Mémoire de Jessé - AE
Mémoire de Jessé - AE
Mémoire de Jessé - AE
SOMMAIRE
SOMMAIRE...............................................................................................................................i
DEDICACE..............................................................................................................................iii
REMERCIEMENTS................................................................................................................iv
Liste des abréviations, acronymes et sigles............................................................................vi
Liste des figures.......................................................................................................................vii
Liste des tableaux...................................................................................................................viii
Liste des annexes......................................................................................................................ix
Résumé.......................................................................................................................................x
Abstract.....................................................................................................................................xi
INTRODUCTION.....................................................................................................................1
PREMIERE PARTIE : ASSISE PRATIQUE........................................................................3
CHAPITRE I : PROBLEMATIQUE PRATIQUE...............................................................4
DEUXIEME PARTIE : ASSISE THEORIQUE..................................................................10
CHAPITRE II : CADRE CONCEPTUEL...........................................................................11
CHAPITRE III: PRESENTATION DU LIEU D’ETUDE ET PROCESSUS
METHODOLOGIQUE..........................................................................................................28
CHAPITRE IV : PRESENTATION DES RESULTATS....................................................34
CHAPITRE V :SYNTHESE ET DISCUSSION..................................................................48
CONCLUSION.......................................................................................................................56
SUGGESTIONS......................................................................................................................58
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES.............................................................................59
TABLE DE MATIERES........................................................................................................60
ANNEXES.................................................................................................................................0
DEDICACE
Remerciements
REMERCIEMENTS
S’il existait un mot pour signifier tout ce que j’aimerais dire qui surpasse merci, je l’aurais
utilisé pour exprimer ma gratitude à :
- Dieu le créateur du ciel et de la terre pour l’amour, la vie, la force et la paix parce qu’il
nous les accorde au quotidien et pour l’éternité
- M. TATIOTSOP Norbert pour avoir accepté de superviser ce travail malgré ses
nombreuses occupations ; pour sa disponibilité et sa rigueur ;
- Dr. DZOCHE MENGOUE Jean Paul ancien Directeur des IDE/AS de Douala ;
- M. JEAN TIPANE directeur des IDE de Douala pour son attention sans distinction
- Tout le personnel enseignant de l’IDE/AS de Douala pour leur contribution à notre
formation académique ;
- Tout le personnel médico-sanitaire de nos différents hôpitaux pour encadrement lors
de nos stages académiques et communautaires ;
- M. EMOCK Roger qui m’a beaucoup encouragé dans le choix de cette formation
- Mme NDZOUGOU ESSONO Monique pour ses encouragements son soutien
financier et son amour maternel
- M. OUAKO Ethson pour son amour, son soutien moral et ses encouragements
- Mes frères et sœurs, KONDOL Therese, TOMBI Gabriel, MISSOUP Benjamin,
BAKOUBEK Alphonse Pamphile, NYAM Pierre Clovis, ONGBESSAPELI Gabriel
Aime, BIEN Priscille Prisca, MABEN MEKINDE Arnaud Thierry
- M. NDOMO Jean Tellesport pour son soutient spirituelle et financier et même ses
encouragements ;
- La famille DAGUE SONG Francois Bruno pour leur amour fraternel, l’encadrement
nutritionnel et financier et ses encouragements
- La famille YONKEU André, toujours disponible à mes pleurs, mes manquements et à
mes besoins. Mais également à son soutient spirituel et moral ainsi que les moments
de joie passés ensemble ;
- Mes amis ADIYI NTSHO Boris, ABANDA Juste Alain, DOUANLA Rodrigue pour
leurs blagues et leur sens développé de l’amitié, leur soutien moral et financier ;
- Tous ceux qui de près ou de loin ayant voulu mon malheur ont plutôt contribué à la
réussite de ma carrière ;
- Tous mes camarades de la 30e promotion de l’IDE de Douala pour leurs échanges
permanent d’idées, leurs blagues, la solidarité et l’amour qui a régné durant ces trois
années de formation.
Résumé
La fièvre typhoïde est une maladie qui sévit partout dans le monde et surtout dans les
pays où les conditions d’hygiène sont précaires. C’est une maladie infectieuse transmise lors
de l’ingestion d’aliments ou d’eau ayant subi une contamination fécale, d’origine humaine par
la Salmonella typhi. C’est une maladie à déclaration obligatoire.
L’OMS affirme que le nombre de patients atteints dans le monde est compris entre 16
et 33 millions de personnes, avec plus de 20000 décès par an. Son incidence annuelle est de
17 millions de cas environ et que cette maladie tue jusqu’à 16% des personnes infectées en
l’absence d’un traitement approprié aux antibiotiques.
Au vu de ce qui précède, il y a lieu de s’inquiéter du devenir des patients souffrants de fièvre
typhoïde au quartier Nlong-Assi. Cette inquiétude est d’autant plus grande que nous avons
constaté que la plupart des personnes souffrantes de fièvre typhoïde se tourne beaucoup plus
vers la médecine non conventionnelle pour trouver du soulagement.
Face à cette situation déplorable, nous nous sommes proposés de mener une étude, en
vue de contribuer à la réduction du taux d’incidence de la F.T. pour ce faire, le thème de notre
étude a porté sur les : « Facteurs favorisants la fièvre typhoïde chez les habitants du quartier
Nlong-Assi ». Et ceci nous a mené à nous poser une question de recherche qui est celle de
savoir : quels sont les facteurs qui favorisent la fièvre typhoïde chez les habitants du quartier
Nlong-Assi ?
Le but de notre étude est de contribuer à la réduction du taux d’incidence de la F.T. chez les
habitants du quartier Nlong-Assi et comme objectif général, déterminer les facteurs
favorisants la F.T chez les habitants du quartier Nlong-Assi.
Notre population cible est de 85 unités statistiques, habitants le quartier Nlong-Assi, et
ayant accepté de répondre à notre questionnaire.
Les résultats suivants ont été obtenus :
80 répondants soit 97,11% avaient déjà entendu parler de la F.T ;
30 répondants, soit 35,29% connaissent la définition de la F.T ;
48 répondants soit 56,47% ne savent pas qu’il existe un vaccin contre la fièvre
typhoïde ;
78 répondants soit 91,76% ne sont pas vaccinés contre la fièvre typhoïde ;
59 répondants soit 69,41% n’ont jamais été informés par les services de santé
publique des différentes mesures qui permettent d’éviter la fièvre typhoïde.
Abstract
Typhoid feveris a disease that lives everywhere in the world and especially in countries
where hygiene conditions are precarious. It is an infectious disease transmitted when ingestion
of food or water having suffered faecal contamination, of human origin by salmonella typhi. It
is a mandatory reporting disease.
WHO asserts that the number of patients affected in the world is between 16 and 33
million people, with more than 20000 deaths per year. Its annual incidence is about 17 million
cases and that this disease kills up to 16% of infected people in the absence of appropriate
treatment to antibiotics. In view of the above, thereis a need to worry about the smooth
patients with typhoid fever in the Oyack II district. This concernis all the greater as we found
that most suffering from typhoid feveris much more towards more unancological medicine to
find relief. Faced with this deplorable situation, we have proposed to conduct a study, to
contribute to the reduction in the impact rate of the F.T.
To do this, the theme of our study focused on: "Factors Fairing Typhoid fever in the
inhabitants of the Oyack II district". And this led us to ask us a question of research that is
likely: what are the factors that promote typhoid fever in the inhabitants of the Oyack II
district?
The purpose of our study is to contribute to the reduction in the impact rate of the F.T.
in the inhabitants of the Oyack II district, and as a general objective, determine the Facts
Facilities in the inhabitants of the Oyack II district.
Our target population is 85 statistical units, inhabitants Oyack II, and having agreed to
answer our questionnaire. The following results were obtained:
▁80 respondents or 97.11% had already heard of the F.T;
▁30 respondents, 35.29% know the definition of F.T;
▁48 respondents is 56.47% do not know that there is a typhoid fever vaccine;
▁78 respondents is 91.76% are not vaccinated against typhoid fever;
▁59 respondents is 69.41% have never been informed by the public health services of
the various measures that avoid pynicalpedestrant.
