Etude Géotechnique de La Stabilité Des Talus Cas de La Carrière de Meftah .W .Blida.
Etude Géotechnique de La Stabilité Des Talus Cas de La Carrière de Meftah .W .Blida.
Etude Géotechnique de La Stabilité Des Talus Cas de La Carrière de Meftah .W .Blida.
Thème
Président: MAZARI .M
Encadreur: BOUKARM.R
Examinateur: GUELMAMI.A
A ma très chère mère que je ne saurai remercier assez pour les sacrifices
qu'elle a consentis pour moi.
A mon très cher père qu'il a su se faire sentir dans les moments difficiles ainsi
que chaque instant de bonheur qu'il m'a procuré
A tous mes amis (es) : Sofia, Lisa, Karima, Djahida, Mona, Salah, Youcef,
Moussa, Mahdi
Tassadit
DEDICACES
Ma très cher maman pour son amour, son aide; son soutien et son
encouragement, que dieu me la garde en très bonne santé.
Ma très cher sœur : Khadija, sans oublier ces enfants Asma et Taib.
Tous mes amis : Hamza, Mahrez, nadir, Nabil, Djahid, Ferhat, lyess,
Kamel, Idir et sa famille
Abderrahim
Liste des figures
Figure I.1 : Les différents éléments d’un glissement de terrain ...Erreur ! Signet non défini.
Figure I.2: glissement plan...........................................................Erreur ! Signet non défini.
Figure I.3 : glissement rotationnel. ..............................................Erreur ! Signet non défini.
Figure I.4 : Rupture rotationnelle avec profil initial ....................Erreur ! Signet non défini.
Figure I.5 : Rupture rotationnelle simple.....................................Erreur ! Signet non défini.
Figure I.6 : Glissement rotationnel complexe ..............................Erreur ! Signet non défini.
Figure I.7 : les différents facteurs d’un glissement de terrain......Erreur ! Signet non défini.
Figure I.8: éboulement d’un massif rocheux................................Erreur ! Signet non défini.
Figure I.9 : une coulée de boue ....................................................Erreur ! Signet non défini.
Figure I.10 : Écroulement par glissement banc sur banc [10] ........Erreur ! Signet non défini.
Figure I.11 : Le phénomène de fluage. ........................................Erreur ! Signet non défini.
Figure I.12 : Classification des déformations dans les mines à ciel ouvert. ...Erreur ! Signet
non défini.
Figure II.1 : Glissement plan ......................................................... Erreur ! Signet non défini.
Figure II. 2 : Découpage d’un talus en tranches et les forces agissantes sur une tranche.
......................................................................................................... Erreur ! Signet non défini.
Figure II.3 : Représentation graphique des forces sur une tranche [3] ......Erreur ! Signet non
défini.
Figure II.4 : Forces considérées dans la méthode de Janbu........... Erreur ! Signet non défini.
Figure III.1 : Déchargement en tête............................................... Erreur ! Signet non défini.
Figure III.2 : butée de pied ............................................................ Erreur ! Signet non défini.
Figure III.3 : Reprofilage ............................................................... Erreur ! Signet non défini.
Figure III.4 : Substitution partielle ................................................ Erreur ! Signet non défini.
Figure III.5 : Schéma d'un système de tranchées drainantes ......... Erreur ! Signet non défini.
Figure III.6 : Drains subhorizontaux ............................................. Erreur ! Signet non défini.
Figure III.7 : Schéma de confortation par tirants d’ancrages. ....... Erreur ! Signet non défini.
Figure III.8 : Les fondations profondes [21]. ................................... Erreur ! Signet non défini.
Figure III.9 : clouage d’un glissement........................................... Erreur ! Signet non défini.
Figure III.10 : mur de soutènement [35]........................................... Erreur ! Signet non défini.
Figure III.11 : système de surveillance de glissement................... Erreur ! Signet non défini.
Figure IV.1 : la structure de l’usine ............................................... Erreur ! Signet non défini.
Liste des figures
Figure IV. 2 : Schémas de l’organisation de la carrière. ................ Erreur ! Signet non défini.
Figure IV. 3 : Situation géographique de la carrière de Meftah..... Erreur ! Signet non défini.
Figure IV. 4 : Le volume glissé. .................................................... Erreur ! Signet non défini.
Figure IV. 5: Chute des pierres ...................................................... Erreur ! Signet non défini.
Figure IV. 6 : l’ouverture principale. ............................................. Erreur ! Signet non défini.
Figure IV.7 :Histogramme des précipétation atmosphérique ........ Erreur ! Signet non défini.
Figure IV. 8 : Localisation du sous bassin versant de Dj. Zerouala...........Erreur ! Signet non
défini.
Figure IV. 9 : Représentation graphique d’un essai pénétromètrique. ......Erreur ! Signet non
défini.
Figure IV.10 : Diagramme granulométrique de la carrière de Meftah.......Erreur ! Signet non
défini.
Figure IV. 11 : Limites d’Atterberg de la carrière de Meftah. ....... Erreur ! Signet non défini.
Figure IV. 12 : Essai de cisaillement rectiligne UU....................... Erreur ! Signet non défini.
Figure V.1 : géométrie générale de talus de Meftah avant sa rupture........Erreur ! Signet non
défini.
Figure V.2: répartition des trois couches constituant le talus de Meftah ...Erreur ! Signet non
défini.
Figure V.3 : introduction de la ligne piézométrique....................... Erreur ! Signet non défini.
Figure V.4 : introduction des caractéristiques géotechniques de chaque couche..........Erreur !
Signet non défini.
Figure V.5 : plans de rupture et valeurs de coefficient de sécurité pour les trois méthodes
......................................................................................................... Erreur ! Signet non défini.
Figure V.6 : plans de rupture ainsi les valeurs de sécurité minimales pour le dernier cas
......................................................................................................... Erreur ! Signet non défini.
Figure V.7 : influence de la cohésion sur le facteur de sécurité des trois méthodes de calcul.
......................................................................................................... Erreur ! Signet non défini.
Figure V8 : modèle générale du talus actuel .................................. Erreur ! Signet non défini.
Figure V.9 : le plan de rupture ainsi le facteur de sécurité............. Erreur ! Signet non défini.
Figure V.10 : plan de rupture et facteur de sécurité ....................... Erreur ! Signet non défini.
Figure V.11 : profil de pression interstitielle d’eau (Uw en Kpa) dans SLOP/W obtenus pour
les profondeurs de nappes envisagées ; (a) nappe 1, (b) nappe 2, (c) nappe 3, (d) nappe 4
......................................................................................................... Erreur ! Signet non défini.
Liste des figures
Figure V.12 : surfaces de rupture et facteurs de sécurité Fs pour les quatre profondeurs de
nappe ............................................................................................... Erreur ! Signet non défini.
Figure V.13 : facteur de sécurité avec retaluage de talus ............... Erreur ! Signet non défini.
Figure IV.14 : facteur de sécurité avec buté de pied...................... Erreur ! Signet non défini.
Figure V.15 : renforcement par pieu et valeur de sécurité associé. Erreur ! Signet non défini.
Figure V.16 : valeur de sécurité pour les trois méthodes de confortement Erreur ! Signet non
défini.
Liste des tableaux
[7]
Tableau I.1 : classification de glissement de terrain d’après la profondeur de rupture
.......................................................................................................Erreur ! Signet non défini.
Tableau I.2 : classification de glissement de terrain selon l’activité [7]Erreur ! Signet non
défini.
Tableau I.3 : principales classes de déstabilisation sur les versants en fonction des terrains
concerné [4] ....................................................................................Erreur ! Signet non défini.
Tableau II. 1 : Equilibre des talus en fonction des valeurs théoriques du coefficient de
sécurité [13]. ...................................................................................... Erreur ! Signet non défini.
Tableau II. 1 : Equilibre des talus en fonction des valeurs théoriques du coefficient de
sécurité [13]..................................................................................... Erreur ! Signet non défini.
Tableau IV. 1 : la lithologie de la carrière de Meftah .................... Erreur ! Signet non défini.
Tableau IV. 2 :Précipitation atmosphérique annuelle.................... Erreur ! Signet non défini.
Tableau III.3 : Stations de mesures de la fracturation, carrière de MeftahErreur ! Signet non
défini.
