centre
CHENAF M.H Enseignant USTHB
DAOUDI M. Enseignant USTHB
KADI M. Chef de Département O.N.M
KIRATI S. Chef de Service de la Réglementation C.G.S
MESSAOUD S. Chef d'Antenne Blida C.T.C/Centre
OUAKLI A. Attaché de recherche C.G.S
TERCHI B. Directeur Technique BATIMETAL

CENTRE NATIONAL DE RECHERCHE APPLIQUEE


EN GENIE PARASISMIQUE C.G.S
Rue Kaddour Rahim (Prolongée) B.P. 252 HUSSEIN-DEY - ALGER
Tél. : 77.66.73 - Télex : 65494 DZ
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ARRETE BN° 62 PORTANT APPROBATION DU DOCUMENT


TECHNIQUE REGLEMENTAIRE SUR LES CHARGES
PERMANENTES ET CHARGES D'EXPLOITATION

Le ministre de l'Aménagement du Territoire, de l'Urbanisme et de la construction,

- Vu    le    décret    n°    84-12    du    12    Janvier    1984,    modifié    et    complété,    portant
organisation et composition du Gouvernement,

- Vu le décret n° 85-71 du 13 Avril 1985 portant création du C.G.S te le décret n°


86-216 du 19 août 1986 le complétant,

- Vu    le    décret    n°    86-213    du    19    août    1986    portant    création    d'une    commission
Technique permanente pour le contrôle technique de la construction,

- Sur    rapport    du    Secrétariat    de    la    Commission    Technique    permanente    pour    le
contrôle technique de la construction,

ARRETE

ARTICLE 1 : Est approuvé le document technique réglementaire « DTR - BC 2.2 »


portant sur les « charges permanentes et charges d'exploitation annexé à l'original
du présent arrêté.

ARTICLE    2 :    Les    maître    d'ouvrages,    les    maître    d'œuvres,    les    organismes    de


réalisations, d'expertise, et de contrôle sont tenus de respecter les dispositions du
document technique réglementaire visé à l'article premier ci-dessus.

ARTICLE 3 : Le règlement « charges permanentes et charges d'exploitation » sus-


visé    est    applicable    à    la    date    d'entrée    en    vigueur    du    présent    arrêté    pour    toute
nouvelle étude.
Toutefois, les études en cours ainsi que les projets types déjà élaborés sont régis par
les textes antérieures et ce à titres transitoire jusqu'au 31 décembre 1989.

ARTICLE 4 : Les modalités d'applications de ce règlement « charges permanentes


et    charges    d'exploitation ».    seront    précisées    en    tant    que    besoin    par    décisions,
instructions et circulaires ministérielles et par notes techniques et d'interprétation du
Centre National de Recherche Appliquée en Génie Sismique (C.G.S).
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ARTICLE 5 : Le C.G.S est chargé de l'édition et de la diffusion du Présent document


technique réglementaire.

ARTICLE    6 : Le    présent    arrêté    sera    publié    au    journal    Officiel    de    la    République
Algérienne Démocratique et Populaire.

Fait à Alger, le 24 Octobre 1988

LE MINISTERE DE L'AMENAGEMENT DU
TERRITOIRE DE L'URBANISME ET DE LA
CONSTRUCTION
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SOMMAIRE
___________________________________________________________________

1 - OBJET ¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼6

II - DOMAINE D'APPLICATION ¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼..........¼¼...6

III - CHARGES PERMANENTES ¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼.6

1 - Définition .:......................................................................¼¼¼¼¼¼¼.¼6
2 - Cloisons de distribution ¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼6

IV - CHARGES D'EXPLOITATION ¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼.8

1- Généralité ¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼8
2 - Définition ................................ .....................................................................¼¼¼8
3 - Charges d'épreuves ............ ..........................................................................¼...10
4 - Charges concentrées ........... .........................................................................¼...10
5 - Incidence sur la valeur unitaire de la charge d'exploitation de I'étendue de la
surface intervenant dans le calcul de l'élément porteur .......................................¼..11
.
5.1 - Cas des locaux susceptibles dune réduction pour grandes surfaces
(R.H) ou dune majoration éventuelle pour faibles surfaces (M.H) ....¼..11

6 - Régression des charges d'exploitation en fonction du nombre d'étages ¼..¼¼12


7 - Valeurs des charges d'exploitation fixées de façon générale¼¼¼¼¼¼¼..¼14

7.1 - Liste en fonction de la nature des locaux ........¼¼¼¼¼¼...........¼...14


7.2 - Liste par type d'utilisation .........................................¼¼¼¼¼¼...¼..17

7.2.1 - Bâtiments a usage d'habitation ......................¼¼¼¼¼¼¼..17


7.2.2 - Bâtiments de bureaux ....................................¼¼¼¼¼¼.....18
7.2.3 - Bâtiments scolaires et universitaires ............¼¼¼¼¼¼¼...19
7.2.4 - Bâtiments hospitaliers et dispensaires ¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼..20
7.2.5 - Bâtiments a usage sportif et d'éducation physique....................21

7.3 - Toitures ¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼.21

7.3.1 - Couvertures sur charpente ¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼.21


7.3.2 - Charges sur les couvertures en éléments autoportants ¼¼¼22
7.3.3 - Terrasses et toitures recevant une étanchéité,
non accessibles aux    usagers de I'immeuble ¼¼¼¼¼¼¼..22
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7.4 - "Toitures - terrasses" techniques ¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼..23


7.5 - Terrasses accessibles aux usagers ¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼.23
7.7 - Efforts horizontaux sur les garde-corps pour paliers,
escaliers et balcons ¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼.24
7.8 - Escaliers et passerelles dans les locaux industriels ¼¼¼¼¼¼¼¼..24

V - LOCAUX OU LA VALEUR D'UTILISATION DES CHARGES


D'EXPLOITATION NE PEUT ETRE DEFINIE DE FACON GENERALE ¼¼¼26

1 - Evaluation des charges d'exploitation ¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼.26


2 - Planchers des locaux d'archives, des dépôts ou resserves
de bibliothèques, des entrepôts de marchandises
et magasins de stockages ¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼.26
3 - Planchers des grandes surfaces de vente ¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼.27
4 - Charges sur les planchers d'ateliers et d'usines ¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼27
5 - Garages et pares de stationnement autres que des véhicules légers ...¼28
6 - Charges autres que celles supporters par les planchers ¼¼¼¼¼¼¼.29

VI - ANNEXES

A -Poids volumiques et angles du talus naturel pour divers corps en vrac ¼¼¼¼30
B - Poids volumiques de quelques matériaux de construction ¼¼¼¼¼¼¼¼¼.32
C - Poids approximatifs des éléments constitutifs d'une construction ¼¼¼¼¼¼.33

C 1 - Maçonnerie ¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼..33

C 1.1 - terre cuite ¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼..33


C 1.2 - Blocs en béton ¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼..34
C 1.3 - Carreaux de    plâtre ¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼..34
C 2.2 - Enduit au mortier de liants hydrauliques ¼¼¼¼¼¼¼¼¼..35

C 2 - Enduits ¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼ 35

C.2.1 - Enduit en plâtre ¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼...35


C 2.2 - Enduit au mortier de liants hydrauliques ¼¼¼¼¼¼¼¼¼..35

C 3 - Planchers ¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼ 36
C 4 - Revêtements de planchers ¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼.    37
C 5 - Toitures ¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼..    38
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I - OBJET

Le présent document traite des charges permanentes et charges d'exploitation des


bâtiment, de leur mode d'évaluation et des valeurs de ces charges à introduire dans
les calculs.

II - DOMAINE D'APPLICATION

    Les    valeurs    des    charges    d'exploitation    définies    ci-après    ont    le    caractère    des
valeurs nominales. A défaut de texte général, leurs conditions prise en compte et de
pondération, de même que celles des charges permanentes sont données par les
règles de calcul en vigueur particulières à chaque matériau structurel.

