Antibiotherapie Probabiliste Des Etats Septiques Graves en Reanimation Au Change
Antibiotherapie Probabiliste Des Etats Septiques Graves en Reanimation Au Change
Antibiotherapie Probabiliste Des Etats Septiques Graves en Reanimation Au Change
PALUDISME GRAVE................................................................................................................. 50
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Attention
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Carbapénèmes ?
5
1. En communautaire :
NON Anti SARM?
Sauf si choc septique et suspicion d’infection à BLSE ou à
BGN multirésistants : Il faut prendre en compte la possibilité
o β-Lacta test + sur hémoc + ou autre prélèvement d’un SARM dans les infections sévères
microbiologique (détecte toute hydrolyse associées aux soins/nosocomiales chez:
enzymatique de C3G : BLSE, cephalosporinase
déréprimé, carbapénémase) Patients hémodialysés chroniques
o antécédent connu de colonisation/infection à (hors CHANGE)
entérobactérie productrice de BLSE, ou d’un P. patients porteurs de plaies
aeruginosa cefta-R, sur un prélèvement <3 mois, chroniques
quel que soit le site patients porteurs d’un cathéter
A discuter devant un choc septique gravissime (à fortiori si de longue durée
pas de porte d’entrée évidente) chez les patients de long séjour
patients porteurs de SARM dans
2. En nosocomiale/lié aux soins : l'année écoulée (ou suspect de
si tableau infectieux grave (choc septique, pneumopathie portage de SARM du fait d'une
très hypoxémiante, …) et haute prévalence de SARM dans
o exposition récente à une betalactamine/cephalo à l'hôpital en question)
large spectre (tazocilline, cefepime)
o ou colonisation à BLSE
sur site particulier (neuroméningé, pancréatite)
3. Quelque soit la situation si : Durée ?
si deux facteurs de risques parmi :
o traitement antérieur par C3G, FQ (dont monodose), Elle est adaptée selon :
tazocilline dans les trois mois le type d’infection (site et
o le portage d’une entérobactérie productrice de BLSE, microorganisme)
ou d’un P. aeruginosa caz-R, sur un prélèvement de <3 selon l’évolution clinique
mois, quel que soit le site Selon le contexte clinique (aplasie…)
o une hospitalisation à l’étranger dans les 12 mois
o le fait pour un patient de vivre en établissement
La procalcitonine
d’hébergement pour personnes adultes âgées
dépendantes (EHPAD) ou dans un service de soins de peut être utile pour l’arrêt de
longue durée (SLD) et d’être porteur d’une sonde à l’antibiothérapie, lorsque la durée
demeure et/ou d’une gastrostomie optimale est difficile à prévoir
o une épidémie en cours dans le secteur de soins à BMR (Exemple PAVM à SARM ou à BGN
pour laquelle l’unique option thérapeutique est un non fermentant, ou inf° ayant une
carbapénème évolution non rapidement favorable)
Arrêt antibiothérapie
o si PCT < 0,5 ng/ml ou
Réévaluation/désescalade ? o si PCT a diminué de plus de
80 % par rapport à la valeur
Indispensable à 48-72 h selon : maximale
dosage de PCT initiale puis toutes les
La situation clinique
48 à 72 heures après j3
Les données microbiologiques
Avec l'aide des infectiologues si besoin
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Remarque antibiothérapie
En faveur de la listeria :
o terrain : > 65 ans ou si immunosuppression (pathologie ou médicament), cancer, diabète.
Seulement 4 % des listérioses surviennent chez jeune immunocompétent.
o clinique : l’atteinte des paires crânienne (rhombencéphalite) est rare (7%)
o PL : atteinte panachée (PNN le + souvent), PCR hly positive (Se 58 %, Sp 100 %)
Dexaméthasone :
o à débuter idéalement avant l’antibiothérapie (10 mg IVL x 4/j pendant 4 j), chez patients non
immunodéprimés.
o Peut être administré jusqu’à 4h après la première dose d’antibiotique
o Diminue probablement les séquelles neurologiques, auditives. Diminue aussi probablement la
mortalité pour le pneumocoque (mais ne diminue pas la mortalité pour le méningocoque ou
Haemophilus).
o A poursuivre que si pneumocoque ou Haemophilus influenzae
o Si choc associé préférer hydrocortisone 200 mg/j
Pour les poids extrême les posologies de :
o L’amoxicilline : 200 mg/kg/j
o Cefotaxime : 200 (à 300) mg/kg/j IVSE après bolus de 50 mg/kg sur 1 h
o Ceftriaxone : 75 (à 100) mg/kg/j en 2 à 3 injections
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MENINGITES COMMUNAUTAIRES
Adaptation de l’antibiothérapie
Pneumocoque :
o Evolution favorable
o et CMI amox < 0,1 relai amox 12g/j (ou 200 mg/kg/j)
o si CMI amox ≥0,1 : cefotaxime 8-12 g/j (ou 200
mg/kg/j)
o si CMI C3G ≥ 2mg/l : vancomycine 40- 60 mg/kg/j +
C3G ou vanco + rifampicine 300 mg/12h ou C3G +
rifampicine
o Evolution défavorable à 48-72h :
Recherche foyer non drainé (empyème-> TDM, Durée
ventriculite, otite) Pneumocoque 10-14 j
PL de contrôle avec dosage C3G LCR (+ CMI germe) Meningocoque 4 à 7 j
poursuite C3G et discuter adjonction rifampicine (10 Haemophilus : 7-10 j
mg/kg/12h) ou vanco (60 mg/kg/j) ou Fosfomycine
Listeria : ≥ 21 j
(200 mg/kg/j)
Strepto B : 14-21j
• Méningocoque : E.Coli : 21 j
Staphylocoque : > 14 j
o Evolution favorable et CMI amox < 0,1 : amoxicilline
o Evolution favorable et CMI amox ≥ 0,1 : C3G
Listeria: amox 200 mg/kg/j 21 j ± gentamicine ( 5 j max)
Strepto B : amoxicilline
Haemophilus ou E.Coli : C3G
Staphylocoque :
o Meti sensible : penicilline M
o SAMR : vancomycine ou linezolide si CMI vanco > 2
mg/l ± rifampicine
Références
2008 PEC des Meningites bacterienne, 17ème conférence de consensus, SPILF, SRL, SFAR
2010 Meningite bacterienne et dexamethasone, métananalyse, lancet
2013 Corticosteroids for acute bacterial meningitis (Review), The Cochrane Library
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Prélèvements indispensables :
Direct positif ou culture positive et leucocytes >100/mm³, protéinorachie > 0,4 g/L et ratio
glycorachie/glycémie < 0,5 : débuter antibiothérapie
Si direct négatif et doute sur l’analyse biochimique/cytologique, on peut rechercher d’autres
éléments en faveur d’une infection neuroméningée
o lactates LCR > 3,85 mmol/l
o [LeucoLCR/GRLCR] / [Leuco SANG/GRSANG] >>1
Une culture positive sans leucocytose ou hyperprotéinorachie : contamination donc arrêt de
l’antibiothérapie
Culture négative à 72h : arrêt de l’antibiothérapie
Diagnostic sur LCR sur DVE (pas systématique, uniquement en présence de symptômes)
Anormal : Germe +
LCR NORMAL, GERME négatif LCR NORMAL et GERME positif LCR ANORMAL et GERME positif
= CONTAMINATION = COLONISATION = VENTRICULITE
Changement du circuit externe Discuter changement de cathéter de Changement ou ablation
DVE du cathéter à discuter
Pas d’antibiotique Antibiotiques
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ATTENTION toujours :
REMARQUE ANTIBIOTHERAPIE
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SAMS :
o Classiquement pénicilline M, mais mauvaise diffusion méningée ou
o levofloxacine + rifampicine ou
o levofloxacine + fosfomycine ou
o Levofloxacine + cotrimoxazole
SAMR, staphylocoque non auréus méti-R :
o linézolide IVSE (1200 à 1800 mg/j) + vancomycine intrathécale.
o Autres molécules utilisables : vancomycine, fosfomycine
Enterobactérie du groupe non 3 : Cefotaxime ± quinolones
Peudomonas, acinetobacter ou entérobactéries résistantes (groupe 3, …) : méropénème (discuter selon
antibiogramme cefazidime pour pseudomonas, cefepime pour enterobacterie du groupe 3) et discuter
l’association d’injections intrathécales d’aminosides ou de colimycine
Propionibacterium acnes : Amoxicilline associée à rifampicine ou quinolones
Références :
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BRECHE OSTEOMENINGEE
Diagnostic
o Fracture du massif facial à l’étage antérieur avec écoulement de liquide clair et/ou bulle d’air
intracrânienne.
o Toute fracture du rocher avec ou sans bulle d’air intracrânienne
Conduite à tenir
o Pas d’antibiothérapie systémique
o prevenar 13
le plus tôt possible si pas de choc (hémorragique, septique etc) ou pas de déficit immunitaire
en cours
attendre stabilisation sinon (délai d’action sur portage ORL de 10 à 15 jours)
o Pneumo 23 à M2
o PL si fièvre ou aggravation neurologique inexpliquée
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ABCES CEREBRAL
Et ADAPTATION DE L’ANTIBIOTHERAPIE A LA
CULTURE
Metronidazole 500 mg IVL sur 30 minutes/6-8h
AVIS INFECTIOLOGUE INDISPENSABLE
Attention si l’oreille est la porte d’entrée, il peut
exister un risque de pseudomonas que l’on pourra Anaerobies (bacteroides, fusobacterium,
couvrir par ceftazidime, cefepime ou meropénème prevotella) : metronidazole
Actinomyces : amoxicilline
2. CHEZ LE VIH
Enterobacterie (non groupe 3),
haemophilus : cefotaxime
Listera : amoxicilline
Cefotaxime + métronidazole (cf. ci-dessus) Mycobacterium tuberculosis : Isoniazid,
rifampin, pyrazinamide, and ethambutol
Et
Nocardia : meropeneme ou bactrim
Traitement anti toxoplasmose (cf ci-dessous) Pseudomonas : ceftazidime ou cefepime
ou meropenème
Et Streptocoque : amoxicilline
SAMS : oxacilline + levofloxacine ou
Discuter quadrithérapie antituberculeuse
rifampicine en phase initiale puis en relai
levofloxacine + rifampicine
Aspergillose et Scedosporium :
3. CHEZ LE TRANSPLANTE voriconazole
Cefotaxime + métronidazole (cf. ci-dessus) Cryptocoque, mucomycose : ampho B
Et liposomale
Voriconazole
Et
Bactrim
TRAITEMENT SYMPTOMATIQUE
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TOXOPLASMOSE CEREBRALE
DIAGNOSTIC +
A. Probable si
Sérologie Toxoplasma gondii positive en IgG
Taux de CD4 < 200/mm3 (patient VIH le + souvent)
Tableau clinico-radiologique compatible
o Atteinte neuro (céphalées, trble conscience +++, EME, déficit focal +++)
o Fievre inconstante
o atteintes extraneurologiques (choriorétinite, pneumonie, atteinte disséminée avec défaillance multiviscérale) sont rares
chez les patients infectés par le VIH, mais sont fréquemment observées chez les patients d’hématologie ou transplantés
d’organes solides
o L’imagerie cérébrale : syndrome multifocal composé de lésions se situant dans la SG (cortex, ganglions de la base) se
rehaussant en périphérie après injection de gadolinium. effet de masse fréquent lié à l’oedème périlésionnel.