Tableau IV.4 : résultats des essais de laboratoire .......................... Erreur ! Signet non défini.
Tableau V.1 : caractéristique géotechnique des trois couches ....... Erreur ! Signet non défini.
Tableau V.2: coefficient de sécurité Fs pour les méthodes utilisées dans SLOP/W ....Erreur !
Signet non défini.
Tableau V.3 : les caractéristiques mécaniques pour les différentes simulations .........Erreur !
Signet non défini.
Tableau V.4 : Valeurs de Fs par les différentes méthodes d’équilibre limite .. Erreur ! Signet
non défini.
Tableau V.5 : les valeurs de coefficient de sécurité...................... Erreur ! Signet non défini.
Tableau V.6 : les valeurs de facteur de sécurité des trois méthodes utilisé dans cette analyse
......................................................................................................... Erreur ! Signet non défini.
Tableau V.7 : résultats des valeurs de sécurité pour les cas de profondeurs de nappe
considéré.......................................................................................... Erreur ! Signet non défini.
Tableau V.8 : l’emplacement des pieux de renforcement.............. Erreur ! Signet non défini.
Sommaire
I Introduction générale…………………………………………………………1
I.1 Introduction…………………………………………………………....3
I.3.5 Le fluage……………………………………..……………...…...........12
I.3.6 Solifluxion……………………………..………...……………………13
I.5 Conclusion………………………………………………………………....15
II.1 Introduction……………………………………………………………….16
III.1 Introduction……………………………………………………………....26
III.2.3 Reprofilage…………………………………………………………...27
III.4.1 L’ancrage……………………………………………………………30
III.4.3 Le clouage…………………………………………………………...32
III.5 Conclusion……………………………………………………...………...35
IV.8.2 Pluviométrie………………………………………..…….…………....43
IV.10.2.1Essais physiques……………………………………..……...….50
IV.10.2.2Essais mécanique……………………………………..…….…..53
V.8 .2.2 Le facteur de sécurité a partir des donnés qui ont provoqué le glissement de
2010…………………………………………………………………………….......66
V.9 Confortement……………………………………………………………..…..69
V.9 .1 Reprofilage…………………………………………………………...…..69
V.10 Conclusion……………………………………………………………….......72
Conclusion général…...……………………………………………………….…...73
Référence bibliographique……..………………………………………………..…74
Introduction
Introduction générale
L’exploitation d’une carrière de roche meuble ou de roche massive a pour premier effet de
créer le désordre dans la matière minérale et de générer ainsi un état d’instabilité.
Les talus des mines et des carrières à ciel ouvert résultant des activités d’extraction
constituent des ouvrages géotechniques au sens ou l’on parle d’ouvrages miniers. La
conception de ces ouvrages doit intégrer les concepts de sécurité, de récupération du minerais
et de rentabilité, et doit reconnaitre que les opérateurs miniers s’attendent a ce que les pentes
soient stables ou que les instabilités soient gérables pour la durée de vie de la mine ou la
carrière. [24]
Actuellement, certain mines ou carrières à ciel ouvert atteignent des profondeurs et des
dimensions inégalées. Parmi les diverses problématiques liées a la création de ces carrière,
notons le chargement, le halage d’une énorme quantité des stériles, et pour cella plusieurs
stratégies sont mises de l’avant afin de minimiser le déplacement de roches stériles. Et parmi
ces stratégies, une règle de base dans la conception de la carrière à ciel ouvert consiste à
maximiser l’angle des talus. [2]
La géométrie d’un talus dans une mine à ciel ouvert est étroitement liée à la rentabilité de
cette dernière. Plus le talus est abrupte les couts de production sont diminués.
D’autre part, des angles de talus trop élevés provoquent la déstabilisation des talus, en
engendrant des mouvements de terrain (glissements, éboulements etc.) sur les bords de la
mine.
La stabilité des talus des mines reste une des questions principales qui se pose lors de
l'exploitation à ciel ouvert des gisements. La stabilité des talus a une influence directe sur la
sécurité du travail dans la mine, les principes technologiques d'exploitation, la profondeur
totale de la mine, les problèmes de drainage,
La hauteur de talus
La position de la nappe aquifère
1
Introduction
L’estimation de cette stabilité vis-à-vis du risque de rupture est aussi l’une des importants
problèmes en géotechnique surtout dans le domaine des donnés limitées ou peu connues.
Etudié la stabilité d’un talus, c’est vouloir répondre aux questions suivantes :
C’est pour cella des dizaines approches ou méthodes soit déterministe, probabiliste, ou
numériques, ont été proposées pour le calcul du coefficient de sécurité Fs. Ce coefficient est
utilisé dans les calculs de stabilité des talus. [25]
2
Chapitre I
Généralités sur les mouvements de terrain
Chapitre I: Généralités sur les mouvements de terrain
I.1 Introduction
Ces mouvements, plus ou moins rapides, du sol et du sous- sol interviennent sous l’effet
de facteurs naturels divers comme de fortes précipitations, une alternance de gel et
dégel, des températures très élevées ou sous l’effet d’activités humaines touchant aux
terrains comme le déboisement, l’exploitation de matériaux ou les travaux de terrassement.
Si ces mouvements restent ponctuels, ils constituent un risque majeur en raison des
conséquences lourdes, matérielles et humaines, qu’ils peuvent entraîner [5].
Les différentes propositions pour définir ces phénomènes, comme étant un ensemble des
déplacements, plus ou moins brutaux de sol ou de sous-sol sous l’effet d’influence naturelles
(fontes des neiges, pluviométrie, anormalement forte, érosions, séismes etc.) ou
anthropiques (terrassements, vibrations, exploitation des matériaux ou de nappe aquifère
etc.).Ces phénomènes comprennent diverses manifestations, lentes ou rapides, en fonction
des mécanismes initiateurs, des matériaux considérés et de leurs structures. [3]
I.3 classification des mouvements de terrain :
De nombreuses classifications ont été proposées à cause de la diversité des mouvements de
terrain [4]
Les principaux critères de classification retenus sont :
Types de terrains affectés.
Types de mouvements.
Vitesse des processus.
Taux de remaniement des matériaux après le mouvement.
Les mouvements de terrain les plus fréquents sont classés en :
• Glissements.
• L’éboulement, chutes de blocs et de pierres
• Coulées.
• Ecroulement.
3
Chapitre I: Généralités sur les mouvements de terrain
• Fluages.
• Solifluxion.
I.3.1 Les glissements :
Un glissement de terrain est un déplacement généralement lent d’une masse de terrain
cohérente le long d’une surface de rupture. Cette surface a une profondeur qui varie de
l’ordre du mètre a quelques dizaine de mètres voir quelques centaine de mètres dans des cas
exceptionnelles. Les vitesses de glissement du terrain restent variables mais peuvent
atteindre décimètre par an. Lorsqu’il y a une rupture, les terrains peuvent glisser rapidement,
surtout lorsqu’ils sont saturés en eau [5].
Description d’un glissement de terrain :
Les différents éléments définis un glissement de terrain sont les suivants :
4
Chapitre I: Généralités sur les mouvements de terrain
Ce type de glissement se produit lorsque, le massif en pente est constitué de sols par
exemple meubles reposant sur un substratum, ou encore lorsque la longueur de la surface de
rupture potentiel est très grande par rapport à l’épaisseur du terrain.
La taille de tels glissements est très variable et peut comprendre des surfaces allant de
quelques mètres carrés à plusieurs kilomètres carrés.
5
Chapitre I: Généralités sur les mouvements de terrain
Ils sont caractérisés par un basculement de la masse glissé, le long d’une surface de
rupture dont la forme est parfois assimilable à un cylindre à directrice circulaire.
Habituellement les glissements de ce type sont de faible volume et le déplacement des
matériaux est limité.
Ils se produisent principalement dans des terrains meubles homogènes surtout argileux.
6
Chapitre I: Généralités sur les mouvements de terrain
Il comprend :
Figure I.5 : Rupture rotationnelle simple [6] Figure I.4 : Rupture rotationnelle avec profil
initial [6]
Les terrains favorables à ce type de glissement sont les remblais, les sols, et les roches
homogènes peu compétentes ainsi que les roches résistantes mais dont le niveau de fraction
leur confrère des caractéristiques en masse très faible.
