Cadre Juridique de La CIP - ETC

CADRE JURIDIQUE DE LA CENTRALE DES
INCIDENTS DE PAIEMENT DANS L'UEMOA
Formation des établissements teneurs de compte

Dakar, le 30 mars 2021
SOMMAIRE
I. INTRODUCTION
II. CADRE JURIDIQUE DE LA CIP
III. CONCLUSION
Cours sur les systèmes de paiement – Centrrale des Iincidents de paiement

2
INTRODUCTION
Centrale des incidents de paiement (CIP)

Dispositif mis en place par la BCEAO pour contribuer à :
 Sécuriser le chèque ;
 prévenir les infractions liées à l'utilisation des

instruments de paiement scripturaux dans les Etats
membres de l'Union.

3
INTRODUCTION
De manière spécifique, la CIP-UEMOA permet de lutter

contre :
 l'émission de chèques sans provision ;
 l'émission de chèques sur un compte clôturé ;
 l'utilisation de chèques ou cartes volés ;
 l'émission de chèques par un interdit de chéquier
(interdit bancaire ou judiciaire) ;
 l'utilisation de cartes interbancaires par un interdit
bancaire ou judiciaire.

4
INTRODUCTION
Base de données régionale :

• Centralise tous les incidents de paiement liés aux
chèques, cartes et effets de commerce
• Accessible via un réseau dédié aux ETC et via internet

par le grand public
• Déclaration en ligne de tous les incidents de paiement

5
CADRE JURIDIQUE DE
LA CENTRALE DES INCIDENTS DE PAIEMENT

6
CADRE JURIDIQUE DE LA CIP
La CIP est régie par :
 REGLEMENT N°15/2002/CM/UEMOA SUR LES

SYSTEMES DE PAIEMENT
 INSTRUCTION N°009/07/RSP/2013 DU 26 JUILLET 2010
 Loi uniforme relative à la répression des infractions en

matière de chèque, de carte bancaire et d'autres
instruments et procédés électroniques de paiement

7
REGLEMENT N°15/CM/UEMOA RELATIF AU SYSTEMES

DE PAIEMENT (articles 113 à 122)
Objectifs :
Précise les modalités de gestion des
incidents de paiement sur le chèque par les
ETC :
 Délivrance d'une attestation de rejet au
bénéficiaire ;
 Enregistrement de l'incident sur ses livres au
plus tard le 2ème jour ;

8

 Adresser au titulaire de compte, à ces frais, une
lettre d'avertissement avec copie à la BCEAO ;
 Informer la BCEAO, si aucune régularisation
n'est faite au bout de 30 jours ;
 Informerle tiré qu'il est en interdit bancaire
pendant 5 ans.

9

Objectifs :
Précise les modalités de gestion des
incidents de paiement sur les effets par les
ETC,notamment :
• Delivrance d'une attestation de rejet au
bénéficiaire ;
• Transmission d'un avis de non paiement au
débiteur ;
• Enregistrement de l'incident sur ses livres.

10
INSTRUCTION N°009/07/RSP/2010 DU 26 JUILLET 2010 précise

les conditions d'application des dispositions du Règlement
n° 15
• Contenu :
 Centralisation des informations ;
 Diffusion des informations ;
 Normalisation des informations déclarées dans la CIP ;
 Obligations à la charge des ETC.

11
INSTRUCTION N°009/07/RSP/2010 DU 26 JUILLET 2010
Centralisation : Déclaration incombant aux ETC, au plus

tard 2 jours après le constat (articles 8 et 9) :
 Ouverture et clôture de comptes (immédiat) ;

 Refus de paiement de chèques pour défaut ou insuffisance de
provision ;
 Avertissements adressés au contrevenant ;
 Interdictions bancaires, régularisations et levées d'interdictions
bancaires.

