Conception Et DImensionnement Des Éléments de Machines GM-3-CDIM
Conception Et DImensionnement Des Éléments de Machines GM-3-CDIM
Conception Et DImensionnement Des Éléments de Machines GM-3-CDIM
éléments de Machines
GM-3-CDIM
Supports de Cours
Exercices et Etudes de cas
Année 2017-2018
Conception & Dimensionnement
Roulements à contact oblique
Équipe pédagogique CONDIM
Charge Axiale
Les efforts de contact au niveau des éléments roulants sont disposés selon un cône
Faxiale
5
Charge Radiale
Un chargement radial n’est repris que par les éléments roulants à l’aplomb du
chargement. L’équilibre axial ne peut être obtenu que par la participation d’un
roulement monté en opposition
6
Charge Radiale
FrB ai dépend de la
FaA ≥ aA FaB ≥ aB géométrie du
roulement et de l’effort
FrA radial supporté :
ai = Fr/2Yi
Cette charge induite est la charge axiale minimale transmise par le roulement
pour que sous un chargement radial donné la moitié des éléments roulants
soit sollicités.
* On suppose souvent que la charge est induite par l’effort radial, alors qu’elle est induite par le bon fonctionnement
9
Ces formules
peuvent être
3. Déterminer en norme les efforts radiaux R1 et R2
appliquées
transmis par les roulements directement
Retour
11
Maîtrise du jeu radial (d’après SNR)
SERRAGE ARBRE LOGEMENT
Jeu résiduel
Cas de charge Ajustement Cas de charge Ajustement
après montage :
Charge normale
P<C/5
j6/k6 Cas général H7/J7 • Billes
Bague
intérieure Bague libre sur sa
G7/H7
Jr ≈ √d µm
serrée sur Charge portée
élevée
m6/p6 Roulement à
• Rouleaux
l’arbre P> C/5
rouleaux (cylindrique M7/P7 Jr ≈ 4√d µm
et conique)
Bague Charge normale
Cas général g6/h6 M7/N7
extérieure P<C/5
serrée dans le Bague libre sur Forte charges Charge
f6/g6 N7/P7
logement sa portée P> C/5
Charge axiale
h6/g6
pure
Autres cas Charge axiale pure G7/H7
Manchon de
h9
serrage
16
17
http://cale-pelable.fr/
Dispositifs de réglage (exemple)
http://joho.monsite.orange.fr/
http://barreau.matthieu.free.fr/cours/Liaison-pivot/pages/roulements-2.html
18
19 Rondelle Ringspann
http://joho.monsite.orange.fr/
Dispositifs de réglage (exemple)
20
Jeu ou précharge ?
Source
Timken
23
Conséquences réglage jeu / précharge optimal
Sans réglage
• Augmentation de la rigidité
Guidage de l’arbre
Avec réglage
24
Fa
δa
Déformation (δa)
Relation non-linéaire
Dépend de la géométrie interne du roulement
Charge (Fa)
Charge (Fa)
Futile
Qo
32
Charge (Fa)
33
Déformation (δa) Déformation (δa)
Présentation de la problématique : 2 roulements
Introduction de la précharge Xo
δ1
Xo δ2
34
Déterminer Xo connaissant Qo
Charge (Fa)
Charge (Fa)
Qo Qo
Jeux internes
35
Présentation de la problématique : 2 roulements
Comment déterminer Qo
Qo Qo Qo Qo
∆ ∆
36
Fa
Q1 Q2
Fa+Q2-Q1=0
37
Présentation de la problématique : 2 roulements
Bilan Graphique
Charge (Fa)
Q1
∆ ∆
Qo Fa
QL
Déformation (δa)
38
B C
Q1
Fa
A
QL
D
δA δB δD δC Déformation (δa)
41
Présentation de la problématique : 2 roulements
On cherche f tel que
L1 ∆1 = ∆2 = ∆
On applique Thalès
Fa
∆1 ∆2
f (?)
L2
42
Autre Approche
Identifier le roulement qui se décharge
Positionner QL et Fa
Charge (Fa)
Fa Fa
QL
43
Déformation (δa)
Présentation de la problématique : 2 roulements
Fa
QL
Déformation (δa)
44
Le roulement 2 se décharge
Charge (Fa)
Fa1
Fu
Fa2
Déformation
(δa)
47
Présentation de la problématique : 2 roulements
Le roulement 1 se décharge
Charge (Fa)
Fa2
Fu
Fa1
Déformation
(δa)
48
1890-1971
Chef service technique
SKF 1937-1955
61
Dimensionnement en statique
Rappels, Torseur de cohésion, Contraintes, Critères
Tolérances et Ajustements
2
Liaisons dans un mécanismes
En 3 dimensions, nc + ns = 6
Notion cinématique :
5
Matériaux constitutifs: classification
8
Résistance des pièces en Statique
10
Détermination des forces et moments dans un système mécanique
11
• Le poids des pièces est parfois négligé, cela dépend des valeurs des forces en jeu.
Néanmoins il convient de toujours le considérer et de décider si au regard des
autres efforts en présence il peut ne pas être pris en compte.
12
Méthode de résolution des problèmes en Statique
NON
N≤K
(Résolution impossible)
Système Hyperstatique
Résolution
14
Rappel : convention, efforts internes, Torseur de cohésion
, , ,
: moment de torsion
Base propre , : moments de flexion
des moments quadratiques
16
Exemple: Manivelle
A 0.4 B
q
0.2
D
C
0.1 0.1 0.1
17
Calcul des efforts intérieurs, torseurs de cohésion
0 0 0
4l 4l 4l
-ql
2ql²
0 0 0
4l 4l 4l
-3/2.ql²
-11/2.ql²
20
Démarche conception
# ( # # (
& ) ) & ) & )
# ,# ,#
, , ,
$# %& $ # # %&
' '
$# %& $ # %&
' '
$# %& $ # %&
' '
21
Contraintes dans la section critique A
0 100 . -
500 0
0 275 . -
1, , ,
9%
& 314-- 3,14. 1047 -
4
; <
# 9% 7
) 7,854. 10 --7 7,854. 1045 -7
64
1,! , , " ,
9% 7
) 1,571. 107 --7 1,571. 1048 -7
M
# 32
#
275
# (
& ) ) 7,854. 1045
500 100
# (
& ) 3,14. 10 47 1,571. 1048
A
100
# (
& ) 1,571. 1048
275
# 0,01 3,5. 108 =>
7,854. 1045
0 500
; <%/2 # 1,59. 10@ =>
3,14. 1047
1,! , , "
0 100
# 0.01 6,36. 10A =>
1,571. 1048
22
275
# 0,01 3,5. 108 =>
7,854. 1045
0 500
; <%/2 # 1,59. 10@ =>
# 3,14. 1047
1,! , , "
0 100
# 0.01 6,36. 10A =>
1,571. 1048
M
#
# #BC # ( 3D
D= # (#
# #
A
23
Contraintes dans la section critique A, contrainte équivalente
275
# 0,01 3,5. 108 =>
7,854. 1045
0 500
; <%/2 # 1,59. 10@ =>
# 3,14. 1047
1,! , , "
0 100
# 0.01 6,36. 10A =>
1,571. 1048
D= # (#
M
#
#
#BC # ( 3D
# #
GK
GHI J
L
Le dimensionnement consiste à vérifier:
• Si dimensions connues – vérification
• Si non, on calcul la dimension (diamètre) minimun
D C B A
25
Exemple: Arbre d’alterno-démarreur
26
53° 53°
t T
x
27
Exemple: Arbre d’alterno-démarreur
• Schématisation
• Centres roulements
• Centre poulie
• Centre bobinage
y
L
e FB FA
FD
d Cm
e/2
x
D -Cm C B A
z
• Données
L e d FA Cm
150 mm 90 mm 25 mm -2000 N 80 N.m
σr σD σE
700
300 MPa 600 MPa
MPa
28
YZ [ IZ \[Y. ]
^_ _[[[Y I_ [
^` [ I` a[Y. ] c
b ,dZ ,d_ ,d`
29
Exemple: Arbre d’alterno-démarreur
50 ∗ 64
# (
• Contraintes dans la section B+ & ) ) 9% 7
2000 80 ∗ 32
#
& ) 9% 9% 7
f < 80 ∗ 32
# # (
g,! , , " & ) 9% 7
50 ∗ 64 % 50 ∗ 32
#
M
# 0 9% 7 2 9%
f <%/2 2000
# #
0 9%
g,! , , " 80 ∗ 16
#
9%
# #
B
#BC # ( 3D
D= # (#
#BC # ( 3E# (# F
50 ∗ 32 2000 80 ∗ 16
#BC ( 3E ( F
9% 9% 9%
30
50 ∗ 32 2000 5 ∗ 16 #h
#BC ( 3E ( F J
9% 9% 9% L
50 ∗ 32 5 ∗ 16 #h
#BC ( 3E F J
• On néglige le cisaillement 9% 9% L
L 50 ∗ 32 80 ∗ 16
%i (3
#h 9 9
31
#h
Concentrations de contraintes, prise en compte
#C1l mk . # J
• Exemples de cas de charge n
32
Fatigue, Résistance Dynamique,
Mécanique de la rupture
Equipe GM-3-CDIM
Sommaire
2
Rupture par Fatigue – les COMETS – 1953-54
5
Rupture par Fatigue - Historique
1 : Amorçage 2 : Propagation
Toute discontinuité de
surface favorise
l’amorçage (piqûres de
corrosion, entailles,
congés de raccordement,
usinages, inclusions de
2 : Propagation 2 : Rupture Finale surface).
