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TRAVAUX DE VOIRIE
AMENAGEMENT
PLACE GAMBETTA
Chapitre A : GENERALITES
Les travaux, objet du présent Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) se
rapportent à des travaux de VRD, Place Gambetta, à Vic en Bigorre.
Les entrepreneurs sont réputés par le fait d’avoir remis leur offre :
− Avoir pris en compte que les accès des riverains, des commerces et des entreprises
doivent être maintenus pendant toute la durée des travaux.
En résumé, les entrepreneurs sont réputés avoir pris connaissance parfaite des lieux et de
toutes les conditions en quelque manière que ce soit avoir une influence sur l’exécution et
les délais ainsi que sur la qualité et les prix des ouvrages à réaliser. Aucun entrepreneur ne
pourra donc arguer d’ignorances quelconques à ce sujet pour prétendre à des suppléments
de prix ou des prolongations de délais.
Dans le présent devis descriptif – CCTP ainsi que dans les plans qui lui sont annexés, le
maitre d’œuvre s’est efforcé de renseigner l’entrepreneur sur la nature des travaux à
effectuer, sur leur nombre, leurs dimensions et leurs emplacements mais il convient de
signaler que cette description n’a pas un caractère limitatif et que le soumissionnaire devra
exécuter, comme étant inclus dans son prix, sans exception ni réserve, tous les travaux de
sa profession nécessaires et indispensables pour le parfait et complet achèvement de son
corps d’état et concernant les aménagements projetés.
En conséquence, l’entrepreneur ne pourra jamais arguer que des erreurs ou des omissions
aux plans et devis descriptif puissent le dispenser d’exécuter tous les travaux de son corps
d’état ou faire l’objet d’une demande de supplément de prix de son marché.
L’entrepreneur est convié à poser par écrit au maitre d’œuvre toutes les questions qu’il
jugera utile à la compréhension totale des plans et des termes du devis descriptif – CCTP.
Les clauses ci-dessus étant formelles, le fait de remettre une proposition ou de signer un
marché indique leur acceptation sans aucune réserve par l’entrepreneur et aucune
réclamation ne sera acceptée après la remise des propositions ou la signature des marchés.
A.06 Omission
1) Caractéristiques techniques :
Les études du projet, aussi bien sur la détermination du prix global que pour la réalisation
ultérieure des différents ouvrages, devront être faites en respectant les dernières instructions
et règlements en vigueur à la date de signature du marché.
L’ensemble des travaux sera soumis, tant en ce qui concerne la qualité des matériaux que
leur mise en œuvre, aux prescriptions et spécifications des Cahiers des Prescriptions
Techniques Générales. Pour tous les ouvrages qui ne sont pas régis par le CPTG, les
prescriptions du CCTP et les normes Françaises préconisées feront foi en cas de
contestation..
Il est entendu que les détails de construction indiqués sur les plans laissent à l’entrepreneur
l’entière responsabilité de l’exécution de ses ouvrages.
L’entrepreneur devra se rendre sur compte sur place de la disposition des lieux, des accès et
des servitudes diverses en résultant, et établir son prix en conséquence.
Les entreprises pourront proposer au maitre d’ouvrage des procédés différents de fabrication
des ouvrages, à condition que ces procédés soient d’une qualité identique et répondant aux
normes en vigueur.
3) Variantes
Len entreprises sont tenues de répondre au projet de base et aux variantes obligatoires,
mais pourront proposer au maitre d’ouvrage d’autres variantes de leur choix, aux conditions
techniques identiques au projet de base.
L’entrepreneur devra vérifier soigneusement toutes les cotes portées aux dessins, s’assurer
de leur concordance entre les différents plans, avec la réalité du terrain et le devis descriptif.
Il devra informer par écrit le maitre d’ouvrage dans le cas où il aurait constaté une erreur ou
une omission.
Les entrepreneurs resteront seuls responsables des erreurs ainsi que des modifications
qu’entrainerait l’inobservation de cette clause.
A.10 Modifications
Les entreprises ne pourront, en aucun cas de leur propre chef, entreprendre des
modifications au projet.
Tous travaux à modifier en plus ou en moins, feront l’objet d’un ordre de service écrit qui ne
sera établi qu’après vérifications et accords des devis estimatifs correspondants par le maitre
d’œuvre puis par le maitre d’ouvrage.
