La Vie Mysterieuse n71 Dec 10 1911

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M A U R I C E de R U S N A O K

W j m0 ^ ' MAGIE ^M É *
ASTROLOGIE MAGNÉTISME
« CARTOMANCIE - CHIROMANCIE • GRAPHOLOGIE - SPIRITISME
REDACTION E l ADMINISTRATION, S, rae de rEstrapade, Paris-5•

DE SPIRITISME

Voir page 357 l'article de M1 Louis MAURECY


L A V IE M YSTÉRIEUSE. Publication bi-mensuelle paraissant le 10et le 25
f o n d a t e u r ! DONATO
Directeur : M . M AURICE DE RUSNAÇK
Principaux collaborateurs : PAPU8. — DONATO. — Hector DURVIkLI. — Qaston BOURGEAT. — Jean BOUVIER,
r- Le oomté Léonee de LARMANDIE. — FABIUS DE OHAMPVILLE. — Eugène FIGUIERE. — Jules LERMINA.
— A. MARTEZE. — MARC MARIO. — Evarlete OARRANCE. — Alexandre MERCEREAU.- — Ely STAR. — Ernest
BOÉO. — Edouard CANOHE. — Nonee OASANOVA. — Jacques NAYRAL. — Etienne BELLOT. — Sylvain DE
GLANTINE, — Henri MAQER- - René (TANJOU. - Fernand GIROD. — MAQUELONE. — M « DE LIEUSAINT.
— M“ ANDREE D.ARVIN, etc.
— | Som m a ire du N um éro. — E n tre noua, p a r M AUR ICE ! D E B U N 8N A C K .
C O N D I T IO N S d ’ A B O N N E M E N T I V r s n o e O n an. B fr ê n e s J Nos Prtm ee pour 1912. — Théories e t Prooédés du M agnétisme,
I E tr a n g e r: Un an. 6 (r a n c i ? p a r H E CTO R D U B V IL liE . — L e S piritism e e st une Science, p a r
G A B R IE L D E LA N N E . — Nos M édiums, p a r M m e L O U IS M AUB EO Y.
— A tra v ers le Monde psychique. — Revue des Livres. — Horoscope
T o u t e t qui co ncerne l'ad m in istration . la rédaction, la eorreepon- d e P ie rr e I " . ro i d e 8erbie, p a r R A O U L L A R M IE R . — Les Terrien s
dans Vénus, p a r S Y L V A IN D E G L A N T IN E . - M arqué p a r le Destin,
donc# et le t envois de to n ie , d o it être a d re i et à M . le D ir e c te u r ]
p a r M A R C M A R IO . — Nos Echos. — L ib ra irie . — Consultations. —
de la « F ie M y eU rieu ee ». t . ru eede l ’E etra p a ie , P a r ie (V e ). Annonces.

T - 7n o u-s
M i r e

P a r M a u r ic e de R U S N A C K

La Vie Mystérieuse va entrer dans sa quatrième année Tre"eheF-journal -n’est pas un organe commercial, mais
d'existence. Il convient de saluer cet événement d'un bravo surtout le fruit d’une œuvre, d’une bonne œuvre, d'une
enthousiaste et de resserrer plus étroitement, s'il est pos­ grande œuvre.
sible encore, la bonne amitié, la franche camaraderie qui Je ne parlerai pas des services qu'il a rendus aux infor­
- est de -règle entre lecteurs et direction, au sein de cette tunés, aux désespérés, aux faibles, aux pauvrep. -aur ri­
bonne et loyale maison. Quand la Vie Mystérieuse vint ches, aux intellectuels, aux artisans de toutes sortes. J’ai
au monde, ce fut un événement sans précédent. Pour la personnellement aidé de mes conseils, de mes encourage-,
première fois, des écrivains; des artistes, des savants, osè­ ments désintéressés plus de deux mille personnes et je
rent se réunir ouvertement, pour faire connaître au public puis me féliciter d'avoir arraché'au désespoir, au suicide
avide et sensé, le résultat de leurs travaux et de leurs même, des créatures aujourd’hui pleine de volonté, de
recherches ‘ dans ces sciences ignorées, méconnues, mé­ force et d’énergie. A la brillante pléiade du début, vinrent
prisées : « Les sciences occultes ». Tour à tour, les Papus, s’ajouter des occultistes sincères et dévoués comme : les
les Donato, les Durville, les Bosc, les de -Larmandle, les Girod, les Mager, les Fabius de Champvllle, les Bouvier,
Delanne, les Bourgeat initièrent-de nombreux adeptes au les Dousset, les Carrance, les Ely Star ei bien d’autres.
mystère des forces inconnues. Pour la première fois depuis Aujourd’hui, la Vie Mystérieuse, dont le tirage est de
que le monde est monde, un journal populaire fut assez 50.000. est devenu l’organe, non seulement le plus popu­
hardi pour affirmer la valeur d’une science qui est la mère laire de ce genre dans notre pays, maïs aussi l’organe le plus
des sciences, et fut assez heureux pour créer un mouvement moral, le plus attentif, le plus fidèle de la famille. 11 peut
qui, bientôt, pourra bouleverser de fond en comble le tem- être lu par tous, petits et grands; i l peut être mis entre
^ pie ébranlé des sciences passées. toutes les mains. Nous allons fonder bientôt des groupes
Il y a cinq ans encore, le grps public traitait de folie, de la Vie Mystérieuse dans le monde entier, secondant
de chimère, d’aberration, tout ee qui touchait à nhs idées. ainsi d'une manière pratique, la Société Internationale des
Depuis, que de chgnin parcouru ! Notre grand confrère le Recherches Psychiques dont nous sommes le journal offi­
Malin, ému de cette activité, fait paraître assez souvent ciel. • '
des articles documentés qui ont remué les masses ; la En avant donc* mes chers lecteurs, mes chers amis, mes
grande presse prit part très souvent à ces controverses chers collaborateurs! En avant po ur la réalisation de toutes
troublantes, et, dernièrement encore, le beau journal les œuvres qui nous sont chères. En avant pour la propa­
qii’est Excelsior appuyait de toute son autorité la merveil­ gation de nog idées qui sont des germes de mondés fra­
leuse découverte du commandant Darget sur la photo­ ternels et généreux I En avant pour lè triomphe définitif
graphie des pensées. Aujourd’hui, grâce û notre effort et complet des sciences que tout le monde doit connaître,
persévérant, le spiritisme, le magnétisme, la magie sont que tout le monde doit approfondir, puisqu'elles sont en"
admis partout, il n’y a pas une personne qui ne se soit rendu nous-mêmes, les forces les plus pures et les plus intelli­
compte par elfe-même de la puissance troublanté des phé­
gentes du grand Tout
nomènes les plus simples. Nous triomphons donc, et nous
ne voulons nous en enorgueillir qu'avec modestie, car no- MAURICE DE RUSNACK.
— 31

m É H
2° L o B ijo u -Z o d ia c a l. P récieux bijou, éd ité spécialement
pur Ich soins de la V ie M ys térie iu e . en m étal riche, doré au m er­
cure e t pourvu des afféronecs do chaque signe zodiacal, selon
la naissance, lo symbole du signe, lu p ierre, la couleur, la fleur.
etc.
,Co bijou pout ê tre pbrté en broche p ar les dames, ou en bre­
loque par les Messieurs.
Les dessins, que nous donnons ici, ne peuvent donner qu’ une
idée très im pa rfaite d e la beauté de ce bijou. .
P riè r e donc à nos abonnés do nous indiquer sur leur bulletin
do souscription la prim e choisie e t de join d re 1 franc en tim -
hrca-poste pour fra i» adm inistratif, fra is do p o rt e t de manu­
tention. ' . j
A ceux do nos abonnés qui p référeraient encore a ces nou­
velles primes dos ouvrages d e bibliothèque nous Douvons leur
fa ir e parvenir un des livres suivants, dont il nou# reste encore
un certain nombre d’exem plaires :
I/ IN D E M Y S T É R IE U S E , p ar K ad ir.
L E C A L V A I R E D ’ U N E H Y P N O T IS É E , p ar Sylvain Déglnn-
tine.
L E L I V R E D E L A M O R T , par E douard Ganche.
L A P O L A R IT É D A N S L 'U N IV E R S , p ar M m e M ac K en ty.
1/ÉTRANGK HISTOIRE IVANDRÉ LER1S, par Jacques N a v r a i.

Join dre à la demande un franc en tim bres-poste pour fra is do


p o rt e t de manutention.

T ê t e d u O h r is t
p a r Q u c n t in - M a s s ijs

Comme (.‘liuquc minée, la V ie M y tté rie une fera, pour 1912.


Kim cadeau personnel à ses fidèles abonnée. Nous avons pensé
être agréables à nos lecteurs en leur offrant de nouvelles et su­
perbes primes qui leur rembourseront la plus grande partie de B ijo u - z o d ia c a l Bijou-zodiacal
leur spuscription. m o n té e n b r o c h e form e breloque
Nos nouveaux abonnés, et ceux de nos anciens abonnés qui
renouvelleront pour 1912. pourront choisir l’une des superbes
primes que voic i :
1° Une m a g n ifiq u e g r a v u r e sur béau papier couché, éditée
avec le plus grnnd soin par le maître-im prim eur Bascle, repro-
’ duction on grandeur 50 ■ 70, du chef-d'œ uvre de l'illustre pein­
tre Quentin-Maseiis. Ci-dessus un spécimen très réduit de la
g ravure oui est du plus jo li e ffe t e t quo tous les appréciateurs
d 'a rt voudront posséder.
(Placées sous double rouloau en emballage très soigné, ces
gravures sont garantNwqfrmtro tou t dommage dnns le transport,
qui sera assuré par la poste otéreconimiindé. (Joindre 1 franc
pour les frais de p ort e t de manutention.)
Chaque gravure s e r f revêtue d’une pensée e t de la signature
autographe de M . M aurice de Rusnack. Revers du Bljou-zodiaoal

N o tre C o n c o u rs
Théories et Procédés du Magnétisme (Suite)
..
Par HECTOR D ÏÏR V ILLH fl)

O n fr ic tio n n e d a n s l ’ a s p h y x ie p a r s u b m e rs ion ; o n f r ic ­ sique magnétique). O n les p r a tiq u e s u r to u te s les p a r tie s du


tio n n e a v e c su ccès, d a n s l a p lu p a r t d e s p a r a ly s ie s et d a n s c o rp s, m a is d e p r é fé re n c e s u r le s p lexu s et s u r l a c o lo n n e
le r a le n tis s e m e n t d e la c irc u la tio n d a n s le s c a s d e d é b ilité v e rté b r a le , p o u r c o m b a ttre l’ a to n ie du s y s tè m e n e rv eu x ,
g é n é r a le ; et, d a n s le s v io le n te s d ou le u rs d u r h u m a tis m e s u r l e cœ ur, le fo ie , l ’es tom a c , l ’in te s tin e t le s r e in s lo rs q u e
a ig u , o n fr ic tio n n e e n c o re e n fa is a n t des on ction s. ces o r g a n e s m a n q u en t d’ a c tiv ité ; c o n tre l a g o u tte , les
L a fr ic t io n a d on c u n e im p o rta n c e c o n s id é r a b le , m êm e tu m e u rs, le s o b s tru c tio n s et le s e n g o r g e m e n ts d e to u te
e n d e h o r s d u m a s s a g e e t du m a g n é tis m e ; e t à ce titr e , il n a tu r e . ,
e s t in d is p e n s a b le d e s a v o i r la p r a tiq u e r selon les r è g le s de L e m a s se u r p ra tiq u e to u jo u r s le s fr ic tio n s à n u s u r la
l'a r t m a g n é tiq u e — q u i est le p lu s s im p le e t le m ie u x à la p e a u , ta n d is q u e le m a g n é tis e u r le s p r a tiq u e p ar-dessu s
p o r té e d e tous. le s v ê te m e n ts. Je f e r a i o b s e rv e r ic i q u e le s fr ic tio n s le s
P r a t iq u e . — E n m a g n é tis m e , o n f a it d ç u x s o rte s d e f r ic ­ p lu s e ffic a c e s s o n t ce lles q u e l'o n p ra tiq u e d ou cem en t,
tio n s : la friction traînante e t la friction rotatoire. p re s q u e s a n s d é p e n s e r d e fo r c e m u s c u la ire , e t s e u le m e n t
Friction traînante, — L a f r i c t i « n tr a în a n te se p ra tiq u e e n p a lp a n t et en e ffle u r a n t.
le n te m e n t, ê n s u iv a n t, d e h a u t en b a s , l e tr a je t d e s n e rfs
e t d e s n&pscles. VI. — Action du Souffle
L a m a in d o it ê tr e la r g e m e n t o u v e r te , le s d o ig ts é c a rtés et
lé g è r e m e n t rec o u rb é s , d e fa ç o n q u e la m a in to u t e n tiè r e , L e S o u ffle e s t le s ig n e le p lu s a p p a r e n t d e la v ie m a té ­
ju s q u ’à l ’e x tr é m it é d es d o ig ts , t r a în e s u r la p a r tie q u e l ’o i r ie lle .
a c tio n n e . E n t r a în a n t la m a in , i l fa u t m o u v o ir to u tes «es A p r è s a v o ir fo r m é l’hom m e, d u lim o n d e la te r re , le C ré a ­
a r tic u la tio n s , e n e x e r ç a n t u e s é r ie d e p re s s io n s lé g è re s , te u r l'a n im a , nou s d i t M o ïs e , e n ré p a n d a n t s u r lu i un
c o m m e s i, d e p la c e e n p la c e , o n v o u la it d é ta c h e r, e t en su ite s o u ffle d e v ie. (G e n è s e , c. 2, v . 7.)
e n tr a în e r q u e lq u e, c h o se q u i a d h é r e r a it à la p eau ou a u x L o r s q u e l'à m e a b a n d o n n e le c o r p s p é ris s a b le à la te r re
p a r tie s sou s-jacentes. q u i l 'a n o u r r i, on d it o r d in a ir e m e n t q u e n o u s a v o n s rem is
L a fr ic tio n tr a în a n te e s t s tim u la n te . P r a tiq u é e s u r les le d e r n ie r s ou ffle , ren d u le d e r n ie r s ou p ir.
m u scles in te r c o s ta u x , e n p a r ta n t d e la c o lo n n e v e rté b r a le C ’es t p a r l e s o u ffle que le s p ro p h è te s d e s C év e n n e s c om ­
p o u r a lle r ju s q u ’a u s te rn u m , e lle est d 'u n e trè s g r a n d e e ffi­ m u n iq u a ie n t l ’ in s p ir a tio n p ro p h é tiq u e à ceu x q u i. ju s ­
c a c ité c o n tr e le s a ffe c tio n s a to n iq u es d e l a p o itr in e et s u r­ q u e -là a v a ie n t éc h a p p é à l'e ffe t d e c e t .en th ou siasm e r e li­
to u t c o n tre l ’o p p res s ion , l'e ss o u ffle m e n t, et m êm e c o n tre g ie u x , e t q u e c e rta in s ex o rc is te s g u é ris s a ie n t le s p os s é d é s .
le s c ris e s s i p é n ib le s d e l ’asth m e. P r a t iq u é e s u r le s côtés L o r s q u ’o n r e s p ir e à p le in s p ou m on s, on p ré s e n te o r d in a i­
du co rp s e t sur lç s ja m b e s ju s q u ’ à l’e x tr é m it é d e s p ieds, r e m e n t to u te s les a p p a ren c es d e la s a n té , ta n d is que l'e s ­
e lle e x e r c e u n e a c tfo n a n a lo g u e à c e lle d e s p a s s es à g ra n d s s o u ffle m e n t, l a d iffic u lté d e res p ir e r , in d iq u e s o u v e n t une
c ou ran ts. fa ib le s s e g é n é ra le , p re s q u e t o u jo u r s u n m a n q u e d ’ é q u ilib r e
Friction rotatoire. — E lle s’ e x écu te e n d é c r iv a n t des d a n s le s fo n c tio n s vitales.
c e rc le s c o n c e n triq u e s a v e c la p a u m e d e la m a in q u i e ffle u re L e s p ou m on s, o r g a n e s d e la r e s p ir a tio n , son t d on c, ch ez
p ar-d è s s u s le s v ê te m e n ts l a partiel q u e l ’ o n v e u t actio n n er. l'h o m m e rob u ste e t s a in , u n e im p o rta n te s o u rc e d’ é n e rg ie
L ’ a c tio n d es fric tio n s r o ta to ir e s e s t e x c ita n te , su rtou t v it a le q u 'il peut u tilis e r p o u r le bien d e son s e m b la b le
lo r s q u e c e lle s -c i so n t p ra tiq u é e s d e g a u c h e à d ro ite , c ’est-à- a f fa ib li ou d é s é q u ilib r é p a r la m a la d ie .
d ir e d a n s le s en s d e s a ig u ille s d ’ une m o n tre . (V . à c e sujet
le ch. Magnétisme du mouvement d a n s l e t. I I d e m a P h y ­ (A s u iv r e .) -H e c to r D u r v il l e .

