Chapitre 2 Fin
Chapitre 2 Fin
Chapitre 2 Fin
Chapitre 2
Méthode des éléments finis appliqué à
la mécanique de la rupture
2.1 Introduction
A notre jour les solutions des problèmes mécaniques ne sont plus analytique, l’évolution
de l’outil d’informatique a favorisé l’emploi des méthodes numérique qui s’avèrent
indispensable pour résoudre tous les problèmes qui nous font face. Des méthodes basées sur
l’élément de frontière ont connu un large champ d’application, mais elles demeurent loin
d’arrière la méthode des éléments finis qui a pris le dessus. Ce chapitre aborde l’application
de la méthode des éléments finis aux problèmes de la mécanique de la rupture, des notions et
des techniques de cette méthode sont citées pour des problèmes 2D et 3D respectivement.
2. Les techniques dans lesquelles les FIC sont directement évalués en tant qu’élément de la
matrice de rigidité globale augmentée.
3. Les techniques par lesquelles le FIC peut être calculé après une analyse en éléments finis se
basant sur un post processeur particulier.
Une telle corrélation sera développée suivant une ligne radiale émanant de la pointe de
fissure, comme l’indiquent les équations suivantes :
(2.1)
Avec K = {
( 3+n ) ( 1+ n ) pour une déformation plan
( 3+4 n ) pour une contrainte plan
Après la détermination de FIC pour chaque nœud, un graphe de ces valeurs en fonction de la
distance émanant de la pointe de la fissure est tracé, ce graphe illustre l’extrapolation de
valeur de FIC à la pointe de la fissure, Figure2.1.
Une approche semblable à celle-ci basant sur les contraintes plutôt que les déplacements a fait
l’objet d’une étude, cependant il était montré que les résultats sont moins précis.
{ } [ ]{ }
8
X =
∑ ¿ 0 xi
y i=1 0 ¿ y i
(2.2)
{ } [ ]{ }
8
u=
∑ ¿ 0 ui
v i=1 0 ¿ v i
(2.3)
Pour les éléments quadratiques isoparamétrique de base (figure.2.2) les fonctions de forme
sont données par :
1
N i= ( 1+ ξ ξ i ) (1+η ηi )(ξξ +η ηi−1) i=1, 3, 5, 7 (2.4)
4
1
N i= (1−ξ 2)(1+ η ηi) i= 2, 6 (2.5)
2
1
N i= ( 1+ ξ ξ i ) ( 1−η )
2
i=4, 8 (2.6)
2
Comme la déformation est la dérivée du déplacement, ∂N/∂x et le ∂N/∂y seront définies. N est
défini dans l’équation (2.3) en termes de coordonnées locales ξ et η. Ainsi l’inverse du
jacobien sera nécessaire.
[ ][ ]
8 8
∂x ∂y ∂N ∂ Ni
∑ ∂ ξ i xi ∑ yi
i=1 ∂ ξ
[ J ] = ∂ξ ∂ξ
= i=1
8 8 (2.7)
∂x ∂y ∂N ∂N
∂η ∂η ∑ ∂ ηi xi ∑ ∂ ηi yi
i=1 i=1
[ ] [ ]
∂ξ ∂η ∂y −∂ y
1
[J ] = ∂x
−1 ∂x
=
∂η ∂ξ
(2.8)
∂ξ ∂η DetJ −∂ x ∂x
∂y ∂y ∂η ∂ξ
{}
8
{ ε } = ∑ [ B i ] xi (2.9)
i=1 yi
[ ]
∂ Ni
0
∂x
∂ Ni
[ Bi ] = 0
∂y
(2.10)
∂ Ni ∂ Ni
∂y ∂x
{} {}
∂N ∂N
∂ x =J −1 ∂ξ (2.11)
∂N ∂N
∂y ∂η
La matrice de rigidité élémentaire est donnée par [1], [2] comme suit :
1 1
[ K ] =∫ ∫ [ [ B ( ξ , η ) ] ] [ D ] ¿ ¿ ¿
T
(2.12)
−1 −1
{ σ }=[ D ][ B ] ui
{} vi
(2.13)
Il suffit que ∂x/∂ξ soit zéro. On procède par substitution pour ∂x/∂ξ à η = −1 on a :
|
8
∂x 1 1
=∑ N i x i= ( 2+4 ξ ) L+ (−4 ξ )x 2 (2.14)
∂ξ η=−1 i=1 4 2
Après simplification, sachant que le premier nœud de coin est situé a η=ξ=−1 on a :
∂x
∂ξ |
ξ=−1
η=−1
L
=0 ⟺ ( 1−2 ) +2 x 2
2
(2.15)
Donc
L
x 2= (2.16)
4
Donc tous les thermes de jacobien s’annulent si et seulement si le second nœud se trouve à
L/4.