Le présent document s'applique à tous les calculs des constructions de bâtiment et


pourra      être      utilisé      en      l'absence      d'autres      indications      données      aux      documents
particuliers du marché (D.P.M).
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III - CHARGES PERMANENTES

1.    Définition :

La    charge    permanente    comprend    non    seulement    le    poids    propre    des    éléments
porteurs, mais aussi les poids des éléments incorporés aux éléments porteurs tels
que : plafond, sol, enduits et revêtement quelconques ainsi que ceux des éléments
de    la    construction    soutenus    ou    supportés    par    les    éléments    porteurs    tels    que :
cloisons fixes, conduits de fumée, gaines de ventilation, etc¼

La    valeur    de    telles    charges    se    calcule    d'après    le    volume    des    matériaux    et    leur
densité la plus grande dans les conditions d'emploi.

En vue de facilité le calcul de ces charges, il a été donné, à titre indicatif, en annexe
des    valeurs    moyennes    d'un    certain    nombre    de    paramètre    (poids    volumiques    et
surfaciques, angle de frottement) qui pourront être utilisées à défaut de mesures plus
précises.

2.    Cloison de distribution :

On entend par cloison légères de distribution, les cloisons non porteuses de poids
inférieur    à    2.50    KN/m    qui    subdivisent    les    locaux    et    dont    il    existe    une    densité
relativement    importante    et    régulière    dans certains    types    de    bâtiments    (habitation,
bureaux, etc¼)

Ces cloisons légères peuvent être prises en compte comme une charge permanente
uniformément répartie de 1KN/m 2    lorsque les planchers sont tels que la répartition
correspondante des charges est assurée.

Toutefois,      pour      les      bâtiments      d'habitation      à      refends      transversaux      porteurs


rapprochés (c'est à dire ne comportant pratiquement pas de cloisons parallèles aux
refends) cette charge est ramenée à 0.50 KN/m 2.

Une conception du plancher telle que la répartition des charges des cloisons légères
de distribution soit assurée doit être prévue à priori dans l'habitation ou ces cloisons
peuvent être placées en des position quelconques.

Pour les cloisons lourdes dans les cas et pour les cloisons légères des bâtiments
autres    que    ceux    d'habitation,    les    poids    des    cloisons    et    leurs    emplacements    sont
spécifiés par des D.P.M, à moins que ces dernières demandent la réparation pour
2
une valeur de charge au m      qui, résultant d'une étude préalable, peut être différente
du 1 KN/m 2 ci-dessus (1).
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Commentaire 1 :

Divers    planchers,    notamment    les    planchers    en    béton    couramment    utilisés


dans l'habitation comme les planchers dalles ou les planchers à entrevous en
terre cuite ou en béton, assurent cette réparation.

Il peut cependant être intéressant, dans ce cas, de raidir le plancher au droit


des cloisons initiales en vue d'un meilleur comportement de celles-ci.

Il est possible de prévoir le déplacement de cloisons lourdes moyennant une


étude appropriée du plancher, et d'ajouter aux charges figurant au tableau la
charge uniformément répartie qui y correspond.

Il est prudent que les D.P.M. prévoient la répartition des cloisons légères dans
le cas ou un maître d'ouvrage n'a pas prévu l'intervention d'un service travaux
qualifié.
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IV - CHARGES D'EXPLOITATION

1 - Généralités :

Les valeurs des charges d'exploitation sont fonction :

Des surfaces auxquelles elles sont appliquées


Des dégressions    horizontales    ou    verticales    retenues    liées    aux    types    et    caractères
des charges en cause,
De leur mode de prise en compte etc¼

Ces    différents    facteurs    d'ailleurs    non    indépendant,    sont    traités    ci-après    avant    de
donner à l'article 7 les valeurs des charges d'exploitation pour diverses natures de
locaux en fonction, s'il y a lieu de ces différents facteurs.

Ces valeurs se référents à un mode normal d'utilisation des locaux (2)

Elles sont utilisées en tenant compte, d'une part, des réductions ou dégressions pour
grandes    surfaces    ou    pluralité    d'étages,    d'autre    part,    des    conditions    défavorables
possibles    de    leur    distribution    (existence    ou    absence    total    ou    partielle    dans    les
diverses traversées) (3)

Sauf indication contraire, ces charges sont appliquées sur les planchers.

Commentaires :

(2)    Ce    mode    d'utilisation    normal    des    locaux    (s'il    est    quelquefois    évident    et
résulte alors de façon précises de leur destination) par exemple pour une salle
de spectacle, n'est pas toujours facile à définir.
Pour    l'habitation,    certaines    pièces    peuvent    avoir    des    utilisation    variées    se
rapprochant de celles d'autres locaux, sans que cela devienne systématique
dans un même logement. Pour les bureaux la transition vers l'archivage peut
quelquefois apparaître peu sensible.

On peut cependant indiquer que bureaux sous-entend une certaines densité


de personnes qui y travaillent.

(3)    Certaines    méthodes    de    calcul    prennent    en    compte    ces    conditions    de
distribution.

2- Définition :

Les    charges    d'exploitation    sont    celles    qui    résultent    de    l'usage    des    locaux    par
opposition    au    poids    des    ouvrages    qui    constituent    ces    locaux,    ou    à    celui    des
équipements    fixes.    Elles    correspondent    au    mobilier, au    matériel,    aux    matières    en
dépôt et aux personnes et pour un mode normal d'occupation. En pratique toutefois,
certains équipements fixes légers peuvent être inclus dans les valeurs fixées pour les
charges d'exploitation (4)
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Les charges d'entretien correspondent aux matériels et matériaux qui peuvent être
placés sur les ouvrages lors des travaux de réfection et de transformation.

Les valeurs des charges d'exploitation figurant à l'article 7 comprennent également,


pour    raison    de    simplification,    les    équipements    légers,    tels    que    canalisation    de
distribution    des    fluides    ménagers,    appareils    sanitaires,    radiateurs    ou    appareils    de
chauffage individuels.

Pour certains types d'occupation, les cloisons légères dont le déplacement ou l'ajout
sont    acceptés    à    priori,    sont    traitées    comme    des    charges    d'exploitation,    dans    les
conditions et limites indiquées à l'article 7.

Les valeurs des charges d'exploitation indiquées au paragraphe 7 tiennent compte


des    effets    dynamique    courants    dus    au    déplacement    des    personnes    et    appareils
légers,      mais      elles      ne      tiennent      pas      compte      des      phénomènes      d'amplification
dynamique, dûs à des causes particulières.

Pour tous appareils spéciaux à prendre en compte séparément, les D.P.M fixent la
valeur    des    coefficient    dynamiques,    ou    encore    fixent    les    données    à    prendre    en
compte pour un calcul dynamique ou une éventuelle vérification à la fatigue (5)

Commentaires :

(4) Le classement entre équipement fixe et appareil faisant partie des charges
d'exploitation n'est pas toujours évident. Les D.P.M doivent donc clairement
indiquer      ce      que      comprennent      les      valeurs      des      charges      d'exploitation
spécifiées.

(5) Les phénomènes d'amplification dynamique sont liés à la période propre


de vibration des ouvrages dont il convient de se tenir convenablement éloigné
lorsqu'une excitation suffisante peut être appliquée. Cette excitation peut être
produite, par des salles de danse ou de spectacles.

Pour ces salles, le problème se pose essentiellement pour les planchers de


grande      portée.      Pour      les      autres      portées,      les      limitations      usuelles      des
fléchissements sous charge, permettent généralement de ses prémunir contre
ce risque.

3 - Charges d'épreuves :

Les    D.P.M    doivent    mentionner    la    valeur    des    charges    d'épreuve    auxquelles    la
construction sera soumise.

