Automatisme 2
Automatisme 2
Automatisme 2
AUTOMATISMES LOGIQUES
modélisation et commande
Volume 3
Commande d'un automatisme électrique
( alimentation et câblage )
extrait (version distribution étudiant)
SOMMAIRE PAGE
-191-
Commande d'automatismes électriques Chapitre 6: sectionnement, protection et commutation
DISTRIBUTION
ELECTRIQUE B.T.
ISOLEMENT DE L’INSTALLATION
Fonction SECTIONNEMENT
ALIMENTATION
LOGIQUE DE COMMANDE :
PREACTIONNEUR : • MANUELLE
Fonction COMMUTATION • SEMI-AUTOMATIQUE
• AUTOMATIQUE
Fonction
PROTECTION CONTRE
• LES SURINTENSITES
• LES SURCHARGES
ACTIONNEUR
( Moteur, Résistances de chauffage )
PARTIE OPERATIVE
(Machine entraînée)
-I-2-Réseau d'alimentation
Sonelgaz transporte l'énergie électrique sur des lignes à 3 fils. La tension utilisée pour
le transport étant trop élevée, elle est au préalable abaissée dans des postes de transformation
avant d'être livrée à l'usager (distribution). Le réseau basse tension ainsi obtenu est toujours
triphasé mais comprend 4 fils: 3 conducteurs de phase, un conducteur de neutre.
L'abonné reçoit soit les 4 fils (on parle de réseau triphasé), soit deux fils (1 phase et le
neutre) et on parle alors de réseau monophasé.
Transport DISTRIBUTION
Abaissement
MONOPHASEE
PRODUCTION de tension
TRANSFOR
MATEUR DISTRIBUTION
TRIPHASEE
phase1 L1
phase 2 L2 U U
Monophasé : V = 220 V
U V V
Triphasé : U=V 3 phase3 L3
V
U = 220 3 V = 381 v ≈ 380 V neutre N
N 1 3 5 13 23
N L1 L2 L3
Q
1 3 5 13 23
2 4 6 14 24 Q 2 4 6 14 24
Lors de l'ouverture du sectionneur, comme leur nom l'indique, les contacts auxiliaires
de précoupure 13-14 et 23-24 s'ouvrent avant les contacts principaux (ou de puissance)
N, 1-2, 3-4 et 5-6. Cette durée permet à l'organe de commande de couper les ordres qu'il
envoie à la partie commutation du circuit de puissance, avant que l'alimentation de ce dernier
ne soit coupée par les pôles du sectionneur. Le rôle du sectionneur est donc l’ouverture du
circuit de commande et le sectionnement à vide du circuit de puissance.
En effet l’ouverture des contacts de pré coupure coupe l’alimentation de la bobine du
contacteur. Ce qui a pour effet d’ouvrir les contacts de puissance du contacteur qui alimentent
le récepteur (moteur). Quand les contacts principaux du sectionneur s’ouvrent, il y a déjà un
certain temps qu’aucun courant ne circule dans le circuit de puissance. Par conséquent on dit
que le sectionneur n’a aucun pouvoir de coupure car il effectue un sectionnement ou coupure
à vide du circuit de puissance.
-I-4-Circuit de puissance
Chaque phase doit être protégée aussi bien contre les surintensités et les surcharges
que contre les courts-circuits (contacts accidentels entre des conducteurs portés à des
potentiels différents). Cette protection est assurée soit par des disjoncteurs à base de relais à
lames, soit par des coupe-circuit à cartouches fusibles.
fusible (fil) contact contact contact contact contact contact contact contact dont
sectionnable avec fusible à fermeture à ouverture avec fonction (lame) (lame) (lame) l'ouverture est
ouvert fermé position avec avec avec commandée
au repos au repos maintenue fonction fonction fonction par un dispositif
(interrupteur disjoncteur sectionneur contacteur à courant
2 positions) différentiel
résiduel
2 4 6 2 4 6
magnétique thermique
98 14
2
Figure 6.5 - Schéma de principe du
2 4 6
disjoncteur – moteur magnétothermique
intensité L1 L2 L3
de réglage Symbole normalisé
1 3 5 95 1 3 5
97 95
t1 t2 2 4 6 96 2 4 6 98 96
Enfin son association quasi exclusive à des moteurs triphasés a permis de l'équiper
d'un dispositif de surveillance de l'identité des courants dans chacune des 3 phases du moteur:
c'est le système différentiel.
Un relais thermique compensé différentiel possédant ces trois caractéristiques est
intégré à un disjoncteur, et on parle alors de disjoncteur différentiel.
Remarques
-1- Ne jamais surcalibrer un relais thermique au risque de détruire le moteur.
-2- Ne pas confondre interrupteur et disjoncteur différentiels. Si tous les deux se déclenchent
sur un courant différentiel, le disjoncteur se déclenche également sur des surcharges et des
courts-circuits, alors que ce n'est pas le cas pour l'interrupteur.
-3- Dans un souci de gain de place et de facilité de maintenance, un appareil intègre les
fonctions de sectionnement (sectionneur), de commande (contacteur), de protection contre les
courts-circuits et les surintensités (disjoncteur différentiel). Il n'y a donc qu'un seul appareil
entre le réseau d'alimentation et le récepteur, appelé le "disjoncteur différentiel intégral"
(Integral 32 de Telemecanique par exemple) ou «sectionneur-contaceur-disjoncteur intégral».
-4- L’alimentation du récepteur (moteur asynchrone) se fait en général selon l’un des trois
schémas suivants (cf. fig. 6.23 page 124): soit le schéma classique utilisant un sectionneur à
fusibles, un contacteur et un relais thermique, soit l’association d’un disjoncteur-moteur
(lequel intègre un disjoncteur et un relais magnétothermique) et d’un contacteur, soit
l’utilisation d’un appareil unique : le sectionneur-contacteur-disjoncteur intégral.
