Schematheque Appareil Bois Buche
Schematheque Appareil Bois Buche
Schematheque Appareil Bois Buche
SCHÉMATHÈQUE
APPAREILS DE CHAUFFAGE
AU BOIS BUCHES
EN HABITAT INDIVIDUEL
MARS 2019 – version 1.0
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NEU
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AVANT-PROPOS
Programme PACTE
Le Programme d’Action pour la qualité de la Construction et la Transition Energétique a pour
objectif d’accompagner la montée en compétences des professionnels du bâtiment dans le
champ de l’efficacité énergétique dans le but d’améliorer la qualité dans la construction et
les travaux de rénovation.
Financé par les Pouvoirs publics, le programme PACTE s’attache depuis 2015 à favoriser
le développement de la connaissance, la mise à disposition de référentiels techniques et
d’outils pratiques modernes adaptés aux pratiques des professionnels et, à soutenir les
territoires dans toutes leurs initiatives dans ce champ.
Les actions menées s’inscrivent dans la continuité des travaux de modernisation des Règles
de l’art initiés dans le cadre du programme RAGE.
UNE COLLECTION
UNIQUE
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RAPPORT
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AVERTISSEMENT
Ce document intègre des schémas types hydrauliques
d’installations d’appareils de chauffage au bois bûches en
habitat individuel.
Il revient au lecteur de vérifier leur compatibilité avec les
spécifications techniques de l’appareil et les schémas proposés
par le fabricant.
■■ d’un entretien plus régulier et d’une durée de vie des équipements limitée.
même en demi-saison) ;
■■ on peut alimenter un plancher chauffant, un réseau basse température
énergie renouvelable.
On peut dimensionner le ballon hydro-accumulateur pour deux utilisations
différentes :
■■ pour un fonctionnement à Pmin (stockage du surplus de chaleur quand les
Il est indispensable de faire le point avec son client sur ses attentes
afin d’installer la capacité lui permettant de charger sa chaudière
au rythme souhaité.
leur usure) ;
■■ une augmentation des pertes thermiques par chaleur sensible des fumées
installé l’appareil ;
■■ déterminer la puissance récupérée par le bouilleur. Elle est fonction du
suffisant pour répondre aux besoins, sans plus. On portera d’autant plus
d’attention à ce réglage en cas d’émetteurs surdimensionnés ;
■■ à l’emplacement de la sonde de température extérieure : au nord ou nord-
ouest.
Certains régulateurs permettent de raccorder une sonde de température
ambiante pour compenser la température d’eau délivrée. Elle sert à adapter
la courbe de chauffe pour atteindre la consigne d’ambiance fixée.
COMMENTAIRE
Dans le domestique, la bi-énergie alternative est la plus utilisée (nécessité d’un seul
conduit de fumée).
Une installation bi-énergie permet en outre de rassurer le maître d’ouvrage. Il dispose
d’un secours : si la chaudière bois est à l’arrêt (pour cause d’entretien, de panne ou
de problème d’approvisionnement du combustible bois), la chaudière d’appoint est
capable de couvrir tout ou en partie les besoins du site.
Les appareils à bouilleur traités dans cette partie sont les cuisinières, les
poêles ou les inserts raccordés sur un circuit hydraulique de chauffage. Ce
schéma comporte un appareil bouilleur à bûches qui alimente un circuit de
chauffage (radiateurs ou plancher). Il intègre un ballon d’hydro-accumulation.
Schéma 1 : Raccordement d’un bouilleur à bûche seul sur un réseau de chauffage à vase fermé
COMMENTAIRE
L’offre actuellement disponible s’oriente vers des appareils à bûches à raccorder sur
des réseaux d’eau fermés. Il existe une gamme spécifique, historique et plus ancienne,
permettant un raccordement sur un circuit ouvert sur l’atmosphère.
Cette gamme concerne essentiellement les cuisinières (fourneaux à bûche) à large
passage d’eau et pouvant parfois fonctionner en thermosiphon. Ce type de matériel
n’est pas étudié ici.
Schéma 2 : Circuits de distribution : sur radiateurs : le réseau n°1 alimente un réseau de radiateurs
Schéma 3 : Circuits de distribution : sur plancher chauffant : le réseau n°2 alimente un réseau de plancher chauffant
réseau d’eau de chauffage). Il est relié sur le réseau d’eau public et dis-
posant une vanne thermostatique normalement fermée et actionnée par
limiteur de température de sécurité (95°C) ;
■■ une double vanne thermostatique normalement fermée et actionnée par
Vase d’expansion
Il doit être installé un vase d’expansion, ouvert ou fermé. Un vase d’expansion
fermé à pression variable doit être mis en œuvre pour assurer une protection
Les appareils fonctionnant sur vase ouvert ne dépassent en général pas des
pressions d’eau de 2 bars conformément à la norme NF EN 12809 de fabri-
cation. Le vase ouvert présente des inconvénients importants. Il demande
la mise en place de celui-ci sur le point haut de l’installation (usuellement
dans les combles). Une protection contre le gel doit être prévue. De plus la
communication avec l’atmosphère entraine un phénomène d’oxydation dans
le réseau d’eau qui produit des boues obturant et détériorant les réseaux
métalliques à moyen et long terme.
Robinet de vidange
Le circuit hydraulique équipé d’un bouilleur dispose d’un robinet de vidange
installé au point bas de l’installation
Soupape de sécurité
La soupape de sécurité de surpression est obligatoire pour ce type d’installa-
tion en réseau d’eau fermé. Si l’appareil à bouilleur n’est pas équipé d’usine
d’une soupape de sécurité, cet élément doit être installé. La soupape est
conforme à la norme NF P 52-001.
Circulateur
Il permet la circulation de l’eau dans la boucle primaire de l’appareil à bouil-
leur. Le fonctionnement du circulateur est asservi à la température d’eau en
sortie du bouilleur, permettant une montée plus rapide en température de
ce dernier. Il est commandé par le régulateur/comparateur de l’aquastat du
Purgeur d’air
L’installation doit comporter un purgeur situé au point haut du réseau. Il est
également conseillé d’équiper le volume tampon. Le purgeur automatique
doit être associé à une vanne d’isolement.
Vanne d’équilibrage
Une vanne d’équilibrage placée en série avec le circulateur, généralement
sur le retour du circuit de chauffage, permet d’ajuster le point de fonctionne-
ment du circulateur à vitesse constante afin que le débit soit conforme à celui
spécifié par le fabricant de l’appareil bois. Un modèle à mesure de débit est
conseillé.
Dans le cas d’un réseau de planchers chauffants, des vannes d’équilibrage
doivent être installées sur chaque boucle (au niveau du distributeur ou du
collecteur).
Sonde de température
Pour permettre une montée en température plus rapide du bouilleur et évi-
ter l’apparition de condensation, le circulateur est asservi pour fonctionner à
partir d’une température comprise entre 50 à 60°C. La sonde est positionnée
en sortie du circuit du bouilleur dans un doigt de gant (ou au contact de la
tuyauterie).
Thermomètres
Le circuit hydraulique équipé d’un bouilleur dispose de deux thermomètres
en entrée et en sortie de l’appareil.
Robinets thermostatiques
Ils équipent les radiateurs. On rappelle qu’ils sont obligatoires sur les instal-
lations neuves en respect de la réglementation thermique.