Lorsqu'il ne prévoient pas, et que des essais sont effectués, les charges d'épreuves
ne    doivent    pas    exercer    des    sollicitations    supérieures    à    celles    qui    résultaient    de
l'application    des    charges    d'exploitation    définies    par    le    présent    texte,    ou    par    les
D.P.M. sauf majorations spécifiques prévues par des règles de calcul particulières
(6).
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Commentaire 6 :

Dans    le    cas    des    effets    de    voûte,    le    plancher    doit    toutefois    conserver    un
minimum de résistance à la flexion local. Ce minimum est défini par les règles
de calcul spécifiques des divers matériaux.

4 - Charges Concentrées :

Sauf    indication    contraire    donnée    à    l'article    7    correspondant    à    ces    utilisations


spécialisées,      on      considère      une      charge      concentrée      sur      un      appui∅      25      mm
représentant le pied d'un meuble ou équipement égale à 2 KN.

Cette    charge    est    utilisée    pour    des    vérifications    au    poinçonnement    ou    de    flexion
locale indépendamment des charges au m2 dont le principe est défini à l'article 2.
Elle est appliquées au niveau du sol fini, c'est à dire qu'il peut être tenu compte des
chapes, ravoirages et revêtements de sol pour les vérifications au poinçonnement.

En ce qui concerne la flexion locale, il est loisible de tenir compte des effets de voûte
qui existent dans beaucoup de planchers usuels (hourdis dont le rapport portée sur
hauteur est supérieur à 20 par exemple) (7)

Les valeurs et les surfaces d'application des charges concentrées correspondant à


des matériels lourds ou à des engins de manutention résultent des D.P.M.

Commentaire 7 :

Dans    le    cas    des    effets    de    voûte,    le    plancher    doit    toutefois    conserver    un
minimum    de    résistance    à    la    flexion    locale.    Ce    minimum    est    défini    par    des
règles de calcul spécifiques des divers matériaux.

5- Incidence sur la valeur unitaire de la charge d'exploitation de l'étendue de la


surface intervenant dans le calcul de l'élément porteur :

Dans les cas définis dans l'article 7, la valeur unitaire de la charge d'exploitation à
prendre en compte dans le calcule d'un élément porteur dépend de l'étendue de la
surface supportée par cet élément.

La    valeur    unitaire    de    référence    de    la    charge    d'exploitation    correspondant    à    une
surface de référence So, est définie de telle manière que :

Pour    une    surface    inférieure    à    So,    une    majoration    de    la    charge    unitaire    doit    en
principe être appliquée à la valeur de référence.

Et pour une surface supérieur à So, une réduction de la charge unitaire puisse être
envisagée par rapport à la valeur de référence.

Une    valeur    relative    à    une    surface    inférieure    à    1    m 2    n'est    pas    à    prendre    en


considération à condition de définir une charge concentrée pour les vérifications de
poinçonnement et de flexion locale.
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Les    valeurs    relatives    à    de    faibles    surfaces    peuvent    être    négligées    lorsque    les
planchers assurent une répartition importante des charges entre éléments porteurs
(8)

Divers planchers courants, planchers dalles, planchers à entrevous en béton ou en


terre cuite notamment, assurent cette répartition.

Même    lorsque    de    tels    planchers    sont    utilisés,    il    peut    exister    de    petites    surfaces
isolées ou en porte à faux qui doivent être spécialement considérées.

5.1 - Cas des locaux susceptibles d'une réduction pour grandes surfaces (R.H)
ou d'une majoration éventuelle pour faibles surfaces (M.H).

Le    diagramme    suivant    donne    le    coefficient    à    appliquer    à    la    valeur    de    référence,
2
correspondant à 15m    , donnée à l'article 7.

Pour les balcons, la majoration éventuelle pour des surfaces inférieures à 15m 2    la
charge    de    référence    majorée    forfaitairement    de    30%    de    même    qu'il    est    permis
2
d'utiliser entre 15 et 50 m    la charge de référence elle même.

1,5

1
0,8

Surface
2
D'application (m )

1 So = 15 50

Commentaire 8 :

La définition de la surface à prendre en compte ne soulève pas de difficulté


d'application pour les poteaux et pour les poutres principales. Elles pourraient
en soulever dans le cas des planchers assurant la répartition transversale des
charges.    Mais,    d'une    part,    l'on    ne    tient    alors    pas    compte    des    valeurs
correspondant à de faibles surfaces, d'autre part, pour le calcul des planchers
courants portant dans un seul sens, il ne s'avère généralement pas judicieux
de rechercher l'utilisation d'une réduction pour grandes surfaces.
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6 - D'égression des charges d'exploitation en fonction du nombre d'étages :

6.1 - Elles s'applique aux bâtiments a grand nombre de niveaux ou les occupations
des    divers    niveaux    peuvent    être    considérées    comme    indépendantes.    C'est    le    cas
des    bâtiments    à    usage    d'habitation    ou    d'hébergement    pour    lesquels    la    loi    de
dégression dite également de base donnée ci-après est applicable (9).

Commentaire 9 :

Cette loi n'est pas applicable lorsque les charges d'exploitation sont prises en
compte pour leur partie de longue durée dans une combinaison fondamentale,
c'est à dire lorsque les valeurs définies ci-après sont affectées de coefficients
de pondération tenant compte d'une probabilité de simultanéité avec une autre
action    considérée    pour    sa    valeur    caractéristique    principale.    Par    contre,    elle
reste utilisable pour les combinaisons supplémentaires.

6.2 - Cette dégression n'est pas cumulable avec les réductions pour grande surface.
C'est    à    dire    qu'elle    s'applique    à    la    valeur    nominale    de    référence.    Toutefois,    il    est
loisible    de    prendre    pour    les    premiers    niveaux    à    partir    du    haut,    la    plus    faible    des
charges résultant de l'application des articles 5 et 6.

Lorsque des locaux industriels ou commerciaux occupent certains niveaux, ils sont
pris      en      compte      sans      abattement      et      non      comptés      dans      le      nombre      d'étapes
intervenant dans la loi de dégression.
Pour les bâtiments du bureaux, on applique la loi de dégression de base à la fraction
2
de la charge d'exploitation égale à cette dernière diminuée de 1 KN/m    (10).

Dans les autres cas, les d'égressions en fonction du nombre d'étages sont fixées par
les D.P.M.

Commentaire 10 :

En effet, l'indépendance entre étages n'est généralement que partielle, et les


valeurs indiquées d »pendent essentiellement des matières en dépôt.

Lorsque la valeur donnée à l'article 7 est utilisée, cela revient à admettre les
réductions    de    charge    en    valeur    absolue    que    donne    la    loi    de    base    pour
l'habitation et rend aisée l'application à des bâtiments à usage mixte.

6.3 - Loi de dégression :

Soit Qo la charge d'exploitation sur le toit ou la terrasse couvrant le bâtiment Q1, Q2,
Q3, Qn les charges d'exploitation respectives des planchers des étages 1,2,3 ¼ n
numérotés à partir du sommet du bâtiment.

