La Vie Mysterieuse n19 Oct 10 1909

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0 *9. — iO octobre Î909.


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Pu blica tion bi-m ensnelle paraissant le iO et le 25. — P r i x

D irecteur : Professeur DONATO

MAGIE
ASTROLOGIE CARTOMANCIE - CHIROMANCIE - GRAPHOLOGIE - SPIRITISME MAGNÉTISME
R É D A C T IO N B T A D M IN IS T R A T IO N M A G A S IN D E V E N T E
SS, rue N .-D . de Recouvrante, Paru-**. 75. rue Dareau, P aris-14*.

LA RECHERCHE DES SO URCES ET D ES T R É SO R S

Lire, page 293, l’a rticle de H E N R I M A GE R


L A V IE M Y S J É R IE U S E . Publication bi-mensuelle paraissant le io , et le i5 .
D lT M to u r : P r o fo a B o u r D O N A T O «
Principaux collaborateurs : P A P U S . — Hector DUR V ILLE . — Gaston BOURGEAT. — L e Comte Léonoe DE L ARM AMDIB.
FAB IU S DE CHAMP V IL L E . — Joie* LE R M IN A . — PIC K M AN . - MARC-MARIO. - D' E l y STAR . — René SCHW AEBLÉ.
— Ernest BOSC. — Edouard G ANCHE — Jean de KERLECQ- — D- MESNARD. — Don BRENNUS DE M ELLUM . —
P r o f D’A R IA N Y S . — René D’ANJOU. — M—Louise A8SER. — M E R LIN Y . — S T E L L A T A , etc
M s ijl m k» “Il-----I» TOMU. I M m » 4 Sommaire dm munira. — L » Mystère de Bridgs-Hous*, Noues Casahova . —
l.riH IlU T IiT Itt 4s_U • TM I ji Ui m m i , Mes Glanes su pays d'occultisme. F abius db C s u r n u i . — U recherche d u
Mai ataâsnué.’ ïîrti'i U, rwktshw 4t lacainua, fin»-!' sources et des trésors, H bbbi M u a ----Cours de Magnétisme. P r o f Dobato .
Franc* : Un »n . 5 (rues. — Le rousse Jacob; Ma so Mabio . — Autour de la s Vio Mystérieuse ». E y a -
«Bornons rsMRaEXEXT Eirugnr : Un u . • — « n t t Cabrabcb . — Les Sorciers ds Paris, Jules L sbmiba . — La Consul­
Snrnysr mandai p oiu à ST. CAdministrateur dt la I Tld MyaUriaatt ». tation du Docteur, D> Mbshabd. — Courriers astrologique, graphologique ut
23, rue «o tr t-D .m t de Becoutranci, P a rlâ t- onomutique. — Courrier du professeur Donato. — Petitea ennouces.

Le Mystère de Bridge-House
Par N O N C E C ASAN O V A { s u it e e l f i n )

Vous pensez si je demeurai ahuri! J'avais projeté d’aller, avant dernières traces de l’enfance qui s’en va. Je ne me sentais pas
mon dépaid, à Egyptian-Ilall contempler une exposition de vases troublé en pensant que je reverrais mon père, mais en pensant
de Voici ePde Canino que l'on vantait beaucoup. Je ne me sentais q u 'i l é ta it p ossible de son ger q u e des puissances su rn a tu re lle s pussent
plus assez d'énergie pour sortir ce jour-lA. Pourquoi? Je n’en é v o lu e r, sans q u 'o n s'en rende c o m p te , a u to u r de f ig n o ra n c e absolue
savais rien. J’eusse été très embarrassé d'expliquer la raison qui dans la q u e lle n ous cro y on s vivre. Or, je n'avais pas A penser ainsi
me faisait éprouver cette lassitude spéciale, cet étourdissement puisque ces pensées n’ètaienl provoquées que par les étranges
vague dont on souffre après une commotion violente. Je jouissais propos de Virginia. Il était bien préférable de dormir tranquille­
d’une santé robuste, et il n'était pas possible que le radotage de ment. . C’étaient ces deux sales havanes qni devaient m'avoir
cette vieille mendiante eût suffi pour me causer une émotion embué les méninges... Et, comme les petits qni chantent très fort
tellement déprimante. dans la nuit pour déguiser leur épouvante, je me criai sur un ton
Je me mis a écrire un grand nombre de lettres qu'il n'était pas de plaisanterie ces trois mots anglais qni étaient A peu près les
du tout urgent que j ’écrivisse et, à mesure que les heures passaient, seuls que je connusse : s Good nigbt, sir... » (Bonne nuit, mon­
les paroles de Virginia tintaient constamment à mes oreilles, sieur... ) Puis, tandis que je me retournais snrtnon lit, pour chercher
augmentaient ma sensation vertigineuse : « ...J e su is s û r q u 'i l lu i une place favorable, *îl me sembla entendre, tout près de moi, une
p la ir a d’it r e p r is d e vou s, c e lle n u i t . . . « Toutefois, vers déni heures respiration oppressée...
de l’après-midi, je me sentis à peu près calme et me fis apporter Je fns immédiatement couvert de sueur glacée, je me levai et
un repas dans ma chambre. Je me souviens qu’il était composé de tournai le commutateur électrique. La lumière ne me révéla rien
mock-turtlecsoup, de sauce aux huîtres,, de pété d'anguilles, de d’anormal. Je ris beaucoup en pensant que j'avais été effrayé
roast-beef, de Witbing, d’épinards, et que je l’avalai de grand par ma propre respiration, et j ’allais me recoucher quand ce
appétit. Mon trouble se dissipait. J’éclatai même de rire en me dont ie me rendis brusquement compte me heurta si violem­
souvenant des grimaces joyeuses de Virginia sur le pont de West­ ment l’ esprit que je faillis m'évanouir : L e liv r e de Pa sca l n 'é ta it
minster, et j’eus quelque honte de cette vague appréhension que p lu s à sa p la c e où j ’a u ra is j u r é l'a v o ir re m is , le m a lin , a près que

t’attribuais A mon extrême jeunesse. Il était enfin temps d’être un


omme et de le montrer Je m’habillai et m’eu allai fumer un
V ir g in ia m e l'e ilt ren d u . I l se tro u v a it s u r m a ta b le p a r m i les lettres
q u e j'a v a is écrites, i l à la il o u v e rt, e t, de tem ps en tem ps, un des fe u il­
énorme havane A la terrasse d’an coffée-house. Je demandai un lets to u r n a it le ntem ent com m e sous ùn in d e x in v is ib le ...
journal français. On m’apporta le Tem ps et j ’y lus, très ostensi­
C ertainem ent q u e q u e lq u 'u n o c cu p a it m on fa u t e u il de tr a v a il et
blement, avec des mines réfléchies, un grave article d'économie
Usait ce liv r e - là ...
politique auquel, entre parenthèses, je ne compris goutte. Ce qui
m’agaçait (je n'etais pas tris certain que mou trouble se fût Puisque je ne suis pas devenu fou eu ce moment, il y a beau­
entièrement évanoui I) c'est que les paroles de Virginia me coup de chances que je ne le devienne jamais.
revenaient continuellement à l’esprit : « Je suis s û r q u 'i l l u i p la ir a A certains tiraillements des fibres jugales, je me rendais compte
d 'i l r e près de vous c e lle n u it... » C'était absurde A la Un du de la crispation de mon visage.
complet... Comme s’il était raisonnable de se souvenir de la Tout A coup, j'eus un nouvel éclat de rire.
conversation d'une pareille folle!... Et puis quoi!... Eu admettant Comme c'était malin! La fenêtre de ma chambre était restée ou­
même... Est-ce que j ’allais avoir peur de mon père que j ’avais verte, et le vent qui entrait faisait tourner les feuillets.
adoré!... 11 est vrai que ce n’était pa»-une peur comme on peut Je refermai la fenélre en éprouvant le soulagement que vous
croire... C'était autre chose... Et ce quelque chose-la, je n'aurais pensez, non sans me féliciter de pouvoir constater une cause si
S as su l'expliquer, eu vérité... Le trouble de tantôt revenait me
rouiller les pensées... J’abandonnai la chronique du Tem p s, déci­
naturelle qui, demeurée inconnue, m'aurait fait croire A je ne sais
quels éléments occultes.
dément trop hérissée de termes barbares, je trouvai exécrable le Je revins en triomphateur vers le livre de Pascal que je devais
cigare que j ’avais si fièrement exhibé, et revins chez moi aussi avoir mis IA sans m'en souvenir. Il demeurait immobile, ouvert A
triste que si j'eusse-été terrassé par une force invisible... Ce que la page 95, et il me parut encore que ma raison allait s'effondrer
" Us! Rien qui mérite d'être relaté. Je m'y abîmai en des quand je lus A la suite de cette pensée : << Se moquer de la philo­
exions indéfinies, j'essayai de lire sans parvenir A pénétrer le sophie, c’est vraiment philosopher », cette note au crayon bleu,
sens des phrases, cette fois très simples. La nuit vint, je me jetai en grosses lettres un peu tremblantes, de l'é c r it u r e de m on p ir e :
tout habillé sur mon lit, mais il me fut impossible de m’endormir. s Cvest même la seule façon de philosopher d'une manière ration­
Je me trouvais en pleine obscurité et, cependant, des sortes de nelle... »
roues lumineuses ne cessaient de tournoyer devant mes yeux. Mais je l’ ignorais, cette notel... Cependant, je l'avais relu plu­
Quel mauvais génie m'avait fait rencontrer cette hideuse sorcière sieurs fois, ce livre admirable qui, pour moi, joignait A la subli­
dont les gestes, les paroles, l'im p re s s io n , influaient tant sur ma mité de son expression cette valeur ineffable d'avoir été le livre
nervosité trop délicate? Et je tAchai de raisonner. Ellene m'avait favori de mon père...
fait aucun mal, en somme 1 Elle trouvait tout naturel que mon Je suis persuadé que si, en cet instant, j ’eusse aperçu mes traita
père revint cette nuit auprès de moi. Les fous en .disent bien déformés, dans une glace, ma frayeur eût été plus grande encore...
d'autre*. Tout de même, comme cette possibilité de revoir mon je recalai de quelques pas, je me pinçai très fort pour me per­
père mort m’avait bouleversé! Ces sensibilités grotesques sont les suader que je ne venais pas de m'endormir. Je vous assure que
(I) Voir oaasro 1T. j'étais très éveillé même. Je me rappelai fort bien tout ce quej'avais

Lire, dans le prochain numéro, la suite de la SORCELLERIE PRATIQUE


fait la veille, par exemple... Tarais été an Mëtropolitan-baths I l d e v a it t t r e assis d a n s mon fa u t e u il e t s'a m u ser de m o n s a is is s e ­
prendre un bain à la torque... Je m'étais môme présenté an m e n t... ,
n° 71, Jermyn-Street, qui est l'entrée des dames... Je voyais encore Chose vraiment étrange : malgré les paroles de Virginia,
le numéro doré sur une plaque d'émail, au-dessus de la porte qui je ne pensais pas un instant que c'était m o n p ir e q u i é ta it là . . .
est en fer avec des rehaussements de cuivre... Un joli petit groom Du reste, je ne pensais absolument k rien... Je ne ressentais
frisé m’avait salué d'un • welcom» » (soyexlebienvenuI) gentiment qu'une chose : c'est q u e j e viv a is u n in s ta n t s u rh u m a in ...
railleur et conduit au n° 24 de Burny-Street par où seulement il Mes forces m'abandonnèrent brusquement, je tombai sans con­
m'était permis de passerafin de goûter les délices de mon immer­ naissance... Quand je me réveillai, il était grand jour, le garçon
sion orientale... Après le bain, je commandai du plum-pudding et que j ’avais chargé de m’appeler à neuf heures, hurlait à ma
du stout... Je m'étais fait conduire ensuite au musée militaire de porte un « I l has ju s t s tru ck n in e (Neuf heures viennent de
Woolwich, ce fameux military repository qui, entre parenthèses, sonner)... Je me levai, plus brisé qu’après une longue marche, la
n’est qu’une construction de mauvais goût et ne m’a paru ren­ tête lourde, les reins douloureux, n’en pouvant plus... Les détails
fermer que des objets nullement intéressants... Puis ma soirée de la nuit me revinrent immédiatement à la mémoire... Mais le
s'était écoulée à l'Evans Music-Rooms dont le programme n'annon­ trouble mental s’était dissipé pendant cet évanouissement... Je
çait rien de goût trop britannique, ce qui me plaisait en ce temps- m’assis dans mon fauteuil, p ersu a d é q u 'i l é ta it a bsolu m ent v id e ...
lé car je n'avais pas, comme maintenant, un goût très vif pour Puis mes idées se firent plus nettes, je savourai la douce chaleur
la musique anglaise. Ce fut d'une musicalité très éclectique... Du du rayon de soleil qui venait se jouer sur ma table... Mais à
tapage et quelques choses charmantes... La C h a u v e -S o u ris de cette place... à cette place... Le livre de Pascal... Tiens! c’était
Strauss... Le D u o des Fiancés de Gounod... La S y m p hon ie h éroïq u e bien extraordinaire encore !... L e liv r e de P a s ca l n ’é ta it p lu s là . . .
de Beethoven... Et N i p a r m i mes autres
encore du Beetho­ frères... Nulle part...
ven... L’adagio delà Peut-être bien que
sonate « Quasi una Virgina ne me,l'avait
fantasia » . . . Et, pas rendu, hier...
aussi, l’exquise bar- Cependant... Est-ce
carolie napolitaine : que vraiment ces
quelques paroles de
A d d io, Théreia, sorcière avaient pu
The rem . a id io ,
m’impressionner au
A l mio rito rn o ,
T * ipoléro...
point de déséquili­
brer mes facultés,
Ah I non. certes! pour que je pusse
je ne dormais pas!... prendre un songe
j'avais très troid. pour de la réalité !...
Cependant, je sen­ Cependant, je le ré­
tais qu’une fièvre pète, je n’avais pas
ardente m’envahis­ rêvé du tout puisque
sait les veines... Cé- les moindres détails
tait curieux!... Abl de cette vis io n me
c 'é t a it bien cu­ restaient très nets,
rieux !... Oui, oui, et que je me réveil­
bien eurieuxl...Cette lais tout habillé au
note que je ne con­
naissais pas, cette È ied de ce fauteuil...
lais le livre annoté,
où était-il ?... Cette
g ra n d e n o te au
crayon bleu le long p re m iè re note que
de la marge, é cet f i g n o r a i s . . . cette se­
endroit que je savais co nd e note q u i a va it
presque par cœur... été é c rite dev an t m o i.
11 est possible, il est Je décidai de me
bien possible que je rendre à Piccadilly
l'aie vue sans m'en afin d'attendre, ’â
souvenir... Lente­ Saint-James's Dali,
ment, sur la pointe des pieds, sans faire de bruit, comme si je crai­ l’heure où Virginia viendrait prendre sa nourriture, du por­
gnais d’attirer l ’attention de q u e lq u 'u n q u i e û t été assis dans le fa u ­ tier compatissant. J'étais de nouveau certain qu'elle avait em­
te u il, je me rapprochai du livre annoté afin de relire cette note, de porté les Pensées par mègarde et que tous les incidents de cette nuit
tècber de m’en souvenir... Le frère n'é ta it p lu s o u v e rt a la pa ge S5 affreuse n'avaient été causés que par mon cerveau en fièvre, en
e t, m a lg ré que la fe n ê tre f û t fe rm é e , et q u 'i l n 'y eû t p lu s , dans la délire, trop vivement agité par les parolès imprévues de Virginia....
ch a m bre, le m o in d re sou ffle d ’a ir , les fe u ille ts continuaient de tou rn er, Puis des négations surgissaient du fond de moi-méme, uu véritable
un à u n ... Page 102, page 103, page 104, page 105... Ils s’arrêtèrent... combat se livrait dans mes sens encore secoués... Cependant...
Ab ! mon Dieu ! je vous jure que, tout en éprouvant ce malaise que cependant... Cette première note très logique, je l'avais donc com­
je técbe d’exprimer, j ’étais en possession de toute ma lucidité... posée étant en rêve !... Et cette seconde, une pensée de Sénèque, un
Laissez-moi d'abord vous prier de croire que ce n'est pas un hallu­ philosophe que je connaissais, alors, très mal. que je n'aurais
ciné qui vous parle, mais un être parfaitement sain de corps et certainement pu citer de mémoire... Ces lettres d u ne é c ritu re ( I n ­
d’esprit, et ayant en horreur tout ce qui ne dérive pas d’une sim­ conn ue, c e lle -là ) o u i s'é ta len t form ées d evan t m o i... Ah! mon
plicité très pure... Eh bien... voici : ... page 105, au dessus de cette Dieu!... Il me iallait arrêter mes pensées, sinon je ne répondais
pensée : • L'Etre éternel est toujours, s'il est une fois... », l'action plus de ma raison, mes nerfs s'ébranlaient de nouveau... Toute­
mystérieuse du « Mané, Thecel, Phares » biblique, se reproduisait fois, je désirais ardemment savoir, de suite, si Virginia avait em­
devant mon intelligence éperdue : la réflexion de Sénèque : « Q u id porté le livre... De cette fa ço n j ’a u ra is nu m o in s q u e lq u e c e r ti­
est D e u s l Mens u n i v e r s i... » (Qu'est-ce que D ie u ? L ’esp rit, l ’dme de tu d e ...
l'U n iv e r s ) s’inscrivait leniement... Je voyais les lettres se former... Comme il était trop tût, je fl&nai devant les somptueux maga­
( T o u jo u rs au cra y o n bleu. Je n 'ap erceva is pas le c ra y o n , mais ce lu i dont sins dutôtrand, je retraversai la Tamise. Un gros rassemblement
j e me servais n 'é ta it p lu s dans m on p lu m ie r .) Par deux fois on dut se formllit non loin de l’ Obélisque. J'en demandai la cause; un
s’jr prendre pour former le point d'interrogation. Je n'osais plus u hunter » de restaurant qui parlait couramment le français me
faire un mouvement, mes tempes battaient, il me parut qu’un répondit :
étau me serrait la gorge..J — Oh ! ce n'est rien... C’est une nommée Virginia, une vieille
— 291 —