La soupape de pression différentielle représentée permet d’éviter le fonc-
tionnement du circulateur à un point trop élevé sur sa caractéristique et
les nuisances sonores induites lorsque les robinets thermostatiques se fer-
ment. Dans ce cas, elle s’ouvre sous l’effet de l’augmentation de pression
différentielle. Elle doit être réglée à la hauteur manométrique du point de
fonctionnement nominal du circulateur.
La soupape de pression différentielle peut être remplacée par un circulateur à
vitesse variable car la présence du volume tampon à quatre piquages assure
le découplage hydraulique avec le circuit primaire.
COMMENTAIRE
La valeur de Hc de combustion est définie selon le type de matériel. Il faut vérifier
en fonction de la typologie d’appareil la durée de combustion moyenne d’une charge
nominale. Sur les inserts à bûches, Hc fluctue entre 0,75 et 1,0 h (respectivement pour
des appareils à « combustion continue » et à « combustion intermittente »). Sur les
poêles à bûches, Hc fluctue entre 0,75 et 1,5 h (respectivement pour des appareils à
« combustion continue » et à « combustion intermittente »).
Mbois
PUISSANCE
Pair Peau RATIOeau (1 charge η PCI Hc Ebois
TOTALE Ptotale
nominale)
20 kW 7,5 kW 12,5 kW 62,5 % 10,7 kg au total 70 % 4 kWh/kg 1,5h 18,75 kWh
(=Mbois x PCI x Ratioeau x η)
Tableau 2 : Capacité du vase, pour une pression de tarage de soupape de 3 bars, en fonction du volume d’eau d’une installation à basse température (45°C) et de la hauteur statique
CAPACITÉ DU VASE D’EXPANSION EN LITRES POUR UNE HAUTEUR STATIQUE JUSQU’À
CONTENANCE MAXIMALE DE L’INSTALLATION (l)
5m 10 m 15 m
200 15 19 28
300 22 29 43
400 30 39 57
500 37 48 71
600 45 58 85
700 52 68 100
800 60 77 114
900 67 87 128
1 000 75 97 142
1 250 93 121 178
1 500 112 145 213
1 750 131 169 249
2 000 149 193 285
■■ Dn3 = Dn1 ;
Circulateurs de chauffage
Le débit du circulateur est calculé pour la puissance du circuit de chauffage et
pour la chute de température choisie sur le circuit. Sa hauteur manométrique
du circulateur est égale à la somme des pertes du circuit de distribution, des
pertes de charge de la production et des pertes de charge de la vanne de
régulation à pleine ouverture.
Réseau de chauffage
Pour éviter toute problématique de dissipation de chaleur on recommande
de disposer d’au moins 50 % x Pbouilleur de puissance en radiateurs dispo-
nible sans robinet thermostatique. Une limite haute de puissance est égale-
ment conseillée pour éviter des retours d’eau à températures trop froide (voir
préconisations du fabricant le cas échéant).
COMMENTAIRE
Le bouilleur produit 10,9 kW à l’eau et 4,8 kW à l’air. La puissance cumulée est de
15,7 kW.
Les radiateurs présents possèdent une puissance cumulée de 15 kW à régime d’eau
80/60°C après le volume tampon. La limite basse de puissance à installer sans robinet
thermostatique est de 50 % x 10, 9 = 5,45 kW. Il convient de laisser au moins 5,45 kW
de puissance de radiateur sans robinet thermostatique pour dissiper la chaleur. Ici, les
radiateurs conviennent à condition de vérifier que certains d’entre eux soient installés
sans robinet thermostatique.
Les appareils à bouilleur traités dans cette partie sont les cuisinières, les
poêles ou les inserts raccordés sur un circuit hydraulique de chauffage.
Ce schéma comporte un appareil bouilleur à bûches qui alimente un circuit de
chauffage (radiateurs ou plancher). Il intègre un ballon d’hydro-accumulation.
Une relève par chaudière est proposée.
Schéma 4 : Raccordement d’un bouilleur à bûche seul sur un réseau de chauffage à vase fermé avec chaudière en relève
COMMENTAIRE
L’offre actuellement disponible s’oriente vers des appareils à bûches à raccorder sur
des réseaux d’eau fermés. Il existe une gamme spécifique, historique et plus ancienne,
permettant un raccordement sur un circuit ouvert sur l’atmosphère. Cette gamme
concerne essentiellement les cuisinières (fourneaux à bûche) à large passage d’eau et
pouvant parfois fonctionner en thermosiphon. Ce type de matériel n’est pas étudié ici.
Schéma 5 : Circuits de distribution : sur radiateurs : le réseau n°1 alimente un réseau de radiateurs
Schéma 6 : Circuits de distribution : sur plancher chauffant : le réseau n°2 alimente un réseau de plancher chauffant
Schéma 9 : Exemple d’utilisation d’une chaudière en relève automatique avec clapets anti-retours et collecteurs
Il est fortement conseillé de placer une loi d’eau pour éviter des
surchauffes en particulier dans une maison bien isolée ou ayant
fait l’objet de travaux d’isolation ou de rénovation de l’enveloppe.
Un réseau en monotube est également envisageable.
réseau d’eau de chauffage). Il est relié sur le réseau d’eau public et dis-
posant une vanne thermostatique normalement fermée et actionnée par
limiteur de température de sécurité (95°C) ;
■■ une double vanne thermostatique normalement fermée et actionnée par
Soupape de sécurité
La soupape de sécurité de surpression est obligatoire pour ce type d’installa-
tion en réseau d’eau fermé. Si l’appareil à bouilleur n’est pas équipé d’usine
d’une soupape de sécurité, cet élément doit être installé. La soupape est
conforme à la norme NF P 52-001.
Vase d’expansion
Il doit être installé un vase d’expansion, ouvert ou fermé. Un vase d’expan-
sion fermé à pression variable doit être mis en œuvre pour assurer une pro-
tection contre les variations de pression dans le circuit hydraulique dues à la
montée en température du système. Il doit être positionné de préférence en
amont de l’appareil bouilleur et en amont du circulateur.
COMMENTAIRE
Certains appareils équipés d’un bouilleur ne sont pas prévus pour être installés sur
un réseau fermé en raison des pressions plus élevées de fonctionnement. Il est donc
important que l’installateur choisisse judicieusement l’appareil avant toute installation.
Ce point est absolument fondamental en raison des risques encourus par l’utilisation
d’installations sous pression à eau chaude dans des lieux de séjours. Les appareils
conçus selon la norme NF EN 14785 sont prévus pour fonctionner en circuit ouvert ou
fermé à condition que les exigences qui y sont spécifiées soient respectées.
Les appareils fonctionnant sur vase ouvert ne dépassent en général pas des
pressions d’eau de 2 bars conformément à la norme NF EN 12809 de fabri-
cation. Le vase ouvert présente des inconvénients importants. Il demande
la mise en place de celui-ci sur le point haut de l’installation (usuellement
dans les combles). Une protection contre le gel doit être prévue. De plus
la communication avec l’atmosphère entraine un phénomène d’oxyda-
tion dans le réseau d’eau qui produit des boues obturant et détériorant les
réseaux métalliques à moyen et long terme.
Circulateur
Il permet la circulation de l’eau dans la boucle primaire de l’appareil à bouil-
leur. Le fonctionnement du circulateur est asservi à la température d’eau en
sortie du bouilleur, permettant une montée plus rapide en température de
ce dernier. Il est commandé par le régulateur/comparateur de l’aquastat du
circuit primaire alimentant le bouilleur afin de fournir une température suffi-
sante en sortie d’appareil (exemple : 80°C). Le circulateur doit être placé sur
le retour de l’installation, où la température est moins chaude, et doit pou-
voir résister aux températures de fonctionnement ainsi qu’aux pressions de
l’installation.