INTRODUCTION
De nos jours, la santé de l’homme tout au long de sa vie dépend du mode de vie qu’il mène,
de la qualité de son environnement. Mais également les efforts sont fournis par ce dernier
pour l’éradication de toutes formes de maladies. Toutefois, force est de constater que, les
maladies infectieuses constituent l’une des causes de mortalité dans le monde : c’est le cas de
la fièvre typhoïde qui touche tous les continents, et en particulier les pays pauvres et ceux en
voie de développement. Ainsi, la fièvre typhoïde est une infection systémique, bactérienne,
potentiellement sévère. Dans de nombreux pays en voie de développement, il s’agit d’une
infection endémique lié à la précarité des conditions sanitaires. Elle cause alors un véritable
problème de santé publique. Son diagnostic n’est pas toujours aisé car les signes ne sont pas
spécifiques et les diagnostics alternatifs sont nombreux. Elle peut se traiter aisément lorsque
son traitement est bien instauré mais au cas contraire, elle peut entrainer de nombreuses
conséquences et même la mort. Les populations sont souvent très embarrassées lorsqu’on
découvre qu’elle souffre de fièvre typhoïde car, elles ne savent pas quel traitement suivre et
elles sont de plus en plus nombreuses à faire recours au traitement indigène. La prolifération
de la maladie a pour conséquence d’entraver la qualité et même l’espérance de vie dont jouit
l’homme. Il est donc nécessaire d’avoir des connaissances sur les risques de cette maladie
infectieuse qui mine la société afin de respecter certaines mesures d’hygiène pour rester en
bonne santé ou prévenir la maladie. C’est fort de ce constat que nous avons entrepris de mener
dans le cas de la recherche en science infirmière cette étude dont le thème porte sur :
« Facteurs favorisants la fièvre typhoïde chez les habitants du quartier Nlong-Assi ». Pour y
parvenir, notre travail s’articule autour de cinq (05) Chapitre :
PREMIERE PARTIE :
ASSISE PRATIQUE
Revue de la littérature
La fièvre typhoïde a été individualisée au xviii siècle par Bretonneau qui la baptisa
<<dothienenterite>> du grec, dothien qui signifie bouton et entérite intestin. En 1880
EBERTH Décrit les bacilles auxquels son nom reste attacher. Widal à paris et grunbaum à
Londres démontrent en 1896 que le sérum des malades victimes de fièvre typhoïde agglutine
le bacille typhique. La même année Achards et Bansaude isolent les bacilles d' Eberth mais
anti-génétiquement différents ce sont des << bacilles paratyphiques>>.
En 1902, Castellani décrit la méthode d’absorption des agglutinines. Ce qui permet à Smith et
Reght, d’identifier deux types d’anticorps correspondant les uns aux autres antigènes des
flagelles, les autres aux antigènes somatiques des bactéries. WEIL ET FELIX les dénomment
antigènes H et o en 1918 et 1930. L’antigène de surface appelé vi (pour virulence) est
identifiée par Félix et Pitt en 1934. Nantis de ces informations antigéniques Kaufman et white
établissent une classification des formules antigéniques des stéréotypes des salmonelles. En
1935 Riley montre le rôle du système nerveux neurovégétatif dans la pathogénie de la fièvre
typhoïde. En 1948, le chloramphénicol a été découvert de même que ses applications
thérapeutiques dans les salmonelloses.
En 1884, Gafiky réalise la première culture de ce bacille dénommé salmonella typha. Le nom
de salmonella a été donné par Lignières en 1900 à ce groupe bactérien. Ce nom fut choisi en
l’honneur de Salmon, vétérinaire américain dont la contribution à l’étude de ces bactéries fut
majeure.
PROBLEMATIQUE
La fièvre typhoïde est une maladie qui sévit beaucoup plus dans les pays en voie de
développement à cause du manque d’observance des règles d’hygiènes.
Pour www.medecinetropicale.com, la fièvre typhoïde sévit beaucoup plus dans les pays en
voie de développement situés en Afrique, en Asie, au moyen orient, dans les caraïbes ainsi
qu’en Amérique centrale et en Amérique du sud.
Le même site ajoute que la fièvre typhoïde peut se compliquer d’ulcérations digestives et
d’hémorragies redoutables. On considère qu’elle est responsable de 500000 à 600000 décès
par an dans le monde. En France on estime le nombre de cas à environ, 300 par an.
Selon www.santégouv.fr , la fièvre typhoïde est une maladie provoquée par l’ingestion d’eaux
ou d’aliments contaminés par les matières fécales, d’origines humaine par salmonella typha
ou bacille de la famille des entérobactéries et comme toutes les maladies à transmission oro-
fecale, elle survient le plus souvent dans les zones où l’hygiène est défectueuse.
Selon www.astrium.coml’incidence mondiale est de 100 à 1000 cas pour 100 000 habitants
par an. La réalité est :
- Environ 10% en l’absence de traitement ;
- dans les pays aux systèmes de santé déficients, la réalité varie entre 1 à 10% ;
- avec un traitement bien conduit le taux varie entre 0,8 et 1%
Le site www.pasteur.fr relève qu’en France quelques centaines de cas importés des zones
endémiques sont répertoriés chaque année au centre national de recherche (CNR) de
salmonella.
D’après FREDERIC MECHAI ET BENJAMIN WYPLOSZ (2013), la fièvre typhoïde sévit
dans le monde entier, le nombre de cas annuel va en s’augmentant dans le monde (16 millions
de nouveaux cas) et elle est mortelle sans traitement (environ 600000 morts). En France à peu
prés 100 cas sont déclarés chaque année. Près de 80% surviennent chez les voyageurs
(Maghreb, inde Afrique noir) et 20% sont autochtones.
Quant au site web www.safetravel.com la réalité est d’environ 1% malgré un traitement aux
antibiotiques adéquats à l’hôpital. Dans le monde le risque de contamination est très élevé en
Asie du sud (Pakistan, inde, Népal), en Afrique et au Pérou. Sans traitement, l’infection due à
la fièvre typhoïde peut entrainer des complications gastroentériques (perforation intestinal,
hémorragie) et pulmonaire.
Le site www.france5.fr précise que, la fièvre typhoïde est une maladie infectieuse qui sans
traitement entraine la mort dans 1 cas sur 10 et le vaccin ne protège qu’à 60%, il ne dispense
donc en aucun cas les mesures de protection.
SORAYA NAJI R. et al (2010) ont mené une étude épidémiologique sur la fièvre typhoïde au
Liban qui a révélé, 6148 cas de typhoïde de 2000 à 2009 avec le plus grand nombre de cas
2003 (891 cas), 2007 (879 cas) et en 2005 (461 cas). Cette étude montre que la fièvre
typhoïde reste endémique dans ce pays.
Les mêmes auteurs déclarent que, le taux de mortalité dû à la fièvre typhoïde varie de 7 à 32%
en inde au Nigeria.
Anicet kipasa du site www.afriquinfos.com , affirme qu’en RDC on a enregistré 21 décès sur
1424 cas de fièvre typhoïde en 46 semaines à Kikwit avec ,71 cas de complications telles que
les perforations intestinales, des hémorragies digestives et cholécystites.
Pour Ajafe (association des journalistes africains pour l’environnement) (2013) 2 sur 5 des
malades qui font des fièvres souffrent des fièvres typhoïdes.
Emaleu serge (2008) médecin, indique qu’au Cameroun l’incidence annuelle de la fièvre
typhoïde est de 16 à 20 cas pour 100000 habitants par an.
A l’hôpital de la cité des palmiers en 2013, on a recensé 4688 cas de fièvre typhoïde.
La fièvre typhoïde sévit grandement dans le monde et menace en même temps beaucoup de
vie humaine.
Au Cameroun en général et à Ayos en particulier, la fièvre typhoïde a fait son lit à cause de
l’insalubrité du manque d’eaux potable ; c’est le cas de l’un des quartiers de la ville d'ayos
appelé Nlong-Assi lieu de notre étude. Ce quartier est très insalubre et on y rencontre les
problèmes d’approvisionnent en eau, ce qui expose la population aux maladies oro-fécales.
Dans ce quartier on y rencontre beaucoup de personnes souffrantes de fièvre typhoïde.
des cas à de graves risques. Et comme conséquence, on peut avoir : les perforations
intestinales, des péritonites, des pyélonéphrites… dans l’optique de se défaire de toutes ces
conséquences, le malade souffrant de F.T doit être pris en charge le plus tôt possible.
Notre motivation personnelle nous interpelle à comprendre les raisons profondes qui
pousse l’être humain à mépriser, voire à prendre à la légère sa santé en générale et son
hygiène de vie en particulier. Ceci, malgré l’éducation thérapeutique et les explications qui
sont apportées pour leur bien-être bio-psycho-sociale. De même, nos souhaits les plus sincères
sont de voir cohabiter la médecine conventionnelle et non conventionnelle pour le bien-être
des populations. Etant donné que le choix de la majorité de la population africaine en cas de
maladie tend beaucoup plus de nos jours vers la médecine non conventionnelle.
Pour répondre à cette question, nous nous sommes fixés comme but de contribuer à la
réduction du taux d’incidence de la F.T. chez les habitants du quartier Nlong-Assi, et comme
objectif général, de déterminer les facteurs favorisant la F.T chez les habitants du quartier
Nlong-Assi.
Le choix de notre thème a été motivé par le décès d’un adolescent en la personne de Mr.
X, âgé de 17 ans, des suites de fièvre typhoïde. L’interrogatoire mené auprès de ses parents a
révélé que Mr. X a été diagnostiqué de fièvre typhoïde et a été mis sous hospitalisation. Mais
après avoir été informé qu’il s’agissait de fièvre typhoïde, les parents ont demandé à sortir de
l’hôpital pour suivre à domicile le traitement indigène. Quelques temps plus tard, l’enfant qui
semblait guéri a fait une rechute. Douleurs abdominales accompagnés d’une incapacité à
s’alimenter. Malgré l’automédication, suivie d’un second traitement indigène, les symptômes
ont persisté. Fièvre, nausée, vomissements, douleurs abdominales, selles sanguinolents puis
perforation intestinale suivie de péritonite. Les conséquences n’ont été que la mort, due à
l’inconscience et la négligence.
