Accident Exposant Au Sang

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Accident exposant au sang (AES) :

Tout contact avec du sang ou un liquide biologique contenant du sang et comportant


soit une effraction cutanée (piqûre, coupure) soit une projection sur une muqueuse
(œil...) ou sur une peau lésée.

Sont assimilés à des AES les accidents survenus dans les mêmes circonstances avec
d'autres liquides biologiques (tels que liquide céphalorachidien, liquide pleural,
secrétions génitales...) considérés comme potentiellement contaminants même s'ils
ne sont pas visiblement souillés de sang.

Arrêté du 10 juillet 2013 relatif à la prévention des risques biologiques auxquels


sont soumis certains travailleurs susceptibles d'être en contact avec des objets
perforants 

NOR: ETST1314972A
ELI: https://www.legifrance.gouv.fr/eli/arrete/2013/7/10/ETST1314972A/jo/texte

Publics concernés : les travailleurs et les employeurs des secteurs de la prévention et des soins et des
soins de conservation.
Objet : la prévention des risques biologiques dans les établissements et lieux où les travailleurs sont
susceptibles d'être en contact avec des objets perforants.
Entrée en vigueur : le lendemain de la publication.
Notice : les modifications apportées par cet arrêté permettent de respecter les obligations européennes
issues de la directive 2010/32/UE du Conseil du 10 mai 2010.
Références : le présent arrêté peut être consulté sur le site Légifrance (http://www.legifrance.gouv.fr).
La ministre des affaires sociales et de la santé et le ministre du travail, de l'emploi, de la formation
professionnelle et du dialogue social, 
Vu la directive 2000/54/CE du Parlement et du Conseil du 18 septembre 2000 concernant la protection des
travailleurs contre les risques liés à l'exposition à des agents biologiques au travail ;
Vu la directive 2010/32/UE du Conseil du 10 mai 2010 portant application de l'accord-cadre relatif à la
prévention des blessures par objets tranchants dans le secteur hospitalier et sanitaire conclu par
l'HOSPEEM et la FSESP ;
Vu le code du travail, notamment son article R. 4424-11 ;
Vu le code de la santé publique, notamment ses articles L. 6111-1, L. 6111-2, L. 6312-1 et R. 1335-1 à R.
1335-8 ;
Vu le code de l'action sociale et de la famille, notamment ses articles L. 312-1 et L. 344-1 ;
Vu le code de la sécurité sociale, notamment ses articles L. 441-1, L. 441-2 et L. 441-4 ;
Vu l'arrêté du 24 novembre 2003 modifié relatif aux emballages des déchets d'activités de soins à risque
infectieux et assimilés et des pièces anatomiques d'origine humaine ;
Vu l'avis du Conseil d'orientation sur les conditions de travail (commission spécialisée relative à la
prévention des risques pour la santé au travail) en date du 16 janvier 2013 ;
Vu l'avis du comité des finances locales (commission consultative d'évaluation des normes) en date du 4
avril 2013,
Arrêtent :

Article 1 En savoir plus sur cet article...

Au sens du présent arrêté, on entend par :


Accident exposant au sang (AES) : tout contact avec du sang ou un liquide biologique contenant du sang et
comportant soit une effraction cutanée (piqûre, coupure) soit une projection sur une muqueuse (œil...) ou
sur une peau lésée. Sont assimilés à des AES les accidents survenus dans les mêmes circonstances avec
d'autres liquides biologiques (tels que liquide céphalorachidien, liquide pleural, secrétions génitales...)
considérés comme potentiellement contaminants même s'ils ne sont pas visiblement souillés de sang.
Conteneur : boîte ou minicollecteur pour déchets d'activité de soins à risques infectieux perforants tel que
défini par l'arrêté du 24 novembre 2003 modifié relatif aux emballages des déchets d'activités de soins à
risque infectieux et assimilés et des pièces anatomiques d'origine humaine.
Dispositif médical de sécurité : dispositif médical doté de mécanismes de protection intégrés dont l'objectif
est d'éviter une blessure accidentelle avec un objet perforant.
Précautions standard AES : précautions générales d'hygiène à respecter dès lors qu'il existe un risque
d'AES.
Recapuchonnage : action consistant à repositionner manuellement un embout ou un capuchon sur un objet
perforant après usage.