Purgeur d’air
L’installation doit comporter un purgeur situé au point haut du réseau. Il est
également conseillé d’équiper le volume tampon. Le purgeur automatique
doit être associé à une vanne d’isolement.
Robinet de vidange
Le circuit hydraulique équipé d’un bouilleur dispose d’un robinet de vidange
installé au point bas de l’installation
Vanne d’équilibrage
Une vanne d’équilibrage placée en série avec le circulateur, généralement
sur le retour du circuit de chauffage, permet d’ajuster le point de fonctionne-
ment du circulateur à vitesse constante afin que le débit soit conforme à celui
spécifié par le fabricant de l’appareil bois. Un modèle à mesure de débit est
conseillé.
Dans le cas d’un réseau de planchers chauffants, des vannes d’équilibrage
doivent être installées sur chaque boucle (au niveau du distributeur ou
du collecteur).
Sonde de température
Pour permettre une montée en température plus rapide du bouilleur et évi-
ter l’apparition de condensation, le circulateur est asservi pour fonctionner
à partir d’une température comprise entre 50 à 60°C. La sonde est position-
née en sortie du circuit du bouilleur dans un doigt de gant (ou au contact de
la tuyauterie).
Thermomètres
Le circuit hydraulique équipé d’un bouilleur dispose de deux thermomètres
en entrée et en sortie de l’appareil.
Robinets thermostatiques
Ils équipent les radiateurs. On rappelle qu’ils sont obligatoires sur les instal-
lations neuves en respect de la réglementation thermique.
La soupape de pression différentielle représentée permet d’éviter le fonc-
tionnement du circulateur à un point trop élevé sur sa caractéristique et
les nuisances sonores induites lorsque les robinets thermostatiques se fer-
ment. Dans ce cas, elle s’ouvre sous l’effet de l’augmentation de pression
différentielle. Elle doit être réglée à la hauteur manométrique du point de
fonctionnement nominal du circulateur.
La soupape de pression différentielle peut être remplacée par un circulateur à
vitesse variable car la présence du volume tampon à quatre piquages assure
le découplage hydraulique avec le circuit primaire.
COMMENTAIRE
La valeur de Hc de combustion est définie selon le type de matériel. Il faut vérifier
en fonction de la typologie d’appareil la durée de combustion moyenne d’une charge
nominale. Sur les inserts à bûches, Hc fluctue entre 0,75 et 1,0 h (respectivement pour
des appareils à « combustion continue » et à « combustion intermittente »). Sur les
poêles à bûches, Hc fluctue entre 0,75 et 1,5 h (respectivement pour des appareils à
« combustion continue » et à « combustion intermittente »).
Dans le cas d’une relève automatique, le volume utile est réduit d’environ
25 % car la partie supérieure sert à la régulation de l’activation de la chaudière
et de son circulateur dédié.
Tableau 4 : Capacité du vase, pour une pression de tarage de soupape de 3 bars, en fonction du volume d’eau d’une installation à basse température (45°C) et de la hauteur statique
CAPACITÉ DE VASE D’EXPANSION EN LITRES POUR UNE HAUTEUR STATIQUE JUSQU’À
CONTENANCE MAXIMALE DE L’INSTALLATION (l)
5m 10 m 15 m
200 15 19 28
300 22 29 43
400 30 39 57
500 37 48 71
600 45 58 85
700 52 68 100
800 60 77 114
900 67 87 128
1 000 75 97 142
1 250 93 121 178
1 500 112 145 213
1 750 131 169 249
2 000 149 193 285
■■ Dn3 = Dn1 ;
Circulateurs de chauffage
Le débit du circulateur est calculé pour la puissance du circuit de chauffage et
pour la chute de température choisie sur le circuit. Sa hauteur manométrique
du circulateur est égale à la somme des pertes du circuit de distribution, des
pertes de charge de la production et des pertes de charge de la vanne de
régulation à pleine ouverture.
Réseau de chauffage
Sans ballon d’hydro-accumulation et pour éviter toute problématique de dissi-
pation de chaleur, on recommande de disposer d’au moins 50 % x Pbouilleur
de puissance en radiateurs disponible sans robinet thermostatique. Une
limite haute de puissance est également conseillée pour éviter des retours
d’eau à températures trop froide (voir préconisations du fabricant le cas
échéant).
COMMENTAIRE
Le bouilleur produit 10,9 kW à l’eau et 4,8 kW à l’air. La puissance cumulée est de
15,7 kW.
Les radiateurs présents possèdent une puissance cumulée de 15 kW à régime d’eau
80/60°C après le volume tampon. La limite basse de puissance à installer sans robinet
thermostatique est de 50 % x 10, 9 = 5,45 kW. Il convient de laisser au moins 5,45 kW
de puissance de radiateur sans robinet thermostatique pour dissiper la chaleur. Ici, les
radiateurs conviennent à condition de vérifier que certains d’entre eux soient installés
sans robinet thermostatique.
Les appareils à bouilleur traités dans cette partie sont les cuisinières, les
poêles ou les inserts raccordés sur un circuit hydraulique de chauffage. Ce
schéma comporte un appareil bouilleur à bûches qui alimente un circuit de
chauffage (radiateurs ou plancher) et un système de production d’ECS. Il
intègre un ballon d’hydro-accumulation.
Schéma 11 : Raccordement d’un bouilleur à bûche sur un réseau de chauffage à vase fermé avec production d’ECS
Schéma 12 : Circuits de distribution : sur radiateurs : le réseau n°1 alimente un réseau de radiateurs
Schéma 13 : Circuits de distribution : sur plancher chauffant : le réseau n°2 alimente un réseau de plancher chauffant
venir les utilisateurs sur le niveau de charge du ballon (au ¾, par exemple) ;
■■ des thermomètres placés à plusieurs niveaux du ballon sont importants
réseau d’eau de chauffage). Il est relié sur le réseau d’eau public et dis-
posant une vanne thermostatique normalement fermée et actionnée par
limiteur de température de sécurité (95°C) ;
■■ une double vanne thermostatique normalement fermée et actionnée par
Vase d’expansion
Il doit être installé un vase d’expansion, ouvert ou fermé. Un vase d’expan-
sion fermé à pression variable doit être mis en œuvre pour assurer une pro-
tection contre les variations de pression dans le circuit hydraulique dues à la
montée en température du système. Il doit être positionné de préférence en
amont de l’appareil bouilleur et en amont du circulateur.
COMMENTAIRE
Certains appareils équipés d’un bouilleur ne sont pas prévus pour être installés sur
un réseau fermé en raison des pressions plus élevées de fonctionnement. Il est donc
important que l’installateur choisisse judicieusement l’appareil avant toute installation.
Ce point est absolument fondamental en raison des risques encourus par l’utilisation
d’installations sous pression à eau chaude dans des lieux de séjours. Les appareils
conçus selon la norme NF EN 14785 sont prévus pour fonctionner en circuit ouvert ou
fermé à condition que les exigences qui y sont spécifiées soient
Les appareils fonctionnant sur vase ouvert ne dépassent en général pas des
pressions d’eau de 2 bars conformément à la norme NF EN 12809 de fabri-
cation. Le vase ouvert présente des inconvénients importants. Il demande la
Soupape de sécurité
La soupape de sécurité de surpression est obligatoire pour ce type d’installa-
tion en réseau d’eau fermé. Si l’appareil à bouilleur n’est pas équipé d’usine
d’une soupape de sécurité, cet élément doit être installé. La soupape est
conforme à la norme NF P 52-001.
