Chapitre Fluide Au Repos Corriger
Chapitre Fluide Au Repos Corriger
Chapitre Fluide Au Repos Corriger
9
MOUVEMENT ET INTERACTIONS
Fluide au repos
Manuel p. 198
LE PROGRAMME
Capacités exigibles
Notions et contenus
Activités expérimentales support de la formation
Échelles de description. Grandeurs Expliquer qualitativement le lien entre les grandeurs macroscopiques
macroscopiques de description d’un de description d’un fluide et le comportement microscopique des
fluide au repos : masse volumique, entités qui le constituent.
pression, température.
Actions exercées par un fluide Exploiter la relation F = P · S pour déterminer la force pressante
sur une surface : forces pressantes. exercée par un fluide sur une surface plane S soumise à la pression P.
Loi fondamentale de la statique Dans le cas d’un fluide incompressible au repos, utiliser la relation
des fluides. fournie exprimant la loi fondamentale de la statique des fluides :
P2 – P1 = ρg(z1 – z2).
Tester la loi fondamentale de la statique des fluides.
112
récipient (a) ainsi que d’une augmentation du d’un gaz sur une paroi. L’action mécanique exercée
nombre de chocs de ses particules sur les parois par l’air atmosphérique est amenée à la lecture du
(b). En revanche le nombre de particules contenues document 1, sa modélisation par une force pres-
dans le récipient reste le même (c). De ce fait, la sante l’est dans le document 2. La situation n° 3 p
masse de l’échantillon reste constante alors que le 198 a permis d’effectuer un retour sur le poids d’un
volume est réduit : cela entraîne une augmentation objet et la représentation d’une force.
de la masse volumique du fluide (d).
■■ Animations et vidéos
2. a. Si la température augmente, l’agitation (→ disponibles par l’application Bordas Flashpage, ainsi
des molécules devient plus importante : elles se que sur les manuels numériques enseignant et élève.)
déplacent plus rapidement dans le récipient.
◗◗Gonfler un ballon ❚ p. 201
b. Une augmentation de température modifie
Simulation montrant l’influence de la quantité de
également la valeur de la pression ainsi que le
molécules sur la pression.
nombre de chocs des particules sur les parois du
récipient : la pression augmente et les chocs sont ›Hypothèse
›
plus fréquents. L’action verticale vers le haut de l’air sur la feuille
3. Lorsque la quantité de gaz emprisonné dans un l’emporte sur l’action verticale vers le bas de l’eau
récipient augmente, la fréquence des chocs des sur la feuille.
particules de ce gaz sur les parois du récipient s’ac-
›Pistes
› de résolution
croît : la pression augmente. La masse de gaz
1. La feuille de papier est soumise à
contenu dans le volume du récipient augmente
l’action de l’eau dans
le verre (modéli-
également : la masse volumique est donc plus F
grande. sée par le poids P du volume d’eau
dans le verre), à l’action du verre lui-
›Synthèse
› même (modélisée par la force P
4. a. La masse volumique d’un fluide rend compte Fverre/feuille ) et à l’action de l’air atmos- Fverre/feuille
de l’état de dispersion de ses constituants micros-
phérique modélisée par la force pres-
copiques. Plus le nombre de particules présentes
sante F . L’action de la Terre sur la feuille est
dans un volume donné est grand, plus les parti-
négligeable devant ces actions et le poids de la
cules sont proches et plus la masse volumique est
feuille est donc négligé.
importante.
La feuille est modélisée par un point matériel.
b. La température d’un fluide rend compte de l’état
Si la feuille
est immobile alors :
d’agitation de ses constituants. Plus les particules
sont agitées, plus la température est élevée. ∑ F = P + F + Fverre/feuille = 0 et P + Fverre/feuille = F.
c. La pression d’un fluide traduit la fréquence des Il vient alors : P ≤ F (à vérifier ici).
chocs de ses particules contre une paroi. Plus la fré- 2. La valeur du poids du volume d’eau dans le verre
quence des chocs est importante, plus la valeur de est P = m · g avec m = ρeau · Vverre et Vverre = π · R 2 · h
la pression exercée est grande.
