TDS Psy 332

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UE PSY 332 : PRATIQUE DE LA PSYCHOPATHOLOGIE TD N° 2

EXERCICE 1
1. La notion de projection a été étudiée en psychologie en rapport avec ses différentes conceptions
scientifiques :
a) Définissez l’expression « notion de projection »
b) Donnez les équivalences de cette notion en rapport avec les différentes conceptions scientifiques
(exemple : projection en mathématique = division). NB : pas de dissertation. 2. Quelles sont les trois
orientations méthodologiques du test de Rorschach ? Pourquoi dit-on qu’il est athéorique ?
3. La notion de projection est-elle polysémique ? Comment contribue-t-elle dans la pratique de la
psychopathologie à la compréhension de la personnalité ?
EXERCICE 2
Pendant toute son activité clinique, Freud a travaillé sur les adultes en majorité et sur le cas d’un seul
enfant.
1. Comment cet enfant s’appelait-il ?
a) De quoi souffrait-il ?
b) Donnez deux grands thèmes qui structurent sa problématique.
c) Comment s’appelle en psychanalyse le fait que sa peur à l’égard de son père se déporte sur le cheval
? Définissez ce phénomène.
d) Quelle hypothèse pouvez-vous formuler pour expliquer le trouble de l’enfant ?
2. Dans un exemple donné par Freud dans Etudes sur l’hystérie (1895), Katharina a été l’objet d’une
tentative de séduction par son oncle à l’âge de 14 ans. Cette scène de séduction est oubliée. Mais un
peu plus tard, la vue des rapports sexuels entre ce même oncle et Franziska sa cousine lui rappelle
la tentative de séduction dont elle a été l’objet et confère à cette scène, dans l’après-coup, une valeur
traumatisante. A partir de ce moment-là, quelles sont pour Katharina, les conséquences qui en
découlent au plan psychodynamique ? Brièvement, présentez-les en 3 étapes.
3. Le fétichisme est une aberration sexuelle de type déviation par rapport au but sexuel. Il renvoie à un
cas dans lequel l’objet sexuel normal est remplacée par un autre objet, qui bien qu’il soit en relation
avec le premier, est tout à fait impropre à servir à la réalisation du but sexuel normal. Du point de
vue de la pratique psychanalytique, que comprendre d’une telle déviation, pourquoi l’objet sexuel
normal se trouve-t-il remplacé par un autre objet ?
EXERCICE 3 : cas Julie

1
Proposé par Alain Délombard tel : 651345525 / 694971589
Julie une adolescente de 16 ans qui est hospitalisée depuis plusieurs semaines dans une clinique à la
suite d’un amaigrissement considérable : elle a en effet perdu plus de 20 kg une sans que les examens
médicaux pratiquées ne retrouvent une quelconque étiologie organique. D’une taille normale pour
son âge, elle pèse actuellement 36 kg. Cet amaigrissement est consécutif à un régime alimentaire
entrepris voici plus d’un an. Progressivement, Julie ne s’est plus alimentée normalement, présentant
une aversion pour la viande rouge est saignante, et limitant ses repas à quelques crudités ou légumes
vers, parfois une pâtisserie. On apprend dans l’entretien que les parents travaillent dans
l’alimentation (ils tiennent une charcuterie). Paradoxalement, Julie déclare adorer faire la cuisine,
notamment des gâteaux ; même quand elle ne pouvait plus manger, elle préparait les repas pour sa
famille : « quand je ne mangeais pas, je fessais la cuisine pour les autres ; c’est drôle », dit-elle. On
note une aménorrhée primaire, l’absence de vomissement. Julie appartient à une famille nombreuse
: elle est la troisième enfant d’une fratrie de 5, succédant à deux garçons. Elle présente un certain
retard scolaire ayant redoublé la classe de 4 e. Elle investit particulièrement les activités sportives,
fait les sports collectifs, de la gymnastique dans un club plusieurs fois par semaine. Elle pratique le
piano également depuis l’âge de 8 ans. Très attaché à sa mère, Julie se montre plus distante envers
son père, ce dernier étant très occupé par son métier et ne comprenant guère les « caprices »
alimentaires de la fille. Elle est décrite par son entourage comme un enfant solitaire, d’un caractère
plutôt renfermé, qui n’aime guère se confier. Elle n’a guère d’amies, ne sort qu’en compagnie de
ses frères pour aller au cinéma. Elle n’aime pas danser. Les garçons ne l’intéressent guère, elle les
trouve souvent vulgaires. Elle préfère les personnes réservées, qui ne se mettent, pas en avant. Elle
aime l’ordre ; que les choses soient bien rangées et à leur place. Elle collectionne les poupées. Julie
trouve enfin que ses parents sont trop gentils avec elle, semblant regretter leur manque de sévérité.
Depuis son admission à la clinique, Julie a repris 14 kg. La conduite thérapeutique associe des
entretiens psychothérapiques, un maternage et une interdiction de toute visite.
1. Quels troubles repérez-vous chez Julie ?
2. A quelle pathologie spécifique renvoient ces troubles (hypothèse clinique) ?
3. Quelle (s) hypothèse (s) psychopathologique(s) pouvez-vous formuler ici ?
4. Comment décrivez-vous les relations de Julie avec les membres de sa famille ?
5. Quelles propositions thérapeutiques pouvez-vous faire dans le cas de Julie ?
EXERCICE 4 : cas JOKA

2
Proposé par Alain Délombard tel : 651345525 / 694971589
Mademoiselle JOKA âgé 18 ans est amenée à l’hôpital Laquintinie de Douala par les sapeurs-pompiers.
Elle a été retrouvée dans la brousse où elle a accouché d’un bébé. L’adolescente a un discours
incohérent et indique que c’est le soleil qui est le père de son bébé. Elle de ses parents qui habiterais
le royaume de Jéhovah et dit les avoir fuies parce qu’ils voulaient lui prendre son bébé quand elle a
pris sa grossesse. Après avoir accouché, elle a vu les petits hommes verts la poursuivaient et elle a
pris les herbes pour cacher son bébé. Elle dit que ces petits hommes verts, ce sont ses parents qui
continuent à vouloir lui prendre son bébé pour le donner à leur « Mami Wata ». Mademoiselle JOKA
est agitée mais pas agressive. Elle parle beaucoup et dit aussi entendre des voix venant de ses parents
qui lui recommandent d’aller jeter son bébé dans l’eau afin que le « Mami Wata » le récupère. Elle
est maigre et tousse beaucoup. Les examens biologiques ne signalent rien de très grave sauf une
simple toux sèche. Elle est prise en charge par les sages-femmes du pavillon mère et bébé avant
d’être hospitalisée au service de psychiatrie pour des soins appropriés.
1. Faite le relevé sémiologique de Mademoiselle JOKA.
2. De quoi souffre cette adolescente ? Précisez la forme clinique du trouble.
3. Comment pouvez-vous expliquer le trouble de mademoiselle JOKA du point de vue
psychopathologique ? Vous insisterez sur les approches suivantes : psychanalytique,
phénoménologique et systémique.
4. Quelles thérapies proposez-vous pour son cas

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Proposé par Alain Délombard tel : 651345525 / 694971589

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