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PROGRAMME DE TERMINALE A4

THEME : CONSCIENC NATIONALE

A / L’EXPRESSION DRAMATIQUE

*LES ŒUVRES A ETUDUER

-LA TRAGEDIE DU ROI CHRISTOPHE

-L’ETUDIENT DE SOWETO

B/ L’EXPRESSION POETIQUE

-CAHIER D’UN RETOURS AU PAYS NATAL

THEME II : L’ENGAGEMENT

*LES ŒUVRES A ETUDIER

- LES MAINS SALES (JPS)

-LA REPUBLIQUE A VENDRE

THEME III : LES ROLES DE L’ECRIVAIN DANS LA SOCIETE

*LES ŒUVRES A ETUDIER

- LES DAMNEES DE LA TERRE (FRANTZ FANON)

- CULTURE ET COLONISATION

THEME IV : LES CONDITIONS HUMAINES

*LES ŒUVRES A ETUDIER

- LA PESTE D’ALBERT CAMUS

-LES SOLEILS DES INDEPENDANCES (AHMADOU KOUROUMA)

*RAPPELS : TECHNIQUE D’EXPRESSION ECRITE

- LA CONTRACTION DU TEXTE

-LA DISSERTATION

- LE COMMENTAIRE COMPOSE

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LA PRESENTATION DU THEME

LA CONSCIENCE NATIONALE (TRAVAIL, LA DIGNITE).

DEFINITION : la conscience c’est la connaissance plus ou moins clair que l’on peut
avoir de son existence et celle de l’extérieur.

La conscience nationale pour un individu c’est le fait de percevoir son appartenance par
rapport à un territoire. En ce qui concerne l’homme noir, le réveil nègre est venu de
l’Amérique.

Dans un pays ou les noirs sortaient de l’esclavage, on les considérait des sous hommes et
ou la majorité les noirs formaient le prolétariat ignorant et résignait de l’Amérique
blanche, un étudient en 1890 a osé tenir ce propos : « je suis nègre et je me glorifie de ce
nom, je suis fier du sang noir qui coule dans mes vaines … ».

Par cette référence de ses origines Africains William Edward Burg hard du bois
(WEB) mérite le nom du père de négritude, mais l’auteur n’est pas de cet africanisme
sentimental. Il a fondé l’association pour la différence des personnes des couleurs. Il a été
défenseur officiel de sa race. Cet Amérique noir sera également secrétaire de tout premier
congrès panafricaine organisé à Londres par la justice Henry sylvestre William. À la mort
de celui-ci (WEB) prendra la direction de ce mouvement qui protestait contre
l’impérialisme en Afrique de 1919 à 1945. En 1903, aux USA, c’est le point de départ de
la prise de conscience noire, c’est l’année de la publication d’un ralentissant (WEB) ;

« Âmes noirs » à la fois témoignage à la réflexion sur les problèmes des noirs en
Amériques. En 1909, du Bois crée l’ANCPT (association Nationales pour la promotion
des gens des couleurs à laquelle appartiennent également Martin Luther King qui
entreprend de réhabiliter les valeurs culturelles des noirs et de revendiquer une autre
place dans la société Américaine qui est seule ou ils étaient contrariés. Dans la période
qui a suivi la première guerre mondiale souffle aux USA. Le vent vivifiant et
révolutionnaire du mouvement de la renaissance nègre en 1890 initié à la suite des écrits
de (WEB) par une nouvelle génération de poète et de romanciers noir Américain
notamment Jean Tomer, Claude Mackay, Contée Cullen…nombreux d’entre eux
séjournent à un moment ou un autre à Paris ou ils côtoient les étudiants Africain et
antillais pour qu’ils trouvent des auditeurs attentifs Africain.

Pour conclure nous disons donc qu’avec WEB et âmes noirs la conscience noire était née.
Dix-ans après cette parole du Bois avait germais dans quelques consciences nègres

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d’Amérique et quelque décennie plus tard, cette même parole germera et produira le
mouvement de la négritude, fruit de la prise de conscience des intellectuelles noir
francophones

I-1- LA LITTÉRATURE NÉGRO AFRICAINE


Cette littérature écrite est d’origine assez récent. On a donc parlé de la littérature négro-
Africaine ou les livres écrit par les noirs on exprimer leurs propres cultures et non celle
de leurs maitres occidentaux. Or cette libération de l’expression littéraire n’a pu se faire
qu’à la suite d’une prise de consciences douloureuse de leurs situations socio-politiques,
c’est ce qui applique les caractères agressifs cette littérature et l’expression de certain
Thème tel que : la souffrance, la révolte, retours aux sources culturelles de l’Afrique
mère…

La littérature négro-Africaine c’est donc une réaction contre l’oppression culturelle et


politique de l’homme blanc. La littérature nègre porte les stigmates (traces) de ce combat.

*Batouala de René maran (1921) est l’acte de naissance de la littérature négro-Africaine.


En 1921, ce roman est couronné par le prix concourt Batouala « est le premier roman qui
à exprimer l’Ames noires avec style nègre en français » dit Léopold Cedar Senghor.

L’auteur d’écrit un village de l’ancien Oubangui-Chari sous la colonisation. La littérature


négro-africaine est donc née, elle sera surtout marquée par un mouvement
d’émancipation culturelle et politique qui est la négritude.

I -2- NÉGRITUDE
Nombreux ont été de définition de ce terme qui est la négritude. C’est l’expression d’une
race opprimée de la manifestation d’une manière d’être originale pour les uns et pour les
autres. C’est un moyen de lutte et de libération des valeurs jusqu'à lors ignorées. Pour
d’autres en fin c’est l’affirmation de notre être.

Aimé Césaire a utilisé ce mot pour la première fois dans son long poème intitulé « cahier
d’un retour au pays natal » (1939).il définit la négritude comme « l’ensemble de valeurs
du monde. Elle est la conscience d’être noir, la simple reconnaissance d’un fait qui
implique une acceptation de son destin noir, de son histoire et de sa culture »

Il est suivi par son ami Senghor « la négritude est le patrimoine culturel, les valeurs et
surtout l’esprit de la civilisation de nègre Africain »

Ce moment de la négritude regroupant autour de lui les écrivains qui désirent d’affirmer
et de faire reconnaitre cette tout ce qui se réfère à ce mot « négritude » qui fait un point

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de ralliement et leur permettent de se définir par opposition à l’occident colonisateur et
assimilateur.

Pour conclure, les règles fondamentales de la négritude réclament leurs originalités,


revendiquer leurs valeurs et leurs personnalités mais ils heurtent aux détracteur de ce
mouvement d’affirmation. Il faut tout de même reconnaitre la négritude a était le levain.
Bilan indispensable à l’accession des pays colonisés à l’indépendance. C’est elle qui a
fait connaitre et reconnaitre les valeurs Africains longtemps piétinés. En fin, on pourra
dire que son bilan reste positif quand bien même qu’elle est dépassée. Elle a influencé et
continue d’influencée la littérature contemporaine.

L’étude de l’œuvre : la tragédie du roi Christophe d’Aimé Césaire (1963).

A / LA BIOGRAPHIE ET LA BIBLIOGRAPHIE DE L’AUTEUR.

1 / LA VIE DE L’AUTEUR
Aimé Césaire est née en Martinique en juin 1913 dans une famille modeste.

Brillant élève, il obtient une bourse pour poursuivre des études des lettres à paris. Il y
rencontre Damas et Senghor « Senghor m’appris l’Afrique, la grandeur de l’Afrique, la
noblesse culturelle de l’Afrique » déclare-t-il en 19915.

Avec eux, il crée à 21ans, la revue Étudiant noir dans laquelle apparait sous sa plume, le
« néologisme négritude ». L’année suivante il se marie et réussit le concours d’entrée à
l’école normale supérieure (ENS) ; en 1939 il publie le cahier d’un retour aux pays
natales avant de rentrée à la Martinique ou il est nommé professeur et crée une revue
littéraire, tropique qui connaitra une renommée internationale. Césaire se consacre
également à la politique : il est élu maire de fort de France en 1945 puis député. Sa
carrière parlementaire s’achève en 1930 et mort en 2007.