Circulateur
Il permet la circulation de l’eau dans la boucle primaire de l’appareil à bouil-
leur. Le fonctionnement du circulateur est asservi à la température d’eau en
sortie du bouilleur, permettant une montée plus rapide en température de
ce dernier. Il est commandé par le régulateur/comparateur de l’aquastat du
circuit primaire alimentant le bouilleur afin de fournir une température suffi-
sante en sortie d’appareil (exemple : 80°C). Le circulateur doit être placé sur
le retour de l’installation, où la température est moins chaude, et doit pou-
voir résister aux températures de fonctionnement ainsi qu’aux pressions de
l’installation.
Robinet de vidange
Le circuit hydraulique équipé d’un bouilleur dispose d’un robinet de vidange
installé au point bas de l’installation
Purgeur d’air
L’installation doit comporter un purgeur situé au point haut du réseau. Il est
également conseillé d’équiper le volume tampon. Le purgeur automatique
doit être associé à une vanne d’isolement.
Vanne d’équilibrage
Une vanne d’équilibrage placée en série avec le circulateur, généralement
sur le retour du circuit de chauffage, permet d’ajuster le point de fonctionne-
ment du circulateur à vitesse constante afin que le débit soit conforme à celui
spécifié par le fabricant de l’appareil bois. Un modèle à mesure de débit est
conseillé.
Dans le cas d’un réseau de planchers chauffants, des vannes d’équilibrage
doivent être installées sur chaque boucle (au niveau du distributeur ou du
collecteur).
Sonde de température
Pour permettre une montée en température plus rapide du bouilleur et évi-
ter l’apparition de condensation, le circulateur est asservi pour fonctionner à
partir d’une température comprise entre 50 à 60°C. La sonde est positionnée
en sortie du circuit du bouilleur dans un doigt de gant (ou au contact de la
tuyauterie).
Thermomètres
Le circuit hydraulique équipé d’un bouilleur dispose de deux thermomètres
en entrée et en sortie de l’appareil.
Robinets thermostatiques
Ils équipent les radiateurs. On rappelle qu’ils sont obligatoires sur les instal-
lations neuves en respect de la réglementation thermique.
La soupape de pression différentielle représentée permet d’éviter le fonc-
tionnement du circulateur à un point trop élevé sur sa caractéristique et les
nuisances sonores induites lorsque les robinets thermostatiques se ferment.
Dans ce cas, elle s’ouvre sous l’effet de l’augmentation de pression différen-
tielle. Elle doit être réglée à la hauteur manométrique du point de fonctionne-
ment nominal du circulateur.
La soupape de pression différentielle peut être remplacée par un circulateur à
vitesse variable car la présence du volume tampon à quatre piquages assure
le découplage hydraulique avec le circuit primaire.
Groupe de sécurité
Le ballon d’eau chaude sanitaire doit être alimenté en eau froide par l’inter-
médiaire d’un groupe de sécurité. Il ne doit y avoir aucun piquage ou organe
entre le groupe de sécurité et le ballon.
COMMENTAIRE
La valeur de Hc de combustion est définie selon le type de matériel. Il faut vérifier
en fonction de la typologie d’appareil la durée de combustion moyenne d’une charge
nominale. Sur les inserts à bûches, Hc fluctue entre 0,75 et 1,0 h (respectivement pour
des appareils à « combustion continue » et à « combustion intermittente »). Sur les
poêles à bûches, Hc fluctue entre 0,75 et 1,5 h (respectivement pour des appareils à
« combustion continue » et à « combustion intermittente »).
COMMENTAIRE
Dans l’exemple précédent, pour un poêle de 12,5 kW (coté eau), l’énergie libérée était
de 18.7 kWh (Ebois) pour une seule charge nominale de bois. Si l’énergie journalière
consommée en ECS est de 10 kWh (cas moyen pour 4 personnes), on comprend le
danger de mal dimensionner une solution de stockage.
le volume soit maximal pour absorber la dilatation de l’eau. Elle est exprimée
en bar et doit correspondre à la pression statique de l’installation arrondie au
0.5 bar supérieur.
La capacité du vase doit être telle qu’elle puisse recueillir le volume d’expan-
sion de l’installation en considérant le volume du ballon d’hydro-accumulation.
Tableau 6 : Capacité du vase, pour une pression de tarage de soupape de 3 bars, en fonction du volume d’eau d’une installation à basse température (45°C) et de la hauteur statique
CAPACITÉ DU VASE D’EXPANSION EN LITRES POUR UNE HAUTEUR STATIQUE JUSQU’À
CONTENANCE MAXIMALE DE L’INSTALLATION (l)
5m 10 m 15 m
200 15 19 28
300 22 29 43
400 30 39 57
500 37 48 71
600 45 58 85
700 52 68 100
800 60 77 114
900 67 87 128
1 000 75 97 142
1 250 93 121 178
1 500 112 145 213
1 750 131 169 249
2 000 149 193 285
Circulateurs de chauffage
Le débit du circulateur est calculé pour la puissance du circuit de chauffage et
pour la chute de température choisie sur le circuit. Sa hauteur manométrique
du circulateur est égale à la somme des pertes du circuit de distribution, des
pertes de charge de la production et des pertes de charge de la vanne de
régulation à pleine ouverture.
Réseau de chauffage
Sans ballon d’hydro-accumulation et pour éviter toute problématique de
dissipation de chaleur, on recommande de disposer d’au moins 50 % x
Pbouilleur de puissance en radiateurs disponible sans robinet thermosta-
tique. Une limite haute de puissance est également conseillée pour éviter
des retours d’eau à températures trop froide (voir préconisations du fabricant
le cas échéant).
COMMENTAIRE
Le bouilleur produit 10,9 kW à l’eau et 4,8 kW à l’air. La puissance cumulée est de
15,7 kW.
Les radiateurs présents possèdent une puissance cumulée de 15 kW à régime d’eau
80/60°C après le volume tampon. La limite basse de puissance à installer sans robinet
thermostatique est de 50 % x 10, 9 = 5,45 kW. Il convient de laisser au moins 5,45 kW
de puissance de radiateur sans robinet thermostatique pour dissiper la chaleur. Ici, les
radiateurs conviennent à condition de vérifier que certains d’entre eux soient installés
sans robinet thermostatique.
Schéma 16 : Circuits de distribution : sur radiateurs : le réseau n°1 alimente un réseau de radiateurs
Schéma 17 : Circuits de distribution : sur plancher chauffant : Le réseau n°2 alimente un réseau de plancher chauffant
70°C ;
■■ avec hydro-accumulation, pour que le stockage d’énergie soit efficace : à
partir de 80°C.
La conduite de la combustion d’une chaudière bois bûches est difficile.
L’installation, les conditions de fonctionnement, les souhaits de l’utilisateur
sont différents pour chaque application.
Lorsque les thermomètres placés sur le ou les ballons indiquent tous une
température supérieure à 80°C, c’est que les ballons sont chargés en éner-
gie. Dans ce cas il ne faut surtout pas recharger la chaudière. Recharger la
chaudière lorsque la température dans les ballons risque d’être trop faible
pour couvrir les besoins (30 à 40°C en haut des ballons si on est en chauffage
basse ou haute température). La combustion est facilitée (mieux ordonnée,
homogène) lorsque le bois est rangé de façon ordonnée dans le foyer.