Partie puissance Contacts auxiliaires
L1 L2 L3 pour partie commande
53 63
A1 A2 54 64
13 23 31
Q 14 24 32
08
05
98
95
Moteur 3ϕ
-I-5-Circuit de commande
-I-5-a-Alimentation
C’est un circuit alimenté soit directement à partir du circuit de puissance
(généralement monophasé), soit par l’intermédiaire d’un transformateur abaisseur de tension
(notamment lorsque les règles de sécurité l’exigent).
Le calibre de la cartouche fusible dépend du nombre d’éléments constituant le circuit
de commande. En général un calibre 2 ou 4 ampères est suffisant.
N L1 L2 L3 N L1 L2 L3
1 3 5 13 23 1 3 5 13 23
Q Q 14 24
2 4 6 14 24 2 4 6 N 1
F1
F1
N 2
vers circuit de puissance
vers circuit de puissance vers circuit de commande vers circuit de commande
N L1 L2 L3 N L1 L2 L3
1 3 5 13 23 1 3 5 13 23
Q Q
2 4 6 14 24 2 4 6 14 24
F1 F1 F3
220 v 380 v
F2 F2
-I-5-b-Protection
Quand on utilise une alimentation directe monophasée du circuit de commande, la
protection est très souvent assurée par un disjoncteur magnétothermique unipolaire avec
neutre : il possède un pôle protégé relié à la phase, et un pôle coupé relié au neutre.
Dans le cas de l’alimentation en très base tension,
* le choix du calibre et du type de la protection du primaire (qui est une protection
contre les courts-circuits) doit prendre en compte le courant magnétisant du transformateur.
Par exemple pour une protection par disjoncteur de contrôle, le calibre sera égal au
courant nominal primaire multiplié par le courant magnétisant (≤ 20 In) et divisé par le
courant de déclenchement magnétique (environ 13 In).
Pour une protection par fusibles, l'emploi du type aM calibré au courant nominal
primaire est recommandé, ces fusibles supportant le courant magnétisant du transformateur.
* La protection du secondaire contre les surcharges est assurée par un disjoncteur
contrôle (relais thermique), ou par un fusible de type gG calibré au courant nominal
secondaire. En général une protection sur le seul conducteur opposé au commun bobines est
suffisante.
Remarque
Le relais thermique utilisé dans le circuit de puissance possède un contact auxiliaire
(fermé au repos), qui est utilisé en série dans le circuit d'alimentation de la partie commande
(cf fig 6.20 page118) pour déconnecter le circuit de commande en cas de surcharge dans le
circuit de puissance. neutre phase
N 1
N 2
-II-1-Constitution
Il comprend 4 éléments principaux.
*Le circuit principal: c'est l'ensemble des éléments de liaisons électriques, et des pièces
conductrices insérées dans le circuit qui a pour fonction de fermer ou d'ouvrir les pôles ou
contacts principaux (utilisés dans la partie puissance de l’automatisme).
*Un dispositif d'extinction d'arc qui est généralement associé aux contacts principaux.
*Un circuit auxiliaire destiné à remplir les fonctions de verrouillage et de signalisation. Ces
contacts auxiliaires (utilisés dans la partie commande de l'automatisme) peuvent être de type
instantané ou temporisé.
*L'organe moteur: il comprend essentiellement un électroaimant. Selon que sa bobine est
alimentée en courant continu ou alternatif, il se présente sous des aspects différents.
L'électroaimant à courant alternatif a un circuit magnétique feuilleté à cause des pertes
par courants de Foucault. Le courant de maintien lorsque le circuit est fermé est de 6 à 10 fois
plus faible que le courant d'appel qui traverse le circuit au moment de la mise sous tension.
L'électroaimant à courant continu est réalisé le plus souvent en acier massif, car il n'y a pas de
pertes par courants de Foucault. En position fermée le courant permanent (I=U/R) ne dépend
que de la valeur résistive de l'enroulement. Pour réduire la puissance dissipée par la bobine on
place en série avec elle une résistance additionnelle.
Remarques
- le mouvement des contacts (passage de l'état "repos" à l'état "travail") s'effectue de la
gauche vers la droite (ou du bas vers le haut);
- pour les contacts temporisés, le trait curviligne peut être apparenté à un parachute,
ralentissant dans son sens logique le déplacement du contact.
Sectionneur
13
A 1 3 5 13 31
14
Q 13 31
Contacteur
B 2 4 6 14 32 14 32
Relais
thermique 97 95
vers circuit de vers circuit de
puissance commande 98 96
u v
Moteur 1ϕ
Figure 6.13 - Contacteur tripolaire : schéma de principe Figure 6.14 - Alimentation d’un
(3 pôles et 2 contacts auxiliaires F + O) moteur asynchrone monophasé
(contacteur et relais thermique tripolaires)
Eléments détachés
Auxiliaires de commande
Commande d'automatismes électriques Chapitre 6: sectionnement, protection et commutation
-II-2-Caractéristiques fonctionnelles
Lorsque la bobine d'électroaimant d'un contacteur noté KM1 est alimentée entre les
bornes notées A1/A2 ou A/B (cf. figure 6.13), les contacts principaux (numérotés impairs en
entrée N, 1, 3, 5 et pairs en sortie N, 2, 4, 6) sont fermés. Quant aux contacts auxiliaires, ceux
ouverts au repos (numérotés avec des indices impairs: KM13, KM15 …) sont alors fermés, et
ceux fermés au repos (d'indices pairs: KM12, KM14 …) s'ouvrent. Les contacts principaux
servent à alimenter en puissance un moteur, et les contacts auxiliaires sont utilisés dans le
circuit de commande (cf. figure 6.14). Le contact 13-14 (noté KM11 sur le schéma de
commande) est dit d'auto alimentation ou d'auto maintien, car il sert souvent à alimenter la
bobine du contacteur, lorsque le bouton poussoir de mise en marche est relâché.
