La Nouvelle Triangulation Tunisienne: Résumé

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 30

1

LA NOUVELLE TRIANGULATION
TUNISIENNE

THE NEW TUNISIAN TRIANGULATION

Abdelmajid BEN HADJ SALEM

Résumé
La géodésie tunisienne a connu une multitude de systèmes géodésiques donnant
différentes coordonnées. A l’occasion de l’unification de ces systèmes en un nouveau
système appelé " la Nouvelle Triangulation Tunisienne - NTT", nous avons rédigé
ces notes à l’attention des adjoints-techniques de l’OTC pour les préparer à l’utilisa-
tion du nouveau système et surtout la question du passage des systèmes existants au
nouveau système NTT.

Abstract

Tunisian geodesy has known a multitude of geodetic systems giving different co-
ordinates. On the occasion of the unification of these systems into a new system called
"the New Tunisian Triangulation - NTT", we have written these notes for the attention
of the technical assistants of the OTC to prepare them for the use of the new system
and above all the question of switching from existing systems to the new NTT system.

V ERSION 4, D ECEMBER 2021


V ERSION 3, 2010
LA NOUVELLE TRIANGULATION
TUNISIENNE
Pour Les Adjoints Techniques
par
Abdelmajid BEN HADJ SALEM,
Ingénieur Géographe Général
Retraité de l’Office de la Topographie et du Cadastre
(OTC, Tunisie)

Version 4., Décembre 2021

Version 3., Février 2010

[email protected]
Table des matières

1 Introduction 3
1.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.1.1 Rappels et Définitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.1.2 Définition des coordonnées planes . . . . . . . . . . . . 4

2 Les Systèmes Géodésiques en Tunisie 6


2.1 Le Système Géodésique ’VOIROL’ . . . . . . . . . . . . . . . 6
2.2 Le Système Géodésique ’CARTHAGE 34’ . . . . . . . . . . . 6
2.3 La Structure des Réseaux Géodésiques Tunisiens après 1978 . 7
2.3.1 La Compensation du Réseau Géodésique Primordial . . 8
2.4 Le Système CARTHAGE86 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
2.5 Le Nouveau Système Géodésique Terrestre Tunisien :La Nou-
velle Triangulation Tunisienne . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
2.6 Définition des Eléments de la Géodésie et Cartographie Tuni-
sienne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9

3 Les Représentations Planes en usage à l’OTC 11


3.1 La Représentation des Fuseaux ou Représentation de Guillaume
Postel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
3.2 La Représentation Lambert Tunisie . . . . . . . . . . . . . . . 12
3.2.1 Indicatrice de Tissot . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
3.2.2 Expressions des Formules R(ϕ) et Ω(λ) . . . . . . . . . 13
3.2.3 Expression des Coordonnées Cartésiennes (X,Y) . . . . 14
3.2.4 Expression des Coordonnées Cartésiennes Translatées
(X, Y ) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
3.2.5 Les Eléments de définition du Lambert Nord Tunisie . 15
3.2.6 Les Eléments de définition du Lambert Sud Tunisie . . 15
3.2.7 Module linéaire et Altération linéaire . . . . . . . . . . 15
3.2.8 Relations entre les Coordonnées Translatées (X, Y ) et
les Coordonnées SST (x, y) . . . . . . . . . . . . . . . . 16
3.2.9 Convergence des Méridiens . . . . . . . . . . . . . . . . 16

1
3.3 La Représentation UTM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
3.3.1 Définition et Propriétés . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
3.3.2 Détermination des coordonnées UTM . . . . . . . . . . 18
3.3.3 Les Eléments de définition de l’UTM Tunisie . . . . . . 21
3.3.4 Le Module linéaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22

4 Transformations entre Systèmes Géodésiques 23


4.1 Le Problème Posé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
4.1.1 Les Transformations Polynomiales Conformes . . . . . 23
4.1.2 Application . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25

Bibliographie 27

Liste des Figures 27

2
Chapitre 1

Introduction

1.1 Introduction
La géodésie tunisienne a connu une multitude de systèmes géodésiques
donnant différentes coordonnées. A l’occasion de l’unification de ces systèmes
en un nouveau système appelé " la Nouvelle Triangulation Tunisienne
- NTT", nous avons rédigé ces notes à l’attention des adjoints-techniques
de l’OTC pour les préparer à l’utilisation du nouveau système et surtout la
question du passage des systèmes existants au nouveau système NTT.

1.1.1 Rappels et Définitions


Définition d’un système géodésique ou datum géodésique : C’est un sys-
tème de coordonnées où sont représentés les points géodésiques. Ce système
est défini par :
* son origine,
* son orientation,
* l’échelle,
* le type de coordonnées utilisées.