Droite de
survie à 50%
Aspect
PROBABILISTE :
pour un chargement
donné, différentes
durée de vie !
10
Modélisation des essais de
Wöhler
12
σ a et σ =0
moy
Temps
13
Sollicitations sinusoïdales
Sollicitations Sinusoïdales
σm est la contrainte moyenne :
σ 1 cycle
contrainte
σa
0,9 Rm
Prob.50%
Limite de Fatigue
à 107 Cycles (et Prob.50%)
σD(107, σ moy = 0)
Domaine de
Fatigue Oligocyclique Domaine d’Endurance limitée
16
Mise en évidence de la limite en fatigue σD pour les aciers
Contrainte σa (avec σmoy = 0)
Prob.50%
Prob.99%
Limite de Fatigue
En endurance
illimitée
σD
17
18
Calcul de résistance à la fatigue
Endurance d’une pièce (limite de fatigue)
réel
Modèle Wöhler
Modèle Basquin
20
• Le rapport d’endurance :
C’est le rapport Rp% entre la limite d’endurance à 107 cycles et la résistance à la
traction Rm du matériau de la pièce testée
σa < σD
22
Calcul de résistance à la fatigue
Endurance d’une pièce (limite de fatigue) (pour σm =0)
σ m=0
logσ D(Ni)
C
logσ D(N)
Ni log Ncycles
103 104 105 106 107
23
25
Calcul de résistance à la fatigue
Facteurs affectant la limite d’endurance σD (pour σm =0)
33
Description du chargement
σ
Sollicitations Sinusoïdales Centrées : Wöhler
σ a et σ =0
moy
Sollicitations Sinusoïdales quelconques
Temps
σ 1 cycle
contrainte
σa
34
Sollicitations sinusoïdales
Exemple C
y
A V B
∅d
x
C
L
y y F
M Cas 2 V M
Cas 1 V
ωt ωt
z z
36
Calcul de résistance à la fatigue
Endurance d’une pièce (limite de fatigue) pour σm ≠ 0
• Une contrainte de
traction diminue
la durée de vie
• Une contrainte de
compression
l’augmente σm
38
Zone de
σD (N , σmoy =0) rupture probable
σD1 (N , σmoy1)
σD2 (N , σmoy2)
σD3(N, σmoy3)
552
414
σD (N , σmoy =0)
276
138
41
552
414
σD (N , σmoy =0)
276
138
42
Calcul de résistance à la fatigue
Endurance d’une pièce pour σm ≠0
Modélisons le diagramme de HAIGH
σa
552
414
σD (N , σmoy =0)
276
138
43
Les résultats de test pour des matériaux ductiles montrent généralement une
meilleure concordance avec le modèle parabolique de Gerber.
CONCLUSION :
En accord avec l'expérience, la meilleure forme de diagramme de Haigh est celle du
diagramme de Goodman modifiée par la limite élastique
44
Calcul de résistance à la fatigue
Endurance d’une pièce pour σm ≠0
σa La modélisation recommandée :
1 pour σa + σm < σE
La droite de GOODMAN modifiée d’équation :
•
• Sinon σa + σm = σE
552
414
σD (N , σmoy =0)
276
138
σR
45
σm(A) Re Rm
σm<0 σm>0
46
Calcul de résistance à la fatigue
Endurance d’une pièce pour σm ≠0
σa
Calcul d’un coefficient de sécurité α
Rm
α = OC/OA, cela revient à
travailler avec un matériau
Re
de caractéristiques σD/α
Re/α et Rm/α
σD(Ni)
σD
C
σD/α A
σa(A)
σm
σm(A) Re/α Re Rm
47
Rm •
σD
C
σD/α
A
σa(A)
σm
σm(A) Re/α Re Rm
48
Calcul de résistance à la fatigue
Endurance d’une pièce pour σm ≠0
σa
Note : dimensionnement par Soderberg
Rm
Re
σD(Ni)
σD
σD/α C
A
σa(A)
σm
σm(A) Re/α Re Rm
49
σa
Note : dimensionnement par Soderberg
552
414
σD (N , σmoy =0)
276
138
50
Exemple de calcul en fatigue
Utilisation des facteurs de corrections de σD
Contraintes induites
Fi=70kN ; Fv=100kN ; Fa=Fv/2 aF Fv
Fm=Fi+Fa=120kN
A=πd²/4=1.257.10-3 m²
Fi Fm
σa=Fa/A=39.8 MPa ; σm=Fm/A=95.5 MPa
σD=295 MPa ; σE=490 MPa ; σR=590 MPa
σa
Calcul du facteur de sécurité
selon SODERBERG
σE Ligne de
SODERBERG α=OS/OA=3,03 sollicitation
GOODMAN α=OB/OA=3,36
Sans tenir compte de la fatigue σD
Goodman
α’=OA/OC=3,62 C
B
σa A
S
σm
σm σE σr
52
Application
54
Application
1 0 # 0 4 0 # 0 4
2&&, 1# 2&&,#
4 4 64
24%. * 160%. *
. .
0 & 0 &
$% $4%
Dimensionnement à faire en B+
. .
#
0 # #
0 #
. & 0 . & 0
57
Application
• A.N
.; 1,3. % .< 0,65. % =; $0,016. % =< $0,008. %
58
Application
1,3. % 0,65. % 1
@
. ABCDE
σD(Ni)
1 1 1 1
Goodman
% @ % @
σD
ABCDE 1,3 0,65 ABCDE 1,3 0,65
modifié
. .
σa(C)
F
ABCDE 1
σD/α C
σa(A)
% @ 166 ! % @ 171 !
A σm
σm(A) σm(C) σE/α σr/α σE σr
59 Soderberg
Application
JK . .; JN . .< 1 JK . .; JN . .< 1
• Soderberg, Goodman
@ @
. .L ABCDE . .M ABCDE
60
Application q=0.9
Kt=1.3
61
Calcul de résistance à la
fatigue en torsion pour τm ≠ 0
63
σm, τm
65
Résistance à la fatigue –
Contraintes variables combinées multi axiales
67
Résistance à la fatigue –
Contraintes variables combinées multi axiales
σx σx
τxy
τyx
σy
σz
τzx τzy
τxz τyz
σy
σx τxy τyx
68
Résistance à la fatigue –
Contraintes variables combinées multi axiales
S S
_PQR
S S
_PQR
70
71
Exemple – Calcul dynamique à la fatigue d’un arbre de transmission
• Goodman modifié
• Méthode permettant de calculer un arbre à la fatigue quelque soit le type de
sollicitation
• Calcul des contraintes équivalentes
• Application du critère de Goodman modifié comme précédemment :
σa
Critère de Goodman modifié :
• Sinon
C
σa_équi + σm_équi = σE/α σa_equi A B
σm
σm_equi σE σr
72
.<_CTEU .<
#
3=<
#
3. =< .;_CTEU .;# 3=;# .;
73
Synthèse , fatigue, 1 seul niveau de contrainte
σm=0 σm≠0
74
• Schématisation
• Centres roulements
• Centre poulie
• Centre bobinage
y
L
e FB FA
FD
d Cm
e/2
x
D -Cm C B A
z
L e d FA Cm
150 mm 100 mm 30 mm -4000 N 80 N.m
σr σD σE
75
Exemple: Arbre d’alterno-démarreur
76
! '# '& Z[ ∗ 64
. 5& $ 5# 5#
• Contraintes dans la section B+ 1 2## 2&& 0 4
"# ' $S[[[ ][ ∗ 32
_ 5 . $ 5& $ 5&
#
1 2 0 # 0 4
+' 5# "& ' ][ ∗ 32
. 5& . 5# 5
# `,abc ,bd ,bY e
&
1 2 0 4 #
50 ∗ 64 50 ∗ 32
.
M
. 0 0 4 2 0 &
+' /2 $2000
. .