Article 2 En savoir plus sur cet article...

Les dispositions du présent arrêté sont applicables aux activités de prévention et de soins et aux activités
de soins de conservation au cours desquelles des travailleurs visés à l'article L. 4111-1 du code du
travail sont susceptibles d'utiliser ou d'être en contact avec des objets perforants, que l'activité ait lieu au
sein ou en dehors de l'établissement. Il s'agit des :
1. Etablissements de santé publics et privés tels que définis aux articles L. 6111-1 et L. 6111-2 du code de
la santé publique.
2. Etablissements sociaux et médico-sociaux tels que définis aux articles L. 312-1 et L. 344-1 du code de
l'action sociale et de la famille.
3. Transports sanitaires tels que définis à l'article L. 6312-1 du code de la santé publique.
4. Etablissements qui réalisent des soins de conservation.
5. Autres lieux où sont dispensés des activités et actes de prévention, diagnostiques, thérapeutiques mais
qui ne répondent pas à la définition d'établissements de santé publics ou privés ou d'établissements
sociaux et médico-sociaux.

Article 3 En savoir plus sur cet article...

Lorsque les résultats de l'évaluation des risques prévue aux articles R. 4423-1 à R. 4423-4 du code du
travail montrent un risque de blessure par objet perforant et d'infection, l'employeur s'assure que
l'exposition des travailleurs est évitée ou réduite, si elle ne peut être évitée, grâce aux mesures suivantes :
1. La mise en œuvre des précautions standard AES décrites à l'annexe I du présent arrêté.
2. La suppression de l'usage inutile d'objets perforants.
3. La mise à disposition de dispositifs médicaux de sécurité.

Article 4 En savoir plus sur cet article...


L'employeur informe les travailleurs sur :
1. Les risques et la réglementation en vigueur relatifs à l'usage d'objets perforants.
2. Les bonnes pratiques en matière de prévention et les dispositifs médicaux mis à disposition.
3. Le dispositif de déclaration et de prise en charge des AES prévu à l'article 6 du présent arrêté.
4. Les procédures d'élimination des objets perforants.

Article 5 En savoir plus sur cet article...

L'employeur organise la formation des travailleurs dès l'embauche, y compris les travailleurs temporaires et
les stagiaires, portant notamment sur :
1. Les risques associés aux AES.
2. Les mesures de prévention, y compris :
― les précautions standard AES telles que définies en annexe I ;
― les processus de travail visant à éviter ou minimiser le risque d'AES ;
― les procédures correctes d'utilisation et d'élimination des objets perforants ;
― l'importance de la vaccination ;
― l'utilisation correcte des dispositifs médicaux de sécurité conformément au mode d'emploi établi par le
fabricant et aux consignes de l'employeur.
3. Les procédures de déclaration des AES définies à l'article 6 du présent arrêté.
4. Les mesures à prendre en cas d'AES.
La formation des travailleurs sera renouvelée régulièrement, notamment en cas de modification de
l'organisation du travail ou des procédures.

Article 6 En savoir plus sur cet article...

Sans préjudice des dispositions relatives aux déclarations d'accident du travail dans les secteurs privés et
publics, l'employeur organise :
1. La prise en charge immédiate du travailleur blessé, telle que définie à l'annexe II.
2. Les modalités d'information de l'employeur par les travailleurs de tout AES impliquant des objets
perforants.
3. Les modalités de transmission au médecin du travail des informations relatives aux causes et
circonstances de l'AES.
L'employeur, le cas échéant en lien avec le comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail,
analyse les causes et les circonstances de l'AES dans le but de mettre en œuvre les mesures de
prévention adaptées ou de les réviser.

Article 7 En savoir plus sur cet article...

Le directeur général du travail, le directeur général de la santé et le directeur général de l'offre de soins sont
chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté, qui sera publié ainsi que ses
annexes au Journal officiel de la République française.