Face à cette situation déplorable, nous nous sommes proposés de mener une étude, en
vue de contribuer à la réduction du taux d’incidence de F.T. pour ce faire, le thème de notre
étude a porté sur les : « facteurs favorisants la fièvre typhoïde chez les habitants du quartier
Nlong-Assi », et nous avons posé la question de recherche suivante :
1-Question De Recherche
Quels sont les facteurs favorisant la fièvre typhoïde chez les habitants du quartier Nlong-Assi?
2-Questions Secondaires
-Quels sont les facteurs environnementaux susceptibles de déclencher la fièvre typhoïde dans
le quartier Nlong-Assi?
3-But De La Recherche
Contribuer à la réduction du taux d'infectiologie causé par la fièvre typhoïde chez les
habitants du quartier Nlong-Assi.
4-Objectif General
Déterminer les facteurs favorisants la fièvre typhoïde chez les habitants du quartier Nlong-
Assi.
5-Objectifs Spécifiques
1. Déterminons les facteurs intrinsèques
2. Déterminons les facteurs extrinsèques
DEUXIEME PARTIE :
ASSISE THEORIQUE
CHAPITRE II :
CADRE CONCEPTUEL
Pour mener à bien notre étude, nous avons décidé en tenant compte des principes qui guident
la recherche en sciences infirmières, de clarifier un certain nombre de concepts théoriques
entrants dans notre étude. Il est donc nécessaire de préciser certaines définitions nécessaires
pour la bonne compréhension des concepts.
I- FACTEURS INTRINSÈQUES
Dans notre étude, nous considérons comme facteur, un élément jouant un rôle dans le
déclenchement ou l’évolution d’un phénomène.
Le sexe
Au Cameroun, ce sont les hommes, dans la plupart des cas, qui décident à la place des
femmes en matière de santé. Ainsi, un homme peut contraindre son épouse à se faire soigner à
la médecine traditionnelle.
L’âge
Lorsqu’un adulte est malade, il peut parfois décider sans influence externe de choisir le type
de soins qui lui convient. Il n’en est pas de même pour les enfants et les personnes plus âgées
qui sont essentiellement sous la dépendance économique de leurs parents ou de leurs fils.
L’ethnie
L’ethnie est l’ensemble des personnes que rapprochent un certain nombre de caractères, de
civilisation notamment la langue et la culture. L’importance particulièrement accordée aux us
et coutumes traditionnelles par la population africaine influence fortement le choix de leur
itinéraire thérapeutique ; d’où le plus souvent le choix de la médecine conventionnelle.
La religion
La religion, à travers les normes, les valeurs et les pratiques qu’elle véhicule est un facteur
susceptible d’influencer l’attitude et le comportement des individus concernant le recours aux
thérapeutiques.
Le niveau d’instruction
Le niveau scolaire participe dans une très grande mesure au choix de l’itinéraire
thérapeutique. Par contre l’ignorance favorise le manque de connaissance sur les
conséquences de la fièvre typhoïde. Ainsi, les préjugés qu’ils se font de la maladie les
orientent plutôt vers un itinéraire thérapeutique autre que celui conventionnel.
Le comportement
Face à la maladie, la première réaction est très souvent la peur de mourir qui se transforme
souvent en dénégation. Mais au lieu de se tourner vers un centre pour recevoir un traitement
adapté à sa maladie, le patient préfère fréquenter un tradipraticien parce qu’il espère une
guérison totale ou miraculeuse.
La culture
L’environnement
La morbidité et la mortalité demeurent toujours élevées dans le monde, même si elles ont
connus une baisse notable au cours de ces dernières décenies (UNICEF, 2012). Chaque année,
plus de 2 millions d’enfants meurent dans le monde des suites de maladies liées à
l’environnement (WHO 2010). Le monde est loin d’atteindre le 4e objectif du millénaire pour
le développement qui consiste à réduire de deux tiers le taux de mortalité des enfants de
moins de 5 ans entre 2000 et 2015.
Dans les villes Africaines, les enfants vivent souvent dans des conditions environnementales
difficiles (Sy et al. 2011). Si la situation des enfants est en moyenne meilleure en milieu
urbain comparativement au milieu rural, toutefois, ces dernières années, suite à la crise
économique, certaines sous-populations urbaines connaissent une morbidité et une mortalité
supérieures à celles observées en milieu rural (Barlett, 2003 ; Montgomery).
L’OMS considère que l’environnement est « la clé d’une meilleure santé ». D’après ce
postulat de base, pour améliorer sa santé, il faut agir sur trois domaines principaux : mode de
vie, environnement et soins de santé (Van Steenberghe et Doumont 2005). L’OMS attribue
près d’un quart des décès et de la charge mondiale de morbidité, à l’environnement. Ainsi,
l’OMS saisit la charge globale de morbidité imputable aux facteurs environnementaux (les
effets indirectes de l’environnement sur la santé), en calculant le nombre de décès et des cas
de maladies provoquées par des facteurs essentiels tels que la contamination de l’eau de
boissons, l’insalubrité et la pollution atmosphérique à l’intérieur comme à l’extérieur des
habitations (OMS, 200).
L’accès à l’eau potable et un système d’assainissement fiable est à la fois une fin, un moyen et
une mesure de développement. Au début des années 90, une personne sur 5 dans le monde ne
disposait ni d’eau salubre ni d’un système d’assainissement fiable.
La conférence des nations unies, qui proclame la décénie de l’eau et d’assainissement (1980-
1990) à Mar di plata en 1977, précisait que, outre son but de 100% de couverture en eau
potable en 1990, qu’un de ses objectifs était l’améliorationde l’état de santé avec la prévention
des maladies liées à l’eau, principale cause de morbidité et de mortalité des enfants de 5 ans.
Les inondations
Les inondations ont de nombreux impacts sur l’habitant et son environnement qui peuvent
générer à leur tour un risque pour la santé.
Ce sont des facteurs liés au chômage, au manque des moyens financiers et à l’automédication
Ils peuvent être respectivement définis comme : l’état d’une personne souhaitant travailler et
qui est à la recherche d’un emploi et comme une difficulté financière. Dans une étude de
2015, la SNC estime que 10000 à 14000 décès par an sont imputables chaque année au
chômage. La perte ou le manque d’emploi a en effet souvent des conséquences sur les
habitudes de vie, les addictions, les comportements à risque. Les difficultés financières liées à
une situation de chômage font parfois renoncer à une alimentation équilibrée et, plus
graveencore ) des soins de santé parfois indispensables.
L’automédication
C’est le fait de se soigner soi-même. Elle se résume en une prise de médicaments sans
prescription. Elle est devenue un phénomène émergeant et menaçant de plus en plus la santé
publique. Une étude menée à l’université de Lubumbashi montre que sur 515 étudiants
consultés, l’automédication présente une prévalence de 99%, une partie l’ayant débuté à
l’adolescence (35%). Des répondants, 78%, reconnaissent que l’automédication peut conduire
à un échec
Il s’agit d’une maladie strictement humaine dont le réservoir est l’homme. Il existe les
porteurs sains qui représentent le plus grand réservoir. En effet, ils engendrent des infections
sans le savoir puisqu‘ils ne présentent aucun symptôme. Ils sont porteurs chroniques de la
maladie de la bactérie et ont une élimination passibles du germe dans leurs excréments
pendant plusieurs mois voire plusieurs années. Toutefois, les malades symptomatiques restent
une voie importante de transmission de la bactérie.
La fièvre typhoïde est une maladie du péril fécal. La transmission peut-être directement
interhumaine par contact avec une personne infectée. Les sujets sont infectieux avant
l’apparition des symptômes et jusqu’à une semaine après la convalescence. Le plus souvent la
contamination se produit de manière indirecte par l’ingestion d’aliments contaminés par
l’agent pathogène. Salmonella Typhi contamine les fruits de mer tels que les coquillages, les
viandes de volaille, mais surtout les fruits et légumes crus. Les aliments sont contaminés s’ils
sont manipulés par un individu porteur symptomatique ou asymptomatique, ou par contact
avec de l’eau souillée. La contamination est favorisée dans les lieux de repos collectifs si la
préparation préalable est réalisée par un porteur sain.
La fièvre typhoïde survient le plus souvent dans les zones où l’hygiène est précaire. Dans ces
régions où les réseaux d’égout sont peu ou pas existants, une contamination de l’eau par les
matières fécales est fréquente.
II- Physiopathologie
A côté de ces derniers modes de contamination, certaines causes favorisantes ont été
évoquées :
- Le manque de système d’évacuation adéquat amène les ménagères à utiliser les rues,
les égouts comme dépotoirs.
- Le nombre de W-C et douche publics ne répondant pas aux besoins de la population,
encourage le système du « trou au vent ».
- Les repas collectifs, le lavage des mains dans la même eau avant et après les repas,
sont des moyens de dissémination.
En résumé, tout ce qui sert à l’alimentation de l’homme peut véhiculer les germes
typhiques et tout ce qui vient contrarier les pratiques de l’hygiène alimentaire peut favoriser
l’éclosion de ces maladies.