12
Centralisation : Déclaration incombant aux ETC (article

10) :
 Remises, retraits de cartes et incidents sur les cartes (utilisation
abusive, vol et perte) ;
 Infractions sur les interdits bancaires et judiciaires ;
 Oppositions pour perte ou vol de chèque ;
 Interdictions d'émettre des chèques prononcées par le Tribunal en
application des dispositions du Règlement N° 15 (articles 121, 128,
146) ;
 Suspensions et levées d'interdiction d'émettre des chèques
13
Obligations à la charge des ETC :
 Mettre en place dans chaque agence bancaire un dispositif

d'information permanent sur la CIP
 Consulter la CIP avant :
– toute délivrance de formule de chèque ou de carte de
paiement interbancaire (article 12 i – articles 45r 139r)

14
Obligations en cas de rejet d'un chèque :

 Délivrer au bénéficiaire du chèque, une attestation de rejet ;
 Enregistrer l'incident sur ses livres ;
 Adresser au titulaire du compte, une lettre d'avertissement ;
 Déclarer l'incident à la CIP-UEMOA.
si le compte n'a enregistré aucun incident

dans les trois (3) mois précédant le refus de paiement

15

Obligations en cas de rejet d'un chèque (si le compte a enregistré au
moins un (1) incident dans les trois (3) mois précédant – art. 18) et
en cas de non régularisation d'un incident dans les délais prévus
(art. 19)
 Délivrer au bénéficiaire du chèque, un certificat de non paiement ;
 Adresser au titulaire du compte, une lettre d'injonction conforme ;
 Adresser aux mandataires du titulaire du compte, une lettre
d'information ;
 Déclarer l'incident à la CIP : l'émetteur du chèque devient interdit
bancaire 30 jours après la non régularisation de l'incident (bénéfice
du doute)..
16
Obligations en cas de régularisation d'un incident après le délai

légal (après interdiction bancaire) :
 Déclarer la levée de l'interdiction bancaire dans la CIP ;
 Délivrer à l'émetteur du chèque une attestation de paiement,

après présentation du reçu de paiement de la pénalité
libératoire due au Trésor

17

Obligations en cas de rejet d'un chèque (si le compte a enregistré au
moins un (1) incident dans les trois (3) mois précédant – art. 18) et
en cas de non régularisation d'un incident dans les délais prévus
(art. 19)
 Délivrer au bénéficiaire du chèque, un certificat de non paiement ;
 Adresser au titulaire du compte, une lettre d'injonction conforme ;
 Adresser aux mandataires du titulaire du compte, une lettre
d'information ;
 Déclarer l'incident à la CIP : l'émetteur du chèque devient interdit
bancaire 30 jours (bénefice du doute) après la non régularisation de
l'incident pendant 5 ans.
18
LOI UNIFORME RELATIVE A LA REPRESSION DES
INFRACTIONS EN MATIERE DE CHEQUE, DE
CARTE DE PAIEMENT ET D'AUTRES INSTRUMENTS
ET PROCEDES ELECTRONIQUES DE PAIEMENT

19
Est puni d'un emprisonnement de trois (03) ans et d'une amende de

deux millions (2.000.000) de francs CFA (article 2) :
 le tireur ou mandataire qui, en connaissance de cause, émet un chèque domicilié
sur un compte clôturé ;
 le tireur qui, après l'émission d'un chèque, retire tout ou partie de la provision, par
transfert, virement ou quelque moyen que ce soit, dans l'intention de porter atteinte
aux droits d'autrui ;
 le tireur ou mandataire qui, au mépris de l'interdiction bancaire ou judiciaire émet un

ou plusieurs chèques ;
 Toute personne, qui en connaissance de cause, accepte de recevoir et d'endosser

un chèque sans provision ou fait usage d'un chèque volé
5 ans d'emprisonnement et amende de 5 millions en cas de récidive