Il s’agit de glissement multiple (emboités) les uns dans les autres, dus à la suppression de
la butée provoquée par le glissement précédent, ce qui entraine ainsi des glissements
successifs remontant vers l’amont
7
Chapitre I: Généralités sur les mouvements de terrain
superficiel 0-2m
Semi-profond 2-10m
Profond 10-30m
8
Chapitre I: Généralités sur les mouvements de terrain
Les mouvements de terrain résultent d'un changement de l'équilibre des forces dans le
versant (rapport entre forces résistantes et forces motrices), à la suite de processus physiques
et / ou chimiques qui, à leur tour, dépendent de différents facteurs. Ainsi, les processus
d'altération agissant à long terme (conduisant à une diminution des forces résistantes), de
même que les fluctuations de la nappe phréatique, influencent la stabilité d'un versant de
manière continue. Par ailleurs, une pente peut aussi être déstabilisée rapidement [8].
Le passage de l’état stable à l’état instable est lié à des causes nombreuses et variées qui
viennent s’ajouter aux conditions initiales, intrinsèques au terrain. On distingue les facteurs
passifs et facteurs actifs (déclenchant).
a) Facteurs passifs :
La géologie :
- La lithologie (composition, texture, granulométrie, caractères). Par exemple dans le
cadre d’un glissement, les argiles sont particulièrement sensibles à l’eau.
- La structure : le pendage, la présence de joints soit de stratification, de plis ou de
schistosité
La pente :
- Les pentes les plus sujettes aux glissements ont une inclinaison qui va de 20 à 30 °
L’orientation :
- La plupart des glissements de terrain sont exposés au Nord.
La végétation :
- La végétation a un rôle non négligeable car elle intervient au niveau des échanges
d’eau (évapotranspiration) et au niveau de la cohésion et de la fixation du sol.
Le contexte hydrogéologique et hydrographique :
- En premier lieu il concerne, la perméabilité du massif, les circulations d’eau
souterraine, le drainage (hydrogéologie) et, en deuxième lieu le réseau
hydrographique (ruissellement, proximité d’une source.
Le contexte climatique :
- Englobant la pluviométrie annuelle totale, la répartition des précipitations annuelle,
la possibilité d’accumulation de neige, et la température moyenne ainsi que
l’évolution climatique.
9
Chapitre I: Généralités sur les mouvements de terrain
L’origine du déclenchement d’une instabilité des talus est rarement unique, mais c’est la
conséquence d’une combinaison des facteurs passifs et des facteurs déclenchent.
10
Chapitre I: Généralités sur les mouvements de terrain
Elles consistent en la propagation des matériaux sans cohésion ou ayant perdu leur
cohésion dès la mise en mouvement, matériaux intiment mélangé a une quantité d’eau telle
que la masse en mouvement a franchi sa limite de liquidité. Les matériaux susceptibles de
perdre ainsi leur cohésion sont des argiles, des limons, des roches décomposés ou des
éboulis fins. Ces coulées de boues prennent fréquemment naissance dans la partie avales
d’un glissement de terrain [3].
11
Chapitre I: Généralités sur les mouvements de terrain
Ce sont des chutes soudaines de masses rocheuses. On utilise le terme de chute de pierres
pour le détachement de quelques unités de volume inférieur à 1 dm 3, ou chute de blocs pour
un volume supérieur. Le terme écroulement est utilisé quand il s’agit de la chute soudaine
d’une masse rocheuse qui se détache d’une paroi en se désorganisant [10].
I.3.5 Le fluage :
Le fluage est caractérisé par des mouvements lents et continus, mais à des vitesses faibles.
Dans le cas de fluage, il est difficile de mettre en évidence une surface de rupture.
12
Chapitre I: Généralités sur les mouvements de terrain
I.3.6 Solifluxion :
La solifluxion est un phénomène d’écoulement des sols en surface sur des pentes très
faibles. Elle correspond à un mouvement de masse superficiel qui est déclenché lorsque la
charge en eau dépasse le seuil de plasticité du matériau. Le sol peut fluer dans la pente sur
un plan de décollement saturé d’eau.
Une compilation de quelques types de mouvements de terrain est donnée dans le tableau
suivant :
13
Chapitre I: Généralités sur les mouvements de terrain
Tableau 3 : principales classes de déstabilisation sur les versants en fonction des terrains
concerné [4]
Une classification des déformations et ruptures appliquée aux mines à ciel ouvert à été
proposé par Fissenko. Elle contient quatre types principaux de déformations : les chutes de
blocs, les éboulements, les glissements et les mouvements de fluage.
Plus tard on a ajouté à cette classification les déformations par affaissement. La
classification ici proposée se base sur les mêmes 5 types de déformations, plus 5 autres types
provoqués par l'action hydraulique directe. Mais certains types de déformations du premier
groupe peuvent quand même être influencés par l'action des eaux [11].
14
Chapitre I: Généralités sur les mouvements de terrain
Figure I.12 : Classification des déformations dans les mines à ciel ouvert.
I.5 Conclusion :
Dans ce chapitre, il a été souligné que les mouvements de terrain regroupe plusieurs types
de phénomènes très différents les uns des autres par leur nature (glissements, coulées de
boues, etc.), leur comportement, ainsi leur conséquence soit les dégâts matérielles ou
humaines.
Dans leur principe, ils surviennent lorsque la résistance des terrains est inférieure aux
efforts moteurs engendrés par la gravité et la position de la nappe aquifère ou par la
modification géométrique provoquée par l’homme. Donc leur dynamique répond
naturellement aux lois de la mécanique.
15
Chapitre II
Méthodes de calcul de la stabilité des talus
Chapitre II : Méthode du calcul de la stabilité des talus
II.1 Introduction :
Plusieurs approches ont été proposées pour le calcul du coefficient de sécurité Fs. Ce
coefficient est utilisé dans les calculs de stabilité et il permet d’apprécier la marge de sécurité
vis –en –vis de la rupture : si ce coefficient Fs<1,5 on dit que notre talus est instable. [1]
é
Fs= (II.1)
En se référant aux valeurs du coefficient de sécurité, on peut évaluer l’état de stabilité du talus
comme le montre le tableau suivant :
Tableau II. 1 : Equilibre des talus en fonction des valeurs théoriques du coefficient de
sécurité [13].
Fs< 1 instable
16
Chapitre II : Méthode du calcul de la stabilité des talus
Dans le cas de certains versant naturels, une couche ou une interface « le glissement » (par
exemple le cas de formations meubles reposant sur un substratum » : la surface de rupture est
alors à peu près plane. Le modèle de calcul est celui d’un massif de sol infini reposant par une
interface plane sur un substratum, avec un écoulement parallèle à la pente.la figure représente
une tranche de sol et les forces qui lui sont appliquées comme suit [1] :
Compte tenu de l’hypothèse de pente infinie, on peut admettre que V=0 et que H et UL
s’équilibre de part et d’autre. En écrivant que la résultante des forces appliquées est nulle, on
peut calculer N et T, ainsi que le coefficient de sécurité :
F= Tmax /T (II.2)
17
Chapitre II : Méthode du calcul de la stabilité des talus
( )
F= + (II.4)
En absence d’eau :
F= (II.5)
F= (1 ) (II.6)
F= (II.7)
La méthode déterministe.
La méthode d’élément finis.
La méthode probabiliste.
18
Chapitre II : Méthode du calcul de la stabilité des talus
Il ya plusieurs méthodes pour déterminer le coefficient de sécurité parmi ces méthodes « les
méthodes des tranches », dans lesquelles le massif est décomposé en tranches, surtout utilisée
pour les sols hétérogène. [3]
Méthode de Fellenius.
Méthode de bishop.
Méthode de Morgenstern et Price.
Méthode de Spencer.
Méthode de Junbu.
Cette méthode consiste à considérer les forces qui tendent à retenir un certain volume de
terrain, délimité par les forces libres du talus et une surfaces de rupture potentielle, et celles
qui tendent à la mettre en mouvement. [4]
19
Chapitre II : Méthode du calcul de la stabilité des talus
Figure II. 2 : Découpage d’un talus en tranches et les forces agissantes sur une tranche [4].
La méthode des tranches consiste à découper le volume de sol (compris dans l’arc EF) en un
certain nombre de tranches limités par des plans verticaux .chaque tranche est en équilibre
sous l’action des forces qui lui sont appliquées.