Le Spiritisme est une Science (suite)


P a r G A B R I E L D E L A N N E (2 )

\
tographique, dans la crainte de ne rien obtenir. M m e A...
-L E C AS D E M. STEAD consentit à recommencer le lendemain, e t comme elle ô ta it in ­
disposée. elle se coucha e t s’endorm it. M . Z ... v it entrer le
. L e B o rd rrta m l du mois d’ av ril 1896. paee 175, contient uu double dans son cabinet à l'heure convenue et lui demanda la
article de W .-T . Stead sur une photographie de l'esp rit d’un permission de le photographier, puis de couper de ses cheveux
v iv a n t. V o ic i ce ré c it résumé. pour m ettre bore de doute sa présence effective. L ’opération
M m e A ... est douée de la faculté de se dédoubler e t de se f a it e t la mèche coupée, fl se re tira dans la cham bre noiro
présenter à une grande distance, avec tous les attrib uts de pour développer la photographie.
sa personnalité. M i Z ... lu i proposa de photographier son double I l v é ta it à peine depuis une m inute, lorsqu’ il entendit un
e t con vîn t avec e lle q u e lle s'enferm erait dans sa chambre entre <nmnd craquement qui le fit accourir. E n en tran t dans le cabi­
10 e t 11 heures, puis qu’e lle s’efforcerait d 'ap paraitre chez lui. net. il s'y rencontra avec sa femm e qui é ta it montée vivem ent
dans son cabinet. ■>n entendant le bruit. L e double avait disparu. M ais l ’ écran
L a te n ta tiv e échoua ou du moins, si M . Z ... sentit l'in- •oui a v a it servi comme fond pendant l'exposition a v a it été
fluence d e M m e A .. . . il ne se servit pas de son_ÿppureil pho­ Arraché de son support, déchiré en denx et je té sur le sol.
M m e A ... qu i é ta it couchée dans son lit . n’ a v a it pas.- à son
r é v e il, la moindre idée de ce uni é ta it arrivé. L a photographie
de son double existe, e t M . Stead en possède le négatif. L e
souvenir de ce qui s'est passé pendant 'le dégagement de 1 amo
L E S W lin IS M * E S T U N E SC II: MCE

est oublié en revenant à l'é ta t normal. V oic i an au tre cas où « D édoublem ent du corps hum ain. L e .moule en paraffine d’un
la>mémoiro est conservée. pied d roit m atérialisé, obtenu à une èénnco, Ù ren t Russell
Street, 88, avec le médium E glin ton , dont le p ied d ro it est
AUTRES P H O T O G R A P H IE S D E D O U B L E S " visible pen d an t-tou te-la dorée de l ’expérience, pour, les obser­
vateurs placés en dehors du cabinet, s e s t trou ve ê tr e la repro-
Dans son liv r e 8ur l'icoriographio de l’invisible le docteur d uctièn exacte du pied de M . E glin ton . ainsi qu ’ il rés u lte.d e 1
-Baraduc, à la page 122 (E xplications X X I V b is ), reproduit l’examen M inutieux du D r C a rter Blake. »
une photographie obtenue par télépathie entra M . Jstrati et
L ’e x e m p e n’est pas unique : mais il est rem arquable ù cause
M . Hasdeu, de Bukarest, directeur do renseignem ent en Rou­
de ln haute compétence scientifique'dos observateurs e t des con­
manie. V o ic i, textuellem ent, comment elle fu t obtenue : ditions dans lesquelles cette preuve si palpable du 'd éd ou b le­
- « L o docteur Is tra ti se rendant & Campana, il e s t convenu m ent a é té obtenue.
qu’ il d oit. S date fixe, apparaître & Bukarest sur une plaqué
du savant roumain, à une distance d'environ Paris-Calais. Dans les expériences faites par M . Siem iradski, avce-Eusa-
u L o 4 août 1893r le D r Hasdeu évoqua l'esprit de son ami pia, des empreintes de son double, sur du n o ir d e fum ée, furent
en se couchant, un appareil au pied, l'autre à la tê te de son obtenues plusieurs fois à Rom e. V o ir l'ouvrage d e M . dé R o ­
lit. chas : I L ’e xtérioris a tion de la M o t r ic it é . )
« Après une prière à l’ange protecteur, le D r Is tra ti s’en­ Comment nier en présence de semblables tém oignages ? Tou­
d o rt h Campana, e n voulant, a v e c 'to u te sa force d e volonté, tes les conditions sont remplies pour que la ce rtitu d e s’ impose
apparaître dans un appareil de M . Hasdeu. Au réveil le avec une puissance de conviction irrésistible. —-
docteur s’écrie : « J e suis sûr que jo suis apparu dans l ’ap­ Nous recommandons to u t spécialement à ceux qu i dénient au
p areil de M . Hasdeu, comme une p e tite figurine, car je l’ai spiritism e le titr e d e science, ces remarquables études. Elles
rêvé très clairem ent. » m ontrent la justesse des déductions qu’A lla n K a rd e c a ' tirées
« II.é c r it au professeur P ... qui va lettre en main e t trouve de ses travaux, il y a cinquante ans. en même tem ps qu'elles
M . Hasdeu en trq in de développer. ' nous ouvrent les portes d e la vérita ble psychologie positive,
« J e copie textuellem ent lu lettre de M . Hasdeu h M . de R., tle celle qui em ploiera l ’expérim entation comme ad ju van t indis­
qui me l'a communiquée : . pensable du sens intim e.
Sur la plaque A ., on v o it trois essais, dont l ’ un, celui Que d ire e t que penser des savants qui ferm ent les yeux
que j ’uT noté nu <1qs avec une croix, est extrêm em ent réussi. On devant res évidences ? Nous voulons bien c ro ire qu’ils n ’ont..
y voit le docteur regarder attentivem ent dans l’obturateur de pas connaissance de ces recherches : qu'aveuglés p a r le préjugé,
l'appareil dont l’extrém ité en bronze est illuminée par la lu­ ils en sont encore à se figurer que lo spiritism e réside tou t
m ière propre de l’esprit. e n tier dans le mouvement dc« tables : car s’ il e n é ta it autre-
M . Istrati revien t à Bukarest e t reste to u t étonné devant lent, ce se ra it une véritnble lâcheté m orale d e leu r p art, que
son profil phvsionomique ; son im age fluidique est très carac­ e mutisme qu’ ils observent vis-îj.-vis de notre philosopnie.
téristique. en ce sens qu'elle l’eip rin ie plus exactem ent que L a conspiration du silence no peut indéfinim ent se prolon­
«on profil photographique. La réduction du p ortrait et la pho­ ger : les phénomènes on t eu e t o n t encore trou de retentisse­
tographie télépathique sont très ressemblants. » _ ment. les expérimentateurs, une valeur scientifique tro p bien
P ou r terminer, nous rappellerons que M . le cnnitaine Volpi établie, pour qu’on ne sé m otte pas résolument à l’ étude. Nous
a pu, lui aussi, obtenir la photographie du double d'une per­ savons bien, parbleu ! que cette démonstration irréfu tab le do
sonne vivante, en allant se faire photographier. L ’im age astrale l'existence de 'l'âm e est la p ierre d'achoppement qui nous vaut
est très visible e t présente dee caractères particuliers, qui ne cette inim itié, ces snreasmes. cette mise hors la science. Mais,
perm ettent pas de m ettre en doute son authenticité. qu'ils lo veuillent ou non les m atérialistes sont d'ores e t d é ii
battus. Leurs affirm ations erronées sont détru ites pnr les faits.
M A T E R IA L IS A T IO N D 'U N D E D O U B L E M E N T C'est en vain qu’ ils allégueront les «manda mots de supersti­
I-e p oin t culm inant de l'expérim entation on ce qui regnrdo tion. fanatisme, etc.. 1a v é rité finira pnr éclairer le publie,
le dédoublement, a été obtenu avec le médium Eglin ton . Un qui délaissera ces théorieg démodées e t démoralisatrices, pour
comité de chercheurs dont faisaient partie do D ' Cartor-Blako en revenir à ln "rande trad ition de l'im m ortalité, aujourd’hui
et M M . Desmond. G. F itz-F erald , M . S. T el. E . ingénieurs assise sur des fondements inébranlables.
télégraphistes, affirme que le 28 a v ril 1876, à Londres, ils M aintenant que nous Vrvons la preuve scientifioue du dédou­
obtinrent un moule en paraffine, reproduisant exactem ent le blement de l'ê tre humain, il sera beaucon» plus facile de com-
pied droit du médium, qui n 'avait pas une fois é té perdu de nrendre les phénomènes très variés que l ’âme peut produire,
vue par quatre des assistants. lorsqu'elle sort de «on corps physique.
V oici l’ attestation de la réalité de ce-phénomène, parue dans
le S p iritu a lis t de 1876. page 806. ■J G abriel D k p as s k .

N O S n S Æ E ID IT J Is Æ S
Par M ” * L o u is M A U R E C Y

Un c u rieu x m éd iu m à «M ets ph ysiqu es. — L 'h iv e r d e rn ie r D an s un a n g le , p rè s d e la fe n ê tre e t d e l a c h e m in é e , nous


des séances p s ve h iq u e s e u ren t lieu ch ez m o i, et o ffr ir e n t un fîm e s le c a b in e t a v e c d eu x rid eau x d 'é t o ffe g r e n a t (le s dou­
trè s g ra n d in térêt, g r â c e au con co u rs d’ un m éd iu m , dont bles r id e a u x d e la fe n ê tre).
le s p o u v o irs m éd iu m n iq u e s son t rem arqu ab les. D an s le c a b in e t, n ou s déposâm es une c ith a r e , à p lat,
M m e X ... a p p a r tie n t au m e ille u r m onde. E lle n ’est pas c o n tre te rre , u n ta m b ou rin , une lé g è r e son n ette, tr o is
une p ro fes s io n n e lle et ne tir e au cu n e g lo ir e , au cu n p ro fit gro sses roses a r tific ie lle s , et un s o u lie r (le s o u lie r d e N o ë l I)
d a ses don s m erv e illeu x. U n e la m p e b aissée, fu t déposée d a n s m on c a b in e t d e to i­
Ces séances eu f a # lieu dans l'in tim ité ; qu e lq u es e x p é ri­ lette, q u 'é c la ir e un la r g e c a rre a u d o n n a n t s u r m o n bu reau .
m en tateu rs au to risé s y assistèrent, et se re n d ire n t com p te A in si, o n d is tin g u a it p a r fa ite m e n t les m a in s et le s têtes
d e l'a u th e n tic ité d e s phén om èn es en g én éral. •les assistants.
P lu s ie u rs p ro cès-verb au x des séances fu ren t p u b liés, m a is M m e s N ... e t F e ig n e z p rir e n t p la c e p rè s du c a b in e t. M . N ...
j 'a i rés e rvé aux le cteu rs d e L a V ie M y s té rie u s e , le com p te s 'assit p rès d e M m e N ..., et m o i p rès d e c e lu i-c i. M m e B acon
ren d u, in é d it, de la séan ce qu i nous p a r u t à tous, la p lu s a r it p la c e p rè s d e m oi. A in s i, nous nous tr o u v io n s ê tre les
rem arqu ab le. person n es le s p lu s v o is in e s d u c ab in et, e t M m e B acon et
E lle eu t lie u la nu it d e N o ë l, H d écem b re 1910. m o i étion s p lacés d e v a n t la ch e m in é e où e u re n t lie u , ce
Y a ssistèren t : M M . P ie r r e B o rd e rie u x, H . B a c o n , Jacques soir-là. des phén om èn es im p o rtan ts.
C esbron, L e c h e v a llie r , N . . . ; M m es d e L o m n é . M a u ric e. U n e fo is assis tous a u to u r d e la ta b le , nous fîm e s la
B a c o n , F e ig n e z , L e c h e v a llie r , N ... et m oi. c h a în e :
L e s exp érien ces eu ren t lie u , p o u r la p re m iè re fois , d ans A u d éb u t d e la séance, n o tre c o n frè re , M . P ie r r e B o r­
l a p iè ce qu i s e rt d e bu reau . C ette p iè ce n 'e s t é c la iré e que d e rie u x q u i, en g é n é ra l, a la d ire c tio n , f it a llu s io n à la
p n r une fe n ê tr e d o n n a n t s u r 1a cour. g r a n d e fê te c h ré tie n n e qu i réu n issait c e s o ir -là to u s les
cœurs, « demanda à l'Esprit du Coin, comme nous avions Puis, nous entendons dans le cabinet, la sonnette s'agiter
pris rUabitutle
" ‘ d'appeler
ippeier FF
FEntité qui se manifestait à ces en l'air. Elle est secouée vigoureusement
séances, s'il avait conscience de U puissance dégagée en .— Sonnez l’Elévation, iui commandons-nous. Et elle tinte
®e moment, p ar l’élan de foi des multitude? en prières? comme au moment le plus solennel de la Messe.
Très nettem ent, p ar coups frappé» dans l'angle du cabi­ — Sonnez les clochas.
net, il répondit : — Oui. Et elle sonne encore, tour à tour grave et légère ; elle se
— Vous v associez-vous déplace, son des rideaux. Ja l'entends résonner à mon
— Oui. oreille entre M. N... et moi puis brusquement, elle est dé­
— Alors, à minuit sonnant, veuille* note donner un phé­ posée sur la table près de mes doigts. Le rideau se tend,
nomène important. vient vers la sonnette, et brusquement il s'en saisit, et une
Des coups nets répondent encore, puis, -presque aussitôt seconde après, nous entendons la sonnette s'agiter au pla­
quelque chose tombe avec bruit, sur la table. XL Borderieux fond.. Elle se promène ici et là. *et finalement, retombe sur S
se rend compte : c'est un petit chien en plomb, qui se trou­ la table
vait sur la cheminée. Ces» alors que sur les rideaux du cabinet apparait une
Quelque chose tombe encore : c'est un portrait qui se trou­ sorte de nuage blanc grisâtre. Il flotte en avant du cabinet,
vait lui aussi sur la cheminée. à 20 centimètres environ de. celui-ci. Il disparait dans les
Dans le cabinet, on entend des coups, la cithare est rideaux et reparaît à nouveau.
remuée violemment. « les notes
résonnent. Je sens alors que. derrière moi quelque chose se passe.
A la demande de l'Entité, nous chantons ; mais, ce soir-là J'entends des froissements d'étoEe. .Je tourne un peu la
tous nos chants se composent de Noël?. Exception est faîte tète, et j'aperceis suc la cheminée des blancheurs inaccou­
pour Frère Jacques qui semble le chant préféré par l'Entité. tumées.
Onze heures sonnent, et fidèle à.la consigne que nous lui Mais i! est une.h;ui$ et demie du marin ! Je ranpelle :
avons donnée, TEsprit du Cota frappe onze coups. — Vous savez nous avons faim, un repas nous attend,
* La cithare continue de jouer, mais nous remarquons que sâ vous n'avez plus rien d'important à nous donner, finis­
ht Force (TV essaye de jouer .- Au Clair de la Lune. Nous sons les expériences.
fredonnons l'air, et avec quelques fautes l'Entité finît par Par coups frapnés sur le marbre de La cheminée. l'Esprit
jouer le refrain populaire. du Coin dit :
Des Sears artificielles venant de Ja cheminée, sont appor­ — Invitez-moL
tées sur la table. Des bruits de pas — on dirait une danse — Puis nous obtenons un nom. en harmonie avec le mo­
viennent du ment. puisque noas nous disposons à réveillonner : R a b ela is.
A u c o u p d e m in u it, c o m m e n o u s a tten d o n s le p h énom èn e Sur ce. noas terminons la séance.
p ro m is . J e r id e a u s 'e n lè v e , e t a p p o rte s u r la ta b le la ■*rant que personne n'ait bougé. M. Borderieux va cher­
cithare. Je vois parfaitement le phénomène : une main sem­ cher la lumière.
ble tenir l'instrument dans le rideau — pourtant, à cet ins­ Nous poussons un cri de stupéfaction :
tant, toutes les mains sont risibles sur la table. L'asneet de la cheminée a totalement ehanaé. La pen­
La cithare va se poser au milieu de la table, et tandis dule .oui occupe le mïEeu. a été traînée ave? dessus d»
que le rideau se retire, des notes résonnent de nouvau. cheminée, jusqu’à ''extrémité de la tablette, ver? :e cabinet.
Quelque chose tombe lourdement sur la table ; c'est le Elle est à'moins d'un centimètre du bord et n'est pas
soulier. arrêtée. Les deux vases qui sg trouvaient -je chaque côté
L e rideau, vient recouvrir XL N.,, dont je vois la tète der­ sont réunis au milieu. ' ‘~— _ " *
rière le rideau es soudain, nous entendons dans Tair le Ce phénomène est certainement l'un de* plus merveilleux
tambourin qui a été placé par terre, dans Se cabinet. que noas avons obtenu, car i! a fallu ur-e adresse extrême
H est agité violemment, et résonne à plusecrs reprises, pour amener cette pendule tout au tord de la tablette, « i w
puis il est déposé sur la tête de XL V.., qui en reste coiffé. “arrêter, sans la faire tomber. I! est impossible <roe Fun de
Nous continuons de chanter et demandons que !• tam­ j nous ai; prêté son concours à oette transformatices- Nous
bourin soit enlevé. Je me le quitte pas des peux. Après quel­ | reussions certainement vu.
ques minutes, je le vois s'ecisver d'un côté : puis brusque­
Tontes les autres séances d :«nées par ?e médium on: pré-’
ment. i! quitte la tète de XL N . et e s lancé sur Mme Fei­ 1 secte un réel intérêt, et tous les expérimentateurs ont rerr-
gne*. n tombe derrière elie.
L e rideau frôle XL N... : je l'entends se froisser contre j P©n« 1® conviction que Mme N était an médium remar-
1 quabie.
son dos.
i H est reemtab'.e que sa situation mondaine î'empècf»-»
— Il avance vers vous, me dit-îL tons aller être touchée. ‘ J* se prêter à de? expérience? multiples, et aussi/hoc?
Peu après, je sens en effet, au travers du rideau e:t<t
empêche -le prendre iis-a-ïis_d'e’ >e ie? mesures de contrôle
doigts écartés qui me prennent l'épaule: la pression es: nécessaires a des expériences vraiment ~r>ent:fTues.
forte, mais douce : puis la main, glisse sur l'avant-bras et
me caresse à trois reprises. Noas aurions irè? renaioemen: en XIme N
Féaph.
Mme Bacon oui est tirés de moi. sent à son toorTésreinte
de la main invisible M** Loués Minanr