2- LES ŒUVRES DE L’AUTEUR

*les théâtres
- les chiens se taisaient en (1956)

-la tragédie du roi Christophe (1963)

-une saison au Congo (1967)

-une tempête (1969)

* poésie
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- Cahier d’un retour au pays natal (1939)

-Corps perdu (1949)

- Ferrements (1960)

- moi, la mineure (1982)

L’œuvre de Césaire tue son inspiration de l’histoire de peuple noir, des Antilles, de
l’Afrique, de l’Europe, et des États unis. Dans une langue au vocabulaire et à la syntaxe,
aux images nombreuses et précise que le lecteur doit percer, il exprime le passée, le
présent toutes « les misères étalées » des nègres et le besoin de s’affirmer et de se hisser à
la hauteur d’un peuple digne et responsable qui assume son avenir.

B/ LA STRUCTURE DE LA PIÈCE :

1 –un prologue : dans cette partie préliminaire on assiste à un combat de coq. Autrement
dit c’est un conflit qui se pose entre Pétion et Christophe.

2- le commentateur et présentateur
Celui qui fait le récit et la vie de Christophe.

3- la composition de la pièce
Elle comprend trois actes (3) actes plusieurs scènes et intermèdes.

-le 1er acte I comprend sept (7) scènes, il correspond à la nomination du roi Christophe
aux royaumes par le sénat il estime un pouvoir vide de sa substance des composants.
N’ayant pas facilité l’exécution de son programme politique qui est celui d’assurer la
liberté et la sécurité.

- acte II : constitué de (8) scène, il correspond aux travails, la construction d’une


citadelle, c’est une œuvre gigantesque qui nécessite le concours de tout le monde

- acte III : constitué de (9) scène, la construction du royaume continue mais elle sera
secouée par des nombreux problèmes liés à l’évolution du comportement du roi
Christophe.

C/ RÉSUMÉ DE LA PIÈCE
La tragédie retrace l’histoire d’un roi dictateur au nom de Christophe au lendemain de
l’indépendance d’Haïti, l’homme qui prend le règne du pouvoir est un homme très
ambitieux. Il rêve de voir son peuple accède le plutôt possible au développement. Il rend

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obligatoire car ses frères haïtiens confondent liberté et libertinage, les haïtiens passe alors
le plus gros de leur temps à danser au lieu de travailler. Le roi de son côté il en fait trop
d’autant plus que déterminer non seulement il rend le travail obligatoire mais en plus de
cela, il rend le mariage obligatoire et tous ceux qui sont fatigué pendant le travail sont
exécutés. Cette brutalité du roi provoque le mécontentement général et la guerre civil est
déclenché et soutenu par son adversaire Pétion un mulâtre qui s’est usé de douleur à
l’égard des colons français.

Le roi Christophe, ancien esclave, ancien cuisinier devenu général refuse la retraite au
prêtre français et envoi ses soldat exécuté les pauvres prêtres français pendant la nuit. Le
roi refuse aussi de suivre les conseils de sa femme et de ses amis étrangers. Il se met lui-
même dans un travail sans repos, il est surmené et paralysé, ses soldats, informés de cette
état de santé de Christophe se révoltent et refuse de combattre la rébellion soutenue par
Pétion et les siens.

Le roi constata qu’il est donc abandonné par son armée prend courageusement son
revolver et se donne la mort. La mort de cristallise ainsi l’échec d’un dirigeant politique
incompris par son peuple. Le roi aussi n’aura pas pu comprendre que non seulement il ne
faut pas confondre la précipitation et la rapidité, mais aussi il n’aura pas compris que le
peuple est comme un œuf : male ténu, l’œuf tombe et se casse, trop serré, il se casse dans
la main.

Christophe comme des nombreux chefs d’État Africain l’apprend à ses dépends

A/ Schéma actanciel : le jeu de forces convergentes ou opposées dans la


tragédie du roi Christophe.
Destinateur Objet Destinataire

Christophe Citadelle Le peuple haïtien

Adjuvants Sujet Opposants

-Magny Christophe -Pétion

-Vastey -Metellus

-Hugonin Le peuple haïtien

-M.d Christophe

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E/ l’explication du schéma actanciel à travers les personnages
1-Christophe : ancien esclave, on lui confiait la partie nord d’Haïti à la mort de
Dessalines pris de peur le sénat sous la direction de Pétion lui donne un rôle
vraisemblablement honorifique qu’il n’hésite pas de refuser : « tonner ! Un pouvoir sans
croute, ni mie, une rognure, une raclure de pouvoir, voilà ce qui vous m’offrez… »

Croute : partie extérieure du pain

Mie : partie du pain

Rognure : fragment, morceau

Raclure : frotter pour enlever

Sa prise de pouvoir et en même, temps une déclaration de guerre contre Pétion.


Christophe se fixe sur un idéal qui consiste à permettre à tous les haïtiens de vivre libre.
Mais il ne s’agit pas d’une liberté facile. Christophe voit très vite alors que son peuple est
lent à comprendre : « aussi bien qu’on ne dise à présent, avec moi vous n’aurez pas d’être
fatigué… ».

Il se jette totalement dans la tyrannie et devient sourde aux conseils de son époux à qui
rétorque : « je demande trop aux hommes mais pas assez aux nègre » madame !

La citadelle qu’il veut construire devient l’idéal de la liberté. C’est ainsi que
volant de maladresse en maladresse il se met, tout ce qui en travaillant, sont fatigués à la
mort même les prêtres qu’il avait consacrés. L’excès de passion, la fatigue, lui donne
tension nerveuse. Le roi est alors frappé de paralysie mais il tient encore au pouvoir : « je
suis paralysé monsieur, mais je ne suis pas fatigué » ce mégalomane peut-il connaitre ses
erreurs ?

« Je ne regrette rien ! J’ai voulu leur donner la faim de faire et le besoin de perfection.
J’ai voulu forcer l’énigme de ce peuple à la train ». Le roi Christophe meurt pour revivre
davantage dans l’esprit des haïtiens.

2- l’objet : la citadelle
C’est l’idéal du roi Christophe, la preuve de la liberté de tous les haïtiens. Elle doit être
construite sur le sommeille de la montagne à la participation des enfants, des femmes, des
hommes et des vieillards. C’est ainsi que Christophe la conçoit, la définie : « imaginer,
sur cette terre peut commune plate-forme, tourner vers le nord magnétique (sensible) 130
pieds de haut, 20 d’épaisseur de mur, chaux et cendre de bagasse, chaux et sang de
taureau. Une citadelle ! Pas un palais. Pas un château fort pour protéger mon bien-tenant.
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Je dis la citadelle, la liberté de tout un peuple, bâtit par le peuple tout entier, hommes et
femmes, enfants et vieillards, bâtie pour le peuple tout entier ! Voyez, sa tête est dans les
nuages, ses pieds creusant l’abime, ses bouches crachent la mitraille jusqu’au large des
mers, jusqu’au fond des vallées, c’est une ville, une forteresse, un lourd cuirassé de
pierre… »

3/ les opposants :
-Pétion : c’est le président de la république. C’est un mulâtre néocolonialiste. Bien que la
notion de la liberté soit bien conçue il est tout à fait clair qu’il fait tout par ses moyens
qu’haïtien ne sera jamais libre. Il est semblable à un roseau qui plie sans se rompre
puisque dans la première phase de la guerre qui l’oppose au roi Christophe, Pétion était
vaincu. Il est clair voyant et prudent.

- Metellus : il fait le récit de la longue lutte contre l’esclavage au côté de toussaint


l’ouverture. Malheureusement après l’indépendance on a, selon celui-ci retrouvé au
sommeil de l’État des tyrans : « Christophe ! Pétion ! Je renvoie dos à dos la double
tyrannie, celle de la brute, seul du sceptique hautin ». Il préfère de mourir que de vivre
sous une double tyrannie. Ce n’est donc pas un révolutionnaire.

-Le peuple haïtien : le peuple est un opposant à l’action de Christophe. Son opposition
relève de la confusion du sens du mot liberté ou l’indépendance. Le peuple n’a pas
compris qu’être indépendant signifie être le maitre de son destin et travailler sans répit
(repos). On voit le peuple au marché ou sur la place publique désœuvrée. Ce
comportement des peuples qui entrain l’énervement du Christophe : « assez ! L’ennemie
de ce peuple, ce sont indolence (paresse), son effronterie (insulte), sa haine de la
discipline, l’esprit de jouissance et de torpeur (inerte, qui ne bouge pas) ».

Si ce n’était qu’une simple paresse, il n’y aurait peut-être pas beaucoup des problèmes, le
redressement serait un peu facile. Mais il faut remarquer que, les danses nocturnes
entravent toutes possibilité de travail sérieux dans la journée, s’est avec beaucoup des
déceptions que Christophe écoute les sons du tamtam qui fait trémousser les haïtiens :
« tenez, écoutez ! Quelque part dans la nuit les tamtams bats ! Quelque part dans la nuit
mon peuple danse et ce tous les jours comme-çà…tous les soirs ».