&
*# 0
#
0 #
`,abc ,bd ,bY e 80 ∗ 16
. &
0 &
*
5 .fg .# 3= # . .
B
*&
.fg . # 3 . # . #
# & == . #
# . &
#
^ &
'#,& ∗ 32 ' ∗ 16
# #
h 3
.L 0 0
α=1 d=11,3 mm
α=2 d= 14,3 mm
77
Exemple: Arbre d’alterno-démarreur, l’arbre tourne le chargement?
0
B
B * 5 5 +' /2
*& `,abc ,bd ,bY e
0
50. cos 9:
^ ^ .
0 4⁄64 2
$2000. cos 9:
. #
0 #⁄4
2000. sin 9: 80
.
78
&
0 ⁄4
# 0 4⁄32 2
$S[[[. cos 9:
. o cos 9:
#
lmS ⁄n
S[[[. sin 9: ][ ∗ p
. o sin 9: o
&
lmS ⁄n lmk ⁄kS
• état de contraintes multi axial calcul de contrainte alternée et
moyenne équivalente critère de résistance
79
Exemple: Arbre d’alterno-démarreur, dynamique fatigue
.<_CTEU .<
#
3=<
#
3. =< .;_CTEU .;# 3=;# .;
• La contrainte due à l’effort tranchant est négligée
• (terme en d²) « génant »
• Position du Pb
• Une pièce dans sa vie subit des sollicitations alternées dont les
amplitudes varient au cours du temps
A15
Temps
F A1
10 50
Temps
Ai Ai
82 A7 A7
Cas des cycles à contraintes variables
Endommagement cumulatif
σ
Comptage de σa3
σi Ni cycles σi
σa2
σ
σa1
Contrainte
σmoy σmoy
Ni 0
Temps N n3 n2 n1 N
83
σa σai
σa2
σa3
σa1
σan
n1 n2 n3 ni nn N
86
Cas des cycles à contraintes variables
Endommagement cumulatif
D=1
~#
n2 !#
~
n3 !
~& n1
!&
~ ~# ~&
n2
| }
~#
!#
! !# !&
~
!
n1 87 n
La contrainte σ3n’a pas d’influence sur la durée de vie de la pièce car σ3< σD. Il faut donc vérifier
que la pièce résiste aux deux premiers niveaux de chargement (dommage<1).
N2 = 482282 cycles
N3 = vie infinie
La théorie de Miner prédit donc une durée de vie infinie pour l’application de σ3 après les 2
premiers niveaux de sollicitations
89
Cas des cycles à contraintes variables
Endommagement cumulatif lorsque σm≠0
Ligne de
sollicitation
σD ou σD(N) Goodman
σa_i_equi C
σa_i A
σm
σm i σr
90
Exercice d’application
91
Exercice d’application
i sigma i ni alpha i Ni
uvw x y#,„
!U 10 y , „‚
1 385 200 18% 2629
2 350 500 45% 7180
3 280 400 36% 75448
1
!M A A# A& 7285 cycles
! !# !&
92
ˆ ∑ˆ •
ˆ
•
ˆ
‡ ‰ ‰
‰ ‰ ‹ ‹
et d’où
Υ
La durée de vie globale est la somme La durée de vie élémentaire
des durée de vie élémentaires dépend de la charge Pi
∑ ‹ˆ Ž ˆ ˆ
‹ Œ•
‰
93 93
Première approche de la mécanique de la rupture
Introduction - Fissures
• Position du problème
• Au lieu de considérer globalement le volume
du matériau, on s’intéresse maintenant aux
σ
aspects locaux des défauts
Zone A
• Un milieu continu comporte toujours des
défauts ou des fissures ⇒ Prévision des
dimensions critiques des défauts pour
éviter des ruptures catastrophiques. Très petite dimension
• On distingue : Fissure
95
• Principe de calcul
2) EFFORTS
Loi de comportement
variables de
fissuration
CALCUL
K
3) FISSURE J
- analytique
G
- numérique
loi de
Mécanique des fissuration
1) STRUCTURE milieux continus
96
Première approche de la mécanique de la rupture
Modes de Propagation des Fissures
af
• Mode I (par ouverture). Les surfaces de fissure se instantané
déplacent perpendiculairement l’une à l’autre,
a0 lent
a
Dimension caractéristique
af
Rupture
de la fissure
brutale
Rupture lente
(Propagation de la fissure)
a0
Nombre
N f de cycles
99
Première approche de la mécanique de la rupture
Variables de fissuration
• Géométrie macroscopique
• Facteur de concentration de contraintes Kt
• Tables de valeurs de Kt
• σmax = Kt * σ0.
• Pour les Géométries simples, on peut considérerune formule simplifiée (de
Ingliss )
100
• Géométrie microscopique
• le rayon ρ tend vers‘0’ et D prend la valeur de a,
• avec Kt , σmax tend vers l’infini. On utilise donc une autre approche en effectuant
la recherche d’une limite.
101
Première approche de la mécanique de la rupture
Facteur d’intensité de contraintes KI
• Le coefficient α est défini dans des tables pour les cas simples, par exemple :
102
• Déformations planes B
Champ élastique
défini par K
Zone plastique
a
w
103
Première approche de la mécanique de la rupture
Calcul de résistance
• Position du Problème
a
Rupture suite à
propagation de la
af
fissure
Rupture brutale
a0 =valeur initiale
• Rupture brutale
Nf N
104
a B
w 2c
σ σ
φ
1,6
1,5
a/w f (a/w) 1,4
1,3
0 (w ≈ ∝) 1.12 1,2
0.2 1.37
0.4 2.11 Si c >> a et B >> a 1,1
0.5 2.83 ⇒ KI = 1,12 . σ .√(πa) 1
105
Première approche de la mécanique de la rupture
Facteur d’intensité de contraintes KI: exemples
B
a M flexion
M flexion w
a /w f (a /w)
0,1 1,02
0,2 1,06
0,3 1,16
0,4 1,32
0,5 1,62
0,6 2,10
106
1
Seuil de
non
10-2 propagation
10-4
Il existe un seuil de
non propagation de
3<m<4 fissure ∆Kth
10-6
1
Seuil de
Rupture
10-8 brutale
10 50 100 ∆K
∆K théorique 107m -3/2
MN
K Ic
Première approche de la mécanique de la rupture
application
108
. #
^
*#
.
5 *&
M &
.
*
B
109
Première approche de la mécanique de la rupture
application
•` ! 0
‡ %C–W/ 0 ’` "# 0 5
_
“` "& 0 +•
^
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‡ 'C–W/ • 0 '` •+ ∧ ` ' •
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*
G B
! ‘ •` $‘
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' •
'& 0.12 ‘ !` $ 0.12 ‘
110
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5g
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' • '# 0
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! '# '& ‘ [, S. ‘ ∗ 12 $˜
. 5 $ 5 $ 1000. ‘ 18000. ‘ .™ .X
1 2## & 2&& # €˜ €˜& 2
. # 0
. & 0
a /w f (a /w)
• 5
a/w f (a/w)
0.125
š 40
0 (w ≈ ∝) 1.12 0,1 1,02
0.2 1.37 0,2 1,06
0.4 2.11 0,3 1,16
0.5 2.83 0,4 1,32
›™ 0.125 1.27
0,5 1,62
0,6 2,10
. 1000. ‘ 18000. ‘ .™ .X
y&
œ•_™žW;b 1000. ‘ 0. 0,005. 1,27 18000. ‘ 0. 0,005. 1,03 @ œ• 59'!. } #
59
‘@ 0,0238'! 23800!