L 'A B O N N E M E N T A L A V I E M Y S T E R IE U S E PO UR T*12

L à-l i i s è j j s iec Abonnée de Fracce. de T E in c c e «v des Coksies don? riè c a a e w a : -oab> i b f i i e w b c « . tc«t
prias de t W M K l e r la plus tôt possible lenr • h e s a m e t . pour «'é p ro u v er a n > retard dur*. '.envoi de U T m JY pricrte»*». le
■■■ > o ds 10 décenbre étant le d e n ie r
fJaiadre n e bande-adresse.)
qae wræ k o **péd:er:*§ a ruer,
de recevoir le*é a v » concernant ie reoctTcIicsatï-

N.-B. — Le M t a n de Fsboenement peu- sc-a» é w «**evé dîrecseacs; « Sera* ciarête. en traite anr Para, mas-
dat-poate international on boa de poste.
Las abonnements seront considères- eenérensément m . b d n a ô a . « s s s m r e t e lb « V i t e pccr tous ceax.
s feront pas parvenir un croie contrarie n i r r le 1S décembre 1911.
onrmiras
1 par U poste, s le prix daitsacreat ne nom était par p a n a i à cette date.
La VIE MY S T E R IEUSE cèfra dm I I 5 ans Ceux parmi ans abonnés qui
mr nam et ils rameront en pins de la prime habituent le
■ p ra tiq u e tf H y p n o tis m e d u P ro fessai Is prix ds 1 franc an Uen ds S fr
La Tic JYprim e» « serait reconnaissante à ton* les Lecteur, et A sie qci voudraient faire an peu de propâ-a^r aatonr
de astre cher jruinaL Nam carénant, dam ce cm, » tontes les personne* ainsi désignées des nnmérm , — à titre

- SM
fl tr a v e r s le M onde P sy ch iq u e
Une musicienne de six âns pbur P iq I X , par uno série d e coïncidences extraordinaires, sà
V’pnni>ll:itic hi>>ttir*«tlin il rntlm itc fn f utiiria rl'ôlnnnnnfiHi catastm .
Nous relevons dans le F ra ttrn is te , l'intéressant organe de dé­
fense immatérialiste. qui p arait chaque semaine à Douai et
dont nous avons parié à plusieurs reprises, le p e tit article que _ .Justre musicien que jam ais dans «e s comptes
voici :
rendus, il ne tron sorivit ki nom du te rrib le je tta to re. Mémo
Un véritable p etit prodige, une gen tille fillette de six ans. Au cours d’ une représentation des Contes d 'H offm ann, le th éâtre
Am élia Valiquet. s’est révélée à M ontréal (Canada), dans un do Vienn e fu t d étru it par un incendie terrib le. P endant un
concert de charité où elle a exécuté plusieurs morceaux sur le quart de siècle, on n’osa redonner cet opéra à Vienne.
violon. L a croyance à l'influence maléfique de certains individus a été
L a p e tite artiste n’avait que deux ans e t demi quand un jour de tout temps combattue par des formules, des gestes, des ta­
e lle se m it au piano e t sans l'assistance do norsonne e t au grand lismans qui ont le pouvoir de rompre le charme e t de protéger
ravissement de sa maman, exécuta par oreille, un air populaire du mauvais œil.
canadien. P a r la suite, elle se perfectionna si bien, qu'à l'âge L e docteur H enn ig a publié dans sa curieuse étude un dessin
de quatre ans. elle exécutait plusieurs morceaux que des débu­ d'amulette étrusque, destinée à paralyser le m auvais sort. On
tants de sept, huit ou d ix ans exécutent avec beaucouo de y distingue des coquillages, des d iv in s do touillages gravés sur
peine. des ossements en triangle, des tê'es do bêtes à cornes e t des
C’est à cet âge qu'une dame de l’aristocratie anglaise mise au mains aux doigts formés. M ais l'œil lui-même fut. de tou te éter­
courant des talents do la p etite Amélia voulut qn ave:- le piano nité. le p alliatif le,m eilleur du dhnger. On le trouve sur des bou­
elle apprit le violon. L 'a v a n t entendue, elle se chargea de son cliers romains, on le trouve en E gyp te sur des d ivin ités qu’nn
éducation musicale e t lui fit cadeau d'un violon. I l v a donc- œil symbolique domine ; on le trouve sur des boucliers m exi­
deux uns que la p etite Am élia jou e le violon et rien n'est aussi cains e t aussi sur des proues do navires. Sur certaines amu­
intéressant, ni aussi merveilleux que de l'entendre. lettes découvertes à Pom péi et à Herculanum, on v o it un œil
Chose remarquable, elle ne -art pas encore lire dans ses li­ unique entouré d'éléphants, de serpents, de scorpions, animaux
vres e t pourtant elle lit tri-s bien la miisione. elle sait compter, qui passent pour avoir des vertus particulière contre les jeteurs
-dditionner. m ultiplier, soustraire et d ivirer de même qu'elle de sorts.
lit sans hésiter la phrase musicale lu plus longue et la plus L e C hâteau h a n té ,
difficile qu'on puisse enseigner h un élève de huit ou neuf ans.
L a mort du sixièm e marquis de W n tefford , qui v ie n t de se
noyer accidentellement, près de son château de Curraghmore,
N'.V u-t-il pus là une preuve établie en faveur de la pluralité v ien t ajouter un chapitre a l’ histoire tragique de la maison de
rie- esistonmw et cette enfant ' prodige n'indiqre-t-elle pas i-uf- Beresfurd.
fisuimnent que nous conservons ii travers les vies successives tout - Ge cliateau de Curragliniore est. d'après la trad ition , hanté
l’acquit de notre évolution intellectuelle'■ par une fée qui fa it entendre des gémissements pendant la
N. D. L. D.
nuit pour annoncer la mort d'un membre de la fam ille, e t par
L e M a u v a is Œil un fantôme. Ce fantôme serait l’ ombre de lord ïy ro n e , lequel,
en 18H3. annonça à la femme de sir Trystram Beresford
D ’un u r tir U paru dan* le Journal iln 1'. n o rn n ln r dernier. qu'elle m ourrait à quarante-sept ans. Or. lady Beresford allait
SUus \r t itr e : « L e U a u ra it ir il et 1rs je teurs de sort » célébrer son quarante-huitième anniversaire e t se fé licita it
nous extrayons les passai)'* m iran ts : d’avoir franchi le terme fatal, quand elle apprit par hasard
Théophile Gautier, dans un curieux roman, la Jrttatu ra. a qu'une erreur avait été fa ite au sujet de son âge e t qu’elle
dépeint en m aître la croyance à l'influence occulte d êtres pou­ avait, mm pas quarante-sept ans, mais bien quarante-six ans!
vant à volonté porter la guigne. Elle sévit surtout en Italie, ou Elle mourut dans la nuit.
les gens superstitieux font, à la vue du jettatore le geste classi­ Parm i les mitres morts violentes survenues dans la fam ille,
que de m ettre les mains derrière leur dos.l index et le petit il faut c ite r celles du troisièm e détenteur du titre , tué dans
Uoigt en corne, les autres doigts repliés. Ainsi s écarte I in­ une chute de cheval: du cinquième marquis, qui se suicida:
fluence redoutable du mauvais œil. de lord Délavai Beresford. tué dans un accident de chemin de
On a prétendu, en Italie, uue le pape- I-eon M i l et le pape fe r au Texas, et enfin du capitain e Beresford. tué Tannée der­
P ie IX déchaînaient infailliblement la guigne. I l est certain que nière à Aldoj)sliot. en essayant d 'arrêter un cheval emporté.

REVUE DES L IV R E S
Tout ouvrage dont uu exem plaire est déposé initiés I f » plus élevés de nuire temps. C© velie. aux littérateurs qui s'attacheront a a
dans nos bureaux -et annoncé : les ouvrages tr a v a il est plein d 'id ée» nouvel|t>n «*t origtna- Btyle im ité du XIV* siècle, aux historiens qui
a r p o e s en double exem plaires sont analysés : on y trouve des o h u rn a iio n » inter* s- y liron t une mervcllcuse reconstitution k *
r ir t e s et très spéciales qui valent d 'ètre lues l'an tique P aris e t de ses mœurs, aux jeunes
LA D IS S O C IA TIO N D 'UNE PERSONNA et méditées. De» nou*s rt remarques ju d i­ femm es et jeunes filles qui s'amuseront a
L IT E , étude biographique de Psychologie P a­ cieusement faites par le traducteur fon t de cette histoire bixarre, à ce roman presque
thologique. p ar Morton Prince, professeur de ce liv re un ouvrage de* plus piértcux. surnaturel.
p ath ologie du systèm e nerveux à l'école de Un gio s volume av«<- p ortrait 15 francs.
Médecine de • T u fis Collège T rad u it de POUR D E VELO PPE R U N REJE T (journ al
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Bib lidthèque de PhlloaopUie contemporaine, GRES IX T E P .N A T IO N A L DF. PSYCH O LO G IE m ée. p ar Fernand Girod.
E X P E R IM E N T A L E , p ar Henri D urvillc fil» Un vol., roquette édition, avec deux por­
10 francs. Un gros vol- illustré, renferm ant uue docu­
P R E C IS D 'AD TO -SÜ CdESTtO N VOLON­ traits hors texte. P rix : 1 fr. 50.
T A IR E . Education pratique de la volonté, mentation de très haute valeu r e t devant LA F IN DU C H R IS T IA N IS M E , p ar Georges
servir à l'édiflcivtio:i des proehains Congrès Pinçon, préface de Papua : 1 vol. 3 fr. 60,
m aîtrise d< soi-mâlfee. In fluence sur autrui, Internationaux 15 francs.
p ar le Dr G érauatRlnncl. 1 vol. ln-18. MO port eu plus.
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LES A P P A R IT IO N S M A T E R IA L IS E E S DES — Cours pratique et com plet de la science som bre» p roph étie» de Madame de Thèbes. at­
V IV A N T S ET DES MORTS, tom e I I LES psychique <hypnotisme, magnétism e.spiritism e, tire d 'a u ta n t phi* l'a tte n tion sur cet étruntm.
A P P A R IT IO N S DES MORTS, p ar G abriel De- fak irism e), les théories rationnelles, les mé­ volum e, que les spontanées ré v ila tio n e q u i en
lanue. Ouvrage grand m-8. pap ier glacé de thodes pratiques, les procédés infaillibles, composent la tra m e, concordent arec celles.
o40 pages, avec 75 gravures. P rix 10 Irancs. p ar Julien M aximilien. Théories et métho­ de !a célèbre pythonisse. —
LES M YSTERES DE L'OCCULTE, roman. des nouvelles. P rix : 3 fr. 5Ô. Aussi, pensons-nous être agréables à ceux
• p ar P orte du T ra it des Ages. — 1 fr. 50. L E MONDE DES E S P R ITS , p a r Irm fn Syl- de nos le cteurs que les prém ontions sur
E L K T A B OC I.E L IV R E DSS CHOSES von. 1 vol. in-18. 3 fr. SO. l'a r e n ir de Fran ce peuvent in té re fte r, en le u r
E T CACHEES, ouvrage de K hôdja- T el q u 'il est. l'intéressant volum e ds M. ir- signalant à nouveau ce liv re d'une manière
Orner H aleby. trad u it en Français p ar le min Sylvan a sa place m arquée dans la b i­ toute spéciale.
D- P aul de R égla Gros ouvrage d'érudition, bliothèque de tous ceux qu i s’occupent de
dans lequel on trou ve l'exposition de la phi­ M ystiqnc ou d’Occultismc. L a L ib r a ir ie de la V I E M Y S T E ­
losophie e t d e la médecine arabe. M. le Dr N IC O LAS FLA M E L. .p a r René Schwaeblé R IE U S E exp éd ie tous les liv re s cités
de R égla connu pour ses travaux dans le Un beau li\re. in-8. P rix : 2 froncé.
dom aine du Magnétisme e t de l'O ccultism e a Ce nouveau livre de René Schwaeblé plaira dans cette revu e des liv re s , c on tre leur
en trèe h an te estime le K hôdja. auteur de à tou t le monde, aux savants qu i y trou ve­ m on tan t a u g m en té de 0 fr. 39 pour
eet ouvrage, e t il le considère com me un des ront une conception h ard ie de la chim jc dow- fr a is d e port.
— 3âU -
Page des Abonnés

H o r o s c o p e d e P ie r r e I

ün de nos abonnés de la première) heure, U . R a o u l L a r m ie r , guo noue connaissions déjà p a r ses tra v a u x oripinnuf en matière d.as­
tro lo g ie rom a n tiq u e, a bion v o u lu n ous co m m u n iq u e r le résu lta t de ses recherches a strolog iq ue s sur la personnalité du roi r t e r r e jer
de- Serbie, q u i f u t dernièrement l'hdte de la F ra n ce. N ous a ccordons vo lo n tie rs l ’h o sp ita lité de nos colon»
lui laissant la responsabilité do ses assertions.

P ie r r e I w e s t n é le S a m e d i 2 9 ju in 1844. , ,
— T r a d u c tio n a s tr o lo g iq u e d o - l’é n o n c é : 8° d egré du C a n c e r . 4 ’ s i g n e d u Z o d ia q u e : l ’a n n é e 1844 e s t d o m in é e p a r l a p la ­
n è t e J u p ite r .
— A l ’a id e d e c e tte tr a d u c tio n , il e s t fa c ile d ’ é r ig e r l 'h o r o s c o p e onomantique du ro i de Serbie.
Interprétation : A u s o m m e t d u c i e l h o r o s c o p i q u e b r i l l e a u r o i P i e r r e I w . — C ’ e s t p o u r q u o i, à s o n a r r i v é e à P a r i s , le
u l ’ é t o i l e r o y a l e d u T a u r e a u » e t l a p l a n è t e Saturne. r o i a é t é v i c t i m e d ’ u n a c c id e n t à l a ja m b e . L ’ a n n é e 1911 e s t
— L e s a n c i e n s a s t r o l o g u e s , a p r è s d e s siècles d’observation d o m in é e p a r V é n u s .
d i s e n t , q u e Saturne a i n s i p l a c é , d o n n e u n e g r a n d e é l é v a t i o n — L a Lupe g o u v e r n e l ’ a n n é e 1913.
d a n s le s f o n c t io n s p u b liq u e s . — V o y o n s d o n c le s p r é s a g e s à t i r e r d u t r i g o n e q u i s y m b o lis e
— L e Béber. s i g n e z o d i a c a l d e l a m a i s o n 1 0 ( d e s t i n é e ) , s y m ­ J a vie finale.
b o l i s e u n g r a n d c h e f c>u u n r o i . — L a p r e m i è r e p o i n t e d u triangle t o m b e d a n s l a 4 ' m a i s o n
— Ic i l a c o n j o n c t i o n d e Saturne, d u bélier e t d e l ’ é t o i l e s i g n i f i e vieillesse, n o u s y t r o u v o n s l a L u n e o u 1 9 1 3 d a n s l a
r o y a l e d u taureau ( V é n u s ) , a n n o n c e l a ro'iauté a p r è s u n e lo n ­ ; c e t a s p e c t p r é s a g e u n e catastrophe o ù l ’ h e u r e d e l a
g u e a t t e n t e ( S a t u r n e = reta rd ).'les a n n é e s q u ’ e l l e r é g i t s e r o n t mort.
favorables a u c o n s u l t a n t . — E x e m p le : L a b a s e d u t r ia n g le d e la r o u e z o d ia
l’avènement e u lie u le 15 ju in 1903, c a le t o m b e e n m a is o n 1 2 e t 8 .
a n n é e d o m in é e p a r S a t u r n e . — J ’e n d é d u i s q u e l e s a n n é e s 1 91 1 =
— L e j o u r d e n a t i v i t é é t a i t u n Samedi ; V é n u s , 1 9 1 2 = M e r c u r e e t 1 9 1 3 = .L u n e
i n f l u e n c e d e Saturne. s e r o n t néfastes a u c o n s u l t a n t .
— N ous re m a rq u o n s é g a le m e n t la — P i e r r e I er a m o n t é s u r l e t r ô n e e n
i r é s e n c e d e Saturne d a n s l a m a is o n d u 1 903, d o n t l’a d d itio n c a b b a lis t iq u e d e ces
m g é n ie . I l " m a i s o n ( a m i s ) . n o m b r e s (1 + 9 + 0 + 3 = ) d o n n e le
— L e s p la n è te s s e p r é s e n t e n t a lte r n a ­ to ta l X I I I .
t i v e m e n t à n o u s "c o m m e — C e t arcane- X I I I s y m b o l i s e l a mort.
bénéfiques o u maléfiques. l a transforhiation. l e c h a n g e m e n t , l ’ in s ­
— S a t u r n e maléfiaue d a n s c e t h è m e , t a b ilit é . la p e r t e d es esp éra n ces.
p rés ag e : la p e r te d e l’ ép ou se, re p r é — C e t arcane X I I I é t a i t bénéfique e n
s e n té e p a r la p la n è t e V é n u s . — C e tte - l ’ a n n é e 1 9 0 3 d o m i n é e p a r Saturne.
p la n è t e s e t r o u v e d a n s l a m a is o n d e la — M a i s l ’ a s p e c t malê.fi que d e c e t a r c a n e
m on (3 » c a s e ). a p p a r a ît e n l ’a n n é e 1912 ; e n a d d itio n ­
"— L a reine 3 e S e r b i e e s t m o r t e e n 1 8 9 0 . - n a n t s o n m illé s im e o n t r o u v e lé nom bre
a n n é e d o m i n é e p a r l a Lune. 13 = ( m o r t ) e t d e p l u s l ’ a n n é e e s t s o u s
— N o u s tr o u v o n s l a Lune d a n s l a l ’ in f l u e n c e d e l a L u n e ' q u i p r é s a g e : —
m a i s o n d e s luttes, d e s m a la d ie s , e t c . : changement, v o y a g e s , tout ce qui touche
a v e c l e Sagittaire. an corps, e n f i n c h o s e s m y s t é r i e u s e s .
L a flèche ( S a g i t t a i r e ) , s y m b o lis e l e L a 1 2 ° m a i s o n s y m b o l i s e l e t o m b e a u . In
d é p a r t ' d u corps astral d a n s le s r a y o n s f i n d u c y c l e d e v i o : Mercure r e p r é s e n t e
c é le s t e s d e l ’ a u - d e là . l’esprit ( l ’ â m e ) q u i l a i s s e a u tombeau s a
L e s ig n e z o d ia c a l d u Sagittaire e st, d é p o u ille m o r t e lle a v a n t d e p r e n d r e son
bicomoré, i l a n n o n c e a u p o i n t d e v u e 't j u i v o l. p o u r le s s p h è r e s r a d i e u s e s d e 1,' i m ­
p o u s o c c u p e , u n d o u b l e décès. m o r t a lité .
—r L a m y t h o l o g i e n o u s e n s e ig n e q u e L a 68° a n n é e du r o i to m b e d a n s la
Saturne a v a i t f a i t l a p r o m e s s e à Titan 8 ° m a is o n ( l a m o r t ) . C h aq u e case ou
( f i l s d e C lœ n s e t d e V e s t a ) . d e dévorer i ........... m a is o n s o l a i r e r e p r é s e n t e u n m o i s , u n e a n n é e d e l a v i e d u s u j e t ,
d ir e q u e l a p l a n è t e Saturne ( p è r e ) m a lé f ic i- c ’ e s t p o u r q u o i l 'a n n é e 1913 f i g u r e d a n s l a m a i s o n d e l a mort .
e n fa n ts d e c e r o i. L e ‘roi. d o i t p o u r é v i t e r u n e catastrophe ( 1 9 1 2 ) , n e p l u s
L a fyunc r e p r é s e n t e e n a s t r o l o g i e l a mère. V é n u s s y m ­ e n t r e p r e n d r e d e lo n g s v o v a g e s .
b o l i s e r a i c i l a princesse Mileira. d é c é d é e e n 1 8 8 6 , a n n é e g o u ­ V o i l à l’avertissement d e l a P r o v i d e n c e .
v e r n é e p a r V é n u s ; d e p lu s , n o u s t r o u v o n s c e t t e p la n è t e d a n s — • ' J e c r o i s d e m o n devoir d e signale i ■ danger : c ’e s t d 'a i l -
l a m a i s o n d e l a mort ( 8 ° c a s e ) . — N o u s c o n s t a t o n s p a r ces l e u r s ; l e but d e l a s c i e n c e a s t r o l o g i q u e .
e x e m p l e s , q u e l e s a n n e x é d e V é n u s e t d o l a L u n e s o n t maléfiques P a r is , le 2 3 n o v e m b re 1911. R a o u l L a r m ier .