Quand la bobine n'est plus alimentée, sous l’effet des ressorts de pression des pôles et
du ressort de rappel de l’armature mobile, les contacts principaux ainsi que les contacts
auxiliaires d'indices impairs (ouverts au repos ) s'ouvrent, alors que les contacts auxiliaires
d'indices pairs (fermés au repos) se referment.
Une autre technique de numérotation des contacts auxiliaires, conforme aux repères
souvent portés sur les appareils, consiste à leur attribuer un numéro à deux chiffres (toujours
impair en entrée et pair en sortie): le chiffre des dizaines indique le numéro d’ordre de chaque
contact, le chiffre des unités indique la fonction du contact auxiliaire : 1-2 pour le contact
repos, 3-4 pour le contact travail, 5-6 pour le contact à ouverture à fonctionnement spécial (tel
que temporisé, de protection,…), 7-8 pour le contact à fermeture à fonctionnement spécial.
contacts, et sans émissions excessives de flammes (arcs électriques), dans des conditions de
fermeture (ou de coupure) spécifiées pour une tension nominale d'utilisation :
Pc ou Pf = f (In, Un, Classe d'utilisation)
En variante A04, pour les séries D09, D12, D16, D25, les contacteurs sont livrés avec les 4 liaisons
suivantes réalisées par le constructeur: KM1.13-KM1.17 ; KM1.14-KM1.18 ; KM1.1-A ; KM1.14- B .
Figure 6.18 - Câblage du contacteur série d (doc.Telemecanique)
L1 L2 L3 N 23 Q 24
F3
Q fusible
1 3 5 13 14 95
F1 sectionneur F2 contact auxiliaire
Q 2 4 6 à fusibles incorporés 96 du relais thermique
KM1 1 3 5
contacts principaux bouton
2 4 6 du contacteur d’arrêt d'urgence
1 3 5
F2 bouton poussoir
relais thermique S1 d’arrêt
2 4 6 17 13 contact
S2 KM1 d'auto alimentation
BP marche du contacteur
u v w
18 14
moteur B
M3 triphasé KM1 bobine du
contacteur
A
CONTACTEURS LC1 LC1 LC1 LC1 LC1 LC1 LC1 LC1 LC1 LC1
(alimentation du circuit de commande D09 D12 D18 D25 D32 D40 D50 D65 D80 D95
en courant alternatif)
Nombre de Pôles 3 3-4 3 3-4 3 3-4 3 3-4 3-4 3
Courant assigné En AC-3, θ≤55°c A 9 12 18 25 32 40 50 65 80 95
d’emploi (Ie)
(U≤440 v) A 25 25 32 40 50 60 80 80 125 125
En AC-1, θ≤40°c
Pouvoir assigné de fermeture A 250 250 300 450 550 800 900 1000 1100 1200
Pouvoir assigné 220-380-415-440 v A 250 250 300 450 550 800 900 1000 1100 1100
de coupure 500 v A 175 175 250 400 450 800 900 1000 1000 1100
660-690 v A 85 85 120 180 180 400 500 630 640 640
Courant Pendant 1s A 210 210 240 380 430 720 810 900 990 990
temporaire Pendant 5s A 130 130 185 290 340 420 520 660 800 800
admissible Pendant 10s A 105 105 145 240 260 320 400 520 640 640
Si le courant était Pendant 30s A 76 76 105 155 175 215 275 340 420 420
au préalable nul Pendant 1 min A 61 61 84 120 138 165 208 260 320 320
depuis 15 min Pendant 3 min A 44 44 58 80 92 110 145 175 210 210
avec θ≤40°c Pendant 10 min A 30 30 40 50 60 72 84 110 135 135
Protection par Circuit moteur (aM) A 12 16 20 40 40 40 63 80 80 100
fusibles Avec relais thermique A 20 25 35 63 80 100 100 100 125 160
contre les courts- (gG)
circuits U ≤440v Sans moteur (gG) A 25 25 32 40 50 60 80 80 125 125
CONTACTEURS LC1 LC1 LC1 LC1 LC1 LC1 LC1 LC1 LC1 LC1
D09 D12 D18 D25 D32 D40 D50 D65 D80 D95
Courant d’emploi maximal suivant IEC 947-1 (pour une fréquence de 600 cycles de manœuvres par heure)
Avec section de câble mm2 4 4 6 6 10 16 25 25 50 50
UUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU
UUUUUUUEMPLOI EN CATEGORIE AC-3
CONTACTEURS LC1 LC1 LC1 LC1 LC1 LC1 LC1 LC1 LC1 LC1
D09 D12 D18 D25 D32 D40 D50 D65 D80 D95
Courant et puissance d’emploi (température ambiante ≤55°c )
Courant d’emploi maximal ≤440 v A 9 12 18 25 32 40 50 65 80 95
Fréquence maximale de cycle de manoeuvres (en fonction de la puissance d’emploi et du facteur de marche) (θ≤55°c)
Facteur de marche Puissance LC1 LC1 LC1 LC1 LC1 LC1 LC1 LC1 LC1 LC1
d’emploi D09 D12 D18 D25 D32 D40 D50 D65 D80 D95
≤ 85 % P 1200 1200 1200 1200 1000 1000 1000 1000 750 750
≤ 85 % 0,5 P 3000 3000 2500 2500 2500 2500 2500 2500 2000 2000
≤ 25 % P 1800 1800 1800 1800 1200 1200 1200 1200 1200 1200
LC1 LC1 LC1 LC1 LC1 LC1 LC1 LC1 LC1 LC1
D09 D12 D18 D25 D32 D40 D50 D65 D80 D95
Courant coupé maximal (en fonction de la fréquence maximale de cycles de manœuvres et du facteur de marche)
(θ≤55°c)
De (150 et 15%) à (300 et 10%) A 30 40 45 75 80 110 140 160 200 200
De (150 et 20%) à (600 et 10%) A 27 36 40 67 70 96 120 148 170 170
De (150 et 30% à (1200 et 10%) A 24 30 35 56 60 80 100 132 145 145
De (150 et 55% à (2400 et 10%) A 19 24 30 45 50 62 80 110 120 120
De (150 et 85% à (3600 et 10%) A 16 21 25 40 45 53 70 90 100 100
* Ne pas dépasser la fréquence maximale de cycles de manœuvres mécaniques.