1000. 0. 0,005. 1,27 18000. 0. 0,005. 1,03
112
Ressorts…
caractéristiques, dimmensionnement
Equipe CDIM
2
Ressort de régulation :
Fonctions types des ressorts fournit une action
mécanique linéaire
À Lames
Spires
Spires
Rondelles
Spirale
Blocs élastiques
Barre de torsion
Blocs élastiques
6
Les différents types de ressorts
Rondelles
Spires
Spires
Blocs élastiques
À Lames
Spires
Barre de torsion
Spirale
Blocs élastiques
• Montage en parallèle
8
Groupement et association de ressorts
• Montage
A Vide en parallèle: exemple
En Charge δ < L1
P
k1 L1 δ
L2
k2
L1 < δ < L2
k3
k3 k2 L2 < δ
P2
k1
P1
δ
L1 L2 9
• Montage série
L’effort transmis par chaque ressort est le
k1 k2 k3 P même :
P
Pi = P
Le déplacement relatif est différent :
Pi = ki . δi
La rigidité équivalente est :
10
Groupement et association de ressorts
k2 L2 L1 < δ < L2 :
k3
P2 = P1+Keq2.(L2-L1)
P k3 L2 < δ :
k2
k1
P2
P1
L1 L2
11
Matériaux
14
D
τ = 8PD / πd3
• D : diamètre d’enroulement
• d : diamètre de fil
• P : charge axiale
15
*Pour α < 5°, Mf = 8,7% de Mt
Ressort de compression cylindrique: charge/contrainte
F F τ(Mt)
Mt
Contraintes de Cisaillement (F)
τ(F)
F
Contraintes résultante
16
Souvent limité
Dans la pratique : à 4/5 de su
Contrainte de torsion
Coefficient de correction
17
Ressort de compression cylindrique Rapport d’enroulement :
coefficient de
9
correction kD des
contraintes qui permet 8
de tenir compte de la
7
répartition réelle des
contraintes le long du
diamètre de fil Ød
6
4 1 0,615 1
4 4
0
0 5 10 15 20 25 30
rapport d'enroulement c
18
RdM F = K . DH
Rigidité Flèche
Ressort traction
Ressort compression
F0 : précharge
Flèche : DH
Rigidité : K
19
Caractéristiques sous charge (avec le rapport d’enroulement c = D/d)
Raideur = flèche =
τ = kD.8Pc / πd2 ∆τ = kD.8∆P.c / πd2 dG / 8c3Na 8Pc3Na / Gd
A vide
Tarage
Utilisation
Minimal
Spire jointive
Ou « à bloc » Na : nombre de spires actives
G : module d'élasticité transversal
c : rapport d’enroulement
d : diamètre du fil
P : charge axiale
KD : coefficient de Wahl
20
ressorts
∆τ = 450 Mpa
pour τ1 = 200 MPa
Contraintes minimales
21
Caractéristiques dimensionnelles - Limitations
DA
Contraintes de fabrication :
• c est limité entre 4 (ressort
difficile à fabriquer) et 10
(ressort trop souple).
• Le nombre de spire active Na
minimal est égal à 2 pour
DB mieux répartir les charges.
• Ød >1,2mm pour les fils
grenaillés
22
c minimal
Na donné
Diamètre du fil
c maximal
D maximal
D minimal ØD donné
Na minimal
∆τ maximal
τ maximal
Rapport d’enroulement
23
Hauteur de flambage selon DIN 2076
Les équations de flambement d’Euler sont appliqué au cas du ressort, équations dépendant du
matériau ( les modules d’Young E et de Coulomb G interviennent), d’un coefficient de portée χ
tenant compte de la façon dont sont appliqués les charges, et permettant de calculer la hauteur
critique de flambage Hf
1
1 1
2 1 0,5
χ= χ=
χ=2 χ=1
0,7 0,5
33
Les hauteurs fonctionnelles dépendent de la façon dont sont préparées les extrémités du
ressort. On défini Hj la hauteur à spires jointives, puis la hauteur mini Hmini = Hj+e qui dépend
!
de l’écart de spire minimal 1,5 0,0015 0,1
• Non-rapprochées non-meulées :
Hj = (Na+2,5)d
Ntotal = Na+1,5
• Non-rapprochées, meulées :
Hj = (Na+1)d
Ntotal = Na+1,5
• Rapprochées, non-meulées :
Hj=(Na+2,5)d
Ntotal = Na+1,5
• Rapprochées, meulées
(Nt, nb de spires terminales) :
Hj=(Na+Nt-0,5)d
Ntotal = Na+2Nt-0,5
34
Norme de calcul Techniques de l'Ingénieur - B5435 : organigramme
35
(Relation simplifiée)
d
F
41
D
42
Rondelles ressort: rondelles de Belleville
Avec
et
! Relation « effort - flèche » non linéaire
• Courbes caractéristiques
2.5
1.5
0.5
-0.5
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 44
1.2 1.4 1.6 1.8 2
Rondelles ressort: rondelles de Belleville
• Contraintes
Fibre neutre :
do
Contraintes max :
45
Ressorts à Lames
• Généralités
Lt
Formés de lames parallèles (b x a) :
Le • Np lames pleines
F Lc F • Ng lames graduées permettant
d’homogénéiser les contraintes de
flexion
2F
a
Le
F
be
46
Ressorts à Lames
• Flèche - Contraintes
47
Dimensionnement des liaisons
complètes par éléments filetés
Equipe GM-3-CDIM
Sommaire
2
Vocabulaire général des éléments filetés
VIS
rondelle
ECROU
VIS
GOUJON
filetage
taraudage
perçage
ECROU
Exemple de désignation :
20
M10
4
Classe de qualité NFE 27-225 des éléments filetés
10.9 8.8
Re = 900 Mpa Re = 640 Mpa
Rr = 1000 MPa Rr = 800 MPa
• d : diamètre nominal en mm
• p : pas en mm
• d1=D1=d-1,0825*p diamètre en sommet d’écrou
• d2=D2=d-0,6495*p diamètre moyen de la vis
• d3=d-1,2268*p : diamètre à fond de filet
• deq=(d2+d3)/2 = d-0,9382*p
• As : section résistante: As=π.deq²/4 (= Sb)
6
Exigence fonctionnelle
10
Efforts transmis
• Efforts transversaux
Effort de serrage A
A
Augmentation de la pression de contact
F F
Augmentation de l’adhérence
A
14
Efforts transmis
• Efforts axiaux
La pression de contact
dépend de l’effort à transmettre
15
Coefficient de
frottement entre
tan
FE pièces tanϕ
Cext/r.n.tanϕ
Cext L’action tangentielle TE peut provenir d’un
couple extérieur CE exercé sur n vis
Cext/r.n
r. n. tan
!! ce sont les surfaces de contacts qui transmettent le
couple
16 par adhérence, et non les vis.
Prédimensionnement selon NF E25 030
16
3 !
" 0,85 '
2 +,! - +.!
( *( tan /
3 +, - +. 2
17
*Résistance des Matériaux
18
Prédimensionnement selon NF E25 030
Classe 8-8
D Précision fv moyen = 0,10 fv moyen = 0,15 fv moyen = 0,20
Tableau synthétique Nominal de
(mm) serrage
de la norme : Cs Fomin Fomax Cs Fomin Fomax Cs Fomin Fomax
Ce tableau fournit A
(N.m)
0,95
(N)
2079
(N)
2298
(N.m)
1,21
(N)
1877
(N)
2075
(N.m)
1,41
(N)
1688
(N)
1866
vis donnée et 3 D
A
0,67
2,20
766
3605
2298
3985
0,85
2,78
691
3251
2075
3594
0,99
3,22
622
2922
1866
3230
coefficients de 4 B
C
2,10
1,92
3260
2656
3985
3985
2,66
2,44
2940
2396
3594
3594
3,08
2,82
2642
2153
3230
3230
frottement fv types, D
A
1,54
4,34
1328
5893
3985
6514
1,95
5,5
1198
5325
3594
5886
2,25
6,4
1076
4788
3230
5293
le couple de serrage 5 B
C
4,14
3,80
5329
4342
6514
6514
5,2
4,83
4815
3924
5886
5886
6,1
5,6
4330
3528
5293
5293
Cs et la précharge F0 D
A
3,04
7,5
2171
8319
6514
9195
3,87
9,5
1692
7511
5886
8302
4,48
11,1
1764
6753
5293
7464
correspondante 6 B
C
7,2
6,6
7523
6130
9195
9195
9,1
8,3
6792
5534
8302
8302
10,6
9,7
6106
4976
7464
7464
suivant le type D
A
5,2
18,2
3065
15257
9195
16863
6,7
23
2767
13790
8302
15242
7,7
27
2488
12404
7464
13710
d’outils de serrage 8 B
C
17,4
15,9
13797
11242
16863
16863
22
20
12470
10161
15242
15242
25
23
11217
9140
13710
13710
pour 85% de σE D
A
12,7
36
5621
24282
16863
26838
16,3
46
5080
21963
15242
24275
18,9
53
4570
19762
13710
21843
10 B 34 21958 26838 44 19861 24275 51 17871 21843
C 31 17892 26838 40 16183 24275 46 14562 21843
D 25 8946 26838 32 8091 24275 37 7291 21843
A 62 35393 39119 79 32029 35401 92 28825 31860
12 B 59 32006 39119 76 28964 35401 88 26067 31860
C 54 26079 39119 69 23600 35401 81 21240 31860
D 43 13039 39119 55 11800 35401 64 10620 31860
A 99 48592 53707 127 43987 48618 148 39595 43763
14 B 94 43942 53707 121 39778 48618 141 35806 43763
C 86 35804 53707 111 32412 48618 129 29175 43763
D 69 17902 53707 89 16206 48618 103 14587 43763
A 153 66778 73808 198 60578 66955 232 54585 60331
16 B 146 60388 73808 189 54781 66955 221 49361 60331
C 134 49205 73808 173 44636 66955 203 40220 60331
19
D 107 24602 73808 138 22318 66955 162 20110 60331
20
Prédimensionnement selon NF E25 030
Classe 8-8
D Précision fv moyen = 0,10 fv moyen = 0,15 fv moyen = 0,20
Utilisation : Nominal de
• Qualité vis connue (mm) serrage
Cs Fomin Fomax Cs Fomin Fomax Cs Fomin Fomax
• fv connu (N.m) (N) (N) (N.m) (N) (N) (N.m) (N) (N)
A 0,95 2079 2298 1,21 1877 2075 1,41 1688 1866
• Ød connu 3 B 0,91 1880 2298 1,16 1697 2075 1,35 1526 1866
C 0,83 1532 2298 1,06 1383 2075 1,23 1244 1866
• Classe serrage D 0,67 766 2298 0,85 691 2075 0,99 622 1866
connue 4
A
B
2,20
2,10
3605
3260
3985
3985
2,78
2,66
3251
2940
3594
3594
3,22
3,08
2922
2642
3230
3230
On lit le couple CS de C
D
1,92
1,54
2656
1328
3985
3985
2,44
1,95
2396
1198
3594
3594
2,82
2,25
2153
1076
3230
3230
serrage à appliquer pour A 4,34 5893 6514 5,5 5325 5886 6,4 4788 5293
5 B 4,14 5329 6514 5,2 4815 5886 6,1 4330 5293
obtenir une précharge C 3,80 4342 6514 4,83 3924 5886 5,6 3528 5293
comprise entre F0min et D
A
3,04
7,5
2171
8319
6514
9195
3,87
9,5
1692
7511
5886
8302
4,48
11,1
1764
6753
5293
7464
F0max compte-tenu de la 6 B
C
7,2
6,6
7523
6130
9195
9195
9,1
8,3
6792
5534
8302
8302
10,6
9,7
6106
4976
7464
7464
précision du moyen de D 5,2 3065 9195 6,7 2767 8302 7,7 2488 7464
A 18,2 15257 16863 23 13790 15242 27 12404 13710
serrage. La valeur F0max 8 B 17,4 13797 16863 22 12470 15242 25 11217 13710
Application : vis cylindrique six pans creux ISO 4762 – M4x30-14-8.8, classe C
Quel couple de serrage maximal et précharge F0 peut-on appliquer ? Pour une
précharge de 1000 N minimale quel doit être le couple de serrage ? Quel sera le
coefficient de sécurité ?