L’abondance des matières nous force à remettre au prochain numéro “ Le Tarot de.là Reine” , de Mme de Maguelone
Mes glanés A u Pa y s d o c c u l t îs m ê

folle que les policemen veulent emmener à l'asile de Hastings, — Des crayons bleusI... Et pourquoi des crayons bleus plutôt
et qui se débat... Jusqu'à présent, elle se contentait d'affirmer que d’autres ?...
qu'elle faisait descendre les morts auprès de ceux qui les ont — Parce qu'elle dit qu’une « voix s est venue lui apprendre'que
pleurés... Mais, depuis hier, elle a la prétention de les faire écrire les crayons bleus étaient les seuls dont les « esprits » pouvaient
comme des individus Tirants, et elle rentre cher tous les pape­ se servir sur la terre, à cause qu’ils sont de la couleur de l'infini...
tiers où elle rôle des crayons bleus... Ces pauvres fous 1... Ils ont leurs idées à eux. qu'est-ce que vous
J'ens la force de balbutier en m’ efforçant de ricaner : voulez!... ' N o n c e Ca s a n o v a .

Mes Glanes au pays d’Occultisme


P a r FABIUS DE CHAM PVILLE

Dans nos dernières chroniques nous avions jugé de haut; fait en docteurs et navigateurs de la famille avaient renforcé encore,
quelque sorte l’aperçu philosophique de la science merveilleuse nous avions tiré une foule de théories plus folles les unes que les
que l'on a coutume dé voiler sous le nom d’occultisme. autres. La science s'y mélangeait avec l'empirisme le plus stupé­
Dans le travail que nous commençons, c'est surtout aux détails fiant, les principes d'Aristote voisinaient avec les découvertes de
que nous nous arrêterons. Paracelse, et. en sarabande de rêve, Galilée, après Archimède.
.Nous exposerons des faits, raconterons nos expériences, dirons Pline l'ancien, Newton après Pylhagore, Apollonius de Tyane,
nos déboires èt nos réussites, mais éviterons, autant que possible, Simon le Magicien, Van Helmoot, Maxwell, le Grand Albert,
la dissertation théorique trop souvent fastidieuse. Merlin, Nostradamus, Alexandre lui-même et aussi les sorciers
Ce ne sera pas un résumé de nos mémoires de magnètiste, royaux ou les sataniques empoisonneurs de Catherine de Mèdicis
mais le récit des phénomènes vérifiés au cours de nos études, qui se défilaient, figures imprécises mais terribles, effrayantes en leurs
continuent toujours, dans un domaine que le bon public et nombre gestes, en leurs actes, en leurs désirs.
de savants se plaisent à qualifier de mystérieux. L'àge des études nous ayant forcé de quitter la Normandie,
On en jugera de reste. Ce que nous sollicitons de nos aimables nous n’y retournions que deux ou trois foisTan et nous y reveuions
lectrices et lecteurs, c’est quelque bienveillance pour ces causeries tout heureux de nous retrouver dans ce milieu poussiéreux mais
familières d'où nous voulons bannir toute pédagogie. Ce sont si réellement empoignant.
historiettes de faits vécus, d'expériences faites, d'essais tentés, de Nous étions donc tout à fait préparé par les admirables soirées
séances auxquelles il nous fut donné d'assister, contées au cou­ passées en tête-à-tête avec les vieux savants dont l'âme palpi­
rant de la plume, c'est à dire dégagées de tout souci littéraire. tait en ces volumes vétustes, pour suivre la voie de recherches
Reprenant la phrase du vieil écrivain, nous pouvons redire attirantes et presque défendues.
après lui : « J’étais là, telle chose m’advint. » Le souvenir des belles nuits d'été, alors que la nature semble,
Donc, sans plus de préambule, commençons. sous un dais d’azur piqué de milliers d'yeux animés et scintil­
lants, assoupie comme à regret, nous reste inaltèrablemeut dans
Au fond d’une maison modernisée, aux murs épais, restaurée l'esprit.
sur les ruines d'un vieux chateau-fort, nous avons, il y a plus de Tout au fond du parc, les grands arbres formaient un rideau
vingt ans, passé de bien longues heures à feuilleter de vieux bou­ sombre qui gagnait à droite et à gauche la maison et sur lequel
quins. allaient mourir les rayons de notre lampe, les nuits sans lune.
Le grenier en était plein. Et ce que les souris et les rats, Et dans un silence â peine troublé par des susurrements d'in­
heureusement décimés par les ducs et les chouettes, avaient bien sectes amoureux, le cri si triste de la chouette jetait une note
voulu laisser à peu prés intact, nous nous acharnions à le lire. d'effroi. Alors, maintes lois, nos visions prenaient des formes, nos
Lire est un peu osé, c'est déchiffrer qu’il faudrait dire, car en évocations semblaient s'incarner et, dans une chevauchée impres­
vieux français, les textes nous offraient, tout comme ceux en latin, sionnante, passaient les grands maîtres des sciences endormies,
d'assez sérieuses difficultés. les superbes thaumaturges d'autrefois, les fées et enchanteresses,
Et là, dans des pages où la théologie luttait contre de sata­ les vestales et les druidesses.
niques exposés, naissait peu à peu, à nos yeux et à notre esprit, C’était comme un froid qui se glissait le long de notre colonne
l'idée d'une force immanente. vertébrale pendant que le sang affluait violemment au cerveau, y
Succubes et incubes, daïmons et archanges, sorciers, devins, amenant une fièvre prophétique.
mages, philtres, envoûtements, étaient des mots que nul diction­ En cet état, nous avions la prévision de faits tellement claire et
naire n'expliquait alors à notre gré. nette, qu’il nous était impossible de démêler le jour où ils se pro­
Et noos rêvions. duisaient, si notre vision anticipée était le résultat d’un raisonne­
Pourtant, un jour que notre main pendait, un des chats fami­ ment rigoureusement mathématique ou d un don très réel de
liers vint à se frotter près des pieds de notre fauteuil. Il passait voyance.
et repassait sous nos doigts allongés, et, phénomène qui nous A un mois de distance des accidents, des sinistres que rien
surprit à l'époque, il semblait que sous ce léger et imperceptible n'avait pu laisser craindre, étaient entrevus. Mieux, nous eûmes
effleurage ses poils devinssent raides et hérissés. souvent, au cours de nos voyages dans la Méditerranée et dans
Ce phénomène se présenta plusieurs fois et nous le considérions les colonies, dans nos pérégrinations sur le vieux continent,
comme l'une des phases du contentement chez le jeune félin, comme des reconnaissances de sites et d’endroits très minutieuse­
comme l'accompagnement tout simple du ron-ron béat que font ment gravés en notre mémoire.
entendre les chats alors qu'on les caresse. Il n'y a pas d'autre explication possible que celle que peut four­
Ce n’est que par la suite que nous apprîmes que le hérissement nir le vagabondage d'une partie de notre personoe, parcourant,
endant notre sommeil corporel, les espaces de notre planète.
du chat n'était que la conséquence d'une magnétisation par les
pointes. C ne autre explication de l'impression figée dans nos neurones,
Aussi il nous fut donné de magnétiser la même année, à plu­ peut être empruntée a la croyance en des vies antérieures, la mort
sieurs reprises, une très belle chatte; le phénomène ae produisait n'étant pour l'âme qu'un cbaogeraent de corps comparable à ce
très nettement et si on employait la fixité du regard, bien vite on qui se passe pour une coquette qui change de costume.
voyait la pauvre bête s'agiter, s'exaspérer, cracher et se disposer A notre rentrée à Paris, nous complétions les travaux ébauchés
à se jeter en avant. dans la solitude, et bien souvent le cours du célèbre aliéniste,
De la lecture de tous les vieux grimoires, provenant debiblio- Legrand du Saulle, nous fut le point de départ de recherches heu­
thèques qui avaient appartenu à la branche marquisafe des de reuses. Les leçons à la Salpêtrière étaient remplies d’imprévu et
Làuoay, aux Boucher d'Argis, aux Lelièvre de Cbampville, au ses allusions à la Physiognomonie, à la Phrénologie, à la Gra­
baron Jean de Coulomes, et qu'évêques, chanoines, magistrats, phologie et autres sciences non officielles étaient pour nous plaire,
— 232 —

P r o c h a in e m e n t : CO M M EN T ON D E V IE N T F A K IR , par ARN O U LD G A L O P IN
*

LE PENDULE DES SOURCIERS ET DES PROSPECTEURS

nos lectures campagnardes nous ayant justement préparé'â les excusez" du peu ! — ce qui, en bon français, veut dire que nous
mieux comprendre. étions étudiants dans ces deux branches sans être bien fixé sur
Mais ce qui attirait notre esprit plus que tout le reste, c’était laquelle nous jetterions notre dévolu.
l'emploi de la volonté sur d’autres êtres. De plus, il fallait vivre, car si nous avions une famille charmante,
Nous avions certainement mis des animaux en des états de ner­ nous aimions peu frapper à la caisse maternelle. Cela se com­
vosisme exagéré. Cela donnait parfois lieu à des scènes baroques. prend : une maman, une grande maman et deux sœurs, c'était
Un chien magnétisé, comme le chat, offre une apparence typique. plutôt à nous qu'incombait le rôle de chef de famille. Imbu de
Les poils sont hérissés, les yeux vacillants comme ceux d’un cette idée, nous cherchions tous les moyens honnêtes de gagner
homme ivre. Cela rappelle, à s’y méprendre, l’ expérience d’un au moins notre propre existence.
pauvre félin qu’on aurait, avec l’aide de la machine électrique, Et nous avions eu la chance de trouver une série de collabora­
chargé d’électricité. Une différence existe pourtant en magnétisme tions dans les journaux, plus des articles d'encyclopédie.
appliqué. On ne lire pas d'étincelles, comme lorsqu’il s’agit d'élec­ Donc, rédacteur scientifique au journal l'Opinion, où nous
tricité statique, des poils si bien dressés de la bonne créature. cumulions, ayant le courrier des sociétés lyriques et dramatiques,
Nous poursuivions rarement les recherches sur les animaux, nous fûmes désigné un jour à aller assister à une séance d’inau­
arce que trop souvent, la bête, chat ou chien, devenait agressive. guration que donnait un M. H. Durville, boulevard Voltaire.
E I y a un état, surtout lorsque l’on emploie en même temps que Nous y allâmes. Là, il nous fut donné d'assister à une très
les passes, la fascination, qui est semblable aux légères crises claire' et très intéressante démonstration de la polarité hu­
d'épilepsie chez les enfants. maine.
Cela débute par une sorte de révolte : le chien montre ses dents Le sujet, une madame Berthe, était un véritable bijou sensitif
et semble vouloir mordre, le chat s’étire, crache un peu et étend et toutes les expériences faites laissèrent un certain nombre de
largement sa patte aux griffes aiguès. présents — tous gens de siences ou de lettres en renom — incré­
En somme, il apparaît que ce genre d'amusement est plutôt dules, pendant que beaucoup étaient stupéfiés.
désagréable aux animaux sur lesquels on essaie de le pratiquer. C’est qu’alors le fluide magnétique (1883) était discuté, nié avec
Par contre, sur les gallinacés, il est extrêmement facile et les véhémence. On appliquait facilement l’épithète de charlatan, à
résultats sont prodigieux. Nous y reviendrons au courant de nos tout nom de chercheur empoigné par cette découverte, subjugué
glanes. par la puissance de l’être sur l'être que révélaient des expériences
Plein de fougue, nous cherchions toutes les occasions de véri­ faites dans des cénacles fermés.^
fier la force fluidique que la nature avait développée chez nous d'une La gloire et la notoriété du b’aron du Potet avaient bien fixé
manièrq particulière. l'attention sur les phénomènes extraordinaires que l’on obtenait
Mais nous ne connaissions que très vaguement les procédés dans des séances de travail et d'observation, mais il était de bon
employés par les magnétiseurs et les hypnotiseurs. goût de simuler l’incrédulité.
Nous faisions à ce moment notre droit et notre médecine — (A s u iv r e ). G. F a b iu s d k C h a m p v il l e .