Le système le plus utilisé est le système cartésien formé par un repère


(OX, OY, OZ) tel que :
- O soit le centre des masses de la Terre,
- l’axe OZ soit parallèle à l’axe de rotation de la Terre,
- le plan OXZ parallèle au méridien de Greenwich origine des longitudes,
- l’axe OY est tel que le trièdre (OX, OY, OZ) soit orthogonal et direct.

3
Figure 1.1 – Le Repère Cartésien

A ce système, on lui associe une base orthonormée (e 1 , e 2 , e 3 ) c’est-à-


dire :
ke 1 k = ke 2 k = ke 3 k = 1mètre(l’unité des longueurs)
Ce qui définit l’échelle du système. A ce repère, on associe un ellipsoïde de
référence (E). Par suite à un point M on lui correspondre ses coordonnées
géodésiques à savoir :
- la latitude géodésique ϕ ,
- la longitude géodésique λ ,
- l’altitude ellipsoïdique he.

1.1.2 Définition des coordonnées planes


Une fois qu’on a défini le système géodésique, on met en place une repré-
sentation plane qui à (ϕ, λ) associe le couple de coordonnées planes (X, Y ).
Ces coordonnées sont calculées à partir des formules définissant la représen-
tation plane choisie.

4
Figure 1.2 – Ellipsoide Terrestre de révolution

5
Chapitre 2

Les Systèmes Géodésiques en


Tunisie

2.1 Le Système Géodésique ’VOIROL’


C’était le premier système géodésique en Tunisie (C. Fezzani, 1979) ca-
ractérisé par :
- le point fondamental (point de départ) : Voirol près d’Alger créé en
1875,
- la surface de référence c’est-à-dire le modèle choisi pour la Terre est
l’ellipsoïde de Clarke Français 1880,
- l’orientation de départ est l’azimut de la direction Voirol - Meleb El
Kora, mesuré en 1874,
- la mise à l’échelle ou la qualité métrique de réseau : la mesure d’une
distance ou base à Blida en Algérie mesurée en 1854.

Une grande partie du premier réseau géodésique Tunisien était calculé


dans ce système.

2.2 Le Système Géodésique ’CARTHAGE 34’


A la suite de la détection d’une erreur dans la mise à l’échelle du système
Voirol en 1910 et vu sa qualité, le Service Géographique de l’Armée Française
(S.G.A.F) a établi un nouveau système géodésique indépendant du système
Voirol. Les éléments de définition de ce système sont :
* le point fondamental : le point Carthage en Tunisie,
* l’ellipsoïde de référence : l’ellipsoïde de Clarke Français 1880,
* l’azimut de l’orientation : la direction Carthage - Bir Bou Regba,

6
* la mise à l’échelle : les bases de Tunis et de Médenine.
Les calculs des points géodésiques de la partie nord ont été achevés en
1934.

Au point fondamental Carthage, on a les différences suivantes :


ϕV oirol − ϕCarthage = 25.86 dmgr (2.1)
λV oirol − λCarthage = 36.19 dmgr (2.2)
soit en moyenne 245 m en ∆x et 280 m en ∆y .

2.3 La Structure des Réseaux Géodésiques Tu-


nisiens après 1978
A partir de 1978, l’OTC a décidé de moderniser les réseaux géodésiques
tunisiens afin de satisfaire les besoins cartographiques et topographiques du
pays en commençant par le réseau géodésique de base.
Les travaux de revalorisation de la géodésie Tunisienne (M. Charfi,1983)
comprenaient :
- la réfection des anciens points du 1er ordre, du 1er ordre complémentaire,
du 2ème ordre et du 2ème ordre complémentaire,
- la construction de nouveaux points sur les sites des anciens points dis-
parus,
- la densification de l’ancien réseau par de nouveaux points,
- les observations angulaires azimutales et zénithales,
- la détermination de 8 points de Laplace,
- la mesure des côtés de 8 triangles géodésiques,
- la détermination de 5 points par la méthode Doppler,
- la compensation des observations terrestres avec les données Doppler
pour obtenir les nouvelles coordonnées du nouveau réseau.

Les observations des 8 points de Laplace et la mesure des côtés des 8 tri-
angles géodésiques, les observations et le calcul des 5 stations Doppler ainsi
que la compensation du réseau géodésique ont fait l’objet de la convention
n◦ 2916 signée entre l’OTC et l’IGNF en 1982.

Le nouveau réseau géodésique appelé Réseau Géodésique Primordial (RGP)


est composé de 312 points comme suit :
1. 143 points anciens,
2. 112 nouveaux points construits sur les sites des anciens points disparus,
3. 58 nouveaux points.

7
2.3.1 La Compensation du Réseau Géodésique Primor-
dial
La compensation du RGP effectuée par l’IGNF dans le cadre de la conven-
tion 2916 comprenait les compensations planimétrique et altimétrique (Rap-
port sur les calculs de l’IGNF, 1985).