Réponse au traitement d’épreuve (14 jours)
B. Défini si
Biopsie cérébrale avec mise en évidence de Toxoplasma gondii
1. PCR positive dans le sang ou le LCR
TRAITEMENT EN PRATIQUE
Alternatives thérapeutiques :
Pyriméthamine + acide folinique + clindamycine 600 mg toutes les six heures IV ou PO
si voie enterale impossible : TMP-SMX (TMP 5 mg/kg et SMX 25 mg/kg) 2 fois par jour IV ou PO
Atovaquone 1500 mg deux fois par jour + pyriméthamine et acide folinique ou sulfadiazine
Traitement d’entretien (cf 2016 Guidelines for Prevention and Treatment of Opportunistic Infections in HIV-Infected
Adults and Adolescents, IDSA)
2. TRAITEMENT SYMPTOMATIQUE
Corticoïdes à discuter si HIC ou effet de masse important
Pas de traitement antiépileptique systématique
3. Discuter chez le VIH + l’adjonction d’un traitement antirétroviral efficace afin d’augmenter le
nombre de CD4
Références :
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1. DEFINITION :
Atteinte inflammatoire du parenchyme cérébral se manifestant par :
ET
EXAMENS PARACLINIQUES
DONNEES EXAMEN CLINIQUE IRM avec inj ° de gadolinium +++
EPIDEMIOLOGIQUES
Signes neurologiques o Idéalement imagerie de
o Atteinte moelle ? première intention
ATCD (néoplasiques,
o Atteinte TC ? o Elimine un diag différentiel
dysimmunitaires)
Atteinte optique o Diagnostic une pathologie
Immunosuppression
Signes extra ischémique artérielle ou
Médicaments neurologiques (cf veineuse
Contexte épidémique, annexe 1) o Localisation des lésions (SG, SB)
saison
o Recherche vascularite
Voyages récents
o Recherche atteinte des
Contacts animaux
méninges
Immunisation récente o Moëlle: atteinte médullaire et
(vaccination) ADEM
Mode début et durée o Nature des lésions :
d’évolution ADC élevé : oedème Vasogénique
(ADEM, PRES précoce),
ADC bas : oedème cytotoxique (EAD,
abcès, ischémie)
PL (20 gouttes pour biochimie et 80
gouttes pour microbio/viro) avec
culture et PCR
EEG
Sérologies
Test immunologiques
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16
VIRALE BACTERIEN
2. DYSIMMUNE (20 %)
AINS
ATB (sulfamide, penicilline)
IgIV
Anticorps anti CD3
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17
4. DIAGNOSTIQUER ET PRENDRE EN CHARGE LES CAUSES INFECTIEUSES NECESSITANT UN
TRAITEMENT SPECIFIQUE
1. PL en urgence
LCR avec examen direct + culture, cytologie et biochimie
PCR HSV, PCR VZV et PCR entérovirus
Si immunodépression cf bilan encéphalite de l’immunodéprimé
2. Débuter
o aciclovir IV 10 mg/kg/8h (15 mg/kg si vésicules cutanées ou signes de vasculopathie à
l’imagerie évoquant le VZV)
o et amoxicilline 200 mg/kg/j IVSE (pour couvrir la listeria)
3. IRM en urgence +++
4. EEG dès que possible
5. Raisonner et traiter selon les résultats paracliniques
PCR herpes
o + : arrêt amox et investigation : TTT par aciclovir 10 mg/kg/j (cf ci-dessous E. Herpétique p 17)
o négative et IRM anormale ou pas de diagnostic alternatif = poursuite aciclovir et seconde PL
avec PCR herpes ≥ J4 du début des symptômes neurologique :
PCR herpes n°2 + : aciclovir
PCR herpes n°2 négative et faible probabilité clinique-IRM d’encéphalite herpétique =
stop aciclovir
PCR herpes n°2 négative et forte probabilité clinique-IRM d’encéphalite herpétique =
poursuite aciclovir et recherche séroconversion dans le LCR à J10 (Ig G et M LCR et sérum)
PCR VZV
o positive : stop amox et TTT par aciclovir 15 mg/kg/j pendant 15 j cf ci-dessous pages 18
o négative et suspicion clinico-radio d’inf° à VZV (éruption vésiculeuse, atteinte nerf crânien,
vascularite cérébrale) : poursuite aciclovir 15 mg/kg/j et seconde PL avec PCR à J4 et dosage
des Ac intrathécale si PCR négatif
direct + à BG+ ou culture positive à listeria : amoxicilline 200 mg/kg/j ± gentamicine (cf TTT listeria)
o si culture négative et pas d’éléments en faveur de listériose: stop amoxicilline
o si culture négative et suspicion de listériose (exposition à risque/clinique/terrain/PL) :
poursuite amoxicilline et demander PCR LCR hly (Se 58 %, Sp 100 %) puis aviser selon résultats.
BK
o Si suspicion : terrain/contage/LCR ou imagerie évocateur, localisation extra neurologique
demander recherche de BAAR dans LCR et PCR BK LCR
o Selon degré de suspicion et résultats de recherche BAAR/PCR débuter quadrithérapie anti BK
et corticoides si neurotuberculose prouvée (cf ci-dessous pages 18)
En l’absence d’argument pour une des 4 étiologies infectieuse (ci-dessus) les plus fréquentes ou en
cas de suspicion d’encéphalite à bactéries intracellulaires, un traitement d’épreuve par doxycycline
peut être discuté (couvrant les bactéries intracellulaire : 2 % des encéphalites présumées infectieuses,
et les spirochètes : Tréponèmes, Borrelia : 1,5 % des encéphalites présumées infectieuses.)
6. Si pas de microorganisme mis en évidence :
Sérologie VIH (Ac VIH 1 et 2, Ag P24, et charge virale si suspicion de primo infection)
Ecouvillon nasopharyngé avec PCR grippe (en contexte épidémique)
rechercher autres microorganismes selon le contexte (voyage, …) et traiter selon résultats (pages 17)
o Mycoplasme (PCR et sérologie), EBV et CMV (PCR, sérologie)
o Chlamydiae, borrelia, coxiella, bartonella, Evoquer et rechercher syphilis …
o Cf “Diagnostic Algorithm for Initial Evaluation of Encephalitis in Adults “
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18
ENCEPHALITE HERPETIQUE
Situation typique
o Absence de terrain (mais comorbidité sévère possible)
o Encéphalite aiguë fébrile
o LCR inflammatoire avec lymphocytes, et glycorachie normale
o TDM/IRM: atteinte temporale
Ce qui peut manquer :
o Signes neurologiques frustes chez ID et personnes âgés
o Formes cliniques sans fièvre 10-15 %
o LCR initial absence de pléiocytose 10-15 %
o TDM initial normal : 33 % avant J7 : intérêt IRM +++
o PCR herpes négative au début des symptômes (jusqu’à 4 jours)
Diagnostic :
o PCR herpes dans le LCR, peut mettre 4 jours à se positiver
o Exceptionnels cas ou encéphalite herpétique avec PCR négative, interet de la séroconversion dans le
LCR à J10 (Ig G et M LCR et sérum pour ratio)
o Cf « raisonner et traiter selon les résultats paracliniques » chapitre encéphalite page 16
Traitement antiviral en pratique
o Aciclovir : 10 mg/kg (diluer dans Nacl 0,9% pour obtenir concentration max de 5 mg/ml à passer
sur 1 h) /8h
o corticothérapie adjuvante non recommandée
o relai oral par valaciclovir non recommandé
Durée Traitement
14 j (immunocompétent)
21 jours (immunodéprimés)
Si évolution neurologique non favorable :
intérêt PCR de contrôle à l’arrêt du traitement pour décider de l’arrêt ou de la poursuite du
traitement jusqu’à 21 j
discuter résistance/dosage aciclovir sang/LCR
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ENCEPHALITE à LISTERIA 19
Seulement 4 % des listérioses surviennent chez le jeune
immunocompétent ENCEPHALITE à VZV
ENCEPHALITE TUBERCULEUSE
Patients à risque :
o VIH, TTT par immunosuppresseurs
o cancer, hémopathie
o patients originaires de pays à forte incidence, > 75 ans
Diagnostic
o protéinorachie > 1g/l évoque inf° bactérienne : listéria ou BK
o PL :
direct (recherche de BAAR, + > 80 %) et culture
PCR sur échantillon > 2ml de LCR (VPN 84 %), mais Se 56 % et Sp 98%
o IRM : recherche arachnoidite, dilatation ventriculaire, cérébrite, vascularite, tuberculome et abces tuberculeux
TTT
o TTT de référence en l’absence de résistance : trithérapie anti-tuberculeuse pendant 2 mois par :
isoniazide (I : 5 mg/kg) + rifampicine (R : 10 mg/kg) + pyrazinamide (P : 30 mg/kg sans dépasser 2 g),
suivie d’une bithérapie par I-R pour une durée totale de 12 mois.
L’éthambutol (E) (20 mg/kg) est ajouté au traitement initial dans l’attente de l’antibiogramme, car il
protège de l’émergence de résistance si la souche s’avérait résistante à l’INH.
o Adjonction systématique de corticoïdes (dexaméthasone, diminue la mortalité, NEJM 2004)
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21
ANNEXES ENCEPHALITES
Annexe 1
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22
Annexe 2
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23
Annexe 2 suite
Références :
2008 Tunkel AR et al, The management of encephalitis: clinical practice guidelines by the IDSA. CID
2009 Mailles A, Stahl JP Infectious encephalitis in France in 2007: A national prospective study. Clin Infect Dis 49:
1838- 47
2010 Granerod J, Ambrose HE, Davies NW, et al. Causes of encephalitis and differences in their clinical presentations
in England: A multicentre, population- based prospective study. Lancet Infect Dis 10: 835- 44
2017 Recommandations
Retour sommaire de prise en charge des encéphalites infectieuses de l’adulte, RPC SPILF
24
LCR
o Bacterio standart ± PCR multiplex et/ou PCR universel
LES ANALYSES BILOGIQUES
(ARN 16s)
Sanguine : o PCR herpes (Se et SP : 95-100%)
Hémocultures o PCR HHV6
Sérologie VIH ± PCR o PCR VZV (Se 80 %, Sp 98 %)
Sérologie toxoplasmose ± PCR o PCR CMV, enterovirus, EBV (Se 100 %)
Antigène galactomannane
o PCR JC (Se et SP 92 %)
Antigène cryptocoque
o Direct avec Encre de chine, culture : + 30-40 %
± β-D-glucane
VDRL-TPHA o Ag cryptocoque (Se 96%, SP 100 %)
± QuantiFERON-TB® o Antigène galactomannane (Se 87 % si méningite)
o PCR Toxoplasma gondii (Se 50 %, Sp : 90-100 %)
o Recherche BAAR par direct et culture
o PCR Mycobacterium tuberculosis complex systématique
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25
Aspergillose du SNC
Toxoplasmose
infection opportuniste
o rare chez le patient VIH Cf lien
o courante chez les patients transplantés d’organes solides ou
d’hématologie
Tableau le plus fréquent : abcès cérébral (atteinte angio-invasive responsable
de zones d’infarctus évoluant vers une nécrose septique)
IRM : lésions annulaires, parfois des infarctus cérébraux ou une infiltration
des parois vasculaires.
