L'essentiel Des Recommandations Alimentaires
L'essentiel Des Recommandations Alimentaires
L'essentiel Des Recommandations Alimentaires
83%
Insuffisance de fibres dépassent le seuil recommandé des
apports en acides gras saturés
89,7 %
de 18 à 54 ans n’atteignent
(< 36 % des apports en lipides totaux)2.
pas les recommandations
fixées à 25 g de fibres
DES ADULTES Les apports moyens en acides gras
par jour. oméga 3 (ALA, DHA, et EPA) des adultes
DES ADULTES sont environ deux fois trop faibles4.
En cause, une consommation trop faible :
- de produits céréaliers notamment complets (plus de 60 %
des adultes ne les incluent pas dans leur alimentation) ; Trop de charcuterie
63 %
- de légumes secs (plus de 85 % des adultes ne satisfont
pas la recommandation) ; dépassent la limite des 150g
- de fruits et légumes (72 % des adultes en consomment de charcuterie par semaine2, 3.
moins de 5 par jour)2, 3.
DES ADULTES
Consommation trop importante de sel Trop de produits sucrés
90 % 40 %
dépassent la limite ont une consommation de produits
recommandée par sucrés supérieure aux recommandations.
l’Organisation mondiale de la
santé de 5 g de sel par jour2, 3. 30 % des adultes dépassent un verre
DES ADULTES DES ADULTES par jour de boissons sucrées2, 3.
28%
DES ADULTES
français âgés
de 18 à 54 ans
sont en surpoids et
15 % sont obèses 6.
Quelles sont les nouvelles recommandations pour les adultes ?
La révision des recommandations alimentaires vise à couvrir les besoins nutritionnels dans leur ensemble, prévenir les
maladies chroniques non transmissibles, minimiser les expositions aux contaminants de l’alimentation tout en essayant de
rester relativement proche des consommations alimentaires actuelles afin de faciliter leur adoption.
Elle prend également en compte l’impact de l’alimentation sur l’environnement.
RECOMMANDATIONS
RECOMMANDATIONS
RECOMMANDATIONS
RECOMMANDATIONS
LE NUTRI-SCORE
Limiter la consommation de céréales du petit-déjeuner
sucrées, les gâteaux, le chocolat, les crèmes dessert, Le logo Nutri-Score est
les glaces, les biscuits apéritifs, la charcuterie et l’étiquetage nutritionnel
certains plats préparés du commerce. simplifié recommandé par les
pouvoirs publics en France. le Nutri-Score classe les
Il a pour objectif de faciliter produits sur une échelle à 5
Quand c’est possible, privilégier le fait la compréhension par le niveaux allant de A à E.
maison en utilisant des produits frais, consommateur de la qualité Il peut aider vos patients à
des aliments en conserve ou surgelés nutritionnelle des aliments manger mieux au quotidien
peu transformés. préemballés. Grâce à une en limitant les produits de
lettre couplée à une couleur, score D et E.
RECOMMANDATIONS
Les boissons sucrées doivent être limitées Maximum 2 verres L’eau est la seule boisson
le plus possible sans être substituées d’alcool par jour et recommandée, elle peut
par des boissons édulcorées ; dans tous pas tous les jours. également être apportée par le
les cas, pas plus d’un verre par jour et thé, le café (sans excès) et des
privilégier les jus de fruits pressés. infusions non sucrées.
RECOMMANDATIONS
Le sel consommé provient surtout des produits transformés : Réduire la quantité de Privilégier le sel iodé
charcuterie, plats préparés du commerce, soupes sel en cuisinant et ne (indiqué sur l’étiquette).
déshydratées, fromage, pain, etc. pas resaler à table.
1
. Une étude française récente met en avant une association significative entre forte consommation d’aliments issus de l’agriculture biologique et diminution du risque de cancer (tous types de
cancer confondu). Cependant, les preuves ne sont pas encore suffisantes pour parler de lien de causalité.
COMMENT PARLER D’ALIMENTATION À VOS PATIENTS ?
Des conseils simples, peu nombreux et adaptés à chaque patient, sont la clé pour
initier un changement d’alimentation. Pour aider vos patients à mieux appréhender les
nouvelles recommandations, elles sont dorénavant classées en 3 catégories avec des
messages courts, simples et accessibles, qui privilégient la progressivité :
AUGMENTER
Encourager à consommer toujours davantage de fruits et légumes et à réintroduire des
aliments délaissés (fruits à coque non salés et légumes secs).
ALLER VERS
Accompagner petit à petit la substitution de certains aliments au sein d’une même catégorie :
par exemple, manger du pain complet plutôt que du pain blanc ou utiliser l’huile de colza,
de noix ou d’olive plutôt que d’autres huiles, consommer des poissons gras, etc.
RÉDUIRE
Inciter à diminuer la consommation des aliments et boissons qui augmentent les risques
de certaines maladies (viande, charcuterie, produits ultra-transformés, sucre, sel, alcool et
boissons sucrées).
Références bibliographiques
1. Recommandations relatives à l’alimentation, à l’activité physique et à la sédentarité pour les 6. Étude de santé sur l’environnement, la biosurveillance, l’activité physique et la nutrition (Esteban),
adultes. Saint-Maurice : Santé publique France, 2019. 61 p. https://www.santepubliquefrance. Chapitre Corpulence. Saint-Maurice : Santé publique France, 2017. 42 p.
fr/determinants-de-sante/nutrition-et-activite-physique/documents/rapport-synthese/ 7. Marant-Micallef C et al. Nombre et fractions de cancers attribuables au mode de vie et à
recommandations-relatives-a-l-alimentation-a-l-activite-physique-et-a-la-sedentarite-pour-les- l’environnement en France métropolitaine en 2015 : résultats principaux. Bull Epidémiol Hebd.
adultes 2018;(21):442- 448
2. Étude de santé sur l’environnement, la biosurveillance, l’activité physique et la nutrition (Esteban), 8. Actualisation des repères du PNNS : étude des relations entre consommation de groupes
Chapitre Consommations alimentaires. Saint-Maurice : Santé publique France, 2017. 193 p. d’aliments et risque de maladies chroniques non transmissibles. Maisons-Alfort : Anses, 2016.
186 p.
3. Adéquation aux nouvelles recommandations alimentaires des adultes âgés de 18 à 54 ans vivant en
9. Bernard Srour et al. Ultra-processed food intake and risk of cardiovascular disease: prospective
France : Étude Esteban 2014-2016. Volet Nutrition - Surveillance épidémiologique. cohort study (NutriNet-Santé). BMJ, 2019.
4. Étude individuelle nationale des consommations alimentaires 3 (INCA 3). Maisons-Alfort : Anses, Anaïs Rico-Campà et al. Association between consumption of ultra-processed foods and all-cause
2017. 535 p. mortality: SUN prospective cohort study. BMJ, 2019.
5. Graphique établi à partir de l’outil de visualisation de l’IHME [http://www.healthdata.org/data- 10. WCRF /, AICR (2018), ‘Diet, Nutrition, Physical Activity and Cancer : a Global Perspective’, Technical
visualization/gbd-compare] Principaux déterminants comportementaux et métaboliques : tabac, report, WCRF / AICR
alcool, avec un regroupement pour la nutrition proposé par lS. Capewell. Valeur exprimée en 11. Roerecke, M et al. Sex-Specific Associations Between Alcohol Consumption and Incidence of
pourcentage des DALYs totaux pour la France en 2017. Hypertension: A Systematic Review and Meta-Analysis of Cohort Studies. J Am Heart Assoc. 2018.