On adoptera pour le calcul des points d'appui les charges d'exploitation suivantes :

Sous toit ou terrasse ¼¼¼¼¼¼¼¼. Qo


Sous dernier étage (étage 1) ¼¼¼¼... Qo + Q1
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Sous étage
Immédiatement
Inférieur (étage 2) Qo + 0,95 (Q1 + Q2)
(étage 3) Qo + 0,90 (Q1 + Q2 + Q3)
(étage 4) Qo + 0,85 (Q1 + Q2 + Q3 + Q4)
¼¼¼¼
(étage n) Qo + 3 + 1    (Q1 + Q2 + Q3 + ¼.. Qn)
2n

Le coefficient 3 + n étant valable pour n 5


2n

Lorsque    la    charge    d'exploitation    est    la    même    pour    tous    les    étages,    la    loi    de
dégression    ci-dessus    est    équivalente    à    la    règle    usuelle    dans    laquelle    les    charges
d'exploitation    de    chaque    étage    sont    réduites    dans    les    proportions    indiquées    ci-
dessous :

Pour le toit ou la terrasse ¼¼¼¼¼¼¼¼¼. Qo


Pour le dernier étage ¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼ Q
Pour l'étage immédiatement inférieur ¼¼¼¼ 0,90 Q
¼¼¼¼ 0,80 Q

et ainsi de suite en réduisant de 10 % par étage jusqu'à 0,50 Q, valeur conservée


pour les étages inférieurs suivants (11)

Commentaire 11 :

Dans certains cas, selon la configuration et l'organisation du bâtiment, il peut y


avoir incompatibilité partielle ou totale entre la présence de certaines charges
sur    des    surfaces    superposées.    Par    exemple,    pour    les    charges    dues    aux
occupants d'un bâtiment haut ou hall occupe le premier niveau, ces occupants
ne peuvent être simultanément dans les hall et dans les étages. On peut alors,
pour le calcul des charges transmises aux fondations, affecter la charge du
hall    d'une    réduction    supplémentaire    à    la    réduction    pour    grande    surface.    Ce
non      cumul      s'applique      aussi      aux      suppléments      de      charge      découlant      de
l'application des règlements de sécurité (voir commentaire 15).

7 - Valeurs des charges d'exploitation fixées de façon générale :

Ces valeurs sont d'abord données pour un certain nombre de locaux que l'on trouve
dans plusieurs catégories de bâtiments, et ensuite pour les principales catégories de
bâtiments    (habitation,    scolaires,    etc¼).    Ces    dernières    listes    correspondent    à    une
définition plus précise du type d'occupation et s'appliquent en priorité.
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7.1 - Liste en fonction de la nature des locaux :

Divers locaux peuvent avoir des utilisation multiples. Dans ce cas, celle qui conduit à
la    valeur    la    plus    élevée    de    la    charge    doit    être    considérée.    Dans    certains    cas    de
surfaces    à    priori    susceptibles    de    transformations,    il    peut    être    défini    une    valeur
pondérée à partir d'une étude préliminaire.

Dans    la    colonne    indications    complémentaires    le    sigle    R.H.    Indique    les    cas    ou
s'applique la réduction de base pour grandes surfaces définie à l'article 5 et le sigle
M.H.    indique    les    cas    ou    s'applique éventuellement    la    majoration    pour    faibles
surfaces.
SOMMAIRE        RECHERCHE + INDEX RETOUR IMPRIMER SORTIE AIDE

NATURE DU LOCAL VALEUR INDICATIONS


KN/M2 COMPLEMENTAIRES

1.    Hébergement    en    chambres,    salles    de    jeux    et    repos


des crèches 1,5 RH.MH

2.    Hébergement collectif (dortoirs) 2,5 RH.MH

3.    Salles    de    restaurants,    cafés,    cantines    de    dimensions


réduites (nombre de places assises 100) 2,5 RH.MH

4.    Bureaux proprement dits 2,5 RH.MH

5.    Salles de réunion avec tables de travail 2,5 RH.MH

6.    Halles divers (gares, etc¼) ou public se déplace 4,0 RH

7.    Salles d'exposition : de moins de 50 m2 2,5 RH


De 50 m 2 ou plus 3,5 RH

8.    Salles    de    réunion    et    lieux    de    culte    avec    assistance
debout (12) 5,0 -

9.    Salles de tribunes des lieux de spectacles et de sport


avec places debout (12) 6,0 -

10.Salles de théâtre, salles de conférence, amphithéâtre,


tribunes      et      autres      lieux,      avec      sièges      gradins      non
compris -
(sans tables ou pupitres) (12) 4,0 -

11.Cuisines des collectivités non compris les charges du


gros matériel prises en compte indépendamment (13) 2,5 -

12.Salles de lecture des bibliothèques 4,0 MH.RH

13.Salles de danse (14) 5,0 -

14.Boutiques et annexes 5,0 RH et MH

15.Garages      et      parcs      de      stationnement      de      voitures


légères,    à    l'exclusion    des    ateliers    d'entretien    et    de
réparation 2,5 Coefficient de réduction
horizontal de 0,6 pour 60 m2
de surface intéressée et
plus, ramené linéairement à
1.00 pour 20 m2 y compris
effet dynamique . Charge
poiçonnante sur un carré de
10cmx10cm : 8KN
SOMMAIRE        RECHERCHE + INDEX RETOUR IMPRIMER SORTIE AIDE

16. Circulation intérieurs des bâtiments. La valeur ne sera


pas inférieure à celle des locaux desservis. Elle doit être
2
accrue jusqu'à 5 KN/m      lorsqu'une accumulation statique
- -
de personne y est normalement prévisible (15)

17. Balcons. La charge au m 2 sur les bacons ne sera pas


3,5 -
inférieure à :
6,0 -
Elle doit être accrue jusqu'à :
Lorsqu'une accumulation de personnes est possible (cas
de    bâtiments    recevant    du    public    et    précisée    dans    le
D.P.M)

18.    Loggias.    Prendre    comme    charge    celle    des    locaux


contigus.

Commentaire :

(12)    Il    n'est    pas    prévu    de    MH,    les    valeurs    indiquées    tenant    compte    des
circulations.

(13) L'expérience des constructions scolaires et hospitalières montre qu'avec


le    matériel    actuel    les    planchers    peuvent    être    calculés    pour    une    charge
2
uniformément    répartie    globale    de    5,0    KN/m      avec    possibilité    de    majoration
pour faible surface M.H.

(14) La valeur indiquée englobe les coefficients dynamiques sous les réserves
faites en IV.2.

(15) Le règlement de sécurité des bâtiment recevant du public prévoit cette


même charge pour les emplacements, tels que des terrasses, susceptibles de
servir de refuge en cas de sinistre. L'accroissement de charge correspondant
ne donne pas lieu à cumul au niveau des fondations.
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7.2 - Liste par type d'utilisation :

7.2.1 - Bâtiment à usage d'habitation :

NATURE DU LOCAL VALEUR INDICATIONS


KN/M2 COMPLEMENTAIRES

Logement y compris combles aménageables 1,5 RH

Balcons 3,5 -

Escaliers à l'exclusion des marches isolées, hall d'entrée 2,5 -

Combles    non    aménageables    dont    l'utilisation    n'est    pas


prévue à priori, non accessibles normalement

- avec plancher (16) 1,0 -


- sans plancher :

Partie    accessible    pour    l'entretien    1    KN    concentré    en    un


point      quelconque      des      éléments      de      structure      ou      de
supports de plafond sur lesquels l'on peut se déplacer

Grenier proprement dits 2,5 -

Etages des caves 2,5 -

Commentaire 16 :

Du point de vue de l'exploitation, cette charge pourrait être réduite pour les
combles    de    faible    hauteur.    Mais    sur    un    plancher,    il    faut    considérer    un
minimum de charges lors de la construction.
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7.2.2 - Bâtiments de bureaux :

NATURE DU LOCAL VALEUR INDICATIONS


KN/M2 COMPLEMENTAIRES

Bureaux proprement dits 2,5 RH.MH

Bureaux paysagers 3,5 RH.MH

Circulations et escaliers 2,5 -

Halls de réception 2,5 -

Halls à guichet 4,0 Réduction pour grandes


surfaces voir : 7.1.6

Salles de projection et de conférence à nombre de places


limité ( 50m 2) 3,5
Selon les dimensions et
nombre de places assises
Cantines 2,5 à 3,5

-
Salles de réunion avec tables 2,5
Equipement lourd
Zone de dépôts 3,5

Salles d'ordinateurs et de reprographie 2,5


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7.2.3 - Bâtiments scolaires et universitaires :