Les entreprises sont tenues de prendre connaissance de l’ensemble des descriptifs afin de
tenir compte , dans leur propre lot, de l’intervention de services ou d’entreprises extérieures,
pour le bon achèvement des travaux et au bon fonctionnement des ouvrages, conformément
aux règles de l’art, aux réglementations en vigueur et à l’esprit du projet.
Les entreprises sont tenues de fournir les échantillons ou les documentations techniques qui
lui seraient demandés par le maitre d’ouvrage, et ceci dans un délai de 10 jours calendaires.
Au delà de ce délai, les entreprises seront pénalisées selon les conditions du Cahier des
Clauses Administratives Particulières.
Les logements de chantier sont interdits dans l’enceinte du chantier, sauf autorisation
spéciale du maitre d’ouvrage.
Les baraquements nécessaires à abriter le personnel pendant les heures de repos seront
conformes à ceux préconisés par la réglementation du travail, conformes aux normes
d’hygiène et de sécurité imposées par la réglementation du travail.
L’entreprise installera une clôture provisoire de chantier et devra faire son affaire des
autorisations de voirie nécessaires à sa mise en place. Elle devra également en assurer le
balisage de jour comme de nuit pendant toute la durée de son installation sur le site. Les
frais d’installation sont à la charge de l’entrepreneur.
Ces baraquements seront mis en place par l’entreprise mandataire du marché et seront
positionnés à proximité du chantier.
L’ensemble des installations de chantier seront enlevées de l’enceinte du chantier dès que
les entreprises auront terminées leurs ouvrages et que la nécessité des installations ne sera
plus obligatoire.
Les entreprises devront prévoir les raccordements aux réseaux publics suivants et les
maintenir en état de fonctionnement pendant toute la durée du chantier. Avant la réception,
le maitre d’œuvre indiquera à l’entreprise, au fur et à mesure de l’avancement des travaux,
les installations qui pourront être démontées.
Les frais d’installation de ces réseaux et les dépenses relatives aux consommations seront à
la charge de l’entrepreneur mandataire.
Sur ces panneaux, seront écrites les références de l’opération ainsi que les exigences
réclamées sur la déclaration de travaux. Il sera réservé, pour l’entreprise, une plaquette
indiquant le nom des corps d’état, et le nom des entreprises.
« TYPE DE TRAVAUX »
« SITE »
« MONTANT ET FINANCEMENT »
« ENTREPRISE »
B.06 Implantation
B.07 Piquetage
B.08 Protection
Sans objet.
B.11 Nettoyage
En tout état de cause, tous les gravats seront enlevés au fur et à mesure de l’avancement
des travaux. Afin d’éviter toute contestation ultérieure à ce sujet, chaque entreprise fera
constater le nettoyage effectué par ses soins et s’en fera donner quitus sur les rapports de
chantier.
B.12 Echantillons
Avant toute commande, les entrepreneurs devront soumettre à l’agrément du maitre œuvre
les échantillons de matériel et de matériaux qui lui seront demandés.
L’entreprise devra se mettre en conformité avec les contraintes liées au site et prévoir tous
les balisages nécessaires et sécurisation des accès utilisés par les riverains pendant toute la
durée des travaux.
En aucun cas l’entreprise ne pourra prétendre n’avoir pas prévu les frais de mise en
conformité vis à vis des contraintes liées au site.
Si la circulation ne peut être maintenue sur un sens de circulation minimum, la continuité des
accès aux riverains devra néanmoins maintenue.
B.14 Coordination
Par le seul fait de sa soumission, l’entrepreneure reconnaît implicitement qu’il accepte, sans
réserve, les conditions du marché et, en particulier, il s’engage :
■ Au niveau des fournitures, quel que soit leur degré de finition, l’entrepreneur
s’assurera que les produits commandés et livrés sont conformes aux normes et
spécifications complémentaires éventuelles du marché.
■ Au niveau du stockage, l’entrepreneur s’assurera que celles de ses fournitures qui
sont sensibles aux agressions des agents atmosphériques et aux déformations
mécaniques sont convenablement protégées.
■ Au niveau de la fabrication et de la mise en œuvre, le responsable des contrôles
internes de l’entreprise vérifiera que la réalisation est faite conformément au DTU ou
règles de l’art.
■ Au niveau des essais, l’entreprise réalisera les vérifications ou essais imposés par le
DTU et les règles professionnelles et les essais particuliers supplémentaires exigés
par les pièces écrites.