La compensation planimétrique de 1984, effectuée par l’IGNF, a défini un


nouveau système géodésique appelé le Système Géodésique 1984. En compa-
rant les coordonnées issues de ce dernier avec celles de CARTHAGE34, on a
trouvé que les coordonnées anciennes ont subi un déplacement sous la forme
d’une rotation dans le sens des gisements dont le centre se trouve dans la
région de J. Semmama et d’un angle de 27 dmgr (2.7/1000 de grade). Les
déplacements planimétriques varient de 0 à 12 m en s’éloignant du centre de
la rotation.

Ces déplacements ont été jugés inacceptables pour le patrimoine national


en matière de cadastre.

2.4 Le Système CARTHAGE86


Les nouvelles coordonnées issues de la compensation de 1984 de l’IGNF
n’ont pas été acceptées, la Direction de la géodésie de l’OTC a effectué un
calcul de compensation du RGP en trois blocs, en fixant les coordonnées
CARTHAGE34 des points anciens. On a obtenu ainsi un nouveau système
géodésique appelé CARTHAGE86. Ce système a gardé le même ellipsoïde de
référence à savoir l’ellipsoïde de Clarke Français 1880. Par suite, les coordon-
nées des points du Réseau Géodésique Terrestre Secondaire ont été calculées
dans ce système en fixant les points géodésiques primordiaux. Le décalage
entre les systèmes CARTHAGE34 et CARTHAGE86 est de l’ordre du mètre.

2.5 Le Nouveau Système Géodésique Terrestre


Tunisien :La Nouvelle Triangulation Tuni-
sienne
Au vue des problèmes des systèmes géodésiques en Tunisie et dans le but
de l’unification des systèmes géodésiques en usage en Tunisie, il a été créé
en décembre 2002 une commission technique permanente chargée de l’étude
de la géodésie à l’OTC. Lors de sa réunion élargie n◦ 10 du 23 mars 2004,

8
la Commission a adopté un nouveau système géodésique terrestre Tunisien
appelé ’ NTT ’ pour ’La Nouvelle Triangulation Tunisienne’, unifiant
les systèmes géodésiques terrestres tunisiens. Ce nouveau système est défini
par les éléments suivants :
- ellipsoïde de référence : l’ellipsoïde de Clarke Français 1880 (a = 6 378 249.200 m
et b = 6 356 515.00 m) avec a et b sont respectivement le demi-grand axe et
le demi- petit axe,
- fixation des coordonnées de 5 points dans CARTHAGE34 (J. Hamid,
Bou Rebeh, J. Semmama, Ain Abdour et Henchir Hajjar) avec un écart-type
de 50 cm.
- azimuts d’orientation : les 8 azimuts astronomiques observés :
* J. Gattous vers Nadour de Bizerte,
* J. Hamid vers Sidi Salem,
* Bou Rebeh vers Kbar Eroumi,
* Pilier Astro vers Nef Kelb,
* J. Semmama vers Kef Anéza,
* Ain Abdour vers J. Selja,
* Lafaya vers Toual Echeikh,
* Henchir Hajjar vers J. Jiar.

- Les bases 24 distances observées dans les huit triangles :


1. J. Gattous - J. Ichkel - Nadour de Bizerte,
2. Bou Rebeh - Dyr EL Kef - Kbar Erroumi,
3. J. Hamid- Chott Khanfous- Sidi Salem,
4. Pilier Astro-Nef Kelb- Hanyeh,
5. J. Semmama - J. Biréno- Kef Anéza,
6. Ain Abdour - J. Selja - Oued Seli,
7. Lafaya- Toual Echeikh - M’Chouch,
8. Henchir Hajjar - J. Jiar- Zemlet Hallogua.
- Compensation en un seul bloc des observations angulaires + les dis-
tances + les azimuts astronomiques.

2.6 Définition des Eléments de la Géodésie et


Cartographie Tunisienne
Par l’arrêté du ministre de la défense nationale du 10 février 2009, fixant
le système national de référence terrestre unifié de la géodésie, de la projec-
tion cartographique et du nivellement, on a :

9
Article premier - Le système national de référence terrestre unifié de la
géodésie, de la projection cartographique et du nivellement est défini comme
suit :

A- Le système national de référence terrestre unifié de la géodésie :


- le système national géodésique des coordonnées géographiques : la nou-
velle triangulation tunisienne (N.T.T.),
- l’ellipsoïde associé : l’ellipsoïde de Clarke 1880 (F),

B- Le système national de référence de la projection cartographique :


l’universal transverse Mercator (U.T.M.) fuseau 32 Nord.

C- Le système national de référence du nivellement :


- le système des altitudes orthométriques,
- la référence des altitudes : le repère de nivellement général de la Tunisie
situé au site de « Bâb Bhar - Tunis », d’altitude sept mètres (7.000 m) au
dessus du niveau moyen de la mer.