* Pour les températures supérieures à 55°C, utiliser dans les tableaux de choix, une valeur de la fréquence maximale de
cycles de manœuvres égale à 80% de la valeur réelle.
1
1
0
arrêt boîte à
interrupteur marche boutons
3
I
13
2 2 KM1
14
KM1 KM1
*Contacteur d'inversion de phase: il a pour rôle d'inverser deux phases pour inverser le sens
de rotation du moteur. Utilisé pour le freinage d'un moteur, on lui associe un capteur de
vitesse qui détecte l'annulation de la vitesse d'un moteur. Quand cette vitesse est nulle le
circuit s'ouvre provoquant l'arrêt du moteur.
Figure 6.21 - Discontacteur série D (doc.Telemecanique)
On réalise le discontacteur en insérant les bornes 1, 3 , 5 du relais thermique sous les bornes 2, 4, 6 du
contacteur (fig 6-12). On rajoute aussi sur le coffret un bouton poussoir de réarmement du relais thermique
(forçage des contacts fermés au repos).
En variante A05, pour les séries D09, D12, D16, D25, les contacteurs sont livrés avec les 6 liaisons
suivantes réalisées par le constructeur (si une des liaisons est indésirable, elle est supprimée par l’utilisateur):
KM1.13ÅÆKM1.17 KM1.1 ÅÆ A KM1.5 ÅÆF2.95
(bobine alimentée en 380V) KM1.14ÅÆKM1.18 KM1.14ÅÆ B KM1.13ÅÆF2.96
21-b- Avec boutons poussoirs marche et arrêt à rappel automatique (variante A13)
Ce discontacteur est réalisé à partir du précédent, dans lequel deux boutons poussoirs marche et arrêt
remplacent le bouton de réarmement.
Bornier du contacteur Schéma de commande
L1 L2 L3 KM1.5
95
A
A
1 3 5 13 96
17
KM1 17 13
18
M M
2 4 6 14 KM1
18 14
D A B
98 97 95 96 B
2 4 6 KM1
A
KM1.1
u v w
-213- -II- Le contacteur
Commande d'automatismes électriques Chapitre 6: sectionnement, protection et commutation
Commu- * à commande
tation manuelle
* à commande
automatique
* à commande
électronique
Protection Par déclencheur
contre les thermique
surcharges
Les associations d’équipements de démarrage les plus utilisées pour alimenter des
moteurs triphasés sont au nombre de trois.
Arrêt
disjoncteur-moteur 98
13
Marche KM1
14
contacteur KM1
KM1 signalisation
défaut
M3
Sept règles peuvent être observées pour la traduction d’une étape de grafcet et ses
actions associées, en circuit d’alimentation de l’organe de commande de chaque actionneur
présent dans l’étape, en tenant compte des réceptivités d’activation et de désactivation [cf.
volume1 chapitre 2].
-V-1- Enoncé
Un moteur de ventilateur est utilisé en catégorie AC3 (dans un tunnel routier par
exemple), et a une puissance normalisée de 5.5 kw sous 380v. Un transformateur portant sur
sa plaque les indications 220V/24V, 40VA, alimente le circuit de commande. Un voyant
(lampe) de signalisation H1 indique la mise sous tension, et un voyant H2 indique la marche
du moteur.
1- Donner la nature du matériel de protection et de commande utilisé.
2- Donner les schémas électriques de puissance et de commande.
3- Calibrer les composants choisis et faire un choix dans le catalogue de Telemecanique.
-3-b-Grafcet
1
Q.F3.F4.F2
2 H1
KM1
S2
Q + F3 + F4 + F2
3 KM1 H2
S1
Q.F3.F4.F2
2 H1
S2
Q + F3 + F4 + F2
3’ KM1
KM1(13-14)
3 KM1 H2
S1
-4-a-Circuit de puissance
Toutes les fonctions de cette partie puissance seront représentées en série sur une
seule colonne.
-4-b-Alimentation du circuit de commande
A la sortie des contacts de pré coupure du sectionneur, on place la protection contre les
courts-circuits (fusible F3) avant le transformateur 24V, et la protection contre les surcharges
(fusible F4) après le transformateur.
Ensuite on met le contact auxiliaire fermé au repos (95-96), issu du relais thermique,
qui permet d’ouvrir le circuit de commande en cas de «surchauffe » du moteur.
Les boutons poussoirs marche (S2 ouvert au repos) et arrêt (S1 fermé au repos) seront
de préférence placés dans le circuit de commande correspondant à la traduction du grafcet,
comme réceptivités d’activation et de désactivation.