Ainsi il vient P = ρeau · π · R 2 · h · g
ACTIVITÉ 2 On estime R à 2,5 cm et h à 10 cm (cas d’un verre de
p. 201 ❚
forme cylindrique)
Force pressante P = 1 000 ×π × (2,5 × 10 −2 )2 × 10 × 10 −2 × 9,8 = 2,0 N
Commentaires pédagogiques ›Conclusion
›
L’activité consiste à comparer la valeur de la force 3. La valeur de la force pressante qui modélise l’ac-
pressante qui modélise l’action mécanique exercée tion de l’air sur la surface de la feuille est donnée
par l’air atmosphérique sur une feuille de papier à par :
celle du poids d’un volume d’eau afin d’interpréter
F = Patm · S avec = Patm = 1,013 × 105 Pa et S = π · R 2 .
une expérience dont la mise en œuvre est assez
Ainsi il vient F = Patm · π · R 2 soit
simple. L’expérience sert de situation déclenchante
afin de questionner les élèves, faire émerger F = 1,013 × 105 × π × (2,5 × 10 −2 )2 = 2,0 × 102 N.
quelques hypothèses et éventuellement discuter F
= 100 ; la valeur de la force pressante qui modé-
des actions mécaniques mises en jeu ; rappeler P
quelques notions de mécaniques selon les besoins lise l’action de l’air sur la feuille est 100 fois plus
afin que tous les élèves puissent démarrer un rai- importante que le poids de l’eau qui modélise l’ac-
sonnement. L’animation permet de visualiser l’ori- tion de l’eau sur la feuille. La feuille ne tombe donc
gine de la force pressante qui modélise l’action pas sous l’effet du poids de l’eau dans le verre.
114
2. a. Relever différents couples de valeurs (P, V) ›Coup
› de pouce
dans un tableur grapheur. Plusieurs mesures, au sein d’un fluide, de la pres-
sion P en différents points d’altitude z permettent
V en mL 30 25 20 15 35 40 45 50 55 de tracer un graphique représentant l’évolution de
P en bar 0,96 1,12 1,42 1,93 0,83 0,74 0,66 0,60 0,54 la différence de pression ∆P = (PB – PA) entre deux
points A et B du fluide en fonction de leur diffé-
b. rence d’altitude ∆z = (zA – zB).
PV (bar · mL)
La loi fondamentale de la statique des fluides est
30
validée, dans le cas du fluide étudié, si :
25
20
1. il est constaté qu’une relation de proportionnalité
15 lie les grandeurs ∆Pet ∆z. Il s’agit donc d’effectuer
10 une modélisation du graphique ∆P = f(∆z) par une
5 fonction linéaire et de s’assurer d’une faible disper-
0 sion des valeurs du coefficient directeur. Cela se tra-
10 20 30 40 50
V (mL) duit par une valeur de l’incertitude-type associée à
la mesure du coefficient directeur faible → Voir fiche
›Synthèse
› pratique « Mesures et incertitudes » p. 399 ;
3. a. La loi de Mariotte est vérifiée. En effet, on 2. la valeur expérimentale moyenne du coefficient
constate que PV = constante = 29,1 bar · mL. directeur est proche de la valeur théorique calculée
Des erreurs de lecture du volume (graduations à partir de la loi fondamentale de la statique des
peu précises sur la seringue et parfois même assez fluides (c’est-à-dire la valeur du produit ρeau · g
« grossières »), de mesures du volume (le volume
dans le cas de l’eau).
d’air dans l’extrémité de la seringue n’est pas pris
en compte), de mesures de la pression (capteur Remarque pour le professeur : l’incertitude relative,
de pression mal étalonné, linéarité de la réponse l’écart relatif et la composition des incertitudes ne
du capteur non parfaite, fuites d’air pour de fortes sont pas au programme.
variation de volume) ou encore le fait que la tem- Si l’incertitude type ua associée à la mesure du coef-
pérature ne soit pas parfaitement constante per- ficient directeur a est disponible, on pourra propo-
mettent d’expliquer les écarts observés. ser un intervalle dans lequel la valeur « vraie » a se
b. Au sol, P = P0 = 1 013 hPa et V = V0 = 3 m3. A 30 km trouve probablement et vérifier si la valeur théo-
rique calculée est contenue dans cet intervalle. On
d’altitude, P = P1 = 12 hPa et la pression est donc
pourra alors interroger l’élève sur des sources d’er-
divisée d’un facteur égal à 84. Le volume V aug- reurs permettant d’expliquer les écarts constatés.
mente lui de ce même facteur : V1 = 84 · V0.