Directe. Par les selles ou le linge souillé, par absorption d’aliments contaminés.
Indirecte. Par les coquillages, les fruits de mer, l’eau polluée de matières fécales.
Le site Canoe santé déclare que la typhoïde se transmet généralement par l’eau ou les
aliments, sensiblement de la même façon que le Choléra. Les personnes infectées excrètent
des bactéries vivantes dans leurs sels et leurs urines. Elles sont généralement contagieuses
quelques jours avant de développer des symptômes et ne savent donc pas qu’elles devraient
prendre des précautions particulières. Si elles ne se lavent pas correctement les mains, le
bacille de la typhoïde peut se transmettre aux aliments ou à l’eau et de là, infecter une autre
personne. Il peut aussi être transmis directement de personne à personne par des doigts
contaminés.
Environ 3 pourcents des personnes infectées, traités ou non, deviennent des porteuses
asymptomatiques de la Salmonella Typhi. Cela signifie qu’elles continuent à passer des
bactéries dans leurs selles pendant au moins un an, et souvent à vie, sans ressentir aucun
symptôme de la typhoïde. Il y a un petit nombre de porteur de la typhoïde dans tous les pays.
Même le Canada et les Etats-Unis signalent une douzaine de cas de transmission locale de la
typhoïde chaque année, bien que dans ces pays la plupart des cas se rapportent à des
voyageurs ou des immigrants, déjà malades quand ils arrivent.
D’autres symptômes habituels sont : la constipation, une toux, des maux de tête, une
perte d’appétit, des douleurs d’estomac, un mal de gorge.
Parmi les symptômes plus rares, nous avons : des saignements par le rectum, du délire,
de la diarrhée, des tâches roses temporaires sur le tronc et la poitrine. Avec un traitement aux
antibiotiques, les symptômes commencent à disparaitre après 5 à 7 jours, mais sans
traitement, ils continuent de s’aggraver pendant plusieurs semaines, et plus de 10 pourcents
des personnes non soignées peuvent mourir. Un petit nombre des personnes qui guérissent de
la typhoïde peuvent avoir une récidive de leurs symptômes quelques semaines plus tard. Le
second accès tend à être moins sévère que le premier et disparaît rapidement après un nouveau
traitement.
Beaucoup de personnes souffrent de légers saignements intestinaux, qui ne sont
important que dans une petite minorité des cas. Le danger principal de la typhoïde est la
perforation de l’intestin grêle qu’elle provoque, par lesquelles les bactéries se répandent dans
la cavité abdominale, causant une péritonite, souvent mortelle.
Signes cliniques selon Bangalydoumbia (2013)
Fièvre : la température atteint progressivement 40 degrés puis est en plateau.
Troubles digestifs : douleurs abdominales, constipation ou diarrhée.
La période d’incubation de la fièvre typhoïde s’étend sur une à deux semaines
Au début la fièvre est modérée et s’accompagne de malaises (maux de tête, nausée,
myalgies, toux sèche, anorexie)
Chez les adultes, la constipation est fréquente
Par contre chez l’enfant et les personnes HIV, la diarrhée est fréquente
Après une semaine :
La fièvre devient importante (39-40 C)
Pouls dissocié
Apathie, indifférence, somnolence, confusion mentale.
Agitation chez l’enfant
Céphalées
Gargouillements
Langue saburrale
Abdomen douloureux à la palpation
Volume du foie augmenté
Tâches rosées abdominales peu visibles
Les formes sévères concernent 10 à 15% des fièvres typhoïde :
Complications digestives
Encéphalopathies
Mortalité élevée (10 à 15% selon l’âge)
V- formes cliniques
La fièvre typhoïde du nourrisson : est rare, elle serait en rapport avec un allaitement
défectueux (contamination de l’eau de préparation du lait ou stérilisation insuffisante
de celui-ci). La symptomatologie se résume habituellement soit à une insuffisante
isolée qui par son intensité évoque un état septicémique, soit à un tableau de gastro-
entérite aigue fébrile ; l’une ou l’autre sont souvent responsables de déshydratation
aigue. Tous les signes cliniques sont inconstants. La typhoïde peut aussi être frustre ;
ce sont alors la coproculture et la sérologie qui font porter le diagnostic. Le pronostic
de la maladie est devenu bénin depuis l’antibiothérapie.
La fièvre typhoïde chez l’enfant : la fièvre typhoïde n’est pas exceptionnelle ; elle se
manifeste sous forme sporadique ou épidémique, par exemple à l’occasion des
vacances dans des conditions d’hygiène insuffisantes, et apparait favorisée par
l’absence de vaccination à cet âge. Les symptômes sont parfois atypiques. Le début est
souvent plus brutal que chez l’adulte. Il est en outre marqué par des manifestations
fonctionnelles, générales et digestives telles que des céphalées, vomissements ou des
signes respiratoires aigus qui peuvent évoquer une méningite, une affection
chirurgicale abdominale, une pleuropneumopathie aigue.
La fièvre typhoïde chez la femme enceinte : Salmonelle Typhi réalise une
septicémie à point de départ digestif et peut traverser le placenta, entrainant une
chorioamniotite. Cette infection materno-fœtale peut être responsable d’avortement,
de mort fœtale in utéro, d’infection néonatale, ainsi que de diverses complications
maternelles. Le traitement fait actuellement appel à la ceftriaxone et doit être le plus
précoce possible afin d’éviter les complications maternelles et la transmission fœtale.
La fièvre typhoïde du vieillard : le vieillard contracte rarement la fièvre typhoïde.
Comme toute maladie fébrile du sujet âgé, le pronostic ne dépend pas seulement de
l’infection mais aussi des complications cardio-vasculaires ou pulmonaires qui
peuvent s’y associer.
La fièvre typhoïde du vacciné : elle est rare ; cependant la vaccination, surtout si elle
a été incomplète sans injection de rappel, ne protège pas sans restrictions. Si des
complications peuvent en marquer l’évolution, le pronostic vital n’est presque jamais
engagé.
VI- Complications
La fièvre typhoïde peut également être due à d’autres sérovarsParatyphi A, B, C. elle est
qualifiée dans ce cas de fièvre paratyphoide, où les symptômes seront similaires mais moins
graves. Sans traitement, elle peut s’accompagner de complications et de conséquences
mortelles. Comme complications on peut citer :
3esepténaire. Une anémie est toujours présente, et de manière variable une thrombopénie.
Cette dernière peut être à l’origine de complications telles que des hémorragies.
Des complications urologiques : des complications urologiques telles que des
uropathies, et génitales telles que des abcès ovariens et testiculaires ou des orchites soit
l’inflammation des testicules peuvent être rencontrées. Toutefois ces complications restent
très rares.
Des complications ostéo-articulaires : des ostéites et des ostéomyélites
notamment chez les patients atteints de drépanocytose, de diabète, sont rencontrées. La prise
de corticoïdes peut augmenter le risque d’apparition des complications ostéo-articulaires.
VII- Traitement
En cas de maladie un traitement antibiotique est nécessaire (le plus souvent avec un
dérivé de la ciprofloxacine). De plus en plus de souches de bactéries résistantes apparaissent
dans le monde.
VIII- PREVENTION
Il est généralement bien toléré. La durée de protection est d’environ 1 an. Pour les
personnes présentant une contre-indication au vaccin oral (déficience immunitaire), il existe
un vaccin injectable inactivé disponible dans les centres de vaccination (Typhim Vi). La durée
de protection est de 3 ans.
Cyprien Armand maziere (2011), définit la fièvre typhoïde comme une maladie
particulière à l’espèce humaine, qui attaque les individus à la période de 15 à 20,30 ans. Elle
est connue depuis longtemps. Dans l’antiquité elle était connue. Les anciens grecs et presque
tous les peuples de l’Asie ont laissé des descriptions incomplètes. De nos jours les épidémies
sont plus rares, cependant on en observe de temps en temps. En 1855 une épidémie régna à
paris.
C’est une septicémie à point de départ intestinal avec migration secondaire vers la
circulation sanguine par le biais du réseau lymphatique. En France environ une centaine de
cas sont déclarées chaque année .une épidémie a été déclarée en 1997 touchant une trentaine
de personnes dans les Alpes-Maritimes, elle était due à la consommation d’une charcuterie
lors d’un banquet préparé par un porteur du bacille ; l’autre est intervenue en 1998 à ville
neuve st George ou après consommation d’un repas commun, 27 personnes ont présentés la
typhoïde. Dans les doms, entre 20 et 30 cas sont déclarés chaque année importée en majorités
de Martinique, de la Guadeloupe ou de la réunion. La fièvre typhoïde est une maladie à
déclarer obligatoirement.
Soraya Naji et yorabedrossian (2010), après une étude menée au Liban sur la fièvre
typhoïde déclarent que la fièvre typhoïde reste un grand problème de santé dans le monde et
surtout dans les pays en voie de développement. Une personne est considérée atteinte de
fièvre typhoïde si il a une fièvre d’au moins 38 degré de température qui persiste pendant trois
jours ou au plus avec confirmation de laboratoire, par isolement de salmonella enterica typha
à partir de prélèvement clinique. Notre étude concerne 6148 cas de typhoïde rapportés entre
2000 et 2008 à l’unité de surveillance des maladies transmissibles des ministères de la santé
publique au Liban.