NATURE DU LOCAL VALEUR INDICATIONS


KN/M2 COMPLEMENTAIRES

Salles de classe 2,5 -

Amphithéâtres (17) 3,5 -

Ateliers, laboratoires 2,5 -


Le matériel lourd étant à prendre en sus

Circulations, escaliers 4,0 -

Salles      de      réunion      (y      compris      les      salles      de      classe


susceptibles de jouer ce rôle qui devront être fixés par les
D.P.M) 4,0 -

Bibliothèques 4,0 -

Surfaces    de    regroupement    d'abri,    de    détente,    et    de    jeu,


salles polyvalentes. 4,0 -

Dortoir collectif 2,5 RH.MH

Hébergement individuel 1,5 RH.MH

Dépôts, lingerie 3,5 (voir 7.1 et commentaire 13)

Cuisines collectives 5,0


-
Dépôts des cuisines collectives 6,0
-
Salles à manger de petites dimensions 2,5
-
Cantines (17) 3,5
-
Sanitaires collectifs 2,5

Commentaire 17 :

En    dehors    de    leurs    circulations    internes,    les    amphithéâtres    scolaires    et    les
cantines sont comparables aux salles de classe.
SOMMAIRE        RECHERCHE + INDEX RETOUR IMPRIMER SORTIE AIDE

Une étude plus précise pourrait donc être faite sur la base de 2,5 KN/m 2 dans
les    zones    de    places    assises,    et    de    4,0    KN/m 2    dans    les    zones    libres,    à
condition de tenir compte des variations de position possible de ces zones.

7.2.4 - Bâtiments hospitaliers et dispensaires :

NATURE DU LOCAL VALEUR INDICATIONS


KN/M2 COMPLEMENTAIRES

1 Locaux hébergement

- Chambre 1,5 RH.MH


- Circulations internes 2,5

2 Locaux médicotechniques

- Salle d'opérations, salles de plâtres


Salle de travail (Obstétrique) 3,5
- Pour    les    autres    services    la    charge    peut    être    prévue
d'une façon générale égal à : 2,5 Eventuellement      équipement
lourd ou surcharge de
- En    outre,    dans    les    locaux    de    radiographie,    les    salles hydrothérapie
piscine en
d'opérations    et    de    plâtres,    il    y    a    lieu    de    prévoir    (18)
des
charges pour équipements suspendus en plafond (19)
3 Autres locaux

RH.MH
- Halls 4,0
-
- Circulations générales 4,0
RH.MH
- Bureaux 2,5
-
- Postes de personnel et de soins 2,5
-
- Salles de cours 2,5

- Salles    de    réunion,    de    conférences    et    de    restauration


générale :
-
- Local    utilisable    en    tant    que    local    de    réception, 4,0
de surface en principe supérieure à 100m2
-
- Local de surface inférieure à 50m2 2,5
-
- Sanitaires 1,5
(Voir commentaire 7.1.10)
- Cuisines 5,0
SOMMAIRE        RECHERCHE + INDEX RETOUR IMPRIMER SORTIE AIDE

Equipement lourd
- Buanderies 3,5 -
Locaux de réserves, dépôts ou stockage 3,5 à 6,0

Commentaire :

(18)    En    l'absence    d'information    sur    l'équipement    lourd,    l'expérience    montre


qu'avec    le    matériel    actuel,    les    planchers    peuvent    être    calculés,    pour    une
charge uniformément répartie globale de 3,5 KN/m 2,    dans    le    cas    de    locaux
techniques        des        laboratoires,        réadaptation        fonctionnelle        (non        compris
2
hydrothérapie), stérilisation cabinet de stomatologie, et de 4,0 KN/m    pour les
salles de radiodiagnostic.

(19) Dans l'état actuel des choses, charges pour équipements suspendus en
2
plafond peuvent être prises égales à 1,0 KN/m    pour les salles de
radiodiagnostic, salles d'opérations et de plâtres ou il faut prévoir par ailleurs
une charge mobile de 2 KN appliquées sur une surface de 1m x 1m.

7.2.5 -    Bâtiment à usage sportif et d'éducation physique :

On admet une charge d'exploitation statique de 5 KN/m 2 dans les locaux soumis aux
actions dynamiques dues aux sportifs.

7.3 - Toitures :

Les    toitures    non    accessibles    aux    usagers    le    sont    par    contre    pour    l'entretien    de    la
toiture      et      des      ouvrages      en      saillie.      Les      charges      d'entretien      prévues      ci-après
supposent que cet entretien est fait par des professionnels avertis (20).

Commentaire 20 :

Les charges d'entretien des toitures ne sont normalement pas cumulées avec
les charges climatiques.

De façon générale, il est conseillé de se préoccuper de l'accrochage à des


éléments    de    charpente    ou    aux    acrotères    des    supports    des    balancelles
utilisées pour le ravalement.

Il est aussi rappelé que l'on doit tenir compte dans certains cas de terrasses et
toitures à faible pente, de la possibilité d'accumulation d'eau jusqu'au niveau
des trop-pleins.
SOMMAIRE        RECHERCHE + INDEX RETOUR IMPRIMER SORTIE AIDE

7.3.1 - Couvertures sur charpente :

Les      charges      d'entretien      sont      conventionnellement      assimilées      à      deux      charges


concentrées de 1KN appliquées au 1/3 et aux 2/3 des portées.

Lorsque    les    portées    sont    inférieures    à    3.00    m,    les    deux    charges    sont    placées    à
1.00m    d'intervalle    dans    les    conditions    les    plus    défavorables    en    ne    tenant    pas
compte, dans le cas de continuité, de la charge extérieure à la portée considérée
(21).

Commentaire 21 :

Cela    revient    pour    les    éléments    de    petite    portée,    à    appliquer    une    charge
concentrée de 1KN au milieu de la portée.

Ces charges d'entretien correspondent au poids des personnes susceptibles


d'accéder à la toiture.

7.3.2 - Charges sur les couvertures en éléments autoportants :

Eléments de dimensions et poids modérés manipulables sans appareils :

La charge d'entretien est constituée par deux charges concentrées placées au


tiers et aux deux tiers des portées. Chaque charge est prise égale à 1 KN plus
le demi poids d'une élément.

Eléments de grande portée mis en place avec des moyens spéciaux.

La    charge    d'entretien    est    déterminer    dans    chaque    cas    en    fonction    de    ces
moyens (22)

Commentaire 22 :

La    condition    de    circulation    des    personnes    est    en    conséquence    toujours
satisfaite.

7.3.3    -    Terrasses    et    toitures    recevant    une    étanchéité,    non    accessibles    aux
usagers de l'immeuble :

On considère une charge d'entretien affectant 10 m 2    de    la    surface    de    la    toiture    et
s'ajoutant au poids propre de la couverture. Sa valeur au m 2 est égale, soit au poids
moyen des matériaux constituant l'étanchéité et de ceux placés au dessus d'elle plus
0,50 KN, soit à 1KN si ce poids n'est pas atteint par l'ensemble précèdent (23).

Les    10    m 2    forment    un    rectangle,    dont    un    côté    est    éventuellement    déterminer    par
l'entraxe entre les éléments de structure considérés.
SOMMAIRE        RECHERCHE + INDEX RETOUR IMPRIMER SORTIE AIDE

Cette surface est placée dans les conditions les plus défavorables pour la vérification
considérée.        Compte        tenu        de        son        caractère        local,        les        vérifications        sont
éventuellement conduites en tenant compte de la réparation transversale.

Dans    le    cas    ou,    compte    tenu    des    dispositions    d'ensemble    des    bâtiments    et    de    la
couverture, il serait admis par les D.P.M de ne pas prendre en compte cette charge
2
sur    10    m    ,    on    procédera    comme    pour    les    couvertures    en    portant    toutefois    les
charges concentrées à 1,50 KN.