 Annexe
ANNEXES
ANNEXEI
PRÉCAUTIONS STANDARD AES

Des précautions générales d'hygiène doivent être appliquées dès lors qu'il existe un risque d'AES :
1. Respecter les recommandations en vigueur concernant le lavage et la désinfection des mains,
notamment lavage immédiat en cas de contact avec des liquides biologiques potentiellement
contaminants.
2. Porter des gants :
― si risque de contact avec du sang ou tout autre produit d'origine humaine, avec les muqueuses ou la
peau lésée d'un patient, notamment à l'occasion de soins à risque de piqûre et lors de la manipulation
de tubes ou de flacons de prélèvements biologiques, linge et matériel souillé ;
― et systématiquement en cas de lésion cutanée des mains.
Les changer entre deux patients, deux activités.
Certaines situations peuvent nécessiter des précautions complémentaires : port de deux paires de gants
notamment pour les opérateurs au bloc opératoire, port de sous-gants résistants aux coupures pour les
gestes particulièrement à risque notamment en anatomo-pathologie.
3. Lorsqu'il y a un risque de projection de sang ou de produits biologiques potentiellement contaminants,
porter une tenue adaptée (masque chirurgical antiprojection complété par des lunettes ou masque à
visière, surblouse...).
4. Utiliser de préférence du matériel à usage unique.
5. Utiliser les dispositifs médicaux de sécurité mis à disposition.
6. Respecter les bonnes pratiques lors de toute manipulation d'instruments piquants ou coupants
souillés :
― ne jamais recapuchonner les aiguilles ;
― ne pas désadapter à la main les aiguilles des seringues ou des systèmes de prélèvement sous-vide ;
― jeter immédiatement sans manipulation les aiguilles et autres instruments piquants ou coupants dans
un conteneur adapté (conforme à l'arrêté du 24 novembre 2003 modifié), situé au plus près du soin, dont
l'ouverture est facilement accessible et en ne dépassant pas le niveau maximal de remplissage ;
― en cas d'utilisation de matériel réutilisable, lorsqu'il est souillé le manipuler avec précaution et en
assurer rapidement le traitement approprié.
7. Les prélevements biologiques, le linge et les instruments souillés par du sang ou des produit
biologiques doivent être transportés, y compris à l'intérieur de l'établissement dans des emballages
étanches appropriés, fermés puis traités ou éliminés si nécessaire selon des filières définies.

ANNEXEII

ORGANISATION DE LA PRISE EN CHARGE APRÈS ACCIDENT EXPOSANT AU SANG (AES) ET


INFORMATION SUR LA CONDUITE À TENIR
Un dispositif de prise en charge des personnels victimes d'AES, permettant un éventuel traitement
prophylactique dans les meilleurs délais, et un suivi médical adapté, doit être organisé dans tous les
établissements, 24 heures sur 24.
L'information des personnels de santé est essentielle : la conduite à tenir pratique doit être affichée ou
mise à disposition dans tous les services.
La responsabilité de ce dispositif incombe au chef d'établissement. Il prendra conseil auprès du médecin
du travail et des instances concernées (CLIN, CHSCT...).
1. Conduite à tenir immédiate :
Piqûre, coupure, ou contact direct sur peau lésée :
― ne pas faire saigner ;
― nettoyer immédiatement la zone cutanée lésée à l'eau et au savon puis rincer ;
― puis désinfecter pendant au moins cinq minutes avec un dérivé chloré (Dakin ou eau de Javel à 2,6 %
de chlore actif diluée au 1/5), ou à défaut polyvidone iodée en solution dermique ou alcool à 70°.
Projection sur muqueuses et en particulier les yeux :
― rincer abondamment au sérum physiologique ou à l'eau (au moins cinq minutes).
2. Evaluation du risque après AES et prophylaxie postexposition.
Un avis médical est indispensable le plus précocement possible, au mieux dans les quatre heures, pour
évaluer l'importance du risque infectieux notamment VIH, VHB et VHC et, si besoin, initier rapidement un
traitement prophylactique.
Une recherche du statut sérologique du patient source (notamment vis-à-vis du VIH par test rapide) avec
l'accord du patient doit être possible en urgence.
Dans les établissements ne disposant pas des ressources nécessaires en interne (médecin référent
présent sur place, service d'urgences fonctionnant 24 h/24...), des dispositions doivent être prises pour
que le personnel puisse bénéficier de cette évaluation du risque et si besoin d'un traitement
prophylactique, au mieux dans les quatre heures : les consignes doivent comporter les coordonnées du
service d'urgence le plus proche, la conduite à tenir, y compris la procédure permettant de quitter
l'établissement au cours du poste (autorisation administrative, relais par un autre soignant afin que la
continuité des soins soit assurée...).
La coordination entre le médecin prenant en charge la personne blessée, celui du patient-source et celui
chargé du suivi est essentielle pour apporter à la victime d'un AES le plus de sécurité et le meilleur
soutien possibles.
3. Déclaration de l'accident :
L'employeur rappelle au travailleur que la déclaration de l'accident de travail doit être effectuée dans les
meilleurs délais car elle est indispensable à la garantie les droits de la victime.
4. Suivi médical et biologique :
Les personnes accidentées doivent ensuite pouvoir bénéficier d'un suivi adapté en fonction du risque
évalué afin de dépister une contamination (suivi sérologique...) et de repérer d'éventuels effets
secondaires en cas de traitement postexposition.
Il est recommandé de déclarer à l'Institut de veille sanitaire les contaminations dépistées lors du suivi.