LA RECHERCHE DES SOURCES E T DES TRESORS

Le Pendule des Sourciers et des Prospecteurs


Par HENRI MAGER

Le ' Pendule des Sourciers ei des Prospec­ toujours, pourvu que ne vienne s'y mêler toires directs. » Plus loin, il explique cependant
teurs esl-il capable de fournir des indications aucune cause de perturbations, des oscillations la cause des mouvements rotatoires,qui sont si \ .
sur la présence dans le sol de masses métal­ rectilignes et seulement rectilignes du pen­ fréquents : « Tant que je me servis d'un appa­
liques, de ttltes minéraux ou de cours d’eau reil simplement disposé dans la chambre, le
profonds ; Capable de partir en rotation lors­ moindre ébranlement, dès qu'il se communi­
qu'il est porté au-dessus d'une masse métallique r quait à l'appareil, dissociait, pour ainsi dire,
Prenez un 111, attachez à son extrémité poul­ les'impressions motrices du Pendule; l'in­
ie tendre un corps quelconque, vous aurez en fluence des doigts se faisait sentir en ligne
main un Pendule explorateur : portez ce sys­ droite, celle de la secousse extérieure arrivait
tème pendulaire au-dessus de certains corps, de côté; les deux forces agissaient en même
eu le tenant entre le pouce, l'index et le médius; temps sur le Pendule eu mouvement, et l'on
si vous êtes sensitif, — mais dans ce cas seu­ n'avait plus une résultante rectiligne; mais le
lement— il entrera en rotation et révélera par mouvement dégénérait en rotation irrégulière
son mouvement la proximité de corps radiant. vers la droite, si la secousse venait de gauche
La plupart des sensitifs, qui se servent du et inversement. Le même cas se présentait
Pendule explorateur, ne connaissent que scn lorsque l'expérimentateur n'avait pas attendu,
mouvement de rotation, et si Reichenbach avant de commencer une expérience, que le
revenait pour leur dire que le Pendule ne doit pendule fût au repos complet, ce qui, dans le
jamais avoir un mouvementrotatoire, ilsse refu­ dispositif de Rutler, réclame souvent beau­
seraient àcroire lesafliumuionsdu savant châ­ coup de patience. Si le sens du mouvement res­
telain de Reisenberg, dolffrèpemlant les études tant n'était pas en concordance parfaite avec
sur les Radiations et le Pendule font autorité. l'impulsion nouvelle, le pendule e » venait à la
Pour etudier le Pendule et ses mouvemenis rotation. Dès que j'eus installé solidement mon
le baron de Reichenbach se servit d'un dispo­ appareil sur le soubassement d'un mur, les dé­
sitif imaginé par un ingénieur anglais, Rimer, viations circulaires disparurent presque com­
c'est-à-dire d'un fil, tendu par un morceau de plètement. Toutes les rotations, sans excep­
résine de la grosseur d'une noix, et dont la tion, prouvent donc l'existence d'une cause
partie supérieure était enroulée sur une tige perturbatrice; et jamais d'une impulsion
de bois horizontale, placée dans le goulot d’ une simple et régulière, je n'ai vu sortir une rota­
large cloche de verre. Si sur la tige do bois et tion permanente. »
les tours du tll l'un des sujets sensitifs de Rei­ Dans la suite de sa Conférence, Reichenbach
chenbach posait sa main, le pendule se met­ montre qu'il a étudié sous tous les aspects lo
tait régulièrement en mouvement; lorsqu'il problème du Pendule. Il indique les causes de
reliraii sa main, le pendule s'arrêtait. Rendant perturbation ; un rhume de cerveau ou de poi­
compte de ces expériences à l'Académie des dule, et toujours perpendiculairement a la face trine, une indisposition, une fatigue, des
Sciences de Vienuç, Reichenbach disait ; antérieure du corps sensitif : Jamais de mouve­ ennuis, peuvent paralyser les facultés d'un
« L'immobilité obtenue, si l'on impose les ments transversaux d'un côté à l'autre du sen­ sensitif; l'éloignement de l'observateur, s'il a
quatre doigts de la main droite, on obtiendra sitif, bien moins encore de mouvements rota­ le bras tendu, fait décroître l'amplitude des

L ir e , dans le p r o c h a in n u m éro ,?Ja suite du S P IR IT IS M E ET L 'E N F A N T

wmmm _ 11
LE PENDULE DES SOURCTERS ET DES PROSPECTEURS

oscillations; la présence d’aides on d’assistants main au-dessus d’un bâton de soufre, d'arsenic fois n’est plus de l'avis de Qerboin ; le bismuth
fait dévier le mouvement rectiligne et loi métallique; de graphite, de charbon commun 'est —, dit Bué, il est -f-selon Qerboin; quant
donne üne forme elliptique; l'après-midi et le de bois, ces corps accroissent plus-ou moins à l’argent, Bué, Fortis et Qerboin le déclarent
soir l'amplitude est plus faible que vers midi; l'amplitude des oscillations; s'il rapproche sa tous trois —, mais Durville, Dècle, Cbarazain
le pouce, loin d’accroître l'action des quatre main d’un morceau de zinc, d'étain, ou de cui vre, le reconnaissent, par d’autres procédés d’in­
antres doigts, ne fait que l’affaiblir ; les doigts les oscillations du pendule diminuent, s’affai­ vestigation, comme -(-.
de la main gauche ont une action moindre que blissent et cessent au bout de quelques minutes. Que faut-il conclure de ces contradictions? il
les doigts de la main droite. 11 importe assez peu aux fervents du Pen­ semble que les expérimentateurs, qui se sont
A ceux qui veulent faire des expériences sur dule, qui ne travaillent pas dans l’isolement sticcédé depuis un siècle, ne se sont pas mis
le Pendule Reichenbach recommande de se d’un château autrichien, et qui opèrent au mi­ dans les mêmes conditions pour opérer : ils
débarrasser de leurs chaînes de montre et de lieu de la campagne, que les métaux agissent n’ont pas prêté une suffisante attention & la
leurs montres, de leurs bracelets, épingles de sur le Pendule parce qu'ils sont à proximité nature du corps pendulaire et dn fil qu'ils em­
corsage, broches, boucles d’oreille, bagues, de la main de l'opérateur, et sous ses pieds, ployaient.
montures de peignes, épingles à cheveux, ou parce qu’ils sont sous le Pendule de l'opé­ Le problème reste à résoudre ; je demande
boucles de jarretières, boucles de pantalon, rateur. La grosse question est de savoir : aux lecteurs de la F ie Mystérieuse — ou du
couteaux de poche, garnitures de portefeuille, 1* Si les métaux et certains autres corps, au moins &ceux d'entre eux qui sont sensitifs —
monnaie de tout genre, épingles, ainsi que des lieu d'avoir une action d'arrél comme dit Kei- de travailler avec moi pour le solutionner.
boutons en métal et des clous des chaussures : chenbach, ont une action de mouvement, mou­ Je leur propose—à tous — dechoisirun même
« Si l’on n'applique pas strictement toutes ces vement qui, par suite de causes, si l'on veut, pendule, qui consistera en un fil i plomb d'ar­
mesures de précaution, conclut-il, toute expé­ perturbatrices, serait rotatoire ; chitecte, tout en cuivre : l’article se trouve dans
rience sur le pendule reste, comme on peut 2* Si certains métaux produisent une rota- presque tous les bazars et chez les quincailliers.
s’en convaincre, nulle et non avenue. » Ils prendront la chaînette de cuivre entre le
Les métaux, tous les métaux et quantité pouce, l'index et le médius gauche, et apres avoir
d'autres corps, même à l'état infinitésimal, oui pris les mesures de précaution indiquées par
en effet uue action puissante sur le Pendule. Reichenbach, ils la porteront au-dessus de tous
Si l'on gn croit Reichenbach, qui étudia les corps à observer, notamment sur les deux
si consciencieusement i’Od, cette radiation pôles d’un barreau aimanté, sur des monnaies
qu’émettent les aimants, les cristaux, les vé­ d'or et d’argent, sur des petites masses de
gétaux et les animaux, l’Od des sensitifs est la cuivre, de zinc, d’étain, de plomb, de soufre,
cause du mouvement du Pendule : « L ’Od a de fer, d’acier, de nickel, d'aluminium, puis
trouvé dans le Pendule un instrument nouveau sur du verre, de la faïence, de l'ardoise, du
à l’aide duquel la faculté qu'on lui avait long­ marbre, du bois, du cuir, du carton, des tissus
temps présentée, de pouvoirfaire naître le mou­ de coton, de lio, de lame, de soie.
vement, s'est vue divulguée, mise en lumière.* Ils noteront le sens de la rotation obtenue
Les métaux placés sous le Pendule n’auraient au-dessus de chacun de ces corps ; ils auront
aucune action sur lui : ils ne viendraient ni soin de mettre la pointe conique en cuivre
amplifier, ni diminuer les oscillations créées (le chapeau ayant été dévisse et ôté) bien au-
par l'Od, qui se dégage des mains de l'expé­ dessus des corps, car le pendule placé en
rimentateur : < Mes pendules sont en résine, dehors de la verticale demeurerait immobile.
en cire a cacheter, en cire, en plomb : au- Pour contrôler leurs premières constatations,
dessous d'eux et à deux lignes de distance, je ils recommenceront toutes les expériences en
plaçais des plaques métalliques de trois à masquant le corps observé, afiu de ne pouvoir
quatre pouces carrés : fer, cuivre, zinc, anti­ être influencés par la pensée des résultats précé­
moine, cadmium, plomb, étain, palladium, dents : cette recommandation aune impor­
iridium, mercure, argent, or. Tous ces métaux tance qu’il ne faudrait pas méconnaître.
n'exerçaient pas la moiudre influence sur le Lorsque les corps auront été classés en quatre
Pendule, qui persistait a décrire ses oscilla­ séries : ceux qui créent invariablement des
tions, tout au plus légèrement affaiblies per­ mouvements de rotation dans le sens du mou­
pendiculairement à la face antérieure du sen­ vement des aiguilles d’une montre, ceux qui
sitif : la limaille de fer et le mercure étaient Le pendule demeure immobile, m ê m e entre Us créent des mouvements inverses de rotation,
absolument sans action. Je fis suivre cea essais mains d'un stnsilif, lorsqu'il n’est pas exac­ ceux qui sont capricieux et ceux qui n’agisseut
d'autres expériences sur des composés métal­ tement au-dessus d'un corps radiant. pas sur le pendule, alors des études d'ordre
liques obtenus soit par actiou chimique comme secondaire seront abordées.
le laiton, soit par action mécanique, comme tion dans le sens des aiguilles d’une montre et Nos expérimentateurs étudieront : l ' l ’action
ma montre en argent; le pendule continua, certains autres une rotation opposée. des différents doigts accouplés et la meilleure
sans modification, ses oscillations en ligne M. A. Bué, qui renouvela, en 1886, toutes façon de tenir la chaîne du pendule pour obte­
droite. Je remplaçai les corps positifs par des les expériences faites avant lui, reconnut : nir les plu» larges et les plus rapides rota­
corps négatifs, et je mis sous le pendule du i* Que les métaux et certains autres corps tions; V 1action comparée de la main gauche
tellure, du sélénium et du soufre. Sans se n'ont pas une actiou d'arrêt, mais une action et ue la main droite, le pendule étant tenu
préoccuper en rien de ces corps, qu’on plaçait de mouvement ; d'abord par l'une, puis par l’autre, ensuite par
sous, lui, le Pendule sollicité par les quatre 2* Que le mouvement produit par certains les deux; 3- l'effet des yeux, car te pendule
doigts d'une main droite, persévéra dans son corps consiste en osciliatiuns, mais aussi que semble devoir s’arrêter si l’observateur ferme
mouvement, et ce mouvement était si déter­ le mouvement produit par d’autres corps est Ie6yeux; l'effet d’un large rayon de so eil
miné, qu'après avoir déplacé l'opérateur de la nettement rotatoire, que les rotations s'effec­ sur la main ou les mains tenant la chaîne;
station nord pour le mettre soit à l’est, soit au tuent en présence de certains corps dans le 5- l'effet de l’heure, certains prétendant que le
sud-est ou au nord-ouest de l’appareil, je vis sens des aiguilles d'une montre’ et en présence milieu du jour est le plus favorable; 6° l’effet
les oscillations, sans se laisser en rien dé­ de certains autres dans le sens opposé. de la coopération d’un non-sensitif, veoaut
tourner de leur direction rectiligne, décrire Provoquent un mouvement de rotation dans poser sa main ou ses mains sur l'épaule de
constamment la perpendiculaire a la face an­ le sens des aiguilles d'une montre : le Pâle l'opérateur; 7* l’effet de la forme du corps
térieure du sensitif, quelle que fût la position Nord de l'aimant, l'or, le cuivre, l'arsenic, le observé, la forme allongée semblant modifier
relative de celui-ci. » mercure,le magnésium, l’antimoine, lelithium. l'action; 8" enfin les effets d'autres pendules
Reichenbach reconnaît, Il est vrai, que les Provoquent un mouvementée rotation dans que celui que je recommande pour les débuts :
métaux peuvent avoir une action sur le Pen­ le sens inverse du mouvement des aiguilles, le il y aura lieu de combiner tes quatre facteurs
dule ; selon lui, ce n’est pas lorsqu'ils sont Pèle Sud de l'aimant, l'argent, le bismuth. qni doivent intervenir dans ce problème : la
placés sous le Pendule, mais lorsque l’observa­ Le9 corps qui se comportent comme le Pôle nature du fil et la lougueur du fil on de la
teur les prend dans sa main gauche libre : -Nord de l'aimant sont dits positifs (+ ) ; et ceux chaîne, la nature du pendule et son poids.
dans ce cas, certains corps, comme l'alun, ui se comportent comme le Pôle Sud sont J'examinerai avec grand soin et méthode
augmentent l'amplitude des oscillations,
d’autres la diminuent, comme le cristal de
ait négatifs ). Si entre les mains de tous les
expérimentateurs, le Pendule, placé au-dessus
tous les résultats que voudront bien me com­
muniquer les lecteursde la F ie Mystérieuse (1);
j’en rendrai compte, et je suis, par avance,
roche, l'oxyde de zinc, le sulfure de calcium; d’un même métal, eut tourné toujours dans le
enfin certains corps métalliques, tels l'or, même sens, personne ne douterait de ses pro­ certain, que grâce à nos lecteurs, — à leurs
l'argent, le cuivre, le nickel, l'étain, le fer, priétés. recherches, — le problème du Pendule sera
amènent l’Immobilité complète du Pendule. 11 ne tourne malheureusement pas toujours définitivement solutionné. H e n r i M a o b r .
Autre constatation. Si l’observateur, sans dans le ©ême sens : le cuivre’ est -f- selon le (1) Adreasor’los correspondances soit aux bureaux
prendre le corps dans sa main gauche, ap­ sens de la rotation, dit Bué; il est —, dit do la Vie Mystérieuse, 23, rue Notre-Dame-de-Kecou-
proche simplement la main de ce corps, l’in­ Fortis, que vient appuyer Qerboin ; l'arsenic vranca, soit aux bureaux de l’O/gce international de
fluence des corps se fait sentir; s'il étend la est -f-, dit Bué ; il est —, dit Fortis, qui cette la Preste, 21, rqe Henri.Mooulur, Paris, IX".