Les plans d’exécution des entreprises devront être soumis au maitre d’œuvre pour examen.
Les plans ayant fait l’objet d’observations devront être modifiés de façon que ceux-ci
puissent être approuvés sans réserve par le maitre d’œuvre.
Les documents à fournir par les entrepreneurs après exécution seront remis au maitre
d’œuvre en 2 exemplaires et comprenant :
Le présent CCTP fixe les modalités techniques d’exécution des travaux suivants :
− Terrassements
− Aménagements de voirie : îlots, bordures, trottoirs, etc…
− Revêtements de voirie
− Busages
− Ouvrages et réseaux divers
− Signalétique
− Remise en état des abords.
L’opération se déroulant sur domaine public, l’entrepreneur est tenu de mettre en œuvre tous
les moyens nécessaires au maintien des accès. En particulier, il supporte toutes les
conséquences pécuniaires dues à l’inobservation des ces prescriptions.
Sans objet.
− Avoir reconnu le terrain et avoir pris connaissance de toutes les conditions physiques
et de toutes les sujétions relatives aux lieux des travaux, aux accès et aux abords, à
la topographie et à la nature des terrains.
− Avoir apprécié la nature et les difficultés présentées par l’exécution des travaux, en
particulier en fonction de la période d’exécution des travaux fixés au planning
prévisionnel.
− Avoir apprécié les difficultés de circulations et obligations de laisser libre accès aux
véhicules des riverains, ainsi qu’aux services de secours.
− Avoir reconnu et apprécié tous les travaux de dévoiements de réseaux,
d’assainissement, ainsi que tous les réseaux existants liés au projet.
− Avoir reconnu et pris connaissance de la présence des réseaux existants.
L’entrepreneur établit tous les plans et dessins de détails nécessaires à l’exécution des
travaux. Il soumet ceux-ci, assortis de toutes justifications utiles, à l’agrément du maitre
d’œuvre au moins vingt jours avant la date prévue pour l’exécution des travaux qui la
concerne. Le maitre d’œuvre dispose d’un délai de quinze jours après réception de ces
documents, pour les examiner et en faire retour à l’entrepreneur, revêtus de son visa ou
accompagnés, s’il y a lieu, de ses observations.
Tous les plans doivent impérativement être établis à l’aide d’un système informatique
compatible avec ceux du maitre d’ouvrage et du maitre d’œuvre et permettant d’être
échangés sous format Autocad (DWG).
Les plans d’exécutions sont accompagnés de toutes les coupes, profil en long, ou détails
nécessaires à l’exécution du chantier.
En fin de chantier et au plus tard à la demande de réception des travaux, l’entrepreneur est
tenu de remettre au maitre d’œuvre en deux exemplaires les plans définitifs de récolement
des ouvrages au 1/200ème, plus un CD Rom des plans de récolements présentés au format
DWG. L’entrepreneur est tenu de fournir au maitre d’œuvre un dossier regroupant tous les
matériaux et matériels exécutés au titre du présent chantier.
La réception n’est prononcée qu’après vérification et accord sur les documents ci-dessus
énoncés.
Le plan recollement est issu d’un levé réel en XYZ dont les points levés sont en trois
dimensions sur le CD Rom remis, exécuté obligatoirement par un géomètre agréé par le
maitre d’œuvre et le maitre d’ouvrage à tranchée ouverte indiquant :
− Le tracé des réseaux avec repérage par rapport à des éléments superficiels,
− Caractéristiques techniques des réseaux,
− Nivellement en NGF,
− Indications complémentaires, en particulier pour le réseau de télécommunication, la
longueur entre les chambres, les cotes de position des trappes et des canalisations,
le type de chambre et la constitution du bloc d’enrobement (dimensions et nombre de
fourreaux).
Avant toute exécution, l’entrepreneur doit vérifier toutes les cotes des dessins qui lui sont
soumis. Il signale en temps utile au maitre d’œuvre les erreurs ou omissions qui auraient pu
se produire ainsi que les changements qu’il croit utile d’apporter.
Il évoque tous les renseignements complémentaires pout tout ce qui lui semble douteux, non
conforme aux règles de l’art et aux prescriptions légales.
Ainsi, aucun travail supplémentaire, ni aucun travail refait provenant des erreurs ou
omissions ne feront l’objet d’un supplément de prix.
Aucune mesure ne doit être prise à l’échelle métrique sur les plans généraux ou les profils
en long ou en travers.