Pour les charpentes métalliques ou en béton supportant des bacs, ce rectangle a


pour dimensions 3,60m parallèlement à la portée, et 2,80 m dans l'autre sens (soit
2
10    m      de    surface    chargée)    située    dans    la    position    la    plus    défavorable    pour    la
vérification considérée (24)

Commentaires :

(23) Cette charge correspond à la réfection de l'étanchéité et enveloppe les


effets des autres charges d'entretien.

(24)    Pour    les    planchers    assurant    normalement    la    réparation    des    charges
localisées,      on      considère,      compte      tenu      des      pondérations      que      l'on      peut
appliquer à ces charges d'entretien, que la vérification sous la charge définie
ci-dessus    est    satisfaite    lorsque    le    plancher    est    vérifié    pour    une    charge
2
d'exploitation uniformément répartie sur toute la surface de 1 KN/m .

7.4 - Toiture terrasse techniques :

Ces toitures ont supporter des installations et équipements mais aussi des charges,
notamment du personnel d'exploitation, non averti au sens du paragraphe 7.3. Pour
2
ces toitures il convient de prévoir une charge répartie de 1,5 KN/m      tout en prennant
en    considération    celles    dues    à    la    circulation    et    au    stockage    des    charges    mobiles
(chariots, balancelles, etc¼).

7.5 - Terrasse accessibles aux usagers :

2
Les valeurs minimales au m des charges d'exploitation uniformément réparties sont
les suivantes :

Terrasses privées (sans tenir compte des jardinières éventuelles) : 1,5 KN/m 2.

Terrasse recevant du public, à usage déterminé (restaurants, spectacles assis par


exemple) : en fonction de l'usage selon l'article 7.
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7.6 - Dalles - jardins privatifs :

On    considère    en    sus    du    poids    des    terres    une    charge    uniformément    répartie    de    1
2
KN/m .

7.7    -    Efforts    horizontaux    sur    les    gardes    corps    pour    paliers,    escaliers    et
balcons :

Les efforts appliqués sur les gardes corps et leurs ancrages comprennent à la fois
des efforts quasi statiques et des chocs.

Les efforts statiques sont généralement définis au mètre, alors que les chocs sont
localisés. Compte tenu des difficultés de vérifications aux chocs, les conditions que
doivent remplir les divers types de garde corps et leurs ancrages sont définies par
des textes spécifiques.

Toutefois,    pour    les    garde    corps    qui    ne    posent    pas    problèmes    de    résistance    aux
chocs, au ancrages notamment, tels les garde corps en béton armé solidaires des
dalles de balcons ou les garde corps métalliques liés à une structure métallique ou
fixés sur maçonnerie ou béton, conformément aux règles de conception et de calcul
de ces types d'ouvrages et ou les efforts sont convenablement répartis par suite de
la rigidité transversale du garde corps, il suffit de considérer les efforts statiques ci-
après :

- 1 KNm pour les emplacements publics


- 0,6    KN/m    pour    les    emplacements    privés,    ou    l'on    doit    néanmoins    prévoir    un
certain regroupement de personnes (25)

Commentaire 25 :

Dans    le    cas    de    déplacement    de    charges    lourdes,    les    coefficients    dynamiques
sont fréquemment compris entre 1,25 et 1,50.

7.8 - Escaliers et passerelles dans les locaux industriels :

Pour    les    éléments    qui    ne    sont    pas    conformes    aux    dispositions    des    prescriptions
afférentes    aux    installations    industrielles    et    garde    corps    métalliques,    les    charges    à
considérer sont les suivantes :

Charges verticales charge répartie ¼¼¼¼¼¼ 2 KN/m2


Charge concentrée ¼¼¼¼. 1 KN/m2

Charges horizontales sur les garde corps ¼¼¼¼¼¼... 0,60KN/m

Lorsque    les    passerelles    n'appartiennent    pas    au    circuit    général    de    circulation,    sont
exclusivement réservées à l'accès à certains appareils et permettent le passage de
front d'une seule personne, les charges à considérer peuvent être réduites comme
suit :
SOMMAIRE        RECHERCHE + INDEX RETOUR IMPRIMER SORTIE AIDE

Charge verticale charge répartie ¼¼¼¼¼¼¼¼¼ 1,5 KN/m2


Charge concentrée ¼¼¼¼¼¼¼. 1 KN/m2

Charges horizontales sur les garde corps ¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼. 0,30 KN/m


SOMMAIRE RECHERCHE + INDEX RETOUR IMPRIMER SORTIE AIDE

V - LOCAUX OU LA VALEUR D'UTILISATION DES CHARGES D'EXPLOITATION


NE PEUT ETRE DEFINIE DE FACON GENERALE

1-    Evaluation des charges d'exploitation :

En application des remarques faites en IV.2, il est particulièrement nécessaire dans


le    présent    cas    de    préciser    ce    que    comprennent    les    charges    d'exploitation,    et
parallèlement les poids et conditions d'application des équipements fixes (accrochés
en plafond, par exemple), à prendre en compte étant entendu qu'il est loisible de fixer
une valeur globale.

Lorsque    le    plancher    assure    une    répartition    transversale    convenable    eu    égard    au
type      d'utilisation,      les      charges      d'exploitation      peuvent      être      remplacées      par      un
système de charges conventionnelles constitué

- d'une charge uniformément répartie proportionnelle à la longueur ou à la surface


de l'élément auquel elle s'applique,

- d'une    charge    concentrée    pour    les    vérifications    de    poinçonnement    et    de    flexion
locale.    Ce    système    conventionnel    devra    tenir    compte    des    effets    dynamiques
éventuels (25).

2 - Planchers des locaux d'archives, des dépôts ou réserves de bibliothèques,


des entrepôts de marchandises et magasins de stockage :

Bien que les charges d'exploitation de ces locaux ne présentent pas exactement les
mêmes caractères (les charges dans les deux premiers tendent généralement à plus
ou moins bref délais vers leur valeur maximale avec de faibles variations ultérieures,
alors    que    dans    les    seconds    elles    présentent    une    allure    davantage    cyclique)    il    est
possible d'évaluer les valeurs d'utilisation des charges d'exploitation sur les mêmes
bases, selon ce qui suit :

De    la    façon    la    plus    générale    les    charges    sont    définies    par    le    plan    des    zones   
de
stockage et la hauteur du stockage, ainsi que par le poids des matières ou objets

en dépôts par une unité de volume occupé ou parle poids par unité de longueur de
stockage d'encombrement défini.

Pour un stockage homogène, ou en retenant les possibilités les plus sévères, l'on
peut considérer des bandes de plancher régulièrement espacées et ayant la largeur
des    zones    de    stockage    prévues.    II    est    alors    fréquemment    possible    vis    à    vis    des
effets d'ensemble de répartir uniformément la charge
totale (26).

Pour    les    archives    de    bureaux    et    les    dépôts    de    bibliothèques    classiques    à    casiers
fixes, la répartition conduit pour une hauteur de 3.00 m sous plafond aux valeurs au
m 2 ci-après :
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- dépôt de bibliothèque courant

% d'occupation au sol du rayonnage 40 % 5 KN/m2

96 d'occupation au sol du rayonnage 50 % 8 KN/m2

- archives de bureaux

% d'occupation au sol du rayonnage 50 % 6 KN/m 2.

Par    contre,    pour    les    effets    locaux    et    la    vérification    des    éléments    secondaires    sur
plancher,    il    est    moins    souvent    possible    de    considérer    la    charge    uniformément
répartie définie plus haut.

Sauf indication des D.P.M., fixant ne varietur la position des bandes, celles-ci    sont
supposées pouvoir être placées dans lés conditions les plus défavorables.