Fait le 10 juillet 2013.


CONDUITE A TENIR EN CAS D’ACCIDENT AVEC
RISQUE D’EXPOSITION AU SANG

Une conduite à tenir doit être définie dès l’instant qu’il existe un risque d’accident d’exposition au
sang. Un protocole doit être affiché et porté à la connaissance des salariés exposés. La
responsabilité de ce dispositif incombe à l’employeur comme le souligne l’arrêté du 10 juillet
2013 qui transpose des directives européennes relatives aux accidents d’exposition au sang.

Organisation de la prise en charge après accident d’exposition au sang, AES et information sur la conduite à tenir
selon l’arrêté du 10 juillet 2013
Conduite a tenir en cas d’accident avec exposition au sang
Circulaire interministérielle du 13 mars 2008

Organisation de la prise en charge après accident d’exposition au sang, AES et


information sur la conduite à tenir selon l’arrêté du 10 juillet 2013
L‘arrêté du 10 juillet 2013 transpose des directives européennes. Il précise entre autre le dispositif de prise en
charge après AES qui doit être mis en place par l’employeur et porté à la connaissance de tous les salariés, dès
l’instant qu’il existe un risque d’exposition au sang.
Un dispositif de prise en charge des personnels victimes d’AES, permettant un éventuel traitement prophylactique
dans les meilleurs délais, et un suivi médical adapté, doit être organisé dans tous les établissements, 24 heures
sur 24.
La conduite à tenir pratique pour la prise en charge après accident d’exposition au sang doit être affichée dans
tous les services.

La responsabilité de ce dispositif incombe au chef d’établissement. Il prendra conseil auprès du médecin du