Classe 8-8
D Précision Tan µ moyen = 0,10 Tan µ moyen = 0,15 Tan µ moyen = 0,20
Nominal de
(mm) serrage
Cs Fomin Fomax Cs Fomin Fomax Cs Fomin Fomax
(N.m) (N) (N) (N.m) (N) (N) (N.m) (N) (N)
A 0,95 2079 2298 1,21 1877 2075 1,41 1688 1866
3 B 0,91 1880 2298 1,16 1697 2075 1,35 1526 1866
C 0,83 1532 2298 1,06 1383 2075 1,23 1244 1866
D 0,67 766 2298 0,85 691 2075 0,99 622 1866
A 2,20 3605 3985 2,78 3251 3594 3,22 2922 3230
4 B 2,10 3260 3985 2,66 2940 3594 3,08 2642 3230
C 1,92 2656 3985 2,44 2396 3594 2,82 2153 3230
D 1,54 1328 3985 1,95 1198 3594 2,25 1076 3230
22
Prédimensionnement selon NF E25 030
Limitations :
• Sécurité de seulement 1/0,85 = 1,18
• Validation globale, pas de prise en compte des concentrations de contraintes (à
fond de filet, répartition non égale entre les filets, raccordement sous tête…)
• Flexion négligée donc doit être négligeable
• Application du chargement extérieur négligé donc quasi statique (pas de
vibrations, chocs, fatigue…)
Ce dimensionnement doit donc être accompagné de validations complémentaires
4.
Répartition de pression avec serrage au couple
0 4 0567
2, - 23
26
Critères de validation complémentaires
F0
0,3
08 4 0567
- !
4
27
28
Critères de validation complémentaires
0,3
98 4 9567
! . 0:;
29
On visse l’écrou jusqu’au contact puis on serre l’écrou d’un angle β permettant de
mettre en place la précharge F0 : le boulon s'allonge sous une tension F0 d'une
distance ∆LB, l'assemblage se raccourci sous une compression F0 d'une distance ∆LA.
La somme ∆LA + ∆LB est égale à l'avance du filetage de la vis dans l'écrou lors du
serrage. Cette somme est constante tant que l'assemblage n'est pas dévissé.
31
Dimensionnement optimisé, prise en compte de la rigidité
32
Élongation du
∆Lext = δA = δB boulon
Détente de
l’assemblage
33
Utilisation à bon escient de la souplesse de l’assemblage
1. Plusieurs boulons « souples » de petit diamètre valent mieux que quelques gros
2. Utiliser la précharge la plus élevée possible.
3. Réduire l’excentricité de la vis par-rapport à la charge.
4. Utiliser des surfaces de contact les plus étendues possibles.
5. Utiliser des longueurs de serrage les plus grandes possibles.
6. Dans la plupart des cas, utiliser une précontrainte supérieure au niveau d’effort
extérieur à supporter.
34
FE
F0 + ∆ FB
F0 - ∆FA
FE
F0 + ∆ FB
F0 - ∆FA
36
FE FE
FE FE
FE/2
FE FE FE
FE
37
Dimensionnement optimisé, équilibre sous charge appliquée à l’intérieur de
l’assemblage (cas d’une bride de vérin sous pression)
FE FE
FE FE
FE/2 FE FE FE
FE
38
∑ OPQR
En posant le rapport de rigidité de l’assemblage N QR @O QR
OS T
On obtient la condition de non-décollement sous la forme F0 ≥ (1-λ).FE
Remarque : KA-1 et KB-1 sont les « souplesses » de l’assemblage et du boulon, Kd-1 des pièces se détendant
\ 0,4M \Z 0,4M
WXYZ [XYZ
?] ?
39
Dimensionnement optimisé, calcul de la précharge
Dans les pièces, la constante élastique K dépend du volume de matériau soumis à la compression et
donc de l’épaisseur des pièces serrées. Ce volume de matière par lequel contraint par la compression
est proche d’un tronc de cône, ou d’une portion de tronc de cône si les pièces ne sont pas assez
larges. Pour chaque pièce de l’assemblage, ce volume peut être approximé par un volume équivalent
cylindrique de surface moyenne Sm et hauteur Lk l’épaisseur de la pièce
ab.
W YZ YZ `
_7
[.
40
ØDrondelle…)
AI = aI+2LI.tan30° LI LII
AII = aII+2LII.tan30°
DI = (aI+AI)/2 =
aI+LI.tan30° = aI+0,58.LI
DII = aII+0,58.LII
Sm = π(DI²+DII²-2d²)/8
ab.
W YZ YZ `
_7
[.
41
Dimensionnement optimisé, calcul de la précharge
Le calcul de λ a été fait en supposant que FE s’appliquait sur la « peau » de la pièce (comme une
ventouse !). L’effort FE vient plus souvent de l’intérieur des pièces extrêmes de l’assemblage, en
première approximation à la moitié de leur épaisseur.
Rigidité de l’assemblage :
abZ ab abZ5 abZ3 ab 5 ab 3
W YZ
_7 [Z _7 [ _7 [Z _7 [Z _7 [ _7 [
1 1a
QR
OT
1b Cas théorique : N QR @O QR
2a OT S
2 2b
QR QR QR
ORj @Okl OT
Cas réel : N QR @O QR 0,5 QR @O QR
OT S OT S
Le calcul de λ a été fait en supposant que FE s’appliquait dans l’axe du boulon. Si l’effort est
excentré, un moment de flexion est présent dans le boulon. Globalement les déformations sont
supérieures, les rigidités réelles sont donc inférieures à celles calculées précédemment.
Idem si les
faces des
pièces ne
sont pas
parallèles
45
Dimensionnement optimisé, calcul de la précharge
x
W YZ 1 z
N 0,5 y
W YZ 1 z WXYZ
y²_7
z
{||}
1. Espacement entre 4.d et 10.d (ou entre Dk+h et Dk+2h, voir fig.ci-dessus)
2. Créer un polygone de fixation au plus proche de la ligne médiane du plant de joint
3. Plus de vis pour une meilleure répartition de la pression
4. Mais pas trop ! Les zones d’actions des vis ne doivent pas interférer entre elles (ØW).
Dans le cas #1 on peut ajouter un 5ème vis, pas dans le cas #2
5. Utiliser des boulons de plus gros diamètres ou de classe supérieur pour les points les
plus chargés
48
Dimensionnement optimisé, calcul de la précharge
Et la précharge ?