COMMENTAIRE
Précautions à prendre avec une installation sans hydro-accumulation : il ne faut
pas charger excessivement la chaudière (surtout en demi-saison : si avec un gros
chargement l’autonomie augmente, on crée surtout d’importantes phases de ralenti
et on diminue fortement la durée de vie de la chaudière). En mi-saison, la quantité de
bois chargée dans le foyer doit donc dépendre de la température extérieure (risque de
surchauffe, ou de fonctionnement au ralenti pouvant entraîner une corrosion rapide).
Ne pas recharger la chaudière avant que la charge précédente soit terminée, ne
laissant qu’un lit de braise, qu’on réutilisera pour l’embrasement de la charge suivante.
COMMENTAIRE
Si on installe une hydro-accumulation, et pour pouvoir utiliser au maximum le stockage
d’énergie, on optera pour un système d’émission à basse température et un plancher
chauffant.
COMMENTAIRE
Sans hydro-accumulation, pour assurer les retours chauds, les émetteurs sont des
émetteurs à haute température.
Pour augmenter le confort, et lisser un peu les variations de températures dues au
fonctionnement sans hydro-accumulation, on optera pour des émetteurs à forte inertie
(radiateurs fonte par exemple).
Vase d’expansion
Il doit être installé un vase d’expansion, ouvert ou fermé.
Les appareils fonctionnant sur vase ouvert ne dépassent en général pas des
pressions d’eau de 2 bars conformément à la norme NF EN 12809 de fabrica-
tion. Le vase ouvert permet une évacuation immédiate de la vapeur produite
par la chaudière en surchauffe sans aucun appareillage supplémentaire, et
directement à l’air libre. Néanmoins, il présente des inconvénients impor-
tants. Il demande la mise en place de celui-ci sur le point haut de l’installation
(usuellement dans les combles). Une protection contre le gel doit être prévue.
De plus la communication avec l’atmosphère entraine un phénomène d’oxy-
dation dans le réseau d’eau qui produit des boues obturant et détériorant les
réseaux métalliques à moyen et long terme.
Un vase d’expansion fermé à pression variable est de préférence mis en
œuvre pour assurer une protection contre les variations de pression dans
le circuit hydraulique dues à la montée en température du système. Il doit
être positionné de préférence en amont de la chaudière et en amont du cir-
culateur. Il nécessite l’ajout d’une soupape de sécurité et d’un serpentin de
décharge thermique.
Soupape de sécurité
La soupape de sécurité de surpression, généralement tarée à 3 bar, est obli-
gatoire pour les installations en réseau d’eau fermé. Si la chaudière n’est pas
équipée d’usine d’une soupape de sécurité, cet élément doit être installé. La
soupape est conforme à la norme NF P 52-001. La mise en place de la sou-
pape est associée à un manomètre permettant de surveiller la pression de
l’installation et si besoin effectuer un appoint d’eau.
Refroidissement d’urgence
Conformément à la norme NF DTU 65.11 P1-1, la chaudière doit disposer d’un
dispositif de refroidissement actionné par un aquastat limiteur de sécurité taré
à environ 95°C (positionné en sortie du circuit d’eau chaude) afin d
’empêcher
chauffage). Il est relié sur le réseau d’eau public et disposant une vanne
thermostatique normalement fermée et actionnée par limiteur de tempé-
rature de sécurité (95°C) ;
■■ une double vanne thermostatique normalement fermée et actionnée par
Circulateur
Il permet la circulation de l’eau dans la boucle primaire de la chaudière. Il est
commandé par le régulateur/comparateur de l’aquastat du circuit primaire
alimentant la chaudière afin de fournir une température suffisante en sortie
d’appareil (exemple : 80°C). Le circulateur doit être placé sur le retour de
l’installation, où la température est moins chaude, et doit pouvoir résister
aux températures de fonctionnement ainsi qu’aux pressions de l’installation.
Robinet de vidange
Le circuit hydraulique dispose d’un robinet de vidange installé au point
bas de l’installation.
Purgeur d’air
L’installation doit comporter un purgeur situé au point haut du réseau. Il est
également conseillé d’équiper le ballon d’hydro-accumulation. Le purgeur
automatique doit être associé à une vanne d’isolement.
Vanne d’équilibrage
Une vanne d’équilibrage, traditionnellement placée en série avec le circu-
lateur, permet d’ajuster le point de fonctionnement du circulateur à vitesse
constante afin que le débit soit conforme à celui spécifié par le fabricant de
la chaudière.
Dans le cas d’un circulateur à vitesse variable, elle peut être maintenue pour
une lecture de débit (si modèle à mesure de débit).
Dans le cas d’un réseau de planchers chauffants, des vannes d’équilibrage
doivent être installées sur chaque boucle (au niveau du distributeur ou du
collecteur).
Robinets thermostatiques
Ils équipent les radiateurs. On rappelle qu’ils sont obligatoires sur les instal-
lations neuves en respect de la réglementation thermique.
La soupape de pression différentielle représentée permet d’éviter le fonc-
tionnement du circulateur à un point trop élevé sur sa caractéristique et
les nuisances sonores induites lorsque les robinets thermostatiques se fer-
ment. Dans ce cas, elle s’ouvre sous l’effet de l’augmentation de pression
différentielle. Elle doit être réglée à la hauteur manométrique du point de
fonctionnement nominal du circulateur.
Tableau 7 : Capacité du vase, pour une pression de tarage de soupape de 3 bars, en fonction du volume d’eau d’une installation à basse température (45°C) et de la hauteur statique
CAPACITÉ DU VASE D’EXPANSION EN LITRES POUR UNE HAUTEUR STATIQUE JUSQU’À
CONTENANCE MAXIMALE DE L’INSTALLATION (l)
5m 10 m 15 m
200 15 19 28
300 22 29 43
400 30 39 57
500 37 48 71
600 45 58 85
700 52 68 100
800 60 77 114
900 67 87 128
1 000 75 97 142
1 250 93 121 178
1 500 112 145 213
1 750 131 169 249
2 000 149 193 285
■■ Dn3 = Dn1 ;
Circulateurs de chauffage
Le débit du circulateur est calculé pour la puissance du circuit de chauffage et
pour la chute de température choisie sur le circuit. Sa hauteur manométrique
du circulateur est égale à la somme des pertes du circuit de distribution, des
pertes de charge de la production et des pertes de charge de la vanne de
régulation à pleine ouverture.
Réseau de chauffage
Sans ballon d’hydro-accumulation et pour éviter toute problématique de
dissipation de chaleur, on recommande de disposer d’au moins 50% de
puissance en radiateurs disponible sans robinet thermostatique. Une limite
haute de puissance est également conseillée pour éviter des retours d’eau à
température trop froide (voir préconisations du fabricant le cas échéant).
Schéma 20 : Chaudière manuelle à bûches avec plusieurs ballons d’hydro-accumulation raccordés en série et production d’ECS en bain marie
Schéma 21 : Chaudière manuelle à bûches avec plusieurs ballons d’hydro-accumulation raccordés en parallèle et production d’ECS en bain marie
Schéma 22 : Chaudière manuelle à bûches avec un ballon d’hydro-accumulation 2 piquages et production d’ECS séparée
70°C ;
■■ avec hydro-accumulation, pour que le stockage d’énergie soit efficace : à
partir de 80°C.
La conduite de la combustion d’une chaudière bois bûches est difficile.
L’installation, les conditions de fonctionnement, les souhaits de l’utilisateur
sont différents pour chaque application.