Diagnostic :
o PCR Aspergillus LCR Autres Pathogènes rencontrés et posologie
o recherche d’antigène galactomannane dans le LCR (+ dans 90 % des cas des traitements anti-infectieux
si méningite, alors que culture + dans 30 %)
Candida spp.
o direct et culture LCR
o Amphotéricine B liposomale 5
Traitement mg/kg/j + flucytosine 25
o Voriconazole 6 mg/kg/12 h durant 24 h puis 4 mg/kg/12 h mg/kg/6 h
o Ou amphotéricine B liposomale 5 mg/kg/j (si intolérance ou échec) o Corticoïdes : non
o Corticoïdes : non
Cytomégalovirus
o Les données sur l’efficacité des échinocandines en association sont rares
o Ganciclovir 5 mg/kg/12 h
o Mauvaise pénétration cérébrale de caspo, posa, ampho B et bonne de
o Corticoïdes : non
vorico Varicella zoster virus
o L’exérèse chirurgicale des lésions infarcies, où la pénétration des o Aciclovir 15 mg/kg/8 h
antifongiques est médiocre, facilite le diagnostic et pourrait améliorer le o Ou ganciclovir 5 mg/kg/12 h
pronostic o Corticoïdes : à discuter si
vascularite à l’IRM
Méningite purulente
o Céfotaxime 300 mg/kg/j
o Corticoïdes : oui,
dexaméthasone 10 mg × 4/j
Nocardiose
Cryptococcose
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26
ET
Prélèvements indispensables :
Hemocultures • Spiramycine (Rovamycine®) 3 MU dans 100 ml de G5%
Antigénurie legionelle et sur 1 h x 3/24h
pneumocoque
Si contre-indication macrolides: Levofloxacine 500 mg IVL
ECBC si possible (avec PCR
sur 30 minutes x 2 /j
légionelle)
Ecouvillon nasopharyngé avec Si FDR pseudomonas :
recherche grippe (PCR) en période
épidémique, virus pneumotrope Cefepime : 2g dans 100 cc de NaCl 0,9% IV sur 30
Si pas de documentation à H24, minutes puis IVSE 4 à 6 g/j :
écouvillon nasopharyngé pour -4 g/j : 1g/48 cc de NaCl 0,9% vitesse 8 cc/h
recherche par PCR de mycoplasme
et chlamydiae - 6 g/j : 2g /48 cc de NaCl 0,9% vitesse 6 cc/h
• Si intubé : LBA avec PCR légionnelle,
ET
mycoplasme, chlamydiae, grippe, virus
pneumotrope • Ciprofloxacine 400 mg (200ml) IV sur 60 minutes x 3/j
Microorganismes habituels : Si staphylocoque aureus PVL+ fortement suspecté
ET
Références :
2010, Mise au point Antibiothérapie par voie générale dans les infections respiratoires basses de
l’adulte, SPILF, AFSAPS
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PNEUMOPATHIE D’INHALATION
Prélèvements indispensables :
• Hemocultures si fièvre Quels antibiotiques ? Antibiothérapie en pratique :
• ECBC si possible
Amoxicilline-acide clavulanique 1 g dans 50 cc NaCl 0,9
• Si intubé : LBA si possible sinon CBT
% sur 30 minutes x 3/j
Microorganismes habituels :
Ou si allergie ou inhalation eau stagnante (lac)
• Streptococcus pneumoniae
• Streptococcus spp Cefotaxime : 2 g/100 cc NaCl 0,9% IVL sur 30 minutes
• Staphylococcus aureus puis 6 g/j IVSE 2g/48 cc NaCl 0,9 % vitesse 6 cc/h
• BGN (jusqu’à 40 %)
• Anaérobies + Metronidazole 500 mg IVL sur 30 minutes/8h
• Aeromonas hydrophila (eau du lac)
aucune bactérie retrouvée : 40%
Remarque antibiothérapie
• Aeromonas hydrophila est retrouvé dans les eaux stagnantes. Il est résistant à l’amox-acide clavulanique
PLEURESIE PURULENTE
Remarque antibiothérapie
Durée :
21 j (avis infectieux) Drainage pleural impératif (1 ou 2 drains). Echo ou scanno-guidé
Envisager fibrinolyse intrapleural + DNase (alternativement sans
melanger les 2 molécules) si drainage non satisfaisant :
Références : 1. Actilyse : 10 mg dans 50 ml de NaCl 0,9 % à injecter dans le drain
thoracique suivi d’une rinçure de 25 ml de Nacl /12h pendant 3 jours
Antibiogarde max. Clamper pendant 1 h le(s) drain(s).
2. Déclamper le(s) drain(s) pendant 1h puis
2011 Intrapleural Use of Tissue
Plasminogen Activator and DNase in
3. DNase ( pulmozyme) : 5 mg dans 50 ml de NaCl 0,9 % à injecter dans
Pleural Infection, NEJM le drain thoracique suivi d’une rinçure de 25 ml de Nacl /12h pendant
3 jours max. Clamper pendant 1 h le(s) drain(s).
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29
PNEUMOCYSTOSE ?
LES 3 QUESTIONS A SE POSER Quels antibiotiques ? Antibiothérapie en pratique :
Références :
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Remarque antibiothérapie
Quels antibiotiques ? Antibiothérapie en pratique : 31
Prélèvements obligatoires avant ATB
1. PAVM< 5j et pas d’antibiothérapie préalable
(Hémocultures et LBA au mieux ou CBT)
ou de FDR de BMR
Penser à rechercher herpes si VM
Cefotaxime : 2 g/100 cc NaCl 0,9% IVL sur 30 minutes
prolongée (PCR herpes sur LBA + effet
puis 6 g/j IVSE 2g/48 cc NaCl 0,9 % vitesse 6 cc/h
cytopathogéne)
(± metronidazole si suspicion d’inhalation)
Aminosides (amikacine si BGN, gentamicine
± Si choc si C+) si signes de gravité clinique (choc,
SDRA…) ou si germe connu comme très
Gentamicine (si choc) : 6-8 mg/kg dans 50 cc Nacl résistant
0,9% IVSE sur 30 minutes/j ( Tx pic 30 min apres fin FDR BLSE ou à autre BGN multirésistants : Cf
de inj°, TR avant prochaine inj°) indications de carbapenèmes dans « les
2. PAVM > 5j (ou FDR BGN non fermentant : grands principes »
antibiothérapie préalable dans les 90 jours
FDR SARM : « les grands principes » p 4
ou séance EER avant diag ou SDRAou choc
septique)
Cefepime : 2g dans 100 cc de NaCl 0,9% IV sur 30
min, puis 4 à 6 g/j IVSE: Adaptation de l’antibiothérapie
o 4g/j: 1 g/48 cc de NaCl 0,9 % vitesse 8 cc/h
Privilégier une monothérapie pour le TTT
o 6g/j : 2g/48 cc de NaCl 0,9 % vitesse 6 cc/h des pneumonies associées aux soins après
documentation, y compris pour les bacilles a
Ou
Gram negatif non fermentant
Tazocilline 4 g dans 50 cc Nacl 0,9 % IVL sur 30 min Toujours desescalader l’antibiothérapie au
puis 12 à 16 g/j en continue IVSE : 4g/48 cc de NaCl spectre le plus étroit, avec une molécule
0,9% vitesse 6 à 8 cc/h diffusant bien dans le poumon
Attention si enterobactéries du groupe 3
(même si sensible aux C3G) préférer
Ou (si FDR BLSE ou à autre BGN multirésistants)
l’utilisation de la cefepime ou alors une
Meropénème : 2 g dans 100 cc de NaCl 0,9% IVL sur association C3G + aminoside (diminuant
30 minutes puis 3 à 4 g/j IVSE: ainsi le risque de sélectionner un mutant
o 3g/j : 500 mg/48 ccnacl 0,9 % V 12 cc/h céphalosporinase deréprimé)
o 4g/j : 1g/48 cc NaCl 0,9 % V 8 cc/h PAVM à SARM : linezolide 1200 mg/j en 2
± (Si choc ou neutropénie ou suspicion de BMR) fois ou IVSE
PAVM à BGN multi R mais sensibles à la
Amikacine 30 mg/kg dans 50 cc Nacl 0,9% IVSE sur colimycine et/ou aux aminosides et
30 minutes/j (Tx pic 30 min apres fin de inj°, TR avant lorsqu’aucun autre antibiotique n’est
prochaine inj°) efficace, il faut probablement administrer la
colimycine et/ou un aminoside par voie
Ou (si CI aminosides) nébulisée
Prélèvements :
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33
2. SARM
Vancomycine : bolus 35 mg/kg IVSE dans 50 cc NaCl 0,9 % sur 1 h (2 h si > 2g) puis
35 mg/kg/j en continue IVSE: 2g dans 50 cc de NaCl 0,9 % vitesse QSP posologie
souhaitée. Vancocynémie impérative à H24 (surdosage ?) et à J2 (état stable,
objectif 20-25 mg/l)
ET
Linezolide : 600 mg IVL sur 60 minutes x 2 /j ou après bolus de 600 mg IVL sur 60
minutes, 1200 mg (600 ml) à passer en continu IVSE/j (remplir la seringue de 50 cc
puis vitesse 25 cc/h à reremplir toute les 2h). Pas d’adaptation à la fonction rénale
ni à fonction hépatique
ou
Tigécycline : 100 mg dans 100 ml de NaCl 0,9 % IV sur 30 min puis à partir de H12,
50 mg dans 100 ml de naCl 0,9% IV sur 30 min x 2/j (pas d'adaptation F° rénale; si
IHC sévère apres bolus de 100 mg faire 25 mg/12h)
ou
Ceftaroline : 600 mg dans 100 ml de Nacl 0,9 % IV sur 1h toutes les 12h (voir toutes les 8 h
si infection sévère)
Références :
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34
Sepsis sévère ou choc septique, sans autre point d’appel que la VVC ?
Signes locaux francs : placard inflammatoire, tunnellite, collection purulente ?
NON OUI
Infection de cathéter Réaliser en simultané des hémocultures sur veine périphérique et sur VVC :
très peu probable Le résultat est évocateur d’une infection liée au cathéter si mise en évidence du
même micro-organisme sur la ponction centrale et la ponction périphérique et délai
différentiel de positivation des cultures > 2h en faveur du cathéter veineux central
Auréus
o Retrait KT
o ETO J0, J10 si BGN INF° VVC compliquée
négatif Retrait KT = EI, thrombophlebite
o ATB systémique
ATB 7 à 14 j (pseudomonas, suppurée, ostéomyélite
14j
acinetobacter) Retrait KT qq soit germe
Non auréus
ATB 4-6 semaines (6-8
o Retrait KT Levures
pour ostéomyelite)
o ATB 5-7 j
Retrait KT
Enterocoque ETO
Antifungique pendant 14j par
o Retrait KT
rapport aux premieres
o ATB 7 à 14 j
Retour sommaire hemocultures négativées
35
Suspicion d’infection liée à un dispositif veineux central de longue durée : PAC, VVC tunnelisée
NON
NON
Documentation microbiologique Chercher une autre
étiologie à la fièvre
OUI
Ablation du KT
Critères d’ablation secondaire du cathéter ? OUI ET
Antibiothérapie
EI ou localisation septique secondaire, thrombophlébite, systémique si
tunnelite ou infection de parties molles (abcès) indiquée
Patient porteur d’une valve cardiaque ou prothèse
endovasculaire
Hémoculture + à Staphylocoque aureus, Pseudomonas
aeruginosa, levure, mycobactérie, Corynebacterium Ablation KT
jeikeium (2 Hc), Bacillus (2 hc).