travail et des instances concernées (CLIN, CHSCT…).
 Conduite à tenir immédiate :
o Piqûre, coupure, ou contact direct sur peau lésée
 ne pas faire saigner ;
 nettoyer immédiatement la zone cutanée lésée à l’eau et au savon puis rincer ;
 puis désinfecter pendant au moins cinq minutes avec un dérivé chloré (Dakin ou eau de Javel à
2,6 % de chlore actif diluée au 1/5), ou à défaut polyvidone iodée en solution dermique ou alcool
à 70°.
o Projection sur muqueuses et en particulier les yeux :
 rincer abondamment au sérum physiologique ou à l’eau (au moins cinq minutes).
   Evaluation du risque après AES et prophylaxie postexposition.
o  Un avis médical est indispensable le plus précocement possible, au mieux dans les quatre heures,
pour évaluer l’importance du risque infectieux notamment VIH, VHB et VHC et, si besoin, initier
rapidement un traitement prophylactique.
o  Une recherche du statut sérologique du patient source (notamment vis-à-vis du VIH par test
rapide) avec l’accord du patient doit être possible en urgence.
o   Dans les établissements ne disposant pas des ressources nécessaires en interne (médecin référent
présent sur place, service d’urgences fonctionnant 24 h/24…), des dispositions doivent être prises
pour que le personnel puisse bénéficier de cette évaluation du risque et si besoin d’un traitement
prophylactique, au mieux dans les quatre heures : les consignes doivent comporter les coordonnées
du service d’urgence le plus proche, la conduite à tenir, y compris la procédure permettant de quitter
l’établissement au cours du poste (autorisation administrative, relais par un autre soignant afin que la
continuité des soins soit assurée…).
o  La coordination entre le médecin prenant en charge la personne blessée, celui du patient-source et
celui chargé du suivi est essentielle pour apporter à la victime d’un AES le plus de sécurité et le
meilleur soutien possibles.
 Déclaration de l’accident :
o  L’employeur rappelle au travailleur que la déclaration de l’accident de travail doit être effectuée
dans les meilleurs délais car elle est indispensable à la garantie les droits de la victime.
 Suivi médical et biologique :
 Les personnes accidentées doivent ensuite pouvoir bénéficier d’un suivi adapté en fonction du
risque évalué afin de dépister une contamination (suivi sérologique…) et de repérer d’éventuels
effets secondaires en cas de traitement postexposition.
Il est recommandé de déclarer à l’Institut de veille sanitaire les contaminations dépistées lors du suivi.

Accident d’exposition au sang : l’arrêté du 10 juillet 2013 prend en compte les dispositions européennes.
Conduite a tenir en cas d’accident avec exposition au sang
Premiers soins à réaliser immédiatement
 En cas de piqûre, blessure, contact avec une peau lésée :
 stopper l’activité en cours, laisser saigner, nettoyer à l’eau et au savon, rincer abondamment, sécher;
 réaliser l’antisepsie de la plaie par trempage 10 minutes dans du Dakin, ou alcool à 70°;
 en cas de projection sur les muqueuses ou l’œil, rincer abondamment à l’eau ou au sérum physiologique
durant 10 minutes.
Rechercher activement le statut sérologique de la personne
source
Les tests suivants devront être réalisés :

 tests rapides de dépistage du VIH;


 sérologie VIH;
 sérologie VHC;
 sérologie VHB complète si la personne source n’est pas vaccinée.
Si la personne source est porteur du VIH, avec son accord, contacter son médecin pour adapter letraitement
post-exposition (TPE) de la personne exposée, si nécessaire.
Accident d’exposition au sang : peut-on réaliser un dépistage du VIH en l’absence de consentement du patient
source ?
Contacter immédiatement un médecin référent pour la
prophylaxie du sida
Donner les éléments suivants au médecin référent afin qu’il évalue le risque infectieux :
 type d’exposition;
 profondeur de la blessure;
 type d’aiguille ou de matériel en cause;
 nature du liquide biologique;
 statut sérologique et clinique du patient source.
Un traitement prophylactique pourra être proposé à la victime, il devra être débuté dans les heures qui suivent
l’accident : au mieux dans les 4 heures suivant l’exposition et jusqu’à 48 heures.

Déclarer l’accident du travail


Déclarer l’accident du travail, au plus tard dans les 24h à l’ employeur (si c’est une entreprise privée) : l’
employeur transmettra alors  sous 48h la déclaration d’accident du travail à la CPAM = Caisse primaire
d’assurance maladie, du lieu de résidence du salarié.
Dans les établissements publics, l’accident doit être déclaré dans les 48 heures.

Faire établir impérativement le certificat médical initial


Par un médecin, afin d’obtenir la prise en charge au titre d’un accident du travail.

Accident du travail dans la fonction publique hospitalière.


Contacter le médecin du travail
Pour mise en place du suivi clinique et réalisation des examens biologiques (sérologies) adaptés.
Circulaire interministérielle du 13 mars 2008
La Circulaire VIH du 13_mars_2008, circulaire  interministérielle N° DGS/R12/DHOS/DGT/DSS/2008/91 du 13
mars 2008 est relative aux recommandations de prise en charge des personnes exposées à un risque de
transmission du virus de l’immunodéficience humaine.

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