— 29* —

Prochainement : UN RÊVE, de TOURGUtW ÉW


Le Magnétisme personnel
Le Sommeil
La Suggestion (1)
Par le P r o fe s s e u r DONATO

Seizièm e leçon : L E B A Q U E T D E M E S M E R - L E S A B E IL L E S

Avant de terminer la partie de ce livre consacrée aux et qui, s’il eût trouvé nn Alexandre Dumas, eût été aussi
séances publiques, il me fant vous parler encore de deux célèbre que Cagliostro dont il fut le contemporain. Pour te
expériences qui produisent toujours un grand effet, quand documenter sur la question, tu n’auras du reste qu'à lire
elles sont bien présentées. Histoire et Philosophie du Magnétisme par Rouxel.
Car — mets-toi bien ceci dans la tète, cher élève — l’expé­ Quand tu as parlé de Mesmer, tu parles de l’influence de
rience n’est rien, l'eau limpide sur
ce qui fait le char­ le regard, de l’at­
me de tareprésen- traction qu’elle
tation magnéti­ exerce sur celui
que, c'est la ma­ qui la fixe comme
nière suggestive s’il fixait les yeux
dont tu l'exécutes. d’un magnétiseur.
Tu ne dois pas seu­ C'est cette attrac­
le ment exercer tion de l’eau, pro­
uno iniluence sur duite selon la Kab­
tes sujets, mais tu bale par les ondi­
dois encore l'exer­ nes, qui est ]h
cer sur tes specta­ cause de nom­
teurs. Cesderniers breux suicides fet
(si tu sais t’y pren­ de la noyade des
dre) suivront cha­ pécheurs et des
cun de tes mou­ baigneurs.
vements avec une Au simple point
curiosité qui s’a­ de vue magnéti­
vivera à chaque que, l’eau produit
minute, et ils se sur la prunelle un
demanderont tou­ effet nerveux qui
jours, avec une l’amollit, amène
sorte d’angoisse des larmes d'abord
« ce que tu vas (l'eau appelle
faire ». l’eau) et ensuite
Le Baquet de un sommeil pro­
Mesmer est une fond qui conduit
de ces expérien­ Traqués par tes guêpes. le sujet vers le li­
ces, qui frappe l’i­ quide qui l’attire.
magination des spectateurs, surtout par ses préparatifs. Je répète une fois de plus que toutes ces explications
Un domestique amène sur la scène, ou dans la pièce qui doivent être données d’une voix chantante, musicale, et
te sert de’tüfcitre, un immense baquet. Tu ne diras rien, jamais sur un ton de conférencier ou de cicérone d'un
garde-toi d’expliquer tout d’abord à quoi servira cet usten­ musée public. Tu fais placer ensuite tes sujets autour du
sile. Pais un sigue, et. aussitét les domestiques apportent baquet, mais tu peux auparavant faire appel au public, et
des seaux d'une eau limpide qu’ils jetteront de haut dans chercher quelques nouveaux sujols dans la salle pour cette
le baquet Si tu as un piano, ton musicien peut, pendant expérience.
tous ces préparatifs, jouer un air fougueux- Tes sujets placés, ton pianiste joue une mélodie très douce
Quand le baquet est rempli d’eau, alors seulement tu et très prenante. Chacun d’eux fixel'eau attentivementet, tout
t’avances devant tes spectateurs et leur expliques le but de en te promenant de long en large, tu parles, toujours de ta
ion expérience. Tu peux, si tu le veux (etsi tu as besoin d’al­ voix chantante : « l’eau commence à faire son effet, vos yeux
longer la sauce) leur expliquer ce que fut Mesmer, undos pré­ s'obscurcissent, les larmes coulent de vos yeux, le sommeil
curseurs du Magnétismo au siècle dernier, considéré comme arrive. Vous allez dormir, dprmir, dormir. Il faut que vous
un charlatan par les uns, comme un génie par les autres, dormiez ». Ces paroles ne sont pas définitives, tu peux, cher
(!) Voir n“ I h i l M n« 14 à 17. apprenti magnétiseur, dire ce que tu voudras, pourvu que
295 —

D a n s le p r o c h a in n u m éro : I.E S TTVRES M Y S T É R IE U X


tu parles, que tu parles continuellement jusqu’à l’arrivée , théâtralement, produit toujours une profonde sensation.
du sommeil. Tu annonces à tes sujets que tu les conduis chez un apicul­
Le résultat d’ailleurs, ne se fait pas longtemps attendre. teur, aûn de leur faire visiter de nouvelles ruches très inté­
En quelques minutes, tes sujets dorment, et généralement ressantes. A ce moment, un incident se produit. L'apicul­
l’un d'eux pique une tête dans le baquet, à la grande hila­ teur a fait sortir les abeilles, lesquelles épouvantées par la
rité des spectateurs un peu angoissés parle commencement présence de tous ces étrangers, se précipitent sur eux,
de l’expérience. • décidées à leur faire un mauvais parti. « Préservez vos
Je parlerai dans un prochain chapitre des états d’àme yeux, crie-tu à tes sujets épouvantés et retirez-vous douce­
que tu peux provoquer chez des sujets sensitifs, et qui, ment, et à reculons ».
au cours d’une séance de magnétisme, te procureront La gravure incluse te donnera une idée exacte de la
quelques numéros intéressants. Là, tes sujets opéreront frayeur de tes sujets, dont la mimique et les mouvements
individuellement, mais puisqu’aujourd’hui tu en as quatre sont d’une exactitude parfaito.
sous la main, n’oublie pas la suggestion des abeilles qui, Donato.

L E ZOUAVE JA C O B
P a r MARC MARIO

Le zouave Jacob, le célèbre guérisseur, poursuivi de nouveau pour Malgré toutes les poursuites, qui se sont pourtant acharnées contre
exercice illégal de la médecine, a été acquitté. lui, à l'instigation du syndicat des médecins, le célèbre guérisseur per­
Ce n’est pas tant cet acquittement, venant après d’autres ou jurant sista à laisser sa porte ouverte à tous les malades, la plupart abandon­
avec des condamnations illogiques et partant injustes, qui nous réjouit, nés des médecins, qui venaient se confier à son intervention que le plus
que les considérants qui lui ont servi de base. grand nombre considérait comme miraculeuse.
Il y a donc eu des magistrats à la dixième chambre correctionnelle, , Ils ignoraient pour la plupart que la confiance absolue qu'ils avaient
présidée par M. Hugot, qui ont reconnu formellement que l’on peut en ce guérisseur reconnu, que la foi aveugle en leur guérison que sa
guérir sans exercer la médecine. puissance magnétique leur imposait, était le principal facteur de
N’est-ce pas, en effet, la vérité? — Le thérapeute n'est-il pas même l’œuvre qu’il entreprenait et l'une des conditions primordiales de l'effi­
l'adversaire raisonné et irréductible de la pratique médicale? cacité de son intervention mystique. — La foi est l'agent indispensable
11 élt il nécessaire qu’un jugement le dit au syndicat des médecins de de l'œuvre salutaire du fluide.
la Selnt qui avait dénoncé le zouave guérisseur et qui s'était porté par­ Celte foi nécessaire à l'œuvre magnétique, n'a rien de commun avec
tie civile à ce procès, dont il espérait certainement une autre issue. celle dont le domaine commence où la raison fioit, avec celle qu'Edmond
La rép itation du zouave Jacob est considérable et elle date déjà de About définissait si spirituellement • fermer les yeux pour mieux voir »,
loin. La célébrité le couronna de son anréole sous le Second Empire, avec celle qui semble avoir pour formule le célèbre credo q uia absurdum.
lorsque le maréchal Canrobert, souffrant de rhumatismes, se confia aui — C'est la foi de l’intelligence consciente de son infériorité et de sa
soins de l’ancien musicien des zouaves de la garde. limitation ; c'est la confiance robuste basée sur l'autorité des témoi­
Ou sait que Henri Jacob, qui est aujourd'hui dans sa quatre-vingt- gnages, sur l'évidence patante des faits, sur la réalité constatée des phé­
deuxième année, toujours vert dans sa vieillesse et n'ayaul rien perdu nomènes qui peuvent paraître miraculeux à la raison humaine et dont
de son pouvoir mystérieux, fit la campagne de Crimée, et que c'esi aux les lois échappent à l’entendement borué du plus grand nombre.
zouaves mêmes que sa réputation prit naissance lorsqu'on apprit qu’il Cette foi qui sauve et qui guérit, tout être supérieurement doué pos­
guérissait des malades par la simple imposition des mains et par la sède le pouvoir de la communiquer, et cette puissance mystérieuse fut
puissance de sa volonté. On sut, quand il se trouvait au camp de Châ- la force principale du célèbre guérisseur.
Ions en 1866 , qu'un grand nombre de ses camarades et quelques civils On allait à lui parce qu’on croyait en lui. On se trouvait guéri,
même qui étaient venus à lui, avaient été guéris ou réellement soulagés chaque fois que les organes essentiels ne se trouvaient pas déjà irrémé­
par son intervention exempte de toute pratique médicale, étrangère à diablement perdus par les profonds ravages du mal, parce qu'il eu dé­
l'administration de tout remède. terminait la conviction absolue chez les malades ainsi admirablement
Aussi le jour où, libéré du service militaire. il se retira àSsint-Ouen, disposés à recevoir les effluves souveraines du fluide thaumaturgique.
les malades affinèrent et les guérisons se dénombrèrent rapidement, Des longs considérants du jugement de la dixième chambre qui, une
étendant encore la réputation du nouveau thaumaturge, que les pour­ fois de plus, absout le zouave Jacob de l'accusation ridicule d’avoir
suites et les procès achevèrent bientôt de rendre universellement cé­ exercé celte médecine dont il est l’adversaire irréductible, nous ne rela­
lèbre. tons ici que ces deux paragraphes édifiants :
Le zouave Jacob s’en tira à merveille. Les malades guéris par lui x Que, dans ce dernier état de la jurisprudence, il u'y a pas révolu­
venaient apporter leurs témoignages à la barre et son désintéressement tion de la loi du 30 novembre 1898, lorsqu'une personne cherche à sou­
plaidait en outre éloquemment en sa faveur, car jamais il ne demanda lager les malade* en ne faisant exclusivement appel qu'a un secours
d'honoraires, se contentant, lorsque ses clients en avaient les moyens, surnaturel et sans employer aucun procédé thérapeutique ;
de leur vendre son portrait et ses brochures qui enseignaient l’art de se a Que l'acte. de Jacob, qui n’interroge pas ses clients, qui ne leur
bien porter et de se guérir des maladies sans l’intervention de la méde­ ordonne aucun remède ou médicament et ne leur fait aucune prescrip­
cine. tion, ne peut être considéré que comme une invocation mentale à des
Il a publié, en 1868, V hygiène n atu relle ou l'a r t de conserver ta santé et esprits dont il se vaute de pouvoir proeprer l'intervention ; qu'il est
de se g u é r ir soi-m éme, eu lequel il préconisa le régime végétarien, impossible de confondre cet acte avec un traitement médical. »
l'éloignement des excès et un genre de vie approprié au tempérament El le tribunal, se basant sur ce raisonnement approuvé par le bon
de chacuD. Puis une autre brochure : Le s pensées du zouave Jacob, que sens, par la logique et par l'équité, a conclu en déclarant que les faits
tous ses malades méditèrent avec fruit ; en 1874, un nouveau livre contre reprochés au zouave Jacob ne constituent pas ce que l'article le de la
la médication de la.faculté : Poisons et contrepoisons dévoilés, suivi loi du 30 novembre 1898, appelle l'exercice illégal de la médecine, et en
trois ans après d'un véritable pamphlet dont le corps médical lui garda prononçant son acquittement, il a condamné aux dépens le syndicat des
certainement rancune : Le charlatanism e de la médecine, son ignorance médecins de la Seine qui en avait, au mépris du droit, demandé l'ap­
et ses dangers dévoilés; et en 1881 , YHygiène du zouave Jacob, traité plication.
absolument rationnel des meilleures conditions de la santé. M a r c M a r io .