On tient compte en outre des engins de manutention prévus, chargés et placés en un


point quelconque entre les bandes. La charge concentrée pour les vérifications de
poinçonnement, qu'elle résulte du stockage ou d'un engin de manutention, est définie
par les D.P.M. (27).

NOTE :    Cette façon de procéder n'est pas applicable aux ouvrages du type silos,
pour lesquels il y a lieu de se reporter à des textes ou études spécifiques.

Commentaires :

(26) En effet, lorsque l'entraxe des bandes de stockage est petit par rapport à
la portée, les sollicitations de répartition transversale sont réduites.

(27)11 est déconseillé de choisir sur un carré 5x5 cm une charge inférieure à
la charge au mètre carré définie ci-dessus.

3 - Planchers des grandes surfaces de vente :

Le processus d'évaluation est semblable à celui qui est prévu à l'article V,1 Mais il
est moins souvent possible de répartir la charge totale. Ce processus est appliqué
pour    le    stockage    des    produits    mis    en    vente,    et    sur    le    reste    de    la    surface    l'on
considère une charge uniformément répartie de 3.50 KN/m 2.
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4 - Charges sur les planchers d'ateliers et d'usines :

Les valeurs d'utilisation des charges d'exploitation doivent être définies par un double
système et seront retenues les sollicitations les plus défavorables qui en résultent.

a)      Une      charge      uniformément      répartie      correspondant      à      des      circonstances


particulières de montage ou d'entretien où les machines et des matériaux peuvent
être rassemblés sur des parties du plancher.

b) Ce qui suit

- le    système    de    charges    constitué    par    les    installations    et    unités    de    production
définies par leur poids, leur encombrement, leurs localisations possibles et leurs
conditions    d'appui    sur    le    plancher,    ainsi    que    par    les    coefficients    dynamiques    à
appliquer à leur poids,

- les    forces    dues    au    matériel    roulant    lourd    éventuellement    nécessaire,    soit    à    la
manutention      des      produits,      soit      à      l'entretien      des      machines,      défini      par     
ses
caractéristiques nominales complètes,
-
une      charge      uniformément      répartie      au      m 2      représentant      le      personnel,      les
approvisionnements      produits      et      déchets      et      matériel      roulant      léger,      liés      au
fonctionnement des machines (28).

Dans    le    cas    où    il    est    possible    de    prendre    une    charge    uniformément    répartie
conventionnelle (voir 28 ci-dessous), l'on obtient fréquemment les valeurs:

- atelier de fabrication légère équipé de machines outils d'un poids unitaire inférieur
à 5 KN/m 2 et sans zone de stockage de produits denses : 3 KN/m 2,

- atelier comme ci-avant mais avec stockage: 5 KN/m 2 + 1,5 KN/m 2 par mètre de
hauteur de stockage au-dessus de 3,0 m.

Commentaire 28 :

On rotera que pour une même masse mobile et sous réserve des phénomènes
d'amplification dynamique, le coefficient dynamique est d'autant plus faible que la
masse du plancher est plus élevée.
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5 - Garages et parcs de stationnement autres que des véhicules légers :

Les véhicules susceptibles de les utiliser sont définis parle poids total en charge ou à
vide selon le cas

- le poids par essieu, dans les mêmes conditions,


- l'encombrement,
- l'empattement et la distance entre essieux,
- le coefficient dynamique.

Concernant    la    charge    poinçonnante    résultant    de    l'utilisation    d'un    cric,    est    admis
contrairement    à    ce    qui    peut    se    passer    dans    un    atelier    qu'elle    n'intéresse    que    la
demi-charge d'un essieu que l'on affecte d'une majoration de 20 Wa

6 - Charges autres que celles supportées par les planchers :

Elles    comprennent    les    charges    reportées    directement    sur    les    poteaux    ou    par
l'intermédiaire de poutres.

Les    installations    sont    définies    par    leur    localisation,    et    leurs    poids    unitaires    ou
linéiques.

Pour les ponts roulants, il y a lieu de se référer à des textes ou études spécifiques.
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VI - ANNEXES

A : POIDS VOLUMIQUES ET ANGLES DU TALUS NATUREL POUR DIVERS


CORPS EN VRAC

Poids Angles
volumiques (deg. séxagé
3
simaux)
(KN/m )

Sable 30 - 35
17 -19

Gravier 35
17

Terre Sèche 40
18
Humide 20
21

Ballast Concassé 40
18
Roulé 30
19

Ballast pour voles de chemin de fer -


18,5

Houille, anthracite Sèche 35


8
Humide 30
10

Briquettes En vrac -
8
Empilées -
13

Coke 35
6,5
Minette 45
20
Mâchefer 45
8
Cendres 35
8

Bois en bûches Conifères Sec 45


4,5
Humide 45
6,5

Feuillus Sec 45
7
Humide 45
10

Bois en copeaux En vrac 25


2
Compact 45
3

Blé, orge, seigle 30


8

Avoine en vrac 30
5,5

Pommes de terre 30
7
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Fruits 4,5 35

Raves 7 30

Malt 6 25

Farine en vrac 6 25

Farine en sacs 5 -

Sucre En sacs 16 -
En vrac 9,5 35

Sel En vrac 12 40
En sacs 10 -

Foin et paille En vrac 1 -


Bottelé 1,5 -

Herbe et trèfle 3,5 -

Fourrages ou feuilles (tassés et fermentés) 10 -

Fumier en tas 12 45

Fumier empilé 18 -

Papier Empilé 11 -
En rouleau 16 -

Classeurs, armoires, bibliothèques, compte tenu


de vides 6 -

Dans les cas spéciaux, on détermine les poids volumiques par des essais.
On détermine aussi par des essais de coefficient de frottement des matériaux sur
une paroi. Celui-ci dépend de la rugosité de la paroi et du degré hygrométrique des
matériaux.
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B - POIDS VOLUMIQUES DE QUELQUES MATERIAUX DE CONSTRUCTION

KN/m2

Acier ¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼ 78,5


Fonte ¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼.. 72,5
Aluminium ¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼.. 27
Matériaux Cuivreux ¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼.. 89
Plomb ¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼. 114
Bois de conifères séché à l'air ¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼ 6
Bois de feuillus séché à l'air ¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼ 8
Bois dur tropicaux ¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼. 10
Grès ¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼. 25
Calcaire compact, marbre, granit ¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼ 28
Calcaire de dureté moyenne ¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼.. 22
Calcaire tendre ¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼. 18
Béton non armé ¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼. 22
Béton armé ¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼ 25
Béton de granulats légers (argile ou schiste expansé) ¼¼¼¼¼¼¼¼..        7,5 -,15,5
Maçonnerie (*) en moellons ¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼ 23
Maçonnerie (*) en briques pleines ¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼. 19
Maçonnerie (*) en briques perforées ¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼. 13
Maçonnerie (*) en briques creuses ¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼ 9
Maçonnerie (*) en blocs de béton :

- blocs pleins en granulats lourds ¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼.. 21


- blocs creux en granulats lourds (parois épaisses) ¼¼¼¼¼¼¼¼¼ 13

Maçonnerie (*) en pierre de taille ¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼... 27


Blocs de liège ¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼ 4
Planches de plâtre ¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼ 10
Asphalte coulé ¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼.. 18
Béton bitumineux ¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼. 22
Verre ¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼ 25

(*) Sans enduits.