ETT
Ablation fortement recommandée pour tous les autres
BGN Echodoppler
veineux
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36
Retour sommaire
37
ENDOCARDITES
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38
ENDOCARDITES
Adaptation de l’antibiothérapie
Adaptation antibiothérapie suite
Cf Guideline ESC EI 2015 et avis infectieux 4. Enterocoque
Amoxicilline : 200 mg/kg/j 4 à 6 S (6S
1. Staphylocoque auréus
si valve prothetique) + gentamicine
Valve native et SAMS :
(si bas niveaux de résistance aux
o Cloxacilline 12g /j 4 à 6 S (2s pour EI droite
aminosides) 3 mg/kg/j (en 1 injection)
non comliquée)
2 à 6 S (6S si valve prothétique)
Valve native et SAMS et allergie betalactamines:
o cefazoline 6 g/j (si réaction non Ou
anaphylactique au péni)
vanco 30 mg/kg/j 6 S + genta 3
Valve native et SAMR
mg/kg/j 6 S ( faecium)
o Vancomycine (30 mg/kg/j) seul
o Ou Daptomycine (surtout si IR ou CMI vanco Ou
> 1 mg/l) seul (mais certains proposent
l’adjonction de cloxa ou de fosfomycine pour amox 200 mg/kg/j + ceftriaxone 2 g x
réduire le risque d’émergence de résistance) 2 /j (pour E.faecalis avec haut niveau
Valve prothétique et SAMS : cloxacilline ≥ 6 S + de résistance aux aminosides)
rifampicine (à ≥H72) 600 mg x 2/j ≥ 6 S + gentamicine
3 mg/kg/j en 1 injection pendant 2 S
Valve prothétique et SAMS et allergie
Durée
o Cefazo ( ou Vanco) >6s + rifampicine > 6s +
durée du traitement est décomptée à
gentamicine 2s
partir de la dernière hémoculture
Valve prothétique et SAMR
positive.
o Vanco (ou dapto ?) >6s + rifampicine > 6s +
En cas de chirurgie :
gentamicine 2s
o si la culture de valve est négative, le
premier jour reste la date de la
2. Streptocoque oraux et Bovis
dernière hémoculture positive avec
Si CMI < 0,125 ou strepto D (gallolyticus, ex bovis)
un traitement antibiotique
o Si sujet agé ou IRA : Amoxicilline : 100 à 200
postopératoire d’au moins 7 à 15
mg/kg/j OU CEFTRIAXONE 2g /j 4S (6 S si valve
jours.
prothétique)
o Si la culture de la valve est positive, le
o Si jeune, EI non compliqué sans IRA : Amox
premier jour de traitement
ou C3G + gentamicine pendant 2 S
correspond à la date de la chirurgie
Si allergie : vanco 4 s, (6 S valve prothétique)
idem strepto oraux sans TTT court et avec aminosides •2015 Infective Endocarditis in Adults: Diagnosis, Antimicrobial
Therapy, and Management of Complications , AHA, Circulation
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39
Adaptation de l’antibiothérapie
Durée
Adapté au germe retrouvé, en utilisant des antibiotiques
avec bonne pénétration osseuse : Quinolone, Rifampicine, 3 à 6 semaines
Linézolide, bactrim
Références :
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40
Prélèvements indispensables :
Hémocultures
Prélèvements per opératoire ne devant
pas retarder l’antibiothérapie Quels antibiotiques ? Antibiothérapie en pratique :
Obtenir examen direct du liquide • Tazocilline 4 g dans 50 cc Nacl 0,9 % IVL sur 30 min
péritonéal pour décider de l’adjonction puis 12 à 16 g/j en continue IVSE : 4g/48 cc de NaCl
d’un traitement anti fungique 0,9% vitesse 6 à 8 cc/h
Microorganismes habituels :
ET si choc
Polymicrobien +++
Enterobacteries +++ (E.COLI) • Gentamicine 6-8 mg/kg dans 50 cc Nacl 0,9% IVSE sur
Anaérobies +++ (Bacteroides sp, 30 minutes/j ( Tx pic 30 min apres fin de inj°, TR avant
Clostridium sp, Peptostreptococcus sp) prochaine inj°)
Streptocoques ++
Enterocoque ++ ET Si levure à l’examen direct du liquide péritonéal ou
Staphylocoque peritonitis score + :
BGN non fermentants
• Caspofungine 70 mg dans 250 ml de NaCl 0,9 % IV sur
(pseudomonas…): rares
1h à J1 puis idem/j si poids > 80 kg, sinon 50 mg dans
Levures : candida
100 ml de NaCl 0,9 % sur 1h/j ou 35 mg/j si IHC sévère
Références :
2015, Prise en charge des infections intra abdominales, RFE, SFAR SRLF
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41
Prélèvements indispensables :
Hémocultures
Ponction à l’aiguille fine (echo/scanno Quels antibiotiques ? Antibiothérapie en pratique :
guidée) des collections si doute
Tazocilline 4 g dans 50 cc Nacl 0,9 % IVL sur 30 min puis
diagnostic
12 à 16 g/j en continue IVSE : 4g/48 cc de NaCl 0,9%
Prélèvements per opératoire ne devant vitesse 6 à 8 cc/h
pas retarder l’antibiothérapie
Obtenir examen direct du liquide Ou si 2 FDR BMR ou 1 FDR + choc
péritonéal pour décider de l’adjonction
d’un traitement anti fungique Meropénème : 2 g dans 100 cc de NaCl 0,9% IVL sur 30
minutes puis 3 à 4 g/j IVSE :
Microorganismes habituels : o 3g/j : 500 mg/48 cc NaCl 0,9 % V 12 cc/h
o 4g/j : 1g/48 cc NaCl 0,9 % V 8 cc/h
Polymicrobien +++ ET
Ou
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42
Remarque antibiothérapie
Références :
2015, Prise en charge des infections intra abdominales, RFE, SFAR SRLF
Retour sommaire
43
Retour sommaire
44
ET
Référence :
2014, update of the treatment guidance document for Clostridium difficile infection, ESCMID
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45
DHBN cervico-faciale
Quels antibiotiques ? Antibiothérapie en pratique :
Cefotaxime : 2 g/100 cc NaCl 0,9% IVL sur 20 minutes puis 6-8 g/j IVSE 2g/48 cc NaCl 0,9 % vitesse 6-8 cc/h
Ou
Tazocilline (si FDR entérobactéries résistantes) : 4 g dans 50 cc Nacl 0,9 % IVL sur 30 min puis 12 à 16 g/j en
continue IVSE : 4g/48 cc de NaCl 0,9% vitesse 6 à 8 cc/h
ET si choc :
o Gentamicine 6-8 mg/kg dans 50 cc Nacl 0,9% IVSE sur 30 minutes/j (Tx pic 30 min apres fin de inj°, TR
avant prochaine inj°)
o si choc toxinique (linezolide ou clindamycine et discuter IGIV : cf ci-dessus)
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46
Prélèvements :
Hémocultures
Remarque antibiothérapie
Prélèvements locaux peropératoire (ne devant
pas retarder l’antibiothérapie) Acide clavulanique et tazobactam pénètrent
moins bien les foyers cellulitiques que le
Microorganismes habituels :
métronidazole plus liposoluble: indication
1. DHBN type 2 (Membres) potentielle à une association.
Streptocoque A ++++ Aminosides uniquement si choc: mauvaise
Staphylocoque pénétration dans tissus infectés. Intérêt pour
la bactériémie
Toujours discuter si choc toxinique présumé
l’adjonction :
2. DHBN thorax, abdominales, Fournier
o d'un antitoxinique :
(Polymicrobien +++)
ou clindamycine (TTT de référence
Streptocoques
dans la littérature, interet prouvé par
Staphylocoques
EBM)
Anaérobies
linezolide : pour mémoire un certain
Entérobactéries
nombre de souches de
Pseudomonas staphylocoque auréus : (25 % ?) et de
souches de streptocoques (10 % ?)
sont résistants à la clindamycine
3. DHBN cervico-faciale ( polymicrobiens +++) rendant son activité antitoxinique
streptocoques du groupe milleri (anginosus, nulle d’où l’interet therorique du
constellatus, intermedius) linezolide
Streptocoques pyogènes o d’IGIV (1g/kg/j pendant 1 ou 2 jours) :
quelques staphylocoques dorés ou à coagulase son administration est débattue dans la
négative littérature
Anaérobies (Prevotella, peptostreptococcus, …)
Référence :
Practice Guidelines for the Diagnosis and Management of Skin and Soft Tissue Infections:
2014 Update by the Infectious Diseases Society of America
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47
Prélèvements indispensables :
Quels antibiotiques ? Antibiothérapie en pratique :
• Hémocultures x 2 sur 2 sites différents
(périphérique et sur cathéter si un dispositif Tazocilline 4 g dans 50 cc Nacl 0,9 % IVL sur 30
intraveineux est en place) permettant par un min puis 12 à 16 g/j en continue IVSE : 4g/48 cc
délai différentiel de positivité de > 2H d’avoir de NaCl 0,9% vitesse 6 à 8 cc/h
des arguments pour une infection du
dispositif intraveineux
(Alternative : cefepime ± metronidazole, mais
• Coproculture : pouvant mettre en évidence le
impasse sur entérocoque)
clostridium difficile et le germe prédominant
de la flore intestinal, le plus susceptible Ou si FDR BLSE ou d’infection à BGN multi résistants
d’entraîner une bactériémie par translocation
digestive (à couvrir impérativement) Meropénème : 2 g dans 100 cc de NaCl 0,9% IVL
• ECBC, ECBU sur 30 minutes puis 3 à 4 g/j IVSE :
• La ponction ou la biopsie d’une lésion o 3g/j : 500 mg/48 cc NaCl 0,9 % V 12 cc/h
cutanée suspecte (candidose invasive non o 4g/j : 1g/48 cc NaCl 0,9 % V 8 cc/h
ET
candidémique)
• ± Antigénémie aspergillaire Amikacine 30 mg/kg dans 50 cc Nacl 0,9% IVSE
sur 30 minutes/j (Tx pic 30 min apres fin de inj°,
Devant tableau abdominal fébrile (++ si
TR avant prochaine inj°)
chimiothérapie à forte toxicité muqueuse)
évoquer l’entérocolite du neutropénique et ± Si suspicion infection à SARM :
pratiquer une TDM pour le diagnostic (épaisseur
suspicion d’infection de voie d’abord vasculaire
de la paroi intestinale > 3 mm) et rechercher une
porte d’entrée cutanée ou cellulite
complication nécessitant la chirurgie (perforation, colonisation à SARM
épaisseur paroi digestive > 10 mm) traitement anti SARM ( vanco, dapto, linezolide)
(Écologie basée sur 218 bactériémies à l'IGR en Caspofungine 70 mg dans 250 ml de NaCl 0,9 % IV
hématologie entre 2010 et 2011) sur 1h à J1 puis idem/j si poids > 80 kg, sinon 50
mg dans 100 ml de NaCl 0,9 % sur 1h/j ou 35 mg/j
E.COLI 14 % si IHC sévère
autre entérobactérie 11%
Pyo et apparenté 10 %
entérocoque 11 %
streptocoque 10 %
Durée de l’antibiothérapie
anaérobies 4%
staphylocoque aureus 3% Durée selon le foyer infecté mais ne pas interrompre
staphylocoque coag neg 26 % tant que le neutropénie persiste (arrêter alors 2 à 5
levure 3% jours après la sortie d’aplasie)
polymicrobien 5%
autres bactéries 3%
Références
Retour sommaire
48
Remarque antibiothérapie
Attention patients avec passé médical le + souvent: tenir compte des colonisations et des infections
antérieures +++.
Ne pas utiliser en première intention la ceftazidime (à fortiori si mucite) car mauvaise activité anti-
streptococcique
Rechercher FDR BLSE ou inf° à BGN multiresistants: TTT antérieur par tazocilline, cefepime et si FDR (cf
« les grands principes »)
Rechercher FDR infection à SARM (colonisation ou ATCD inf° à SARM, dialysé chronique, patients porteurs
d’un cathéter de longue durée, H° en long séjour, suspicion inf° de KT ou porte d’entrée cutanée)
Si symptomatologie abdominale penser à couvrir anaérobies et l’entérocoque (et rechercher
entérocolite du neutropénique : TDM +++)
Aminosides si choc ou pneumopathie hypoxémiante
Stop TTT anti SARM à 72 h si documentation inf° à germe sensible ou pas de documentation à SARM
TOUJOURS
CONDUITE A TENIR
1. ANTIBIOTHERAPIE, à débuter en post opératoire immédiat, pour une durée de 2 ans chez l’adulte :
Si pas de possibilité d’utiliser la voie orale ou entérale : amoxicilline 500 mg Iv x 2 /j
Puis relai per os: PHENOXYMETHYLPENICILLINE (ORACILLINE): 1 cp (1 mUI) matin et soir
Si allergie à la pénicilline : érythromycine 500 mg 1 x /j
2. VACCINATION A partir de J15 post splénectomie (ou avant si risque de perte de vue avant J15)
Remarque : VACCIN VACCIN ACT HIB VACCIN VACCIN VACCIN PNEUMO GRIPPE
J0 = J15 post PREVENAR 13 (HAEMOPHILUS BEXSERO NIMENRIX 23 SAISONNIERE
splénectomie (PNEUMOCOQUE) B) (MENINGO (MENINGO (PNEUMOCOQUE)
GROUPE B) A-C-W135-Y)
J0 x x x
J7 x
M1 x
M2 x
M6 x
Annuelle x
PRISE EN CHARGE D’UN PATIENT ASPLÉNIQUE FÉBRILE MICROORGANISME les plus souvent responsables
d’infections chez le splénectomisé
Antibiothérapie curative, en urgence (dans l’heure) après
prélèvements infectieux (hémocultures) Pneumocoque, Haemophilus influenzae b,
Méningocoque
Ceftriaxone 2 grammes IV par jour
Salmonelle
Si allergie : Levofloxacine 500mg x 2/j
Escherichia coli
Grippe
Plus rarement Babesiose et Capnocytophaga
Retour sommaire canimorsus
Paludisme
50
PALUDISME GRAVE
Prélèvements : Remarques :
Frottis sanguin Artesunate en premiere intention
Goutte épaisse ou test Quinine si artesunate non disponible dans les 2h après le diagnostic
rapide (HRP-2 et pLDH) Toujours rechercher une coinfection bactérienne, (présente dans 30-
hémocultures 50 % des cas) et la traiter précocement en cas d’état de choc
Chez l’adulte, l’utilisation de la doxycycline (ou de la clindamycine chez
la femme enceinte ou l’enfant) en association à artésunate + quinine,
Retour sommaire pourrait être proposée en cas de suspicion de souche de sensibilité
diminuée à l’artésunate (retour de zones d’Asie du SE)
51
Quel traitement
En première intention :
Artésunate (MALACEF)
o 2,4 mg/kg à 0 heure, 12 heures et 24 heures, puis toutes les 24 heures.