7.~. 1-λ . 6 .
€:y
• 1-λ FE: décollement de l’assemblage sous charge axiale
• TE/tanϕ: glissement des pièces sous une action tangentielle
• Fd : prise en compte du soulèvement dû à l’excentration de la charge
• Fi : efforts particuliers à assurer en plus du non-décollement des pièces (ex :effort
mini pour pression d’un joint plat). Appelé aussi serrage résiduel
x - y z„ … ˆ -
6 :† ‡ z„
… yz„ 4. {||}
49
F0max = γ.F0mini
50
Dimensionnement optimisé, vérification en contrainte et pression
K K
<B’D“ ”<A’D“ IK•= H—˜™E’D“
•F‘ I
?] –MI –MI
<B’D“ @”<A’D“
pression sous tête : šD – <padm
›
œKF YœK•
52
Dimensionnement optimisé, vérification en fatigue
FE FB_max
FB_min
0
Fb_moy
53
Zones de rupture
20 %
10 %
rayon raccordement
Création d’une entaille de
décharge
54
Optimisation de la durée de vie
Boulon
Pièces F0+FEλ F0+FEλ
KB
F0
F0
KB KA F0-FE(1-λ)=Fi Fi
KA
55
59
Application: transmission d’effort transverses
60
Liaison par adhérence
Emmanchement - Frettage
Equipe CDIM
Généralités :
3
Généralités
Principe de dimensionnement
dN
dS
dA
dA=tanφ.dN =tanφ.p ds
Transmission de couple
Cext
9
Cas général : Couple et effort axial
dN
dT
dR α
r.dθ
Fext dA dS
Cext dl
À la limite du glissement on a:
Vérification
10 1
11
Formules contraintes – déplacement des enveloppes épaisses
12
13
Serrage diamètral
14
Le serrage minimum est obtenu Cas d’un arbre plein et matériau identique
pour p=pMIN et permettra la
transmission du couple et/ou de
l’effort axial
15
Serrage maximum ∆MAX pMAX
σθθ
po
R ρ
r pi
16
• Si arbre plein
• pMAX=MIN(pMAX_Arbre ; pMAX_Moyeu)
17
Choix des Intervalles de Tolérances: ITA et ITM
½. ∆T
arbre
19
Détermination de l’ajustement
24
Rappels sur les ajustements
25
Exemple :
R=250
l=130
Statique :1,5
Continu : 1
À sec : 2
Uniforme :2
P adm ≈72.5 Mpa : OK
26
Exemple : choix de l’ajustement
Tolérances fondamentales
Qualités 7: 35 µ
Qualité 6: 22 µ
27
Soit ≈ 81 Mpa
Vérification 2:
Vérification 3: idem vérification 2: matériaux identiques
vérification 4 : 87 Mpa <348 Mpa
28
Liaisons par rivets
ou par points de soudure
Équipe CDIM
Frottement Frettage
Brasage Electrique
Permanente Ajout de matériau Collage Chalumeau
Soudure Par points
Liaison
complète Déformation plastique Rivet
Boulon
Formes complémentaires Pion
Fermeture rapide
Démontable
Entrée
F
F Sortie
La liaison résiste si
LIAISONS PERMANENTES
F Augmenter F
F transmissible???
Augmenter f Augmenter P
Matière Obstacle
-4-
LIAISONS DEMONTABLES :
Méthode directe : utilisation de géométries de formes complémentaires qui
interviennent alors comme des obstacles
ooo
Clavettes
Boulons & Co
Goupilles
ooo
Ooo
-5-
/www.visserie-boulonnerie-speciale.com
PROBLEMATIQUE
Quelle que soit la technologie choisie, les problèmes de comportement
et de résistance sont de même nature
Dimensionner la liaison
=
Comprendre le processus de transmission des forces
oModéliser,
Hypothèses
oSimplifier,
oAnalyser,
-6-
LE RIVETAGE
La tour Eiffel : 2 500 000 rivets :
LE RIVETAGE : Généralités
Les rivets sont utilisés par toutes les industries, pour l’assemblage des
petits et grands composants
-8-
LE RIVETAGE : Pose des rivets
Rivets pleins ou creux
Tête
F
Tige L
Rivure
F
Rivets « pops »
http://www.technologystudent.com/joints/popriv1.htm -9-
Avantages :
La sécurité de fixation,
Le faible coût,
Les cadences de production élevées,
La possibilité d'assembler des pièces de matières et
d'épaisseurs différentes,
La résistance aux phénomènes de fatigue (contrairement au
soudage).
Inconvénients :
Les têtes et/ou les rivures qui sont protubérantes,
La non "démontabilité" du montage
-10-
LE RIVETAGE : Fonctionnement
Principe de fonctionnement :
• Action locale de serrage produit par la rétractation de la tige,
• La zone d’action dépend de la flexibilité des pièces
• Transmission des efforts par les zones de serrage
• Serrage directement proportionnel au diamètre du rivet
• Sans pré-serrage le rivet travaille en cisaillement
Rivet
FI/Rivet
I
II
FII/Rivet
-11-
F
R γ
d δ
M
ε F -12-
-12-
MODELISATION : Transmetteurs discrets
( )
F F
F F
F F
1 2 3 4 5 6
1 2 3 4 5 6
1 2 3 4 5 6 F maxi
F maxi F’maxi
F moy = F/6 F moy = F/6 F moy = F/6
F’mini
F mini
F mini
1 2 3 4 5 6 1 2 3 4 5 6 1 2 3 4 5 6
-14-
Soudure
Assemblages permanents
Équipe CDIM
Aspects normatifs
http://www.rocdacier.com/
3
Cordons de soudure
En V En U En X En I
5
Cordons de soudure
Soudures d’angle :
Les soudures d’angle permettent également de réaliser des assemblages à
recouvrement et à couvre joint simple ou double
10
Dimensions caractéristiques
11
Pour une soudure bout à bout, aucun calcul de vérification n’est exigé si :
• L’épaisseur du cordon est au moins égale à l’épaisseur de la pièce la plus faible
• Le métal d’apport a des caractéristiques au moins égales au matériau de base.
On peut compter cependant :
• Un facteur d’affaiblissement λ = 0,7 à 0,9
• Un coefficient de concentration de contraintes au niveau du cordon Kt = 1,3 à 1,6
12
Représentation d’un cordon de soudure
13
On considère que l’effort F exercé par les pièces assemblées est réduit au centre du
cordon modélisé par un prisme de section triangulaire. La sollicitation est alors
maximale dans le plan OHH’O’ et on fait un hypothèse de répartition uniforme de
contrainte dans la surface l * a
14
Calculs de résistance d’un cordon de soudure
15
16
Applications types
Cordon oblique
19
Applications types
Cordon semi-circulaire
d=2r
20
Dimensionnement en fatigue d’un cordon de soudure
Une vérification en fatigue n’est pas nécessaire si γM.σeq ≤ 36 MPa pour les aciers ou
12 Mpa pour l’aluminium, γM étant le coefficient de sécurité à la fatigue du règlement
de conception applicable.
22
GM-3-CDIM
Exercices et Etudes de cas
2017-2018
GM-3-CDIM 2017-2018
Un plan d’ensemble du système est donné en annexe (Figure 1-1). Les roulements considérés sont des
roulements SKF 32009 X/Q dont les caractéristiques sont également données en annexe (Figure 1-2).
En plus des réactions des roulements, la roue est soumise aux efforts de contact avec le rail latéral au point
M, et à son poids (P=300N) appliqué en O1
X M 0 0 0
{Trail/ roue } = YM 0
{Tpesanteur/ roue } =
0 0
0
0 (O,x,y,z) −P 0
M O1 (O,x,y,z)
Sur un trajet type, par rapport à la longueur parcourue on estime à 60% de ligne droite, 20 % de virage à
droite, 20% de virage à gauche. Les roues de guidage situées à l’intérieur du virage ne supportent aucun
effort radial. Le profil de charge de contact avec le rail pour une roue donnée est le suivant.
XM (N) YM (N)
Ligne droite -114 2500
Virage extérieur -275 6000
Virage intérieur 0 0
Travail à réaliser :
1. Analyser le montage, faire un schéma pour le calcul des efforts. Calculer les charges radiales et
axiales supportées par les roulements. A partir des charges minimales requises pour assurer un bon
fonctionnement des roulements justifier la nécessité d’introduire une pré-charge.
2. A partir des formules de Palmgren expliciter une formulation de la relation déformation-effort. Les
caractéristiques géométriques des roulements sont fournies en annexe.