— 296 -
Prochainement : LES MAISONS HANTÉES
Autour de la “ Vie Mystérieuse ”
Pa r ÉVARISTE CARRANCE

Tout est mystère en nous et autour de nous; et ce mystère de lui nos peines et nos plaisirs, heureux s'il nous absout et
profond, qui va du berceau à la tombe, nul philosophe n'en nous récompense, malheureux à jamais s’il nous repousse et
découvrira les arcanes très secrets. nous condamne.
Chaque école essaiera d'expliquer, selon sa méthode, ce Immortels, nous ne faisons que le traverser; il n’est pour nous
mystère étonnant, et l'on verra le monde se diviser en clans qu'un accident éphémère, et tout est bien, en dépit de la souf­
divers, en religions étroites, exclusives, dominatrices, essayant france et de la douleur, pourvu que nous arrivions au terme de
l’ analyse du corps humain, et tentant l’ étude psychologique de l'épreuve, libres de toute souillure.
cette chose impondérable qui le fait se mouvoir, que le chirur­
gien ne trouve pas sous le scalpel des dissections et que l'on
C’est cette croyance en l'immortalité de l’àme qui a mis en
T ille l’àme!
âme, que les uns nient avec une sorte de logique farouche, mouvement, depuis plus d'un demi-siècle, des hommes dévoués
à l'avancement de notre pauvre société humaine.
et que les autres divinisent, pour ainsi dire, et croient d'une
substance supérieure, destinée à survivre à l'habit de chair On les a nommés S p irites .
qu’elle emprunte pendant son passage sur la terre. Toute une philosophie rationnelle a surgi de leurs études
patientes et de leurs travaux considérables.
Chaque ouvrier a apporté sa pierre à l'édifice colossal.
Cette croyance très tentante en l'immortalité de l'àme, n'a-t- L'un de ces ouvriers de la première heure s'est appelé Allan-
elle pas séduit des esprits d'une trempe supérieure? Kardec.
En écrivant ces lignes, n’ai-je pas sous les yeux une page Il a établi les bases de la nouvelle science qui allait découvrir
superbe écrite par un philosophe dont le nom ne s'effacera pas la m e soupçonnée par tant de bons esprits.
de la mémoire des hommes? N a îtr e , m o u r ir , re n a îtr e e n core et p ro g re s s e r sans cesse, te lle est
Cette page du philosophe Jules Simon, je veux, dans cette la lo i, a écrit Allan-Kardec sur le frontispice de ses œuvres.
étude rapide, la mettre sous les yeux de mes lecteurs. \ Et, depuis, combien de bonnes volontés dirigées vers la nou-
« Périr! Eh quoi! n'avez-vous jamais vu la justice avoir le vSjg science; combien d’efforts persévérants et doux vers un
dessous dans le monde? l,e crime n'a-t-il jamais triomphé? avenir libérateur.
N'y a-t-il pas des criminels qui sont morts au milieu de leur Tout un inonde de documents neufs a surgi et, chaque jour,
succès, dans l’enivrement de leurs voluptés impies? Socrate n’a- une voix s'élève, un éclair jaillit, une découverte précieuse
t-il pas bu de la ciguë? L'histoire, elle-même, est-elle impar­ s'ajoute à l'héritage primitif que le monde un peu banal trouvait
tiale? La postérité, cette ombre que le juste invoque, entendra- si facile de railler.
t-elle son dernier cri? Qui soutiendrait la pensée qu'un innocent
puisse mourirjdans l'opprobre et dans les supplices, et que cette
pauvre Ame De soit pas reçue dans le sein de Dieu? Aujourd’hui c’est le commandant Tégrad qui nous arrive
" O dernier mot de la science humaine! 0 suinte croyance! avec la photographie des radiations psychiques.
0 douce espérance! pourrait-on, sans vous, la supporter? l'ne !• Les études sur le spiritisme et le magnétisme que j'avais
chainc indissoluble unit ensemble la liberté, la loi morale, commencées en 1871, écrit le commandant, me portèrent à
l'immortalité de l'Ame et la providence de Dieu. Pas un de ces supposer que le fluide magnétique, empiétant sur la lumière
dogmes qui puisse périr sans entraîner la ruine de tous les ordinaire, pourrait être photographié. »
autres. Nous les embrassons tous ensemble dans notre foi et Et le voilà parti, dominé par cette grande idée et la réalisant
dans notre amour. I l n ’y a p lu s de p la c e p o u r le d é é s p o ir dans par une méthode à la portée de tous.
une âme h on n ête p r o fo n d é m e n t co n va in cu e de son im m o r t a lité . » On peut donc photographier la pensée humaine! On peut
reproduire sur une plaque influencée par le fluide et placée sur
le front les sensations de l’àme !
Plus on inédite sur l’ immortalité de l'Ame, et plus on tro nve, Voilà le point de déjiart d'une science merveilleuse absolu­
dans cette pensée, la force de résister à tous les chagrins de ce ment digne d'arrêter l'attention des esprits sérieux.
monde mortel; ce monde est notre véritable patrie, nous tirons E variste Carrance .

comment les trouver — les différents procé­ regard — ce que l’on doit faire dans les mala­
dés. — D euxièm e l.eçon : expériences magné­ dies chroniques. — D ixièm e Leçon : manière
tiques diverses à l’état de veille. Expériences d'opérer — le rapport — procédés à employer —
que l'on peut essayer sur la première personne du calme et de l'excitation — magnétisation
Nous rappelons & nos lecteurs que pour venue. — Troisièm e Leçon : la suggestion — sa intermédiaire — du dégagement — durée d'une
répondre au désir ex[*s|h.par de nombreux définition — son utilité — ses dangers — quel­ séance — précautions à prendre. — O nzième
correspondants, le professeur Donato, direc­ ques expériences à l'état de veille. — Quatrièm e Leçon : le magnétisme personnel — comment
teur de la V ie mystérieuse, ouvrira en janvier Leçon : le sommeil magnétique, ce qu'il faut se conduire envers les individus pour les
prochain un Cours de m agnétisme et tth y p n o - faire pour le développer — les différents états — influencer — le secret de la réussite et du suc­
lùme en douze’ leçons, avec le concours de. comment les obtient-on. Le réveil. — Cin- cès. — D ouzièm e Leçon : derniers conseils sur le
nombreux sujets entraînés et non entraînés. uième Leçon : étude des deux premiers états magnétisme personnel — résumé général — ré­
Ce cours aura lieu deux fois par semaine, à u sommeil — l'état suggestif — l'état catalep­ ponse à tomes les questions posées par l'éléve.
8 heures du soir, au siège de la V ie Mystérieuse, tique. — S ixièm e Leçon : élude des deux der­
Z3, rue Notre-Dame de Recouvrance, c’est-à- niers états : le somnambulisme, la léthargie, In s c rip tio n . — Le prix d'inscription à ce
dire à quelques pas du boulevard. la voyance somnambulique — expérience de cours est de fto francs payables d’avance, soit
Parmi les professeurs choisis par le professeur lucidité. — Septième Leçon : ',e magnétisme en une seule foi* soit en deux. La première
Donato pour l’aider dans sa lâche, nous pou­ dans la nature — les meilleures condiiions en prenant l’inscription, la seconde à la moitié
vons déjà citer: M. Girod, le jeune et déjà si pour se tenir en état de santé. — Magnétisme du cours.
réputé professeur de l’École de Magnétisme. thérapeutique. — H u itièm e Leçon : le magné­
Voici le programme des douze leçons : tisme appliqué au traitement des maladies — Un diplôme sera remis à chaque élève à la
application — im position — passes. — N eu­ fin du cours, attestant sa maîtrise. Se faire
P re m iè re Leçon : définition du magnétisme vième Leçon : les différents procédés — souffle inscrire de suite. Le nombre des élèves sera
et de l’hypnotisme — les sujets sensitifs — chaud — souffle froid — comment utiliser le restreint.
— 297 —

L ir e , a u x C o n s u lta tio n s , n o t r e n o u v e a u C O U R R IE R O N O M A S T IQ U E , p a r le D r E L V IR
-------------------------------- l e s ------------------------------------- --

SORCIERS DE PARIS
O B A N D K O M A N IN É D IT

Par JULES LERMINA


----------- RÉSUMÉ DES CHAPITRÉS PRÉCÉDENTS -------------11 légendaire — et terrible — s'attachait anx souterrains du
Enfant abandonné, élevé par charité, de groom, Gaston Brame s’est
élevé dans la banque Favrol jusqu’au titre de fondé de pouvoir. — Le donjon, dans lesquels, disait-on, des centaines de reformés
banquier, menacé par une mort prochaine, voudrait en faire son gendre avaient été entassés et murés.
et son succosseur, mais Mme Favrol fait promettre à sa fille de ne jamais
accéder à cette union. — Joueur, noceur. Brame a volé son patron en fai­ Tout à coup, à quelque tournant de génération, celte
sant des faux ; on est à la veille d’un inventaire, tout va se découvrir,
Gaston Brame se sent perdu. — La fatalité le conduit chez un mystérieux race de soudards féodaux, vigoureuse, brutale, solide,
comte Tarab, alias le sorcier Ianoda, auquel, affolé, il expose sa situation. s’était comme brisée, rapetissée, atténuée. Peut-être quel­
— Seule, la mort de Favrol, avant la clôture de l'inventaire, le sortirait
du bourbier. —■ ... l)o son côté Germaine Favrol, desespéréo de la dé­ que mignonnerie de Valois avait-elle passé par là.
cision do son père, va trouver M. Fermât, père de celui qu'elle aime, et lui
demande aidé et protection. Celui-ci appelle à son secours son associé, le Quoiqu’il en soit, les Lusianes, sous Louis X V , figu­
mystérieux Delbar, duquel il obtient consentement de céder à Favrol uno raient parmi les plus efféminés courtisans, coquets, poudrés,
intention permettant do gagner des millions. L ’appAtda gain vaincra chez
le banquier l’opposition iiu mariage de Germaine avec Julien Format. Fa­ pivotant sur le talon et lançant le chapeau sous le coude.
vrol teint d’accepter les conditions proposées et tend un piègo à Format
db lui misant signer l ’eogagement de céder son secret. Ce dornior lui Le grand-père du dernier des Lusianes émigra en 1790,
remet la formule et le dessin de l’invention dont Favrol est désormais lo et, ruiné, vécut en parasite, payant son écot en leçons do
maître. Fermât heureux de aon entrevue rentre chez lui où il trouve Na-
héma qui lui apprend le naufrage du • Cumberland a, navire sur lequol maintien et en sauteries à la pochette.
revenait Julien Fermât. — Redoutant un malheur, elle se fait eodormir
par Fermât, et dans son sommeil somnambulique elle voit Julien dont la Ainsi de jetés en battus, il traversa toute l’Europe et
mort est imminente... Delbar ordonne aussitôt de la réveiller et lui-mômo vint un jou r échouer à Amsterdam où le hasard le lit
en extériorisant sa force nerveuse va se porter au secours du naufragé...
Germaine et sa mère au courant de la catastrophe se refusent à revoir tomber dans la maison d’ un disciple d’Emmanuel de Swe­
Ga»lon Brame, quand ce dernier rentre... L ’entrevue de Gormaine ot du
jeune homme a été telle que le banquier furieux met sa fille en domouro de denborg.
donuor dans los vingt-quatre heures son consentement au mariage avec Ce Hollandais cultivait des tulipes, mais aussi et surtout
Gaston.— Mme Favrol reronduit Germaine à tu chambre, puis au rend
chez Brame à qui elle explique quo son mariago avec Germaine est impos­ la fleur des visions mystiques dont il avait reçu la semence
sible, pressée de questions elle finit par avouer : • Vous ne pouvez épou­
ser Gui inaine, elle est votre sœur f >... divine du P a t e r S e r a p h i c u s de Stockholm, en même temps
qu’ un exemplaire annoté du célèbre ouvrage : — D u C ie l et
d e l ' E n f e r , c h o s e s v u e s e t e n t e n d u e s — qui était devenu le

X IV { s u ite )
bréviaire de la fam ille et, lu lo soir à la veillée, ouvrait
devant les gros yeux bleus de Herr Paul Tomdhein, de
Madame Favrol l'examinait avec une sorte de stupeur : madame Tomdhein et la délicieuse Marguerite Tomdheim,
peu à peu, sous ces phrases embarrassées, elle devinait les espaces sans lim ites où évoluent les sphères, anges.
quelque chose d’atroce. Il dit plus bas et comme en conG- Séraphins, Thrènes et Béatitudes.
dence : Notre geolilhom m e, sans profession, était apte à faire un
— Je suis homme d’ honneur et digne de recevoir confi­ prophète de derrière les constellations el, s'étant épris de la
dence d’ un secret... jo lie Hollandaise, ils filèrent le parfait amour à la mode de la
Elle ne le laissa pas achever, elle s’était redressée et, les nouvelle Jérusalem, voyage dans l'idéal qui d'ailleurs se
traits convulsés : termina terrestrement par un mariage.
— Vous osez accuser ma fille ! s’écria-t-elle. Ah ! cela est Du reste, M. de Lusianes, absolument conquis par l ’As­
une infamie que je ne puis souffrir 1... eh bieo, soit ! vous tral, s’ était mis à étudier avec ferveur les mystiques de tous
voulez savoir pourquoi ce mariage est impossible, pourquoi les temps, depuis la Kabbale et le Pistis Sophia jusqu’aux
il ne se fera pas !... vous êtes sans pitié, vous voulez que je introuvables écrits de Robert Fludd, furetant chez les anti­
parle, que je meure... eh bien ! vous n'épouserez pas Ger­ quaires à la recherche de manuscrits, de talismans et des
m aine, parce que Germaine est votre sœur, et qae je suis Gamahès (1) de Gaffarel, tant et si bien qu’à la Restauration
votre m ère !... il ramena en France et sa femme et un fourgon de livres,
magie, occultisme, alchimie et autres.
XV Sur le m illiard des émigrés, il agrippa une centaine de
m ille francs qni lui perm it de racheter ce qui restait du
château de ses pères, c'est-à-dire une tour à dem i-ruinée et
L a fam ille de Lnsianes occupait, au seizième siècle,
une salle des gardes, majestueuse, mais qui n’avait pins de
d’immenses domaines qni, de leur centre, à Neusilly, près
toit.
de Loadnn, s’étendaient sur nn vaste périmètre entre
Dès lors des idées nouvelles germèrent dans sa tète.
Montcontour et Chàtellerautt.
Ea ces papiers jaunis, vestiges de ce f o r g o t t e n t o r e (savoir
L e château, véritable forteresse, avait été pendant une
onblié) dont parle Edgar Poè, il avait trouvé, hiéroglyphi-
longue période la terreur du pays.
qnement énoncée, la formule définitive de la transmutation.
Résolum ent catholiques, les Lusianes avaient pris une
Faire de l’or, n’est-ce pas le rêve de tous ceux pour qni il
p art active à la latte contre les huguenots et un souvenir
(1) Pierres magiques sur lesquelles la nature a inscrit des carac­
(i) Voir a - I U8. tères on des formes mystiques.
- 298 —