4/ Destinateur :
-le roi Christophe : celui même qui initie le projet de la construction de la citadelle.

5/ Destinataire (récepteur) : le bénéficiaire de l’action de Christophe qui travail contre


lui-même : « peuple haïtien, Haïti à moins à craindre de français que d’elle-même »

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6- Adjuvants :
-Magny : c’est un général d’armé, si Christophe l’avait écouté, il aurait réglé les comptes
de
Pétion au moment où l’armée du roi avait l’avantage.

- Vastey : c’est le secrétaire de Christophe. Ses marques sont franchies et judiciaire.

Il est très rigide et dévoué à une de l’État il a aussi l’esprit satyrique.

-Hugonin : très comique (qui fait rire), il est en même temps bouffon humaniste et
insolant. C’est un courtisant du roi, bien que n’approuvant pas, il ne le quitte cependant
pas.

-Madame Christophe : très humble (doux), elle refuse les honneurs et prodigues des
conseils à son époux animé par la mégalomanie (folie de grandeur) « Christophe, à
vouloir poser la toiture d’une case sur une autre case, elle tombe dedans ou se trouve
grande ».

Sa peur désormais n’est plus fondée sur l’échec de Christophe, car elle voit cet échec
pointe à l’horizon, mais sur la descendance du roi : « pourvu qu’un jour on ne mesure pas
au malheur des enfants à la démesure du père ».

À la mort de Christophe, elle revient sur la scène pour rappeler l’impossible auquel le roi
était tenu dans son orgueil de pierre.

*l’imaginaire césarienne et l’évolution de son héro


-le roi Christophe, un héros césarien : « le roi Christophe incarne la négritude confrontée
à trois problèmes : problème métaphysique de la race elle-même ; problème politique qui
est celui de la charge d’avoir un État à construite ; problème humain qui est celui de
l’adaptation d’un État à un nouvel État, passage de dépendance à l’indépendance et à la
responsabilité ».

Dans ces nombreuses maladresses et son attitude bouffonne (amusant), le roi Christophe
ne manque pas de faire réfléchir plus d’un lecteur ou spectateur. Visiblement le roi
Christophe incarne l’aventure dans sa manie (habitude bizarre) de tous embrasser à la fois
et surtout de défier ce temps qu’il reconnaît comme un handicap : « mais nous n’avons
pas le temps d’attendre quand ce précisément le temps qui nous prend à la gorge ».

Dès lors, le lecteur comprend que, même les conflits Wilber force : « on n’invente pas un
arbre, on le plante ! On ne lui extrait pas les fruits, on les laisse porter. Une nation n’est

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pas une création mais un murissement, une lenteur, année par année, anneau (cercle
auquel on attache quelque chose) par anneau ».

À Christophe son inutile, car le roi ignore de tout cela. C’est à ses sujets que nous
pouvons dire que le roi Christophe est :

-un voyant : Dans le futur que Christophe veut bâtir, il y a tout un mélange d’utopie
(irréalisable) et de lucidité (juste). C’est l’avenir qui compte désormais pour les haïtiens
puisque le passé est marqué par au fer rouge d’esclavage : « nous, nos noms, puisque
nous ne pouvons les arracher au passé, que ce soit à l’avenir ! »

Christophe voit très grand, l’État moderne qu’il veut fonder après avoir abandonné la
guerre contre Pétion et les moyens de pouvoir annihiler (réduire à néant) le passé et
arracher un nom d’homme à l’avenir.

-un prophète :

ESPACE

3- Le cahier est un poème de la dénonciation de la situation coloniale.

Dans un premier temps, le poète va rappeler toutes les souffrances et les humiliations de
son peuple mais aussi sa lâcheté son inertie et de sa résignation à subir son sort, en suite,
le poète va élargir son combat au passé humiliant de la race noire et de tous les opprimés
de la terre. Nous voyons dans cette peinture. Un monde de misère rongé et rendu inapte à
la lutte mais qui vit pourtant. Cette deuxième partie ressemble à un flot d’image satyrique
et amer. Ce passage exprime bien l’attitude du poète devant l’histoire : refus de présent
antillais, refus du passé, refus du passé antillais et refus d’un avenir identique à ce passé.

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4- Ce refus aboutira à une prise de conscience raciale et culturelle.
Le cahier, c’est donc, aussi et surtout le poème de réveil pour une action libératrice.
L’attitude de Césaire est celle du passé dans l’action révolutionnaire. Cette troisième
portée débouche sur l’espoir. C’est un cri, un véritable hymne dans laquelle la dance est
annoncé. La dance expression de la liberté. Les noirs s’élèvent, se brise leurs lâchetés et
leurs torpeurs. C’est alors le poète est à leur tête.

*Étude fragmentaire du cahier.


Dès la 1ère page du poème, le ton est installé, un ton violant et une écriture compact (dure)
c’est le surréalisme : (c’est un courant littéraire comme le réalisme, le classicisme et le
romantisme. Il est en France en 1923 et éteint en 1969 avec la mort de son chef de fil
André Breton. Le poète de la négritude a été très proche de surréalisme et par leurs tons,
par leurs habitudes, par leurs écritures, une écriture authentique : le poète écrit vite sans
sujet préconçu, sans relire et souvent sans ponctuation. Le texte ressemble à un délire,
comme si le texte a été écrit dans état de rêve ou comme si le poète simule une petite
folie), un délire devant le spectacle que découvre dès son premier combat avec son pays
natal et son peuple.

Un tableau désespéré des Antilles : les Antilles de la faim, de la misère et de


l’oppression. Dans le passage suivant page (8/9) présente son pays et son peuple. C’est
d’abord

ESPACE

THÈME III : LE RÔLE DE L’ÉCRIVAIN DANS LA SOCIÉTÉ.


Le rôle de l’écrivain dans la société revient à poser le problème de la mission que doit
jouer l’artiste, l’écrivain dans sa société et dans son environnement. L’œuvre artiste,
l’écrivain dans sa société et dans son environnement. L’œuvre artistique, l’œuvre
romanesque doit-elle seulement magnifier le beau ?

L’objet de l’art pour l’art, doit-il seulement s’intéresser aux valeurs esthétiques du
monde ?

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De ce thème, Albert Camus dans ce qui est devenu le célèbre « discours de suède » (10-
décembre 1957) pose le problème de l’artiste et son temps. L’œuvre d’art doit s’intéresser
au problème de l’œuvre car l’art pour l’art n’a pas sa raison d’être. L’artiste doit parler au
nom et pour ceux qui ne peuvent pas le faire. La création littéraire doit être au service des
opprimés, de ceux qui n’ont pas le droit à la parole : « et voilà pourquoi il faut créer…oui
en définitive, c’est aux poètes, aux artistes, aux écrivains, aux hommes des cultures,
qu’ils appartiennent, brassant dans le quotidien de souffrance et de déni de justice, les
souvenir comme les expériences, de constitué ses grandes réserve de fois, ses grands silos
des forces ou le peuple dans le moment critique puisant le courage de s’amuser eux
même et de forcer l’avenir ». disait Aimé Césaire. Et celui-ci de poursuivre dans cette
optique : « nous, dans la conjoncture ou nous sommes des propagateurs d’âme, des
multiplicateur d’âme et à la limite inventeurs d’âmes ».

I- L’auteur

Albert Camus est né 1913 en Algérie, ayant perdu très-tôt son père, il est élevé par sa
mère dans un appartement pauvre d’un quartier populaire d’Algérie.

ESPACE

2- Qu’est-ce que la culture ?


A-La culture est avant tout nationale, mais cette culture varie d’un sous d’un vaste
ensemble. Les cultures appartiennent à un groupe qui est la civilisation négro-africaine.

B- il y a donc double solidarité entre les noirs : solidarité horizontale ou tous ont été
touché par la situation coloniale qui leur est imposée de l’intérieure entre les noires et
solidarité dans le temps et l’espace dit aux origines Africains de tous les noirs qui ont une
origine commune.

THÈME IV : LA CONDITION HUMAINE.