Cette méthode a été proposée par Fellenius en 1927,dans le cas d’un sol purement cohérent
,elle est basée sur les hypothèses suivantes:
La méthode de Fellenius vérifié l’équilibre globale des moments tout en négligeant les forces
entre-tranches. Seuls les efforts de cisaillement le long de la courbe de rupture circulaire sont
pris en compte .la résistance au glissement est alors facilement calculable sous l’expression
d’un moment avec un bras de levier égale au rayon R, constant. Le coefficient de sécurité est
donné par la formule suivante [14] :
20
Chapitre II : Méthode du calcul de la stabilité des talus
a-Absence de la nappe :
U = Hw w (II.10)
Tel que :
Hw : la hauteur de l’eau
V1, V2 :les volumes des tranches situées respectivement au dessus de la surface de la nappe
.
+( . – ).
=
.
La méthode de bishop est basée sur la division du talus en tranches égales, comme dans la
méthode de Fellenius, mais en introduisant les forces inter tranches. Deux cas peuvent se
présenter :
a-absence d’eau :
21
Chapitre II : Méthode du calcul de la stabilité des talus
( . +( – . ). )
.( . )
=
.
Tel que :
Wi : poids de la tranche i.
ui : la pression interstitielle au centre de la base de la tranche i.
i: l’angle de frottement de la tranche
i: inclinaison du plan de rupture au niveau de la tranche i.
bi : largeur de la tranche i.
hi : hauteur de la tranche i.
c’i : la cohésion effective de la tranche i.
= = .F (xi) (II.15)
Figure II.3 : Représentation graphique des forces sur une tranche [3]
22
Chapitre II : Méthode du calcul de la stabilité des talus
Et
[ . ( .) ]
= (II.17)
.
Cette méthode satisfait toutes les conditions d’équilibre statique pour chaque tranche, ainsi
que l’équilibre des moments et l’équilibre des forces dans la direction horizontale, pour
l’ensemble de la masse qui glisse une surface de rupture circulaire ou non circulaire.
I.4.3.1.5.1 Présentation :
23
Chapitre II : Méthode du calcul de la stabilité des talus
Cette méthode vérifié l’équilibre horizontal et vertical des forces, l’équilibre des moments
en un point quelconque, et détermine également l’inclinaison des forces entre les tranches, et
elle est précise et applicable à toute la géométrie et types de sol.
. +( . . + )( )
= ( ). )
( )+[ ]
Fs = f0 Fs (II.18)
24
Chapitre II : Méthode du calcul de la stabilité des talus
La méthode d’élément finis (FEM) trouve son application principale dans les milieux
continus .elle a permis de résoudre et d’expliquer plusieurs problèmes relatifs de
comportement des talus instables (notamment le phénomène de rupture progressive
s’amorçant en pied de talus).la méthode des éléments finis permet de modéliser un système
physique faisant intervenir plusieurs variables. Cette méthode peut étudier des milieux à
caractéristiques homogènes ou hétérogènes. Elle peut prendre en compte des comportements
rhéologique variés : élasticité, plasticité, viscosité….etc.
Les principales utilisations de la méthode d’élément finis pour la conception sont comme
suit :
les analyses par éléments finis peuvent fournir des évaluations des déplacements et des
pressions d’eau interstitielle de construction .ou quand il ya de souci pour des
dommages aux structures adjacents.
Les analyses par l’élément finis fournissent le modèle de déplacement qui peut
montrer le potentiel probablement et les mécanismes d’échec complexes .la validité du
facteur de sécurité obtenue à partir des analyses d’équilibre limite dépend de la
localisation des surfaces de glissement potentielle les plus critiques. Une fois qu’un
mécanisme d’échec potentiel se développant par ce mode peut être calculé suivant des
procédures conventionnelles d’équilibre limite.
La méthode d’élément finis peut être particulièrement utile quand les matériaux ont
des propriétés différentes. [9]
25
Chapitre II : Méthode du calcul de la stabilité des talus
Conclusion :
Dans ce chapitre, on a présenté les différentes méthodes de calcul de stabilité avec leurs
différentes hypothèses, l’objectif de toutes ces méthodes est de trouver le coefficient de
sécurité qui est le paramètre le plus important pour évaluer la stabilité d’un talus.
26
Chapitre III
Méthodes de confortements
Chapitre III : Méthodes de confortement
III.1 Introduction :
Face à un problème de stabilité, il existe plusieurs solutions pour améliorer la stabilité d’un
talus instable, solutions qu’on peut regrouper en quatre familles : celles qui agissent sur les
conditions géométriques, sur les conditions hydrauliques, sur les caractéristiques mécaniques
et enfin celles qui améliorer les caractéristiques du sol.
Les conditions de stabilité étant directement liées du terrain, pour cela la modification
géométrique et morphologie s’impose en premier lieu, elle peut être envisagée par plusieurs
méthodes selon la nature du problème.
Le chargement en pied (ou remblais de pieds) d’un glissement est une solution d’urgence en
cas de risque imminent du glissement, c’est une technique souvent utilisés et généralement
efficace, l’ouvrage (butée) agit par contre balancement des forces motrices et peut aussi agit
contre une rupture rotationnelle profonde [10].
26
Chapitre III : Méthodes de confortement
III.2.3 reprofilage :
Ce type de traitement est particulièrement bien adapté aux talus de déblais, il consiste à un
adoucissement de la rupture de la pente moyenne .ce dernier est généralement mal adapté aux
versants naturels instables car il met en jeu des volumes de sols très importants. Soit avec
butée ou sans butées [10].
27
Chapitre III : Méthodes de confortement
Il importe de vérifier la stabilité au cours des phases de travaux et celle du talus définitif
dans lequel on prend en compte les caractéristiques du matériau de substitution et du matériau
en place. La substitution de matériaux glissés suppose que l’on connaisse le volume de
matériaux concerné, que l’on excave plus profondément que la surface de rupture, et que l’on
réalise des redans afin d’assurer un bon accrochage entre le substratum et le sol d’apport.
Les substitutions partielles sont souvent employées, sous forme de bêches ou de contreforts
discontinus. Le coefficient de sécurité de la pente ainsi traitée peut être estimé en prenant la
moyenne pondérée des coefficients de sécurité de la pente avec et sans substitution [1].
C’est généralement,le procédé le plus efficace pour améliorer la stabilité d’un talus.il peut
etre réalisé de plusieurs méthodes .
28
Chapitre III : Méthodes de confortement
ont l’avantage d’etre adaptées aux de grandes hauteurs (> 10m) en réalisant un nombre
quelconque en parallèle.
Ce sont envisageable lorsque on est en présence d’une nappe piégée dans un terrain
imperméable, dans le cas des grands glissements de terrain, ils sont quelque fois associés à
une galerie drainante qui joue le rôle d’un drain principale à partir du quel partent les
faisceaux de drain.
29
Chapitre III : Méthodes de confortement
Il existe plusieurs mécanismes, qui ont pour but d’opposer ou bien de réduire la contrainte
de cisaillement dans le versant susceptible de se glisser, on cite :
a- L’ancrage (murs d’ancrage);
c- Murs de soutènement ;
III.4.1 L’ancrage :
Le principe consiste à réduire les forces actives du glissement et à accroître les contraintes
normales effectives sur la surface de rupture. Pour ce faire, on ancre des tirants constitués de
câbles d’acier multi torons dans le terrain stable situé sous la surface de rupture, et on
applique en tête un effort de traction. Cet effort peut être réparti sur la surface du terrain par
l’intermédiaire de plaques ou de petits massifs en béton armé. Dans de nombreux cas, les
tirants sont combinés à un mur ou à des longrines [20].
30
Chapitre III : Méthodes de confortement
La stabilisation d’un glissement par des pieux ou des barrettes procède du même principe
que par cloutage. Mais, compte tenu de leur inertie importante, les pieux travaillent
principalement en flexion/cisaillement quand les clous de faible inertie travaillent en
traction/flexion. Généralement, on dispose deux ou trois rangées de pieux (tubes métalliques
ou pieux en béton armé) dans le tiers central de la pente instable.