L1 L2 L3 N
1 3 5 13 23
F1
Q
2 4 6 14 24
F3
KM1 1 3 5
2 4 6 F4
95
F2 F2
96
19
S1
20
17 13 53
S2 KM11 KM13
M
3∼ 18 14 54
H2 H1
B
KM1
A
C1 C2 C3 C4
KM1
Circuit de puissance 13-14 C2 Circuit de commande
53-54 C3
-V-6- Dimensionnement
SOMMAIRE PAGE
-227- - Sommaire -
Commande d'automatismes électriques Chapitre 7: machines asynchrones triphasées
étoile triangle
-b-Le rotor est un organe mobile soumis aux effets du champ tournant: c'est l'induit
du moteur asynchrone. Il est constitué:
*pour le moteur à rotor en court-circuit (à cage d'écureuil) : d'un enroulement fermé sur lui
même (d'où l'appellation court-circuit) et non accessible à l'utilisateur;
*pour le moteur à rotor bobiné (à bagues): de trois enroulements couplés en étoile pouvant
être mis en "court-circuit" par l'intermédiaire de bagues, de balais et d'un dispositif extérieur
de mise en court-circuit. Les extrémités des enroulements du rotor sont disponibles sur la
carcasse du moteur, l'utilisateur les relie entre elles ("court-circuit") pour réaliser le couplage
en étoile des enroulements du rotor.
Ces enroulements, sièges des courants induits par la rotation du champ statorique,
comportent autant de pôles que le stator.
figure 7.1-Structure d'un moteur asynchrone triphasé
corps fixe
ou stator
corps mobile
ou rotor bornes de
raccordement au
réseau d'énergie
-2-Principe de fonctionnement
Considérons un moteur triphasé dont les enroulements statoriques réalisent p paires de
pôles, et le rotor est en court-circuit.
Dès la mise sous tension du moteur les courants triphasés alimentant le stator donnent
naissance à un champ tournant, qui induit des courants dans les conducteurs du rotor.
L’action du champ sur les courants rotoriques génère des forces électromagnétiques,
lesquelles créent un couple moteur qui fait tourner le rotor.
Le rotor tourne dans le même sens que le champ tournant, mais sa vitesse (ou
fréquence de rotation) est nécessairement inférieure à celle du champ tournant. En effet si les
deux fréquences de rotation étaient égales, il n'y aurait plus création de courants induits dans
le rotor et donc plus de couple moteur. Ceci découle de la loi de Lenz qui énonce que l'effet
s'oppose toujours à la cause qui lui donne naissance.
Remarque:
Le moteur asynchrone ou moteur à induction est un transformateur à champ tournant :
- le stator est le primaire, il est alimenté par le réseau d’énergie;
- le rotor en court-circuit et libre de tourner constitue le secondaire.
-3-Grandeurs caractéristiques
*Couplage triangle
Les 3 enroulements sont montés en série. Sur la plaque à bornes du moteur, on réalise ce
couplage en reliant, par des barrettes, deux à deux les différents pôles: U à Z, V à X, W à Y.
La tension aux bornes de chaque enroulement est égale à la tension composée U (380V
dans le cas du réseau triphasé précédent cf. figure 7.2-b).
*Principe de couplage
Un moyen mnémotechnique simple pour le choix du type de couplage est PTT: petite
tension triangle. C'est à dire si la tension la plus faible indiquée sur la plaque signalétique du
moteur correspond à la tension du réseau, on utilise un montage triangle. Sinon on utilise le
montage étoile.
enroulement
U V W
U V W U V W
Z X Y Z X Y
Z X Y
Ainsi par exemple un moteur dont la plaque indique 220/380 V pourra être branché en
étoile sur le 380 V (réseau) ou en triangle sur le 220 V (réseau). Ses performances seront
identiques puisque les bobines seront alimentées en 220 V dans les deux cas (en effet dans le
couplage étoile sur un réseau de tension U, la tension aux bornes de chaque enroulement est
égale à la tension du réseau divisée par racine de 3, soit dans notre cas 220V).
U U,Z
U/√3 U U
Z,X,Y
V W W,Z V,X
de diminuer le couple moteur dans un rapport encore plus important, car le couple est
proportionnel au carré de la tension.
Cette diminution s'obtient en agissant sur le circuit primaire (stator), et les méthodes
principales sont soit un démarrage à couplage étoile-triangle, soit l'utilisation d'un
autotransformateur, soit l'élimination progressive de résistances en série avec les
enroulements du stator.
Dans le cas des moteurs à bagues (à rotor bobiné), la réduction de la surintensité de
démarrage s'obtient en agissant sur le secondaire (rotor): par l'élimination progressive de
résistances rotoriques, en série avec les enroulements du rotor. Cette seconde méthode ne
présente pas d'inconvénient sur le plan fonctionnel, car l'augmentation de la résistance du
rotor se traduit par une augmentation du couple de démarrage et une diminution du courant de
démarrage.
2-a- Montage étoile-triangle
Le démarrage étoile-triangle (applicable uniquement aux moteurs normalement
couplés en triangle) est basé sur le rapport des grandeurs entre la tension simple (V) et la
tension composée (U) du réseau de distribution: U = V 3 .
Dans un premier temps la tension appliquée à chacun des enroulements du moteur
couplé en étoile (Y) est une tension simple (généralement 220v). Après un certain temps, on
remplace le couplage étoile par un couplage triangle (Δ), dans lequel à chacun des
enroulements est appliquée la tension composée (généralement 380v).
Le gros inconvénient de cette technique est qu'au moment du passage de l'étoile au
triangle, les deux contacteurs (étoile et triangle) sont ouverts et le moteur n'est plus alimenté.
Pour éviter cet inconvénient de l'état transitoire on utilise la technique des résistances
au stator.
Exemple: Démarrage étoile triangle semi-automatique à 2 sens de marche
Nomenclature
L1, L2, L3 : arrivée du réseau triphasé.
Q1: sectionneur porte fusibles tripolaire à 2 contacts fermeture (F).
F1: fusible de protection du circuit de commande.
F2: relais d'intensité à effet thermique (relais thermique) à 1 contact à ouverture (O) + 1
contact à fermeture (F).
Si: auxiliaires de commande.