1-Définition : la condition humaine par définition est comme le caractéristique des
événements majeurs et les situations de tous les gens qui constituent l’essentiel de
l’existence humaine notamment : la naissance, la croissance, l’aptitude à former, à
ressentir des jugements, le conflit de tout ordre, la moralité entre autre …bref, il s’agit
d’une question très complexe, sera l’objet de réflexion et d’analyse dans un plus grand

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nombre de domaine à savoir : la religion, la littérature, l’histoire, la philosophie,
l’anthropologie, la biologie et la sociologie…

Ainsi, le thème de la condition humaine sera illustré complétement par l’œuvre


d’Amadou Kourouma intitulé « les soleils des indépendances » (1968) et « la peste »
d’Albert Camus (1947)

ÉTUDE DE L’ŒUVRE « LES SOLEILS DES INDÉPENDANCES »


« Les soleils des indépendances » est une illustration parfaite de la crise sociale qui à
affecter le groupe Malinké.

Le Malinké détenait le pouvoir politique et économique de toutes les descendances de


Doumbouya jusqu’à l’arrivée des Français. L’implantation de la colonisation avec toutes
les conséquences, à entrainer la chute des Malinkés. Cet avènement colonial à causer des
querelles entre les nouveaux et les anciens dirigeants.

I- L’auteur

I-1-la naissance et l’enfance de l’auteur.

C’est au nord-ouest de la cote d’ivoire, plus proche de la guinée, dans une famille
commerçante de Malinké de Boudali, que vient au monde en 1927 Ahmadou Kourouma.
Nous apprenons par ses biographies que son père était à la fois marchand de colas
cultivateur et chasseur.

À sept ans, dans le respect de la tradition, Kourouma est confié à son oncle, un infirmier
pour son éducation, l’enfant en plus de l’éducation traditionnelle dot se rendre à l’école
étrangère.

I-2- ses études.


Il est envoyé à l’école rurale de Bondiali de 1935 à1941, puis à l’école régionale de
Kiologo 1943. Après son certificat d’étude primaire, il entre en 1943 à l’école primaire
supérieure, l’unique dans le pays à l’époque. 1947, il y prépare et réussit avec brio le
concourt d’entrée le concourt d’entrée à l’école technique supérieure (ETS) de Bamako
au mali. Il interrompe les études involontairement pour des raisons politiques et les
reprendra en 1954 en France. Il a fait des études des actuaires (Spécialiste chargé des
questions mathématiques (probabilités, statistiques) notamment dans les assurances) à
Lyon puis à paris.

I-3-Engagement politique.

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Les années quarante (40) ont été marquées par des événements importants sur les plans
continentaux et mondiaux. La seconde guerre mondiale à provoquer un changement de
mentalité et une remise en cause des valeurs établis par les puissances coloniales dans le
milieu estudiantin et intellectuel en Afrique.

Ayant prêté main forte aux « maitre pour le libérer de l’occupation allemande. Les
africains supportaient très males les répressions opérées par des colons Français en 1945.
Ainsi sonné l’heure de l’émancipation, les intellectuelles Africains réfléchissent de plus
en plus sr l’avenir de leur continent et n’hésitaient pas à s’engager dans la lutte
émancipatrice au côté du rassemblement démocratique Africain (RDA)

I-4-ses idées

Ahmadou Kourouma est un homme animé des idées de justice et de paix. Il refuse tout ce
qui porte à faire souffrir l’homme. Mais aussi, l’homme qui ne croise les bras devant
l’oppression. Il a osé faire courageusement faire face aux colons en refusant de se
soumettre aux ordres bidon (vide qui n’ont aucun sens). Il a pris part aux manifestations
des étudiants de l’ETS ou il a été considéré comme le meneur. Il croit aussi que l’homme
Africain doit se mettre en cause devant les imitations qui ne cessent de s’opérer à tous les
niveaux. Il doit avoir la tête froide et s’informer pour ne pas être en retard, surtout ne pas
hésiter à prendre des décisions solitaire allant dans le sens de son bien-être. Ne jamais
s’accrocher à la tradition sans raison profond.

Ne pas figer la tradition mais la mettre au service de l’épanouissement des hommes


Africains.

Quant à la politique il l’a considéré comme un moyen qui permet de faire du bien à la
masse populaire, c’est pourquoi il incombe au pouvoir en place tout échec humain. Le ton
est très acerbe quand il parle de nouveau autorités politiques dans les soleils des
indépendances qu’ils attaquent le système politique en vigueur dans ce roman.

En somme, Ahmadou Kourouma apparait comme un auteur épris (c'est-à-dire pris


d’amour) de paix et de justice. Il met son œuvre au service de la masse populaire pour
qu’il réclame justice et développement.

Conclusion

Kourouma, qui se prépare à jouer un rôle politique important dans son pays subitement
frappe la mort en décembre 2003 en France. Ce sont les universités et l’intelligentsia
Africaines qui ont pleurés ce grand homme. Celui qui a voulu pour le continent noir plus
de justice et un pouvoir politique qui se soucis véritablement de l’épanouissement de la

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masse populaire. Il est parti mais son chef-d’œuvre les soleils des indépendances reste le
programme à tirer dans nos universités et lycée.

I-5-le titre
Ahmadou Kourouma est un auteur peut politique. Son chef d’œuvre « les soleils des
indépendances » à travers lequel il fait preuve d’une lucidité exemplaire qui choque
certain esprit. Ce roman semble être une réaction par rapport à un fait, donc il a été
témoigne. Il a commencé à écrire au lendemain de l’indépendance de son pays et a publié
en 1968 au canada puis en 1970 aux éditions de seille à paris. En 1972, il revient devant
sur la scène de théâtre avec une pièce théâtrale à Abidjan, disait des vérités, cette pièce ou
s’exprimaient des vérités pas toujours bonnes à dire. Tombe sous les férules de la censure
après l’unique roman, il a fallu attendre 1990 pour lire des Kourouma, monnaie outrage et
défit est publié en 1998 ; Allah n’est pas obligé en 2000 et en fin En attendant les votes
des bêtes sauvages en 1998. Un autre roman publié à titre posthume serait quand on
refuse on dit non.

II-LES SOLEILS DES INDÉPENDANCES

II-1-contexte historique du roman


La rédaction du roman « les soleils des indépendances » a duré de 1961 à 1965, nous
sommes surement au début des indépendances des pays Africains colonisés par la France
cela fait bien quelques années d’expérience de pouvoir de fils du terroir ;

Les noirs prennent la place des blancs à la tête des jeunes État. Il n’est peut-être pas trop
tôt de jeter un regard critique sur ces règnes. Ce changement historique ne peut rester
inaperçu pour les écrivains Africain dont on n’ignore pas les efforts consentis dans la
lutte contre l’occupation occidentale. Hier, avant les années 60 ses écrivains faisaient le
procès du colonialisme, ou ils fustigeaient (dénonçaient) les injustices et les travaux
forcés imposés aux Africain sur leur propre terre ; situation qui rappelle la traite négrière.
Un regard sur entres autres sur : Batouala de René Maran véritable roman nègre et une
vie de boys de Ferdinand Oyono permettraient de rendre compte des réalités de la vie
coloniale. Aujourd’hui au lendemain des indépendances, avec la montée aux affaires des
fils du continent, il dépasse les grands thèmes qui ont fait les beaux temps de la
littérature : la négritude est son cortège d’idéalisation d’un passage qui comporterait une
pureté mythique.

En claire, les indépendances quoi que minimales obtenues devraient jetées les
bases de la construction d’une nouvelle société ou « le dynamisme Africain » écrasé par

15
les colonisations soit recouvrer. Il s’agit donc de prendre un nouveau départ. Les
fantômes blancs se seraient d’être la cause des malheurs Africaines.

III- Analyse du roman


Ce roman est composé de trois partis des longueurs inégales.

La première partie comporte quatre (4) chapitres, le deuxième cinq (5) chapitres et les
derniers deux chapitres.

Première partie : Page 1 à 79

A-Chapitre I : page 7 à 17
Ibrahima Koné, un malinké de la capitale de la république des Ébènes est décédé sous les
soleils des indépendances, ses funérailles, comme celle des autres dans cette période de
vache maigre, sont une cérémonie où se bouscule les griots. Les vieux malinkés ruinés
par la lutte pour les indépendances. Ils ne vivent qu’aux mariages, aux naissances et aux
décès etc…

Ainsi, Fama, le prince de Horodougou, le dernier légitime prince Dombéya. Totem


(ancêtre de la tribu représenté sous la forme d'un animal, d'une plante), panthère, se rend
au pas d’un diarrhéique a se funérailles chercher sa part.