Ces résultats montre que le plus grand nombre de cas a été enregistré en 2003 (891) cas,
suivi par l’année 2007 (879) cas, tandis que le plus bas nombre est enregistré en 2005 (461).
La répartition des cas de typhoïde n’est pas homogène selon les différentes catégories d’âge.
On note que la tranche d âgé la plus touchée se situe entre 20-39 ans suivie par la tranche 10-
19 ans, alors que la tranche la moins touchée est celle des personnes âgées de plus de 60 ans.
En ce qui concerne la répartition des cas en fonction des régions, on constate qu’elle n’est pas
homogène entre les cinq mohafazats ou districts.
On observe que le nord reste le plus touchés ave 2192 cas, suivi par le Beqaa (1651) et
le mont Liban (1094) cas. Beyrouth reste la moins touchée aves 210 cas. Cette étude montre
que la fièvre typhoïde reste endémique dans ce pays et présente toujours un risque de
survenue d’épisodes épidémiques particulièrement en zone rurale.
Thomas Angerth et Michel Strobel déclarent que dans le monde, on a 21 millions de cas
de fièvre typhoïde reste un problème majeur de santé de publique : en 2000 on a recensé 21,
millions de cas (soit une incidence annuelle de 980 sur 100000 habitants à Delhi et de 198
pour 100000 habitants dans la région du delta du Mékong) avec une létalité de 216500 au
niveau mondial. L incidences de la fièvre typhoïde varie selon les continents : plus de 100 cas
pour 100000 habitants par an en Asie du sud-est en inde, en Afrique du sud ; de 10 à 100 cas
pour 100000 habitants par an en Afrique et en Amérique du sud.
Pour Amadou Drame (2010), la fièvre typhoïde reste un problème de santé publique : en
2000 on a recensé 21,6 millions de cas (soit une incidence annuelle de 980/100000 habitants à
Delhi et de 198 pour 100000 habitants dans la région du delta du Mékong) avec une létalité de
216500 au niveau mondial. L’incidence de la fièvre typhoïde varie selon les continents : plus
de 100 cas pour 100000 habitants par an en Afrique et en Amérique du sud.
On a 3 vaccins :
MODELE D’ANALYSE
CHAPITRE III:
La présente étude s’est déroulée dans l’un des quartiers de la ville d'Ayos situé dans le
département du nyong et mfoumou plus précisément dans l’arrondissement d'Ayos Il s’agit
notamment du quartier Nlong-Assi où plusieurs activités y sont menées et les plus
remarquables sont : le commerce, la pêche,la chasse, l'élevage l'un des plus anciens de la ville
d'Ayos comprenant, un chef à la tête. Pour une superficie de 4,491 hectares, et une population
estimée à 4053 habitants. Il abrite en son sein plusieurs ethnies, dont maka'a,yebekolo,basa'a,
haoussa
- Ce quartier est très insalubre et les populations observent très peu les règles
d’hygiène ;
- Ce quartier est traversé par plusieurs cours d’eaux, et notamment par un grand nombre
de forages mal entretenus, dont les populations se servent soit pour faire la lessive, soit pour se
baigner, soit pour faire la vaisselle, soit pour la cuisson des aliments, ou même pour boire ;
- Comme il n’existe pas de centre de santé publique dans le quartier, les populations
font très souvent recours au traitement indigène.
a) Historique
Le quartier Nlong-Assi voit le jour en 1935 dans la région du Centre, département du nyong et
mfoumou dans l’arrondissement d'Ayos
b) Situation géographique
Nlong-Assi est situé dans la région du centrel, département du nyong et mfoumou, plus
précisément dans l’arrondissement d'Ayos. il s'agit notamment du quartier Nlong-Assi où
plusieurs activités y sont menées et les plus remarquables sont : le commerce, la conduite de
moto taxi, la pêche, l'élevage,le commerce ambulatoire,etc.
Le quartier Nlong-Assi est le dernier quartier de la ville d'Ayos en allant vers la région
de l'est Cameroun.il est délimité
Au Nord par la ville d'Atok
Au Sud par la ville d'Akonolinga
-Elle vise à identifier les facteurs favorisants la fièvre typhoïde et traiter les données chiffrées
obtenues à l’aide de modèle statistique.
- Compte tenu du fait qu’à partir de 20ans l’enfant est déjà adulte et peut déjà être en faculté
niveau auquel on apprend à discerner les risque de la maladie.
Choix de la technique d’échantillonnage
Nous avons utilisé dans le cas de cette recherche la technique d’échantillonnage aléatoire
stratifiée parce qu’ayos compte plusieurs blocs. Ceci nous permet de prendre de façon
proportionnelle et par bloc les différentes unités statistiques.
Taille de l’échantillon
Nous avons utilisé la formule dépelteau pour obtenir la taille de l’échantillon. Elle est de 10%
de la population totale. Soit un total de 85 unités statistiques.
Critère d’inclusion
Nous avons opté comme critère d’inclusion toute personne habitants le quartier Nlong-Assi et
ayant un âge supérieur ou égal à 20ans
Critère d’exclusion
Sont exclus toutes les personnes n’habitant pas le quartier Nlong-Assi
a- Pré-test
Afin de nous assurer de la fiabilité de notre instrument, nous avons effectués un pré-test
au quartier plateau, quartier voisin de Nlong-Assi ayant presque les mêmes caractéristiques
sur 10 individus.
b- Validation de l’outil
Suite au pré test effectué, quelques modifications de fond et de forme y ont été
apportées, et l’instrument a été validé par notre encadreur.
CHAPITRE IV :
PRESENTATION DES RESULTATS
Il ressort de cet histogramme que les tranches d’âges de 15 à 35ans sont les plus représentés
Il en ressort ce camembert que les obédiences les plus usuelles à Douala y sont représentées
Il ressort de cette figure que les célibataires sont majoritaires, avec une faible minorité de
concubinage
Série 1
50%
45%
40%
35%
30% Série 1
25% 48%
20%
15%
10% 18%
11%
5% 6% 5% 6%
2% 4%
0%
Mbamois Bamileké Nordiste Bamoun Béti B assa Yabassi Aucune
Camembert N°4 : Relatif à la répartition des répondants selon leur niveau d’étude
De cette figure il ressort que la franche du secondaire est la plus fortement répresentée.
Fréquence
réponse Effectif Pourcentage
Oui 80 94,11
Non 05 05,88
Total 85 100
Il ressort de ce tableau qu’en dehors d’une faible minorité des répondants qui déclare n’avoir
jamais entendu parler de la fièvre typhoïde, le reste en a déjà entendu parler.
7-a) répartition des répondants en fonction du niveau d’étude selon la définition de la fièvre
typhoïde.
Tableau no 1 (a) : Relatif à la définition de la fièvre typhoïde par les répondants en fonction
du niveau d’étude
7-a) il ressort que tous ont donné une réponse approximative, sauf une petite franche qui s’est
prononcée sur la piqure de moustiques.
De ce tableau, il ressort qu’en dehors d’une petite frange des répondants qui ne se sont pas
prononcés, le reste à évoquer une réponse satisfaisante.
Traitement
Eff. % Eff. % Eff. % Eff. % Eff. %
Prise des 10 11,76 10 11,76
antibiotiques
et les plantes
médicinales
Par les 30 35,29 30 35,29
produits
indigènes
A l’hôpital + 15 17,64 15 17,64
les remèdes
indigènes
Par les 15 17,64 15 17,64
plantes
Prise des 15 17,64 15 17,64
médicaments
Total 10 11,76 20 23,52 30 35,29 25 29,41 85 100
Des réponses obtenues, il ressort que 35,29% soit 30 répondants et 17,64% soit 15 répondants
déclarent qu’elle se soigne respectivement par les produits indigènes et par les plantes.
10) Réponse des répondants à la question 10, celle qui consiste à savoir en fonction du
niveau d’étude parmi les complications suivantes, lesquelles sont dues à la fièvre
typhoïde
Tableau IV : relatif aux complications de la fièvre typhoïde.
En ce qui concerne la question 10, il ressort que presque tous les répondants ont esquissé au
moins une complication de la fièvre typhoïde.
Réponse à la question 11, celle qui consiste à savoir parmi les méthodes préventives
suivantes celles qui permettent d’éviter la fièvre typhoïde.
- Réponse à la question 12 qui consiste à savoir les facteurs qui amènent les populations
à aller se faire soigner chez les naturopathes.
- 23,52% soit 20 répondants déclarent que c’est par manque de moyens ;
- 17,64% soit 15 répondants déclarent que c’est à cause du coût élevé des hôpitaux ;
- 23,52% soit 20 répondants déclarent que la guérison du traitement indigène est
rapide ;
- 17,64% soit 15 répondants déclarent que les plantes sont plus efficaces ;
- 11,76% soit 10 répondants déclarent que les naturopathes font une bonne publicité ;
- 5,88% soit 5 répondants déclarent que l’hôpital ne guérit pas la fièvre typhoïde.