-S1: bouton-poussoir d'arrêt à 1 contact O,
F1
KM1 KM2
95 63 73 97
F21 KM13 KM15
96 KM23
64 KM25 F22 98
13 74
S1
14
KM4
53 13
u v w S3 KM21 KM31
S2 KA11
54 14 KA12
M KM11
3 31
F2
23 N 24
KM3
Q1 KM1 KM2 KM3 KM4 KA1 Lav Lar Ldef
Remarques
• On observe dans le circuit de commande l'utilisation des contacts de pré coupure du
sectionneur Q1 (13-14 et 23-24 ). En cas de sectionnement ces derniers s'ouvrent avant les
contacts principaux de Q1 (1-2, 3-4, 5-6).
• Dans notre exemple nous avons pris un circuit de commande alimenté en 220 V
monophasé.
• Pour changer le sens de rotation du moteur, on doit actionner deux boutons: d'abord le
bouton poussoir S1 (arrêt), puis le bouton S2 (marche avant) ou S3 (marche arrière). Pour
éviter l'action sur le bouton d'arrêt, une autre variante au schéma de commande de
sélection du sens de rotation peut être proposée. Les boutons poussoirs S2 et S3 assurent
le verrouillage électrique. Il est ainsi possible de passer d'un sens de marche au sens
opposé directement par action sur le capteur concerné. L'action préalable sur le bouton
poussoir S1 n'est plus indispensable.
S1
(arrêt)
S2
(marche avant)
KM12 KM11
S3
(marche arrière)
KM22
KM21
KM2 KM1
L1 L2 L3
Remarques
1 3 5 13
• Dans ce schéma nous
Q1 2 4 6 avons pris un circuit de
14 commande alimenté en
triphasé, entre les bornes
KM1 1 3 5 F1 L1 et L3.
• L'adjonction facultative
2 4 6 du relais thermique F3
assure la protection des
résistances contre les
démarrages trop fréquents
F2 ou incomplets.
F2
KM2
F3
Rw Rv Ru
S1
u v w
L3 23 24
2 4 6 F1
F2
F2
u v w
F3
M3∼
KM12 S1 KM12
k l m
R2 KM122
S2 KM11
KM11 KA1 KA2
L3 23 24
R1
Q1 KM1 KA1 KM11 KA2 KM12 F3
Inconvénients - pointe de - pas possibilité - couple de démar- - faible - nécessite un - génère des - moteur à
courant très de réglage rage faible réduction de auto-transfor- perturbations bagues plus
importante au - moteur spécial - limité au démar- la pointe de mateur onéreux onéreux
démarrage - réseau spécial rage à vide ou sous démarrage (à - prix élevé pour - nécessite des
- démarrage faible charge couple égal, les puissances résistances
brutal - coupure d’ali- appel de cou- < 35kW - entretien des
mentation au rant plus élevé - présente des balais et bagues
changement de qu’avec étoile- risques sur
couplage et cou- triangle ou par réseaux perturbés
rants transitoires autotransform.)
importants - nécessité de
- moteur à 6 bornes résistances
volumineuses
Moteurs
Moteurs à cage à bagues
direct part winding étoile-triangle statorique par auto- progressif rotorique
transformateur
Durée de 2 à 3 secondes 3 à 6 secondes 3 à 7 secondes 7 à 12 secondes 7 à 12 secondes réglable de 1 à 60 - 3temps: 2,5s
démarrage secondes - 4&5temps: 5s
Applications petites machines, machines - machines machines à machines de forte pompes, machines à
typiques même démarrant démarrant à vide démarrant à vide forte inertie puissance ou de ventilateurs, démarrage en
à pleine charge ou à faible - ventilateurs et sans problèmes forte inertie, dans compresseurs, charge, à
charge pompes centrifuges particuliers de le cas où la convoyeurs démarrage
(compresseurs de petite puissance couple et de réduction de progressif, etc.
pour groupe de courant au l’appel de
climatisation) démarrage courant au
démarrage est un
critère important
Remarque:
"Part winding" (signifie littéralement enroulement en parties): dans cette technique on utilise
deux enroulements statoriques (au lieu d'un) par phase. Chacun des deux groupes
d'enroulements est monté en étoile. Au démarrage on utilise un seul groupe d'enroulements,
puis quand le moteur a atteint les 2/3 de sa vitesse nominale, on ferme un contacteur qui
permet de mettre en circuit le deuxième groupe d'enroulements.
Barrage
Bouton Optique " s "
Moteur
bs
BARRIERE
Clavier
" v" Barrage
Optique " e"
SORTIE ENTREE
Questions:
-1-Donner (et dites pourquoi) le type de couplage des enroulements, ainsi que le mode
de démarrage choisi pour le moteur.
-2-Donner les schémas de puissance et de commande, pour une commande semi-
automatique.
-3-Donner dans un tableau une description détaillée des matériels utilisés.
-4-Calibrer les matériels choisis et faire un choix dans le catalogue de Télémécanique
(utiliser pour cela les tableaux du chapitre 5 pages 113 et 116 ).
-5- Dans le cas d'une commande par API, donner le nouveau schéma de commande
automatique.
-6- Donner le programme de commande pour l'API TSX 17-10.
-7- Pour renforcer la sécurité des conducteurs on rajoute quatre feux:
- deux feux oranges: l'un placé à l'intérieur du garage (pour indiquer qu'un véhicule
est en train d'entrer) et un autre à l'extérieur (pour indiquer qu'un véhicule est en
train de sortir);
- deux feux rouges (placés l'un à l'extérieur et l'autre à l'intérieur) serviront pour
indiquer les défauts temporaires (surchauffe du moteur).
Donner les modifications du schéma de commande.
-8- On veut rajouter un bouton d'arrêt d'urgence. De plus on veut une commande par
API soit manuelle soit entièrement automatique. Dans ce dernier cas toutes les alimentations
seront contrôlées par l'api: en cas de défaillance réseau ou api, toute l'installation électrique du
système automatisé est coupée automatiquement par l'api. Donner les modifications des
schémas de câblage.