Il arrive avec un petit retard. Un griot, « un Baltard de griot » l’humilie en associant le


Doumbouya, totem panthère, au Keïta totem Hippopotame indigné, il se lance dans une
interminable justification au point d’indisposer l’assemblée. C’est alors qu’un bout
d’homme Bamba, surgie du groupe pour tenter d’imposer la discipline au prince, vexé.
Quelle audace ! Un fils d’esclave, une battade quoi ose réprimer un prince Doumbouya !
Heureusement une interposition se met rapidement en place. Fama excite la
commisération (compatir) du plus ancien de la cérémonie qui lui donne quelque bien de
la banque et un peu de colas. Mais il ne décolère pas. « Lui, Fama, née dans l’or, le
manger, l’honneur et les femmes ! Éduqué pour préférer l’or à l’or, pour choisir le
manger parmi d’autre, et coucher la favorite parmi cent époux ! Qu’était-t-il devenu ? Un
charognard… »

Chapitre 2 : page 18 à 29 :
Obliger d’écarter sa présence aux funérailles d’Ibrahima Koné, Fama seul seule dans la
rue donne libre cours à sa colère. Il constate avec amertume que les soleils des
indépendances, les gens manques manquent le respect pour le prince foulant au pied. De
l’honneur de la dignité aussi ne comprend-il pas pourquoi le nègre est condamné à se

16
dépenser à ployé sous les durs travaux pour le bien être de blanc. « Les noirs tiennent les
pattes ; les blancs découpent et bouffent la viande et le gras » pages 18.

Un flash-back fait défiler une foule d’image sur le passé de Fama : enfance heureuse,
grand-homme d’affaire parcourant le grand marché d’Afrique. Ne pouvant admettre
qu’un garnement de commerçant Européen le dépossède de sa chefferie au profit d’un
parvenu de cousin dont le père aurait contribué à l’envahissement du pays par le Blanc,
Fama se jette dans la lutte pour l’indépendance en dilapidant tous ses biens. Mais
l’indépendance une fois acquise, Lui qui aspire être secrétaire général d’une sous-section
du parti unique ou directeur d’une coopérative, ne bénéficie que d’une carte d’identité
nationale et d’une carte du parti unique. Se sentant de moins à moins capable de travailler
la terre à Horodougou natal, il décide de rester dans la capitale et, comme beaucoup de
laisser pour compte des indépendances, ne comptait que sur la volonté d’Allah.

En outre, Fama fini sa journée dans une mosquée ou il est muezzin. Il y tenté de retrouver
sérénité et paix du cœur mais difficilement « remplir ce cœur et esprit de penser de
Salimata ».

Dans la demeure de Dieu, qu’elle blasphème ? mais il se repend. En tout état de cause la
pauvreté, la stérilité, le parti unique, l’indépendance ne sont de nature à lui faciliter
l’existence.

Chapitre 3 : page 30 à 57
Fama rentré fourbu de ses nombreux déplacements, un bu des soucis que lui engendre
l’indépendance et le parti unique, ne remplit ses engagements conjugaux. Il tombe dans
un Sommeil des pierres pendant qu’a côté, son époux Salimata ferme difficilement les
yeux de la nuit. Au centre de tribulation de celle-ci, la stérilité qui la prive de la
maternité. Chose qui fait la fierté et le bonheur de la femme Malinké. Un retour en arrière
lève le voile sur le passé plus ou moins dramatique de Salimata. Très jeune, elle a été
excisée. Mais cela n’est pas réussi. Par la suite, elle sera violée dans le sang de l’excision
chez le féticheur Tiécoura sous prétexte de la liberté d’un mauvais esprit qui la hante. À
l’âge mature, elle sera donnée en mariage à un hernieux (Qui a une hernie), Baffi qui
mourra hivernage plus tard. Obéissant au lévirat (Coutume selon laquelle les veuves d'un
mari défunt deviennent les épouses de ses frères), elle passera en seconde os dans les
mains du frère du défunt.

Ne pouvant supporter ce dernier au comportement sauvage. Elle prendra la poudre


d’escampette, une nuit constellée. La rencontre de Fama, le prince de Horodougou,
l’homme d’affaire a été le beau souvenir de sa vie conjugale. « Un Fama toujours unique

17
déclencheur du désir ». Page 48. Mais aujourd’hui la situation de la femme de Fama
d’aujourd’hui est décevante. Elle doit travailler dure pour s’occuper d’un mari réduit à
travailler dans les funérailles, menant une vie presque stérile. Elle se remet à Allah grâce
à qui tout est possible d’ici-bas.

Chapitre 4 : page 58 à 80
La teneur de ce chapitre repose sur les activités de Salimata. Elle a plein temps à son
commerce de vente du riz sur le petit marché. Grace à sa générosité, elle attire beaucoup
plus de clients que les autres vendeuses. Ce qui n’est pour plaire à celles-là.
Malheureusement, elle sera attaquée et dépouillée par les chômeurs, des Badauds, les
guerriers dont elle a très souvent pitié et auxquels elle sert le repas gratuitement ou en
crédit.

Soucieuse de comprendre l’origine de ce malheur qui l’a poursuivi, elle décide de


consulter le Marabout Abdoulaye ; Un marabout réputé au service des ministres, des
députés, les bourgeois des indépendances et du parti du haut niveau. L’abat un sacrifice
de coq, dont le sang fait resurgir en elle des mauvais souvenir (l’excision, le viole), et fait
pour conjurer le mal. Quant à sa stérilité, le saint homme lui relève l’impuissance de
Fama. Il tante de la violée elle se défend et blesse le marabout devenu conspuassent avec
le couteau qui a servi au sacrifice et se sauve. Elle ne comprend pas pourquoi tant des
souffrances pour elle. Elle perd l’espoir de connaitre une maternité avant de mourir.

Deuxième partie : 80-153

B-peut être vers la réhabilitation du prince déchu.

Chapitre I : page 83 à 93

Une mauvaise nouvelle en provenance de la république de Nikinai : Lacina, le cousin de


Fama, qui par ses intrigues maraboutage, sacrifice et avec la complicité d’un garnement
de commerçants blanc lui a arraché la chefferie légitime du Horodougou, n’est plus. Un
ennemi mort. Fama doit se déplacer au pays natal pour les funérailles du 40ème jour.
Grâce à la générosité des Malinkés de la capitale de la république des ébènes, il fait le
voyage. Peut-être en occupation pour le prince déchu de retrouver son trône et d’échapper
ainsi aux vicissitudes de la capitale et de s’installer dignement au village. Mais dirige la
tribu de Doubouya. « Dans ce monde renversé, cet honneur sans moyen » reste un souci
agissant pour lui. En outre, dans le véhicule qui le ramène à Togobala, il apprend des
informations aux demeurants déconcertantes. Le parti unique du Nikinai est d’obédience
(soumission) socialiste et à des principes immondes (très sales). Il brille par l’arbitraire et
spolie (dépouille) sans relâche ses citoyens. Le père de Diakité, un riche notable et un
18
responsable d’un parti, assistera à impuissant à la répression de son parti, à l’indice de ces
camions après avoir ployé (se soumettre) sous des cotisations pour lui, ses enfants, ses
camions, ses bœufs… un autre fait le frappe de stupeur (immobilité causée par une
grande surprise), Diakité sera attaché par le sexe au pieds d’un pont pour avoir passé ce
pont à la construction au quelle il n’a participé. « Le néocolonialisme étant la fin de
l’exploitation de l’homme par l’homme, l’on ne devait plus marcher sur un pont à la
construction du quelle on n’a pas participé ». Soutien le sécréteur général du parti. Des
gens fouit le pays pour se soustraire de la rigueur pour se soustraire du socialisme
aveugle, c’est le cas de Konaté, Sery lui affirme que la paix reviendra en Afrique lorsque
chacun décidera de rester chez lui.

Fama écoute et réfléchit aux réalités qui l’attendent à la destination doit-il oui ou non se
décider de rester à Togo bala ?

Chapitre II : page 94 à 107.


Les voyageurs continuent malgré les poussières et les crevasses. Un voyage à dire très
pénible pour quelqu’un qui est déjà avancé en âge. Les feux de la brousse, rendent
l’atmosphère suffocante (étouffement). Fama se souci de la prochaine cohabitation entre
Salimata et Mariam dans la capitale si jamais n’il renonce à la chefferie. Une escale dans
un village Malinké, village de Salimata permet à Fama de retrouver les habitudes
Malinkés loin de tracasseries de fils de bâtard. Mais les villageois l’empêchent de
critiquer le parti unique et de leur donné le nouvelle de la ville. Il leur est formellement
interdit d’écouter la nouvelle de la ville. Une nuit blanche causée par des pinais (une
chose dont l’apparence est passé du monde) le pousse à se remettre en mémoire l’origine
de la dynastie des Doumbouya fondé par Souleymane doumbouya, un grand marabout.
Ces souvenirs lui permettent de retrouver sa propre destiné (sort, existence). Le véhicule
repart et s’arrête à la frontière situer dans le Horodougou natal de Fama. Un douanier lui
demande ses pièces parce qu’il le prend pour un étranger. Considérant cela comme une
offense (injure, attaque). Soudain, cette joie de la redécouverte fait place à la peur ; Togo
bala est habité par une population. « Famélique et séché comme des silures des deux
saisons ». Le village tombe presque en ruine. Il est accueilli par un concert des pleureuses
à la place mortifère.