o Au total : 9 doses maximum, soit 7 jours de traitement
o Un relais par voie orale peut être envisagé après 3 doses minimum de Malacef. Ce
relais per os (traitement complémentaire complet) est obligatoire pour tout
traitement inférieur à 9 doses de Malacef.
o Relai Per os par
1er intention : arténimol/pipéraquine (Eurartésim) ou artémether-
luméfantrine (Riamet)
2eme intention : atovaquone-proguanil (Malarone)
3 eme intention méfloquine (Lariam) si contre-indication ou résistance aux
dérivés de l’artemisinine
ET si choc traiter une eventuelle surinfection bactérienne (en tenant compte du risque élevé
de colonisation à BMR de retour de zones d’endémie) :
Céfépime ou pipéracilline/tazobactam ou carbapénèmes
ET
amikacine
Références :
2013, Place de l’artésunate injectable dans le traitement du paludisme grave de l’adulte et de l’enfant, Rapport
HCSP
2017, Prise en charge et prévention du paludisme d’importation, Mise à jour 2017 des RPC 2007, SPILF,
SRLF
Retour sommaire
52
Médicament en ATU
Malacef se présente sous la forme d’un flacon de poudre contenant 60 mg d’artésunate et d’un
flacon de solvant contenant 1 ml d’une solution de bicarbonate de sodium
1- Ajouter la solution de bicarbonate de sodium (1 ml) dans le flacon contenant la poudre, après
avoir mis en place une aiguille dans la membrane obturant le flacon, permettant d’évacuer le gaz
produit par le mélange poudre - solvant
2- Agiter doucement pendant quelques minutes jusqu’à obtention d’une solution limpide
3- Laisser le gaz (CO2) s’échapper du flacon par l’aiguille de chasse d’air disposée au 1
6- La solution ainsi obtenue peut être injectée au patient. La concentration de cette solution est de
10 mg/ml d’artésunate et son volume est de 6 ml (1+ 5 ml).
Retour sommaire
53
L’absorption (altérée en phase aigüe d’un état de choc et justifiant la voie parentérale à la phase aigüe)
o Volume fictif dans lequel est dissout la quantité administrée afin d’obtenir la concentration observée dans le
plasma à T0
o Il tient compte de :
la distribution extravasculaire qui dépend elle-même de la fixation protéique plasmatique et tissulaire (seule la fraction libre est susceptible de
diffuser dans les tissus)
Des propriétés physico-chimiques de l’antibiotique déterminant sa capacité à diffuser à travers les membranes biologiques (Hydrophile vs lipophile)
La vitesse de distribution dépend de la perméabilité de la mb ou du débit de perfusion sanguine assurant le transport de l’antibiotique dans les tissus.
o Un Vd faible (de l’ordre de 0,2 à 0,4 L/kg) correspond à une molécule à distribution extracellulaire exclusive
tandis qu’un Vd élevé (>1 L/kg) correspond à une molécule à distribution extravasculaire importante traduisant
soit une diffusion intracellulaire importante soit une fixation tissulaire importante.
o Chez les patients de réanimation le Vd est tres augmenté. L’hypoalbuminémie, qui concerne 40 à 50 % des
patients de réanimation, influence fortement le Vd des antibiotiques hydrophiles à forte fixation protéique et à
faible diffusion cellulaire (β-lactamines, aminosides, glycopeptides). La diminution des sites de liaison protéique,
entraîne une augmentation de la forme libre de l’antibiotique dans le plasma s’accompagnant d’une
augmentation de la concentration du médicament sous forme libre, pouvant seul diffuser vers les tissus, d’où
une augmentation du Vd et par conséquent d’une diminution de la Cmax
o antibiotiques ayant une élimination principalement rénale regroupent les molécules hydrophiles non métabolisées
tels que les aminosides, les glycopeptides et la plupart des β-lactamines
o t1/2=0,693×Vd/CL. Le temps pour atteindre un état d’équilibre correspond à quatre à cinq fois la demi-vie.
o Savoir que l’augmentation de la fraction libre secondaire à l’hypoalbuminémie des patients de réanimation, en
particulier des antibiotiques hydrophiles (β- lactamines, glycopeptides), conduit à une augmentation de la
clairance. À l’inverse, une insuffisance rénale organique ou par hypoperfusion s’accompagne d’une diminution de la
clairance rénale, conduisant à des concentrations plasmatiques élevées, exposant à un risque de toxicité accru.
Bactéricidie
CMI : concentration minimale inhibitrice : plus o concentration dépendante : efficacité rapide
faible concentration d'antibiotique (possible et intense fonction d’une Cmax élevée
d’atteindre in vivo) qui inhibe toute croissance o temps dépendante : efficacité corrélée au
visible d'un organisme après 24h d'incubation temps de contact entre l’antibiotique et la
dans un milieu de croissance spécifique (pouvoir bactérie au-delà de la CMI
bactériostatique d’un antibiotique)
CMB : concentration minimale bactéricide :
Concentration critiques : Ce sont des CMI plus faible concentration en agent capable
seuils, des bornes, qui permettent de statuer sur d’entrainer la mort d’au moins 99,99% des
la sensibilité ou la résistance d’une bactérie bactéries d’un inoculum (pouvoir bactéricide
donnée à un antibiotique d’un antibiotique). CMB> CMI
o C critique inferieure (c) : CMI en dessous de la o CMB/CMI <4 =>ATB bactéricide
quelle on dira que la bactérie est sensible o 4< CMB/CMI < 32 => ATB bactériostatique
o C critique supérieure (C) : CMI au-dessus de o CMB/CMI >32 => Bactérie tolérante
laquelle on dira que la bactérie est résistante
o c< CMI< C : souche intermédiaire
Effet post antibiotique : maintien du pouvoir bactériostatique d’un antibiotique alors que sa concentration est
inférieure au seuil d’efficacité (savoir l’effet post antibiotique décroit avec le temps : réponse adaptative)
o Absence de recroissance après exposition à l’AB
o Quasi constant pour les CGP
o Majoré en présence de leucocytes
o Pour les BGN : Aminosides ++, Fluoroquinolones, daptomycine, Tetracyclines, macrolides, rifampicine mais
pas les B-lactamines (sauf carbapenemes), glycopeptides, linezolides, tigecyclines
Effet inoculum :
CPM : Concentration de Prévention des Mutations o Baisse de l’activité ATB en
o Concentration minimale d’antibiotique qui prévient la
présence d’un inoculum élevé:
sélection de mutants résistants de premier niveau en
élévation de la CMI
présence d’un fort inoculum bactérien (109-1010 UFC/mL)
o Observé à des concentrations de
o En pratique = détermination de la CMI avec un inoculum de
5x10^7 UFC/mL
109-1010 au lieu de 105 UFC/mL
o β-lactamines, Glycopeptides et
o En faveur de l’utilisation de doses fortes d’antibiotiques
Linezolide
(>CPM), pas toujours atteignables en clinique (toxicité)
o Justifie l’association avec les
aminosides
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55
Indices PK/PD
Objectif PK/PD pour les antibiotiques à Objectif PK/PD pour les antibiotiques à
bactéricidie temps-dépendante (betalactamines, bactéricidie concentration-dépendante
glycopeptides, linezolide) : (aminosides, fluoroquinolone) :
o Temps pendant lequel les concentrations o Quotient Inhibiteur : Cmax/CMI (> 8-10
sériques d’antibiotiques sont supérieures à pour aminosides et quinolones)
la valeur de la CMI (T>CMI). Idéalement o Rapport AUC sur CMI : AUIC (> 125
T> CMI à 100 % voire 100 % du temps > 4- pour les quinolones)
5 x la CMI pour les infections sévères.
Intérêt de concentrations élevées et de la
Intérêt de fractionner les administrations et réduction de nombre d’injections quotidienne
idéalement de la perfusion continue
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56
EFFICACITE ?
Betalactamines
o Risque neurologique (> 50 %) si TR meropeneme > 64 mg/l, TR piperacilline > 361 mg/l
o Risque néphrotoxicité (> 50 %) si TR meropeneme > 44 mg/l, TR piperacilline > 452 mg/l
Quinolone ?
Aminosides : Seuil toxique gentamicine : TR > 1 mg/l, amikacine : TR > 5 mg/l
Daptomycine : seuil toxique : TR > 25 mg/l
Linézolide : seuil toxique : TR > 6 mg/l
Vancomycine : seuil toxique : Tplateau > 25 mg/l
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Colistine : seuil toxique : TR > 2,4 mg/l
57
Elimination Forme active Forme active urines et selles, et sous forme de CO2
Urinaire 70%, Biliaire 30% urinaire 70% biliaire 5-10% dans l'air expiré.
Diffusion faible dans le LCR et le tissu Bonne, méningée satisfaisante à forte dose
cérébral ; bonne dans os
Objectif PK/PD 100 % T > CMI 100 % T > CMI 100 % T > CMI
Dosage plasmatique Doser après 12h Doser après 12h d’administration IVSE Doser après 12h d’administration
Quand ? d’administration IVSE But : 100 % T > 4 – 5 x CMI (ou IVSE
Objectif efficacité ? But : 100 % T > 4 – 5 x CMI (ou concentration critique p 66 en l’absence But : 100 % T > 4 – 5 x CMI (ou
concentration critique p 66 en de CMI) si choc septique ou concentration critique p 66 en
Seuil toxicité ? l’absence de CMI) si choc immunodéprimé l’absence de CMI) si choc
septique ou immunodéprimé Tx toxique ? septique ou immunodéprimé
Tx toxique ? Tx toxique ?