L a Vie M ystérieuse e s t u n j o u r n a l u n i q u e a u m o n d e , c ’ e s t a u s s i l e s e u l j o u r n a l p o p u l a i r e i l l u s t r é s ’o c c u p a n t d e s
s c i e n c e s m y s t é r i e u s e s e t d é v o i l a n t l e s s e c r e t s d e l 'o c c u l t i s m e . H a p o u r c o l l a b o r a t e u r s l e s p l u s g r a n d s é c r i v a i n s d n m o n d e
p s y c h iq u e . m* ,
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L a Vie Myetérieuee p u b l i e d e s c o u r e d e M agnétism e, Su Iritleme. Astrologie. Chirom ancie, M agie, illu s tr é s p a r
1 » p h o t o g r a p h ie , e lle p u b lie d e s r o m a n s e t o o n te e m y s té r ie u x , e t Bdonne d e s c o n s u lt a t io n s d ’a s t r o lo g ie , d e c h ir o m a n c ie e t d e
g r a p h o lo g ie , e n t r o u v r a n t p o u r s es le c t e u r s u n c o in d n

V o i l e d e l ’A v e n i r
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Par S Y L V A IN DÉGLANTINE (1)

L e S u p rê m e E v in c e u r d u M a l c o n d u is it le s T e r r ie n s d a n s à rou a ges n o m b r e u x , d ’u n usage in c o n n u des a v iin m ».


une ch a m b re é c la ir é e en v e r m e il par s ix b o u le s d e/ verre D e u x b o u le s d e m a r b r e o r a n g é , s u r le s o l, d e v a n t c h a q u e
d é p o li illu m in é e s en ded an s. a p p a r e il.
P u is il c o u ru t v e rs le c h e f d e s g a r d ie n s q u ’U a u to s a v a it — C e d o it ê tre la s a lle à m a n ger, d é c la r a M . de N e r v a l,
fa it p la c e r en d o u b le cordon a u to u r de la Oom ite h is s é e p r e n o n s p la c e .
sur une m a is o n , et lu i recom m an d a d 'e m p ê c h e r à to u t U s s ’a s s ir e n t s u r le s b o u le s e t a t te n d ir e n t.
p r ix le s T e r r i e n s de re m o n te r d a n s la m a c h in e . Q u e lq u e s m in u t e s a p rès, deu x V é n u s ie n s en trè ren t,
Il c r a ig n a it en e ffe t que M . S a in t - A u b in ne ch erch ât à ayan t d eva n t eux un ta b lie r de fle u r s lu is a n t e s . U s in t r o ­
fu ir , p ou r se s o u s t r a ir e à la c o n d a m n a t io n p r o b a b le qui d u is ir e n t d iv e r s c o m e s tib le s dans le s a p p a r e ils p la c é s
l ’a t te n d a it. La v o lo n té du S em eu r d 'E t o i l e s ne p ô u r r a it d evan t le s c o n v iv e s e t d é c la n c h è r e n t -u n c r a n d ’a r r ê t .
' ê t r e a lo r s e x é c u té e . I l e n r é s u l t e r a i t p o u r le - p a y s t o u t e s Q u e lle n e f u t p a s l a s u r p r is e d e c e s d e r n ie r s , q u a n d
s o r te s d e c a la m ité s , d o n t le p o n t ife s e r a it r e n d u r e s p o n ­ U s v ir e n t le s a lim e n t s r e s s o r t ir à l’ a u t r e b o u t d e l 'a p p a ­
s a b le r e il, e t t o m b e r e n p e t it e s b o u le t t e s d a n s u n e s o r t e d e c u i l l e r
D ès qu e le c o lo n e l e t l'in v e n t e u r f u r e n t d a n s la ch a m b re q u i s 'a l l o n g e a i t p o u r l e s l e u r in tr o d u ir e dan s la bou ch e.
v e r m illo n , on le u r a p p o rta à chacu n une lo n g u e tu n iq u e U n r é c ip ie n t p la c é p a r le s g a r ç o n s s u r c h a c u n d e s a p p a ­
v e r t p r a ir ie , u n la r g e p a n ta lo n ja u n e et un chapeau ro u g e r e ils , s e m it à v e r s e r f o r c e r a s a d e s d a n s u n c o q u illa g e q u e
à b o r d s d r o its . le m é c a n is m e p o r ta it aux lè v r e s d es c o n v iv e s en te m p s
— V r a im e n t , s ’ é c r ia M . S a in t- A u b in , a p r è s a v o ir e n d o s s é r é g u lie r s .
son c o s tu m e , ça m e fa it l 'e f fe t d ’un b a in par un t e jn p s U n e m u s iq u e s ’é l e v a i t a u m ê m e m o m e n t, a u s s i d é lic ie u s e
trè s chaud. q u e c e lle d e G o u n o fl.
— R ie n d e p lu s ju s te , a p p r o u v a le c o lo n e l. C e s h a b its - là M M . d e N e r v a l e t S a in t- A u b in m ir e n t le u r s m a in s dans
sont à p e u p r è s c o m m e l 'e a u d o n t j e m e s e r v a i s p ou r p ren ­ le u r s poch es et m a n gèren t d 'u n fo r t gra n d a p p é t it.
d re l'a p é r it if, ils sont frappés. — C ’e s t é g a l, d i s a i t l’ in v e n t e u r , le s V é n u s ie n s s o n t in g é ­
S o u s l ’e f f e t d e c e b i e n - ê t r e i n a t t e n d u , l a c o n fia n c e r e n a is n ie u x .
s a it peu à peu au cœ ur d e s a v ia t e u r s . — E t b o n s c u is in ie r s , a jo u t a it s o n c o m p a g n o n . Q u e d ite s -
C e rte s , le s o r t d e le u r s a m is n e la is s a it p a s q u e d e le u r vou s du p la t? Il m e s e m b le y r e c o n n a îtr e à la fo is un
d o n n e r to u jo u r s f o r c e in q u ié t u d e . C e p e n d a n t, B r u n ife r goû t d ’ a r tic h a u t , de h o m a rd , de b ift e c k et de d in d o n
v o l a i t à le u r s e c o u r s , t o u t d o n n a it à e s p é r ç r q u ’i l le s ra m è­ tr u ffé .
n e r a it au m a tin , s a in s e t s a u fs ? — P a r fa ite m e n t, et en co re un goû t d 'a s p e r g e , de baba
L e c o l o â f> | s u r t o u t r e d e v e n a i t l u i - m ê m e . au rh u m , de pêch e et de r a is in .
— A llo r m & d is a it - il p e n d a n t q u ’ o n le s c o n d u is a it s e r é c o n ­ — E t n e tro u ve z-v o u s p a s qu e le b reu va ge r a p p e lle q u e l­
f o r t e r , je ^ o T O ls q u e le V é n u s i e n d e c e m a t i n a v o u lu se q u e p e u le B o r d e a u x e t le C h a m p a g n e ?
m o q u e r d e 'j u & u s . V o t r e g a l a n t e r i e v i s - à - v i s d e R o s e fle u r a — M êm e h ^ h a b lis e t le M a la g a .
b i e n . fa illiT r ito u s c o û te r ch er, m a is la b e lle a tir é n o tre — N 'e s t - c ^ k a s m e r v e ille u x N ous n 'a v o n s q u 'u n seu l
é p in g le d u fje m p la t, q u 'u n e s e u le b o u te ille , et nous g o û to n s à la fo is de
— U n peu d e flir t sur c e tte p la n è t e ne nous est donc to u s le s m e ts et de to u s le s v in s in s c r its s u r lu c a rte d es
pas au ssi p r é ju d ic ia b le que c e la , c o n c lu a it en r ia n t p lu s gra n d s h ô te ls de P a r is . C ’e s t l’a r t c u lin a ir e à son
M . S a in t- A u b in . ap ogée, m o n s ie u r S a in t-A u b in , c ’e s t le - g é n ie de la casse­
— N u lle m e n t. J’ e s t i m e m Sm e que la chose nous s e r a it r o l e . c 'e s t la g lo ir e d e s m a r m ito n s qu i ra yon n e a u -d e s s u s
p lu t ô t f a v o r a b le . C a r e n fin , s i l ’ o n n e n o u s a v a i t p a s e m ­ des go u rm ets en a d o r a tio n !
m e n é d e f o r c e à P o l a d r è z e , n o u s 'a u r i o n s p r o b a b le m e n t — E t c e m é c a n is m e , q u o i d e p lu s in g é n ie u x ? U n h o m m e
é t? n o u s fo u r r e r n o u s -m êm es d a n s la c h a u d iè r e d e s g é a n ts , san s b ra s ni ja m b e s v iv r a it là com m e un s e ig n e u r .
s a n s n r o fit pou r nos com pagnons. Au lie u de c e la , on en­ — F am eu x, le m é c a n is m e , fa m e u x , m a is , m o i, j 'o p t e
v o ie là -b a s un h a b ile d ip lo m a t e , to u te une arm ée s ’ il 10 11 r l a c u is in e . Nom d ’un s o u s - p ie d de g u être ! il fa u d r a
é c h è u e , e t l’o n v a n o u s e n g r a is s e r c o m m e d e s c o q s e n p â te , m e ttre le B r û lç ô c e à l'é c o le des V é n u s ie n s .
a p r è s n o u s a v o i s m is a u f r a i s d a n s d e m e i l l e u r s h a b its . — Vous p o u r r ie z l 'y m e ttre n en dan t un s iè c le , r é p liq u a
— Il y a b ie n pou r m oi l’e x p e c t a t iv e d’un m o is d ’ in te r u n in d ig è n e a p p a r u s o u d a in à la p o r t e , s a n s q u ’i l r é u s s is s e
n e m e n t "d a n s la c a v e r n e d e s E x p ia t io n s ... à c o n fe c tio n n e r u n s e m b la b le m e ts .
— A llo n s d o n c ! S e r ie z - v o u s a s s e z s im p le pou r vou s la is ­ L e s T e r r ie n s r e c o n n u r e n t l ’é n ig m a t iq u e in d iv id u ren ­
ser fa ir e ? Q ue le S em eu r d 'E t o i l e s se p ro n o n ce con tr* c o n t r é l e m a tin .
v o u s, e t, v it e , u n fc a q t d a n s la Com ité, n o u s v o ilà fa iè a n t — T ie n s , v o u s v o ilà ? vou s, s ’ é c r ia M . de N ervaL En­
la n iq u e a u x a d m l n M i é s d ’Ila ir to s . c h a n té d e vou s r e v o ir ...
E t, d a n s s o n o p t im is m e . M . d e N erva l en r e v e n a it ' A lo r s , vou s ne c ro yez pas que l'o n p u is s e fa ir e sur la
son fè v e de m a r ie r son am i à q u e lq u e V é n u s ie n n e . C e tte T erre un frichti s e m b la b le à c e lu i d o n t on v ie n t d e nous
R o s e fle u r é t a it t o u t in d iq u é e . Son a ttitu d e e n e ffe t ne la is ­ r é g a le r ?
s a it au cu n d o u te , n o n m o in s q u e c e lle d e M . S a in t- A u b in : — N on, le s p r o d u its d e vo tre p la n è te n ’é ta n t pas le s
l ’ u n e t l ’ a n t r e e n te n a it . m ê m e s q u e c e u x d e - V é lu s .
L e c o lo n e l en é ta it d é jà à ch erch er un m oven d ’ a c tio n , — T r è s ju s te . M a is d e q u o i e s t c o m p o s é le frichti vén u -
qu and un g u id e le s in tr o d u is it dans une gra n d e s a lle s ie n ?
ro u g e d éco rée en b la n c d e d e s s in s b iz a r r e s . — D e fr u it s et de lé g u m e s r é d u it s en p u rée p ar l ’a p p a ­
Pas d e m e u b le s : u n a rb u ste au fe u illa g e p resq u e dur à r e il à m a n g er. Q u a n t au b re u v a g e , i l e s t o b ten u en m é la n ­
f o r c e d ’ê t r e é p a i s s’ a p la t is s a it seu l au m ilie u d e l a p iè c e . geant le suc de n om breu ses p la n te s c u ltiv é e s avec s o in
A ses e x tr é m ité s é ta ie n t fix é s deu x a p p a r e ils en c u iv r e d a n s le s p la in e s v é n u s ie n n e s .
— P a r f a i t , t r è s in t é r e s s a n t ... M a is a s s ey e z-v o u s donc.
(1) Voir le» n- U. *9] 70. G arçon , u n e c h a is e p o u r m o n s ie u r .
-------- — - LE S T E R R IE N S V A N S VENU S

— Je s u is trè s b ie n d e b o u t, m e r c i. fie id e n tiq u e s e t p o rte n t en e lle s d e s d e s tin é e s c o m in u n e s.