- dans le sol, le long de la surface de rupture, par insuffisance d’efforts apportés par les
pieux ;
31
Chapitre III : Méthodes de confortement
Il existe plusieurs types des murs de soutènement, classés selon leur morphologie et selon
leurs modes de fonctionnement en deux grandes familles : (Murs rigides, Murs souples).
32
Chapitre III : Méthodes de confortement
D’autres techniques, cuisson, congélation, sont, soit très onéreuses, soit inefficaces [10]
33
Chapitre III : Méthodes de confortement
pour que des mesures préventives soient prises : mise en place d’un confortement
supplémentaire.
34
Chapitre III : Méthodes de confortement
III.5 Conclusion
Dans ce chapitre nous avons présenté les différents types de confortement pour un talus
instable, et l’efficacité de chaque méthode.
Malgré toutes les précautions que l'on peut avoir prises, on n'est jamais certain qu'il n'y aura
pas de désordres sur un talus. S'il constitue un risque important, il faut alors envisager la mise
en place de systèmes de surveillance et d'alerte.
35
Chapitre IV
Présentation de site d’étude
Chapitre IV : Présentation du site d’étude
Cette dernière a décidé de construire une nouvelle cimenterie à Meftah prévue pour une
production de 01 millions de tonnes de ciments par an. Ce projet s’est inscrit dans le cadre du
plan quadriennal 1997-1973.il a été individualisé par décision N° 71-20 DI du 10 Mars 1971.
L’ERCC a été créé en février 1998 par décret N° 82- 232 du 30 Octobre 1982 en tant
qu’entreprise de la société Nationale des Matériaux de Construction (SNMS).
Dénomination : société des ciments de la Mitidja par abréviation SCMI (filiale du groupe des
ciments de l’Algérie par abréviation GICA).
36
Chapitre IV : Présentation du site d’étude
Tel que :
Sce : service.
S/D : sous-direction.
DRH : direction des ressources humaines.
DFC : direction des finances et comptabilité
37
Chapitre IV : Présentation du site d’étude
Les déférentes observations effectués sur le terrain ont permets de déterminer divers indices
d’instabilités suivant le mécanisme de leur déclenchement, l’importance du volume des terres
affectés et les désordres générés, ils ont été distingué les types suivants :
38
Chapitre IV : Présentation du site d’étude
Un glissement profond qui s’est produit la fin 2010, qui a affecté la partie S-E de la
carrière calcaire, et a détruit les gradins situé dans le sommet de la carrière, qui a subi
plusieurs réactivations, la dernière en février 2012, dont 2 à 3 millions m3 de terrain
ont déplacé vers le bas de la carrière.
Des glissements de terrain à faible ampleur dans le sommet de la carrière argile que se
trouve dans la partie SE de la concession minière.
Des chutes des pierres au dessus de niche d’arrachement dans la carrière calcaire.
39
Chapitre IV : Présentation du site d’étude
La region possède une structure géologique complexe telle que la présence de nombreuses
diccordances,des structures de plis et des nappes de charriage .une déformation structure a
affecté toute la région de Meftah et à généralement produitun plissement d’orientation NE-SO
et des failles essentiellement normales le long de deux principale orientations NNE-SSO et
ONO-ESE .cette déformation est plus visible dans le calcaire et dans les formations sous-
jacentes .les travaux de recherche géologique et de prospection ont mis en évidence huit(8)
régions :
a) la region I :
40
Chapitre IV : Présentation du site d’étude
la region II :
cette region se situeau sud de la region 1. C’est une couverture de calcaire sur le
montant abrupt de la colline du Djebel Zerrouala qui n’atteint que 10 m d’épaisseur,ce
qui rend cette region sans intérêt économique.
La region III :
Elle se situe au Nord de l aregion 1,le calcaire continue jusqu’à ce qu’il disparaisse
sous le gravier et l’argile qui constituent la pleine de Mitidja .l’épaisseur du calcaire de
bonne qualité qui est exposé est de 20 m.
La region VI :
Le pendage à l’Ouest de la region est de 10° en direction du Nord-Ouest ansi
qu’une descente vers le Nord donne une forme plutôt inclinée à ce
gisement.l’épaisseur du calcaire est entre 15 et 60 metres
La region VII :
sans intérêt .le calcaire de cette région est d’une couleur de plus foncéIl est important
de mentionner que les régions 4et 5sont des gisements d’argile.
La region VIII :
Elle se se situe à l’Ouest de la region 6 et se divise en nombreux blocs.elle ne
présente pas une source importante de calcaire .de plus il y a plusieurs batiments dans
cette région qui pourraient causée de sérieux problemes en cas d’exploitation.
Le calcaire de cette région est d’une couleur de plus foncé.Il est important de
mentionner que les régions 4et 5sont des gisements d’argile.
La region VIII :
Elle se se situe à l’Ouest de la region 6 et se divise en nombreux blocs.elle ne
présente pas une source importante de calcaire .de plus il y a plusieurs batiments dans
cette région qui pourraient causée de sérieux problemes en cas d’exploitation
41
Chapitre IV : Présentation du site d’étude
Grès quartzeux
Eocène mouchetés
supérieur
(e3g) L’ensemble helvétien – carténien est
discordant sur la série éocène formée
Eocène (e2-3) Schistes et quartzites essentiellement de quartzites et
schistes imperméables. Il constitue
Eocène (e1-2) Flysch à petites le substratum des niveaux aquifères
Nummulites sus-jacent du Carténien.
42
Chapitre IV : Présentation du site d’étude
IV.8.2 Pluviométrie :
Les moins d’Octobre à Décembre recoivent les plus forts de précipitations atmosphériques en
comparaison avec les autres de l’année.
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Moyenne
84, 64, 54, 22, 89, 109, 94,
mensuell 75,7 55,2 9,0 6,0 9,7
e 7 6 4 2 9 8 7
120
100
Taux( en mm)
80 Série1
60 Série2
40 Série3
20
0
Janv Fev Mars Avril Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Dec
Mois
Le site est circonscrit dans la partie septentrionale de l’atlas Blidéen à relief très escarpé et
d’altitude moyenne de 150m à 900m . sur les montagnes et les piémononts,se dévelloppe la
43
Chapitre IV : Présentation du site d’étude
culture de l’olive et d’autres especes fonstieres telles que le peuplier ,le chéne –liége et le
pin.en plusieurs endroits,l’absence du couvert végetal accroit l’erosion hydraulique et
engendre des figures de ravinement.
Dans le massif de l’atlas Blidéen comme la plupart des massifs de la région du littorale,
plusieurs phases de plissements ont superposé leurs effets pendant le tertiaire. On y distingue :
Des plissements post –Eocènes : qui ont duré probablement jusqu’à début du
quaternaire et se manifestent par des plis simples.
44
Chapitre IV : Présentation du site d’étude
Une phase tectonique majeure d’âge Lutétien supérieur –Priabonien inférieur ayant
violemment disloqué les couches.
On peut séparer les deux phases en observant que le flysch d’âge éocène supérieur est
transgressif et discordant sur les plis d’âge Lutétien (Koudiat –El-Maden, KoudiatTichatect...)
Au Nord-Ouest, l’anticlinal post –astien du Sahel d’Alger, bordé au Sud par la flexure
Nord-Mitidjienne.
le synclinal ou « flexure-graben »correspond à la plaine Mitidjienne.
Une flexure (flexure sud-Mitidjienne) borde la Mitidja au Sud d’une ligne passant
Meftah, Khemis-El-Khechna. le long de cette ligne, toutes les couches néogènes sont
redressées .les couches pliocènes elles -mêmes sont verticales au voisinage de Meftah.
Au sud de cette flexure djebel Zerouala correspond à un brachy-anticlinal de direction
Sud- Ouest Nord-est.
Enfin, la bordure de la région de Meftah est suivie par une zone anticlinale ou affleure
largement le crétacé.
Les dernières manifestations orogéniques dans cette région sont nettement postérieures à
l’Astien et paraissent même avoir intéressé les marnes d’El-Harrach (pliocène supérieur,
quaternaire inferieur).