Réponse à la question 13, de savoir si les répondants ont déjà contracté la fièvre
typhoïde.
Tableau VI : Réponse à la question 13, de savoir si les répondants ont déjà contracté la fièvre
typhoïde.
Fréquences
Réponses Effectif Pourcentage
Oui 52 61,17
Non 33 38,82
Total 85 100
Nous constatons de ce tableau que tous les répondants n’ont pas encore contracté la fièvre
typhoïde
Réponse à la question 14 qui consiste à savoir quel genre d’eau les répondants
boivent à la maison :
Fréquences
réponses Effectif Pourcentage
Oui 82 96,47
Non 3 3,52
Total 85 100
Il ressort de ce tableau qu’une faible minorité des répondants ne se lave pas les mains au
retour des selles.
Réponse à la question de savoir, si oui comment vous lavez-vous les mains après être
allé à la selle en fonction du niveau d’étude
Tableau VII-a : réponse à la question si oui comment vous vous lavez les mains
Réponse des répondants à la question 15-b en fonction du niveau d’étude, celle qui
consiste à savoir si non pourquoi vous ne vous lavez pas les mains après être allé à la
selle.
Tableau VII-b : réponseà la question si non pourquoi vous ne vous lavez-vous pas les mains
après être allé à la selle
Réponse
Il se dégage de ce tableau que certains forces qui militent contre le changement telles l’oubli
et la non nécessite sont à l’origine du non lavage des mains par certains répondants au retour
des selles.
Réponse à la question 16 cherchant à savoir si les répondants lavent les crudités avant
de les consommer
Fréquences
Réponses Effectif Pourcentage
Oui 78 91,76
Non 07 8,23
Total 85 100
Nous constatons de ce tableau que malgré le tapage médiatique, certains répondants
s’abstiennent de laver les crudités avant de consommer.
16-a) réponse à la question 16-a qui consiste à savoircomment ils lavent les crudités avant de
manger
En 10 12,82 10 12,82
désinfectant
Nous constatons de ce tableau que les répondants utilisent au moins une des méthodes
recommandés pour laver les crudités avant de les manger.
Réponse à la question 16-b, celle de savoir : sinon pourquoi vous ne lavez pas les
crudités
-10 répondants soit 71,42% ne le font pas par négligence des règles d’hygiène ;
- 1 autre répondant soit 14,28% ne sait même pas pourquoi il ne les lave pas avant de manger.
Réponse à la question 17, celle qui consiste à savoir si les répondants parviennent à
faire les selles en dehors des toilettes
Tableau IX : Réponse à la question 17, celle qui consiste à savoir si les répondants
parviennent à faire les selles en dehors des toilettes
Fréquences
Réponses Effectif Pourcentage
Oui 48 56,47
Non 37 43,52
Total 85 100
Nous constatons de ce tableau que beaucoup des répondants éprouvent le plaisir de déféquer
hors de leur toilette.
Réponse à la question 18, celle qui consiste à savoir en fonction de l’âge où est-ce
qu’ils défèquent ?
Tableau X : Réponse à la question 18, celle qui consiste à savoir en fonction de l’âge où est-
ce qu’ils défèquent ?
Réponse à la question 19, celle qui consiste à savoir en cas de fièvre typhoïde où est-
ce que vous vous soignez ?
- 25 répondants soit 29,41% se soignent à l’indigène ;
- 15 répondants soit 17,64% se soignent à l’hôpital ;
- 15 répondants soit 17,64% se soignent à la maison ;
- 15 répondants soit 17,64% se soignent à l’hôpital et à la maison ;
- 15 répondants soit 17,64% se soignent avec les médicaments.
Réponse à la question 20, celle qui consiste à savoir s’il existe un vaccin contre la
fièvre typhoïde
Tableau XI : Réponse à la question 20, celle qui consiste à savoir s’il existe un
vaccin contre la fièvre typhoïde
Fréquences
Réponses Effectif Pourcentage
Oui 37 43,52
Non 48 56,47
Total 85 100
De ce tableau, nous remarquons qu’une forte frange des répondants ignorent l’existence d’un
vaccin contre la F.T.
Réponse à la question 20, celle qui consiste à savoir s’ils sont vaccinés
Tableau XII : Réponse à la question 20, celle qui consiste à savoir s’ils sont vaccinés
Fréquences
Réponses Effectif Pourcentage
Oui 7 8,23
Non 78 91,76
Total 85 100
Il se dégage de ce tableau que la grande majorité des répondants n’est pas vaccinée contre la
F.T.
Réponse à la question 22, celle qui consiste à savoir si les répondants ont déjà été
informés par les services de santé des différentes mesures qui permettent de prévenir
la fièvre typhoïde
Tableau XIII : Réponse à la question 22, celle qui consiste à savoir si les répondants ont déjà
été informés par les services de santé des différentes mesures qui permettent de prévenir la
fièvre typhoïde
Fréquence
Réponse Effectif Pourcentage
Oui 26 30,58
Non 59 69,41
Total 85 100
Nous remarquons de ce tableau que la forte majorité des répondants n’a aucune information
sur les mesures de prévention de la F.T.
Réponse à la question 22, selon laquelle les répondants ont-ils déjà été informé par les
services de santé, si oui ou non les différentes mesures qui permettent de prévenir la
fièvre typhoïde
- 30,58% des répondants soit 26 personnes affirment avoir été informé par les services
de santé des mesures qui permettent de prévenir la fièvre typhoïde
- 69,41% soit 59 répondants affirment qu’ils ne sont pas informé des mesures qui
permettent d’éviter la fièvre typhoïde.
CHAPITRE V
SYNTHESE ET DISCUSSION
Nous vous proposons dans ce chapitre de faire une synthèse et une discussion des
résultats de notre enquête qui seront basés sur les facteurs suivants :
- Facteurs socio-démographiques ;
- Facteurs psychosociaux ;
- Facteurs économiques
I- Facteurs socio-démographiques
La tranche d’âge comprise entre 20-30 ans est plus importante, avec 45,88% suivie de
celle de 30-40 ans avec 29,41%.Ce sont les tranches d’âge ouverte aux idées nouvelles et nous
pensons qu’elle est capable de nous renseigner correctement. A cet âge, il est plus facile de
changer le comportement d’un individu pour améliorer sa santé. A cet effet, Mazier Cyprien
(2011) affirme que les individus les plus atteints sont ceux âgés de 20-30 ans.
Notre intérêt s’est également porté sur la confession religieuse des répondants ; il ressort
de notre échantillon que la majorité des répondants sont d’obédience catholique 44 soit
51,76%. Il est à noter que toutes les obédiences religieuses sont représentées. La religion joue
un rôle très important dans la vie des hommes par ses croyances et pratiques qui peuvent
influencer la façon de vivre ou de penser de certaines personnes. D’ailleurs, pour beaucoup,
Dieu est le seul remède à la maladie.
En ce qui concerne le régime ethnique des répondants, notre échantillon est constitué en
grande partie des bamiléké avec 41 soit 48,23%, suivie des mbamois 16 soit 18,82%. Cette
domination forte des bamilékés serait la caractéristique de la population d’Oyack II. Le
groupe ethnique peut influencer le choix de traitement des individus car, certains individus
restent attachés à leur culture. L’exode rural est également l’une des causes de ce grand
nombre de bamilékés vivant à Douala.
De nos répondants, 80 soit 94,11% ont déjà entendu parler de la fièvre typhoïde, ce qui
montre qu’ils ont une idée en ce qui concerne la maladie. 05 soit 5,88% n’ont jamais entendu
parler de la fièvre typhoïde.
Concernant l’idée que se font les populations de la maladie, 35,29% des répondants
savent que c’est une maladie due aux aliments souillés, et 23,52% affirment que c’est une
maladie de l’eau sale, 17,64% affirment que c’est une maladie bactérienne. Parmi eux
49,41% ont un niveau d’étude secondaire et 39,29% ont un niveau supérieur. Cela signifie que
les répondants par leur niveau savent ce que c’est la fièvre typhoïde, et pourraient par-là éviter
la maladie. Mais une autre partie, soit 11,76% pensent que c’est une maladie due aux piqûres
de moustiques et 11,76% pensent qu’elle est d’origine microbienne. Ces deux explications ne
sont pas justes mais pourtant ces idées restent encrées dans la mentalité de certains.
par-là que la majorité des répondants trouve satisfaction dans le traitement indigène bien que
certains trouve nettement mieux d’associer les deux.
Un regard porté sur les complications de cette maladie montre que la complication la
plus connue est la perforation intestinale avec 29,41% des réponses. Cette maladie entraine
beaucoup de complications qui menacent la vie de l’individu. C’est dans cette même lancée
que BENGALI DOUMBIA (2013) déclare que la complication à redouter qui peut survenir en
l’absence de traitement est la perforation intestinale, responsable de 30% des cas de décès liés
à la fièvre typhoïde dans le monde. Ensuite nous avons 29,41% qui ne maitrisent rien des
complications de cette maladie car, disent-ils, ils n’ont rien à signaler de cette
dernière.23,52% des répondants pensent que la complication à redouter de cette maladie est
liée à une crise gastrique, tandis que 17,64% n’en doute pas qu’elle est liée au picotement
dans le ventre. Par-là nous constatons que la plupart des répondants ont une idée des
complications de la fièvre typhoïde tandis que d’autres en sont totalement ignorants de celle-
ci.