D’après la loi de Mariotte : P · V = constante donc ›Protocole
› expérimental
P0 · V0 = P1 · V1. Relier le capteur de pression au tube en verre par
P ·V 1013 × 3 l’intermédiaire du tuyau souple (doc. 3). Graduer la
Ainsi, V1 = 0 0 soit V1 = = 253 m3 soit un hauteur de l’éprouvette en cm à partir de sa base
P1 12
puis la remplir d’eau.
diamètre de près de 8 m : le ballon éclate. Mesurer la pression P de l’eau pour différentes
hauteurs z régulièrement reparties sur la totalité
ACTIVITÉ 4 de l’éprouvette. Récapituler les résultats dans un
p. 203 ❚
tableau.
Loi fondamentale de la statique Calculer plusieurs différences de pression (PB – PA)
des fluides entre deux points A et B du liquide ainsi que les dif-
férences de hauteurs (zA – zB) correspondantes.
Commentaires pédagogiques À l’aide du tableur grapheur :
et compléments expérimentaux – tracer le graphique représentant (PB – PA) en fonc-
L’activité consiste à tester la loi fondamentale de la tion de (zA – zB) ;
statique des fluides dans le cas de l’eau douce. Les – modéliser la courbe par une fonction linéaire et
élèves sont amenés à proposer un protocole expé- relever la valeur du coefficient directeur ;
rimental puis à mesurer la pression au sein d’un – vérifier que la valeur de ce coefficient correspond
fluide pour différentes altitude z. Un traitement au produit ρ · g soit 1000 × 9,8 = 9 800 kg · m–2 · s –2
informatique des mesures permet alors de tester dans le cas de l’eau. Cela valide la loi fondamentale
la loi fondamentale. de la statique des fluides (doc. 2).
DP (hPa) DP = a*Dz
12 avec a = (95,7 ± 1,4)102 kg · m–2 · s–2
écart-type sur DP = 129 · 10–3 hPa
10 coeff. corrélation = 1,00
8 intervalle de confiance à 95 %
6
4
2
Dz (m)
0
0,02 0,04 0,06 0,08 0,10 0,12 0,14
On vérifie que ∆P = (PB – PA) est proportionnel à 2. L’eau à l’état liquide est un état compact et désor-
∆z =(zA – zB). Le coefficient directeur vaut a = 9,57 donné. Les molécules sont proches et glissent les
× 103 kg · m−2 · s −2 avec comme incertitude-type unes sur les autres.
Ua = 0,14 × 103 kg · m−2 · s −2 . L’incertitude-type Ua 3. Les molécules se déplacent en ligne droite et cer-
associée à la mesure du coefficient directeur est taines s’échappent progressivement de l’erlenmeyer
faible : 0,14 × 103 kg · m−2 · s −2 . De plus a = 9,57 (b).
× 103 kg · m−2 · s −2 est proche du produit ρ(eau) et
g = 9,80 × 103 kg · m−2 · s −2 .
Remarque : ici on peut écrire :
9,43 × 103 kg · m–2 · s–2 ≤ a ≤ 9,71 × 103 kg · m–2 · s–2.
Des erreurs de lecture de la hauteur z (graduations
peu précises) ou de mesures de la pression (cap-
teur de pression mal étalonné) peuvent permettent
d’expliquer les écarts observés
›Conclusion
›
La relation mathématique entre la variation de 9 1. L’unité de masse volumique du système
pression entre deux points d’un fluide et la diffé- international est le kilogramme par mètre cube
rence de hauteur, nommée loi fondamentale de la (kg · m–3).
statique des fluides, est vérifiée dans le cas de 2. À l’échelle microscopique, la masse volumique
l’eau : (PB – PA) = ρ · g. (zA – zB) avec ρ est la masse d’un fluide traduit le nombre de ses particules par
volumique de l’eau (ou du fluide) en kg · m–3 et g est unité de volume. Plus celui-ci est important, plus la
l’intensité de pesanteur en N · kg−1. masse volumique est grande.