SOLUTION
Question 1°
Sur la plaque signalétique la petite tension est de 220V. Elle est différente de la
tension du réseau (380 V). Par conséquent on ne peut pas utiliser le couplage triangle. On doit
donc utiliser le couplage étoile.
La puissance est faible (0.75KW), donc on peut utiliser un démarrage direct. Sinon on
peut utiliser le démarrage avec résistances au stator (s'il s'agit d'un moteur à cage) ou le
démarrage avec résistances au rotor (s'il s'agit d'un moteur à bagues, donc à rotor bobiné). Sur
les schémas de commande et de puissance, on choisira de représenter le démarrage direct.
Question 2°
2-1- GRAFCET DE DESCRIPTION DE LA COMMANDE
T Sortie Temporisation
MM Sortie Commande de rotation à droite du moteur : montée de la barrière
MD Sortie Commande de rotation à gauche du moteur : descente de la barrière
L Sortie Lampe indiquant la descente de la barrière
2-1-b- Grafcet 1
numéros 2’ et 4’. bl
f t.(e+s) 3 T
ft
4’ MD
MD(13-14)
4 MD L
bb.(e+s) bb
A la sortie des contacts de pré coupure du sectionneur, on place une protection contre
le court-circuit (fusible F3) avant le transformateur 24V, et une protection contre les
surcharges (fusibles F4) après le transformateur.
Ensuite on met un contact auxiliaire, issu du relais thermique, qui permet d’ouvrir le
circuit de commande en cas de surcharge du moteur.
Après on alimente les cellules photoélectriques « e » et « s ».
Chaque cellule photoélectrique « e » ou « s » commande un relais auxiliaire.
Arrêt de MM
Comme la bobine MM est désactivée par bl, en vertu de la règle numéro 2, on doit
rajouter en série avec la partie commande précédente un contact bl. Si on détecte bl, le circuit
s’ouvre et la bobine MM n’est plus alimentée, ce qui arrête le moteur.
Verrouillage électrique avec MD
Afin d’empêcher que les deux contacteurs MM et MD ne soient commandés en même
temps, on doit réaliser un « verrouillage » électrique (ou mécanique) entre eux. On doit donc
empêcher que les deux bobines qui les commandent soient alimentées en même temps. Pour
réaliser un verrouillage électrique, on rajoute dans le circuit d’alimentation de MM, un contact
fermé au repos issu du contacteur MD.
Etape 3 : temporisation T
Pour réaliser la temporisation T, on utilise un relais temporisé KA1. L’information de
fin de temporisation «ft» correspondra à la fermeture du contact temporisé.
La commande de la tempo (donc du relais KA1) se fait sur détection du contact fin de
course barrière levée « bl ». En vertu de la règle 2, on utilisera un contact ouvert au repos bl.
Etape 4 et étape 4’
4-1- Colonnes d’alimentation de la bobine du
contacteur de descente de la barrière MD
Commande de MD
La bobine MD est commandée par l’une des deux possibilités suivantes :
- fin de temporisation ft : comme T a été réalisée par un relais temporisé, ft est
un contact de KA1 ;
- le contact d’auto alimentation 13-14 du contacteur MD.
Ces deux possibilités de commande seront donc mises en parallèle.
Arrêt de MD
La bobine MD est désactivée par l’une des deux possibilités suivantes :
- comme le moteur MD est arrêté par « bb », en vertu de la règle numéro 2, on
doit donc rajouter en série avec la partie commande précédente un contact bb.
Si on détecte bb, le circuit s’ouvre et la bobine MD n’est plus alimentée, ce
qui arrête le moteur ;
- la détection de la réceptivité « bb (e + s) » : comme il s’agit de désactivation
on utilisera donc pour « e » et « s » des contacts fermés au repos (cf. règle
2). Les contacts seront mis en série (cf. règle 1), et l’ensemble mis en série
avec le contact fermé au repos bb précédent.
F4
1 3 5 1 3 5
MD
95
2 4 6 2 4 F2
96
MM 1 3 5 6
v KA31 bb bb MD5 bl 23
F2
bs MM1 13 24
KA21 KA23 KA33 KA32
14
KA22
21
13 e s
14
bl 22 KA11 MD1 14
M 14 11 11
3∼ MD2 MD2 MM2 12 12
L
MM MD KA1 KA2 KA3
Remarques
Nous avons représenté sur le schéma de la figure 10 (question 2) une commande
automatique en technologie électromécanique. Pour une commande semi-automatique, il suffit
de rajouter les boutons de mise en marche et d'arrêt.
Dans la technologie électromécanique, on ne peut pas réinitialiser une temporisation qui
est déjà en cours. Par conséquent la boucle avec ft (e+s) sur le grafcet ne peut pas être réalisée.
La seule méthode pour réaliser une temporisation réinitialisable est d’utiliser une
« minuterie » avec un dispositif électromécanique de réarmement. Ce cas n’est pas envisagé ici.
Par souci d'efficacité (éviter l'alimentation inutile du transformateur et surchauffe en cas
de non fonctionnement) il est préférable de mettre le contact de F2 avant le transformateur.
Question n°3
L1 L2 L3 13 23 N
1 3 5 Figure 7.11- Schéma électrique de la
F1 14 24
Q
commande automatique par API
2 4 6 F3
MD
F4
1 3 5 1 3 5
95
2 4 6 F2
96
MM 2 4 6
API-C1 API-C2 23
F2 MD1
S0 S1
24
API-1 API-2
25 15
MD2 MM2
26 16
M L
3∼ MM MD
Ainsi si on utilise l'automate TSX 17, la borne 96 de sortie du fusible F2 (cf. figures 10 et
11) sera reliée aux bornes C1 et C2 des sorties de l'automate, et les sorties 1 et 2 de l'automate
sont à relier respectivement aux bornes 25 et 15 des deux contacteurs.