— A v o t r e a is e , p o u r s u iv it le c o lo n e l. Oè sont le s g r a in e s is s u e s d u . m ê m e o v a ir e , é p a r p illé e s en
P u is , d u to n p r o te c te u r q u ’ il a i m a i t êt p r e n d r e avec ses to u s sens p ar la te m p ê te , et qu i s’é p a n o u is s e n t en fle u r s
a n c ie n s lig n a r d s : s e m b la b le s , q u e ls q u e s o ie n t le s te r r a in s q u i le s r e ç o iv e n t .
— M a is , voyon s, vou s m e p a r a is s e z hom m e d 'e s p r i t , je Tou s c e s m o n d e s p r o m e n a n t le u r m a r c h e s o l e n n e l l e '- a u t o u r
m ’in té r e s s e à vou s. Q u el est v o tre nom ? d u S o l e i l s o n t c o m m e u n e s e u le e t g r a n d e n a t io n don t cha­
— - L e r io la u d . cun d ’e ü x e s t u n e p r o v in c e .
— F o n c t io n n a ir e ‘d ’I la u t o s , sans d o u te , en m esu re de — C e p e n d a n t, o b s e rv a M S a in t - A u b in , îlr , d i f f è r e n t b ie n
nous d ir e to u t ce qui peu t nous in t é r e s s e r s u r ce p erso n ­ en tre eux par le u r s c o n d itio n s - d ’h a b it a b ilit é ?
n age. Je vou s avoue q u ’i l ; m ’ a fa it l ’e f f e t d 'u n b ra ve — In é v ita b le m e n t. P a r e ille s à c e lle s de la g r a v it a t io n
h o m m e ; m a is q u ’e s t - il e n som m e, avec son tit r e d e G ra n d u n iv e r s e lle , le s lo is de la n a tu re p a r t ic u liè r e s à la T erre
R é g is s e u r ? se g é n é r a lis e n t à tr n v e rs le s c ie ü x . Si la flo r e , le s m u lti­
— L e s o u v e r a in m êm e de M oru n dès, pays p resq u e au ssi p le s s o u rc e s d e v ie , l’o r g a n is m e des h a b ita n ts s o n t s u b o r ­
é te n d u q u e v o t r e .F r a n c e , e t d a n s le q u e l v o u s vou s tro u ve z donnés au c lim a t des d iv e r s e s c o n trée s de v o tre g lo b e , i l
e n c e-m o m e n t. en est d e m ê m e d a n * le s d iff é r e n t e s p la n è t e s , ces con trées
— M a is a lo r s , p o u r q u o i du c ie l. Au x m onde® le s '
ne p r e n d - il pas le titr e p lu s ra p p ro ch és d u s o le il,
de r o i? une a tm o sp h ère et d es
— C ’e s t q u ’i l a u n e id é e te rre s p eu s u s c e p t ib le s
a u tr e q u e v o u s d u p o u v o ir . d 'a b s o r b e r la c h a le u r , d e s
P o u r lu i, l e s o u v e r a in n ’e st sou rces d e fr a îc h e u r In é ­
q u e l e r é g i s s e u r d 'u n do­ p u is a b le s . A ceu x qui cru - '
m a i n e d o n t le p r o p r i é t a i r e v ite n t lo in du fo y e r d 'a t ­
e s t le p e u p le ... tr a c tio n . é g a r é s a te l p o in t
— J 'a p p r o u v é e n t iè r e m e n t dans l 'o b s c u r it é g la c é e du
c e tte fa ç o n d e v o ir , d é c la r a v id e que la r a is o n de
M . S a in t- A u b in . M a is q u e l ’h o m m e te rre s tre ne le u r
d ite s - v o u s d e M i t r i c o l ? accorde qu e d iffic ile m e n t
— I l e s t le c h e f s u p r ê m e la v ie , à c e u x - là le r a y o n ­
d u p o u v o ir s p ir it u e l ; v o u s nem ent lu m in e u x et c a lo ­
p o u v e z l e c o m p a r e r à ,v o lr e r iq u e de la m a tiè r e qui
pape. C ’est u n h o m rp e le s com pose, le s cou ch es
é q u ita b le , m a is a s s e r v i a u x a t m o s p h é r iq u e s p eu r é fr ig é ­
p r in c ip e s d e s o n c u lt e , à ses ra n tes, et d o n t la d is p o s i­
c o u tu m e s , à ses s u p e r s ti­ tio n le n t ic u la ir e d o n n e a u x
tio n s . Son in flu e n c e est r a y o n s d u s o le il u n e in te n ­
c o n s id é r a b le , et d an s 1 a f­ s ité c o rre s p o n d a n t’ aux
f a i r e 'q u i v o u s c o n c e r n e , il e ffe t s q u 'i l s d o iy e n t p ro­
vou s sera p lu t ô t h o s t ile . d u ir e . A c e u x -là en co re
St — T rès bon à s a v o i r , , fit un hom m e - - à peu p rès
le c o lo n e l. M a is il sera s e m b la b le îi “ V o u s, m a is
r o u lé . H e u re u s e m e n t, p a r d ’u n e c o n s tit u tio n su b or­
e x e m p le , q u e n o u s p o u v o n s donnée au m ilie u h a b ité .
e n ten d re ’e d ia le c te de ce — V o ilà b ie n le s v é r it é s
pays. q u i r e m p lis s a ie n t m e » r ê v e s !
— En e ffe t , reco n n u t in te r r o m p it l 'in v e n t e u r .
l ’in v e n t e u r . M a i? qu el est le d egré
A p rès u n s ile n c e : d 'i n t e l l i g e n c e et d e m o ra ­
— A p ro p o s, M o n s ie u r lité d es V é n u s ie n s ?
L e r io la u d , com m en t e x p li­ — En p r in c ip e , le i- r
q u e z v o u s q u e le s V é n u s ie n s p la n è t e é ta n t u n p e u p lu s
s o ie n t c o n s tit u é s à p e fl p r è s je u n e q u e la T e r r é e t le u r
c o m m e n o u s e t p a r le n t u n e c lim a t p lu s d é p r im a n t, ils
la n g u e q u e n o u s p u is s io n s o n t m o in s d 'i n d u s t r i e que
c o m p r e n d r e s i fa c ile m e n t, vou s et c u lt iv e n t le s s c ie n ­
b ie n q u ’i l s l 'é m a i l l e n t ces avec d e p lu s fa ib le s
d ’e x p r e s s io n s p itto r e s q u e s , a p tit u d e s .
b iz a r r e s , q u i d é n o te n t u n P a r c o n tre, il s o n t p lu s
gra n d a m o u r d é l ’ im a g e et de p o é s ie , e t le u r f a n a t is m e
de la c o u le u r , et cara c­ d a n s le u r s c r o y a n c e s , le u r
té r is e une fa ç o n de s e n tir Les T e r r ie n s ch ez le Grand Régisseur. s e ra u n e tr è s g r a n d e fo r c e
et d e p en ser assez d iffé ­ m o r a le .
re n te d e la n ô tre s — C e p e n d a n t, le s O m a la s ?
— T o u t s im p le m e n t p a r le f a it q u e V é n u s p résen te b ea u ­ — U n e de c e s r a c e s n o n é q u a r r ie s , c o m m e c e lle s d e s
c o u p d 'a n a l o g i e a v e c l a T e r r e , s a p l a n è t e s œ u r . n è g r e s d e la T e r r e , o t q u i n e d o iv e n t p a s e x e r c e r g r a n d e
P ou rq u o i vou s é to n n e r? Au te m p s lo in ta in de sa n éb u ­ in flu e n c e s u r l ’o p in io n q u e l ’o n veu t se fa ir e d e s h a b ita n t s
lo s it é , le S o le il, o b é is s a n t à la fo r c e c e n tr ifu g e e t à l ’a c tio n d ’u n e p la n è t e .
des a s tre s v o is in s , a d éta c h é de sa m asse dès anneaux de En g é n é r a l, la p lu s gra n d e p a r t ie d es h a b ita n t s de
m a tiè r e c o s m iq u e qu i se s o n t é lo ig n é s un à un j u s q u 'a u x Vénus m a rq u e le pas en tre " la b a r b a r ie d es O m a la s et la
p o in t s occupés a c tu e lle m e n t p a r le s p la n è t e s . L à, ces an­ p e r fe c t io n r e la t iv e d e s s u je t s d 'I l a u t o s . Je d is r e la t iv e , car
n eau x s e s o n t d is lo q u é s , e t le u r s a to m es ont é té grou p és vou s verrez, — au s u p p lic e do la ca vern e d es E x p ia t io n s ,
peu à .p e u p ar le je u de l ’ a ttr a c tio n m a g n é t iq u e et du p ar e x e m p le , — que la c iv ilis a t io n d es M o r n n d é s ie n s est
m o u v e m e n t r o ta to ir e in h é r e n t à chacu n d’eux. D es sp h ères lo in d ’ê t r e a c c o m p lie , et qu e c e r t a in s de le u r s a c te s é to n -‘
o n t a in s i p r is n a is s a n c è , q u i s e s o n t .c o n d e n s é e s o u sê c on ­ nen t d 'u n te l p e u p le et rie s 'e x p l i q u e n t qu e par le fa n a ­
d en seron t a vec le te m p s e n m a tiè r e s o lid e . ^ t is m e . En som m e, a b s tr a c tio n fa ite d e la d iffé r e n c e d ’ û< re,
E h b ie n ! s o r t ie s d u rn ê m p c r e u s e t, c o m p o s é e s d ’é lé m e n t * le n iv e a u in te lle c tu e l de la p la n è te est en co re in fé r ie u r
a s s e z s e m b la b le ® , c e s p la n è t e s r e n fe r m e n t d e s p r in c ip e s d e à c e lu i d e la T erre. E t il est dans l’esp ace des s y stèm es
s o la ir e s tq u t e n t ie r s d S t le s h a b it a n t s o c c u p e n t u n d egré v r it la nue ; dans sa c la r té , le s p e u p le s t e r r ifié s v ir e n t
m o in s é le v é , e n c o r e s u F l'é c h e lle d e s ê tr e s . J é s u s , c r u c ifié s u r l e G o lg o t h a , r e n d r e à D ie u s a g r a n d e
— T o u s le s g lo b e s - a e n n u n e B lR e s o n t - ils " a in s i 'd o t é s -â m e ; e V d o h n a n t n c r m o n d e s o n p a r d o n . B o r n é e -d a n s son -
d ’h a b it a n t s ? , a c c o m p lis s e m e n t, u n iv e r s e lle dans s e s e ffe t s , t e l fu t le ca­
— O u i,- t a n t q u 'i l s sont dan s l e u r p é r i o d e d 'h a b i t a b i l i t é . ra ctère de l ’ In c a r n a tio n . '
N é a n m o in s , le s h o m m e s n e s o n t p a s s e m b la b le s p a r t o u t. O n — V < 4 ià certes qui est tr è s b eau , m a is ce n ’est qu ’une
e n r e n c o n tr e a u ta n t d e g e n r e s q u ’ i l y a d e d iv is io n s d a n s
h yp o th èse. ■>
la to t a lité d es a s tr e s . C es gen res d iffè r e n t en tre eux par
— Que v o u le z -v o u s ? Au rega rd des hom m es l’â m e e lle -
la n a tu re , le s m œ u rs , la fo r m e m êm e, et le u r p e r fe c t io n
m ê m e n ’e s t q u ’u n e , e n t it é h y p o t h é t iq u e . I l s n e peu ven t donc
e s t t r è s in é g a le .
' e x p liq u e r q u e p a r h y p o th è s e c e q u ’i l s n e c o m p re n n en t pas.
— M a is q u e l e s t l'o r d r e d e c e t t e p e r fe c t io n ?
C e p e n d a n t, la c é r é m o n ie à la q u e lle vou e p ou rrez a s s is ­
— C e lu i de la s u b d iv is io n des s y stèm es .
te r un de ces jo u r s au T e m p le , d e .P o la d r è z e vou s m on-
T d lis le s s o le ils s 'a t t i r e n t o u é v o lu e n t le s u n s a u to u r^ d e s
. tre ra que m es p a r o le s peu ven t ne pas ê tre dénu ées dp
a u tre s avec le ffr s p la n è t e s , s e lo n le u r m asse. C 'e s t a in s i
sen s, et que le S em eu r d ’E t o ile s des M o r a p d é s ie n s n ’e s t
qu e le v ô t r e m a rch é v ers la c o n s te lla tio n d ’H e r c u le , à r a i- ’
pas san s ra p p o rts a v e c la d iv in ité d e v o tre r e lig io n .
s o n d e 16 k i l o m è t r e s 7 0 0 p a r s e c o n d e .
L a p e r fe c t io n d e s m o n d e s e s t s o u m is e aux lo is d e c e lle A ce m om ent re n trè re n t le s d e u x ga rço n s d e fa b le vén u -
g r a v it a t io n im m e n s e , e lle e s t en p r o p o r t io n d ir e c te avec s ie n s .
l ’im p o r t a n c e d e s s y s tè m e s . T a n d is q u ’il s e n le v a ie n t d e s a p p a r e ils le s p la t s e t le s r é c i­
E t c e t e n c h a în e m e n t d ’u n iv e r s e t d e p e r f e c t io n s n e .s a u r a it p ie n ts , L e r io la u d d is p a r u t.
ê tre s u iv i p ar v o tre c o u rte in t e llig e n c e lim it é e à l'in f im e L e s T e r r ie n s , o c c u p é s à rega rd er le s dèu x v a le t s , ne
d ’ u n e p la n è t e , c a r il e m p lit l ’e s p a c e , et l ’e s p a c e e s t in fin i, s 'a p e r ç u r e n t d e son absen ce q u ’a p r è s le d é p a r t d e ces d er­
l’ e s p a c e e s t D ie u ... n ie r s .
— M a is s ’il est a in s i ta n t de m ondes au ssi im p a r fa it s — D om m age, re g re tta M. S a in t-A u b in , '" a u r a is é t é h eu ­
e t m ê m e p lu s im p a r fa it s qu e le n ô tre , n e tr o u v e z -v o u s p a s reu x d e le f a i r e p a r l e r s u r le s u s e t c o u t u m e s d e l à con­
la b esogn e du F ils de D ie u ru dem en t c o u m liq u é e par le s tré e . Q u e lq u e s r e n s e ig n e m e n ts a u r a ie n t p u n o u s ê t r e p ré­
r a c h a ts q u i lu i re s te n t e n c o re à a c c o m p lir ? I l e s t v r a i c ie u x .
q u e . p o u r q u e lq u e s - u n s , s a d o c t r in e e s t p e u t- ê tr e s u je tte à — D ’a u t a n t p lu s q u e v o u s ê te s a m o u r e u x , g ljs s a le c o lo ^
c a u t io n , v o ir e q u e lq u e p eu e n c o n t r a d ic t io n a v e c la s c ie n c e . n e l q u i, é m o u s t illé p a r le c o p ie u x rep a s, en r e v e n a it à ses
— I l n e m ’ a p p a r t ie n t p a s d e v o u s d o n n e r s u r ce p o in L , p r o je t s m a tr im o n ia u x .
d e s r e n s e ig n e m e n t s q u i a u r a ie n t to u t l e c a r a c t è r e d ’u n ff* — A ih o u r e u x ?
r é v é la t io n . C e p e n d a n t, je vou s fe r a i rem a rq u er que nom ­
- Pas la p e in e d e vou s r e c u le r com m e d evan t un fe u
b reu ses sont le s h y p o th èses qui peu ven t s e r v ir de tr a it- de p e lo to n . Vous en avez dans l’œ il, e t la p e t it e a u s s i.
d ’ u n io n e n t r e l e D o g m e e t le s v é r i t é s d é c o u v e r t e s p a r la
— M a lh e u r e u s e m e n t . B r u n i f e r e s t là .
S c ie n c e , e t e n p a r t i c u i e r p a s l ’ A s tr o n o m ie . P ou rq u o i ne
— S i v o u s ê t e s d 'u n c a r a c t è r e à c é d e r a u s s i f a c i l e m e n t
pas a d m e ttre , par e x e m p le ,, q u e le C h r is tia n is m e est ré­
la p l a c e , n 'e n p a r l o n s p l u s : m a i s , f o i d e c o l o n e l , s i j ' é t a i s
pandu sur to u s le s m ondes, sou s des fo r m e s en ra p p ort
dans v o tre p eau , je ne b a tt r a is pas a in s i en r e tr a ite de­
avec la n a tu re de le u r s h a b ita n ts ?
vant u n r iv a l, fû t-il e m p e re u r. C e tte R o s e lle u r a u n b é g u in
E t a lo r s , nous en a r r iv o n s à c e c i:
p o u r v o u s , j e v o u s 1p r é p è t e . 11 n e t i e n t d o n c q u ' à v o u s d e
O uand il fu t d a n s le s d e s tin é e s d u c ie l o u e le gra n d sa­
l'é p o u s e r , l ' n m a r i a g e e n t r e u n T e r r i e n e t u n e V é n u s ie n n e ,
c r ific e s e r a it a c c o m p li, le F U s .d e D ie u c h o is it la T erre. Tl
v o ilà qui s o r tir a it de la b a n a lit é , pas v r a i? A llo n s , de
la c h o is it d e p r é fé r e n c e à d 'a u t r e s a s tr e s p lu s heau x. p lu s
l ’a v a n t , et la b e lle la is s e r a p o u r v o u s t o u s le s B r u n ife r d e
r ic h e s , p e u p lé s d’h om m es m e ille u r s , n a rre o u ’ e lle se tro u ­
sa p la n è t e
v a i t ê t r e l’ u n d e s p lu s p e t it s , l’ u n d e s p lu s h u m b le s . O r .
— T rès b ie n , m a is le m oyen d 'a l l e r de l’a v a n t avec le s
J é s u s - C h r i s t v o u l a i t -se m o n t r e r a u x h o m m e s s o u s l e v o i l e
c o u tu m e s d e ce pays. Je ne v o is ' p a s q fle le p r e m ie r essai
d e l ’h u m ilit é , p o u r b ie n le u r f a i r e c o m p r e n d r e q u ’ ils é ta ie n t
m 'a it r é u s s i. Et L e r io la u d n 'a pas p r é d it à nas am ou rs
to u s é g a u x d evan t l u i . Pt q u e son s a c r ific e ne s 'a p p l i q u a i t
p o s s ib le s sur c e tte p la n è t e des d e s tin é e s h eu reu ses.
n a s a u x p u is s a n t s et aux r ic h e s au d é t r im e n t des pan
v r e s e t d e s fa ib lp s . — L a is s e z - m o i tr a n q u ille avec ce p é d a n t-là , c 'e s t un
Il la c h o is it au ssi p a rce q u e ce m onde é ta it p e u t-ê tre , il fu m is te . Je in e s u i s d 'a b o r d in q u ié t é de ses p a r o le s , m a is
âge é g a l, l'u n d e s n l u s c n r r o m n u s . e t q u e c 'e s t t o u j o u r s a u j'e n s u is reven u . Q uant à v o tre p r e m iè r e te n t a t iv e , vou s
coeu r du m a l o u e l'o n d o it a p p liq u e r le rem èd e. avez eu le to rt d e la fa ir e en p u b lic , v o i l à to u t. C e tte fo is ,
— M a is n lo r s . c o m m e n t le s fo n d e m e n ts d u C h r is tia n is m e vou s n 'a v e z q u 'à g lis s e r à h u is - c lo s v o tre d é c la r a tio n .
a u r a ie n t- il® é té ie tê s dans l ’u n i v e r s ? Le F ils d e D ie u -- A c o n d it io n d e p o u v o ir m e t r o u v e r s e u l a v e c R o s e H eu r.
s e r a it - il a llé lu i- m ê m e de p la n è t e en p la n è t e p o rte r aux — V r a i, vou s n 'ê t e s pas d é b r o u illa r d en a m ou r.
hom m es sa p a r o le ? — Que v o u le z - v o u s ? J u s q u 'à ce jo u r , c o n fin é dans la
— N on. J é s u s - C h r is t n 'a v a i t pas à u ser sa m a je s té dans s e u le m é c a n iq u e , j e s u is r e s t é p o u r a in s i d ir e s a n s p a s s io n .
u n e m u l t i t u d e d 'i n c a r n a t i o n s s u c c e s s iv e s . U n e s e u le lu i — E h b ie n , m o n a m i, d r o it a u d o m ic ile d e l a V é n u s ie n n e ,
s u f f i s a i t p o u r r é g é n é r e r l 'u n i v e r s e t r é p a n d r e e n t o u t lie n e t fe u s u r t o u te la lig n e . E t u n e f o i s d 'a c c o r d a v e c l a b e lle ,
s a d o c t r in e . L a T e r r e s e u le d e v in t le b e rc e a u d e c e tte in c a r ­ si M itr ic o l et c o n s o r is v e u le n t nous e m b ê te r, on l’e n lè v e
n a t io n . T a n d is q u e la ven u e du M e s s ie é t a it an n on cée su r to u t s im p le m e n t dans lu Contdle.
c e tte p la n è t e p ar des p ro p h è te s , le s p e u p le s de to u s le s — Q u e lle bonne id é e !
a s tr e s a lo r s h a b «t£ v e n é ta ie n t a v e r tis par de s e m b la b le s — Je c r o is b ie n . D on c, la is s e z - m o i f a ir e ; d e m a in m a tin
in t e r m é d ia ir e s . Q u a n d n a q u it l 'E n f a n t d iv in . l'é t o ile m ir a ­ nos a m is r e v ie n n e n t , je m e ts m on a r tille r ie an b a tt e r ie ,
c u le u s e b r illa d a n s le c ie l a u -d e s s u s d e to u s le s m o n d e s , e t le s V é n u s ie n s s e r o n t b ie n à c h e v a l s u r la ta c t iq u e , s i
c o m m e e lle b r illa it s u r la T e rr e - a u x y e u x d e s M a g e s . "S u r l 'o n n ’a j- r iv e p a s à r a m e n e r l a b e lle a v e c n o u s s u r la
c h a q u e a s tr e , d e v a n t c e tte a p p a r it io n p r é d ite d e p u is d e s
T erre.
s iè c le s , t o u s le s h o m m e s d e f o i t o m b è r e n t e n a d o r a tio n de­ L e le n d e m a in , d ès la p r e m iè r e h eu re, un s e r v ite u r de
v a n t c e lu i q u i v e n a it d e n a ît r e . R o s e fle u r v in t d ir e à M . S a in t-A u b in qu e- la V é n u s ie n n e
L ’ H o m m e - D le u d é v e lo p p n s a h a u te d o c t r in e d a n s l’ E v a n ­
le d e m a n d a it .
g ile . S a p a r o le le té e d e la T e r r e s e p r o p a g e a d a n s l ’i m ­ — V e in a r d , b la g u a M. le N e r v a l, ça y est. vou s v o ilà
m e n s it é ; le s o r e ille s d e to u s le s p e u p le s l’e n t e n d ir e n t . a d m is , re ç u , a d o p té. P r o fit e z d e l 'o c c a s i o n , m o n g a rço n .
La v ie q u ’ il o ff r a it en e x e m p le à l’ h o m m e fu t c o n n ù e de
— M in u te , m on c o lo n e l, n 'y a u r a it- il pas du M itr ic o l
to u s . E t quand se le v a le jo u r du s a c r ific e s a n g la n t d e la
là -d e d a n s , et des o u b lie t te s pou r c e u x -là dont il veu t ee
P a s s io n , to u s le s a s tr e s fu r e n t s e c o u é s dans le u r s e n t r a il­
d éb a rra sser ?
le s p a r d e s tr e m b le m e n t s , c o m m e le fu t la T e r r e , p e n d a n t
q u ’ u n e n u it r a ^ é e d ’é c la ir s o b s c u r c is s a it l e c ie l, e t q u e S y lv a in D É G U N T IN E ,.
g r o n d a it le to n n e r re . P u ip u n e d é c h ir u r e im m e n s e e n t r ’n u- (A s u iv re.) »
M AR Q U É PAR LE
G ra n d ro m a n in é d it

