Les Principaux Genres Littéraires (Récupération Automatique)
Les Principaux Genres Littéraires (Récupération Automatique)
Les Principaux Genres Littéraires (Récupération Automatique)
A Littérature
1 Définition
a) Art et littérature
b) Art et langage
3 Importance
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- La capacité de les matérialiser et de les communiquer à travers une œuvre.
*Les œuvres littéraires ont changé le cours de l’histoire, la vie politico- socio-
économique.
Définition
Il regroupe les œuvres dont l’objet consiste à présenter une action sur scène.
Le texte est élaboré sous forme de dialogue. Le mot théâtre signifie,
étymologiquement « action de regarder » : le théâtre est en effet un spectacle.
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- Une comédie : qui fait rire. Elle met sur scène les défauts humains et elle
corrige les mœurs en riant. Molière tire son inspiration de la farce du
Moyen-âge.
- Une sottie : renvoie aux personnages de ces pièces : les sots (le prince de
sots ou la mère sotte) portant des costumes traditionnels du fou. La
sottie est un genre intellectuel symbolisant un état d’esprit, une pensée.
Destinées à faire rire, les sotties dénoncent aussi les causes du malaise
social et sont un appel à la constatation politique.
- Une farce : est une forme brève de la sottie qui met en scène des
personnages typés : le mari trompé, la femme rusée, le galant et aussi le
baldaquin, personnage naïf, innocent, dont les réactions en fait
représentent les préoccupations du peuple. La farce appelle au rire
populaire et les jeux de scène y prédominent.
- Un vaudeville est une comédie légère agrémentée ou non des couplets
chantés, dont le thème principal est l’adultère.
- Une tragédie : qui offre une action héroïque et met en scène des
personnages illustres (la haute noblesse qui se heurte à la fatalité). Elle
excite la terreur et la pitié, et se termine par la mort des principaux
personnages. Les héros de la tragédie sont victimes d’une fatalité qui les
dépasse ; seule la mort ou une séparation peut dénouer la situation. Son
but est la catharsis, « purification des passions ». Le spectacle du
malheur conduit le spectateur à se libérer de ses propres passions.
- Un drame : qui se situe entre la comédie et la tragédie. Il représente une
action sérieuse ou pathétique, mais il n’exclut pas des éléments
comiques ou réalistes. Il abaisse les barrières entre les genres du théâtre.
- Une tragi-comédie : l’association du comique et du tragique dans une
même pièce.
Les répliques sont les paroles des personnages prononcées par les
acteurs ;
Les didascalies, en italique et souvent entre parenthèses, fournissent des
indications de mise en scène (identité des personnages, déplacements,
gestes, décors…).
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Modalités des échanges (la parole au théâtre)
La double énonciation
Au théâtre, la parole est action, la prise de parole est donc aussi souvent
prise de pouvoir. La répartition de la parole révèle ainsi le rapport de
force entre les personnages et leur fonction. La construction du dialogue
donne des informations essentielles sur les personnages ou l’intrigue de
la pièce. Les répliques peuvent : - se succéder et servir d’évolution du
dialogue – s’opposer – se répondre ou se compléter par des effets
d’échos ou de symétrie (ex. maitre et valet).
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Le faux-dialogue illustre le rapport entre un personnage et son
confident ; de même, les stichomythies manifestent généralement un
conflit ou une forte tension.
La scène théâtrale est un espace où se nouent des conflits, où
s’expriment des rapports affectifs, où se disent des mensonges. Il
convient de se demander comment circule la parole : qui mène le
dialogue ? Qui parle le plus ? Qui a le dernier mot à la fin de l’échange ?
1. L’exposition : qui a une fonction informative (où, quand, qui sont les
personnages, leurs caractéristiques, leurs relations) et une fonction
esthétique (genre, tonalité ou registre, couleur locale).
2. Le tableau : division de l’acte, marquée par le changement de décor.
3. L’acte : chacune des parties principales dont une pièce de théâtre est
composée et entre lesquelles il y a un intervalle appelé entracte.
4. La scène : sous-partie d’un acte qui correspond aux entrées et aux sorties
des personnages.
5. Le dénouement : scène finale où l’intrigue se dénoue, il trouve :
a) sa solution (qui peut être un aboutissement logique ou une
invraisemblance appelée deus ex machina : l’intervention d’une force
surnaturelle « dieu » ou « machine » vient trancher le nœud de
l’intrigue).
b) sa leçon : dans le théâtre classique par exemple, le dénouement est
souvent porteur d’une leçon morale ou d’une leçon qu’exprime l’un des
personnages.
N.B.
1 Le dénouement peut être ambigu (il ne se termine nécessairement pas
ni « bien » ni « mal ») ; il peut aussi n’offrir aucune « fin » déterminée à
l’action (comme dans Huit clos de Jean-Paul Sartre, le dénouement est
un simple moment d’une éternité infernale). Il peut renvoyer le
spectateur à un recommencement, à une transformation de la société, à
un renouvellement de l’action ou encore, il peut montrer la liberté
humaine confrontée à l’absurdité de l’existence, comme dans certaines
pièces d’Ionesco et de Samuel Becket. Ces pièces se caractérisent par
l’absence d’intrigue et de psychologie des personnages.