La côte du zéro hydrographique de marée est définie par le centre hydro-


graphique et océanographique de la marine nationale dans le système national
de référence du nivellement.

10
Chapitre 3

Les Représentations Planes en


usage à l’OTC

3.1 La Représentation des Fuseaux ou Repré-


sentation de Guillaume Postel
Elle a été utilisée dans le système géodésique Voirol pour le besoin de la
triangulation et reste en usage dans les travaux de l’Immatriculation Foncière
Facultative pour traiter certains dossiers anciens.

Dans cette représentation, la Tunisie est partagée en six fuseaux, d’une


étendue chacun de 0.5 grades (gr) en longitude, subdivisés chacun en onze
quadrilatères curvilignes de 0.5 gr de côté en latitude. Soit un ensemble de
66 systèmes de coordonnées.

Chacun système de coordonnées est défini par la donnée des coordonnées


géographiques (ϕ0 , λ0 ) du centre du quadrilatère généralement par rapport à
l’origine Voirol. Les coordonnées rectangulaires sont obtenues en assimilant
le quadrilatère curviligne de l’ellipsoïde (Clarke Français 1880) au plan tan-
gent à l’ellipsoïde au point (ϕ0 , λ0 ).

Cette représentation plane fût abandonnée en 1922 pour être remplacée


par la représentation plane Lambert.

11
3.2 La Représentation Lambert Tunisie
C’est une représentation conforme (conserve les angles) d’un modèle ellip-
soïdique. Afin d’éviter les déformations trop importantes, la représentation
Lambert Nord Tunisie a été adoptée pour la partie Nord du pays (latitude
comprise entre 37.5 gr et 42.5 gr) et la représentation Lambert Sud Tunisie
a été adoptée pour la partie sud (latitude comprise entre 34.5 gr et 39.5 gr).
La représentation Lambert Tunisie est nommée à l’OTC sous l’appellation
"Origine Unique".

Définition et Propriétés
La représentation plane Lambert est une représentation conique, conforme
et directe d’un modèle ellipsoïdique :
- conique : on utilise les coordonnées polaires R etΩ,
- conforme : conservation des angles ou l’altération angulaire est nulle ou
le module linéaire est indépendant de la direction,
- directe : les coordonnées polaires sont des fonctions de la forme :

R = R(ϕ) (3.1)
Ω = Ω(λ) (3.2)

où (ϕ, λ) sont les coordonnées d’un point sur le modèle ellipsoïdique.


Les images des parallèles sont des arcs de cercles concentriques, celles des
méridiens sont des droites concordantes.

Les courbes coordonnées ϕ = constante et λ = constante sur le modèle


sont orthogonales et leurs images dans le plan le sont aussi.

3.2.1 Indicatrice de Tissot


La représentation est conforme, par suite l’altération angulaire est nulle,
l’indicatrice de Tissot est un cercle et le module linéaire ne dépend pas de la
direction mais seulement du point et on a l’équivalence entre :

Altération angulaire nulle ⇔ mϕ = mλ ⇔ ∀δ mδ = m (3.3)

où δ désigne ’direction’.

12
Figure 3.1 – représentation géométrique de la représentation Lambert

3.2.2 Expressions des Formules R(ϕ) et Ω(λ)


On démontre que :

Ω = (λ − λ0 )sinϕ0 (3.4)
R = N0 cotgϕ0 e−sinϕ0 (L−L0 ) (3.5)
 
π ϕ e 1 + esinϕ
avec L(ϕ) = Logtg( + ) − Log (3.6)
4 2 2 1 − esinϕ

L(ϕ) est appelée la latitude isométrique, avec L0 = L(ϕ0 ) où ϕ0 la latitude


du parallèle origine et :
a
N0 = p
1 − e2 sin2 ϕ0 )
a : le demi-grand axe de l’ellipsoïde de référence,
b : le demi-petit axe de l’ellipsoïde de référence,
e2 : le carré de la première excentricité = (a2 − b2 )/a2 ,
N0 est appelé la grande normale, c’est le deuxième rayon de courbure de
l’ellipsoïde de révolution.

13
Figure 3.2 – Le Repère OXY

3.2.3 Expression des Coordonnées Cartésiennes (X,Y)


Dans ce paragraphe, on va décrire les coordonnées cartésiennes (X, Y ) en
fonction de (Ω, R). Soit un point M (ϕ, λ) ayant pour coordonnées polaires
(Ω, R) prenons un système d’axes OXY (Fig.3.2) tel que OY est porté par
l’image du méridien origine et dirigé vers le Nord et l’axe OX par la tangente
à l’image du parallèle origine et dirigé vers l’Est.
Alors les coordonnées cartésiennes X et Y sont données par :

XM = Rsin( (λ − λ0 )sinϕ0 ) (3.7)


YM = R0 − Rcos((λ − λ0 )sinϕ0 ) (3.8)

Avec λ comptée positivement à l’Est du méridien origine des longitudes.