20
Est puni d'un emprisonnement de cinq (05) ans et

d'une amende de deux millions (2.000.000) de
francs CFA (article 7) :
 le tireur qui émet un ou plusieurs chèques en violation de l'interdiction
prononcée ;
 le mandataire qui, en connaissance de cause, émet un ou plusieurs

chèques dont l'émission est interdite à son mandant

21
Est passible d'une amende de trois millions

(3.000.000) de francs CFA : (article 11) :
 le tiré qui indique une provision inférieure à la provision existante et
disponible ;
 le tiré qui rejette un chèque pour insuffisance ou indisponibilité de la

provision sans indiquer, lorsque tel est le cas, que le chèque a été émis au
mépris d'une injonction ;
 le tiré qui n'a pas déclaré, dans les conditions prévues, les incidents de
paiement ainsi que les infractions de la présente loi ;
 le tiré qui contrevient aux dispositions du Règlement N°15, de l'Instruction

N°009/07/RSP/2010 et de la Loi Uniforme.

22
Est puni d'un emprisonnement de trois (03) ans et

d'une amende de deux millions (2.000.000) de
francs CFA (article 2) :

toute personne qui accepte de recevoir ou d'endosser, en connaissance
de cause, un chèque sans provision ;

toute personne qui, en connaissance de cause, fait usage d'un chèque
volé.
L'amende visée peut être portée à cinq millions (5.000.000) de francs CFA
si le tireur est commerçant ou récidiviste.

23
CONCLUSION

24
CONCLUSION
 CIP

Fonctionnelle depuis juillet 2010

Devoir de gestion des homonymies par les ETC (tâche
permanente) afin d'assurer la fiabilité de la base de
données

Respect du cadre juridique afin d'encourager l'utilisation
des instruments de paiement scripturaux par les
populations et leur acceptation par les commerçants

25
CONCLUSION
PERSPECTIVES
 Mise en place d'une interface avec SICA-UEMOA (Effectif
côté SICA-UEMOA, à mettre en oeuvre côté CIP)
 Mise en place de Guichets d'information sur la CIP destinés

au grand public
 Adoption et mise en oeuvre des modalités d'application des

sanctions prévues à l'encontre des ETC

26
27

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INCIDENTS DE PAIEMENT DANS L'UEMOA

Formation des établissements teneurs de compte

II. CADRE JURIDIQUE DE LA CIP

Cours sur les systèmes de paiement – Centrrale des Iincidents de paiement

Centrale des incidents de paiement (CIP)

 prévenir les infractions liées à l'utilisation des

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De manière spécifique, la CIP-UEMOA permet de lutter

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• Accessible via un réseau dédié aux ETC et via internet

• Déclaration en ligne de tous les incidents de paiement

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La CIP est régie par :

 REGLEMENT N°15/2002/CM/UEMOA SUR LES

 INSTRUCTION N°009/07/RSP/2013 DU 26 JUILLET 2010

 Loi uniforme relative à la répression des infractions en

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REGLEMENT N°15/CM/UEMOA RELATIF AU SYSTEMES

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INSTRUCTION N°009/07/RSP/2010 DU 26 JUILLET 2010 précise

 Diffusion des informations ;

 Normalisation des informations déclarées dans la CIP ;

 Obligations à la charge des ETC.

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Centralisation : Déclaration incombant aux ETC, au plus

 Ouverture et clôture de comptes (immédiat) ;

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Centralisation : Déclaration incombant aux ETC (article

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Obligations à la charge des ETC :

 Mettre en place dans chaque agence bancaire un dispositif

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Obligations en cas de rejet d'un chèque :

si le compte n'a enregistré aucun incident

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Obligations en cas de régularisation d'un incident après le délai

 Déclarer la levée de l'interdiction bancaire dans la CIP ;

 Délivrer à l'émetteur du chèque une attestation de paiement,

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 le tireur ou mandataire qui, au mépris de l'interdiction bancaire ou judiciaire émet un

 Toute personne, qui en connaissance de cause, accepte de recevoir et d'endosser

5 ans d'emprisonnement et amende de 5 millions en cas de récidive

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Est puni d'un emprisonnement de cinq (05) ans et