Toxicité neuropsychiques, rénales (cristallurie) et Diarrhées, vomissements + celle de
gastro-intestinales l’amox
incompatibilité acides aminés, les émulsions HSHC, acides aminés ; émulsions lipidiques,
lipidiques, midazolam, néosynéphrine ; mannitol, midazolam, cipro,
clarithromycine, vancomycine, solution de lactate,
acides aminés
Stabilité 4 j à 23 ° à 50 mg/l dans du glucose 8 H à 25 ° à 20 mg/ml dans Nacl 4H à 20/2 mg/l à 25° dans Nacl
dans un récipient en verre Ne pas diluer avec glucose, ne pas effectuer
des concentrations > 20 mg/l : qui altèrent la
stabilité
Modalité 100 à 200 mg/kg/j en 4-6 inj° ou en 3-4 g/j : 1g/50 cc NaCl 0,9 % sur 30 3 à 8 g/j
continue (poso max 12 g/j) minutes x 3 à 4 /j
administration IV Au-delà de 6 g/j (EI, méningite : 200 1 à 2 g dans 50/100 cc NaCl 0,9 % sur
mg/kg/j) préférer l’administration 30 minutes x 3-4/j
Poso EI/méninges : 2 g IVL dans 100 continue :
cc de NaCl 0,9% sur 30 minutes puis Bolus de 2 g IVL dans 100 cc de NaCl 0,9% sur
12g/j en continue IVSE : 2 g/48 cc 30 minutes puis :
NaCl 0,9 % vitesse 12 cc/h - 6 g/j : 1 g/48 cc nacl 0,9 % V 12 cc/h
- 9g/j : 3 g dans 150 cc à la pompe ou IVSE
sur 8h, soit 19 cc/h à renouveler 3 x /j
- 12g/j : 4g/200 cc à la pompe ou IVSE sur
8h soit 25 cc/h à renouveler 3 x/j
Adaptation f° rénale Diminution de 50 % si IR (cl < 30 Oui, GPR Oui, GPR
ml/min) ou IHC
Les ruses à connaitre Anti SAMS de référence, actif sur Ne pas diluer avec glucose, ne pas effectuer
Strepto pyogene, clostri perfringens des [ ] > 20 mg/l : qui altèrent la stabilité
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58
CEPHALOSPORINES
Céfazoline
Lipo/hydrophile
VD
½ vie 100 minutes
Métabolisme non
dialysable
Biodisponibilité orale
Diffusion liquide pleural, le liquide articulaire
et le liquide ascitique
faible dans LCR
Effet post ATB
Bactéricide/statique bactéricide
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59
C3G
Ceftriaxone Céfotaxime Ceftazidime
Mode d’action Inhibition de la synthèse du Inhibition de la synthèse du Inhibition de la synthèse du
peptidoglycane par liaison aux PLP peptidoglycane par liaison aux PLP peptidoglycane par liaison aux PLP
Spectre C+ sauf SAMR, entérocoque, C+ sauf SAMR, entérocoque, C+ (mauvaise action anti strepto
listéria listéria et SAMS) sauf SAMR,
BGN sauf entérobactéries BGN sauf entérobactéries entérocoque, listéria.
groupe 3 et 4 (R 30-40 %), pyo, groupe 3 et 4 (R 30-40 %), pyo, BGN dont pyo (incst) sauf
acinétobacter, sténotropho, acinétobacter, sténotropho, entérobactéries groupe 3 et 4 (R
Burkholderia cepacia Burkholderia cepacia 30-40 %), sténotrophomonas
Anaérobies sauf Bacteroides Anaérobies sauf Bacteroides Anaérobies sauf Bacteroides
fragilis Clostri difficile, prevotella fragilis Clostri difficile, prevotella fragilis, Clostri difficil, prevotella
(R : 20 %), fusobact (R : 20 %) (R : 20 %), fusobact (R : 20 %) (R : 20 %), fusobact (R : 30 %)
Résistance des intracellulaires Résistance des intracellulaires Résistance des intracellulaires
Lipo/hydrophile Hydrophile hydrophile hydrophile
Métabolisme non
Elimination urinaire (60 % inchangée) et biliaire urinaire (60 % inchangée) et biliaire urinaire (90% inchangée)
Diffusion sérique et tissulaire bonne, méningée sérique et tissulaire bonne, méningée Bonne, méningée satisfaisante à forte
satisfaisante à forte dose satisfaisante à forte dose dose
Effet post antibiotique Faible ou nul Faible ou nul Faible à nul
Objectif PK/PD 100 % T > CMI 100 % T > CMI 100 % T > CMI
Dosage plasmatique Doser avant la troisième inj° Doser après 12h Doser après 12h
Quand ? But : 100 % T > 4 – 5 x CMI (ou d’administration IVSE d’administration IVSE
Objectif efficacité ? concentration critique p 66 en But : 100 % T > 4 – 5 x CMI (ou But : 100 % T > 4 – 5 x CMI (ou
l’absence de CMI) si choc concentration critique p 66 en concentration critique p 66 en
Seuil toxicité ? septique ou immunodéprimé l’absence de CMI) si choc l’absence de CMI) si choc
Tx toxique ? septique ou immunodéprimé septique ou immunodéprimé
Tx toxique ? Tx toxique : Tmin > 8 x CMI
Toxicité neuropsychiques, rénales (cristallurie) Diarrhées, vomissements + celle de
et gastro-intestinales l’amox
incompatibilité Diuretiques, bicarbonates et Aciclovir, ganciclovir, Solutions
aminosides bicarbonaté, medic basique (pH > 9),
vanco, acetylcystéine, nicardipine,
midazolam, propofol, aminosid
Stabilité 24 H à 25 ° à 50 mg/ml dans Nacl dans 20 H à 20 ° à 40 mg/ml dans Nacl ou
PP G5% dans PP
Apparition de produit de dégradation
toxique au dela de 8 h
Posologie IV PNP, pyelonephrite : 2 g/ 100 ml de pneumopathie : 6 g/j 3 à 6 (voir 12) g/j
Nacl 0,9 % IVL sur 30 minutes/j méningites : 200-300 mg/kg/j 2 g/100 cc de NaCl 0,9 % sur 30
Modalité administration IV minutes puis IVSE
Pour les méningites (75-100 2 g/100 cc NaCl 0,9 % IVL sur 30 mn - 3 g/j : 1 g/48 cc NaCl 0,9 %
mg/kg/j) dose totale à fractionner en puis : IVSE vitesse 6cc/h
2 injections /jour 6 g/j : 2g/48 cc NaCl 0,9 % - 4g/j : 1g/48 cc V 8 cc/h
vitesse 6 cc/h - 6 g/j : 2g/48 cc Nacl 0,9 % V 6
X g/j: 2g/48 cc NaCl 0,9 % IVSE cc/h
vitesse en cc/h = à la poso/24h - 8 g/j : 2g/48 cc V 8cc/h
(12 cc/h pour 12 g/j, …) - 12 g/j : 3g/48 cc V 8 cc/h
Adaptation fonction rénale Non Oui, GPR Oui, GPR
Les ruses à connaitre Activité anti staphyloccocique Meilleure activité anti staph que mauvaise activité anti-
médiocre la ceftriaxone streptococcique
Ne pas utiliser sur les Ne pas utiliser sur les Activité anti Pseudomonas
entérobactéries du groupe 3 entérobactéries du groupe 3 Ne pas utiliser sur les
entérobactéries du groupe 3
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60
Spectre C+ sauf SAMR, entérocoque, C+ sauf SARM, entérocoque C+ sauf SARM, entérocoque
listéria faecium faecium
BGN dont pyo (incst) et BGN dont pyo (incst) et BGN dont pyo ( incst) et
enterobacteries groupe 3, 4 ( enterobacteries groupe 3, 4 enterobacteries groupe 3, 4
incst) sauf sténotrophomonas, (incst) sauf stenotrophomonas sauf stenotrophomonas
Burkholderia cepacia Anaérobies Anaérobies sauf clostridium
Anaérobies sauf Bacteroides Résistance des intracellulaires difficile
fragilis, Clostri difficile, Résistance des intracellulaires
prevotella (R : 15 %)
Résistance des intracellulaires
Lipo/hydrophile hydrophile Hydrophile hydrophile
VD 25 l 20-30 l 11-27 l
Diffusion Bonne (poumon ++), méningée bonne, faible dans les méninges sans bonne en particulier méningée
satisfaisante à forte dose inflammation
[C]/temps dépendant Temps dépendant Temps dépendant Temps (et concentration) dépendant
Objectif PK/PD 100 % T > CMI 100 % T > CMI 100 % T > CMI
Dosage plasmatique Doser après 12h Doser après 12h Doser après 12h
Quand ? d’administration IVSE d’administration IVSE d’administration IVSE
Objectif efficacité ? But : 100 % T > 4 – 5 x CMI (ou But : 100 % T > 4 – 5 x CMI (ou But : 100 % T > 4 – 5 x CMI (ou
concentration critique p 66 en concentration critique p 66 en concentration critique p 66 en
Seuil toxicité ? l’absence de CMI) si choc l’absence de CMI) si choc l’absence de CMI) si choc
septique ou immunodéprimé septique ou immunodéprimé septique ou immunodéprimé
Tx toxique : > 35 mg/l en IVSE Tx toxique : Tmin > 8 x CMI Tx toxique : Tmin > 8 x CMI
et TR > 20 mg /l en discontinu
Toxicité toxicité neurologique
(encéphalopathies réversibles…)
incompatibilité erythromycine, propofol, midazolam, Aciclovir, amiodarone, amphotericin Aciclovir, amphotericine B,
phenytoine, piritramide, B, azithromycin, dobutamine, diazepam, ondansetron, doxycycline
theophylline, nicardipine, N- gancyclovir, haloperidol,
acetylcysteine, vancomycine, vancomycine, Aminosides,
dobutamine. bicabronate
Polymyxine B et Imipénem
Stabilité 2 j (1) à 24 ° à 100 mg/ml dans Nacl 24 H à 25 ° à 150 / 18 mg/ml dans 6 h à 20 mg/l dans Nacl dans PVC à
(ou G5%) dans PP NaCl ou 5% dans PP 25 °
Modalité administration IV 2g dans 100 cc de NaCl 0,9% IV sur 4 g dans 50 cc Nacl 0,9 % IVL sur 30 2 g dans 100 cc de NaCl 0,9% IVL sur
30 minutes puis IVSE : min puis 30 minutes, puis IVSE
- 4 g/j : 1g/48 cc de NaCl 0,9% 12 à 16 g/j en continue IVSE : 4g/48 - 3g/j : 500 mg/48 cc V 12 cc/h
vitesse 8 cc/h cc de NaCl 0,9% vitesse 6 à 8 cc/h - 4g/j : 1g/48 cc V 8 cc/h
- 6 g/j : 2g /48 cc de NaCl 0,9% - 6 g/j : 1g/48 cc de NaCL 0,9% V
vitesse 6 cc/h 12 cc/h
Adaptation fonction rénale Oui, GPR Oui, GPR Oui, GPR
Les ruses à connaitre ATB de choix pour les Ne pas faire des seringues de plus de Carbapénème de choix car perfusion
entérobactéries du groupe 3 4 g/50 cc du fait de la viscosité continue possible, bonne
pénétration méningée
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61
COLISTINE, BACTRIM
COLISTINE BACTRIM
Mode d’action effet polycationique désorganisant les groupes Ces deux composants agissent en synergie par blocage
phosphates des lipopolysaccharides de la simultané de deux enzymes catalysant des réactions
membrane des bacilles à Gram négatif, responsable successives dans la chaîne métabolique de l'acide
d'une augmentation de la perméabilité mb et d'une folinique, essentielle à la survie de nombreux micro-
fuite du contenu intracel, resp mort de la bactérie organisme
Spectre C+ et BG+ : résistance naturelle C+ : strepto, SAMS et SAMR, mais enterocoque R
BGN (R de certaines enterobacteries, R de 30 Spirochetes (listeria, borrelia, treponemes)
% des sténotrophomonas) BGN : beaucoup de R sur enterobacteries, pyo R,
Anaérobies : résistance naturelle stenotrophomonas souvent S
Toxo, pneumocystis, nocardia, rickettsies
Lipo/hydrophile hydrophile
VD 140 l
½ vie 10-20 h 10 H
Diffusion tissulaire moyenne, LCR nulle Bonne dans LCR, oreille, poumon, prostate, os
Dosage plasmatique
Quand ? Objectif ?
Objectif efficacité ? Tx toxique : Tmin > 2,4 mg/l (risque IRA
accrue)
Seuil toxicité ?