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C - POIDS APPROXIMATIFS DES ELEMENTS CONSTITUTIFS D'UNE


CONSTRUCTION

C.1 - Maçonnerie

C.1.1 - Terre cuite

Pour une épaisseur        Poids surfacique


NATURE DE LA PAROI ruelle (cm)                                                           (KN/m
                          )                             

A) Parois en briques pleines ENDUIT


5,5 NON COMPRIS1,05
10,5 2,00
21,5 4,05
33 6,30
B) Parois en briques creuses I 5 0,45
10 0,90
15 1,30
20 1,75
25 2,15
30 2,60
C) Parois en briques perforées 5,5 0,70
10,5 1,40
21,5 2,95
33 4, 50
D) Parois en blocs perforés 37,5 2,30
22,5 2,95
27, 5 3,60
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C. 1.2 - Blocs en béton ;

Pour une épaisseur Poids surfacique


NATURE DE LA PAROI réelle (cm) 2
(KN/m )

ENDUIT
NON COMPRIS
A) Parois en blocs pleins de béton de 5 1,05
granulats lourds 10 2,10
15 3,15
20 4,20
B) Parois en blocs creux de béton de 5 0,65
granulats lourds 10 1,35
(blocs à parois épaisses) 15 2,00
20 2, 70
25 3,25
30 3,85

C) Parois en blocs pleins de béton 5 0,45-0,80


d'argile expansé ou de 10 0,90-1,60
schiste expansé (masse volumique du 15 1,35-2,40
béton : 750-1550 20 1,80-3,20
kg/m3).
D) Parois en blocs creux de béton 10 0,60-1,00
d'argile expansé ou de 15 0,90-1,50
schiste expansé (blocs à parois 20 1,20-2,00
épaisses) (masse volumique du béton : 25 1,50-2,50
750-1550
kg/m3).
E) Parois en blocs pleins de béton de 5 0,75
laitier expansé ou de 10 1,50
pouzzolane (masse volumique du 15 2,25
béton :1450 kg/m3). 20 3,00

F) Parois en blocs creux de béton de 10 0,95


laitier expansé ou de 15 1,40
pouzzolane (blocs à parois 20 1,90
épaisses (masse volumique 25 2,30
du béton :1450 kg/m3). I 1,20
15

G) Parois blocs en pleins de béton 20 I 1,60


cellulaire autoclave 25 2,05
(masse volumique nominale 30 2,45
du béton : 600 kg/m3).
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C. 1.3 - Carreaux de plâtre


Cloisons en carreaux de plâtre à parements lisses par cm: 0,1 KN/m 2

C. 1.4 - Pierre de taille

Pour une Poids surfacique


épaisseur (KN/m 2)
NATURE DE LA PAROI réelle (cm)
ENDUIT NON COMPRIS

A) Parois pleines 20 5,30


30 8,10
B) Revêtements autoportants 8 2,20

C) Revêtements attachés 3 0,80

D) Revêtements scellés - 0,40


(y compris le mortier)

C. 2 - ENDUITS

C.2.1 - Enduit en plâtre ¼¼¼¼¼¼¼¼.. ¼.. par cm : 0,10 KN/m2


C.2.2 - Enduit au mortier de
Liant hydrauliques ¼¼¼¼¼¼¼¼¼. par cm : 0,18 KN/m2
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C. 3 - PLANCHERS

NATURE DU PLANCHER Pour une hauteur    Poids surfacique


réelle totale (cm) (*) (KN/m2)

A) Dalles pleines en béton-armé    par cm Par cm 0,25

B) Planchers nervurés à poutrelles préfabriquées


ou nervures coulées sur place, avec entrevous
(corps creux) en béton. Entraxe 60 cm.

-        Montages avec table de compression 12 + 4 2,50 - 2,60


16 + 4 2,75 - 2,85
20 + 4 3,10 - 3,30
25 + 5 3,60 - 4,00

- Montages sans table de compression 16 2,20 - 2,30


20 2,60 - 2,80
24 2,90 - 3,10

C) Dito avec entrevous en terre cuite

- Montages avec table de compression 12 + 4 2,20 - 2,30


16 + 4 2,50 - 2,60
20 + 4 2,80 - 3,00
25 + 5 3,20 - 3,60

- Montage sans table de compression 16 1,90 - 2,00


20 2,20 - 2,40
24 2,50 - 2,70

D) Dito avec entrevous très légers (exemple


Polystyrène) ou sans entrevous
12 + 5 1,50 - 1,70
-        Montages avec table de compression
16 + 5 1,70 - 2,00
20 + 5 1,80 - 2,10
25 + 5 2,40 - 2,80
E) Planchers préfabriqués à éléments jointifs de
dalles alvéolées, à alvéoles de petite dimensions
12 2,00 - 2,50
16 2,40 - 2,90
20 2,80 - 3,30
24 3,20 - 3,70

(*) La variation des poids moyens est due à la variation de la forme de la section.
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C. 4 - REVETEMENTS DE PLANCHER

Poids surfacique

A - Chape en mortier, de ciment ¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼.par cm: 0,20 KN/m2

B - Dalle flottante en béton, y compris sous-couche élastique, ¼..par cm 0,22 KN/mz

C - Carrelages scellés, y compris la couche de mortier de pose de 2 cm.

- Grès' cérame mince (4,5 mm) format 5x5 et 2x2 ¼¼¼¼¼¼¼.. 0,50 KN/m2

- Grès cérame (9,0 mm) format 10x10 ¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼0,60 KN/m2

- Dallage céramique ou pierre dure de 15 à 30 mm ¼¼¼¼..0,70 - 1,00 KN/m2

D - Carrelages ou dallages collés ¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼...par cm: 0,20 KN/m2

E - Parquets de 23 mm y compris lambourdes ¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼...0,25 KN/m2

F - Sols minces textiles ou plastiques (collés ou tendus) et parquets


mosaïques y compris ragréage du support ¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼¼.0,08 KN/m2

G - Chappe flottante. en asphalte 2 à 2,5 cm, y compris couche


élastique, revêtement de sol non compris ¼¼¼¼¼¼¼¼.¼¼..0,50 KN/m 2.
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C. 5 - TOITURES

Poids surfacique
NATURE DE L'ELEMENT
réel (KN/m 2)
A) Support de la couverture

- lattis (ou litaux) sapin 0,03


- voligeage sapin 0,10
- support céramique 0,45

B) Couvertures métalliques

- en zinc (voligeage et tasseaux compris) 0,25


- en alu 8/10 (plaques ondulées sans support) 0,03
- en alu 8/10 (voligeage et tasseaux compris) 0,17
- en acier inox (voligeage et tasseaux compris) 0,25
- en tôle ondulée d'acier galvanisé 8/10 0,06

C) Couvertures en ardoises

- ardoises naturelles ordinaires (lattis et voligeage


compris) 0,28
- ardoises modèle en amiante ciment (lattis et
voligeage compris) 0,30

D) Couverture en tuiles

- tuiles mécaniques à emboîtement (liteaux compris) 0,35-0,45


- tuiles plates (liteaux compris) 0,55-0,75
- tuiles canal (voliges comprises) 0,40-0,60
- tuiles béton (supports compris) 0,45

E) Couvertures en éléments auto-portants non


Métalliques

- plaques ondulées d'amiante -ciment 0,17


- plaques profilées d'amiante-ciment sur support de
tuiles canal (y compris les tuiles) 0,40

F) Sous-toitures

- Contreplaques okoumé, par cm d'épaisseur 0,05


- panneaux de tin, par cm d'épaisseur 0,04
- plaques de plâtre (genre Piacoplâtre ou Pregypan), par
cm d'épaisseur 0,09
- panneaux de paille compressée, par cm d'épaisseur 0,03
- plaques planes d'amiante ciment en 6 cm d'épaisseur 0,11
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G) Terrasses

- asphalte coulé en 0,5 cm, épaisseur plus 1,5 cm


d'asphalte coulé sablé 0,50
- étanchéité multicouche en ciment volcanique, enduit
plastique ou feutre bitumé, épaisseur 2cm 0,12
- gravillon pour protection de l'étanchéité par cm
d'épaisseur 0,20
- protection de l'étanchéité réalisée par une couche
d'asphalte gravillonné de 2 cm sur deux feuilles papier
kraft 0,50

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