Prochainement : L’OBUS VENGEUR, par GASTON BOÜRGEAT


LES SO J{C TE J{S V E

n’est pas d’antre science qne de s’enrichir "S ne point tra­ d e s a in t Thomas d'Aquin, il savait tout, avait tont analysé;
vailler ! tont compris — à son estime — et aurait pn écrire, comme
La comtesse de Lnaianes, — née Tondheim — était une Basile Valentin, le traite de D e N a t u r a l i b u s e t S u p e m a t u -
collaboratrice de prem ier ordre, douée de facultés toutes r a lib its .
spéciales, lui permettant de converser fam ilièrem ent avec D’ailleurs un homme très doux, très faible, mais fort
les créatures supraterrestres, qui, évidemment, poliment entêté.
interrogées ne pouvaient se refuser à révéler les secrets de Un hasard faillit l’enrichir : en ses recherches^ il trouva
fortune. un procédé de teinture
Le ch&teau de Lusianes, qni lui fut acheté par nn
restauré tant bien que industriel, à un prix qui
mal, devint un laboratoire lui parut étonnant, mais
de chaufferies et d'hallu- qui n’en représentait pas
cioations. la valeur au m illièm e, le
Entre temps, par opé­ spéculateur ayant, grâce
ration transfusoire, un à lui, gagné plusieurs m il­
tils leur était né, et les lions.
deux époux rêvèrent pour Mais, dans cette opéra­
lui une royauté fantas­ tion, M. de Lusianes n'a­
tique, faite de pouvoirs vait vu que le moyen de
surhumains e t de riches­ réaliser deux de ses rêves
ses inépuisables. — perfectionner son labo­
Et que fallait-il pour ratoire — et épouser une
cela? Tout simplement cousine, éloignée, orphe­
com biner l'Oiseau d'H er­ line, qu’il savait malheu­
mès au Poulet d’ Hermo- reuse et qu’il aimait pour
gène, identifier le micro­ son infortune même.
cosme au macrocosme, Marié, il reprit quelque
ouvrir avec la clavicule allure de châtelain, mit
(petite clef) du pape Ho- en valeur les terres qui
uorius ou de Salomon lui- jointoient son manoir, les
même la porte du suprême affermant à des paysans
Mystère. qui, depuis longtemps,
Pendant de longues an­ guettaient l’occasion et
nées, le comte, la com ­ l'exploitèrent abomina­
tesse et le petit comte, blement.
qui grandissait au feu de Peu lui importait. N’é­
l'Athanor, b r i l l è r e n t , tait-il pas certain main­
souillèrent, coagulèrent tenant de résoudre la
et désagrégèrent,toujours grande Enigme. Il avait
enthousiastes, toujours eu d'ailleurs cette illu­
déçus, toujours rallumant mination que la faute do
les fourneaux éteints, tou­ son père avait été de ne
jours répétant le mot du pas suivre la chimie dans
Bienheureux Raimond ses progrès modernes. Il
Lulle : ne la commettrait pas.
— En toute pierre est Sa fommo loi donna
caché tout le secret. bientôt une fille, Louise,
Le père et la mère en Lotus; w laissa to m b e r à • » en ,mêm.e lem P8 ,Un,e
g e n o u x , les m a in s jo in te s .
moururent i^ ÿQ u e si­ lueur de vraie raison fail­
multanément. lit s'éveiller en lui.
Le fils survécut : c'était Albert de Lusianes, père de Peut-être allait-il comprendre que la véritable pierre
madame Favrol. philosophale du dix-neuvième siècle, c'est le travail pratique
A la mort de ses auteurs, il avait trente ans et en parais­ et industriel, quand le malheur tomba sur lui.
sait cinquante, tant sa chair avait été cuite et recuite à la La comtesse de Lusianes mourut subitement, Louise ayant
flamme du Magistère. trois ans.
Sa science hermétique était sans limites. Depuis la Clef Navré, désorienté, brisé, le malheureux fut ressaisi par
d e l a / f a u t e S c i e n c e d’Arlépbius jusqu’à la M o n é i d e H i é r o ­ l’hallucination paternelle : devant la pure lumière de la
g l y p h i q u e de Dee, depuis le T r a c t a t u s A u r e u s , do Lasniero science vraie, les nuages du mysticisme de nouveau tour­
jusqu'au C h e m i n d u C h e m i n d’Arnauld de Velleneuve, billonnèrent et l'œuvre mystérieuse fut reprise avec une
sans parlerdu Pim ander d'Hermès, des œuvres de Jamblique, ardeur enliévrée.
de Porphyre, de Geber, de Glauber, de Khunrath et même Pendant quinze ans, M. de Lusianes s’acharne 4 (a réali»
• 299 —
L E S SOJ(CJEHS DE P J U (IS

sation des formules alchimiques, s’ attachant à la lettre sans des silences, de la solitude, des craquements de branches,
panrenir à dégager l'esprit, entrevoyant vaguement cette des gémissements du vent. —•
théorie do l’Unité de la Substance qui sera la révélation Alors, se repliant sur elle-m êm e, l ’àme pelotonnée, la
de demain, mais croyant à l ’inspiration plus qu'à l'effort, malheureuse enfant se créait un monde factice, peuplé
dépensant ses revenus en des prodigalités folles dont Balzac d’ étres fantastiques aux formes effacées, aux silhouettes
nous a raconté le drame dans son Balthazar Claës, s’endet­ de rêve.
tant, se débattant au milieu des soucis qui l’étranglaient. Ou bien encore, par une brèche du parc, alors que nul
Mais ce n’étail pas seulement son cerveau qui se racor­ bruit ne troublait la placidité sinistre du donjon dans lequel
nissait, se desséchait à la flamme de ses fourneaux, c’était travaillait son père, elle sortait, d’un pas de somnambule,
son intelligence, c'était son cœur. De cet hom m e qui avait et s’en allait au hasard, à travers la campagne, agonisante
été bon, dévoué, aimant, le perpétuel combat, lo perpétuel de terreur, le long des mares mortes, des rangées de saules
insuccès avaient cuisiné une sorte d’halluciné, haineux, à hures de gnômes, aimant ce frisson qui la glaçait, savou­
égoïste, en rogne contre les êtres et les choses. rant, avec une appétence morbide, ces affres qui la tuaient.
Dans le manoir m orneoù le maître rôdait avec des allures Une de ces nuits-là, par l'automne pâle, sous la lueur
de spectre, redouté des uns, haï des autres — car il était convalescente de la lune, elle vit, sur une éminence, une
devenu effroyablem ent avare et menait à ses quelques mé­ silhouette d’un berger qui, les deux aras croisés et appuyés
tayers la vie la plus dure — végétait, grandissait sa fille sur son bâton, la tète levée, immobile, regardait le ciel.
Louise, aux soins d’une vieille servante, tante Trude, A dix-sept ans, les aspirations poétiques, surtout quand
comme on l’appelait, paysanne baigneuse et superstitieuse elles sont empreintes d’ un mysticisme latent, suggèrent des
qui affolait sa pauvre petite tête de revenants et de pate­ émotions inattendues.
nôtres mystiques. Louise était restée droite, accotée contre un arbre, et con­
Pour son père, elle n’existait pas. tem plait cette vision, pourtant bien banale en pays de pâ­
Aux repas, droite sur sa chaise, apeurée et angoissée, ture, mais qui soudain revêtait à ses yeux un caractère
elle voya it entrer, de son pas glissant et muet, un homme mystérieux et presque surnaturel.
petit, très pâle, les yeux dem i-clos, qui ne la regardait pas, Autour du berger, dont la limousine tombait à plis droits,
touchait à peine à un œuf ou à un fruit, puis, sans avoir le brouillard nocturne m ettait comme un nimbe qui, à sa
prononcé une parole, se levait et disparaissait, s’évanouis­ tète découverte, s’arrondissait en auréole.
sait, apparition falote, à travers le lon g couloir qui menait E lle voyait de longs cheveux, sans en distinguer la cou­
au donjon. leur. Les légendes religieuses lui revenaient en mém oire, un
Pourtant, la pauvrette l'aim ait, parce qu’une fois, il était sentiment de piété l'envahissait, comme si de cet inconnu
arrivé ceci •: - elle eût espéré quelque joio.
Comme elle souffrait d’une maladie d’enfant, il était venu, Elle se tenait sur le bord de la route, si peu fréquentée,
une nuit, s’asseoir auprès de son lit et l’avait regardée lon­ qu’à peine elle y rencontrait parfois quelque paysan qui la
guement. connaissait et la saluait, en passant vite.
Puis, tout à coup, en un élan subit, il l'avait prise dans Car la dem oiselle exhalait, comme fille des Lusianes, un
ses bras, et baisée au front. Mais, avec brusquerie, il l'avait certain parfum de sorcellerie.
rejetée sur son o reiller et s’était enfui en criant : Voici que, cette nuil-là, une ombre noire, petite, agile,
— Ce n’est pas vrai. Les morts ne reviennent pas. passa sur le chemin.
Que voulait-il dire ? La vieille Trude ne s’y ôtait pas mé­ Louise n’avait pas bougé, ne s'inquiétant pas.
prise. Louise ressemblait à sa mère et c’était la m orte qu’il Du reste, l’homme, après s’ôtre arrêté une seconde, avait
a vait cru embrasser. suivi sa route, n’ayant pas remarqué cette form e fém inine
Elle avait compris et une infinie pitié était née en elle. qui se perdait dans le paysage trouble.
E lle acquit cette notion profonde que son devoir eût été Mais bientôt il revint sur ses pas, se glissant sur le bas
de rem placer, en dévouement, en abnégation, en oubli côté, vite, rampant, sans bruit, quelque rôdeur nocturne.
d’elle-m èm e cette mère dont le regret faisait encore pleurer Et pourtant quelle aubaine chercher dans ce désert ?
son père. Louise ne remarquait rien, contemplant toujours le ber­
Elle devenait jeune fille. Son cœur s’ouvrait avaDt sa rai­ ger, hypnotisée moins p arla vision réelle que p a rcelle que
son, puisque nulle éducation morale ne lui était donnée. créait son cerveau.
E lle devinait les choses de bonté, de délicatesse, de sym ­ Soudain elle sentit deux bras qui s'abattaient sur elle,
pathie. qui l'enlaçaient.
Par contre, elle ignorait celles de stricte conscience et de Une voixàpre, tremblante de passion brutale, haletaitdcs
probité sociale. mots qu'elle ne comprenait pas.
Ainsi se fit son double malheur. En terreur de cette réalité infâme qui brisait son rêve,
Sevrée de toutes distractions, quelles qu’elles fussent, elle poussa un cri déchirant et se débattit, désespérément.
lecture, musique, connaissant à peine quelques menus Alors le berger entendit, fit un pas sur le tertre et, sans
ouvrages de fem m e, elle était triste, anémiée, peu à peu doute cherchant à savoir d'où avait jailli le cri d'appel, éten­
s’enlisant dans la méditation solitaire, éprouvant, en face dit le bras en brandissant son lourd bâton.
de tout ce qui l’entourait : son père, Trude, le donjon, les Sous la lueur sépulcraje de la lune, cette apparition revê­
arbres, le ciel, — une angoisse qui devenait pour elle une tait un aspect si saisissant — surtout par l'inattendu — que
sorte de jouissance maladive. le rôdeur ey.t une exclamation rauque, furieuse.
Elle se plaisait à avoir peur des profondeurs de la nuit, (A l u i v r e . ) Jülbs L brmina.
300 —
CONSULTATIONS de la VIE MYSTERIEUSE : ÂYis. Consefls. Reccttes et Correspondance
AVIS IMPORTANT : U ne la rv e f l a n est réservée, d a m ch a qu e n um éro T outes demandes .d e renseignem ents. Unie envois de mandats-poste ’
d é l a i ie mystérieuse. p o u r rép on dre à toutes les questions q u e nos lec­ de bons de p oste o u ti m b r a re la tifs â ces ru briq ue s,'d oiven t ê tre u n i-'
trices e t lecteu rs vou d ron t bien adresser à nos différen ts colla b ora teu rs. fo rm é m e n t adressés A
L a d ire c tio n litté r a ir e et scien tifique de la Vie mystérieuse restant LA V IE M Y S T É R IE U S E , 23, rue N.-D. de Recouvrance, P a r is - f ,
étra n gè re à c e lte p a r tie consacrée a u x consu ltation s m édicales, co n su l­ m ais a u x noms des co lla b ora teu rs d on t les noms su ivent :
ta tions gra ph olog iq u e s et a strologiques, les le ctrices, lecteu rs et abonnés P o u r les con su lta tion s m édicales : M . le I P M esnard.
dev ron t é c rir e d irecte m en t à chacune des personn alités sous fautorité — a strolog iq ues ■■ M adam e d e L ieu saint.
et la responsabilité desquelles sont fa ite s ces différen tes ru briques. — graph ologiques : M . le professeu r D a tk.