Lorsque les thermomètres placés sur le ou les ballons indiquent tous une
température supérieure à 80°C, c’est que les ballons sont chargés en éner-
gie. Dans ce cas il ne faut surtout pas recharger la chaudière. Recharger la
chaudière lorsque la température dans les ballons risque d’être trop faible
pour couvrir les besoins (30 à 40°C en haut des ballons si on est en chauffage
basse ou haute température). La combustion est facilitée (mieux ordonnée,
homogène) lorsque le bois est rangé de façon ordonnée dans le foyer.
COMMENTAIRE
Précautions à prendre avec une installation sans hydro-accumulation : il ne faut
pas charger excessivement la chaudière (surtout en demi-saison : si avec un gros
chargement l’autonomie augmente, on crée surtout d’importantes phases de ralenti
COMMENTAIRE
Si on installe une hydro-accumulation, et pour pouvoir utiliser au maximum le stockage
d’énergie, on optera pour un système d’émission à basse température et un plancher
chauffant.
COMMENTAIRE
Sans hydro-accumulation, pour assurer les retours chauds, les émetteurs sont des
émetteurs à haute température.
Pour augmenter le confort, et lisser un peu les variations de températures dues au
fonctionnement sans hydro-accumulation, on optera pour des émetteurs à forte inertie
(radiateurs fonte par exemple).
Vase d’expansion
Il doit être installé un vase d’expansion, ouvert ou fermé.
Les appareils fonctionnant sur vase ouvert ne dépassent en général pas des
pressions d’eau de 2 bars conformément à la norme NF EN 12809 de fabrica-
tion. Le vase ouvert permet une évacuation immédiate de la vapeur produite
par la chaudière en surchauffe sans aucun appareillage supplémentaire, et
directement à l’air libre. Néanmoins, il présente des inconvénients impor-
tants. Il demande la mise en place de celui-ci sur le point haut de l’installation
(usuellement dans les combles). Une protection contre le gel doit être prévue.
De plus la communication avec l’atmosphère entraine un phénomène d’oxy-
dation dans le réseau d’eau qui produit des boues obturant et détériorant les
réseaux métalliques à moyen et long terme.
Soupape de sécurité
La soupape de sécurité de surpression, généralement tarée à 3 bar, est obli-
gatoire pour les installations en réseau d’eau fermé. Si la chaudière n’est pas
équipée d’usine d’une soupape de sécurité, cet élément doit être installé. La
soupape est conforme à la norme NF P 52-001. La mise en place de la sou-
pape est associée à un manomètre permettant de surveiller la pression de
l’installation et si besoin effectuer un appoint d’eau.
Refroidissement d’urgence
Conformément à la norme NF DTU 65.11 P1-1, la chaudière doit disposer
d’un dispositif de refroidissement actionné par un aquastat limiteur de
sécurité taré à environ 95°C (positionné en sortie du circuit d’eau chaude)
afin d’empêcher une élévation de température supérieure à 105°C. Le limi-
teur de température de sécurité (aquastat) doit être conforme à la norme
NF EN 60730-2-9. Ce dispositif de sécurité se traduit dans son ensemble
soit par :
■■ un échangeur intégré à la chaudière (indépendant du réseau d’eau de chauf-
fage). Il est relié sur le réseau d’eau public et disposant une vanne ther-
mostatique normalement fermée et actionnée par limiteur de température
de sécurité (95°C) ;
■■ une double vanne thermostatique normalement fermée et actionnée par
Circulateur
Il permet la circulation de l’eau dans la boucle primaire de la chaudière. Il est
commandé par le régulateur/comparateur de l’aquastat du circuit primaire
alimentant la chaudière afin de fournir une température suffisante en sortie
d’appareil (exemple : 80°C). Le circulateur doit être placé sur le retour de
l’installation, où la température est moins chaude, et doit pouvoir résister
aux températures de fonctionnement ainsi qu’aux pressions de l’installation.
Robinet de vidange
Le circuit hydraulique dispose d’un robinet de vidange installé au point
bas de l’installation.
Purgeur d’air
L’installation doit comporter un purgeur situé au point haut du réseau. Il est
également conseillé d’équiper le ballon d’hydro-accumulation. Le purgeur
automatique doit être associé à une vanne d’isolement.
Vanne d’équilibrage
Une vanne d’équilibrage, traditionnellement placée en série avec le circu-
lateur, permet d’ajuster le point de fonctionnement du circulateur à vitesse
constante afin que le débit soit conforme à celui spécifié par le fabricant de
la chaudière.
Dans le cas d’un circulateur à vitesse variable, elle peut être maintenue pour
une lecture de débit (si modèle à mesure de débit).
Dans le cas d’un réseau de planchers chauffants, des vannes d’équilibrage
doivent être installées sur chaque boucle (au niveau du distributeur ou du
collecteur).
Robinets thermostatiques
Ils équipent les radiateurs. On rappelle qu’ils sont obligatoires sur les instal-
lations neuves en respect de la réglementation thermique.
La soupape de pression différentielle représentée permet d’éviter le fonc-
tionnement du circulateur à un point trop élevé sur sa caractéristique et
les nuisances sonores induites lorsque les robinets thermostatiques se fer-
ment. Dans ce cas, elle s’ouvre sous l’effet de l’augmentation de pression
différentielle. Elle doit être réglée à la hauteur manométrique du point de
fonctionnement nominal du circulateur.
Tableau 8 : Capacité du vase, pour une pression de tarage de soupape de 3 bars, en fonction du volume d’eau d’une installation à basse température (45°C) et de la hauteur statique
CAPACITÉ DU VASE D’EXPANSION EN LITRES POUR UNE HAUTEUR STATIQUE JUSQU’À
CONTENANCE MAXIMALE DE L’INSTALLATION (l)
5m 10 m 15 m
200 15 19 28
300 22 29 43
400 30 39 57
500 37 48 71
600 45 58 85
700 52 68 100
800 60 77 114
900 67 87 128
1 000 75 97 142
1 250 93 121 178
1 500 112 145 213
1 750 131 169 249
2 000 149 193 285
■■ Dn3 = Dn1 ;
Circulateurs de chauffage
Le débit du circulateur est calculé pour la puissance du circuit de chauffage et
pour la chute de température choisie sur le circuit. Sa hauteur manométrique
du circulateur est égale à la somme des pertes du circuit de distribution, des
pertes de charge de la production et des pertes de charge de la vanne de
régulation à pleine ouverture.
Réseau de chauffage
Sans ballon d’hydro-accumulation et pour éviter toute problématique de
dissipation de chaleur, on recommande de disposer d’au moins 50 % de
puissance en radiateurs disponible sans robinet thermostatique. Une limite
haute de puissance est également conseillée pour éviter des retours d’eau à
température trop froide (voir préconisations du fabricant le cas échéant).
COMMENTAIRE
Une production d’ECS, par bain marie ou préparateur indépendant, peut être associée
simplement : voir Fiche n°5)
Schéma 23 : Chaudière manuelle à bûches avec un ballon d’hydro-accumulation en série et chaudière en relève
70°C ;
■■ avec hydro-accumulation, pour que le stockage d’énergie soit efficace : à
partir de 80°C.
La conduite de la combustion d’une chaudière bois bûches est difficile.
L’installation, les conditions de fonctionnement, les souhaits de l’utilisateur
sont différents pour chaque application.