B A C
EXERCICES
116
température. En effet, une augmentation de l’agi- diazote liquide est donc N1 = 1,7 × 1028 m–3 et celle
tation des molécules s’accompagne d’une augmen- de l’eau liquide vaut N2 = 3,3 × 1028 m–3 .
tation de la fréquence de leurs chocs sur les parois
›Force
› pressante ❚ p. 210
du ballon.
14 1. Du fait de l’agitation thermique, les parti-
11 1. Au niveau microscopique, les molécules de cules d’un fluide entrent constamment en collision
gaz roux sont en mouvement incessant et désor- avec les parois du récipient qui les contient. Ces
donné. Elles sont dispersées et se déplacent en chocs sont à l’origine d’une action mécanique exer-
ligne droite entre deux chocs, ce qui explique la cée par le fluide sur la paroi.
présence de gaz roux dans les deux flacons en fin 2.
d’expérience.
FD FC
2. a. Le nombre de molécules de dioxyde d’azote
lors de l’expérience reste constant.
SC
b. La masse volumique du gaz roux diminue lors de SD
l’expérience.
118
24 1. a. D’après la loi fondamentale de la statique b. PA = Patm.
des fluides : P1 − P2 = ρ · g · h. 3. a. PB = PA – ρHg · g · ( zB − z A ).
b. La valeur de h augmente lorsque la pression P1
b. PB = 1,013 × 105 – 13,6 × 103 × 9,81 × (0,760 − 0) =
P −P
augmente : h = 1 2 (la valeur de P2 est constante) – 96 Pa ≈ 0 hPa (une pression absolue négative n’a
ρ·g pas de sens).
2. Pour P1 − P2 = Patm = 1,013 × 105 Pa alors : c. Cette valeur est cohérente avec les observations
1,013 × 105 de Torricelli : « en laissant un espace vide au-dessus
a. h = = 10 m. Une colonne d’eau de
1 000 × 9,8 de lui ». Du point de vue microscopique, le vide ne
contient aucune particule. Il n’y a donc pas de chocs
hauteur égale à 10 m est nécessaire ;
des particules sur la surface du récipient. Le vide
1,013 × 105
b. h = = 0,76 m = 760 mm. Une n’exerce donc aucune force pressante en haut de la
1,36 × 10 4 × 9,8 colonne de mercure : PB = 0.
colonne de mercure de hauteur égale à 760 mm est
nécessaire. 4. a. La colonne de mercure est soumise à l’action
de la Terre modélisée par son poids et à l’action de
Exercices similaires l’air atmosphérique modélisée par une force pres-
❚ p. 212 et 213
aux exercices résolus sante. Ces actions se compensent car la colonne de
26 1. Le volume de l’air dans les poumons du plon- mercure est immobile.
geur diminue au cours de sa descente car la pres- b. P = m · g = ρHgVg = ρHg · S · h · g .
sion augmente. P = 13,6× 103 × 1,0 × 0,760 × 9,81 = 1,01 × 105 N.
2. a. Le volume moyen d’une orange peut être PA
estimé à Vorange ≈ 0,52 L (pour R = 5,0 cm). 5. a. zB = . Si la pression atmosphérique
ρHg · g
b. D’après la loi de Mariotte : P · V = constante donc
P0 · V0 = P1 · V1. diminue (PA diminue) alors la position zB du point B
P ·V 1,013 × 6,0 diminue.
Ainsi : P1 = 0 0 soit P1 = = 12 bar. Pour PA = 1 013 hPa, zB = 759 mm.
V1 5,0 × 10 −1
Pour PA = 1 013 – 10 = 1 003 hPa, zB = 752 mm.
P − Patm
D’après P − Patm = ρ · g · z il vient z = soit Donc ∆z = – 7 mm
ρ·g Pour une variation ∆P = 10 hPaalors la position zB
12 × 105 − 1,013 × 105 diminue de 7 mm.
z= = 1,1 × 102 m.
1,03 × 103 × 9,8 b. Le choix du mm de mercure est donc correct : il y
28 1. a. D’après la loi fondamentale de statique a une relation de proportionnalité entre la pression
des fluides : PB − PA = ρ · g · ( z A − zB ). en A (la pression atmosphérique) et la hauteur de la
1
Pour ( z A − zB ) = 253 m alors (PB − PA ) = 26 bar. La colonne de liquide : zB = · PA .