Chapitre III : page 108 à 123.


Fama passe sa première nuit, non pas dans la case particulière de Doumbouya. Balla, un
esclave Bambara franchit et féticheur, le fait dormir dans « une petite case entre des
vieilles canaries et un cabot galleux (chien qui a des gal) ». Le lendemain ils s’installent
devant la case patriarcale (case de descendance par le père) pour accueillir les visiteurs. Il
19
constate avec tristesse l’effritement de la chefferie sous les soleils des indépendances. Un
regard rapide sur l’héritage que lui a laissé son feu cousin : « 4 hommes dont deux (2)
vieillard, neuf (9) femme dont sept (7) vieillottes, 2 cultivateurs, aucune habitation solide
debout ». Le défunt a vécu misérablement ce temps nouveau. Diamourou et Balla reste
les deux témoignes authentiques de la disparition progressive de la dynastie des
Doumbouya. Le 1er, un griot, a survécu grâce à sa fille Matalie époux d’un commerçant
blanc et à ses petits-fils métis. Le deuxième, Un féticheur, tient par la force de sa science
occulte. À dire vrai, « les indépendances avait supprimé la chefferie, détrôner les cousins
de Fama, constituaient aux villages un comité avec un président » (page 116). Mais les
deux experts, avec le retour de l’authentique hérité de la dynastie remettent les choses en
place. Une visite au cimetière permet à Fama de prier sur la tombe des cousins et sur celle
des parents. Il doit sa sécurité à Balla qui le préserve de sorcier et autre malfaiteur des
indépendances et du parti unique.

Chapitre 4 : page 124 à 142.

À Togobala, Fama a déjà passé les cinq (5) jours de 23 qui le séparent de funérailles des
40 jours du feu cousin. Les jours se succèdent mais ce ressembles. La prière, les visites,
les causeries, les discussions riment et permettre de supporter sans trop de peine les
journées. Mais quand ils viennent la nuit, Fama dispute sa quiétude avec les rats, poux,
les cafards. Cette insomnie mène ses soucis et réflexion vers Mariam le plus jeune veuf
du défunt. Il condamne presque cette coutume qui l’empêche de prendre immédiatement
dans le bras celle-ci. Néanmoins, les funérailles tôt ou tard arriveront. Fama patiente.
Diamourou ne trouve pas en cette dernière l’époux qu’il faut à Fama à cause de son
dévergonde (qui mène une existence dérèglée), sa volubilité et son mensonge. Cet avis
n’est guère celui de Bala qui encourage Fama. Alors qu’il passe tranquillement son
séjour, le représentant du parti unique accuse Fama d’être un réactionnaire, un opposant à
battre. Heureusement la sagesse Malinké a prévalu sur les rancœurs et le mensonge du
nouveau venu. « Les soleils des indépendances et du parti unique passeront comme les
soleils de Samoury et de toubab, alors que les boubous, les Doumbouya reste toujours à
Togo-bala…la bâtardise n’avait gagné Togo-bala » (page 141).

Chapitre 5 : page 143 à 152.


Le jour j’y arrive cela fait bien 40 jours que Lacina inhumé. Ces funérailles ont été une
réussite : « 40 bœuf égorgé, les sangs à abondamment coulé et tous les villages
environnant conviés à cette cérémonie ont eu chacun son bon morceau de viande ». Le
défunt aura un très bon accueille chez les morts parce qu’ils sont bien nivrées (ivresse) du
flot du sang qui a coulé. Ils en ont besoin pour mieux s’éclater. Une fois les funérailles

20
célébrer Fama décide d’abandonner Togobala et sa chefferie en faveur de la capitale,
accompagné de Mariam. Bala, le féticheur, déconseille ce déplacement au bout duquel il
entrevoit un danger.

C’est un voyage maléfique (néfaste). Mais le dernier hérité de la dynastie de doumbouya


s’entête. « En vérité un maléfique déplacement !»

Troisième partie : 155 à 205.

b- le prince ne se relèvera plus.

Chapitre I : page 157 à 176.


Fama et sa jeune épouse Mariam débarque dans la capitale. Salimata est heureuse de
revoir son mari et accepte avec joie son coépoux envoyé par le village tous les deux (2)
dans son « grand et magnifique travail accomplis au service, marie Fama » mais cette joie
dure exactement neuf (9) jours. Salimata ne supporte pas la moquerie de Mariam, la
moindre idée de voir Mariam enceinte la met dans un état de choc. Fama fuit ainsi les
problèmes conjugaux pour être souvent avec les amies et parler politique à un moment ou
le pays est alimenté par l’esprit de révolte.

Des slogans anti gouvernementaux figurent sur le mur, le mot d’ordre de grève affiché
partout, des incendies éclats ! Mais la réaction du parti unique ne se fait pas attendre
longtemps. Une sévère répression s’opère, suivi d’arrestation au sein de pouvoir comme à
l’extérieure. Certaine seront tué en prison par suite de torture. Fama, l’analphabète qui
n’a pas compris que, «la politique n’a ni yeux, ni oreilles, ni cœurs ; en politique le vrai et
le mensonge portent le même pagne, le juste et l’injuste marchent de pair. » (Page 64) ;
compte parmi les détenues politiques : un Simulacre de procès (un procès non équitable)
le donnera à 20 ans de réclusion criminelle (isolé et condamné aux travaux forcés) : « il
est inculpé d’avoir participé à un complot visant à liquider le président de la république et
ainsi de n’avoir pas raconté un rêve à un responsable du parti ». Il purge alors sa peine
tout en le convainquant que seul la mort le libérera de cet univers carcéral (prison). Son
état de santé se dégrade continuellement. Les indépendances, le parti unique, le fil de
bâtard ont quelques sortent gagnés.

Chapitre II : page 117 à 205.

La prison semble raccourcir considérablement la distance entre Fama et la mort. Mais


l’idée de finir loin d’Horodougou et surtout de n’avoir pas sa tombe parmi les siens
comme l’on prédit les marabouts et les sorciers le tracasse davantage. Il se résigne à
compter sur la volonté d’Allah.

21
Une nuit il fait un rêve et se voit libre et heureux, le lendemain le rêve devient une réalité,
une sorte de rêve prémonitoire (pressentiment qui avertit). Hors de la prison de Moyoko,
habillé de neuf il assistera avec les autres détenus à la cérémonie de réconciliation pointé
par un discours du président unique. Ce dernier parle de pardon, de réconciliation.
Chaque détenu reçoit après l’embrassade du chef de l’État. Une épaisse de liasse de billet
de banque dans la voiture qui le ramène dans la capitale, Fama reste pensif. Il est
totalement indifférent aux propos de son ami Bakary qui le félicite en voyant sortir
devant de jours de gloire : d’abord la possibilité d’une évacuation sanitaire pour réfère
(premier soin) sa santé, d’accès à un important poste de responsabilité au sein du parti,
des remariages avec des jeunes femmes plus belles que Salimata et Mariam du fouillé
respectivement avec le marabout Abdoulaye et le chauffeur de taxi maitre tourbillon.

Dans la capitale où il oblige son conducteur de quitter le convoi officiel. Il descend et


monte un véhicule en partance pour le Horodougou, et cela au grand-dame de Bakary.
Rien ne compte pour lui dans cette capitale. Il veut rentrer à Togobala et mourir en paix.
À la frontière entre les deux républiques la traversé est interdite pour le fait d’une tension
(menace de rupture). Fama transgresse l’ordre du garde-frontière : « un doumbouya, un
vrai père Doumbouya, mère doumbouya avait-il besoin de l’autorisation de tous les
bâtards, fils des chiens et d’esclave pour aller à Togobala ? » (Page : 198). Il tente de
passer le pont, le garde essaie de le rattraper, il se laisse tomber sous le pont ou un
caillement sacré le blessera mortellement. Il rendra l’âme dans l’ambulance qui le mène à
Togo-bala ou même le féticheur Bala n’est plus.