Lorsque les thermomètres placés sur le ou les ballons indiquent tous une
température supérieure à 80°C, c’est que les ballons sont chargés en éner-
gie. Dans ce cas il ne faut surtout pas recharger la chaudière. Recharger
la chaudière lorsque la température dans les ballons risque d’être trop
faible pour couvrir les besoins (30 à 40°C en haut des ballons si on est en
chauffage basse ou haute température). La combustion est facilitée (mieux
ordonnée, homogène) lorsque le bois est rangé de façon ordonnée dans
le foyer.
COMMENTAIRE
Précautions à prendre avec une installation sans hydro-accumulation : il ne faut
pas charger excessivement la chaudière (surtout en demi-saison : si avec un gros
chargement l’autonomie augmente, on crée surtout d’importantes phases de ralenti
et on diminue fortement la durée de vie de la chaudière). En mi-saison, la quantité de
bois chargée dans le foyer doit donc dépendre de la température extérieure (risque
de surchauffe, ou de fonctionnement au ralenti pouvant entraîner une corrosion
rapide). Ne pas recharger la chaudière avant que la charge précédente soit terminée,
ne laissant qu’un lit de braise, qu’on réutilisera pour l’embrasement de la charge
suivante.
lation.
Lorsque la chaudière est en veille, il ne sera pas possible de décharger le bal-
lon d’hydro-accumulation de toute son énergie car la chaudière prendra alors
le relais. Il est possible, lors des périodes où le client souhaite fonctionner
uniquement au bois, de couper la chaudière et ainsi permettre au ballon de
fonctionner à 100 % de sa capacité.
Une régulation en fonction de la température extérieure (régulation cli-
matique) peut être mise en œuvre. Elle est indispensable pour la bonne
gestion de la décharge du stockage d’énergie. Elle agit sur la vanne à trois
voies au départ du circuit du circuit de chauffage et règle la température
d’eau alimentant le circuit de chauffage en fonction de la température
extérieure.
COMMENTAIRE
Si on installe une hydro-accumulation, et pour pouvoir utiliser au maximum le stockage
d’énergie, on optera pour un système d’émission à basse température et un plancher
chauffant.
COMMENTAIRE
Sans hydro-accumulation, pour assurer les retours chauds, les émetteurs sont des
émetteurs à haute température.
Pour augmenter le confort, et lisser un peu les variations de températures dues au
fonctionnement sans hydro-accumulation, on optera pour des émetteurs à forte inertie
(radiateurs fonte par exemple).
Vase d’expansion
Il doit être installé un vase d’expansion, ouvert ou fermé.
Les appareils fonctionnant sur vase ouvert ne dépassent en général pas des
pressions d’eau de 2 bars conformément à la norme NF EN 12809 de fabrica-
tion. Le vase ouvert permet une évacuation immédiate de la vapeur produite
par la chaudière en surchauffe sans aucun appareillage supplémentaire, et
directement à l’air libre. Néanmoins, il présente des inconvénients impor-
tants. Il demande la mise en place de celui-ci sur le point haut de l’installation
(usuellement dans les combles). Une protection contre le gel doit être prévue.
De plus la communication avec l’atmosphère entraine un phénomène d’oxy-
dation dans le réseau d’eau qui produit des boues obturant et détériorant les
réseaux métalliques à moyen et long terme.
Un vase d’expansion fermé à pression variable est de préférence mis en
œuvre pour assurer une protection contre les variations de pression dans
le circuit hydraulique dues à la montée en température du système. Il doit
être positionné de préférence en amont de la chaudière et en amont du cir-
culateur. Il nécessite l’ajout d’une soupape de sécurité et d’un serpentin de
décharge thermique.
Soupape de sécurité
La soupape de sécurité de surpression, généralement tarée à 3 bar, est obli-
gatoire pour les installations en réseau d’eau fermé. Si la chaudière n’est pas
équipée d’usine d’une soupape de sécurité, cet élément doit être installé. La
soupape est conforme à la norme NF P 52-001. La mise en place de la sou-
pape est associée à un manomètre permettant de surveiller la pression de
l’installation et si besoin effectuer un appoint d’eau.
Refroidissement d’urgence
Conformément à la norme NF DTU 65.11 P1-1, la chaudière doit disposer d’un
dispositif de refroidissement actionné par un aquastat limiteur de sécurité taré
à environ 95°C (positionné en sortie du circuit d’eau chaude) afin d ’empêcher
une élévation de température supérieure à 105°C. Le limiteur de température
de sécurité (aquastat) doit être conforme à la norme NF EN 60730-2-9. Ce
dispositif de sécurité se traduit dans son ensemble soit par :
■■ un échangeur intégré à la chaudière (indépendant du réseau d’eau de
chauffage). Il est relié sur le réseau d’eau public et disposant une vanne
thermostatique normalement fermée et actionnée par limiteur de tempé-
rature de sécurité (95°C) ;
■■ une double vanne thermostatique normalement fermée et actionnée par
Circulateur
Il permet la circulation de l’eau dans la boucle primaire de la chaudière. Il
est commandé par le régulateur/comparateur de l’aquastat du circuit pri-
maire alimentant la chaudière afin de fournir une température suffisante
en sortie d’appareil (exemple : 80°C). Le circulateur doit être placé sur le
retour de l’installation, où la température est moins chaude, et doit pou-
voir résister aux températures de fonctionnement ainsi qu’aux pressions
de l’installation.
Robinet de vidange
Le circuit hydraulique dispose d’un robinet de vidange installé au point
bas de l’installation.
Purgeur d’air
L’installation doit comporter un purgeur situé au point haut du réseau. Il est
également conseillé d’équiper le ballon d’hydro-accumulation. Le purgeur
automatique doit être associé à une vanne d’isolement.
Vanne d’équilibrage
Une vanne d’équilibrage, traditionnellement placée en série avec le circu-
lateur, permet d’ajuster le point de fonctionnement du circulateur à vitesse
constante afin que le débit soit conforme à celui spécifié par le fabricant de
la chaudière.
Dans le cas d’un circulateur à vitesse variable, elle peut être maintenue pour
une lecture de débit (si modèle à mesure de débit).
Dans le cas d’un réseau de planchers chauffants, des vannes d’équilibrage
doivent être installées sur chaque boucle (au niveau du distributeur ou du
collecteur).
Robinets thermostatiques
Ils équipent les radiateurs. On rappelle qu’ils sont obligatoires sur les instal-
lations neuves en respect de la réglementation thermique.
La soupape de pression différentielle représentée permet d’éviter le fonc-
tionnement du circulateur à un point trop élevé sur sa caractéristique et
les nuisances sonores induites lorsque les robinets thermostatiques se fer-
ment. Dans ce cas, elle s’ouvre sous l’effet de l’augmentation de pression
différentielle. Elle doit être réglée à la hauteur manométrique du point de
fonctionnement nominal du circulateur.
la hauteur sur le diamètre du ballon doit être compris entre 1,5 et 3 pour
une meilleure utilisation de la stratification.
Le volume du ballon d’hydro-accumulation se détermine conformément à la
formule suivante :
Tableau 9 : Capacité du vase, pour une pression de tarage de soupape de 3 bars, en fonction du volume d’eau d’une installation à basse température (45°C) et de la hauteur statique
CAPACITÉ DU VASE D’EXPANSION EN LITRES POUR UNE HAUTEUR STATIQUE JUSQU’À
CONTENANCE MAXIMALE DE L’INSTALLATION (l)
5m 10 m 15 m
200 15 19 28
300 22 29 43
400 30 39 57
500 37 48 71
600 45 58 85
700 52 68 100
800 60 77 114
900 67 87 128
1 000 75 97 142
1 250 93 121 178
1 500 112 145 213
1 750 131 169 249
2 000 149 193 285
■■ Dn3 = Dn1 ;
Circulateurs de chauffage
Le débit du circulateur est calculé pour la puissance du circuit de chauffage et
pour la chute de température choisie sur le circuit. Sa hauteur manométrique
du circulateur est égale à la somme des pertes du circuit de distribution, des
pertes de charge de la production et des pertes de charge de la vanne de
régulation à pleine ouverture.