P ar M ARC M A R IO (1)

— C et e n fa n t e s t v e fh u au m onde au m om ent m êm e où Je ren vo ya i le s tr o is d o m e s tiq u e s que j ’a v a is , a fin d ’ac- •


m a ch ère M a rth e m ’a q u itt é ... c o m p lir s a n s té m o in s l ’h o r r ib le , la c r u e lle r é s o lu tio n qu e
— C 'e s t c e q u e j e v o is . j e v e n a is d é p r e n d r e ... J e fis v e n ir , à la p la c e de la n o u r­
— L a s e c o n d e m a te r n ité lu i a é té fu n e s te . r ic e , une bonne d e la cam pagne à q u i je r e m is l ’e n f a n t
— Je le s a v a is a u s s i... M a is je c r o y a is qu e l 'e n f a n t . . . et je p a r t is a v e c e lle un m a tin , a v a n t le jo u r .
— L ’ e n fa n t a v é c u ... Il v it e n c o r e ... M a is ne m e p resse M . C o u v e r a n - L is ie u x a rrêta en co re une fo is son dou­
p a s .... L a i s s e m o i t o u t t e d ir e . . . c a r c ’e s t d iff ic ile . lo u r e u x r é c it .
U ne p a u se e n co re, d o u lo u r e u s e p ar le c r u e l r e s s o u v e n ir Il é ta n c h a u m ^ u eu r d ’a n g o is s e q u i in o n d a it s o n fro n t,
q u ’e l l e é v o q u a it , fu t n é c e s s a ir e .
e t a y a n t la is s é à s o n c œ u r q u i b a tt a it s o u r d e m e n t l e te m p s
A lo r s le p ère d e G eorges r e p r it: d e s e c a lm e r , il ach eva a in s i :
— On a beau a v o ir l’e s p r it l i b é r a l .. . o u p o u r m ie u x d ir e *
— D eux h e u r e s p lu s t a r d , l ’A s s is t a n c e P u b liq u e r e c e v a it
a ffr a n c h i d e c e r ta in e s c r o y a n c e s ... i l y a to u t d e m ê m e d es
un p u p ille de p lu s !...
c h o s e s p a r f o i s e x t r a o r d in a ir e s , in c o m p r é h e n s ib le s , q u i v o u s
— Ton f i l s !. .. s 'é c r i a l e n o t a ir e .
fr a p p e n t... C e qu e je v a is te d ir e e n e s t u n e ...
— O u i, j ' a i fa it c e la ... J ’a i eu ce cou rage c r u e l... J ’a i
U n p u r, d pe s o rte de b o h é m ie n n e passa dans le pays,
abandonné m on fils qu e je r e g a r d a is com m e l’in s t r u m e n t
à V é liz y , et s ’e n h a r d is s a n t j u s q u 'à p é n é tre r dans la p ro ­
m a u d it d e la m o r t d e m a fe m m e b ie n a im é e .. . J e l ’a i c o n f ié
p r ié t é p o u r m e n d ie r , e lle p r it la m a in d e M a r t h e e t e l l e lu i
i l'A s s is t a n c e P u b liq u e , s a n s r ie n r é v é le r au s u je t de sa
p r o p h é tis a des choses s in is tr e s ... E lle lu i d i t q u e l’ e n fa n t
n a is s a n c e .. . J e n ’a i in d iq u é q u e s e s d e u x p rén o m s, G e o rg es
a u q u e l, d a n s s e p t m o is e n v ir o n , e lle a lla it d o n n e r le jo u r ,
M a r te l, ga rd a n t le s ile n c e su r sa filia tio n , ne fa is a n t pas
é t a i t m a r q u é d 'a v a n c e p a r le m a lh e u r , q u e l a fa ta lité d un
c o n n a îtr e son lie u de n a is s a n c e , m e r e fu s a n t à fo u r n ir le
d e s tin in e x o r a b le s’ a t ta c h e r a it à lu i... que s a is - je e n c o r e ?
m o in d r e r e n s e ig n e m e n t . . . e t j ’a i c r u a t t é n u e r m o n a b a n d o n
E n fin , la s o r c iè r e a v a it d it v r a i, et m a p a u vre M a rth e
en v ers a n t une som m e de c in q u a n te m ille fr a n c s q u i d o it
m o u r u t e n m e t t a n t s o n fils a u m o n d e ...
lu i ê t r e r e m is e , g r o s s ie p ar la c a p ita lis a t io n , le jo u r où il
Tu s a is q u e l c o u p t e r r ib le c e f u t p o u r m o i ? ... J e m e sen ­
au ra a t te in t sa v in g t- c in q u iè m e année.
ta is p e rd u en m e -v o y a n t r a v ir c e te fe m m e c h é r ie q u i é ta it
M * N o r v a in se s e n ta it a c c a b lé p ar c e tte r é v é la tio n de
m a v ie to u te e n t iè r e ...
son a m i.
E t v o ilà q u 'a u re to u r d u c im e t iè r e , a p r è s q u e m e s a m is ,
p a r m i le s q u e ls tu é ta ls au p r e m i e r r a n g , m ’e u r e n t q u i t t é . . . Q ue p o u v a it- il lu i d ir e ? .. .

r e fu s a n t d e m e la is s e r r e c o n d u ir e p a r p e r s o n n e , a fin d ’ê t r e Il ne se s e n ta it pas le cou rage d ’a g g r a v e r sa d o u le u r

to u t e n t ie r à m a d o u le u r ... V o ilà q u ’e n a r r iv a n t c h e z m o i, p a r d e s r e p r o c h e s b ie n in u t ile s d u re ste.


je re tro u v a i la b o h é m ie n n e m a u d ite ... Q u 'a v a it - il e n c o r e à a p p r e n d r e ? ... c a r la la m e n ta b le c o n ­

C e tte fe m m e é tra n g e m 'e n v e lo p p a "d e ses rega rd s et fid e n c e d e c e m a lh e u r e u x C o u vera n n ’é t a it p a s t e r m in é e .

s’a p p ro c h a de m o i. — A lo r s , c e t e n fa n t .? ... in t e r r o g e a - t - il p é n ib le m e n t.

« C ’e s t m o i q u i a i an n on cé le m a lh e u r qui te fr a p p e », — M on fils G eorges v it, r é p o n d it le p au vre p ère.

m e d it-e lle . — 11 v i t . . . E t tu l ’a s revu ?

J e fr é m is s a is d é jà , g a g n é , d a n s le d é s a r r o i d e m o n déses­ — J e le v o is c h a q u e jo u r ... Il est chez m o i...

p o ir , p ar u n e, te rre u r s u p e r s tit ie u s e , et je c o n d u is is la — C hez to i? ...


s o r c iè r e au p rès du b ercea u de l’e n f a n t qui v e n a it de n a î­ — D ans m a m a is o n , com m e e m p lo y é .
tr e ... E lle le rega rd a lo n g u e m e n t , e t de n ou veau e lle p ro­ — A h ! c 'e s t e x t r a o r d in a ir e ? ... M a is q u e lle c o ïn c id e n c e ,
p h é t i s a d e s c h o s e s é p o u v a n t a b l e s . . . P u i s e l l e s 'a r r ê t a b ru s­ q u el h a sa rd a a m e n é c e r a p p r o c h e m e n t, c e t te r e n c o n tr e ? ...

q u e m e n t, ne v o u la n t p a s a l l e r p lu s l o in en s e s p r é d ic tio n s — L a fa ta lité ... c e tte fa ta lité que la s o r c iè r e a v a it p ré-


h o r r ib le s , et m a lg r é m es p re s s a n te s p r iè r e s , m a lg r é des d i t é !...
o ffr e s d ’a rg en t, m a lg r é m es m en aces m êm e, e lle s ’e n fu t E t, sans r ie n cach er, le n é g o c ia n t c o m p lé ta ses c o n fi­
e n m e d is a n t c e s d e r n iè r e s p a r o le s s in is tr e s q u i s o n t r e s té e s d e n c e s e n d is a n t à s o n v ie il a m i c o m m e n t s o n fils , q u i a v a it

gra vées dans m on e s p r it : « L e S ile n c e est une lo i du m o n tré d e b r illa n t e s q u a lit é s d 'in t e llig e n c e , a v a it é té é le v é ,
D e s t in ... la p r é d e s tin a tio n du fils d e la m o rte n e d o it pas p la c é à l'é c o le des E tu d e s C o m m e r c ia le s p ar l’a d m in is t r a ­

t’ê t r e r é v é lé e ! » tio n de l'A s s is t a n c e P u b liq u e , qui s 'i n t é r e s s a i t p a r t ic u liè ­


A lo r s , d e m e u r é seu l d ev a n t le b e r c e a u de cet e n fa n t par rem en t à lu i, non s e u le m e n t p a rce q u 'o n a v a it p re s s e n ti

q u i le m a lh e u r é tà it »e n tr é d a n s m a m a is o n , j ’e u s peu r de en lu i u n s u je t e x c e lle n t, m a is à cause d e la s itu a tio n fo r ­


l ’a v e n i r . . . J e n e s a i s q u e l h o r r i b l e s e n t i m e n t s 'é l e v a e n m o i, tu n ée q u i s e r a it un jo u r la s ie n n e . v
q u i tu a à l ’é g a r d d e c e p a u v r e p e tit ê tre m on c œ u r d e p ère , II,d it com nagn t un in s p e c te u r d es E n fa n ts A s s is t é s , qui
car je m e m is à le h a ïr ... non, pas à le h a ïr , m a is à en s 'o c c u p a i t d u p la c e m e n t d e s m e ille u r s s u je t s d a n s d e s m a i­
a v o ir p e u r ... Je p e r d is la tê te , a ffo lé par la m o n stru e u s e sons de c o n fia n c e , é ta it ven u un jo u r lu i dem an der un

p r é d ic tio n d e la s o r c iè r e ... e m p lo i p o u r c e je u n e h o m m e , e t q u e lle fu t sa s tu p é fa c t io n


L ’e n f a n t a v a it é té d é c la r é le le n d e m a in m êm e de sa p r o fo n d e et c r u e lle lo r s q u e , sou s ces nom s de G eorges
n a is s a n c e , en m êm e te m p s qu e le décès d e s a m è r e .. M a r t e l, le s s e u ls que le p a u v r e abandonné connût et p or­
Je lu i a v a is donné, com m e à M a u r ic e , m on p rén o m de tâ t, il a v a it re tro u v é son fils , l ’e n f a n t q u ’i l a v a it c ru su p­
M a r t e l, p récéd é de c e lu i de G eorges, a in s i qu e tu le v o is p r im e r de son e x is te n c e et q u ’i l a v a it p resq u e fin i par

su r cet a c te -là . o u b lie r .


— S i tu le v o y a is !... C’est un gra n d et beau ga rço n , en
le q u e l tu r e c o n n a ît r a is s a n s h é s ite r , com m e c e la m ’a to u t
(1) Voir dopnii lo n* SS.