III- la structure de la pièce (roman)

Le récit des soleils des indépendances retrace l’itinéraire de Fama et de son époux
Salimata ; il se compose de trois parties des longueurs inégales ; Chaque partie
correspond à un espace bien déterminé où se localise les intrigues (histoire).

La première partie comporte quatre (4) chapitres dont chacun porte un titre. Elle va de la
page 7 à la page 80 et offre comme espace des faits la capitale de la république des
ébènes. Le déplacement de Fama et ses activités ainsi que ceux de Salimata se passe dans
la capitale.

La deuxième (2ème) partie compte cinq (5) chapitres titrés chacun. Elle s’étend de la page
83 à 152. Elle comme cadre des faits en grande partie la république des ébènes surtout à
Togobala. Elle correspond aux voyages de Fama de la cote des ébènes vers sa terre natale
dans la république socialiste de Nikinai, ses esclaves, sa destination, ce qui est l’occasion
d’un tableau réussi des coutumes funéraires en pays Malinké.

22
Lan troisième (3ème) et la dernière partie tient en deux chapitres qui commence à la page
157 et finie à la page 205.

On suit à nouveau le héros Fama dans la capitale de la république des Ébènes ou il arrive
avec sa jeune épouse héritée de son feu cousin Locina il se trouve mêlé à l’agitation
politique qui perturbe le pays. Arrêté et condamné à 20 ans de réclusion criminelle, il
répartira dès sa libération mourir dans le Nikinais.

4-la portée de l’œuvre.


Que ce soit dans la capitale à Bindia ou à Togo bala, les soleils des indépendances brille
d’un éclat bien terne ! Ahmadou Kourouma précise dès le début du roman que le terme
soleil n’est issu que de la traduction française de l’expression Malinké désignant une
époque précise : l’ère des indépendances ; mais il ne pas interdit de voir quelques
malaises dans le choix de ce titre : Soleil associé à l’INDÉPENDANCE (réalité tant
entendu de tous les Africains) suggère a priori joie, l’honneur et liberté. Nous nous
attendons à l’évocation d’une société heureuse dans laquelle chacun aurait en fin ce qu’il
espérait depuis si longtemps. Or que découvrons nous ! La peinture d’une société plongée
dans la déchéance.

À l’aube des indépendances, la société Malinké à laquelle s’intéresse l’auteur connait une
profonde crise des valeurs. Aussi bien en milieu traditionnel qu’en milieu urbain. La
grande fraternité et la solidarité sont bafouées ;

La personne Humaine n’a plus guère d’importance ;

Chacun essaye ; à n’importe quel prix de prendre la meilleure place même s’il ne doit pas
la garder que très peu de temps.

La violence physique et la violence sont omniprésentes. Il est question d’écraser la


dignité de l’autre pour gagner sa place. Le respect dû au prince est piétiné…

Il convient ici de noter que les prises de position de Fama par apport à cette confiture ne
sont pas toutes questionnées par l’auteur. Cependant, au-delà des colères de son héros,
s’exprime, des propos, des illusions d’Amadou Kourouma ce dernier est déchu, lui aussi
et, plus encore inquiet. Mais en critiquant ce qui le choque le plus, ce le fait des
institutions, il montre implicitement sa fois en dévaler humain auquel il faudrait s’en
presser de revenir sous peine d’anéantissement.

Au sujet de la politique. La position de l’auteur est tranchée. La situation sociale


dramatique décrite dans le récit est la conséquence d’un mauvais choix politique. Les
injustices et les échecs humains constatés dans le roman sont engendrés par ceux qui
23
gouvernent, une phrase de l’auteur suffit à exprimer son opinion sur ce choix : « le pari
unique le savait-vous ? Ressemble à une société de sorcière, les grandes unités dévoient
les enfants des autres » pages 23. La corruption, le détournement de fond sont tolérés par
le pouvoir pour peu que l’on sacrifie au culte de la personnalité : « le sécréteur général et
le directeur tant qu’ils savent dire les louanges du président du chef unique et de son
parti, le parti unique peut bien engouffrer tout l’argent du monde sans qu’un seul œil ose
ciller dans toute l’Afrique » (page 33). La malhonnêteté intellectuelle, le mensonge, le
matérialisme aveugle sont institutionnalisées.

Ahmadou Kourouma se déchaine contre le parti unique et contre ses adultes. Il leur
reproche d’avoir confisqué les libertés fondamentales au profit de la seule opinion du
parti « le parti unique de la république interdisait aux villageois d’attendre ce que pourrait
compter les arrivants de la capitale sur la politique ». (Page 97). Il ; les condamne pour
avoir gouverné par la terreur et la force. Pratiquer une politique inhumaine, tuer la justice
et pour avoir abusé de leur pouvoir. Il stigmatise enfin, leur attitude et leur discours
démagogiques.

Kourouma dresse ici un constat d’échec politique et social. L’ambition démesurée de


certain leur fait peur de devoir partager le pouvoir et de les amenés à instaurer une
véritable dictature dans laquelle il ne fait pas bon vivre, il condamne ces choix qui ne
laissent aucune liberté à l’homme qui l’oblige à obéir à des lois qui l’humilient et les
maintient dans une misère avilissante. Il est certaine qu’Ahmadou Kourouma pas des
réponses, mais il est également certain qu’il pose des questions, souvent embarrassantes,
ce qui était de faire preuve, au début des années soixante (60) d’une lucidité que
beaucoup ne possédait pas. Même aujourd’hui, plus de quarante (40) ans après les
indépendances africaines cette œuvre reste d’actualité car toutes les imperfections
dénoncées continuent par exister, voir par se perfectionner.

ÉTUDE DE L’ŒUVRE « LA PESTE » D’ALBERT CAMUS (1947)

I-INTRODUCTION SUR LE 20ÈME SIÈCLE.


Ouverte sue l’Europe depuis longtemps, la littérature Française comme tous les autres
parts ; ne put pas être pensée au 20ème siècle au terme « hexagonaux ». Par ce que
l’histoire de guerre en crise y devienne mondiale, ces épreuves et ses chefs d’œuvres, ses
grands mouvements et ses figures majeurs ne prennent source que dans un contexte
international sans cesser d’élargir à la dimension d’une culture bousculée dans la
frontière et le support. Des illusions de la belle Europe aux utopies d’un nouvel ordre
mondial dans les années 90, « de la montée des périls » de la guerre entre eux, au « retour
de la barbarie », la littérature sera trouvée confronter à une crise majeure non seulement
24
de l’humanisme, mais encore de l’humanité elle-même. Tout au long d’un siècle où il lui
aura fallu encore douter d’elle-même et de sa capacité de suivre.

II-les personnages importants de la peste.

-Docteur Bernard Rieux :


C’est le narrateur principal du roman. Il lutte de toute sa force contre la peste, cette
puissance obscure et destructive des habitants de la ville d’Oran. S’il est impeccable de
vaincre la peste, son amour pour l’homme en souffrance l’emporte surtout. Il est supposé
celui qui Dirige tout l’histoire de la peste.

-le Père Panéloux :


Il incarne le rôle de la religion dans l’ouvrage. Il commence à douter de sa foi quand il
voit mourir il n’accepte aucune assistance du docteur Rieux. Mais on ignore s’il est mort
de la peste.

-Raymond Lambert :
C’est un jeune journaliste venu de Paris pour enquêter sur la condition de vie des arabes
dans la ville d’Oran. Rambert arrive dans la ville lorsque l’épidémie s’est déjà déclarée. Il
a abandonné son époux à paris et voudrait vite faire ses enquêtes et retourner près d’elle
après l’accouchement. Mais les sorties de la ville ne sont plus possibles. Pour la cause de
l’humanité, il reste pour combattre auprès du docteur rieux et des autres. C’est à la fin de
l’épidémie qu’il rentre auprès de sa femme.

-Jean Tarrou
C’est un assistant auprès du docteur Rieux. Celui qui tient les chiffres sûrs concernant les
habitants et l’état de l’épidémie.

-Joseph Cottard
Un homme immoral qui profite de la peste. Il a un passé criminel et il est libéré à cause
de la maladie et on le cherche et il sera arrêté après l’épidémie.

-Joseph le Grand :
Un employé de mairie qui cherche tous les temps le mot juste pour écrire.