Les différentes mesures de la fracturation observée dans la carrière, sont représentées dans le
tableau suivant :
45
Chapitre IV : Présentation du site d’étude
H (escarpement de Faille décrochante N 140° > 60°S Grès fins Réseau de fractures
tête du glissement, N 180° > 90° , N 10° > 75°W carbonatés (3B) d’espacement métrique,
niveau 275) pitch 25° N 20° > 40°SE N 75° > 25° NW individualisant des
N 30° > 50°NW blocs
46
Chapitre IV : Présentation du site d’étude
Les reconnaissances géotechniques sont nécessaires pour une description correcte des
terrains et l’estimation de leurs propriétés physiques et mécaniques qui seront utilisés dans les
calculs. Il existe, généralement deux types de reconnaissance géotechnique : essais in-situ et
essais en laboratoire.
Afin de faire une étude de stabilité sur le glissement du 12 février 2012, dans la zone du
glissement, il a été réalisé deux sondages carottés de 30 m de profondeur et l’exécution de dix
10 essais de pénétration dynamique allant jusqu’au refus.
- La nature lithologique.
- Les caractéristiques physiques et mécaniques.
Toute étude géotechnique doit commencer par une reconnaissance in-situ qui permet de
déterminer les caractéristiques des sols en place.
Plusieurs types d’essais et mesures in-situ peuvent être réalisées à différentes étapes de l’étude
d’un sol. Dans cet aperçu théorique, on va citer les moyens de reconnaissance in-situ
réalisés dans la carrière de Meftah et qu’on dispose de données.
L’investigation par sondages mécaniques constitue une étape très importante dans
n’importe quelle étude géotechnique, ils sont également destinés à :dans notre cas d’étude
L’examen de ces coupes lithologique des deux sondages carottés montre que le sol est
constitué d’une couche d’épaisseur allant de 17 à 23m de blocs, cailloux et gravier dans une
matrice limono-sableuse beige a jaunâtre avec des intercalés des bancs gréseux d’épaisseur
métrique, et en profondeur en rencontre la marne grisâtre compacte, comme le montre les logs
de sondages présentés en annexe.
47
Chapitre IV : Présentation du site d’étude
1/Principe de l’essai :
L’essai de pénétration dynamique est un test qui donne une indication qualitative sur la
résistance du sol, il consiste à faire pénétrer dans le sol, par battage un train de tiges muni
d’une pointe conique à l’aide d’un marteau tombant en chute libre appelé «mouton », pour
une énergie de battage constante, on compte le nombre de coups Nc nécessaires pour obtenir
un enfoncement de 20 centimètres .la formule de Hallandis donnée ci-dessous :
Rd =
’
E=h/Nc est l’enfoncement par coup(m), h est prise égale à 20 cm pour un PDB, m’ est la
masse cumulée (kg), de l’enclume et de la tige-guide.
Les résultats obtenus de l’essai N°7 sont représenté dans le graphe suivant :
48
Chapitre IV : Présentation du site d’étude
Remarque :
Les échantillons prélevés ont été soumis aux essais physico-mécaniques suivants :
Granulométries et sédimentomérie.
Détermination des limites d’Atteberg.
a) Analyse granulométrique selon la norme NF P 94-057 :
Domaine d’application :
L’analyse granulométrique par tamisage au moyen de tamis à mailles carrées de dimension
inférieur ou égale à 100 mm s’applique aux sols, aux matériaux rocheux et aux sous
produits industriels utilisés dans le domaine du bâtiment et du génie civil.
Pour les particules de taille inférieure à 80µm, l’analyse granulométrique est faite par la
méthode de sédimentation ; cette analyse s’applique à la description des sols en vue de leur
classification, à la détermination des classes granulométriques et à la vérification de
conditions granulométriques imposées.
49
Chapitre IV : Présentation du site d’étude
Principe de l’essai:
L’essai consiste à séparer les grains agglomérés d’une masse connue de matériau par
brassage sous l’eau, à fractionné ce sol, une fois séché, au moyen d’une série de tamis et à
peser successivement le refus cumulé sur chaque tamis.la masse de refus cumulés sur chaque
tamis est rapportée à la masse totale sèche de l’échantillon soumis à l’analyse.
Selon le diagramme (figure), 50% des sols sont présentée sous forme des argiles, 40% sont
des limons et 10% sont des sols organiques.
Domaine d’application :
L’essai est destiné à la détermination des deux limites d’atterberg (limite de liquidité à la
coupelle et limite de plasticité du rouleau) .elle s’applique aux sols dont les éléments passent
à travers le tamis de dimension nominale d’ouverture de maille 400 µm.
Les limites d’atterberg sont des paramètres géotechniques destinés à identifié un sol et à
caractériser son état au moyen de son indice de consistance
50
Chapitre IV : Présentation du site d’étude
Limites d’atterberg : (limite de liquidité et limite de plasticité) : c’est les teneurs en eau
pondérales correspondant à des états particuliers d’un sol.
WL –limite de liquidité : teneur en eau d’un sol remanié au point de transition entre les états
liquide et plastique.
IP = WL- WP
a-indice de plasticité
51
Chapitre IV : Présentation du site d’étude
b-Abaque de Casagrande
Les couples de valeurs des limites d’Atterberg (WL, IP) sont situés au-dessus de la droite de
Casagrande IP = 0.73 (WL - 20) et entre les deux droite de WL 50 %et 60%. Cette position
indique que les sols appartiennent à des argiles très plastiques.
L’essai de cisaillement permet de tracer la courbe intrinsèque du sol étudié, et à déterminé son
angle de frottement interne et sa cohésion C.
Principe de l’essai :
52
Chapitre IV : Présentation du site d’étude
L’essai est répéter 3à 4 fois avec des contraintes normales différentes, permettant de tracer la
droite : = tg +c
53
Chapitre IV : Présentation du site d’étude
Les essais mécaniques donnent une moyenne de cohésion de l’ordre de 173 Kpa et une
moyenne de 17.28° d’angle de frottement.
Sondages/puits SC 01 SC 01 SC 01 SC 02 SC 02 SC 02
54
Chapitre V
Calcul de stabilité et confortement
Chapitre V : calcule de stabilité et confortement
VI.1 Introduction
En générale, le calcul de stabilité des talus est déterminé à partir du calcul à la rupture selon
l’approche du critère de Mohr-Coulomb qui suppose que le sol est rigide plastique.
Les logiciels informatique de nos jours facilitent la prise en compte de plusieurs paramètres
et conduisent a des solutions générales et plus réaliste de la stabilité des talus. Dans cette
étude le logiciel de calcul est GEO-SLOP, développé par Geo-Slop international ltd.
55
Chapitre V : calcule de stabilité et confortement
56
Chapitre V : calcule de stabilité et confortement
57
Chapitre V : calcule de stabilité et confortement
58
Chapitre V : calcule de stabilité et confortement
Les analyses de stabilités pour les trois méthodes d’équilibre limite utilisé (Bishop, Janbu,
Morgenstern-Price), dans SLOP/W sont présentées à la figure suivante, cette figure montre le
plan de rupture critique, résultant du coefficient de sécurité minimale ainsi le tableau ci-
dessous donne un résumé des valeurs des Fs trouvés avec ces trois méthodes.
Tableau V.2: coefficient de sécurité Fs pour les méthodes utilisées dans SLOP/W
59
Chapitre V : calcule de stabilité et confortement
Figure V.5 : plans de rupture et valeurs de coefficient de sécurité pour les trois méthodes
Interprétation et conclusion :
Les résultats de cette analyse montrent que le talus de 2010 est dans un état presque stable
puisque les valeurs de coefficient de sécurité pour toutes les méthodes de calcul sont
supérieures à 1 (Fs > 1).
On peut conclure d’après les résultats de cette analyse, puisque un glissement de grande
ampleur a eu lieu en décembre 2010 que les valeurs des caractéristiques mécaniques des
différentes couches ont des incertitudes. C’est pour sa dans la partie qui suive nous allons
faire une calcule inverse pour déterminé les valeurs qui ont provoqué ce glissement.
Dans cette partie nous avons appliqué le principe de calcul inverse (back analysis), d’où la
théorie de cette technique se base sur la variation d’un seule paramètre et garder les autres
constant, puisque il ya un manque des donné géotechnique du glissement du 2010, et la
valeur de cohésion des grès qui est prise nulle semble erronée, comme les grès sont exploité
par abattage a l’explosif donc certainement ils ont une cohésion supérieur a 0. Dans cette
partie l’objectif de la modélisation est double, d’une part la détermination du mécanisme qui a
60
Chapitre V : calcule de stabilité et confortement
engendré la rupture, et d’autre part, l’étude de l’influence des paramètres mécaniques sur le
facteur de sécurité.