Par conséquent les contraintes et les déformations au premier nœud deviennent singulières. En
décalant le nœud du milieu vers le quart de sa position, la singularité en pointe de la fissure
∂y
est évitée. On remarque qu’un résultat pareil peut être obtenu si on impose =¿0 le long
∂N
∂x
de la frontière (1-7), au lieu d’imposer =0 le long de la frontière (1-3).
∂ξ
Ces transformations sont faites pour permettre une modélisation de la singularité des
champs de déformations. Sur la frontière 1-3 définie par = -1, les fonctions de forme des
nœuds le long de cette frontière sont données par :
{} [ ]{ }
n
xi N 0 xi
=∑ i (2.17)
y i i=1 0 N i y i
3
−1 1
x=∑ N i x i= ξ ( 1−ξ ) x 1+ ( 1−ξ 2 ) x2 + (1+ ξ) x3 (2.18)
i=1 2 2
L
x 1=0 x 2= x =L
4 3
1 2 L
x= ξ (1+ ξ ) L+(1−ξ ) (2.19)
2 4
Ou :
ξ=−1+2
√ x
L
(2.20)
u=
−1
2 (
−1+2
x
L
2−2
√ )( √ ) ( √ )( √ ) √
x 1
+ −1+ 2
L 2
x
L
2
x
u +(4
L 2
x
L
x
−4 )u3
L
(2.21)
u=A + Bx+C
√ x
L
(2.22)
Le terme quadratique du champ de déplacement est substitué par x 1/ 2, chose qui implique que
si on dérive le déplacement on obtiendra la déformation (et par conséquence la contrainte)
ε x=
−1
2 ( √3xL − 4L )u + 12 ( √−1xL + 4L ) u +( √2xL − 4L )u
1 2 3 (2.23)
Le degré de singularité est ½ ce qui coïncide avec celui de l’expression analytique de la MLR.
Cette méthode est une alternative pour calculer la force d’entrainement d’une fissure, en
basant sur l’égalisation du taux de restitution d’énergie avec le travail nécessaire pour fermer
une surface unitaire de la fissure. Cette approche est applicable en mode d’analyse plan en
utilisant l’élément fini à 8 nœuds (8Q), figure 2.5.
Figure 2.5 Schéma des nœuds entourant la pointe de fissure pour la méthode VCCT.
En mode plan la formulation qui exprime G selon Harris [3] est donnée comme suit :
t y 1 Δ y 34 +t y 2 Δ y 56+ t x1 Δ x 34 +t x 2 Δ x 56
G= (2.24)
2 B Δl
Avec
La méthode ce cvvt à la particularité d’être une méthode qui nécessite une seul étape de
simulation. Les méthodes de calcul du taux de restitution d’énergie en mode 1 et 2 sont mise a
cote puisque les propriétés mécanique n’interviennent pas dans l’équation (2.22). Du fait de
cette particularité plusieurs avantages sont mis en évidence, telle que la commodité de cette
méthode pour l’analyse des fissures dans des matériaux déformable, ainsi que les matériaux
composites dont la fissure se situe à l’interface. Cette méthode donne la possibilité de calculer
l’angle dans le cas des modes mixe, autre avantage est que cette méthodes est convenable
pour l’analyse des matériaux élastique ou viscoélastique.
1
G I= {t [ α ( v −v ) + α12 ( v l−v l ' ) ]+ t yj [ α21 ( v m−v m ' ) +α 22 ( vl −v l ' ) ] }
2 ∆l yi 11 m m'
(2.25)
1
G II = {t [ α ( u −u ) + α12 ( u l−ul ' ) ] +t xj [ α21 ( u m−u m' ) + α22 ( u l−ul ' ) ] }
2 ∆ l xi 11 m m '
(2.26)
3
α 11=6− π α 12=6 π−20 α 21=0,5 α 22 =1
2
u et v sont les composantes des déplacements nodaux selon les directions x et y à la pointe de
fissure i et les nœuds qui l’entourent l, l’, m, m’.
Afin d’évoluer la charge limite de fissuration à travers des simulations par les éléments
fini, on s’en serve d’une extension de la technique de la fermeture virtuel de fissure. D’autre
part les effets de viscoplasticité sur la délamination interfaciale [4] peut être étudié par
l’application d’une intégrale modifie de la VCCT. La généralisation de cette intégrale pour les
3 dimensions donne :
∆a
¿
G = lim
I
∇a→0 0
∫ σ 11 ( ∆ a−r ) ∆u 1 ( r ) dr (2.27)
∆a
¿
G = lim
II
∇a→0 0
∫ σ 12 ( ∆ a−r ) ∆ u2 ( r ) dr (2.28)
∆a
¿
G III= lim
∇ a→ 0 0
∫ σ 23 ( ∆ a−r ) ∆ u3 ( r ) dr (2.29)
r est la distance d’un point donné dans un système de coordonnées polaires à partir de la
pointe de fissure.