ρHg · g
pression à 253 m de profondeur vaut donc :
PB = PA + 26 bar = 27 bar car PA = Patm ≈ 1,0 bar . 30 1. a. La valeur de la force pressante F1 est égale
b. Pour ( z A − zB ) = 10 m alors (PB − PA ) = 1 bar. Dans au poids de lourde charge de masse m1 déposée
l’eau de mer, la pression augmente d’un bar tous sur la surface S1.
les 10 m. F1 = m1 · g soit F1 = 10 × 103 × 9,8 = 9,8 × 10 4 N.
2. La valeur de la force pressante FB est donnée par : F 9,8 × 10 4
b. P1 = 1 soit P1 = = 4,9 × 10 4 Pa.
FB = PB · S · FB = 27 × 105 × 1,4 × 10 −3 = 3,8 × 103 N. S1 2,0
En surface, Patm = 1 013 hPa soit F = 1,013 2. La pression d’un fluide est la même en F2
× 105 × 1,4 × 10 −3 = 1,4 × 102 N. tout point d’un même plan horizontal
FB est donc près de 27 fois plus grande que la force donc P1 = P2 · F2 = P2 · S2 soit F2 = 4,9 × 10 4 F1
120
P2 · V2 2,5 × 6,0 En effet, pour un échantillon de volume V, de masse
Ainsi : V1 = soit V1 = = 7,5 × 10 −2 L
P1 200 volumique ρ et de masse m, on a : m = ρ · V. La
quantité de matière n de cet échantillon vaut donc
= 75 mL soit 0,6 % de la bouteille (12,0 L).
m ρ·V
n= = .
34 1. (PB – PA) = ρeau glucosée · g · h. M M
2. a. T = PS – Patm. Le nombre de molécules N est alors donné par
b. Pour PB = PS et PA = Patm ρ · V · NA
N = n · NA = .
alors T = ρeau glucosée · g · h. M
T Alcool Glycérine
3. hminimale = Liquide Eau
ρeau glucosée · g C2H6O C3H8O3
10,8 × 103 Densité de
soit hminimale = = 1,06 m.
1,03 × 103 × 9,81 particules N 3,3 1,0 8,2
4. a. Ps = T + Patm soit Ps = 10,8 × 103 + 1,013 × 105 en molécules × 1028 × 1028 × 1027
par m–3
= 1,12 × 105 Pa = 1,12 bar.
b. Si la poche est placée à une hauteur h infé- 2. D’après la loi fondamentale de statique des
rieure alors PB < PS et un retour sanguin dans la fluides, on peut écrire :
perfusion peut se produire. – d’une part que : (PB – PAtm) = ρeau · g · h,
12 + 8 – d’autre part (PB – PAtm) = ρliquide · g · (z0 – zM) avec
5. T = = 10 cm Hg = 100 mm Hg = 1,33 × 10 4 Pa. z0 = 0 m ( surface prise comme origine des alti-
2
13,3 × 103 tudes) car PB = PM (d’après l’énoncé).
Pour T = 13,3 kPa alors hminimale = ρ ·h
1,03 × 103 × 9,81 Ainsi, il vient : ρliquide = eau
= 1,31 m. ( z0 − zM )
1 000 × 10,0
soit ρliquide = = 1 250 kg · m–3.
35 Le 14 octobre 2012, Felix Baumgartner a effec- 8,0
tué un saut de 39 km d’altitude. Sans sa combinaison Le liquide est donc la glycérine.
pressurisée à 0,6 kg · cm–2, les fluides de son corps 3. D’après la relation établie en 2, la dénivellation h
auraient bouilli car, à cette altitude, la pression atmos- ρliquide ( z0 – zM )
phérique n’est que de 300 kPa. est donnée par : h = .