douze jours, il fut pris d’ uos forte colique, qui durs lic u liè re ,3 fra ncs. Adresser m a n d at ou bon de
L a Consultation vingt-quatre heures, st à laquelle succéda une fièvre
qui le tourmenta pendant trente-cinq jours consécu­
poste à madame de Lieu saint, a u x bu reau x du
jo u rn a l, en in d iqu a nt la date de sa naissance
du Docteur tifs On désespéra encore de sa vie. 11se romit, alors,
alism e, mois et année), le sexe, et si possible
â son régime habituel, et sa santé revint.
Ambroise Paré et Paracelse, qui furent contempo­ ^ r e de la naissance.
rains, disaient que lés vieillards pouvaient aisément,
HYGIÈNE ALIMENTAIRE DES VIEILLARDS supporter le jeûne ; qu i la ressemblaient à l’arbre, Irène V. D . — C’est un lundi et dans le signe dn
qui, â l’approche de l ’hiver, perd aes touilles les Bélier que vous êtes née. mademoiselle. L'ioflaence
On n’cst pas toujours jeune. Je pourrais ajouter : unes après les autres, st a d'autant moins besoin
on ne devieot pas toujours vieux. Dans tons les cas, de Vénus vous a avantagée physiquement. Vie
d’alimeois que l'automne est pins proche. assez mouvementée, avec alternatives de chances et
vieux et jeunes me consultent, et c’est pour les vieux • C’est le contraire, ajoutaient-ils, qui s lieu, aox
que j ’écris aujourd’hui de revers. La famille vens sera défavorable. 11 ne
approches de l’été; eu temps de la jeunesse. • faut pas cependant voua tourmenter, car l'avenir se
La respiration étant moins étendue, chez le v ie il­ Les laitages conviennent »ux vieux. Un renteoaire
lard que chez l’adulte, sou sang s'exonère plus présente sous un aspect attrayant. Mariage heureux
de la campagne se nourrissait, surtout, do lait de eu 1911. Situation stabls par l’union maritale. Jour
difficilement de l’acide carbonique qui l’ encombre ; chèvre, tantôt mêlé à de la mie de pain bis, tantôt
il devient moios fluide. favorable : mardi; couleur : rouge; pierre : amé­
i du miel, et maogé, cru ou cuit, en y Ajoutant des thyste; maladie : estomac.
La goutte, alors, Y artériosclérose, l ’apoplexie, et sommités de thym.
une foule d'antres maux, plus ou moins rapprochas Une Saint-Michetalse. — Dana le aigne des Gé­
L - lait est, en somme, un alimeot mixte, a cause meaux, c'est Jupiter qui vous protège. Cette
de ces maladies, en sont la suite fatale, si. par an du beurre et du sucre qu’il contient. Le lait d’àuesse
régime restreint, il ne combat ccs lâcheuses ten­ influence fait présager que tout votre bonheur
est celui qui se rapproche le plus du lait de femme : viendra de la famille. 1* Je ne vois pas de change­
dances. il est riche en sucre, et pauvre en beurre et en ment de vie avant 1912; 2* réussite assurée dans
L ’Ecole de Salerne écrit : caséine (cette dernière substance ayant une compo­ voir# entreprise, ai voua avez la vo'onté et Yénergie.
« Veux-tu vivre longtemps, borne ton appétit. • sition identique â celle de la fibrine et de l'albo- Voyage obligé et désagriable en 1910. Renversement
Elle ajoute : comjjot et avantageux de situation en 1912. Jour
« Es-tn sans médecin, je vais t'ea donner trois : favorable : mercredi ; couleur ; gris ; pierre : béryl;
• Gaieté, diète, repos. Obéis à leurs lois. » maladie : cœur.
On a de tout temps reconnu 1importance du Athos. — Signé par Véaua dans les Poissons, vous
régime, lorsque lag e est avancé! C’est pour avoir Mais. en parlant de brebis, revenons s nos mou- avez, cher monsieur, supporté l'influence maléfique
trop mangé et trop bu, que «tes vieillards sont de cette planète. Que de désillusions sentimentales,
atteints de maladies des reiot. de la vessie ; d'asthme, Lcs aliment» doivent cire assaisonnes . sans quoi,
de bronchites, de palpitations, «l'angine de poitrine, et cependant votre cœur est encore tout disposé
ils n’excitent plus assez les glandes du tube diges­ pour l’amour! Croyez-moi, cher monsieur, il est
otc., etc. C’est aussi â la mauvaise ifirectiou donnée tif ; la digestion languit, les tissus s’en ressentent temps d’enrayer, votre santé en dépend, et quant à
à leur régime habituel, qu’il faut attribuer la mort immédiatement. Il faut, surtout, qu’ils soient suifi- l'argent, votre situation pécuniaire s'améliorera daos
prématurée du plus granu nombre das vieillards de samment salés, car le set est aussi nécessaire à le courant de 1910 par suite d’ une heureuse opération
la classe riche. Do la, naissent aussi, longtemps l'homme que l ’a ir qu’i l respire. financière. Jour favorable ; jeudi; couleur : bleu;
avant l'ftge avancé, les rides, Ion cheveux gris, la Le sel préside a la plupart des transformations de pierre : ehrysotilhe: maladie : ventre.
chute des cheveux, la mauvaise hahine, l’affaiblis- ls vie.
soment de 1e vue ; et loutos loa infirmités d’une ajîxnc-XcayAtC^?. — Né eous l'influence de la Lune.
lieaocoup d’animaui ont, instinctivement, un goût
vieillesse maladive. marque pour cette précieuse substance, qui est daos le Scorpion, les présages de votre horoscope
Le célèbre Cnrnaro était d’uuo constitution déli rcpandne sur la terre avec prodigalité ’ Tous 1rs sont lo o » d'étre bon», d» moins jusqu’à la trentième
cate. S’étant laissé aller à une vie ée débauche, il anoee de votre âge. hosuite, nous voyons : 1* une
peuples de l ’Antiquité ont entoure le sel de véné­ situaiion assurant l'aisance vors 1912 ; 2* mariage
avait, â 35 ans, doa crampes d'estomac, la goutte, ration. L’Arabe n’a plus de haine pour son ennemi,
une fièvre et une soif continuelle». Sa santé était en 1915; 3* je ne vois pas d'heritage important;
des qu’i l a pu toucher a son »el. Le Christ, pour ehaoce de gain à 1s loterie la même année. Pas
mémo si précaire, quo les médecin» italiens le décla­ montrer l'excellence do ses disciples. Iss compare
rèrent Incurablo, on so bornant à lui prescrire, de voyage outre-mer, voue avez été trompé par on
au sel de la terre : • Vous êtes le sel de la terre, pseudo-sorcier. Jour favorablo ; mardi ; couleur :
'comme dernier conaoil, une grande sobriété. et si le sel était enlevr, que rvstorait-il ’ ■
Cornaro suivit, a la leitrc, cette prescription. rouge ; pierre : topaze , maladie a craindre ; tète.
Un vieillard doit mastiquer, cotu-rument. complè­ A. H. 198-391 U. — Demandez-moi un nouveau
Il no mangea plus, par jour, que vingt^onces tement. ses aliments. S’ il n’a plus assez de dent»,
d'aliments solides : pain, soupes, viandes,’ jaunes travail. il m'est impossible de faire deux horos­
qu'il demande a un drotistc capable de remplacer copes pour le prix d uo Seul.
d’œuf», et nu but plu» que quatorze once» de vin. les disparues ; mai» il est important qu'il mastique
Au bout d’une aunée. il était complètement guéri • Ÿ22é. — Jupiter vous influence dans le septième
et tnsaüvrc les alimeots. avant leur uoscen^ldans degré «le la Balance L ’tnioo maritale subira lorte-
A quatre-vingt-trois ans, il publia la premier® l’ estomac.
partie de son livre « sur la tempérance • ; il publia m.ui l'influx de cet aspect zodiacal.. En 1911, vous
Trois repas par jour sont suffisants, à boutas tou­ aurex des difficultés avec la famille au sujet d’un
la seconde a quatro-vingl-six ans; la troisième, a jours régulière»,
quatro-viogl-onzo ans ; la quatrième, a quatre-vingt- héritage. Doutez un p ej moins de vous-même, et
Le repas de midi doit être le plus substantiel. l'avenir vous sourira. Jour favorable : vendredi ;
quinze ans ' Celui du soir, .© plus frugal.
Il mourut à plus de cent ans, lisait sans lunettes, couleur: vert; pierre : diamant; maladie : tète.
Le vieillard ne doit pas boire beaucoup d’eau pour Ali Baba. — Vous êtes né on lundi, et Saturne
ayant couservé toulo la puissance d« sa voix; aussi, ne pas délayer ses sucs digestif». Le vin tirux. 1a
s'écriait-il, avec un enthousiasme bien légitime, en vous signe dans les Poissons. Le présage, cher
bonoe bière" (le premier, coupé d’eau par moitié.) monsieur, serait de mauvais augure si Jupiter, qui
faisant allusion a sa vie simpl • e: frugale : • O »outiendront ses forces, et favoriseront ses diges­
sainte et heureuse v ie! Vie douce et r.-glée. que tu passe fréquemment dais votre ciel horoscopique,
tions. Le the au lait, le café noir léger seront permis, n’en venait atténuer la maléficiance. !• Mariage heu­
es digne d'estime, et que tu es digne d’ ètre préférée ainsi que des infusions de maté dn Paraguay, qui
à celle qui t'est contraire ! » reux en 1911 ; 2* longévité normale . 3* pas d’enfants;
empêche la déperdition des forces, (thé, café. maté, â* fidélité de la conjoiote. mais üroullls avec la
A l'exception du pain, aliment mixte, et d’an demi- bien sucré», le sucre étant, pour lui. aussi nécessaire
litre de vin. alimont respiratoire, 1rs mets choisis famillo. par suite de U disproportion d'âge. Jour
que le sel. et agissant comme antidéperdileur.) favorable : jeudi ; couleur : bleu ; pierrs : onyx ;
par Coroaro étaisot, tous, des aliments plastiques — désunions : lorsque le poids des ans se fait sentir,
ou «le réparai ion. maladie : douleurs.
on doit manger pour v ivre; et manccr avec intelli­ M. B. 13. - L ’influence de Vénus maléfique coupant
Son choix était dooc judicieux e; convenait à sa gence. ce que l ’on peut digérer facilement. I l n'y a
constitution d< en son neuvième degré l’orbe de l’ Ecrevisse, indique
pas de menus a faire; chacun sait ce qui loi plait le eo effet que votre seconde union maritale n'est pas
En lenant compte, bien entendu, de la différence mieux. Un vieillard sobre conserve, jusqu’à la fin
des climats, les hommes qui »e lurent a des travaux heureuse ; le signe de l’E:re» isse symbolise les reculs,
de ses jours, l ’esprit libre et le corps dispos. la marche rétrograde. Malgré tout, ne soyes pas
intellectuels, les sujets faibles et le* vieillards doi­
vent imiter, le plus possible, le sage Cornaro, et Dr E. Misna rd découragée, vous aurex encore d’heureux jours.
arriver a no manger et à ne boire que juste le néces­ !• Nou. vous reviendrez a Paris en 1913 ; 2* l'événe­
saire. ment «lont vou» parlez est prévu pour la même année.
La tempérance est d'autant plus nécessaire, qu’on Vieillesse heureuse, longévité normale. Portez ls
est plus avancé so âge. L e» excès sont toujours Talisman astrologique. Jour favorable : lundi ; cou­
fatals aux vieillards.
Courrier astrologique. leur : bleu ; pierre : ëmérsnde ; maladie : jambes.
« Chez sox. — dit Galien, — un léger écart de V. O. — C'est Mercure qui vous protège dans
régime peut amener les plus graves lésions. > C eu x de nos lecteurs q u i vou d ron t conn aître les Poissons. Vous avez dû beaucoup souffrir
Cornaro avait 7S ans, quand, codant aux sollicita­ leur ciel horoscopique, l'é to ile sous la quelle ils par ls cœur, mais la seconde moitié de
tions dos sians, qui lai reprochaient sa trop grande sont nés, la planète q u i les ré g it, les présages votre existence sera calme et à l’abri des soucis
sobriété. U prit quatorze onces d’aliments au lieu de leur signe z od ia ca l [passé, présent, a v e n ir), d'ordre sentimental. Votre vie sera longue, vous
de douio, et eeite onces de vin au Usa de quatorze, devront s'adresser à madame de Lieu saint, aurez encore do nombreuses joies. Rien • craindre
11 raconte, lui-mème, que cette augmentation do au sujot de l’argent; ne comptez cependant pas sur
l'astrologue bien connue, chargée de celle r u ­ uns grosse fortune, maie c'est l'aisance essorée.
régime lui fut si funeste que, de fort gai qu’il était,
il commença a devenir triste, eide mauvais* humeur; brique à la V ie M ystérieuse. Jour favorable ; mercredi ; couleur : rouge ; pierre :
tnnt I- .k m rililil IV l C onsultation abrégée p a r la voie du jo u rn a l, rhrysolithe ; maladie à craindre : bronches.
f fra n c s ; consu ltation détaillée p a r lettre pa r- IL P . O. L. — Le sigtr dans lequel vous êtes née,