L’entrepreneur réunit dès le début du chantier tous renseignements sur les niveaux des
différents ouvrages et canalisations et signale au maitre d’œuvre les anomalies qu’il peut
constater.
Sans objet.
Le terrain est borné au frais du maître d’ouvrage préalablement à l’exécution des travaux. Il
appartient à l’entrepreneur, qui est responsable du maintien en place des bornes ou des
piquets qui auraient pu être placés au préalable, de vérifier et de constater la matérialisation
des limites exactes du terrain. Le cas échéant, en cas de disparation ou de déplacement de
ces repères, il sera exigé leur rétablissement aux frais de l’entrepreneur.
apportée sans l’accord du maitre d’ouvrage. Il est alors fourni une épure d’implantation au
maitre d’œuvre.
L’entrepreneur procède ensuite s’il y a lieu aux opérations de piquetage spécial du tracé des
canalisations, câbles ou ouvrages souterrains existant à proximité des ses propres travaux
après s’être renseigné sur leur nature et leur tracé auprès des concessionnaires. Il est tenu
ensuite de procéder aux piquetages complémentaires. Cette implantation est soumise à
l’acceptation du maitre d’œuvre.
Les frais d’implantation et de piquetage sont à la charge de l’entrepreneur qui doit maintenir
en permanence sur le chantier le personnel et le matériel topographique nécessaire pour la
vérification du nivellement de l’implantation.
Des essais et contrôles sont exécutés aux frais de l’entrepreneur par le laboratoire de
l’entrepreneur. Les résultats de ces essais doivent faire l’objet de procès-verbaux adressés
quotidiennement au maitre d’œuvre.
Les essais de conformité sont confiés à un laboratoire agréé par le maitre d’œuvre aux frais
de l’entrepreneur. Il est précisé que tous les résultats d’essais doivent être soumis au maitre
d’œuvre avant tout début d’approvisionnement et tout commencement de travaux.
Le chantier doit être constamment tenu en état de propreté. Les véhicules sont nettoyés
avant la sortie du chantier pour ne pas souiller les voiries publiques empruntées par ces
véhicules.
L’entrepreneur prend toutes dispositions pour qu’aucun dommage ne soit causé aux
conduites et ouvrages éventuels de toutes sortes rencontrés au cours de l’exécution des
travaux. L’entrepreneur a la charge des réparations des dégâts causés par lui aux ouvrages
de voirie, de réseaux divers et d’aménagement général exécutés. Sont aussi à sa charge,
les nettoyages permanents des voies empruntées et salies par la circulation de ses
véhicules à l’intérieur comme à l’extérieur de l’opération. Pour autant que l’auteur des dégâts
n’ait pu être identifié, cette charge est répartie entre tous les entrepreneurs au prorata de
leur marché par rapport à l’ensemble de ceux en cours d’exécution au cours de la période où
les dégâts ont été causés.
Sans objet.
Avant l’exécution des travaux, il est mis en place une signalisation provisoire de chantier
comprenant :
Plans
− Plans de projet
Pièces écrites
− CCTP
− Détail quantitatif
− Bordereau des prix unitaires.
− Règlement de consultation.
D.01 Généralités
Les spécifications qui suivent concernent les travaux de terrassements généraux. Elles ont
pour objet de définir les matériaux et de préciser le mode d’exécution des travaux. Les
terrassements pour fondations d’ouvrages, réseaux et tranchées techniques ne font par
partie du présent chapitre.
Sont considérés comme applicables au marché, tous les réglements officiels, normes et DTU
en vigueur le jour précédent la date de l’acte d’engagement et notamment les textes
rappelés ci-après :
Le modelage de fonds de forme des zones d’espaces verts pour recevoir la terre végétale.
Le traitement des remblais et des sols aux liants hydrauliques selon des surfaces prescrites.
Les plans d’exécutions des travaux conformément aux prescriptions rappelées dans mes
généralités. Les plans, en fin de travaux, conformément à l’exécution.
Les limites de prestations sont des définis sur les plans du marché.
a. Définitions
Sont considérés comme terrassements généraux en sol rocheux, les terrassements
où, en raison de la dureté des terrains, l’emploi d’engins pneumatiques ou analogues
est absolument nécessaire. La nécessité d’utiliser de tels moyens doit être constatée
contradictoirement par le maitre d’œuvre et l’entrepreneur.