23,52% disent qu’il faut boire de l’eau potable. De leur avis, 23,52%, il est nécessaire
de consommer les légumes et les fruits bien lavés. Pour 17,64%, il serait mieux de se laver les
mains après être allé à la selle car cela contribuerait à détruire des germes bactériens présents
sur les mains. 5,88% s’arrogent du respect des mesures des règles qui serait la barrière à toute
sorte de maladie. 29,41% n’en doutent pas de l’efficacité du nettoyage des alentours et des
coins de maison. Cela nous amène à constater que la plupart des non répondants ont bel et
bien les formules préventives contre la fièvre typhoïde ; ce qui pourrait faciliter l’amélioration
des conditions de vie de chaque être vivant. C’est dans cette lancée que le site
www.safetravel.com écrit que la prévention repose sur les précautions d’hygiène alimentaire
et personnelle.
En ce qui concerne le genre d’eau consommé par nos répondants, 29,41% boivent de
l’eau de forage, 23,22% boivent l’eau de puits javellisée, 17,64% boivent de l’eau de la CDE,
17,64% affirment également boire de l’eau potable, 5,88% boivent de l’eau minérale, et
5,88% affirment boire l’eau de la CDE et l’eau de forage.
De ceci, nous pouvons affirmer que toutes les eaux sont buvables, mais seulement il
serait bon qu’elles soient bien traitées, bien entretenues et bien conservées. L’eau est un
facteur économique, manquer d’eau priverait ainsi les populations d’un bien précieux qui
exposerait leur vie aux risques de maladies féco-hydriques car, la population irait dans tous
les sens pour trouver e quoi s’approvisionner en eau pour leur ménage, d’où l’interpellation
des pouvoirs publics sur la distribution de la qualité des eaux consommées par la population.
Concernant la question de savoir quels sont les facteurs qui amènent les populations à
faire le choix du traitement indigènes, nous avons obtenue plusieurs facteurs favorisant ce
choix dont les suivants : le manque de moyen de la population soit 23,52%, la rapidité du
traitement indigène soit 23,52%, l’efficacité du traitement indigène soit 17,64%, le coût élevé
des hôpitaux soit 17,64%, la bonne publicité des naturopathes sur le traitement indigène soit
11,76%, le manque de guérison de l’hôpital vis-à-vis de cette maladie. Ceci montre que, la
population ne manque pas de connaissances sur les principaux facteurs favorisant le choix du
traitement traditionnel, chose intéressante. Malgré cela il n’en demeure pas moins que le
traitement conventionnel demeure une alternative sûre en ce qui concerne le traitement de
cette maladie.
La majorité des répondants soit 61,17% a déjà contracté la fièvre typhoïde. Ceci montre
l’existence de la maladie dans cette localité. Par contre 38,82% affirment qu’ils n’ont jamais
contracté la maladie, ce qui n’est pas de leur goût de s’intéresser aux risques et complications
de cette maladie.
Nous nous sommes intéressé de près au lavage des mains après être allé à la selle. De là nous
faisons le constat suivant : 96,47% des répondants lavent les mains après être allé à la selle,
3,52% par contre trouve inutile de le faire, s’exposant ainsi aux maladies orofécales.
66,66% de nos répondants du niveau primaire attestent également qu’ils ne lavent pas les
mains tout simplement par oublie, et 33,33% étant non scolarisés ne trouvent pas nécessaire
de se laver les mains après être allé à la selle. La déficience de l’hygiène communautaire et
individuelle est évidente, celle qui consiste à ne pas se laver les mains ou à les laver sans
usage du savon avant le repas ou après avoir été aux toilettes, s’exposant au risque des
maladies oro-fécales. AMADOU DRAME affirme justement que la contamination peut être
direct et s’effectuer par l’intermédiaire des mains sales.
La majorité, soit 91,76% de nos répondants lavent toujours les crudités avant de les manger,
ce qui est bien car ces crudités font partie des causes indirectes de la transmission de cette
maladie. 8,23% de nos répondants ne lavent pas les crudités avant de les manger, ce qui les
expose ici aux maladies oro-fécales car n’étant pas maitres des crudités vendus ou achetés, ne
peuvent avoir la certitude des fruits consommés.
A la question 16(a) qui traite en fonction de l’âge si oui est-ce que vous lavez les crudités
avant de les manger, 32,05% compris entre 15-25 ans disent qu’ils lavent les crudités avec de
l’eau ; 28,20% compris entre 25-35 ans se penchent sur l’eau propre pour laver les crudités.
14,10% soit 10,25% ayant la tranche d’âge comprise entre 10,25% et 3,84% dont l’âge se
situe entre 55-65 ans se servent de l’eau de javel pour laver les crudités. Ce qui n’est pas mal
à condition que la quantité de Javel n’excède pas ce qu’il faut. 12,82% dont la tranche se situe
entre 35-45 ans préfèrent laver les crudités avec du vinaigre, ce qui est d’ailleurs recommandé
mais le dosage doit également être respecté dans la quantité d’eau. 12,82% se plaisent à
désinfecter les crudités avant de les consommer ce qui est très dangereux, car ils s’exposent
ainsi à la mort. D’où l’urgence et l’éducation renforcés du lavage des mains par les services
de santé publique.
Concernant la question 16(b), en fonction de l’âge, sinon pourquoi les répondants ne se lavent
pas les mains, 71,42% soit 42,85% des répondants compris entre 15-25 ans et 28,57% et 30-
40 ans affirment que c’est par négligence des règles sanitaires. 14,28% compris entre 20-30
ans trouvent qu’il n’est pas nécessaire de laver les crudités avant de les manger. 14,28% par
contre, compris entre 40-50 ans n’ont carrément rien à dire sur le sujet. Ce qui est dangereux à
cet âge. Nous constatons une fois de plus que l’éducation des masses est une chose importante
et urgente pour chaque entité humaine, car l’ignorance est un facteur qui se paye cache et les
services de santé publique et même les médias sont interpellés.
A la question de savoir est-ce qu’il vous arrive de faire les selles en dehors de vos toilettes,
56,47% affirment avoir déjà fait les selles en dehors de leurs toilettes ce qui pourrait être
dangereux carles endroits où ils défèquent, en cas de portage symptomatique ou
asymptomatique exposerait ainsi les populations aux risques de contamination, ce qui est un
danger pour l’homme et son environnement car, les toilettes mal entretenus en milieu urbain,
les défections déposées çà et là exposeraient une fois de plus les populations au risque de
maladie oro-fécales. 43,52% des répondants, eux, affirment n’avoir jamais fait les selles en
dehors de leur toilettes, ce qui est bien car, cette méthode réduit le risque de contamination.
En s’intéressant au lieu où nos répondants font les selles, nous nous sommes intéressés à la
tranche d’âge pour répondre à cette question. Ainsi, 66,66% de nos répondants, compris entre
20-30, 12,50% compris entre 30-40 ans, 10,41% compris entre 40-50 ans 10,41% compris
entre 50-60 ans, 5,12% compris entre 60-70 ans et 4,16% compris entre 65 ans et plus disent
qu’il faut faire les selles dans les parcelles inoccupées. 33,33% soit 14,58% dont l’âge se situe
entre 20-30 ans, 10,41% dont l’âge se situe entre 30-40 ans et 5,12% dont l’âge se situe
également entre 40-50 ans affirment faire les selles derrière les maisons abandonnées. C’est
aussi un danger car parmi ces personnes, les porteurs sains ou asymptomatiques pourraient
également déposer des bactéries dans la nature ou dans l’environnement et en cas
d’inondations, ces infections pourraient s’éparpiller dans la nature et se retrouver même dans
les maisons d’habitation. Ce qui compromait ainsi le mode de vie des populations les
exposants au risque de maladies féco-hydriques voir même oro-fécales d’où l’interpellation
des pouvoirs publiques et de la communauté en général et des individus en particulier.
Concernant la question qui consiste à savoir où est-ce que vous vous soignerez en cas de
fièvre typhoïde, nous obtenons 29,41% des répondants qui sont d’accord de se soigner à
l’indigène, 17,64% préfèrent se soigner à l’hôpital, 17,64% préfèrent se soigner à la maison,
17,64% trouvent nécessaire de commencer à l’hôpital et poursuivre par la suite avec le
traitement indigène, 17,64% sont partant pour l’automédication. De toutes ces réponses
obtenues, nous constatons que 30 répondants choisissent la bonne part, donnant ainsi une
place de choix à la médecine conventionnelle, car elle seule est en même de poser un
diagnostic d’éventuelles maladies pour un suivi de qualité. Même s’il n’en demeure pas moins
que l’efficacité de la médecine conventionnelle fait également ses preuves, il serait donc
important dans la nécessité des moyens financiers apportés par l’Etat afin de subventionner
celle-ci.