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2 Le dénouement peut être retardé pour faire durer la tension
dramatique.
Fonctions du théâtre
Divertir/ Plaire
Instruire/ Eduquer
Critiquer les mœurs (la satire)
Inquiéter : inspirer la terreur et la pitié (le spectateur est troublé par
rapport à ses certitudes, ses convictions, ses croyances.
N.B. La première fonction du théâtre est le divertissement ; mais il est aussi un
instrument de réflexion et de critique.
La comédie met à mal les défauts humains en montrant des personnages
ridicules (elle corrige les mœurs en riant).
Selon le philosophe Aristote, la tragédie doit inspirer la terreur et la pitié
(registre dramatique) ; son but est la catharsis « purification des
passions » : le spectacle du malheur conduit le spectateur à se libérer de
ses propres passions. Le spectacle du malheur conduit le spectateur à se
libérer de ses propres passions.
1 La comédie
Caractéristiques de la comédie
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Les « bonnes mœurs », au 17ème s. sont celles de « L’honnête homme », un
homme bien éduqué, capable de concilier les exigences de la morale et
le goût naturel pour les plaisirs. Ce qui correspond parfaitement aux
attentes du public de la Cour où Molière avait été introduit par le frère
du roi.
La comédie ou l’envers du monde est donc un genre qui tourne en dérision le
sérieux et le grave. C’est une peinture fine des défauts humains et une
critique de la société : mariages forcés, médecins et précieuses ridicules,
rapports de force entre homme et femme, entre père et fils, entre maitre
et valet, etc. La fantaisie renverse les rapports de force, inverse les
valeurs, transgresse les interdits.
Les types comiques sont des personnages fortement stéréotypés. Ils ont une
psychologie réduite à un trait de caractère dominant.
Ex : Le valet de la comédie (Molière) dans une comédie d’intrigue (Histoire
complexe, aux nombreux rebondissements qui créent du suspense) et le
valet de la comédie de mœurs, de caractère…
Etant placés dans l’intimité d’une maison, les valets sont des témoins de
chaque instant, auxquels leurs maitres se confient ; ils sont leurs
auxiliaires.
2 La tragédie
Caractéristiques de la tragédie
Un destin cruel
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Le destin (la fatalité) plonge le héros dans la souffrance. Ses amours sont
contrariés par un interdit, une situation qui rend inconciliable les exigences du
devoir et de l’amour ou une disgrâce (Cyrano). Il est victime d’une fatalité qui
le dépasse ; seule la mort ou la séparation peut dénouer la situation. L’amour
tragique présente un conflit entre l’amour et le pouvoir.
1. Le héros se trouve alors face à un dilemme tragique qui exige de lui un
sacrifice (Le Cid, Hamlet, Roméo et Juliette). Ils sont victimes de leur
destin, leur fatalité ou leurs propres passions.
2. Le spectateur compatit aux souffrances du héros et admire en même
temps leur force de caractère (admiration mêlée de pitié).
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Le sublime est nécessaire à la noblesse de la tragédie.
La codification du théâtre classique selon la philosophie d’Aristote
exprimée dans son ouvrage intitulée La Poétique.
Le théâtre dans le théâtre ou mise en abyme consiste à intégrer dans une pièce
la représentation d’une autre pièce ou d’un jeu théâtral.
Elle peut insérer dans un schéma-cadre une autre pièce (P310) ;
Elle peut aussi jouer sur la représentation de répétition (p 312) ;
Elle peut encore représenter un jeu de personnages empruntant un rôle.
2 Illusion ou réalité ?
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Il se crée un jeu de miroirs entre la pièce-cadre et le jeu théâtral enchâssée
entre le spectateur réel et le spectateur fictif. Ce dédoublement détruit
l’illusion théâtrale, la « pièce-cadre » apparait plus « réelle ». Le jeu complexe
des acteurs sur scène contribue à brouiller les repères du spectateur, à
entretenir l’hésitation entre réalité et fiction (voir Hamlet et Cyrano de
Bergerac par exemple).
Le personnage de théâtre
1 L’identité du personnage
Le nom d’un personnage, sa fonction sociale ou le lien familial qu’il
entretient avec d’autres personnages sont indiqués dans la liste
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précédant la pièce elle-même : l’examen de cette liste constitue donc
une première étape dans l’analyse.
L’ordre choisi dans le théâtre classique, correspond non à l’importance
du personnage dans la pièce, mais à une hiérarchie sociale ou familiale.
Le nom peut constituer une information.
Certains auteurs effacent l’identité du personnage qui n’est plus alors
représenté que par une lettre ou un numéro.
L’identité du personnage est construite sur scène par d’autres éléments :
Son discours : définir le langage utilisé, étudier les types des phrases, la
ponctuation (autoritaire, hésitant, timide…) ;
Son apparence, sa gestuelle, ses déplacements (voir l’étude des
didascalies) ;
Sa présence dans la scène ou sur l’ensemble de la pièce ;
Le discours que les autres personnages tiennent sur lui.
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L’étude du dénouement est importante car le sort du personnage (mort,
suicide, triomphe ou absence d’évolution…) révèle souvent les enjeux de
la pièce, les intentions de l’auteur.
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Imaginer une mise en scène
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