3. La courbe résultante de la question 2 est fournie en annexe, déterminer une pré-charge Xo
(déplacement imposé) assurant qu’en fonctionnement les roulements sont toujours suffisamment
chargés.
4. A partir des courbes en annexes, déterminer la valeur de l’effort de pré-charge ainsi que les charges
axiales résiduelles pour les différents niveaux de charge.
5. Calculer la durée de vie L10 des roulements.
2000
1500
Effort axial (N)
1000
500
0
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025
Déformations axiales (mm)
Figure 1-4
2 Fatigue :
2.1 Barre cylindrique – Dimensionnement - Critères
d 40 mm
l 300 mm
a 200 mm
Fmin -1000 N
Fmax 1500 N
σE 325 MPa
σr 450 MPa
σD 160 MPa
On considère le système de la figure 1. L’axe est encastré en O. L’axe et le bras sont solidaires et
assemblés par soudure. Une force F est appliquée en C.
a. Chargement statique
i. Le chargement F est supposé varier sinusoïdalement entre Fmin et Fmax. Déterminer les contraintes
moyennes, alternées, en A et B
ii. Déterminer le coefficient de sécurité en fatigue à partir des critères de Soderberg et Goodmann.
Figure 1
Figure 2-2: Arbre de transmission, dimensions en mm, forces en N
On considère l’arbre de transmission schématisé sur la figure 1. On souhaite utiliser un acier tel que
σE=700 MPa, σr=800 MPa. On cherche à dimensionner le diamètre d de cet axe.
a. Calculer, les réactions aux points A (Ay,Az) et B(By, Bz) , on prendra les composantes suivant (Ax, Bx)
nulles, arrondir au N,
b. Tracer les diagrammes du torseur des efforts de cohésion, en déduire la section dangereuse, vérifier
que dans cette section le torseur de cohésion s’exprime par FD/G={0, 8000, 0} N et MD/G (A) ={400, 0, -
1280} N.m.
ii. En négligeant les contraintes de cisaillement dues aux efforts tranchants déterminer le diamètre
d’arbre minimum garantissant un coefficient de sécurité en statique de 2, vérifier la validité de
l’hypothèse faite pour les contraintes négligées.
i. Déterminer les contraintes alternées et moyennes σa, σm, τa, τm ainsi que σa_equi, σm_equi
ii. en négligeant les contraintes de cisaillement dues aux efforts tranchant déterminer le diamètre
d’arbre minimum garantissant une durée de vie infinie avec un coefficient de sécurité en fatigue de
2, (on utilisera la droite de Goodman et on estimera la limite d’endurance à partir de la limite à la
rupture),
daN/mm²
σd (10e7) 25
σd (10e3) 50.4
σr 56
σe 48
Calculer la durée de vie d’une pièce supportant le spectre de contraintes alternées représenté ci-dessus,
en utilisant une loi d’endommagement de type « logσ=a+b.logN », pour :
3 Emmanchement / frettage
3.1 Frettage transmission de couple
On considère le motoréducteur SEW R17 décrit par le plan joint. Le couple en sortie du motoréducteur est
de 16 Nm. On envisage de remplacer la liaison par clavetage entre la roue de sortie 12 et l’arbre de sortie
9, par un montage fretté.
Longueur du frettage : L = 22 mm
Diamètre du frettage : d= 20 mm
Diamètre extérieur de la roue 12 (base des dents) : D = 58 mm
Coefficient de frottement : f = 0.15
Matériau C35 (E=210000 MPa, σE=275 MPa)
Figure 3-1
Un assemblage fretté est réalisé avec un ajustement H6p6 sur un diamètre d, L’arbre est plein et de même
matériau que la frette. Le diamètre extérieur D de la frette est égal à K d (avec K >1 évidement).
On donne le coefficient de frottement de 0.12, on ne prend pas de pondération (coef. de sécurité de 1).
Figure 3-2
Un assemblage fretté est réalisé avec un ajustement à définir sur un diamètre d=2r, l’arbre est plein et
de même matériau que la frette, le coefficient de frottement est f. Le diamètre extérieur de la frette
est variable : R1 sur une longueur L1 et R2 sur une longueur L2.
1. Exprimer C le couple transmissible de la liaison en fonction de P1 et P2, pressions sur les longueurs
L1 et L2.
2. Exprimer ∆m en fonction de P1 puis en fonction de P2.
3. Exprimer enfin ∆m en fonction de C.
4. A.N.: C= 50 N.m, αp=2 , r=15mm, R1=60mm, R2=30mm,f=0,12, L1=10mm, L2=15mm, E=210000MPa
y
a
F
1 2 3
b
8 9 4
x
b
7 6 5
b b
4.2 Exemple 2 :
Une pièce 1 transmet une charge globale F à une pièce 2 suivant un spectre de charge présenté sur la Figure
4-2. Les pièces 1 et 2 sont supposées indéformables.
Trois rivets pleins de diamètre respectif dA, dB, dC (dA = dC =1.5 dB ) assurent la liaison "rigide" et travaillent
en cisaillement et leur rigidité en cisaillement dépend de leur diamètre.
10 000
A B C
F (N)
D
3 000
7.5
(Pièce 1) 12 S 1 000
.
Contrainte Raideur
. . . . ,
.
∗ .
8. .
avec facteur de Whall
et facteur d’enroulement
Flèche
8. . .
Forme des spires d’extrémité
.
Simplement Simplement Rapprochée
Rapprochée
coupée meulée et meulée
Spire utiles N NT NT NT - 2 NT - 2
Longueur
d . (NT+ 1) d. NT d. ( NT+ 1) d. NT
écrasée LE
Longueur à vide
N T. p + d NT. p (NT-2). P + 3 d (NT-2). P + 2 d
Lo
Lors d’une chute vers l’avant du skieur, la fixation doit se déclencher afin de libérer la chaussure du skieur
du ski et ainsi limiter le risque de blessure du membre inférieur.
Figure 5-3
Le ressort est utilisé pour réguler la pression de sortie du circuit d’alimentation d’un moteur hydraulique.
Il doit donc respecter les conditions de fonctionnements suivantes :
• P1 = 15,4 N pour H1 = 29 mm
• P2 = 57,8 N pour H2 = 25 mm
• ØDint mini = 4,6 mm ; ØDext max = 8 mm
• Extrémités jointives meulées, 1,25 spires terminales
• Marge de calage de -0,1 à +0,11 mm (la marge de calage permet de décaler la valeur de P1 entre
13,7 et 17 N)
Le ressort existant est en acier pour corde à piano grenaillé (caractéristique donnée ci-après), d’un
diamètre de fil de 1,4mm et diamètre d’enroulement de 6,2mm. Il comporte 15,5 spires utiles.
• Déterminer quelle caractéristique dimensionnelle n’est pas compatible avec le cahier des charges.
Faire des propositions afin d’améliorer ce ressort
• On souhaite profiter du redimensionnement de ce ressort pour installer une marge de calage la
plus grande possible. Pour cela on change le matériau en passant à de l’OTEVA-Grenaillé.
Déterminer les caractéristiques du ressort (Ød peut être pris égal à 1 – 1,02 – 1,07 – 1,09 – 1,14 –
1,19 – 1,22 – 1,24 - 1,25 – 1,30). On tiendra compte du gonflement des spires : ! "
, %& ' ' %& '
#$ (
) − 0,8 $ (
) − 0,2 ².
Détermination des limites τe et ∆τe pour 4 matériaux en fonction de Ød (Diagramme de Goodman pour
ressorts)
Point 1 Point 1 Point 2 Y
Y X
A B A B A B G (Coulomb) E (Young)
CP 1119,4 177,9 725 128,4 589,5 82,5 81500 206000
CP-G 1119,4 177,9 840 132,5 499,6 73,9 81500 206000
OT 1019,5 78,1 450 0 599 83,4 79500 206000
OT-G 1019,5 78,1 293,8 51,9 760,6 30,1 79500 206000
τe max = A1Y – B1Y.ln(Ød) et ∆τe max = A2Y – B2Y.ln(Ød) + K.τ1 - τ1 avec K = (τe max - A2Y + B2Y.ln(Ød))/( A1X –
B1X.ln(Ød))
Figure 6-1
Figure 6-2
Figure 6-3
Objectifs
7.1 Exercice 1
7.2 Exercice 2
7.3 Exercice 3
Une plaque en acier S355 supporte une charge
représentée sur le croquis ci-dessus.
On considère l’assemblage boulonné de la Figure 8-1, réalisant une liaison rigide entre le bâti fixe en acier
(2) et le bras coudé en acier(1) par l’intermédiaire de six vis de classe 6-8 (σr=600 MPa, σE=480 MPa). La
pièce 1 est soumise à la force F=2000 N appliquée verticalement en A.