Les matériaux d’apport utilisés pour la construction des remblais sous chaussée
seront conformes à la classification GTR.
La limite de liquidité doit être inférieure à 35.
L’indice de plasticité doit être inférieur à 10.
L’équivalent de sable (E.S) doit être supérieur à 20.
d. Sable de carrière
Le sable de carrière utilisé en remblai, comme sous-couche ou comme lit de pose
doit être propre.
Les grains ont un diamètre maximum de 2 mm et ne contiennent ni caillou ni
gravillon.
L’équivalent de sable (E.S) doit être supérieur à 25.
e. Grave
Elle est constituée d’un matériau silico-calcaire, de granularité 0/31.5 mm qui peut
être, soit un matériau brut d’extraction, soit un matériau reconstitué.
L’équivalent de sable (E.S) doit être supérieur à 25.
L’indice de plasticité des éléments finis (diamètre inférieur à 1 mm) doit être inférieur
à 6.
a. Généralités.
Les installations de chantier font l’objet d’un plan à soumettre à l’approbation du
maitre d’œuvre. L’organisation du chantier (mouvements de terre….) doit être
soumise à l’approbation du maître d’œuvre.
b. Piquetage.
Les implantations et nivellement des piquets et bornes doivent être reportés sur un
plan.
Les opérations d’implantation et de piquetage avec leur rattachement en plan et en
altitude, à partir des lignes de base existantes sont faites par le géomètre agréé.
Les ouvrages souterrains existants (câbles, canalisations,…) doivent être repérés au
moyen de piquets distincts du piquetage général.
c. Démolition.
La démolition d’ouvrages existants, rencontrés lors de l’éxécution des terrassements
généraux est exécutée jusqu’à un niveau d’un mètre sous le niveau inférieur de la
couche de forme. Dans le cas particulier d’ouvrages formant des cavités (fosse,
d. Préparation du terrain.
Cette opération comprend l’abattage ou l’arrachage et de dessouchage des arbres,
taillis, haies, situés dans l’emprise des travaux. Ces éléments sont débités et
évacués au fur et à mesure de l’avancement des travaux.
Les trous résultant du dessouchage sont comblés par une grave naturelle compactée
dans le cas de terrain sous remblai.
Le terrain est expurgé des racines, souches, débris végétaux de toutes sortes qui y
seraient incorporés. Ces produits sont évacués. Les vides ainsi créés sont remblayés
par de la grave naturelle compactées dans le cas de terrain sous remblai.
En terrain boisé, et indépendamment des travaux de préparation relatifs aux voiries
et ouvrages extérieurs, ces travaux s’étendent sur l’emprise des bâtiments avec une
surlargeur périmétrique de 1 mètre.
Dans le cas où certains arbres doivent être conservés, ils sont protégés sur 2 mètres
de hauteur à l’aide de paille et de planches ligaturées.
e. Décapage.
L’entrepreneur procède au décapage de la terre végétale sur une épaisseur moyenne
définie dans le BPU et à son stockage aux endroits indiqués par le maitre d’œuvre en
vue de sa réutilisation ultérieure, ou fait l’objet d’un évacuation en décharge.
Préalablement au décapage, il procède au piochage au sol de manière à le purger de
toutes racines, souches d’arbres et autres détritus de végétaux.
Le dépôt ne doit pas dépasser 2 m de hauteur et la mise en stock doit être conduite
de façon à éviter le compactage de la terre. Le dépôt a une forme géométrique.
Dans le cas de terrains destinés à être remblayés et s’il s’avère que la terre
superficielle ne peut être considérée comme de la terre végétale, il est néanmoins
procédé au décapage de la couche supérieure sur 0.40 m au maximum. Cette
couche étant considérée comme impropre à recevoir des remblais.
g. Déblais évacués.
Les matériaux excédentaires ou impropres à la mise en remblai sont transportés à la
décharge de l’entrepreneur.
i. Remblais :
• Matériaux.
Tous les matériaux utilisés en remblai doivent faire l’objet d’essais
d’identification, de façon à préciser les modalités de leur mise en œuvre :
teneur en eau, granulométrie ou équivalent de sable, limite d’Atterberg,
densité sèche de l’optimum Proctor modifié, épaisseur de la couche à
compacter, type d’engin de compactage.
• Mise en œuvre des remblais.