Attention ! Le commun du secondaire du transformateur ne doit surtout pas être relié à la
borne de terre "GND" de l'automate (cf. figures 11 et 14).
En entrée l'automate fournit l'alimentation en 24 V= (0.25A) pour les capteurs, qui seront
ensuite reliés aux différentes entrées. En sortie il ne peut pas alimenter les préactionneurs: leur
alimentation est obligatoirement externe mais elle passe par l'automate, ce dernier se contentant
d'ouvrir ou fermer les contacts de ses relais de sortie en fonction des ordres d'activation ou de
désactivation des sorties contenus dans le programme (dans le cas d'autres automates des
transistors de sortie remplacent les relais et on y autorise ou non le passage du courant).
Quant à l'alimentation de l'automate en 220 V, elle ne se fait pas directement sur le
secteur, mais on rajoute un disjoncteur KM (ou contacteur de ligne) suivi d'un relais
magnétothermique (ou fusible ) F5.
L1 N
F1
KM
Q
F5 96 25 15
KM KM3
L N C C C C C
GND 1 1 2 2 3 3 4.7 4 5 6 7 8.11 8 9 10 11 24 25
F5 96 25 15 Phase ou + phase ou -
e s bs bl bb v
R/S 0 Volt
OV 24V 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21
R/S: R/S bs bl bb v 14 12 12
Interrupteur 11
11 11
11
Run/Stop 11 e
s s
s
14 14
Remarques
-1- Les communs des sorties de commande de l'automate TSX 17 sont soit regroupés, soit
indépendants, permettant ainsi de commander des préactionneurs avec des tensions
différentes. Puisqu'on a la même tension de commande issue de la borne 96, au lieu d'utiliser
les sorties 1 et 2, on peut utiliser des sorties avec communs regroupés (C4 à C7 ou C8 à C11).
Ainsi par exemple si on utilise C4 et C5, la borne 96 sera reliée à C4.7, et les sorties 4 et 5
seront reliées à 25 et 15 respectivement.
-2- Sur le schéma on s'est servi de l'entrée I0.0 de l'automate configurée en mode
"run/stop", c'est à dire que nous avons relié l'interrupteur 2 positions run/stop du système
automatisé à l'entrée I0.0 l'automate. Alors la position run (marche) met en route l'API et par
conséquent exécute le programme en mémoire. La position stop (arrêt) arrête l'exécution du
programme.
Question 6°
Variable Adresse Programme séquentiel Programme postérieur
e I0.8 =*= 01 --*-- 03 --*-- 04 =*= POST
s I1.13 L I1.13 L I0.8 L I0.4 L X02
bs I0.4 A I0.4 O I1.13 O I0.5 = O0.01
bl I0.5 # 02 AN T0 AN I0.1 L X03
bb I0.6 L I0.7 # 03 # 02 = T0
v I0.7 A I0.8 L T0 L I0.1 L X04
ft T0 # 02 # 04 # 01 = O0.02
M+ O0.1 --*-- 02 EP
M- O0.2 L I0.5
T T0 # 03
Question 7°
95 97
F2
96 98
MM3
Figure 7.13 - Câblage des feux
de signalisation e s
Question 8
En marche entièrement automatique, il est naturel de chercher à sécuriser au maximum
l'installation électrique. On va se servir pour cela de la sortie "SECU" de l'automate (d'adresse
O0.0) pour le mode de marche automatique. En mode manuel cette sortie est inutilisée.
Si elle est configurée dans le programme en mode « secu », la sortie O0.0 (secu) se
met à l'état logique 1 si l'automate est en mode run et sans défaut, et à l'état logique 0 si
l'automate est en mode stop ou en run avec présence de défaut.
On va donc utiliser un contacteur supplémentaire d'asservissement KA. Il sera
commandé directement en mode manuel, et piloté par la sortie secu en mode automatique.
Ainsi le transformateur et la commande des bobines des contacteurs ne seront alimentés que si
le contacteur KA est alimenté. Les commandes des préactionneurs se trouvent ainsi
conditionnées par le contacteur KA, qui est lui-même commandé par l'état logique 1 de la
sortie secu (bornes C0 et 0) en mode automatique.
Dans toute installation industrielle, avant redémarrage de l'installation consécutif à un
arrêt (provoqué par une coupure secteur ou l'action sur le bouton poussoir d'arrêt d'urgence),
les normes de sécurité imposent une autorisation préalable par le personnel d'exploitation :
d'où l'introduction du bouton poussoir REP sur le schéma de la figure 14 (pour reprise et
acquittement ou validation de l'arrêt d'urgence).
N L1
Figure 7.14 - Câblage de l'automate en mode automatique
F1
Q
KM 3 KA 4
neutre3
phase3
F5 5 6 F6 vers commande
F3 des préactionneurs
des extensions en
AU courant alternatif
1
REP KA 96 25 15
2 C F4
AUTO
GND KA R 95
KM3
Manuel
N L C C C C
0 0 1 1 2 2 3 3
SECU
OV 24V 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21
Remarque
Les bornes neutre 3 et phase 3 servent à l'alimentation des extensions qui nécessitent
du courant alternatif. Ainsi par exemple si un contacteur KM3 (cf. figure 14) doit être
commandé en 220 V, les bornes de sa bobine doivent être branchées entre les bornes neutre 3
et phase 3. C'est à dire phase 3 envoie le 220 V sur la borne C3 de l'automate, quand le relais
de la sortie 3 de l'automate se ferme, le 220 V entre dans la bobine KM3. Le circuit se referme
en reliant la sortie de la bobine à la borne neutre 3. La commande du contacteur KM3 est ainsi
conditionnée par le contacteur d'asservissement KA.
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