Figure 8-1
I. La transmission des efforts et moments en O entre les pièces 1 et 2 se fait par frottement
entre les surfaces de contact (surface S2).
A. Calculer l’effort normal de contact minimum devant exister entre les pièces 1 et 2,
(coefficient de frottement f=0.18),
- faire un schéma de calcul
- expliciter les hypothèses faîtes.
B. En considérant un facteur d’assemblage de 1,2, déterminer l’effort de serrage de
chaque vis.
C. Quelle est la contrainte maximum supportée par chacune des vis, coefficient de sur-
contrainte Kt=2,2 , quel diamètre de vis peut-on choisir, quel est le coefficient de sécurité ?
d (mm) 12 16 20 24
Sb (mm²) 84.3 157 245 353
II. La transmission des efforts est réalisée par les vis en cisaillement (cas d’un serrage trop faible,
ou glissement surfacique). Les pièces 1 et 2 sont considérées rigides, seules les vis sont déformables.
A. Déterminer les efforts de cisaillement supportés par chacune des six vis.
1. Faire un schéma de calcul,
2. Expliciter la démarche et les hypothèses.
B. Sur la vis la plus chargée, calculer la contrainte de cisaillement, quel doit être le
diamètre minimum pour que la résistance soit assurée ?
Cercle des 20 20
boulons
l=40
Design 1
Joint confiné
2
Design 2
Joint non confiné
j=4
Figure 8-2 : Fermeture d’un tuyau sous pression par un couvercle boulonné (dimensions en mm)
Sur la Figure 8-2, deux types de fermetures par boulons sont présentés :
- (1) le joint est confiné dans une rainure du tuyau sous pression,
- (2) le joint n’est pas confiné et est intercalé entre le couvercle (1) et le tuyau (2).
Le joint est en caoutchouc (module d’Young Ec= 80 MPa), les boulons, le couvercle et le tuyau sont en
acier (module d’Young E= 210 000 MPa). La limite élastique des boulons (qualité 5.6) est de σE=300 MPa,
la limite dynamique est σD=180 MPa
On souhaite avoir un serrage résiduel Fres=ρ*F1/boulon avec ρ=0.8, F1/boulon étant la charge supportée par
chaque boulon et générée par la pression p sur le couvercle (1), F0 est le pré-serrage. On considère un
coefficient de sur contrainte Kt=1.35 du au filetage, et on prendra un coefficient de sécurité statique α=2
1. Déterminer la section minimum résistante Sb_mini des boulons. Choisir une valeur normalisée dans le
tableau 1 et définir l’assemblage. On considère ici ρ non nul donc on prévient le décollement des
pièces 1 et 2. Dans la pratique, la valeur de ρ est à ajuster. Cela revient à prendre un coefficient de
sécurité sur la force de serrage à la limite du décollement des pièces 1 et 2.
2. Etude du design 1. Dans ce cas la rigidité du joint ne rentre pas en compte dans le calcul. Déterminer
la force de pré-serrage F0-1 à appliquer.
On fait ici un dimensionnement optimisé (Un dimensionnement non optimisé revient à considérer la
raideur du boulon nulle, donc un facteur de rigidité λ=0=KB/(KB+K12), ainsi qu’un effort de serrage juste
supérieur ou égal à l’effort extérieur pour ne pas avoir décollement des pièces 1 et 2).
345
La Force de pré-serrage s’exprime par / /012 / /9 /012 :1 − <=/ /9 , dans le cas où
345 637
on est à la limite du décollement on retrouve la formule / :1 − <=/ /9 , car la force de serrage
résiduelle FRES est nulle. Egalement, si KB est négligeable devant K12 alors le pré-serrage F0-1 est supérieur
ou égal à F1/B c-à-d l’effort extérieur rapporté à un boulon.
A 0,4C A 0,4C
?9 @ F
9
DE D
3. Etude du design 2, la rigidité du joint (3) en caoutchouc est à considérer. Déterminer la force de pré-
serrage des boulons F0-2.
On considère pour le joint des cylindres d’action de mêmes dimensions que ceux des pièces 1 et 2. On doit
alors calculer la rigidité de de l’assemblage K123
4. Calculer le coefficient de sécurité dynamique pour les 2 designs en supposant une variation de
pression entre 0 et 10MPa, commenter.
Pour chaque design, on va calculer une contrainte moyenne σm et alternée σa , en faisant l’hypothèse
d’une fluctuation sinusoidale σ=σm+σa.sin(ωt), ensuite on estimera un coefficent de sécurité en utilisant le
critere de Soderberg
G G! 1
G G1 HI JKLM
5. Vérification de la résistance des vis en prenant en compte la torsion du au couple de frottement vis, un
moyen de serrage :
_`abcTUV
Z
RSTUV WRXTUV YZ[\ Z
NOP Q# . Y^ d
DE ]CY ]CY
on prend F0=F1/B, on va dans un premier temps négliger Cfv, choisir un diamètre de vis puis faire un calcul
de vérification en tenant compte de Cfv.
/
< i2
0,85 × G1
Le couple maximum à transmettre est Cmax= 244000 N.m. Les dimensions de l’accouplement sont
données dans le tableau de la figure 4. Le nombre de boulons n’est pas connu et est à déterminer, on le
note n. Les boulons sont en acier (σE=600 MPa) on prendra un coefficient de sécurité α=1.1. Les surfaces
de frottements sont considérées comme des couronnes circulaires (les trous sont négligés) de diamètres
extérieur B et intérieur (C+D)/2 , cf tableau Figure 8-5. Le coefficient de frottement est f=0.18.
a. Déterminer l’effort normal N minimum devant exister entre les surfaces pour transmettre le couple. On
se placera à la limite du glissement et on utilisera la loi de Coulomb. On majorera cet effort de 25%. En
déduire l’effort de Serrage F0 de chaque boulon en fonction de n.
b. Exprimer en fonction de n la section minimum que doit avoir un boulon pour vérifier le critère de
résistance statique ( Kt=1.2).
c. En tenant compte des dimensions de l’accouplement et donc de l’espace disponible pour l’écrou et la
tête, les têtes de vis ne doivent pas dépasser des surfaces d’appui, choisir un boulon. Déterminer le
nombre minimum de boulons (vérifier la résistance des boulons). Si celle – ci n’est pas vérifiée, itérer
jusqu’à trouver une solution ! (Utiliser les tableaux de dimensions normalisées du polycopié de cours).
Figure 8-4: Schéma de principe de la transmission du couple par frottement-adhérence entre les surfaces
L’objet de l’étude est le dimensionnement des boulons et des rondelles de sorte à garantir le serrage
nécessaire du câble.
Câble
porteur Ancrage de
sécurité
Ancrage
principal
Données :
La tension du câble installé est de 220 tonnes. Le diamètre du câble est de 50 mm, il est réalisé dans de
l’acier comme les mors. Le coefficient de frottement câble/mors est f=0.18. La longueur d’un mors est
L=400mm (Figure 8-8).
1) Déterminer la force de serrage minimum que doit exercer chaque dispositif de serrage
« boulon+rondelles » sur les mors pour garantir le non glissement du câble. On calculera pour cela, la
pression de serrage minimum devant exister à l’interface câble/mors en considérant que la surface de
contact entre le câble et les deux ½ mors est un cylindre (l’espacement entre les mors est négligé).
Cette force sera majorée de 50% de façon à avoir une marge de sécurité et palier aux surtensions dues
notamment au trajet de la cabine et aux intempéries.
2) Déterminer le diamètre d minimum des boulons, choisir une valeur normalisée (Figure 8-10). Donner
les dimensions de la tête de la vis et de l’écrou.
3) Montrer que parmi les rondelles du tableau Figure 8-11, seule la rondelle PVD060031350XD peut être
utilisée. Pour simplifier l’analyse, le frottement entre les rondelles est négligé. On rappelle que
lorsque les rondelles sont empilées, la flèche maximale en fonctionnement ne doit pas dépasser 0.75h
4) Déterminer la flèche totale de l’empilement des 6 rondelles sous l’effort de serrage. La courbe ci-
dessous donne pour une rondelle PVD060031350XD la relation effort - flèche.
25000
20000
Effort (N)
15000
10000
5000
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1 1.1 1.2 1.3 1.4 1.5 1.6
fleche (mm)
Figure 8-9 : Courbe Effort – flèche pour la rondelle PVD060031350XD
5) Une fois le câble tendu, le diamètre du fil subit une légère diminution de son diamètre de 0.08 mm.
6) En considérant le même système de montage mais sans les rondelles belleville, déterminer la
variation de l’effort de serrage du à la diminution du diamètre du câble (Il faudra recalculer la raideur
Kb du boulon avec une longueur Lb plus petite, sans les rondelles)