_______________ ■ - -
M A R Q U E PAR. L E D E S T IN

de s û ite fr a p p é n io i- m ê m e , le s tr a its - in o u ïs d e re ss e m ­ — M es in te n tio n s ? ... d é c la r a M . C o u v e r a n - L is ie u x avec


b la n c e d e m a c h è r e 'M a r t h e . . . d e s a -m è r e ... l 'é n e r g ie de l ’a m o u r p a fe r ffe l q u i s’e x a lta it en ee m om ent
— Q u e lle s i t u a t i o n I... f i t l e n o ta ir e . en son cœ ur et en son e s p r it Je veu x R é p a r e r c e 'q u e j ’ai
— O u i.;, tu le v o is I... C ’ e s t h o r r ib le , c a r m a in t e n a n t q u e fa it... J ^ veu x ren d re à m on fils ce tit r e que je n 'o s e lu i
je c o n n a is m on fils , m a in t e n a n t que je l 'a i p rès de m o i, d o n n e r .»J e veu x p o u v o ir l 'a im e r lib r e m e n t , com m e ir Im ­
chaqu e jo u r ... m a in t e n a n t que je v o is to u te s le s q u a lit é s m é r ité , à l’é g a l d e M a u r ic e , s o n fr è r e ... et m êm e p lu s te n ­
dont il e s t d o u é ... m a in t e n a n t s u r t o u t q u e je le s a is d a n s d rem en t en co re pou r com pen ser l 'i n j u s t i c e dont il a é té j
une p o s itio n in fé r ie u r e à c e lle qui a u r a it dû ê tre la v ic tim e ... Je veu x q u 'i l p o r te m on nom , ce nom qui est
s ie n n e ... d a n s u n e c o n d it io n in ju s t e , o ù i l s o u ffr e ,^ q u o iq u e au ssi le s ie n ... O u i, m on bon C la u d e , j e veu x fa ir e to u t
je fa s s e pou r lu i... m a in t e n a n t j e l'a im e . . . m on c œ u r s ’e s t c e l a , e t c 'e s t d a n s c e tte in t e n t io n qu e je s u is v e n u te tr o u ­
r é v e illé e t je m e s u i s m a u d i t p o u r c e q u e j ’a i fa it... En lu i v e r , a fin que tu m 'a id e s . . . c a r j e ne peu x p lu s v iv r e de la
q u e j'a c c u s a is d ’a v o i r causé la m o rt d e m a b ie n - a im é e , j e s o r te ... non, je s o u ffr e t r o p . .. C 'e s t i m p o s s ib le !. .. le s re­
l 'a i re tro u v é e , e lle , et je la r e v o is chaque jo u r a v e c une m o rd s m e tu e n t ... e t M a r t h e e lle - m ê m e , il m e s e m b le , m e
é m o tio n q u e j 'a i d e l a p e in e à c a c h e r ... 1s d e m a n d e . . . M a c o n s c i e ' n c e d ’ h o n n ê t e h o m m e e t m o n c œ u r
— Q u e tu d o is s o u ffr ir , m on p a u vre M a r t e l !... de p ère l ’ e x i g e n t !. . .
— Tu l e c o m p r e n d s ! . . . J ’a i f a i s 1 e m a l h e u r d e c e t e n f a n t — Tu as r a is o n , M a r t e l... C 'e s t le d e v o i r I... p ro n o n ça
et j ’a i fa it au ssi c e lu i de deu x a u tre s in n o c e n ts ... de sa le n o ta ir e en p r e n a n t la m a in de son a m i.
fe m m e e t d e s a fille ... — J e te l 'a i d e m a n d é d é j à : s e r a - c e p o s s ib jp ? ... A p r è s ce
— Ton fils e s t d o n c m a r ié ? ... qu e j 'a i fa it, avec to u te s le s p r é c a u tio n s qu e j ’a i p r is e s
— Il a épousé u n e je u n e fille de l 'A s s i s t a n c e P u b liq u e ... pou r qu e oe p a u vre e n fa n t ne p o is s e ja m a is re tro u v e r sa
O h !... fa m ille , ce qu e je veu x s e r a -t-il r é a lis a b le ? ...
— U ne b ra ve fille ... jo lie , e x q u is e ... une e n fa n t qui est — O u i . . . C ' e s t d i f f i c i l e . . . c 'e s t t r è s a r d u . . . I l y a d e s lo is ...
d e n f e u r é e s a n s f a m i l l e e t q u i s 'e s t t r o u v é e à la m o r t d e ses m a is c e n 'e s t p a s im p o s s ib le .., *
p a r e n ts , m o r a le m e n t a b a n d o n n é e . — Tu c r o is ?
— Tu la c o n n a is * d o n c ? — J ’e n s u is s û r ! . . . J e te le p r o m e t s !...
— Je l 'a i vu e h ie r pou r la p r e m iè r e fo is , r é p o n d it le — C e la m e d é liv r e r a d ’un to u rm e n t qui m ' a c c a b l e !...
p ère de G eorges. E lle est c h a rm a n te ... d ’u n e grâ ce qui A h ! s i c ’é t a i t v r a i? ... J ’y ai r é flé c h i d é jà et q u e lq u e s o it
l'e m b e llit e n c o r e ... le m oyen à e m p lo y e r , j ’a i vu des d iffic u lt é s in s u rm o n ­
— P a u vre e n f a n t !... ta b le s ... N on pas au p o in t d e v u e de la lo i; tu c o n n a is ça
— J 'a i v o u lu a lle r v o ir en c a c h e tte la fille t te dont m on m ie u x q u e m o i... M a is d e s o b s ta c le s e ffr a y a n t s ... U n e s it u a ­
fils e s t le p ère e t q u ’i l a p la c é e en n o u r r ic e , a fin d e ch er­ tio n , de q u e lq u e cô té qu e je l'e n v is a g e , qui m 'é p o u v a n t e
cher ce que je p o u r r a is fa ir e p o u r e lle , p o u r eux a u s s i... par ses c o n s é q u e n c e s ...
E t c 'e s t l à - b a s , à V ille n n e s , o ù e st le u r e n fa n t, q u e je l’ a i — C ’e s t ta d o u le u r san s d o u te , to n e x a lta tio n fo r t lé g i­
v u e , e lle , la fe m m e d e m on fils ... m a fille ... tim e d u re s te , q u i te g r o s s it le s d iffic u lté s .
— A lo r s ... qu e veu x -tu fa ir e ? ... — N o n , é c o u te ... J e ne m e p réoccu p e p as des fo r m a lit é s
— Je n e ^ a is pas. lé g a le s à a c c o m p lir p o u r ren d re à m on fils l'é t a t c i v i l qui
— Tu a s e u u n e id é e e n v e n a n t m e tr o u v e r p o u r m e fa ir e e s t le s ie n ... c ’ e s t to n a ffa ir e ...
c e t te p é n ib le c o n fid e n c e ? ... T u as conçu un p r o je t ? ... D is - — E t je n e v o is r ie n l à d ’ im p o s s ib le , c r o is e n m on expé­
m o i... N o u s le r é a lis e r o n s , j e te le p ro m e ts ... r ie n c e .
— S era -c e p o s s ib le ? ...
— Q u e lle s s o n t te s in te n tio n s , v o y o n s ? ... (à suivre) Marc MARIO

NOS ECHOS

Une œuvre intéressante. Les échos sic lu grande presse L es Conférences d a n s l’ E s t — Ainsi que nous l’avions an­
nous ont appris que deux de nos bons collaborateurs avaient noncé dans un de no® précédents numéros. M. Fernand Girod
eu l’initiative d’instituer une œuvre philanthropique d’une haute s’est rendu le 26 novembre dernier à Nancy où il a fait une
portée morale et appelée à avoir le plus grand retentissement. très intéressante conférence sur l’extériorisation do la sensi­
Il s'agit de l’Œuvre du lait aux mères sans luit, fondée
par Eugène Figuière, l'éditeur d'art, aidé de notro ami F. Gi­ bilité e t l’envoûtement expérimental.
rod, secrétaire d^l'gu vre. Le P e t i t P a r is ie n du 19 novembre Cette conférence à laquelle, malgré le mauvais temps, assis­
consacrait un artlN #sles plus élogieux à l'adresse des initia­ taient plus de 300 personnes fut pleinement réussie e t obtint
teurs et nous savons que d’autres quotidiens tiennent sur lé un très vif succès. Une expérience de lecture sans le secours
marbre des articles analogues. des yeux, faite par Mlle Edmée. après les expériences sur l’exté­
L’Œuvre du lait aux mères sans lait se propose d’aider les riorisation de la sensibilité, eut également un excellent résultat.
mamans qui n’ont pas suffisamment de lait pour donner à leurs
petits et de les mettre il même d’en pouvoir fnirc des êtres Mlle Edmée put en effet lire d’une façon très nette, deux mots
forts et bien portants. Elle possède un Conseil d’administration, enfermés par un assistant dans un coffret de bois. Aussi les
un Comité de dames patronesses ; elle a déjà reçu de nombreux applaudissements ne furent-ils pas ménagés à notre excellent
dons et, idée originale entre toutès, elle dépose dans los prin­ conférencier et à son jeune sujet.
cipaux établissements de Pnris. dans les fovers de théâtre et Profitant do son séjour à Nancy! sur la demande qui lui en
dans toutes le® grandes salles où l’on veut bien lui donner l’hos­ avait été faite par M .-Kitten do Metr, M. Fernand Girod s est
pitalité, une magnifique tirolil-a^elT erès artistique qui devient
fa propriété du tenancier, dès qu’elle contient une somme de cent rendu dans cette ville et. devant une salle comble, U fit. le
francs destinée â être versée au profit de l’œuvre. mardi 28, une conférenco également trèc apnlaudie sur l’Hypnose
Cette œuvre intéressante valait que nous en disions quelques et ses Phases. L e psychistae ne connaît décidément pas de fron­
mots ; ne fût-cq que pour v applaudir e t joindre nos encourage­ tière.
ments à l’adressé des initiateurs qui se trouvent êtres des MERCURE.
nôtres. 1 M. de R.
- 363 -
L IB R A IR IE DE LA “ V IE M Y S T É R IE U S E
T o u t l e t l i v r e t d o n t le i t i t r e t l u i r e n t ta n t e x p é d ié ) à n o t l e c t e u r ) p a r n o t r e S e r v ic e de L i b r a i r i e , c o n tr e le u r m o n t a n t , en
m a n d a t , b o n de p o s te o u c h iq u e t u r P ari*, a u g m e n té de 30 c e n tim e s p o u r le p o r t (60 c e n tim e s re c o m m a n d é ).
L is te d e ) ouvrages dont 11 n « reste plu» qu'u n le cnlte de Satan-Dieu ; la démonomanie Pour combattre les MALADIES DE LA GROS­
ou doue exem plaires en nos magasins. A ches les anciens : envoûtements, maléfices. SESSE. par DnrviUe ....................... 1 •
en lev er de suite. le* possédés de Londnn, etc.............. 3 50 Pour combattre l'ASTHME. l'ESSOUFPLE-
VIGUEUR ET VIR ILITE , docteur William JlENT e t rOPPRE88ION. par Durville 1 .
L ’ALCHIMISTE FEDOR, roman occulte, par Bollcr ; maladies sexuelles, leur traito- Pour combattre lea NEVROSES. EPILEPSIE.
René d’Anjou .................................... ; 95 tement ; comment acquérir la vigueur et NEURASTHENIE. HYSTERIE, etc. .. 1 »
ROMANS ESOTERIQUES, par Ernest . Boue. conserver la virilité, etc.................... 2 » Pour combattre l’HYDROPI8IE, par' Dur--
Episode en Egypte; expiation; ren ie rétros­ PREMIERS ELEMENTS D’OCCULTISME, avec j Durville ............................................. 1 »
pective ; épisoac à Jérusalem.............. 3 50 figures, par Joanny Bricand ; corps as­ Pour combattre le DIABETE, par Durville.
NOUVELLES E80TERIQUES. par Ernest tral ; vocabulaire et bibliographie de l'oc­ PH » ..................................................... 1 >
Bosc; le sacrilège; le drapeau noir-, l'om­ cultisme. etc. ................................... 1 » Description de ces maladies, leurs trai­
brelle Verte ou la jettatura; Lysmah; la tements. par les simples, par l’hygiène et
Korrlgano; la Roche du Maure......... 3 • PFRYNE, roman de la Grèce antique, par
Nonce. Casanova.................................. 3 50 par le magnétisme.
HISTOIRE NATIONALE DES GAULOIS, par DISSERTATIONS 8UR LES APPARITIONS Comment on se défend contre le RHUMA­
Ernest Bosc : 2 volumes. 160 gravures 10 • djÉanges. des démons e t des esprits et sur TISME. par le Dr Labonne ................1 ■
L ’HOMME INVISIBLE, opuscule tbéosophi- l ^ r revenants et vampires, par Dom Cal- Comment on se défend contre la GOUTTE.
que. Etude sur l'aura humaine ; ses cou­ met ......... 20 • par le Dr Labonne .......................... 1 »
leurs, ses significations physiques, morales Comment on se défend contre la NEURAS­
ét psychique*, par Ernest Bosc........ 1 50 LA SYNTHESE DE L’OR, par Jollivct Cae- THENIE. par le Dr Foveau de Courmelles.
ETUDE SCIENTIFIQUE DU SPIRITISME. telot ; l'Unité et la transmutation de la Prix ................................
car Boirac ........................................... 1 - matière ; l'argent et le radium ___ 1 >
TR AITE PRATIQUE DE GRAPHOLOGIE. Comment on •défend 80N LARYNX, par le
THOMA8SINE, roman occulte dont le thème Dr F a iv r e .............................................. 1 •
roule sur l'envoûtement et les pratiques Etnde du caractère de l'homme d'après Comment on défend SON EPIDERME, par le
occultes de la magie, par M. A. B. .. 3 50 son écriture, par Crépienx-Jamain.. 3 50 Dr Faivre 1-
LE CLERGE CATHOLIQUE ; le spiritisme et LA RELNE ZINGARAH. Comment on devient LE SOMMEIL PROVOQUE et LES CAUSES
la paix universelle par l'évolution morale sorcier, par P. Christian fila ........ 3 » qui le DETERMINENT, par le Dr Gaston
des ■peuples, par Bonsens ................. 1 50 JEANNE D'ABC MEDIUM ; ses voix, scs vi­ Durville ................................... 3•
PETITE ENCYCLOPEDIE SYNTHETIQUE sions. ses prémonitions, etc. ......... 2 5p THEORIE ET PROCEDES du MAGNETISME.
DES SCIENCES OGCÜLTE8. par Bosc : al­ I.E PROBLEME DE L'ETRE ET DE I,A DES­ par Hector DnrviUe. 2 volumes 5 »
chimie. hermétisme, magic, oracles, kabale, TINEE. Ica vies antérieures et successives; PHYSIQUE MAGNETIQUE, par Hector Dur-
divination^, sybilio, etc........................ 2 » les doubles personnalités, etc- par Léon ville, 1 volume .............................. 250
LE SATANISME .ET LA MAfllE, de Jules Denis ...................................... ^ ....... 2 50 LES REMEDESNATURELS DU CURE
Bois ..................................... ............. 3 50 TR AITE PRATIQUE DE MEDHCINE AS­ K N E IP P .............................................. 120
TITINE . la MYSTIQUE AMOUREUSE, ro­ TRALE et de thérapeutique, par n e Dr Dnx HYGIENE ALIM ENTAIRE ; cnre végétale.
man par A. Bonnel .......................... 3 50 prix .................... 5 ■ etc., par Favrichon * 2 »
HISTOIRE DE LA FRANC-MAÇONNERIE, de Pour combattre les FIEVRE8 ERUPTIVES. COMMENT ON DEVIENT SPIRITE, par Ber-
Bournand. Des origines à la fin de la Ré­ par Durville ............. 1 - the Jouaux ........................... i10
volution française .... .................... B . Pour combattre les MALADIES DES FEM­ L’AU-DELA ET SES PROBLEMES, par Lan-
LES MESSES NOIRES, par J af et Gaufeynon, MES. par DnrviUe ............................. 1 * celin 2 75
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ENVOI FRANCO OONTRE T IM B R E DE • f r 10

C O N SU LTATIO N S DE L A VIE M YS T E R IE U S E
C onseils, R e ce ttes et C orrespondance
AVIS IMPORTANT : U n e la r g e p la c e est r é s e rv é e , dans p o s te , de b on s de p o s te o u tim b r e s r e la t if s à ces r u b r iq u e s , doit
ch a q u e n u m é r o d e la a Fie M y s té r ie u s e », pour r é p o n d r e à v e n t ê tr e u n ifo r m é m e n t adreesée à
to u te s les q u e s tio n s q u e nos le c tr ic e s e t le c te u r s v o u d r o n t b ie n LA V IS M Y 8 T S B IB Ü S E ,
a d resse r à n o s d iffé r e n ts c o lla b o r a te u r s . L a d i r e c t i o n li t t é r a i r e 3, rue de l'E strap ade, Parie, 6e
e t s c ie n tifiq u e de la « F ie M y s té r ie u s e » r e s t a n t é tr a n g è r e à m a is a u x n om e des c o lla b o ra te u rs d o n t les n om s s u iv e n t :
P o u r l e ) c o n s u lt a t io n ) a s tr o lo g iq u e s : M a d a m e de L i e u s a in t.
c e t t e p a r t ie co n s a cré e a u x c o n s u lta tio n s m é d ic à le s , c o n s u lta ­
— d u d o c t e u r : D * De B lé & n e .
tio n s g ra p h o lo g iq u e s , a s tr o lo g iq u e s , e t c . , les le c tr ic e s , le c te u r s
— g r a p h o lo g iq u e s : M . le p ro fe s s e u r D a c k .
e t a b on n és d e v r o n t é c r ir e d ir e c te m e n t à chacune des p e rs o n n a ­ — d e c h ir o m a n c ie : M . U p t a S a ib .
l i t é s sou s l ’a u t o r it é e t la re s p o n s a b ilité des qu elles s o n t fa ite s — de la V o y a n t e : G a b r ie lle d e M i r e c o u rt.
ces d iffé r e n te s r u b r iq u e s . — de la M a r r a in e : M a r r a in e J u l ia .
P o u r to u te s ces r u b r iq u e s , les tim b r e s s o n t a c c e p té s en
p a ie m e n t, m a is a v e c u n e a u g m e n ta tio n d e c in q c e n tim e s p a r
T o u t e s dem an des de r e n s e ig n e m e n ts , tou s e n v o is de m a n d a ts - fr a n c , p o u r le ch a n g e . L e s tim b r e s é tra n g e rs s o n t refu sés.
OOUBBIEB DU DOCTEUR par Bemainc et faites-lui porter la batterie ché por soi ou par la personne pour laguell*
A la demande d'un g ran d n om b re de nos magnétique no 1. Je vous, assure 'qu'il dormira on consulte.
lecteurs, nous avons attaché à notre collabo­ parfaitement et que ses colères cesseront et
que ses nerfs seront apaisés. S. IV. J). — lo Par l'annonce vous avez des
ration 1s docteur de Blédine. — Nos lecteurs chances de pouvoir entrer en relations avec la
désirant des consultations dStafliess et tr a i­ D1 de Bl Bd in b . personne que vous cherches ; mais il sera
ta n t de toutes les maladies, devront envoyer nécessaire de faire plusieurs annonces, car
t f r . p o u r réponse d a n f le Journal et S fr . ce n’est guère qu'à la troisième'que vons
pour réponse par lettrs particulière. OOUBBIEB Dli LA VOYANTE trouvère* amateur et celà vers 1e milieu de
D o L im ite s . — Voue deves appliquer la janvier. 2o Ce sera bien difficile d'obtenir cet
Mlle O ab rielle de M ir e c o u r t q u i f u t un de emprunt et il faudra être bien diplomate
batterie magnétique no 1, au niveau des ess sujets guC-Stupéfiérent les sommités mS- pour y arriver ; néanmoins que celà ne vous
reins et la porter la nnit. Inutile de prendre dieoios contemporaines, q u i. p a r sa pres­ empêche pas do tenter la chose.
les médicaments. L ’influx magnétique suffira. cience de l'a v e n ir a accompli de véritables N 'espéra m oun dans Ut providence. — to
Faites une heure de promenade le matin et p rodiges, a bien v o u lu sign er avec nous un J'ai attendit jusqu'à ce jour, croyant à tin re­
Je suis sûr que d’ici 15 Jours vous sarex en­ traite q u i nous assure d is à prSssnt la tota­ tard volontaire de votre part, mais aujour­
chanté. lité de ses consultations som nambuliques. d'hui je dois vons dire que je n’ai jamais
M m e B . J . — lo J'aurais besoin de voue ex;-- P o u r o b te n ir une consultation de Mlle de reçu le mandat annoncé dans votre lettre.
miner sérieusement avant de me prononcer - Mire court, dans . co u r r ie r de la Vie Mysté­ Violette. — lo Dans le courant de l’année
mais je suis sûr que vous pourrez éviter cette rieuse, il suffit d envoyer la som me de trois 1912 vous verres se réaliser-le von que vous
opération douloureuse et coûteuse. Je vons re­ fra ncs. I l sera ripondt! à trois guettions bien formules si ardemment. 2» Veuille*, soycx
cevrai à la V ie M yetérieuse sur nn rendex- précises. bien déterminée, constante dans vos idées va
vons. En attendant, continnes votre régime. P o u r a v o ir une réponse p a r le ttr e p a rti­ voue arriverez à votre but. 3o.Vous êtes appe­
2o Oui, la batterie magnétiqne no 2 est d’une cu lière détaillée — nombre illim ité de guet­ lée à dépasser la soixantaine. Redoutes les re­
efficacité certaine contre les dilatations d'es­ tions — les consultants devront envoyer un froidissements pour vos bronches et les désor­
tomac avec douleurs. bon-poste de 10 franc*. dres d’estomac.
P e tite m am an. — Restes sans Inquiétude. P riè re de joindre A tout* demande, une
Faites prendre h l ’enfant un bain de tilleul M ou d voulant être aim ée de lu i; — lo pour
mèche de cheveux ou un objet ayant été tou­ septembre 1912, ma chère enfant. 2o Oe doit
- 3C6 -
C O U R R IE R