3.2.4 Expression des Coordonnées Cartésiennes Trans-


latées (X, Y )
Les expressions des coordonnées cartésiennes (X, Y ) des représentations
planes Lambert Tunisie (Nord et Sud) dites coordonnées translatées se dif-
fèrent des formules (3.7) et (3.8) par un facteur d’échelle k et une translation,
comme suit :

XM = 500 000.00 m + kRsin((λ − λ0 )sinϕ0 ) (3.9)


YM = 300 000.00 m + k(R0 − Rcos((λ − λ0 )sinϕ0 )) (3.10)

14
3.2.5 Les Eléments de définition du Lambert Nord Tu-
nisie
Ellipsoïde de référence = ellipsoïde Clarke Français (a = 6378249.200 m,
b = 6356515.000 m et e2 = 0.0068034877)
Latitude parallèle origine = ϕ0 = 40 gr = 36◦
Longitude méridien origine = λ0 = 11 gr Est Greenwich = 9◦ 54’
Facteur d’échelle = kN = 0.999 625 544
Constante translation X = 500 000.00 m
Constante translation Y = 300 000.00 m
Amplitude de la latitude = 37.5gr < ϕ < 42.5gr

3.2.6 Les Eléments de définition du Lambert Sud Tuni-


sie
Ellipsoïde de référence = ellipsoïde Clarke Français (a = 6378249.200 m,
b = 6356515.000 m et e2 = 0.0068034877)
Latitude parallèle origine = ϕ0 = 37 gr = 33◦ 18’
Longitude méridien origine = λ0 = 11 gr Est Greenwich = 9◦ 54’
Facteur d’échelle = kS = 0.999625769
Constante translation X = 500000 m
Constante translation Y = 300000 m
Amplitude de la latitude = 34.5 gr < ϕ < 39.5 gr

3.2.7 Module linéaire et Altération linéaire


Le module linéaire en un point M (ϕ, λ) est exprimé par le rapport :
dS distance plan
m= = (3.11)
ds distance ellipsoïde
On démontre que l’expression du module linéaire au point M est donnée par
la formule ci-dessous :
sinϕ0 R(ϕ)
m=k (3.12)
N (ϕ)cosϕ
On appelle altération linéaire la quantité :
=m−1 (3.13)
Soit De la distance réduite à l’ellipsoïde de référence,DP la distance réduite
au plan de la représentation est donnée par :
DP = mDe = (1 + )De = De + De (3.14)
 s’exprime généralement en cm/km.

15
3.2.8 Relations entre les Coordonnées Translatées (X, Y )
et les Coordonnées SST (x, y)
Généralement, les techniciens de l’immatriculation foncière utilisent non
pas les coordonnées translatées (X, Y ) données par (3.9) et (3.10) mais plutôt
les coordonnées (x, y) qu’on nomme coordonnées STT(Service Topographique
Tunisien) dont les axes O0 x et O0 y sont définis par la figure ci-dessous : On

Figure 3.3 – Les Coordonnées STT

a alors :

X = 500000.00m − y (3.15)
Y = 300000.00m + x (3.16)

avec :

y = −kRsin((λ − λ0 )sinϕ0 ) (3.17)


x = k(R0 − Rcos((λ − λ0 )sinϕ0 )) (3.18)

3.2.9 Convergence des Méridiens


En un point M (ϕ, λ), la "convergence des méridiens" γ ou gisement de
l’image du méridien passant par le point est donnée par :

γ = (λ − λ0 ).sinϕ0 (3.19)

16
Application numérique On donne les points : A (40.1245 3 gr, 11.2536 4 gr)
et B (37.2145 3 gr, 10.8957 4 gr).

Calculer les coordonnées Lambert Nord Tunisie (respectivement Lambert


Sud Tunisie) de A (respectivement de B). Calculer les modules linéaires en A
et B. En déduire les altérations linéaires en A et B. Calculer la convergence
des méridiens en A et B.

On donne le point C de coordonnées Lambert Nord Tunisie : X = 580 123.56 m


et Y = 463 875.41 m. Déterminer les coordonnées géographiques de C.

3.3 La Représentation UTM


3.3.1 Définition et Propriétés
La représentation plane UTM (Universal Transverse Mercator) est l’une
des représentations la plus utilisée dans le monde.
C’est une représentation :
- conforme d’un modèle ellipsoïdique,
- transverse : c’est-à-dire l’image de l’équateur (en partie) est l’axe Ox
(vers l’Est) et l’image d’un méridien appelé méridien central, de longitude
que nous supposons égale à 0, est l’axe Oy (vers le Nord) du plan.
Les coordonnées rectangulaires d’un point sont des fonctions de la forme :

X = X(ϕ, λ) (3.20)
Y = Y (ϕ, λ) (3.21)

où (ϕ, λ) sont les coordonnées du point sur le modèle ellipsoidique.