Toxicité Rénale (10 à 30 %) Risque leucopénie, thrombopénie, anémie
SNC ? Risque hyperkaliémie, hyponatrémie
Neuromusculaire ?
incompatibilité bicarbonate
Stabilité
Posologie 80 mg = 1 MU = 33,3 mg de colistine Ampoule à 400 mg sulfaméthoxazole/ 80 mg
1 mg de colistiméthate sodique = 12 500 UI triméthoprine
Modalité administration IV
Si Cl > 30 ml/min : 75 000 à 150 000 U/kg/j 2 ampoules/250 ml de NaCL 0,9% ou G5%
sans dépasser 12 M UI par j en 1 à 3 inj°/j sur 1H x 2 /j
Si Cl 10 à 30 ml/min : 30000 à 50000 UI/kg Pour pneumocystose : triméthoprime 15–20
/12 à 18h mg/kg/j et sulfaméthoxazole 75–100
Si Cl < 10 ml/min : 30000 à 50000 UI/kg /18 à mg/kg/j IV en 3 à 4 inj°/j
24h
Dilution 1amp/125 cc de G5% ou Nacl.,
si VVC : 1 amp/50 cc (voir pure)
Adaptation fonction rénale Oui, cf GPR Oui, cf GPR
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62
½ vie 5h 3h et 1h
Fixation protéines 85 % 20 et 30 %
Elimination 80 % sous forme inchangée Rénale sous forme inchangée (dont 20 % apres
hydrolysation sous forme inactive pour le
tazobactam)
dialysable Oui Coefficient d’extraction séance HD de 6 % Oui
(faible) En cas d’hemodiafiltration continue utiliser forte
Faire 1 g après chaque séance d’EER posologie : 3g x 3 /j
Biodisponibilité orale nulle
Diffusion Bonne dans bile, digestif, le tissu Bonne dans le poumon (60 %)
prostatique, génitaux urinaire, le liquide
interstitiel et le liquide lymphatique,
peau, poumon.
Mauvaise dans les méninges
Effet inoculum non
Dosage plasmatique
Quand ?
Objectif efficacité ?
Seuil toxicité ?
EI / Toxicité Risque d’infection à clostridium difficile
Adaptation fonction rénale Oui (si Cl < 30 ml/min) cf GPR Oui si cl < 50 ml/min cf GPR
Les ruses à connaitre Stable vis à vis de BLSE et ampC Le meilleur anti pseudomonas
Pas active sur EPC, agit sur E BLSE classe A et
C mais pas sur classes B et D
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63
QUINOLONES
Lévofloxacine Ciprofloxacine
Mode d’action Agit sur le complexe ADN-ADN-gyrase et sur la Agit sur le complexe ADN-ADN-gyrase et sur la
topoisomérase IV topoisomérase IV
Spectre C+ sauf SARM, entérocoque faecalis (R : 0 à 30 C+ SAMS sauf strepto, SARM et enterocoque
%) et faecium BGN dont pyo
BGN sauf pyo (R : 20-50 %) et acinetobacter Anaerobies sauf Peptostreptococcus et
Anaerobies sauf bacteroides (R : 20 %), Propionibacterium acnes
prevotella Intracellulaire dont légionellose
Intracellulaire dont légionellose
Lipo/hydrophile lipophile Lipophile
Modalité administration IV 500 mg IVL sur 60 minutes /12h 400 mg IVL sur 60 minutes /8h
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64
AMINOSIDES
Gentamicine Amikacine
Mode d’action Elle forme une liaison avec les sous-unités 30S des Elle forme une liaison avec les sous-unités 30S des
ribosomes bactériens, ce qui entraîne une « fausse ribosomes bactériens, ce qui entraîne une « fausse
lecture » de l'ARNm lecture » de l'ARNm
Spectre C+ (attention entérocoque est naturellement C+ (attention entérocoque est naturellement
résistant : bas ou haut niveau de R, Synergie avec résistant : bas ou haut niveau de R, Synergie avec
betalactamine en cas de bas niveau de R) betalactamine en cas de bas niveau de R)
BG+ BG+
BGN BGN
Résistance naturelle de tous les anaérobies stricts Résistance naturelle de tous les anaérobies stricts
Résistance des intracellulaires Résistance des intracellulaires
Lipo/hydrophile hydrophile hydrophile
VD faible Faible (24 l)
½ vie 2H 2H
Fixation protéines 0-3% <10%
Métabolisme aucun aucun
Elimination rénale rénale
dialysable Oui Oui
50 % épurée en 4 à 6 h 50 % épurée en 4 à 6 h
Biodisponibilité orale nulle nulle
Diffusion Nulle dans les méninges, médiocre dans de Médiocre dans de nombreux tissus
nombreux tissus (poumon, péritoine, os),
Bonne dans les reins
Effet post antibiotique Oui prolongé Oui prolongé
Bactericide/statique bactéricide bactéricide
Concentration ou temps Concentration dépendant Concentration dépendant
dépendant
Objectif PK/PD Cmax/CMI Cmax/CMI
Dosage plasmatique Tx pic : 30 minutes apres la fin d’une Tx pic : 30 minutes apres la fin d’une
Quand ? injection de 30 min IVSE injection de 30 min IVSE
Objectif efficacité ? Objectif Cmax/ CMI ≥8-10 ou Tx pic= 30- Objectif Cmax/ CMI ≥8-10 ou Tx pic= 60-
Seuil toxicité ?
40 mg/l en l’absence de CMI 80 mg/l en l’absence de CMI
Toxicité : ne pas réinjecter tant que Toxicité : ne pas réinjecter tant que
résiduel (TR) n’est pas < 1 mg/l résiduel (TR) n’est pas < 5 mg/l
Précautions - La posologie est uniquement fonction du - La posologie est uniquement fonction du
poids ou poids corrigé chez l’obèse = poids ou poids corrigé chez l’obèse =
poids idéal + 0.43 x (poids total – poids poids idéal + 0.43 x (poids total – poids
idéal). Elle sera ensuite adaptée au Tx Pic. idéal). Elle sera ensuite adaptée au Tx Pic.
- La réinjection sera effectuée uniquement - La réinjection sera effectuée uniquement
lorsque le taux résiduel est < seuil lorsque le taux résiduel est < seuil
Toxicité Rénale et cochléovestibulaire Rénale et cochléovestibulaire
Incompatibilité β lactamines β lactamines
Posologie, Modalité 6-8 mg/kg dans 50 cc Nacl 0,9% IVSE sur 25-30 mg/kg dans 50 cc Nacl 0,9% IVSE
administration IV en 30 minutes, pic 30 minutes apres la fin de sur 30 minutes, pic 30 minutes apres la
pratique l’injection, Tx résiduel à H24 fin de l’injection, Tx résiduel à H24
Adaptation à la fonction Dose : non, mais espacement des inj° selon Tx Dose : non, mais espacement des inj° selon Tx
rénale résiduel résiduel
Si EER discontinue administrer inj° 1 h avant Si EER discontinue administrer inj° 1 h avant
EER EER
Les ruses à connaitre 1 ou 2 injections suffisent le + souvent 1 ou 2 injections suffisent le + souvent
Durée < 5j sauf EI Durée < 5j sauf EI
A privilégier pour les infections à CG+ A privilégier pour les inf° à pyo et à
Providencia spp.
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65
ANTI SARM
Linezolide Tedizolide Daptomycine
Mode d’action inhibition de la synthèse protéique inhibition de la synthèse liaison aux mb bact ( en presence de Ca),
par liaison à l’ARN ribosomal du protéique par liaison à entraînant une dépolarisation, resp d’une lyse
ribosome l’ARN ribosomal du riboso bactérienne
Spectre C+ (Résistance BGN) C+ (Résistance BGN) C+ (Résistance BGN)
Strepto (dont entérocoques) Strepto (dont Strepto (dont entérocoques)
Staphylocoques (dont SARM) entérocoques) Staphylocoques (dont SARM)
Quelques anaérobies Staphyl (dont SARM) Quelques anaérobies
Quelques anaérobies
Lipo/hydrophile lipophile hydrophile
Elimination Rénale 30% inchangé foie 80 %, Rénale < 20 % rénale essentiellement, sous forme inchangée
Posologie 1200 mg en 2 x/j ( IV ou PO) 200 mg/j 6 à 10-12 (inf° grave) mg/kg/j
Modalité administration IV 600 mg IVL sur 60 minutes x 2 /j 200 mg dans 250 ml de 10 mg/kg à diluer dans 100 ml de NaCl 0,9 % IV
ou nacl 0,9 % IVL sur 60 sur 30 minutes/j
bolus de 600 mg puis 1200 mg (600 minutes/jour
ml) à passer en continu IVSE/j si cl créat < 30 ml/min :
(seringue de 50 cc vitesse 25 cc/h à meme posologie/48h
reremplir toute les 2h) si IHC ?
Adaptation à la f° rénale Non en HDVVC ; Si cl < 30 ml/min ou Non si HD ou cl créat < 30 ml/min
HDi : 600 mg/j même poso/48h
F° hépatique Non ?
Les ruses à connaitre Durée de TTT < 28 j Inefficace dans les infections pulmonaires
car inactivé par le surfactant
Peut être utilisée dans EI avec abcès
pulmonaires
Association souhaitable pour diminuer
émergence de mutants résistants :
o péni M (synergie++) ou fosfomycine
o si matériel : genta, rifampicine
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66
ANTI SARM
Vancomycine Tigecycline
(AVIS INFECTIEUX)
Mode d’action inhibiteurs de la synthèse du peptidoglycane de la inhibe la synthèse protéique des bactéries en se
paroi bactérienne par affinité de l'extrémité (D- ala- fixant sur la sous-unité ribosomale 30S et en
D-ala) des précurseurs du peptidoglycane bloquant l'entrée d'ARN
Spectre Spectre limité aux C+ (dont SAMR, SNAMR, Spectre large :
entérocoque) C+ dont SARM, anerobies
Anti SARM de référence BGN mais Se inconstantes (klebsielle,
enterobacter …), Se à 88% des EPC
Pyo résistant naturellement
Lipo/hydrophile Hydrophile
Elimination Rénale (90 % sous forme inchangée) excrétion biliaire/fécale 59 % excrétion rénale :
33 % (faible)
dialysable oui Non
Diffusion médiocre
Effet post antibiotique modérément long Oui : 3-4 h pour SA et 2-3 h pour E.Coli
Objectif PK/PD AUC / CMI > 400 AUC/CMI > 17,9 pour IPTM
En perfusion continue : AUC=TR X 24 ; TR = 14-18 X AUC/CMI > 6,9 pour IIA
CMI ; TR= 20 – 25 mg/l
Dosage plasmatique A partir de H12-24 en IVSE ?
Quand ? Objectif IVSE (continu) : 20-25 mg/l ; en
Objectif efficacité ? discontinu : C min 10-15 mg/l voire 15-20 pour
Seuil toxicité ? haute CMI
Toxicité continue T> 25 mg/l, discontinue cmin
> 20 mg/l
Toxicité Néphrotoxicité (augmente si TR > 20-25 mg/L) Digestive : nausées vomissement surtout si
Immunoallergie (DRESS) augmentation de posologies
Thrombopénie, leucopénie réversible
incompatibilité nombreux médicaments (donc voie dédiée), dont ampho B ou Ampho Liposo, diazépam, éso et
les bétalactamines, moxifloxacine, aminosides, oméprazole, et solutions IV pouvant entraîner une
macrolides, propofol, valproic acid, phenytoin, augmentation du pH >7
theophylline, methylprednisolone, furosemide
Stabilité 96 h à 40 mg/l à 25 ° dans glucosé dans PVC 24h à 25 °
Posologie et Modalité Dose de charge : 35 mg /Kg en 1h si < 2g, en 100 mg dans 100 ml de NaCl 0,9 % IV sur 30 min
2h si > 2g (Poids pour un BMI < 30 ?) puis à partir de H12, 50 mg dans 100 ml de NaCl
administration IV Dose d’entretien: 2g/50 cc de Glucosé vitesse 0,9% IV sur 30 min x 2/j
selon posologie Si IHC sévère apres bolus de 100 mg faire 25
- 35 mg/Kg/24h si Cl creat > 50 ml/mn/1,73 m2 mg/12h)
- 14 mg/Kg/24h si Cl creat = 40ml/mn/1,73m2
- 10 mg/Kg/24h si Cl creat = 30 ml/mn/1,73m2
- 7 mg/Kg/24h si Cl creat = 20ml/mn/1,73m2
Retour sommaire
67
ANTI SARM
CEFTAROLINE CEFTOBIPROLE
VD 20,3 l 18 l
½ vie 2,5 h 3h
Fixation protéines 20 % 16 %
Métabolisme
Elimination Rénale Rénale sous forme inchangée
Retour sommaire
68
MLS
érythromycine spiramycine Clindamycine
Mode d’Action se fixent sur les ribosomes pour se fixent sur les ribosomes pour se fixent sur les ribosomes pour
perturber la synthèse protéique perturber la synthèse protéique perturber la synthèse protéique
VD
½ vie 100 min 5 heures 2,5 h
Diffusion Bonne sauf méninges - Bonne sauf méninges Très bonne sauf méninges
- Concentration parenchymateuse et
intraphagocytaire très supérieures
aux concentrations sériques.