Avant toute mise en œuvre des matériaux de remblai, l’entrepreneur est tenu
de faire constater l’état de surface de la plateforme réceptrice dont l’état de
préparation doit faire l’objet d’une acceptation de la part du maître d’œuvre.
Les remblais sont mis en place par couches successives n’éxcédent pas 0.30
m d’épaisseur.
Chaque couche élémentaire doit présenter une pente transversale suffisante
pour assure l’écoulement des eaux de pluie.
Le réglage des remblais est fait par la méthode du « remblai excédentaire ».
La qualité des matériaux mis en remblai doit être surveillée d’une façon
permanente. En cas de matériaux de mauvaise qualité, ceux-ci sont évacués
à la décharge.
• Performances : Les remblais mis en place doivent présenter les
caractéristiques suivantes par rapport aux objectifs définis par les essais
précités.
• Remblais sous ouvrages exigeant une portance élevée :
j. Talus :
• Généralités :
En règle générale, les talus créés à la suite des remblais ne doivent pas avoir
de pentes supérieures à 1/3, ceux créés à la suite des déblais de pentes
supérieures à 2/3.
Les talus sont purgés des matériaux non parfaitement adhérents, ou de
rochers non stables.
Le réglage final doit être obtenu par enlèvement de matériaux à l’exclusion de
tout apport.
• Protection des talus :
Les talus provisoires destinés à être remblayés doivent être protégés par un
film synthétique étanche de 200 microns d’épaisseur.
Le film de protection est ancré en crête de talus par engravement dans une
tranchée creusée à 1 mètre en retrait du talus et soigneusement remblayée.
Les différents lés ont un recouvrement suffisant et sont fixés au talus à
plusieurs niveaux et en pied de manière à éviter les pénétrations d’eau et la
prise au vent. Le système de mise en place et de fixation est proposé à
l’accord du maitre d’œuvre.
Les talus sont protégés des eaux de ruissellement par des fossés de crête et
fossés de pied. Ces fossés ont un profil transversal en V avec des pentes
latérales de 1.5 de base pour 1 de hauteur.
a. Tolérances :
Les tolérances admises par l’exécution et la mise en œuvre des matériaux sont :
− Profil de la forme : + ou – 3 cm de la cote théorique et absence de contre-
pente.
− Profil des talus : + ou – 5 cm du profil théorique.
− Planéité des plateformes : + ou – 3 cm sous une règle de 2 m.
− Planéité des plateformes traitées aux liants hydrauliques : + ou – 2 cm sous
une règle de 3 m.
− Epaisseur des couches par rapport à celles prévues + ou – 2 cm.
Les tolérances sur les caractéristiques physiques sont les suivantes (par référence
aux essais préliminaires prévus au démarrage des travaux).
b. Essais préalables :
Les essais préalables sont exécutés au frrais de l’entrepreneur qui soumet les
conclusions en résultant, sous forme d’un rapport, à l’accord du maitre d’œuvre.
Les essais sont les suivants :
− Essais de laboratoire :
Détermination des limites d’Atterberg,
Granulométrie des agrégats,
Equivalent de sable,
Essai au bleu de méthylène,
Teneur en eau des matériaux,
Identification du sol, (classement LCPC, indice de groupe),
Essais Proctor,
Indice CBR.
− Essais in situ :
Réalisation des planches d’essai constituées d’une aire de même
matériau compacté et permettant de définir le type de compacteur et
ses caractéristiques d’emploi, l’épaisseur à mettre en œuvre, la teneur
en eau.
d. Essais de réception :
En fin de travaux des terrassements, les essais suivants sont exécutés et
conditionnent la réception de l’ouvrage ou de la partie d’ouvrage :
− Relevé altimétrique, NGF, de toutes les plateformes (quadrillage minimum =
10m x 10m).
− Implantation : relevé en coordonnées lambert (X,Y) des plateformes
exécutées.
− Mesure de tassement (essais à la plaque – quadrillage minimum 20x9 m).
Chapitre
Chapitre E : VOIRIE
E.O1 Généralités
Les spécifications qui suivent concernent les travaux de voirie. Elles ont pour objet de définir
les conditions de mise en œuvre et les modalités d’exécution des ouvrages énumérés dans
les pièces du présent marché.
Sont considérés comme applicables au marché tous les règlements officiels, normes et DTU
en vigueur le jour précédent la date de la commande des travaux et notamment les textes
rappelés ci-après :
L’entrepreneur,
M ....................................................
……………………………………………………….
Lu et approuvé.