Soit un point M (ϕ, 0) sur le méridien origine, alors les coordonnées de m
son image sur le plan sont :

X(ϕ, 0) = 0 (3.22)
Y (ϕ, 0) = Y (ϕ) (3.23)

Y (ϕ) sera déterminée en imposant que le long du méridien central ou origine,


les longueurs sont conservées. Sur le méridien, la longueur est donnée par :
Z ϕ
β(ϕ) = ρds (3.24)
0

d’où :
β(ϕ) = Y (ϕ) = Y (ϕ, 0)

17
3.3.2 Détermination des coordonnées UTM
Calcul Direct
Sur l’ellipsoide, on a :

ds2 = ρ2 dϕ2 + N 2 cos2 ϕdλ2 (3.25)

le carré de l’élément de longueur infinitésimal, avec :

N (ϕ) = a(1 − e2 sin2 ϕ)−1/2

ρ(ϕ) = a(1 − e2 )(1 − e2 sin2 ϕ)−3/2


respectivement les rayons de courbure de la grande normale et de la méri-
dienne, a le demi grand axe et e la première excentricité de l’ellipsoide de
référence . On peut écrire que :

ρ2 dϕ2
ds2 = N 2 cos2 ϕ( + dλ2 ) (3.26)
N 2 cos2 ϕ
en posant :
ρdϕ
dL = (3.27)
N cosϕ
π ϕ e 1 + esinϕ
ou L = Logtg( + ) − Log (3.28)
4 2 2 1 − esinϕ

Avec L la latitude isométrique. On a alors les coordonnées (L, λ) symétriques


et orthogonales. On se limite à n = 8. D’où :

X = a1 λ − a3 λ3 + a5 λ5 − a7 λ7 + . . . (3.29)
Y = β(ϕ) − a2 λ2 + a4 λ4 − a6 λ6 + a8 λ8 + . . . (3.30)

Avec ai des coefficients fonctions de la latitude géodésique ϕ.


En posant :
η 2 = e02 cos2 ϕ
avec e0 la deuxième excentricité
e2
e02 = (3.31)
1 − e2

18
on obtient les coefficients :

a0 = β(ϕ)

a1 = N cosϕ

a2 = − 12 N cosϕsinϕ

a3 = − 16 N cos3 ϕ(1 + η 2 − t2 )

1
a4 = 24
N cos3 ϕsinϕ(5 − t2 + 9η 2 + 4η 4 )

1
a5 = 120
cos5 ϕ(5 − 18t2 + t4 + 14η 2 − 58η 2 t2 + 13η 4 )

1
a6 = − 720 N co5 ϕsinϕ(61 − 58t2 + t4 + 270η 2 − 330t2 η 2 + 200η 4 − 232t2 η 4 )

1
a7 = − 5040 N cos7 ϕ(61 + 131t2 + 179t4 + 331η 2 − 3298t2 η 2 )

1
a8 = 40320
N cos7 ϕsinϕ(165
− 61t2 + 537t4 + 9679η 2 −
23278t η + 358t η + 9244η 4 − 19788t2 η 4 )
2 2 4 2
(3.32)

Le calcul de β(ϕ) = β se calcule à partir du développement de β(ϕ) en


fonction de t = e2 sin2 (ϕ) car t < 1. En intégrant, on arrive à :

β(ϕ) = a(1 − e2 ).(C0 ϕ + C2 sin2ϕ + C4 sin4ϕ +


C6 sin6ϕ + C8 sin8ϕ + C10 sin10ϕ + C12 sin12ϕ) (3.33)

19
Avec :

C0 = 1 + 3e2 /4 + 45.e4 /64 + 175.e6 /256 + 11025.e8 /16384+


43659.e10 /65536 + 693693.e12 /1048576

C2 = −(3.e2 /8 + 15.e4 /32 + 525.e6 /1024 + 2205.e8 /4096 + 72765e10 /131072+


297297e12 /524288)

C4 = 15.e4 /256 + 105.e6 /1024 + 2205.e8 /16384 + 10395e10 /65536 + 1486485e12 /8388608

C6 = −35.e6 /3072 − 315.e8 /12288 − 31185.e10 /786432 − 165165.e12 /3145728

C8 = 315.e8 /131072 + 3465.e10 /524288 + 99099.e12 /8388608

C10 = −693.e10 /1310720 − 9009.e12 /5242880

C12 = 1001.e12 /8388608 (3.34)

Posons :
Λ = λ − λ0 (3.35)
Alors les formules définitives du calcul direct sont :