III-le résumé de la peste :

25
Le roman est divisé comme une tragédie en (cinq) actes. Il y a un narrateur interne qui se
relève à la fin de la pièce. On se trouve en Algérie à Oran, en Avril 1947. « Une ville
laide et ordinaire ». Après un an tout est fini. Dans l’introduction, Camus nous décrit le
lieu d’action. Oran est une ville commune dans laquelle, des personnes ne vivent qu’au
quotidienne, ils ne donnent aucun sens à leurs vies. Tout à coup, le médecin Rieux
découvre les rats morts. Le nombre de cadavres augmente rapidement. D’un jour à l’autre
les rats qui meurent disparaissent. Rapidement on a beaucoup de morts et les gens se
rendent compte que la peste s’est déclenchée. Par ailleurs, le médecin Rieux, Torrou, le
père Panéloux, et le journaliste Lambert aident les personnes malades. Certes ces derniers
assistent au près des malades mais chacun le fasse à sa manière. Après une longue
période pleine de chagrin et souffrance, l’on constate que les rats sortent de nouveau mais
ils ne meurent pas et la peste disparait mystérieusement comme elle est venue.

IV-LA STRUCTURE DE LA PESTE


Le roman comporte cinq (5) parties inégalement réparties.

1/ dans la première partie, l’auteur présente la ville d’Oran en Algérie en pleine saison
sèche ; Un événement étrange vient de frapper la ville. Les animaux (Rats, souris, chats)
sont entrains de mourir de la manière la plus spectaculaire, en sortant de leurs cachettes
pour s’étaler dans la rue. Le mesure prévue pour la préfecture sont insuffisantes et déjà on
commence par apercevoir que quelques individus souffrent de la maladie dont on ne
détermine pas avec exactitude les diagnostiques. Les portes de la ville sont fermées et il
n’est pas possible ni de sortir ni d’entrer dans la ville d’Oran.

2/dans la deuxième partie, la peste bat son pleine dans la ville d’Oran, les victimes
humaines sont de plus en plus nombreux. Les interventions médicales n’apportent aucun
changement à la situation douloureuse et tragique. Le narrateur dit : « à partir de ce
moment, il est possible de dire que la peste fit notre affaire à tous ! Jusque-là, malgré la
surprise et l’inquiétude que l’ère avait apportée, ses événements singuliers, chacun de nos
citoyens avait poursuivi ses occupations, comme il avait pu, à sa place ordinaire ». C’est
alors que les équipes médicales misent sur pied par le docteur Rieux avec l’aide de
Tarrou vont se déployer dans les interventions avec peu de chance. Le journaliste quoi
avait laissé son épouse à terme et voulait retourner le plus vite possible avant
l’accouchement est alors bloqué dans la ville d’Oran. En attendant de sortir de la ville, il
décide de prêter main forte au docteur.

3/ dans la troisième partie, le vecteur se rend compte au fur et à mesure que le moi passe,
la peste fait beaucoup de ravage dans le quartier pauvre de la ville d’Oran, comme on s’y

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attendait le moins, les quartiers administratifs sont atteints. On accuse alors le vent de
transporter le germe vers le milieu le plus insubordonné.

Le vecteur d’aujourd’hui peut à bon titre penser à la pneumonie atypique qui a fait son
apparition en chine.

4- dans la quatrième partie, la décision fut d’isoler quelques quartiers sans doute le plus
touchés. Le père Panéloux dans ses prêche rappel à ceux qui veulent l’attendre que la
peste est une punition infligée par Dieu aux hommes à cause de leurs incrédulités. La
mort du fils de Othon vient confondre les pauvres prêtres quoi crie lui-même : « Mon
Dieu, sauver cet enfant » avant de voir le gosse du non du Philipe autant trépasser. Et
comme cela ne suffisait pas, la peste s’attaque au père Panéloux qui dans sa compassion
avec le malade n’avait respecté les consignes de la quarantaine.

La mort frappe indistinctement et aveuglement les prêtres qui meurent. Quelle ironie de
sort ! Pourtant dans cette même partie plusieurs malades se rétablissent après plusieurs
crises d’agitations.

5/ Dans la cinquième partie, progressivement, les choses se rétablissent, car : « dans


l’ensemble l’infection régulait surtout la ligne et le communiquer de la préfecture
annonce le recul de la maladie. Les rues de Fanbourgs (banlieue) reprennent la vie. Le
docteur rieux médite « …tout avait souffert ensemble autant dans leurs chaines que dans
leurs âmes une vacance difficiles d’un exil sans remède et d’une soif jamais
contentée… » À la fin de la chronique, la vile venait de descendre de ravage de la peste,
il y a eu plus des morts mais le vivant se jette dans la rue et c’est la fête. Voici le constat
d’un homme mûr à la fin du roman : « …les meilleurs s’en vont c’est la vie ».

V-QUELQUES THÈMES PRINCIPAUX DE LA PESTE.


La souffrance, la misère, l’humanisme, l’engagement, l’espoir, la vie, la mort, l’absurdité,
la compassion, la solidarité…sont les thèmes qui entourent le roman.

VI- L’ANALYSE DE LA PESTE.

Albert camus nous montre que l’absurdité avec les différents comportements en face du
mal. Le mal est une chose qu’on ne peut ni comprendre ni expliquer. Le mal tout comme
la vie est une chose qu’on ne peut pas changer. L’homme doit croire à l’existence
seulement et vivre dans un monde obscur. Il doit accepter l’absurdité de la vie (le mal
vient si on veut ou pas). L’action de l’homme est limitée tout comme l’homme est limité
par la peste. L’absurdité est les différentes manières de la confrontée sont les thèmes
principaux de la peste. Pour, nous rendre l’état de l’absurdité plus forte, Camus utilise un

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style monotone et impersonnel. Il fait usage d’une langue sèche et objective. Pour
fortifier l’attention de l’utilisée et l’objectivité, Camus attend jusqu’à la fin pour révéler
l’identité du narrateur.

Rieux essaie de faire l’impossible pour sauver les autres habitants. Il croit seulement à
l’homme et à ce qu’il fait. Le dernier ne change jamais la manière de vivre. Il ne juge pas
ce qui se passe et ne demande pas pourquoi les malheurs est arrivé mais il pense
seulement à ses devoirs. Il se révolte jusqu’à la fin. Quand sa femme meurt il ne change
pas de comportement. Au contraire il y a Tarrou qui essaie de s’exprimer tout et qui
pense en manière rationnelle. À la fin il était une victime de la peste.

La religion est représentée par le père Panéloux. Il n’accepte pas l’assistance du docteur
Rieux parce qu’il se dit un prêtre ne peut pas consulter un médecin car la peste est une
chose qui doit être acceptée, alors c’est un fléau de Dieu. Pour une raison inconnue,
seulement Dieu peut comprendre le mal. Mais quand le fils du juge Othman meut, le
Panéloux met en doute sa foi. Mais il se justifie avec la foi que peut-être on doit accepter
les choses qu’on ne comprend pas si c’est à cause de la peste.

Ici on voit camus ne croit pas en Dieu car il fait mourir la religion avant que la peste soit
fini. Dans la pièce, les personnages qui meurent sont surtout ceux qui cherche une
réponse à la peste ou ne voulant pas accepter la condition dans laquelle ils se trouvent.

Mais alors pourquoi le fils d’Othman meurt ?


Alors une fois encore l’auteur nous montre l’absurdité de la vie. On ne peut jamais savoir
ce qu’il va se passer au future, l’homme est complétement conditionné par la situation
dans laquelle se trouve.

Pourquoi Albert Camus à t-il choisit la peste comme malheur ?


La peste est le mythe du mal. Elle personnifie tout le mal de l’homme. Ici on pourrait
ainsi la considérer comme une métaphore pour le régime nationaliste sous Hitler. Camus
a participé à la résistance. Devant la peste, tous les hommes sont pareils, la seule chose
qui est différente est le comportement de l’homme face au malheur, l’auteur montre
également le destin individuel n’est pas le destin collectif. C’est pourquoi il a raconté
l’histoire de Cottard, un homme qui ne joue aucun rôle dans la pièce.

VII-CONCLUSION
Cette œuvre est écrite peu du temps après la 2ème guerre mondiale. La peste est le récit
d’une épidémie qui ravage la ville d’Oran en Algérie. La quarantaine est déclarée et les
habitants se retrouvent prisonniers de la ville décimée par le fléau. Dans ces circonstances
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extrêmes, la pure lâcheté et le plus sublime courage deviennent quotidien aux yeux de
l’un des personnages, le docteur Rieux, l’héroïsme fini par l’emporter. Et ce pour
témoigner de cet espoir en l’homme qu’il décide lorsque tout danger est désormais écarté
de rédiger le récit de ce roman qui s’achève sur une note d’espoir et d’humanisme.

FIN DU COURS

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