56,47% des répondants disent qu’il n’existe pas de vaccin contre la fièvre typhoïde, ce qui
n’est pas très correct. Il existe bel et bien un vaccin contre la fièvre typhoïde. Nous pouvons
dire à juste titre que cette population est mal renseignée. Tout de même, 43,52% affirment
qu’il existe un vaccin. Cela est justifié par la question 21 qui consiste à savoir s’ils sont
vaccinés. Nous avons obtenu 7 soit 8,23% de répondants seulement qui affirment être
vacciné. Par contre 78 soit 91,76% affirment ne pas être vaccinés. Pourtant le site
www.safetravel.com cite les vaccins suivants : Typhim VI, Ttpherix et Tyavax qui est un
vaccin combiné avec celui de l’hépatite A, qui serait connu de certains.
30,58% des répondants sont informés de ces mesures qui permettent de prévenir la fièvre
typhoïde tandis que 69,41% des répondants ne sont pas informés des mesures. Cela démontre
une sous information de la population qui peut être due au manque de fréquentation des
centres de santé mais aussi, de l’absence d’un centre de santé publique dans le quartier. Par-là,
les pouvoirs publics sont une fois de plus interpellés afin de pouvoir mobiliser les fonts pour
aider les populations de sortir de cet enclavement et apprendre à s’auto gérer face aux
situations d’hygiène sanitaire et communautaires.
CONCLUSION
Arrivé au terme de notre investigation portant sur les facteurs favorisants la fièvre typhoïde
chez les habitants du quartier Nlong-Assi nous avons constaté que plusieurs adoptent des
modes de vie plus ou moins bon à leur santé. Il ressort de notre travail que les facteurs
suivants militent pour la survenue de la fièvre typhoïde dans la localité de Nlong-Assi
Au-delà de tous ces constats, nous avons formulé quelques suggestions pour mieux
prévenir cette maladie.
SUGGESTIONS
Références bibliographiques
LIVRE
REVUES
DICTIONNAIRE
BIBIOGRAPHIE
- www.astrium.com
- www.afriquinfos.com
- www.canoessante.com
- www.france5.fr
- www.ledictionnaire.com
- www.linternaute.com
- www.lovek-meroun.com
- www.pasteur.fr
- www.safetravel.com
- www.santegouv.fr
TABLE DE MATIERES
SOMMAIRE..........................................................................................................................................i
DEDICACE...........................................................................................................................................ii
REMERCIEMENTS...........................................................................................................................iii
Liste des abréviations, acronymes et sigles.........................................................................................v
Liste des figures...................................................................................................................................vi
Liste des tableaux................................................................................................................................vii
Liste des annexes................................................................................................................................viii
Résumé.................................................................................................................................................ix
Abstract.................................................................................................................................................x
INTRODUCTION................................................................................................................................1
PREMIERE PARTIE : ASSISE PRATIQUE....................................................................................3
CHAPITRE I : PROBLEMATIQUE PRATIQUE............................................................................4
Revue de la littérature......................................................................................................................5
PROBLEMATIQUE........................................................................................................................5
1-Question De Recherche.............................................................................................................8
2-Questions Secondaires..............................................................................................................9
3-But De La Recherche................................................................................................................9
4-Objectif General........................................................................................................................9
5-Objectifs Spécifiques.................................................................................................................9
DEUXIEME PARTIE : ASSISE THEORIQUE..............................................................................10
CHAPITRE II : CADRE CONCEPTUEL.......................................................................................11
I- FACTEUR...........................................................................................................................12
I-1) Les facteurs sociodémographiques.................................................................................12
I-2) Les facteurs psychosociaux.............................................................................................13
I-3) Les facteurs économiques...............................................................................................15
I-4) La fièvre typhoïde............................................................................................................15
II- Physiopathologie......................................................................................................................16
III- les modes de contamination et facteurs favorisants..............................................................17
IV- signes et symptômes.................................................................................................................18
V- formes cliniques.........................................................................................................................20
VI- Complications...........................................................................................................................21
VII- Traitement..............................................................................................................................23
VIII- PREVENTION......................................................................................................................23
CHAPITRE III: PRESENTATION DU LIEU D’ETUDE ET PROCESSUS
METHODOLOGIQUE......................................................................................................................28
III-1) LIEU D’ETUDE...................................................................................................................29
III-1-1)justification du choix du lieu d’étude............................................................................29
III-1-2) Description du lieu d’étude...........................................................................................29
a) Historique........................................................................................................................29
b) Situation géographique et sanitaire...............................................................................30
c) Situation sanitaire...........................................................................................................30
d) Situation hydrographique..............................................................................................30
e) Situation physique d’ayos..............................................................................................30
f) Ressource humaines et matériels...................................................................................31
III-2- Processus méthodologique...............................................................................................31
III-2-1 Types et méthode de recherche..................................................................................31
III-2-2 Méthode d’échantillonnage........................................................................................31
III-3 Collecte des données......................................................................................................32
III-3-1- Présentation de l’outil...............................................................................................32
III-3-2 Pré-test et validation de l’outil de collecte de données.................................................33
a- Pré-test.............................................................................................................................33
b- Validation de l’outil........................................................................................................33
III-3-3- Technique de Collecte des données..............................................................................33
III-4- Durée De L’étude............................................................................................................33
II-5- Considération Ethique..................................................................................................33
III-6- Plan de communication des résultats.........................................................................33
CHAPITRE IV : PRESENTATION DES RESULTATS................................................................34
I- IDENTIFICATION DES REPONDANTS...........................................................................35
CHAPITRE V.....................................................................................................................................48
SYNTHESE ET DISCUSSION.........................................................................................................48
I- Facteurs socio-démographiques............................................................................................49
II- Facteurs psychosociaux..................................................................................................50
III- Facteurs économiques....................................................................................................52
CONCLUSION...................................................................................................................................53
SUGGESTIONS.................................................................................................................................53
Références bibliographiques..............................................................................................................53
TABLE DE MATIERES....................................................................................................................53
ANNEXES...........................................................................................................................................53
QUESTIONNAIRE
I- INDICATION DES REPONDANTS
1- Genre
Masculin
……féminin…………………….
2- Age
……20-30ans
……20-40ans
……40-60ans
……60-70ans
70ans et plus
3-Religion
……Catholique…
……Protestant
……Musulman………………….
4- statut matrimonial
a) Marié(e)
b) Célibataire
c)Veuf/Veuve
d) Divorcé (e)
e) concubinage
5- ethnie ?
………………………………………………..
6- niveau d’étude ?
a) Primaire
b) Secondaire
c)Supérieur
d) Non scolarisé
II- CONNAISSANCE DES REPONDANTS
7-Avez-vous déjà entendu parler de fièvre typhoïde ?
a) Oui
b) Non
Si oui c’est quoi ?
………………………………………………………………………………………………
8- Comment contracte-t-on la fièvre typhoïde ?
……………………………………………………………………………………………….
9-Comment soigne-t-on la fièvre typhoïde ?
…………………………………………………………………………………………
10-Parmi les complications suivantes lesquelles sont dues à la fièvre typhoïde ?
…………………………………………………………………………………………
11- parmi les méthodes préventives suivantes lesquelles permettent d’éviter la fièvre
typhoïde ?
……………………………………………………………………………………………..
12-selon vous quels sont les facteurs qui amènent les populations à aller se faire soigner chez
les naturopathes lorsqu’elles sont atteintes de fièvre typhoïde ?
1)…………………………………………………………………………
2) …………………………………………………………………………
3) …………………………………………………………………………
-4) …………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
Si non pourquoi ?
…………………………………………………………………………………………………
17-Est-ce qu’il vous arrive de faire les selles en dehors de vos toilettes ?
a) Oui
b) Non
18- Si oui où les faites-vous ?
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
19- en cas de fièvre typhoïde ou est-ce que vous vous soignez ?
……………………………………………………………………………………………
20-Existe-t-il un vaccin contre la fièvre typhoïde ?
a) Oui
b) Non
21-Si oui êtes-vous vacciné ?
a) Oui
b) Non
22- avez-vous déjà été informé par les services de santés des différentes mesures qui
permettent de prévenir la fièvre typhoïde ?
a) Oui
b) Non
Si oui lesquelles ?
…………………………………………………………………………………………
Si non pourquoi ?
…………………………………………………………………………………………
Je reconnais avoir été informé que je suis libre de faire partie ou de ne pas faire partie de
l'étude et que je ne bénéficierai d'aucune compensation de quelle nature que ce soit. J'ai été
informé que je peux me retirer à tout moment de l'étude sans qu’il soit nécessaire de justifier
mes décisions et sans que cela n’entraine le moindre désavantage pour moi.
Par conséquent, je donne mon accord pour l'utilisation des informations que je vais fournir et
ceci dans le strict respect de la confidentialité. J'ai été assuré que la dissémination des données
concernant cette étude sera faite de façon anonyme. Aucune personne en dehors de l'étude ne
pourra avoir accès aux informations individuelles. Je reste conscient que ma participation à
cette étude ne répond qu'à des buts purement scientifiques.
Je confirme donc avoir reçu et compris le sens de cette étude, et je m'engage à participer
volontairement comme personne ressource.
Date :…..……………………………………