X = a1 Λ − a3 Λ3 + a5 Λ5 − a7 Λ7 + .. (3.36)
Y = β(ϕ) − a2 Λ2 + a4 Λ4 − a6 Λ6 + a8 Λ8 + .. (3.37)

En général, on applique à X, Y un coefficient de réduction k = 0.9996 et une


constante de translation en X de 500 000 m, les coordonnées obtenues sont :

X 0 = k.X + 500 000.00 m (3.38)


Y 0 = k.Y (3.39)

Calcul Inverse
Ayant les coordonnées (X 0 , Y 0 ) en UTM et la longitude λ0 du méridien
central, comment calculer (ϕ, λ) ?. On revient à :

X = (X 0 − 500000)/k (3.40)
Y = Y 0 /k (3.41)

20
De même, on montre que :

λ − λ 0 = b1 X − b3 X 3 + b5 X 5 − b7 X 7 + . . . (3.42)

L = L0 − b2 X 2 + b4 X 4 − b6 X 6 + . . . (3.43)

Avec bi des coefficients fonctions de ϕ0 obtenue en résolvant l’équation :

β(ϕ0 ) = Y (3.44)
En posant η 02 = e02 cos2 ϕ0 avec e0 la deuxième excentricité, on obtient les
coefficients :
1
b1 = (3.45)
N 0 cosϕ0
tgϕ0
b2 = (3.46)
2N 02 cosϕ0
(1 + 2t02 + η 02 )
b3 = (3.47)
6N 03 cosϕ0
tgϕ0 1(5 + 6t02 + η 02 − η 04 )
b4 = (3.48)
24N 04 cosϕ0
(5 + 28t02 + 6η 02 + 24t04 + 8η 02 t02 )
b5 = (3.49)
120N 05 cosϕ0
tgϕ0 (61 + 180t02 + 46η 02 + 120t04 + 48η 02 t02 )
b6 = (3.50)
720N 06 cosϕ0
(61 + 622t02 + 107η 02 + 1320t04 + 1538η 02 t02 + 46η 04 )
b7 = (3.51)
5040N 07 cosϕ0

3.3.3 Les Eléments de définition de l’UTM Tunisie


Ellipsoïde de référence = ellipsoïde Clarke Français (a = 6 378 249.200 m, b =
6 356 515.000 m et e2 = 0.006 803 487 7)
Origine des latitudes = ϕ = 0 gr = 0◦ ,
Longitude méridien central = λ0 = 9◦ Est Greenwich,
Facteur d’échelle = k = 0.999 6,
Constante translation X = 500 000.00 m,
Constante translation Y = 0.00 m,
Amplitude de la latitude = 6◦ < λ < 9◦ .

21
3.3.4 Le Module linéaire
Le module linéaire m est donné par :
p
m = 1 + λ2 (1 + η 2 )cos2 ϕ (3.52)

Au lieu de prendre m comme module linéaire, on le multiplie par un facteur


k appelé facteur de réduction de l’échelle généralement égal à 0.999 6. Le
module linéaire devient :
p
m0 = k 1 + λ2 (1 + η 2 )cos2 ϕ (3.53)

Convergence des méridiens


Le gisement de l’image du méridien appelé ’ convergence des méridiens’
et noté par γ en un point (ϕ, λ) est donné en première approximation par la
formule :
tgγ = (λ − λ0 )sinϕ (3.54)
γ est comptée dans le sens des gisements.

Application numérique On donne les points : A (40.1245 3 gr, 11.2536 4 gr)


et B (37.2145 3 gr, 10.8957 4 gr).

Calculer les coordonnées UTM de A et de B. Calculer les modules li-


néaires en A et B. En déduire les altérations linéaires en A et B. Calculer la
convergence des méridiens en A et B. On donne le point C de coordonnées
UTM Tunisie : X = 544 715.42 m et Y = 4 062 176.80 m. Déterminer les
coordonnées géographiques de C.

22
Chapitre 4

Transformations entre Systèmes


Géodésiques

4.1 Le Problème Posé


On dispose d’un ensemble de points (X1i , Y 1i)i = 1, . . . , n relatif à un sys-
tème géodésique S1 et d’un autre ensemble de points (X2j , Y2j )j = 1, . . . , m
d’un deuxième système géodésique S2 . On suppose qu’on dispose d’un cer-
tain nombre de points en commun. Le problème posé est de transformer les
points du système S1 au système S2 avec les erreurs minimales.

Parmi les solutions proposées au problème précédent, ce sont les transfor-


mations polynomiales conformes. Etant conformes, elles conservent les angles.
Nous proposons d’en étudier jusqu’à l’ordre 3.