Dans cette partie, on fixe la valeur de la cohésion des grès à 100 kpa pour toutes les
analyses, et on varie la valeur de la cohésion des marnes jusqu'à une valeur de sécurité Fs < 1,
puisque le glissement est déjà passé, donc on se basant sur un retour d’expérience, la couche
dans laquelle la rupture est introduite d’après le rapport géologique, ainsi notre visite sur site
est la couche des marne et les valeurs mécaniques pris en compte dans cette modélisation
sont présenté dans les tableaux suivant :
61
Chapitre V : calcule de stabilité et confortement
Les résultats de cette analyse, avec tous les cas considérés sont illustrés dans le tableau ci-
dessous
Le plan de rupture ainsi les valeurs de sécurité minimales pour la valeur de la cohésion qui a
pu provoquer le glissement sont illustrées dans les figures suivantes :
Figure V.6 plans de rupture ainsi les valeurs de sécurité minimales pour le dernier cas
62
Chapitre V : calcule de stabilité et confortement
Figure V.7 : influence de la cohésion sur le facteur de sécurité des trois méthodes de calcul.
Cette comparaison plus poussée sur l’influence de c sur les six cas considérés permet
d’observer que le facteur de sécurité croit linéairement avec l’augmentation de la cohésion,
elle montre également avec plusieurs combinaisons des propriétés des marnes argileuses avec
un même jeu de donnés excédent plus de 5% (pour les six cas envisagés) pour la méthode de
bishop et Morgenstern-Price, en revanche la différence entre les valeurs de coefficient de
sécurité obtenus par la méthode de Janbu et Morgenstern-Price avoisine environ 2%, cette
observation faite sur les six cas analysés confirme les conclusion sur les quelles, d’une part la
méthode de Janbu ne satisfaisant que l’équilibre des forces donne des valeurs de Fs plus faible
que les autres méthodes et elle sous-estime le facteur de sécurité et, d’autre part, la méthode
de bishop qui respect uniquement l’équilibre des moments surestime le facteur de sécurité et
donne des valeurs de sécurité plus élevés que les autre méthodes , en revanche la méthode qui
satisfont toutes les conditions d’équilibre est celle de Morgenstern-Price et elle est proches et
donne des résultats plus précis. Pour toutes ces raisons la méthode de Morgenstern-Price qui
63
Chapitre V : calcule de stabilité et confortement
respecte à la fois l’équilibre des moments et des forces est utilisé, comme la méthode
d’analyse la plus précis, par la suite les modélisations du talus de Meftah qui suives.
Le deuxième cas d’étude c’est d’analysé la stabilité de talus après le glissement de 2012 et
pour ce faire on a utilisé la coupe géologique pour dessiné le modèle numérique qui est
présenté dans la figure suivante, et pour les étapes de construction de modèle ce sont les
même de premier.
Le modèle géométrique :
Les analyses effectués de cette approche ont pour objectif de calculer le facteur de sécurité
de la zone glissé et déterminer l’état de sa stabilité, les propriétés mécaniques du talus à
introduire dans SLOP/W sont identiques de celle la première simulation.
64
Chapitre V : calcule de stabilité et confortement
Le plan de rupture ainsi le facteur de sécurité de chaque méthode utilisé dans le calcul est
présenté dans les figures
65
Chapitre V : calcule de stabilité et confortement
V.8 .2.2 Le facteur de sécurité a partir des donnés qui ont provoqué le glissement de
2010 :
Dans cette partie nous avons étudié la stabilité de la zone glissée on introduisant les
caractéristiques mécaniques qui ont provoqué le premier glissement
Les coefficients de sécurité ainsi les plans de la rupture pour chaque méthodes utilisés dans
le calcule sont montrés dans la figure et le tableau ci-dessous :
Tableau V.6 : les valeurs de facteur de sécurité des trois méthodes utilisé dans cette analyse
66
Chapitre V : calcule de stabilité et confortement
L’analyse de la stabilité du talus de Meftah avec les donné géotechnique qui ont provoqué le
glissement montre un facteur de sécurité Fs < 1 pour tous les méthodes et un plan de rupture
variable pour chaque méthode.
D’après ces résultats d’analyse nous pouvons constatés que si la cohésion des marne
argileuses se diminue avec l’action de l’eau jusqu'à la valeur qui provoqué le premier
glissement, le talus actuel sera dans état d’instabilité certain
Dans cette analyse nous allons mener une analyse paramétrique avec quatre profondeurs de
nappe différentes. D’aune part de tenir compte des effets de l’eau de notre modèle, et si le
rabattement de la nappe pourrait être une solution de stabilisation, cette analyse paramétrique
est réalisé avec la méthode de Morgenstern-Price pour les quatre profondeurs envisagé.
Figure V.11 profil de pression interstitielle d’eau (Uw en Kpa) dans SLOP/W obtenus pour les
profondeurs de nappes envisagées ; (a) nappe 1, (b) nappe 2, (c) nappe 3, (d) nappe 4
67
Chapitre V : calcule de stabilité et confortement
Figure V.12 : surfaces de rupture et facteurs de sécurité Fs pour les quatre profondeurs de
nappe
Tableau V.7 : résultats des valeurs de sécurité pour les cas de profondeurs de nappe
considéré.
Analyses et comparaisons :
Afin de mener une comparaison plus poussée sur les différentes profondeurs de nappes et
leur influence sur le talus, nous avons analysés les valeurs de coefficient de sécurité et surface
de rupture pour chaque profondeur, et nous avons remarqué que les valeurs de coefficient de
sécurité améliorent très peu malgré la variation des profondeurs de nappe.
68
Chapitre V : calcule de stabilité et confortement
Et de point du vue stabilisation technique, le rabattement de la nappe reste une solution non
envisageable et non recommandé car le talus est instable malgré si nous rabattrons la nappe de
5 m ce qui est impossible techniquement.
V.9 Confortement :
Après les simulations faites sur la stabilité de talus actuel de la carrière de calcaire de
Meftah, et d’après les résultats de calcul le talus semble instable, donc des phases de
confortement doit être achever afin de garantir une stabilité a long terme, les diapositives et
les moyennes de confortement sont étudié dans la parie suivante.
V.9 .1 Reprofilage :
Les travaux de reprofilage consiste à enlever les masses des grès dans la partie supérieur de
la zone instable toute en lissant des bermes de sécurité de 5 a 10 m et réduire l’angle de la
pente a environ 25°
Dans ce cas le type de confortement utilisé et la buté de pied par enrochement, il consiste à
mettre des matériaux d’enrochement en pied de talus dans le niveau 150 et ils seront plaqué
contre le talus.
69
Chapitre V : calcule de stabilité et confortement
Dans cette étape les pieux de renforcement sont a l’ordre de cinq, ils sont implanté dans la
partie supérieur de la zone instable, et ils sont perpendiculaire a la long de glissement, les
pieux utilisé dans cette simulation ont une résistance au cisaillement égale a 10000 KN, les
coordonnés d’implantions de ces pieux sont représenté dans le tableau suivant :
Tableau V.8 : l’emplacement des pieux de renforcement
Pieux X Y X Y
70
Chapitre V : calcule de stabilité et confortement
Les résultats de renforcement par pieux du talus ainsi la position des pieux sont illustré dans
la figure suivante :
Donc on peut conclure que le renforcement par pieux ne peut pas maintenir ou garantir une
stabilité certaine de talus.
Pour cette partie nous avons combinai les trois méthodes de renforcement citées ci-dessus,
les détailles de réalisation sont identique a celle des phases précédentes
71
Chapitre V : calcule de stabilité et confortement
V.10 Conclusion
Nous avons utilisé les méthodes de calcul a la rupture dans SLOP/W (Bishop, Janbu,
Morgenstern-Price), basé sur l’équilibre des tranches pour mener notre analyse numérique du
glissement du talus de la carrière calcaire de Meftah avant sa rupture en 2010 et l’état du talus
actuel, et nous avons également analysés les effets de deux paramètre qui sont la cohésion et
la nappe sur la stabilité de talus.