1. Calculez la valeur de la force de pression F1 qui ρeau
modélise l’action de l’air exercée sur la visière exté- Cette dénivellation h ne varie donc pas lors d’un
rieure de son casque dont la surface est S = 400 cm2. déplacement de la capsule entre M et M' car zM = zM'
2. Calculez la valeur de la force de pression F2 qui (M et M' se trouvent sur le même plan horizontal donc
modélise l’action de l’air exercée sur la visière inté- (z0 – zM')= (z0 – zM)).
rieure de son casque En revanche, elle diminue lors d’un déplacement
3. Représentez sans souci d’échelle sur un diagramme de la capsule entre M' et P car zM' > zP ((z0 – zP ) <
(z0 – zM)).
le F 1 et F 2. Que pouvons-nous conclure ?
1. P1 = 300 Pa et on estime S = 20 × 20 = 400 cm2 =
37 ■ Animation et vidéos
(→ disponibles par l’application Bordas Flashpage, ainsi
4,0 × 10 −2 m2.
que sur les manuels numériques enseignant et élève.)
F1 = P1 · S soit F1 = 300 × 4,0 × 10 −2 = 1,2 × 101 N.
◗◗Château d’eau ❚ p. 216
2. F2 = P · S soit F2 = 6 × 10 4 × 4,0 × 10 −2 = 2,4 × 10 2 N. Animation montrant le rôle du château d’eau et
3. l’influence de sa hauteur dans la distribution d’eau
F2 F1
F2 potable.
= 20. La force pressante exercée par l’air pressu- D’après la loi fondamentale de la statique des
F1
fluides la différence de pression entre deux points
risé est 20 fois plus importante que celle de l’air d’un fluide est proportionnelle à la différente de
extérieure. La combinaison de Felix Baumgartner hauteur entre ces deux points :
est conçue pour tolérer de fortes contraintes
PB − PA = ρ · g · ( z A − zB ). Dans le cas de l’eau cou-
mécaniques.
rante ρ = 1 000 kg · m−3, ainsi pour ( z A − zB ) = 10 m
36 1. La densité de particules N peut se calculer à alors PB − PA = 1,0 × 105 Pa = 1,0 bar
ρ · V · NA Les robinets fonctionnant de façon optimale pour
partir de la relation : N = .
M une pression de 3 bar à la sortie, la différence de
122
à l’avion, ce qui tend à le déformer. Ces actions sont Exemple ci-contre de mesures de pression sur une
modélisées par des forces pressantes. altitude correspondant à 1 étage (montée + des-
Par exemple, sur la surface d’un hublot d’aire cente) avec l’application Sensors pour iphone :
0,29
2 ∆P = 965,5 − 965,2 = 0,3 hPa soit h = 2,4 m
S = π· = 6,6 × 10 −2 m2, la valeur de la force Renouveler les mesures dans les mêmes conditions
4
à plusieurs reprises afin de réaliser un traitement
pressante Fint qui modélise l’action mécanique de
statistique
l’air pressurisé est Fint = 730 × 102 × 6,6 × 10 −2 Calculer la valeur moyenne et l’écart type associés
= 4,8 × 103 N. aux mesures et en déduire l’incertitude-type sur la
Celle de la force pressante Fext qui modélise l’action mesure de la hauteur d’un étage.
mécanique de l’air extérieur est égale à Présenter le résultat accompagné de son incerti-
Fext = 260 × 102 × 6,6 × 10 −2 = 1,7 × 103N c’est-à-dire tude-type.
3 fois moins importante. 2. a. Les groupes 1 à 4 se sont déplacés du 3e étage
au rez-de-chaussée, les groupes 5 à 8 sont, eux,
41 1. Protocole expérimental : montés du rez-de-chaussée au 3e étage.
⎟P −P ⎟
À l’aide d’une application pour smartphone b. h = finale initiale
ρ·g
du type Baromètre, mesurer la valeur de la
pression atmosphérique au niveau du sol du avec ρair = 1,3 kg · m–3 et g = 9,8 m · s–2.
rez-de-chaussée du lycée puis au niveau du c. Un traitement statistique des mesures amène :
sol du dernier étage. h = 2, 99 m et Sm = 0,085 m.
0,085
L’incertitude-type vaut : uh = = 0,03005 m.
Calculer la différence de pression entre les deux 8
points de mesures réalisées. La hauteur h vaut 2,99 m avec une incertitude-type :
En déduire la différence d’altitude entre les deux uh = 0,04 m.
points puis la hauteur d’un étage.