4.1.1 Les Transformations Polynomiales Conformes


Polynômes d’ordre 1
C’est la transformation du type :
X2 = α0 + α1 X1 − β1 Y1 (4.1)
Y2 = β0 + β1 X1 + α1 Y1 (4.2)
Ce qui s’écrit matriciellement sous la forme :
       
X2 α0 α1 −β1 X1
= + . (4.3)
Y2 β0 β1 α 1 Y1
C’est un système à 4 inconnues :α0 , β0 , α1 et β1 . Le modèle (4.3) est connu
sous le nom de " la transformation de Helmert ".

23
Posons :

α1 = s.cosθ (4.4)
β1 = s.sinθ (4.5)

D’où :
α1
tgθ = (4.6)
β1
q
s = α12 + β12 (4.7)

(α0 , β0 ) sont les composantes du vecteur translation,


s : c’est le facteur d’échelle,
θ est l’angle de rotation.

L’équation (4.3) s’écrit alors :


      
X2 α0 cosθ −sinθ X1
= +s (4.8)
Y2 β0 sinθ cosθ Y1

La résolution de (4.8) nécessite la connaissance d’au moins 3 points communs


dans les deux systèmes.

Figure 4.1 – Modèle de Helmert

24
En posant :

O1 M = X1 (4.9)
O2 M = X2 (4.10)
O2 O1 = T (4.11)

Alors (4.8) s’écrit :


X2 = T + s.R(θ).X1 (4.12)
où R(θ) est la matrice de passage de S1 à S2 donnée par :
 
cosθ −sinθ
R(θ) = (4.13)
sinθ cosθ

Polynôme d’ordre 2
C’est la transformation du type :

X2 = α0 + α1 X1 − β1 Y1 + α2 X12 − 2β1 X1 Y1 − α2 Y12 (4.14)


Y2 = β0 + β1 X1 + α1 Y1 + β2 X12 + 2α2 X1 Y1 − β2 Y12 (4.15)

C’est un système à 6 inconnues : α0 , β0 , α1 , β1 , α2 , β2 , dont la résolution né-


cessite la connaissance d’au moins 4 points communs dans les 2 systèmes.

Polynôme d’ordre 3 :
C’est la transformation du type :

X2 = α0 + α1 X1 − β1 Y1 + α2 X12 − 2β1 X1 Y1 − α2 Y12 + α3 X13 (4.16)


−3β3 X12 Y1 − 3α3 X1 Y12 + β3 Y13 (4.17)
Y2 = β0 + β1 X1 + α1 Y1 + β2 X12 + 2α2 X1 Y1 − β2 Y12 + β3 X13 (4.18)
+3α3 X12 Y1 − 3β3 X1 Y12 − α3 Y13 (4.19)

Ce système est à 8 inconnues : α0 , β0 , α1 , β1 , α2 , β2 , α3 et β3 ; et sa résolution


nécessite la connaissance de 5 points communs dans les 2 systèmes.

4.1.2 Application
On donne les coordonnées de n points géodésiques d’une feuille au 1/50000
dans les systèmes Carthage86 et NTT exprimées respectivement en coordon-
nées Lambert Nord Tunisie et UTM. On a calculé les paramètres de passage

25
entre Carthage86 et le système NTT par une transformation polynomiale
conforme du 3ème degré.
Posons :
Pi=n Cart86
X
CX = i=0 i (4.20)
n
Pi=n Cart86
Y
CY = i=0 i (4.21)
n
Et :

Xi = XiCart86 − CX (4.22)
Yi = YiCart86 − CY (4.23)

Alors les formules de passage du système Carthage86 au système NTT sont


données par :

XiN T T = CX + A1 + A3 Xi − A4 Yi + A5 Xi2 − 2A6 Xi Yi


−A5 Yi2 − 3A8 Xi2 Yi − 3A7 Xi Yi2 + A7 Xi3 + A8 Yi3 (4.24)
YiN T T = CY + A2 + A4 Xi + A3 Yi + A3 Xi2 + 2A5 Xi Yi
−A6 Yi2 + 3A7 Xi2 − 3A8 Xi Yi2 + A8 Xi3 − A7 Yi3 (4.25)

avec les coefficients Ai déterminés par le logiciel de calcul. Par suite, on


applique les formules (4.24) et (4.25) à tout point de la feuille.

26
Bibliographie

1. C. Fezzani. 1979. La structure astro-géodésiques des réseaux


géodésiques tunisiens. Thèse de Docteur Ingénieur. ENSG. IGN France.
2. M. Charfi. 1984. Les Travaux de la Revalorisation de la Géodésie
Tunisienne. OTC.

27
Table des figures

1.1 Le Repère Cartésien . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4


1.2 Ellipsoide Terrestre de révolution . . . . . . . . . . . . . . . . 5

3.1 représentation géométrique de la représentation Lambert . . . 13


3.2 Le Repère OXY . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
3.3 Les Coordonnées STT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16

4.1 Modèle de Helmert . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24

28

Vous aimerez peut-être aussi