Le manque des donnés géotechniques de qualité nous poussé à faire un calcul inverse afin
de déterminer les caractéristiques géotechnique les plus défavorables pour le glissement de
2010, dans la troisième modélisation nous remarqué que ces valeurs de caractéristiques
mécaniques donne un coefficient de sécurité inférieur a 1 pour le talus actuel.
Ces calculs effectués avec SLOP/W indiquent les risques potentiels d’un glissement de
terrain qui peut se produire, selon ces calcules les éléments déclenchant les plus logiques de
cette instabilité, d’après cette modélisation sont la topographie du talus, ajoutant les effets de
la nappe sur les paramètres mécaniques des marne argileuse.
En c’set concerne le type de confortement adéquat pour la stabilisation nous avons modélisé
la stabilité de talus pour tous les types de confortement mais le talus reste instable, en
revanche l’analyse de la combinaison de plusieurs renforcement montre une stabilité
meilleure.
72
Conclusion général
Conclusion générale
Une bonne étude de stabilité nécessite des donnés géotechniques de qualité, toutefois le
retour d’expérience peut être une solution qui permettre de déterminer certain paramètres
géotechniques, ce dernier exige une bonne connaissance de terrain.
La modélisation de talus actuel a montré que ce dernier est en état instable vue que les
coefficients de sécurité obtenus pour les trois méthodes utilisé sont inférieurs a 1. Par
conséquent cette instabilité de talus de la carrière nécessite un renforcement, les solutions
suggérer ont montré une amélioration de la valeur de Fs, reste à faire une étude détaillé sur
l’aspect économique et technique de ces types de confortement.
D’après les résultats de cette étude et la visite sur site, nous constatons que le talus de la
carrière de Meftah représente un risque potentiel d’un glissement, les facteurs d’instabilité
sont variés, alors on peut conclure que c’est un alea moyen.
73
Références
bibliographiques
Référence bibliographique
[1] : DURVILLE, Jean-Louis ; [2008], stabilité des pentes, glissement en terrain meuble.
[2] : Walid CHENAFA, [2006], étude géotechnique de la stabilité des talus dans la carrière
de Ain El Kebira, mémoire d’ingénieur
[3] : BOUDLAL OMAR; [2013], thèse de doctorat en génie civil. Étude expérimentale du
comportement mécanique des fines dans la stabilité des talus et des fondations
[5] : Florence Chevallier, Édition : Mai 2011. Collection Prévention des risques naturels »,
[6] : Mohammed Hamza AISSA ; [2011], « Analyse et modélisation d’un glissement de
terrain. Cas de sidi Yousef (Béni Messous, Alger) » ; mémoire de master en géotechnique.
[7] : « Office fédéral de l’environnement Division Prévention des dangers », septembre 2009.
[11] : Evgueni Porokhovoi ; [1995] : « stabilité à long terme des talus de mines à ciel ouvert
dans les massifs de roches basiques et ultrabasiques ».Ecole Nationale des Pontes. France
[12] :DURVILLE, J.L ; HÉRAUD, H ; [2001] : «Description des roches et des massifs
rocheux » ; Technique de l’ingénieur, traité construction.
[20] : AHMED,A, [2012] : « étude numérique et confortement d’un glissement de terrain sur
la RN 12 » ,Mémoire d’ingéniorat, Ecole Nationale Polytechnique, El-Harrach
- SLOPE/W: Permet de calculer le coefficient de sécurité d’un talus naturel ou artificiel par
les méthodes d’analyses classiques (Bishop, Janbu, Spencer, Morgenstern-Price) et aussi par
la méthode des éléments finis mais à l'aide de la modélisation obtenue par le programme
SIGMA/W.
- SEEP/W: Permet de calculer les infiltrations des eaux (Par la méthode des éléments finis).
- SIGMA/W: Permet d’analyser, calculer, évaluer les pressions interstitielles d’eau. (Par la
méthode des éléments finis).
- QUAKE/W: Permet de définir le comportement d’un terrain sous l’effet d’un séisme (Par la
méthode des éléments finis).
- TEMP/W: Permet d’analyser les problèmes géothermiques du sol (par la méthode des
éléments finis).
-CTRAN/W : modélisations du mouvement d’une contamination dans des matériaux poreux.
-AIR/W: analyse des interactions entre l’eau et l’air du sol dans des matériaux poreux.
-VADOSE/W : analyse de flux en dessous de la surface du sol, dans la vadose non saturée et
qui rejoignent le régime de l’eau dans le sol.
Présentation de la SLOPE/W :
SLOPE/W est un logiciel qui utilise la théorie d'équilibre limite pour calculer le facteur de
sécurité des pentes. La formulation complète de SLOPE/W permet d’analyser facilement les
problèmes de stabilité des pentes simple et complexe en utilisant différentes méthodes de
calcul du facteur de sécurité.
SLOPE/W a des applications dans l’analyse et conception des projets géotechnique, civil,
hydrogéologique et minier.
Domaine d’application
SLOPE/W est un puissant programme d'analyse de stabilité des talus. Utilisant la méthode de
l'équilibre limite, il est capable de modéliser les sols de types hétérogènes, de stratigraphie
complexe avec différentes conditions de pression interstitielle. Des analyses peuvent être
exécutées en utilisant des paramètres déterministes ou probabilistes d'entrée. En plus, les
forces programmées en utilisant l’analyse des forces en éléments finis peuvent être utilisées
dans la programmation en équilibre limite pour la plupart des analyses de stabilité des pentes.
La combinaison de tous ces dispositifs signifie que SLOPE/W peut être employé pour
analyser presque n'importe quel problème de stabilité de pente rencontré.
L’interface du logiciel :
Les menus disponibles et la fonction de chacun sont les suivants:
File: Ouvre et enregistre les fichiers, les importations des photos et imprime le dessin.
View (aperçu): Options d'affichage des contrôles, des informations des sols et des
points, et d'affichage des forces inter-tranchent sur un schéma corporel de chaque
tranche et le polygone force.
ANNEXE 03
Sondage2
ANNEXE 05
Sondage 2
ANNEXE 05
Sondage 2
ANNEXE 05
Sondage 1
ANNEXE 05
Sondage 2
ANNEXE 05
Sondage 2
Sondage 1
ANNEXE 05
Une série de calculs du facteur de sécurité a été mené en utilisant la méthode de Bishop,
Morgenstern-Price et celle de Janbu., les résultats du calcul de ce coefficient mènent à dire
qu’avec une rupture de type circulaire, celle-ci est de très grande ampleur (glissement
profond). Cela est confirmé sur le site par les volumes mobilisés (des millions de mP3P) après
cette rupture qui a touché tous les gradins de la carrière de Meftah jusqu’à la plateforme
inférieure (finale) de cette dernière.une autre série de calcul du facteur de sécurité a été faite
pour étudier la stabilité du talus actuel, les résultats de ce calcul montre que le talus risque
toujours de se mobiliser.
Mots Clefs : Carrière de Meftah, Calcaire, Argile, Critère de Coulomb, Méthode de Bishop s,
Méthode de Janbu, Morgenstern-Price, Facteur de sécurité, Stabilité des talus.
Abstract:
The objective of this work is to study the slope stability of the career Meftah (Blida)
following the landslide which occurred on 11 December 2010 and to study the stability of the
region slipped to 'Current state. To do so, it was used a stability calculation software well
suited to sliding problems, to understand the failure mechanism. Using the latter it was built
two models of the slope of the Meftah limestone quarry by using the physico- mechanical
properties of the constituent lands and the topographic map and geological cross-section of
the quarry. The calcareous materials and clayey sandstone bedrock on which they are based,
have been considered as Coulomb materials (failure envelope by linear shear)
A series of calculations of the safety factor was conducted using the method of Bishop,
Morgenstern-Price and the Janbu. The results of the calculation of this factor leads to that
with a break in the circular type, it is very large scale (deep-year). This is confirmed on site by
the mobilized volumes (millions of mP3P) after the break that affected all tiers of the Meftah
career to the lower platform (final) in this series dernière.une another factor calculation
security was made to study the stability of the current embankment, the results of this
calculation shows that the bank still may be mobilized.
Key words: Meftah’s quarry, limestone, mudstone, Coulomb’s criteria, Simplified Bishop’s
method, Janbu’s Method, Morgenstern-Price method, Factor of Safety, Slope Stability.