être un-Albert. uuubPYoïu châtains, de taille l'am our qui dom inera, ne soyez pus en peine Madame, il y au ra de m eilleurs jo u rs en 1912.
moyenne, le visage allongé. l'a ir sou riàh l et Pour celn, -ma- b elle;-vou e serez.beaucoup ai­ _ Vous Ùlitcs.blon do chan ger de résidence, c ar
très d on » : ce sera un e ioe lle n t époux, tous mée. trop peut-être. in ville ou vous êtes no d o l f 'P a * é t r e fa v o -
serez lieureuse, 3e En Un mars ou commen- Jea nn c-llerth e. — lo Ce sera ppur 1913, ma rnble ù v otre tem péram ent. Vous resterez
oemeot d'avril. chère enfant, en fév rie r très probablement. cette fo is dans v o t r e ' nouvelle v ille e t vous *
■. Espérant, mais bien triste. — Je ne m'étais 2o Vous no connaissez pas ^ p co rrfv ù trè fu tu r
donc pas trom pée puisque en effet, à l'endroit m ari e t ne le rencOntrcres qirn dans cinq Eourrcx y ga gn er très gen tim en t votre vio.
ncore un peu de cou rage e t beaucoup d'es­
indiqué ac trou va it Jadis des arbustes que mois : un blond, pas très grand et de-'eorpu- poir. J
j ’avais fo r t bien vu ; or. si vous n 'a v e i rien lencc assez forte. C’est tin o u v rie r de/modeste Une vicillM U boiim ic. - Horoscope double,
trou vé il cet endroit, c'est que ces pnplcrs ont condition, 11 sera plu » ta rd contre-m aître lo V otro d fm o is c llo est encore bien jeune,
été subtilisés depnis. dans sa maison. 3o Vous aurez une v ie rela­ madame, pour que vous "puissiez cro ire qu e
A . lt'. — lo H cache cet argen t parm i scs- tivem ent calme, aucun gran d événement ne sa v ie soit brisée à jam ais. C c s t une épreuve,
affaires personnelles, dans nnc arm oire où la traversera- T rois enfants sont annoncés la résultante du coup dé tête, m ais repen­
se trou ve son lin ge de corps, voyes de ce côté. dans v o tre astral. s a n t e q u 'e lle est. il lu i sera pardonné e t do
2*> Oui. chère madame, la guérison se fera, Très triste. — lo Je vois ic i bien des em ­ meilleurs jnnrs lu i seront réservés. 1912 Ini
i l n 'y a aucune com plication à redouter. bûches qu i ne m otivent que trop le pseu­ sera favorab le. Son cubant vien d ra bien e t lu i
Je J e ne vois pas votre changem ent possi­ donym e qn e l'on a pris ; mais consolez-vous, donnera satisfaction. Ce n'est pas le moment
ble avan t trois bons m ois et vous ne devez chère mademoiselle, ou plutôt espérez, car de p ara ître déprim ée au tou r d'elle, il faut,
pas qu itter v otre ville. la fin des épreuves est proche. 2o M ariage au contraire, to u t fa ire pou r re lev e r son
Jforir. JS. — 1» Je ne vols pas la possibilité pour Juillet prochain avec un homme de 4 m oral a ffaib li. Oui. e lle aéra certainem ent
p ou r vous, d e vous tir e r avec p ro fil du pro­ nns plus âgé. travaillan t dans le » écritures et heureuse nn jo u r, croyez-moi. '
cès d ont vous m e parles. 2» N'escomptes pas gagnant b ien sa vie. 2« L 'en fa n t est née sfius Mercure, e lle possé­
non pins cette chose pour le moment, chère In q u iète de l'a ven ir. - lo J e place au che­ d era un tempérament m otif-m ental, aolid -
Madame, je ne vois aucun présage qui y soit m in de fe r s era it certainem ent préférable e t p ratique dans lequel l'élém ent m en tal, do­
re la tif. 3' Cette troisièm e question se trouve p o u ' vous, parce que c'est sûr. stable e t cons­ m in era. c'est-à-dire qu 'e lle au ra une tendance
résolue dans la seconde. tant. qualités que vous ne trou verez pas dans il envisager le monde à un p oin t de vue iu-
Hélyane ou blie p ou r tou jo u rs le Cflhyo. — le com merce dont vous inc parlez. Ici vous tellectnel e t mental. Sa santé sera bonne ;
lo Vous aurer une am élioration dans v o u e po­ avez votre libre a rb itre pour fa ire ou ne pas elle deviendra fo|*te e t robuste. Comme dispo­
sition en fé v rie r 1912 e t des chances très fa ire ; réfléchissez bien encore. 2o Mariage sitions. elle sera plutôt retirée, tran qu ille,
Heureuses en ju ille t, aoû t et septembre. 2o Je certain pour 1913, 3° Le bonheur d oit vous ihodrste e t réservée, mais tou jou rs aim ab le et
vois que pour vous, mademoiselle, le m ariage échoir dans la seconde p artie de la vie, vers sympathique. Les chances heureuses se feron t
doit être ta rd if, néanmoins, ce sera chose 3B ans. Bien & redouter de fâcheux pour jo u r pour e lle dès la vingtièm e année. Sa
fa ite en 1913. 3« 11 vous faut, mademoiselle, vie s'annonce dans son horoscope comme de­
beaucoup de prudence e t d'observation de lien6c ff. — 1» A v a n t deux mois, chère ma­ v an t être très belle. Jour : m ercredi, pierre ;
vous-même notamjm-nt du e ô lé du régime demoiselle. vous aurez des nouvelle» de cette jaspe, couleur : gris, m étal : vif-argent, ma­
alim entaire, pour ne pas voir s'aggraver la personne pour qui vous éprouvez de l'am itié ladie : gorge.
m aladie dont vous êtes atteinte ; mais j e ne et qu i vous aim e aussi très certainement. I l Modeste M ignon. ~ Vous pouvez m 'écrire
voiB pas d'issue fa ta le provoquée p ar ce mal. est bien v ra i qu e quand les hommes sont dès maintenant, si vous désirez savoir ce que
.*1 n dréc-Y sonne. lui grande jo ie qu i vous loin ils oub lien t vite, m a i» s'ils reviennent, 1912 vous réserve.
a été annoncée pour 1912 est lu naissance de c ’est pour aim er plus ardemment que ja ­ Mme DE LIEUSAINT.
la fillette d ont j e vous ai moi-même p rédit la mais. 2» Comptez-y absolument. 3» I l sera
venue. 2° Vous qu itterez ce local pour a vril tout, ses projets seront les vôtres, ils se réa­
1912. ainsi que vous eu a v e » le désir. So Oe liseront. U N COUP D 'Œ IL SUE L A DE STINE S
sera assurément pas avant septembre ou oc­ C. frlM iin . — Je ne m'explique pus le m otif COU RR IE R DE L A M A IN
tobre prochain. de votre carte, n’ayan t jam ais rien reçu de
Itona B ita r. J. — lo Monsieur votre frère est votre part. La chiromancion Upta Saïb se m e t à la
em ployé dans une gran de adm inistration et G abriellc DE MI RECOURT disposition des lecteu rs de ce jo u rn a l pour
ta ire u n » analyse d » leur main et des signes
sa situation me pnralt très belle qu oiqu'il ne q u i y sont contenus.
soit pas encore a rrivé à l ’apogée de sa des­
tinée. 3o Vous le verres certainem ent dans le DN COUP D'ŒIL BÜB L'AVENIB Réponse p ar la vole du jo u rn a l, t t r . —
courant de l'année qui vient. P a r lettre p articu lière. I tr.
COURRIER AHTUOLOOIQUE Vpta Sa!h re ç o it les ahonnès es lecteurs
- il. O. H en ri C. — lo J e vois, madame, que de la ■ 'V ie M ystérieuse ». tou » le » jo u rs
vous a v e » beaucoup de d ifficultés a surmonter Ceu» de nos lecteurs qui coudront connaître de t A > heures.
dans v otre commerce, j e ne pense pas qu 'il v leur cie l horo scopique, l'étoile sou» Laquelle iis P o u r les consultations p a r correspondances,
a it p éril ; l'année 1912 vous sera pins favora sont né», lo planète qui le» régit, les présapes prendre une fe u ille de pa pier blanc, la pas­
ble sous ce ra pp ort e t vous sortirez victo­ ser doucem ent au-dessus d’une lampe à pé­
rieuse de l’impasse dans laquelle vous vous de leur signe sodiaea 1f passé, présent, avenirJ,
devront s'adresser d madame de Lisusaint. trole dont on aura élevé la mèche, et rem uer
trou ve » bloquée m algré vous. 2o Dès fév rie r constam m ent la fe u ille de papier pour éviter
prôchain vous vous apercevrez d'un micuv l'astrologue bien connue, chargée de cette ru. qu 'e lle prenne feu.
sensible qui Ira s’augmentant, et en Juillet bnque d lo Vie Mystérieuse. Cette opération a ura p ou r résu ltat de noir,
vous sercs hors de peine. So Ce sont les allai, Consultation par la roi» du jo u r ­ e ir u n iform é m en t le papier. P o u r prendre
res qui sont cause de cette modification du n al. t f r . consultation détaillée par lettre ensuite l'em preinte, apposer la main gauche
caractère, cela changera avec le m ien » dans particulière. I lr . sur le côté n oirc i, puis la retirer. l’em­
la position, Adresser mandat ou bon de poste d Madame preinte est fa ite , i l ne reste plu s qu 'à la
JJ -» i f ■» t. !.. — lo Je vois nettement de Lisusaint. aux bureau» du journal, en h ie r en la plongeant dans de l’alco o l à brû­
une seconde nnion pour ce te dame 2" Assez indiquant la date de sa naissance (q u an tièm e, ler que l’on au ra versé dans une assiette;
tardivem ent dans le courant de 1912 - octo­ mois et ahnèe). le seee et. si possible, l'heure la isser sécher et envoyer telle quelle à ü p la
bre ou novembre. Il v a du retard cause par de la naissance.
des questions de papiers. 3° Oui. c'est bien
avec ce monsieur. Pas d'évènements graves l ue abonnée S — Ce monsieur est né sous M idinette. IJ. X. — M ais o n t m a mignonne,
qui soient d'une réalisation prochaine à vous l'influence de Jupiter. Il aime la liberté et vous épouserez un homme haut placé, ayan t
signaler. l'indépendance. De nature ardente, il est quel­ une gran de aisance ; c'eut p arfaitem en t m ar­
H eureux ceux q u i savent vous com prendre. que peu impulei! avec une tendance décidée a qué dans votre main ainsi qu'on vous l'a déjà
— lo Ce monsieur a évidem ment de l’affec­ devenir très vif dans scs mouvements. Comme dit : sur le mont d e Jupiter, très prononcé,
tion pour vous, mais j e ne vois pns qu’il dispositions il est très sympathique, aima­ il T a l'étoile indicatrice du m ariage riche
s'agisse d’un am our v ra i ; c ’est bien plutôt ble et possède beaucoup d'habileté pour e l heureux. Vous a v e » quatre petites lignes
une am itié résultant de l ’habitude de vous exprimer sa sympathie en paroles aussi bien près de la lign a de m a riage ce qu i indique
fréquenter. 2o Ses intentons ne sont pas fer­ qu'en action. Beaucoup d'obstacles dans sa nettement qu atre enfants, dont deux garçons.
mes ; il désirerait assez rester célib ataire vie. lutte» constantes jusqu'à la trente- Votre ligne de cœur est coupée de petits
c a r il aim e p ar dessus tou t l ’indépendance . deuxieme année. Chance de fortune par voya­ traits fins, ce qui signifie quelques chagrins
mais en sachant lucre 1ui plaire, il est possi­ ges ou dan» une profession exlgant de fré- du côté du co-nr. des pertes d'affections qui
ble de m odifier sa rMmkère de voir. 3° I l y a
peu à faire, tâches d e vous m ontrer apparem­ J uent» déplacements. Relations sociales utiles
ont on devra profiter avec tact. Jour : Jeudi,
vous toucheront profondément.
Corthagine. — L a personne dont vous m'en-
ment plus lib re avec lui tou t en vous tenant pierre : chrysolithe. métal : étain, couleur : voyex la main photographiée est certainement
sur la réserve dernière. bleu, maladie : jambe. peu scrupuleuse et vous ne deves pas avoir
Gisèle. 1S A. — lo Soyez tou t espoir, ma In q u iète de l'avenir. B. — En l'année 1912 une confiance aveugle en elle ; son mont de
chère demoiselle, il y a de bons fluides au­ vous aurez. Madame, un danger de maladie Mercure est le plus développé e t toutes les
to u r de vous e t un changement favorable redoutable et certaines luttes pour des rai­ lignes o n t tendance à con verger vers lo i. I l y
au ra lieu pour vous sous peu. Attendes le sons d'ordre pécuniaire vous sont également - a absence des qu alités du qœur qu e vous cher­
milieu de la nouvelle année. 2o Vous serve annoncées ; c'est une assez mauvaise année c h e ! en c e t homme.
aim ée com me vous m érites l'être, ehère ma­ pour vous ; il faudra vous méfier do tout et Peru rien-Em ile. — Vous pouvez en tonte as­
demoiselle ; écoutes sans crain te un mon­ e tous» et redoubler de vigilance. I l y a me surance prendre cette personne comme asso­
sieur brun, d 'alfh re dégagée. 26 ans environ, iocrité du côté de la fortune, c'est-à-dire qu'il ciée. Chez elle, la lign e de volon té est très
em ployé ou voyageur de commerce. Jo Vous ne faudra rien entreprendre du côté argent forte, e lle conpe. pour ainsi dire, la main e t
aurez de la chance sous le rapport de l'ar­ Un danger de chute grave sera écarté mira-, d it assez com bien l’on saura surmonter 1rs
gent. mais pas p a r oe m oym -lii. euleusement. mais vous en éprouverez une obstacles e t vain cre les difficultés. D é n i li­
Curieuse de 19 o n ». — lo Dès l'année qui fort* émotion qui se répercutera sur votre gnes indiquent nettement les aptitudes au
vient, ma chère en fa n t: ce sera une excel­ état général. Aspirez de toutes vos force» à commerce et il y a de plus, des in dications
lente année, pour les unions en général. 2» voir bientôt la fin de cette mauvaise année. évidentes d 'a n * réussite dans oe genre d'oc­
I l exercera une. profession d 'a rt manllel soit Aimé! et Noëlle. — Votre demoiselle se ma­ cupations.
serrurier, b ijou tier, od lun-lcgcr. 3o C'est riera à la vingt-et-nnième année. Pour vous. U p ta SàlB.
— 367 —
LA V IE M Y S TE R IE U S E

Quel plus j o li cadeau peut-on fa ire à - H confidente, à l'a m ie, à la personne


aim ée et q u i so it susceptible de lu i p ro cu rer le plus d e p la is ir, de la ren d re plus
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ri Ci)
<I)
II)
N o m e t p rén om s.
A d r e s s e com
oom p
b lète
lèle (d é p a rte m e n t e t bureau d e p o ste) 10 Décembre =
(3) R a y e r la so m m e1 Un» abite
in u tile s o lv a n t qu 'on h a b ite la
fa F ra n e e ( I fr .) ou l'E tra n g e r ( t fr.]
Frai iseUsra q u i s o u asvsrrsal sa la d’*
(4) V o ir d 'a u tre p a r t n o tre lis te d e prim as
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(b u l l e t i n A r e m p lir , e ia n e r et e n v o y e r a ffr a n c h i A A i . le D i r e c t e u r d i M O Y i ' U m ! ir 'o u l k iM dss PRIMES rdssrrdss t sas
M y s té r ie u s e t, 3 , r u e d e C E stra p a d e A P a r u .

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