Concentration ou temps Temps dépendant Temps dépendant Temps dépendant
dépendant
Effet post antibiotique Faible ou nul oui
Dosage plasmatique
Quand ?
Objectif efficacité ?
Seuil toxicité ?
Précautions Administration lente sur 1h Ne pas administrer si déficit en G6PD
Administration lente sur 1h
Toxicité Attention au risque d’allongement Attention au risque d’allongement Colite clostridium difficile
du QT du QT hypersensibilité
incompatibilité Tous les médicaments allongeant le Tous les médicaments allongeant le ampicilline, phenytoine,
QT QT barbiturique, gluconate Ca, MgSO4-
Posologie / Modalité 1 g dans 100 ml de G5% ou Nacl sur 1,5 à 3 MU dans 100 ml de G5% sur Bolus de 600 mg dans 100 cc Nacl O,
1H x 3-4/j 1H x 3/j 9% sur 30 minutes puis IVSE :
d’administration IV - 2,4 g/48 cc Nacl 0,9 % vitesse :
o 2 pour 2,4 g/j
o 3 pour 3,6 g/j
o 4 pour 4,8 g/j
Adaptation à la fonction Cl > 15 ml : pas d’adaptation Pas d’adaptation Pas d’adaptation
< 15 ml/min et HD : 1 à 3 g/j HD : pas d’adaptation
rénale CVVH ?
Les ruses à connaitre Allonge le QT donc injection lente sur 1H et éviter l’association à des Activité antitoxinique sur
molécules allongeant le QT streptocoque et staphylocoque
quand celui-ci est sensible
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69
ENTEROBACTERIES
Antibiotiques Concentrations
critiques (mg/L)
S≤ R>
Amoxicilline 8 8
Amox + Ac Clav 8 8
Pipe ± tazobactam 8 16
Ceftolozane + 1 1
tazobactam
Cefotaxime 1 2
Ceftriaxone 1 2
Ne pas utiliser les ceftriaxone, cefotaxime,
ceftazidime pour traiter les entérobactéries du
groupe 3
Cefepime 1 4
Ceftazidime 1 4
imipeneme 2 8
Meropeneme 2 8
Aztréonam 1 4
Ciprofloxacine 0,5 1
Levofloxacine 1 2
Ofloxacine 0,5 1
Amikacine 8 16
Gentamicine 2 4
Tigécycline 1 2
Colistine 2 2
Fosfomycine 64 128
Bactrim 2 4
Résistance naturelle des
Temocilline 8 Entérobactéries
8
aux b-lactamines
Nouvelle classification
Salmonella
Gr oupe 0 Absence de béta-lactamase Proteus mirabilis
E. coli, Shigella
Gr oupe I Céphalosporinase non exprimée
Enterobacter, Morganella,
Gr oupe I I I Céphalosporinase inductible C. freundii, Hafnia, Serratia,
Providencia
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70
ACINETOBACTER PSEUDOMONAS
PASTEURELLA MULTOCIDA
Antibiotiques Concentrations
critiques (mg/L)
S≤ R>
Pénicilline G 0,5 0,5
Amoxicilline 1 1
Céfotaxime 0,03 0,03
Cipro, levofloxacine 0,06 0,06
Doxycycline 1 1
BGN EXIGEANT
Bactrim 0,25 0,25
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71
BG+
LISTERIA
Antibiotiques Concentrations
critiques (mg/L)
S≤ R>
Pénicilline G 1 1
Ampicilline 1 1
Meropénème 0,25 0,25
Erythromycine 1 1
Bactrim 0,06 0,06
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72
ENTEROCOQUE
STAPHYLOCOQUE AUREUS
Antibiotiques Concentrations
Antibiotiques Concentrations critiques (mg/L)
critiques (mg/L) S≤ R>
S≤ R> Amoxicilline 4 8
Pénicilline G 0,12 0,12 imipeneme 4 8
Oxacilline (SA, S 2 2 meropeneme ? ?
lugdunensis) Gentamicine Bas niveau Haut niveau
de R= de R
Oxacilline (autres 0,25 2 Sensible si
association
especes de péni ou
Ceftaroline (SA) 1 1 vanco
(synergie)
ceftobiprol 2 2
Vancomycine 4 4
Ciprofloxacine, oflo 1 1
Teicoplanine 2 2
Levofloxacine 1 2
Tigecycline 0,25 0,5
Teicoplanine (SA) 2 2
Daptomycine 4 4
Teicoplanine (S coag 4 4
neg) Linezolide 4 4
Telavancine 1 1
Vancomycine (SA) 2 2
En cas de bactériémie ou d'endocardite à SARM,
réaliser une CMI à la vancomycine. Si CMI > 1 PNEUMOCOQUE
mg/l envisager alternative à la vancomycine
(daptomycine, …) Antibiotiques Concentrations
Vanco (SCN) 2 2 critiques (mg/L)
S≤ R>
Gentamicine 1 1
Pénicilline G 0,06 2
Erythromycine, 1 2
Pénicilline G 0,06 0,06
clarithro, azithro méningite
Clindamycine 0,25 0,5 Amoxicilline 0,5 2
Tigecycline 0,5 0,5 Amoxicilline 0,5 0,5
Daptomycine 1 1 méningite
Fosfomycine IV 32 32 Amoxicilline 2 2
Linezolide 4 4 pneumonie
Rifampicine 0,06 0,5 Cefepime 1 2
Bactrim 2 4 Cefotaxime, CTX 0,5 2
Meropénème 2 2
Meropéneme 0,25 1
(meningite)
Ciprofloxacine 0,12 2
Levofloxacine 2 2
Vancomycine 2 2
Erythromycine, 0,25 0,5
clarithro, azithro
Clindamycine 0,5 0,5
Linezolide 2 4
Rifampicine 0,06 0,5
Bactrim 1 2
ceftaroline 0,25 0,25
Retour sommaire ceftobiprol 0,5 0,5
73
STREPTOCOQUE A, B, C, G
AUTRE STREPTOCOQUE
Antibiotiques Concentrations
Antibiotiques Concentrations
critiques (mg/L)
critiques (mg/L)
S≤ R>
S≤ R>
Pénicilline G 0,25 0,25
Les souches ayant des CMI au-dessus de la concentration critique Pénicilline G 0,25 2
supérieure sont très rares (streptocoques du groupe B) Amoxicilline 0,5 2
Cefotaxime, CTX 0,5 0,5
Gentamicine Bas niveau Haut
de R= Se en niveau de cefepime 0,5 0,5
association R Meropénème 2 2
aux Gentamicine Bas niveau Haut
penicillines de R= Se en niveau de
ou avnco ( association R
synergie aux
Levofloxacine 1 2 penicillines
ou avnco (
Vancomycine, teico 2 2
synergie
Erythromycine, 0,25 0,5
Levofloxacine 1 2
clarithro, azithro
Vancomycine, teico 2 2
Clindamycine 0,5 0,5
Erythromycine 0,25 0,5
Tigecycline 0,25 0,5
Clindamycine 0,5 0,5
Daptomycine 1 1
Linezolide 2 4
Linezolide 2 4
Rifampicine 0,06 0,5
Rifampicine 0,06 0,5
Bactrim 1 2
Bactrim 1 2
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74
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75
CANDIDEMIE
ASPERGILLOSE INVASIVE
Retirer ou changer les cathéters PULMONAIRE
Bilan d’extension:
o FO (Si + : 4 à 6 s de TTT)
o ETO Diagnostic
o Hémoc quotidienne jusqu’à négativation o TDM thoracique +++, LBA
TRAITEMENT : o Ag aspergillaire sang et LBA (validés chez
o Caspofungine 70mg J1 puis 50mg/j sauf si patient avec hémopathie maligne ou
préexposition echinocandine (ou micafungin: greffé de moelle)
100 mg/j ou anidulafungine dose de charge 200
TTT :
mg, puis 100 mg/j
o Première ligne: Si pas de pré exposition au
o A J5 : Si stable hémodynamiquement et espèce
voriconazole : Traitement par
sensible, hemoc négativées: possibilité de
voriconazole: améliore la survie
switcher pour du fluconazole 400mg/j
o Monitorer avec dosages: objectif: 1-5mg/L
(6mg/kg/j)
(plus élevé si atteinte SNC ou os)
o Alternative à caspofungine (intolérance, ou
o Toxicité: hépatique, neurologique (sur
résistance) : ampho B liposomale 3 à 5mg/kg/j
dosage), visuelle, cutanée, neurologique
Durée du traitement
périphérique
o si non neutropénique, non disséminé et stable:
o Attention interactions: immunosup, AVK,
14 jours à partir de hémoc stérilisée
ARV, rifampicine, ...
o si neutropénique non disséminé, 14 j à partir de
o Pas de supériorité d’une association
hémoc stérilisée et jusqu’ à la fin de la
o En alternative ou de souche R aux azolés:
neutropénie
amphotéricine B liposomale 3mg/kg/j
o si Endocardite : au moins 6 semaines après la
(+/- caspofungine si R azolés)
chirurgie (constamment nécessaire) avec haute
o Durée 6 à 12 s en F° de profondeur de l’ID
dose de caspofungine : 140 mg/j
ATTENTION :
Quand infection controlée: ne pas retarder la
o Candida parapsilosis: sensibilité diminuée
chimiothérapie si hémopathie sous jacente
echinocandines
IDSA 2016
o Candida glabrata: sensibilité diminuée
fluconazole, +/- voriconazole et posaconazole,
parfois echinocandines
IDSA 2016
CRYPTOCOCCOSE
Candines:
Polyènes Fluconazole Itraconazole Voriconazole Posaconazole Isavuconazole Caspofungine,
Micafungine
C. albicans + + + + + + +
C. krusei + - - + + + +
C.tropicalis + + + + + +
C.
+ + + + + + +/-
parapsilosis
Cryptococcus + + + + + + -
neoformans
Candines:
Polyènes Fluconazole Itraconazole Voriconazole Posaconazole Isavuconazole Caspofungine,
Micafungine
Aspergillus + - + + + + +
fumigatus
A. terreus - - + + + + +
A. lentulus + - - - - - +
Mucorales + - - - + + (CMI -
variable)
Fusarium + - + + + - +/-
Histoplasma + + + + + +
Spp
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77
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78
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79
Lipo/hydrophile
VD 450 l
½ vie 100-130 H
Fixation protéines 99%
Métabolisme hépatique
dialysable
Biodisponibilité orale 98 %
Etat d’équilibre
Diffusion Bonne diffusion SNC, nulle LCR
Bactéricide/statique
Dosage plasmatique
Quand ? Cmin > 25 mg/l en
Objectif efficacité ? discontinu ou > 50 mg/l
Seuil toxicité ? en administr continue
Cmax > 50-100 mg/l en
discontinu ou > 50 mg/l
en continue
Toxicité Moins nephrotoxique que voriconazole et
itraconazole (qui contiennent de la
cyclodextrine pour solubiliser le produit et qui
est nephrotoxique)
incompatibilité Ne pas associer à rifampicine,
carbamazepine et barbiturique
(augmentent les taux)
Posologie IV et Modalité 200 mg (1 flacon de 200 mg /250 ml de
administration NaCl 0,9 % ou G5% sur 1 h)/j apres dose
de charge de 200 mg x 3/j pendant 2
jours
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