Réseau de chauffage
Sans ballon d’hydro-accumulation et pour éviter toute problématique de
dissipation de chaleur, on recommande de disposer d’au moins 50 % de
puissance en radiateurs disponible sans robinet thermostatique. Une limite
haute de puissance est également conseillée pour éviter des retours d’eau à
température trop froide (voir préconisations du fabricant le cas échéant).
Schéma 24 : Chaudière manuelle à bûches avec un ballon d’hydro-accumulation 2 piquages, production d’ECS intégrée et production solaire
la saison de chauffe ;
Pour le solaire :
■■ L’installation est conforme aux prescriptions de la NF DTU 65.12 – Réalisa-
■■ Installation autovidangeable.
COMMENTAIRE
Si on installe une hydro-accumulation, et pour pouvoir utiliser au maximum le stockage
d’énergie, on optera pour un système d’émission à basse température et un plancher
chauffant.
COMMENTAIRE
Pour augmenter le confort, et lisser un peu les variations de températures dues au
fonctionnement sans hydro-accumulation, on optera pour des émetteurs à forte inertie
(radiateurs fonte par exemple).
Vase d’expansion
Il doit être installé un vase d’expansion, ouvert ou fermé. Les appareils fonc-
tionnant sur vase ouvert ne dépassent en général pas des pressions d’eau
de 2 bars conformément à la norme NF EN 12809 de fabrication. Le vase
ouvert permet une évacuation immédiate de la vapeur produite par la chau-
dière en surchauffe sans aucun appareillage supplémentaire, et directement
à l’air libre. Néanmoins, il présente des inconvénients importants. Il demande
la mise en place de celui-ci sur le point haut de l’installation (usuellement
dans les combles). Une protection contre le gel doit être prévue. De plus la
communication avec l’atmosphère entraine un phénomène d’oxydation dans
le réseau d’eau qui produit des boues obturant et détériorant les réseaux
métalliques à moyen et long terme.
Un vase d’expansion fermé à pression variable est de préférence mis en
œuvre pour assurer une protection contre les variations de pression dans
le circuit hydraulique dues à la montée en température du système. Il doit
être positionné de préférence en amont de la chaudière et en amont du cir-
culateur. Il nécessite l’ajout d’une soupape de sécurité et d’un serpentin de
décharge thermique.
Soupape de sécurité
La soupape de sécurité de surpression, généralement tarée à 3 bar, est obli-
gatoire pour les installations en réseau d’eau fermé. Si la chaudière n’est pas
équipée d’usine d’une soupape de sécurité, cet élément doit être installé. La
soupape est conforme à la norme NF P 52-001. La mise en place de la sou-
pape est associée à un manomètre permettant de surveiller la pression de
l’installation et si besoin effectuer un appoint d’eau.
Refroidissement d’urgence
Conformément à la norme NF DTU 65.11 P1-1, la chaudière doit disposer d’un
dispositif de refroidissement actionné par un aquastat limiteur de sécurité taré
à environ 95°C (positionné en sortie du circuit d’eau chaude) afin d ’empêcher
une élévation de température supérieure à 105°C. Le limiteur de température
de sécurité (aquastat) doit être conforme à la norme NF EN 60730-2-9. Ce
dispositif de sécurité se traduit dans son ensemble soit par :
■■ un échangeur intégré à la chaudière (indépendant du réseau d’eau de chauf-
fage). Il est relié sur le réseau d’eau public et disposant une vanne ther-
mostatique normalement fermée et actionnée par limiteur de température
de sécurité (95°C) ;
■■ une double vanne thermostatique normalement fermée et actionnée par
Circulateur
Il permet la circulation de l’eau dans la boucle primaire de la chaudière. Il
est commandé par le régulateur/comparateur de l’aquastat du circuit pri-
maire alimentant la chaudière afin de fournir une température suffisante
en sortie d’appareil (exemple : 80°C). Le circulateur doit être placé sur le
retour de l’installation, où la température est moins chaude, et doit pou-
voir résister aux températures de fonctionnement ainsi qu’aux pressions
de l’installation.
Robinet de vidange
Le circuit hydraulique dispose d’un robinet de vidange installé au point bas
de l’installation.
Purgeur d’air
L’installation doit comporter un purgeur situé au point haut du réseau. Il est
également conseillé d’équiper le ballon d’hydro-accumulation. Le purgeur
automatique doit être associé à une vanne d’isolement.
Vanne d’équilibrage
Une vanne d’équilibrage, traditionnellement placée en série avec le circu-
lateur, permet d’ajuster le point de fonctionnement du circulateur à vitesse
constante afin que le débit soit conforme à celui spécifié par le fabricant de
la chaudière.
Dans le cas d’un circulateur à vitesse variable, elle peut être maintenue pour
une lecture de débit (si modèle à mesure de débit).
Dans le cas d’un réseau de planchers chauffants, des vannes d’équilibrage
doivent être installées sur chaque boucle (au niveau du distributeur ou du
collecteur).
Robinets thermostatiques
Ils équipent les radiateurs. On rappelle qu’ils sont obligatoires sur les instal-
lations neuves en respect de la réglementation thermique.
La soupape de pression différentielle représentée permet d’éviter le fonc-
tionnement du circulateur à un point trop élevé sur sa caractéristique et
les nuisances sonores induites lorsque les robinets thermostatiques se fer-
ment. Dans ce cas, elle s’ouvre sous l’effet de l’augmentation de pression
différentielle. Elle doit être réglée à la hauteur manométrique du point de
fonctionnement nominal du circulateur.
Ballon d’hydro-accumulation
Pour que la chaudière à bûches fonctionne toujours à sa puissance nomi-
nale, même quand la demande est très faible, le volume du ballon doit être
capable d’absorber une charge complète de l’appareil à bûches. Le ratio de
la hauteur sur le diamètre du ballon doit être compris entre 1,5 et 3 pour une
meilleure utilisation de la stratification.
Tableau 10 : Capacité du vase, pour une pression de tarage de soupape de 3 bars, en fonction du volume d’eau d’une installation à basse température (45°C) et de la hauteur statique
CAPACITÉ DU VASE D’EXPANSION EN LITRES POUR UNE HAUTEUR STATIQUE JUSQU’À
CONTENANCE MAXIMALE DE L’INSTALLATION (l)
5m 10 m 15 m
200 15 19 28
300 22 29 43
400 30 39 57
500 37 48 71
600 45 58 85
700 52 68 100
800 60 77 114
900 67 87 128
1 000 75 97 142
1 250 93 121 178
1 500 112 145 213
1 750 131 169 249
2 000 149 193 285
■■ Dn3 = Dn1 ;
Circulateurs de chauffage
Le débit du circulateur est calculé pour la puissance du circuit de chauffage et
pour la chute de température choisie sur le circuit. Sa hauteur manométrique
du circulateur est égale à la somme des pertes du circuit de distribution, des
pertes de charge de la production et des pertes de charge de la vanne de
régulation à pleine ouverture.
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