— 301 —
COW&pEJiS

Joli# curieuse, est le ILlon. C’est par excellence le vue (matériel, mais très mauvais au point de vue Garzo-Ml 000. — Vous êtes née, chère madame, un
signe favorablo. L'influence do Mers tous donne le eontlmontal. Voue forez bien de sarvoillor votro lundi, sous la protection de Mereure dann la Bélier.
combativité morale qni voua aidera dane la vie. cœur, et de no l’accorder qu’à bon esciënt, car vous Ceci indique que vous n’avez pas été très heureuse
1* Mariage dans la vingt-deuxième année; 2* pro­ dovez être la victime de trahisons; de méchancetés dans le passé, mais que vous devez tout attendre de
fession libérale ou artistique ; 8* dans une réunion qui pourraient bien vous amener an célibat. Grandes l’avenir. 1° Mariage en 1902 ; 2* bonheur plus moral
de famille, car il sera un peu votre Paront; 4* l’as­ chances d'argont par don, héritage, legs ou gros lot que matériel ; 3» profession sédentaire ; 4» voua habi­
pect todiscal qui vous gouvorne fait présager une à uno lotorie. Deuil cruel en 1910. Jour favorable : terez nne v ille; 5* encore un enfant; 6* héritage
très grande longévité. C’est un mardi et non un mercredi ; coulour : gris ; métal : argent; pierro : en 1915; 7»_yous le connaissez, j ’ignore tous les
mercredi que vous ôtes née. Jour favoràble : di­ jaspo ; maladio ; estomac. Vous feriez bien de me autres détails. Pour tant de questions, il vous fau­
manche ; coulour : blanc ; pierre : diamant ; métal : demandor une lettre particulière. drait, pour être renseignée, un grand horoscope
o r ; maladie : estomac. Bugénie 53..— Vous Ôtes née un lundi, .chère à huit pages à dix frs.
Un Curieux. — Môme réponse qu'à A. R . 198- madame, sous 1a mauvaise influence de Saturno René G. — Ce jeune homme, né sous le Bélier et
8978. maléfiquo dans lo signe du Lion, ce qui explique los sous l’égide do la planète Mars, aura beauconp de
L. M. J. — Cetto personne e*t née un vendredi, ennuis dont voue vous plaignez. Mais il ne faut pas peino à réussir à cauao do son caractère qu’il devra
dans le signe do la Balance. Cet aspect zodiacal vous décourager, car j e suis persuadée que vous modifior. Trop entier, trdp entêté, il suivra les
symbolise le mariage et l ’influence de Jupiter touchez, par lo Soleil qui vient à l ’ascendant do méandros do son imagination vagabonde et pourra
indique aue le sujet est signé poor deux mariages, votre horoscope, aux termes de vos maux. Vous suivre un chemin qui no sors pas lo bon. Pourra
le second avec un veuf. La seconde union se fera réussirez dans votre projet, vos enfants ne vous copondant s'assagir vors la trentième année : devra
dans la tronto-sixième année. Chances d’héritage abandonneront pas; pas de danger immédiat pour surveiller sa santé, fait dos imprudences do co côté.
en 1910. Petite maladio sur laquelle il faudra veiller votre mari, vieillesse paisible. Portez le talisman do Voyago qui lui sera très profilablo on 1910. Grande
attentivement pour éviter dos suites graves en Saturne. intelhgonco, ardeur à défondro sos droits, un pou
fin 1909. Jour favorable : jeudi ; couleur : vert ; Un fu tu r soldat N* 1. — Mars protège ce jeuno d’orguoil, onvio do parvonir. Mariage inhnrmoniquo.
pierre : diamant; maladie à cralndro : reins. hommo dans le Verseau et il èst né un jeudi sous la 11 doit redouter los accidonts de voituro ou do
B. P. C. 23. — Ce jeune homme subit l ’influenco protection do Jnpiter; tout ceci indique clairement bicyclotte. Jour : màrdi; couleur * rougo; piorre :
de 8aturne dans le Lion. La planète Saturne combat
la bénéfleité de l’aspect zodiacal, mais le Soleil, qui
présidait à la naissance, atténue par sa radiation tons
Ï
i ’i l réussirait dans la profession des armes.
randos chances de fortune dans la seconde partie
de la vio, avee de terribles hostilités à, vaincre dans
agate ; métal : cuivre; maladio : tête.
Marcel G. — Moilloursprésagea pour M. Marcel qui
subit l'influonco du Soleil dans lo signo du Lion.
les mauvais présages. Lan chances de bonhour sont U première. 11 sera, eu butin à des injustice*, à des Carnetmon plus malléable, avee pent-êlro moins de
dans 1a seconde moitié de le t i e 1* Mnaqtur de vo­ dénis de justice, mais rénssira cependant. Héritage volonté, mais ansai, plna d’entrogont» main» d’en­
lonté, d’énergie ; > le commerce ; 5» pas de rhanre» certain, four : samedi : conteur : noir ; métal : fer ; têtement. Bonne santé, vie longue, réussira dans In
de gain aux loteries; 4« mariage en 1911 ; 5 * grande pierre : saphir; maladie : douleurs. 11 doit porter le vie en mettant en pratique les idées des antres,
longévité par suite de l’influx du Lion. Jour favorable : talisman de Mars. plaira par son caractère doux et s’ attirera des sym­
samedi; conleur : n o ir; pierre : rubis; maladio : pathies. Mariage heureux et prolifique.
estomac. Jour : dimanche; couleur : blanc; m étal: fer;
Clairette. — C’est un jeudi, et sous l'influence de pierre : diamant ; maladie : cœur. Il devra porter le
Vénus, que vous êtes née, madomoisello. Cette pla­ talisman du Soleil.
nète qui, dans votre horoscope, est béuéfiquo ot béné­ MESDAMES, Deux ensorcelés p a r Chypnotisme. — 1* C’est un
ficiante, fait présager une vie exompto do soucis MESSIEURS, samedi, ot dans la Vierge, que vous Ôtes née. chère
matériels. Votre enfanco et votre adolescence ont V o u le z-v o u s répa n dre un fln id e d’am our madame, de là votre qualité d’économie, car l'in­
été très heureuses, grâce à votro signe do nativité : e t d e sym p ath ie ? flux de ce signe fait tenir à l’argent. L'influence de
les Gémeaux, qui symbolisont l’amitié et l’amour V o u le z-v o u s accu m u ler s u r vos tê te s Vénus qui vous signe vous a donné la coquetterie
familial. Mariage à vingt-ot-un ans avec unjoune liomtno tou tes les chances te rre s tre s ? dans le bon sens du mot, affection sentimentale un
qui assurera la stabilité do la situation pécunnire. Lon­ peu mouvementée — Petit héritage qui arrivera à
gévité normale. Jour favorable : vendredi; couleur : point en 1911. Grande longévité. Jour favorable.
gris ; pierre : béryl ; maladie : cœur. U s e z d es <s---- --------------------------« Mercredi; couleur gris ; pierre : jaspe, maladie :
iOO-Bruxclles. Dans le signo de l’Ecrevisso, Tète. Vous devriez me demander une lettre détaillée
vous ôtes signé par Jupiter, co qui, chor monsieur,
est très heureux pour vous, car respect zodiacal ost
Parfums Astrologiques 2* Jupiter vous signe dans les Gémeaux, un mer­
credi, votre étoile est bounc au point de vue moral.
combattu par la planète qui en annihile l'influx PRÉPARÉS SELON LA FORMULE La famille vous sera favorable, mais vous aurez de
néfaste. 1* Un changement lavorablo do situation ; DE il™* DE L1EUSAI.VT. grands ennuis par de faux amis. — Danger d’acci­
2* brouille de famille (question d'intérêts) ; 3* ennui ASTROLOGUE DE LA “ VIE MYSTÉRIEUSE ” dent par auto ou bicyclette en 1910. Cbaaeo 4o gain
moral consécutif à un événement imprévu. Danger à la loterie dans la deuxième partie de l’anoée^l912.
de perte d’argent par mauvaise spéculation financiers. Deuil d’obligation la même année. Santé un peu
Jour favorable : jeudi ; couleur : bien ; pierre : éme­ précaire, craignez les maladies d’estomac. Jour fa­
raude; maladie : tête. Les P a rfu m s astrolo giq u e s, véritable dis­ vorable : jeudi ; conleur : gris, pierre : béryl ; portez
A. B. ou G. tkO. — Née nn lundi, dans le signe du tillation dea fleurs astrales, sans aucune prépa­ le talisman astrologique.
Lion, sous l'influence du Soleil, voilà, mademoiselle, ration chimique, soûl de véritables philtres em­ Une Voyante croyant au spiritisme. — Née an ven­
un horoscope qui se présente sons les plus favo­ baumés dont les snaves émanations créent une dredi, dans le signe dn Lion, c’est Saturne qui voua
rables présages. L'uniou maritale se fera en 1912 atmosphère attractive autour des personnes qni influence, mademoiselle, mais les mauvais présages
'seulement, parce que vous craignez d’ aliéner votre * en font usage. de cette planète sont atténués par l’aspect zodiacal.
liberté. Vous aurez cependant pleine satisfaction par P r ix du flacon : 5 fr. 5 0 franco. Peine de cœur en 1910 : mariage eo 1913. Situation
le mariage. Le futur conjoint, fonctionnaire, sera de assurée par cette union. — Voyage d’agrément en
trois ans plus âgé que vous. Voyage agréable en 1910. En rntojMl nind>l à Mme de Lieusiint. indiquer 1911 : Le premier enfant sera uoc fille. — Héritage
ta date de naitaance, poor recevoir le parfum con­
Chances de gain à la loterie apres 1911. Jour favo­ forme â ta sidênlitê. en 1911. Jour favorable : dimanche; couleur : orange ;
rable : dimanche ; couleur : blanc; pierre : rubis ; pierre : rsbis; maladie a craindre : jambes.
maladie : ventre. C. Gustave. — 11 noue reste encore quelquos bro­
Mademoiselle Mystère. — Vous êtes née nn lundi, ches scarabée.
et Saturne vous signe dans le signe du Capricorne. Une croyante de 18 ans. — Très heureux présages N* 149. E . D. G. — Vous êtes néo un lundi, dans
Je réponds à vos questions. 1* Oui. en 1911; 2- vous par Vénus dans le Bélier intelligence très vive avec le Scorpion, et l'influence do Mars s'est fait bruta­
ne le connaisses pas ; 3* vous ferez d’abord on ma­ on brin d’ entêtement, mais qualités de cœur indé­ lement sentir. La première union maritale n** fut pas
riage de convenance mais l’amour viebdra; 4* n niables. Se mariera en 1911 avec jeune homme qu'elle très heureuse, maie olle était plus assortie que la
connaît, malgré des empêchements qui viendront de seconde : Je voie se produire en 1912, l'évènement
aour lavorame : samedi ; couleur : noir; pierre : la famille de co jeune homme. Avenir magnifique au dont vous me parlez. Jour favorable : mardi; cou­
onyx ; maladie : jambes. Portez le talisman de Sa- point de vue du cœur et au point de vue argent. Quit­ leur : rouge; pierre : Topaze ; maladie à craindre :
tera le département qu’elle habite. Jour favorable : douleurs. Madamz dz L ibusaint .
//. A . M. 1883. — C’est Vénns qni vous influence mardi; couleur : rouge; métal : or; pierre : amé­
dans le aigne du Scorpion, mauvais présage pour thyste; maladie : tête.
tontes les choses dn cœur et spécialement pour le Niçoise — C’est l’argent qui domine votre horos­
mariage. Famille défavorable, terribles dangers à cope, chère madame, et ceci à partir de l’âge de
craindre dans la première partie de 1a vie. L'horizon Courrier graphologique.
40 ans, car Mercure vous signe dans les Gémeaux.
s'éclaircit vers l’âge de 36 ans. Chances d’héritage, Par exemple voua aerez toujours sous la dominatiou C eux de nos lecteurs q u i désireron t une ana­
voyagea certains. Vous auriez besoin pour vous garer de 1a famille qui vous rendra plutôt le mal pour lo
des embûches de la destinée de me demander mon lyse de leur é c ritu re (caractère, p o r tr a it ph y­
bien (je ne parle pas de la famiUe directe). Vous devez
grand horoscope à d ix francs. Jour : mardi ; couleur : souffrir par le cœur, mais en revanche avoir uno sique et m oral, présagés) devront s'adresser
rouge ; pierre : topaze ; métal : fer ; maladie : ventre. chance d’argent extraordinaire. Voyage à Paris ou au professeur D ock , graph ologue, dont la
Jehan. — Ce jeune homme est protégé par la dans une grande ville très prochainement. Jour : science et ta perspicacité sont sans riv a les, et
planète Jnpiter dans le aigne dn Sagittaire. mercredi ; couleur : gris; métal : mercure ; pierre : q u i est chargé de cette ru b riq u e à la V ie M ys­
Un peu d’esprit de paresse, avec des intermit­ béryl; maladie ; épaules, bras. Portez le talisman
tences de volonté et de découragement. Poor réussir térieuse.
de Mercure. C on s u lta tion ' abrégée p a r la voie du jo u r ­
a besoin d’avoir de la suite dans les idées ; il doit Domino noir. — Ce jeune homme est né un samedi,
suivre ave-- zèle las conseils de ses éducateurs et ne sous riofleuce heureuse de Jupiter, mais daos le n a l, 2 fra n c s; consu ltation détaillée p a r lettre
pas écouter son imagination vagabonde qui l'entraîne mauvais signe des Poissons. L'un compensera l’ autre, p a rticu lière. 3 francs. Adresser m ond a i ou bon
vers des proiets irréalisables, vers des inventions mais il aura beauconp à lutter. 11 loi faudrait beau­ de poste à M . le professeur D o c k en envoyant
qni peuvent le conduire à la ruine. Caractère fou­ coup de volonté et malhenreusement il eo manque, un specimen d’é critu re et, s i postible, une si­
gueux qni a besoin d’étre modéré. Beau mariage, subissant sans le vouloir l’ influence d’aotrui. Son gnature.
plosiears héritages en perspective. Jour ; jeudi; cou­ entreprise n’est pas mauvaise, mais elle ne donnera
le u r: bien; pierre : grenat; métal : enivre ; maladie : pas encore de bénéfices sérieux avant quelques Un Auvergnat. — Caractère autoritaire, mais cœur
estomac. années. 11 devri se méfier de son entourage qui excellent. Amour du luxe, du confort, des belles
Mademoiselle Marthe L... — La planète de l’ argent, n’est pas d’une grande honnêteté. Mariage en 1911. choses. Sensualité très vive, mais pat de fidélité en
Mercure, vous signe, chère mademoiselle, U»
BWVUIS, daos le
UB IO Santé un peu déprimée Jour : jeudi ; couleur ; violet; amour. Le scripleur est un ami fidèle, aimant rendre
signe de la V ierge. Excellent présage an point de métal : fe r; pierre: chrysolithe; maladie : pieds. service, prêt à se dévouer pour ceux qu’i l eime.
C O U 7 (f(lE 7 {8

Excellent© écriture d'un homme qui rendre m femme renfimt,xur l ’influence psychique du prénom qu’oa Vrais secrets de la Marte, de Legras (deux volâmes
hanrauae. désire lui donner. Combien d’anxiétée, d'angoisses, 800 pares) IX’ francs: Votre icaiM e us -vent pins
X. D. hs. — Von» avez tout intérêt à demander s’ éviteraient les mère», «a prenant cette précaution rien, if faut le brûler.
uno analyse de l’écriture de cette jeune fille, ayant dans l’intérêt même de l’enfant qn'ellea prédestinent André C. Meudon. — Oui, voeo pouvez déjà vous
de faire votre demande en mariage. souvent an mal, en lai donnant un prénom dont l'eu­ faire inscrire à mou cour" de magnétisme qui com­
A>nit sincère. — Je von» ai envoyé votre consul­ phonie soûle leur plaît. mencera vers janvier prochain. Ce cours aura Usa
tation au Bureau 10 le S septembre. Voilà le désa­ A . T. 39. — Le premier prénom donne un carac­ deux fois per semaine au siège de 1a,. Vie MysU-
grément de la poste rostante. Je suis désarmé devant tère très difficile, surtout lorsqu'il y a a commander : terieuse . . Pnor' Douato.
ce genre de perte. Pnor* Dack . jalousie, rancune e t long souvenir des injures; le
deuxième prénon indiqoe nue volonté forte, autori­
taire, mais sachant plier quand l'intérêt l'exige.
L ’ensemble fait une femme de tête, de devoir, d’idées P E T IT E S A N N O N C E S
Courrier onomantique raisonnables, avec des aptitudes spéciales pour di­
riger an personnel nombreux. Séparation après une Petites annonces économiques réservées aux particu­
l ' avenir par les noms
courte union maritale. Fera an second mariage, liers à 0,05 le mot. Peuvent être acceptées tous cette
C eux de nos lecteurs q u i désirent conn aître mais a lâché la proie pour l’ombre. D* B lvih . rubrique les annonces ayant un caractère commercial,
mais au p rix de 0,15 le mot.
l'influence que peuvent a v o ir leurs noms et pré­ Ceux de nos lecteurs qui répondront à une petite an­
noms s u r le u r destinée ( caractère, aptitudes,
prédispositions, vocations, présages d’A ven ir,
MASSAGE MAGNÉTIQUE nonce ne contenant pas d'adresse devront nous envoyer.
— sous p li cacheté et affranchi à 0,10, — une enveloppe
etc.)f devront s'adresser au professeur E i v i r , un Massage magnétique scientifique pra­ en blanc, timbrée à 0,10 sur laquelle Us écriront sim­
des ra res vulgasisatcurs de la science onom an­ tiqué par docteur, dans tous les cas plement le numéro de ["annonce et que nous ferons par­
tique, chargé de cette ru b riq u e à la V ie Mysté­ d'atrophies musculaires, maladies de venir à Tannoncier.
Nous déclinons toute responsabilité sur le résultat de
rieuse. l'estomac, de I'intestia, névroses, etc. la transaction.
C onsultations abrégées p a r la voie du jo u rn a l : Adresse fournie sur demande par le ACHAT E T VENTE
2 fra n c s ; consultations détaillées p a r le ttresp a r-
ticu liéres : 3 fra ncs. Adresser mandat ou bon
de poste au professeur E i v ir en envoyant les
C
irofesseur Donato qui transmettra
ettres si on le désire.
VOLUMES
céderais dix francs coara • Maître Populaire.*, pour
li apprendre sans maltro la langue espagnole, valeur
deux prénoms p rin cip a u x et, si possible, le nom seize francs. Ecrire : Senart Louis, Suippes (Marne),
de fa m ille. Courrier du professeur Donato.
E n p r e n n e , du co u r r ie r considérable que re­ rendrais 7 francs Coure magnétisme, hypnotisme.
S. V. 1000-1. — Le premier prénom donne une in­ I New-York Inatitute of Science. — Raymond Ge­
telligence assimilatrice, l ’esprit d’imitation sans ç o it te professeur D on a to, i l répon dra doréna­ nêt, à Crosaay, Prunay-ie-Gillon (Eure-et-Loir).
grandi’ initiative personnelle. Volonté laible. mais va nt o celte place à t t u x de e u lecteurs q u i fui
suivie. Le deuxième prénom indique une vive sen­
sibilité, une susceptibilité extrême, mais sans ran­
demanderont des conseils q u i n e eon l p a i d'une
urgence absolue. P o u r l u réponses pa rticu ­
J ’achète loua livres d’hynotiame, magnétisme, etc.,
miroirs magiques magnétiques ; faire offre délail-
cune. L ’ensemble lait un causeur agréable, spiritual, lières ou pressées, jo in d re a la le ttre un bon de
qui arrivera à une situation aisée, tout naturelle­
ment et sans grands efforts d'imagination. Voyages p o lie de un fra n c p o u r (ra ts d’a dm in istra tion . J enotisme
cherche professeur capable de m'enseigner l’hyp­
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— 303 —
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lem p èram cn t d e ch acu n , c a r c e lle qui g i n e , re­ LeBvre le p lu extraordinaire, le plu* trochlant,
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