Les trois modes sont calculés séparément ainsi que la somme des trois termes G *, qui est le
taux de restitution d’énergie. L’étoile dans l’exposant indique que le calcul a été fait par
l’intermédiaire de l’intégrale de fermeture de fissure.
1
G¿i = [ K 12 ( F(i1) ∆ u1i + F (i2 ) ∆u 2i ) + F(i3) ∆ u3i + K 45 ( F (i4 ) ∆u 4i + F (i5) ∆ u5i ) ] (2.30)
2 B∆l
i = 1 à 3.
Quand les nœuds 1 et 2, respectivement 3 et 4, se trouvent sur les lèvres libres de la fissure,
alors k12 = k45 = 1 (voir figure.2.6).
Le vecteur normal n à ce contour en tout point doit être défini. Les vecteurs A et B qui
sont dirigés le long des lignes ξ = constante et η = constante respectivement s’écrivent :
AT = [ ∂x ∂ y
,
∂η ∂η
,0 ] (2.31)
T
B =
[ ∂x ∂ y
,
∂ξ ∂ξ
,0
] (2.32)
C= 0,0
[ ( ∂x ∂ y ∂ y ∂x
. − .
∂η ∂ξ ∂η ∂ξ )] (2.33)
{ ( ∂∂ ηy . ∂∂ ξx − ∂∂ ηx . ∂∂ ξy )
}
∂y
∂η
D=C × A= ∂ x
∂η ( ∂∂ xη . ∂∂ ξy − ∂∂ ηy . ∂∂ ξx ) (2.34)
n =[ n 1 , n2 , 0 ]=
T
[ D1 D 2
,
N N
,0 ] (2.35)
√( )( )
∂x 2 ∂y 2
ds=√ dx 2 +dy 2= + (2.36)
∂η ∂η
∂y
dy = dη (2.37)
∂η
1
w= [ σ ε + 2 σ xy ε xy +σ yy ε yy ]
2 xx xx
(2.38)
Et le vecteur de traction
{ }
σ xx n1 +σ xy n2
t= σ xy n1+ σ yy n2 (2.39)
0
+1
j =∫ Id η
2
(2.41)
−1
Intégration dans (2.35) doit être entreprit sous l’expression numérique suivante :
NGAUS
J 2= ∑ I ( ξ p, ηp) wp (2.42)
q =1
L’intégrale J est calculer aux points de gauss avec NGAUS qui désigne le nombre de
points d’intégration de Gauss.
( e)
∂ (u , v ) n ∂ N i
=∑ ( ui , v i ) (2.43)
∂x i=1 ∂ x
( 2)
∂(u , v ) n ∂ N i
=∑ (ui , v i) (2.44)
∂y i=1 ∂ y
La somme des contrebutions de toute les points traversé par le chemin de contour nous
donne la valeur de l’intégrale J.
w=we + w p (2.45)
1
w e = σ ij ( ε ij )e (2.46)
2
εp
w p=∫ σ d ε p (2.47)
0
{ [ ] √( ) (
+1 2
1 ∂y ∂y ∂u ∂v ∂x ∂y
J =∫
e
[ σ xx ( ε xx )e +σ xy ( ε xy )e + σ yy ( ε yy )e ] + wp − ( σ xx n1+ σ xy n2 ) + ( σ xy n1 + σ yy n2 ) +
−1
2 ∂η ∂η ∂x ∂x ∂η ∂η
(2.48)
L’intégrale de j sur une ligne η=η p , (voir figure .2.9) peut être évaluée comme suit :
{ [ ] √( ) ( ) }
+1 2 2
1 ∂y ∂y ∂u ∂v ∂x ∂y
∫ [ σ ( ε ) + σ ( ε ) +σ ( ε ) ] + w p ∂ ξ − ( σ xx n1 +σ xy n2 ) ∂ x + ( σ xy n1 +σ yy n 2) ∂ x
2 xx xx e xy xy e yy yy e ∂ ξ ∂ξ
+
∂ξ
d
−1
(2.49)
Référence Bibliographiques
[1] Gallagher R., Finite Element Analysis Fundamentals, Prentice Hall, Englewood Cliffs,
N.J., 1975.
[2] Zienkiewicz O., The Finite Element Method, Third Ed., McGraw-Hill, London, 1977.
[4] Wittler O., Sprafke P., Michel B., Elastic and viscoelastic fracture mechanical analysis of
cracks in polymer encapsulations, Conference from ESIS TC4 in Les Diablerets,
Switzerland, 15-18 September 2002.