Redigez Des Documents de Qualite Avec Latex
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Sauf mention contraire, le contenu de cet ouvrage est publié sous la licence :
Creative Commons BY-NC-SA 2.0
La copie de cet ouvrage est autorisée sous réserve du respect des conditions de la licence
Texte complet de la licence disponible sur : http : //creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/2.0/fr/
Simple IT 2010 - ISBN : 978-2-9535278-4-1
Avant-propos
1. Il est loin d’être réservé aux professionnels. Sa simplicité le rend accessible à tous.
i
CHAPITRE 0. AVANT-PROPOS
De plus, cinq annexes ont été composées pour vous, elles vous aideront à travailler au
quotidien avec LATEX.
ii
CE LIVRE EST ISSU DU SITE DU ZÉRO
Le Site du Zéro, dont est issu ce livre, vous propose ce que nous appellerons des « codes
web ». Ce sont des codes à six chiffres, à entrer dans un formulaire prévu à cet effet
sur une page du Site du Zéro, qui vous permettront d’être automatiquement redirigé
vers un site web, sans que vous ayez à en recopier l’adresse.
Pour utiliser les codes web, rendez-vous sur la page suivante 2 :
http://www.siteduzero.com/codeweb.html
Un formulaire vous invitera à entrer votre code web. Faites un premier essai avec le
code ci-dessous :
B Code web : 123456
Ces codes web ont deux utilités :
– vous faire télécharger les codes source présents dans ce livre, ce qui vous évitera
d’avoir à les recopier lorsqu’ils sont un peu longs ;
– vous rediriger vers les sites web présentés tout au long du cours.
Ce système de redirection permet de tenir à jour le livre que vous avez entre les mains,
sans que vous ayez besoin de le racheter systématiquement à chaque nouvelle édition.
Si un site web change d’adresse, le code web à utiliser, lui, ne changera pas. Si un
site web disparaît, le code web associé vous redirigera vers une page du Site du Zéro
expliquant ce qu’il s’est passé et vous proposant une solution de substitution.
En somme, c’est un moyen d’assurer la pérennité de cet ouvrage sans que vous ayez à
faire quoi que ce soit !
Cet ouvrage reprend le cours LATEX du Site du Zéro dans une édition revue, corrigée
et augmentée de nouvelles annexes ainsi que de notes de bas de page.
Il reprend les éléments qui ont fait le succès des cours du site, c’est-à-dire leur approche
progressive et pédagogique, le ton léger, les explications simples et accessibles, ainsi que
des TP vous permettant de réellement pratiquer de façon autonome.
Ce livre est aussi une innovation, car il est le premier de la collection « Livre du Zéro »
à ne pas avoir été écrit par Mathieu Nebra lui-même (le fondateur du Site du Zéro),
mais par un membre de la communauté du site. C’est un grand honneur pour moi d’être
le premier membre dont le cours est publié en livre. D’autres membres travaillent déjà
sur de prochains livres.
2. Vous pouvez aussi utiliser le formulaire de recherche du Site du Zéro, section « Code Web ».
iii
CHAPITRE 0. AVANT-PROPOS
Remerciements
Un livre de ce genre demande beaucoup d’énergie et de temps pour être produit. J’ai-
merais remercier ici tous ceux qui m’ont aidé et ont donné de leur temps pour que mon
projet soit mené à bien.
– Malika Talbi, à qui je dois les illustrations de chaque chapitre. Elle est une partenaire
privilégiée et une amie très précieuse.
– Adrien Le Mercier, Xavier Vaisseau, Sébastien Dubos, Sarah Fechtenbaum,
Marion Dusard, Cécile Quéré, Maxime Leclercq, Diane Martaire et tous ceux
qui parfois se sont couchés à trois heures du matin juste pour m’aider à corriger ou
tester des bouts de code. Sans eux, il n’y aurait point eu de livre.
– Mathieu Nebra (M@teo21) et Pierre Dubuc (karamilo), qui ont cru en mon projet
et m’ont aidé tout au long du processus d’écriture.
– G. Godinaud, E. Abraham et C. Zakri qui ont soutenu mon initiative. Ils sont
tous les trois chercheurs à Bordeaux 1, respectivement en math / info, physique et
chimie.
– L’équipe des zCorrecteurs, une bande de grands acharnés de la langue française. Sou-
vent plus jeunes que moi, ils ont su me surprendre par leur maîtrise de la typographie
et de l’orthographe. Je tiens tout particulièrement à remercier Agnès Haasser (Tû-
tie), Philippe Lutun (ptipilou), Damien Smeets (Karl Yeurl), Guillaume Gaullier
(Guillawme), Maxence Cordiez (Ziame) et Christophe Tafani-Dereeper (christo-
phetd). Ils ont relu, corrigé l’intégralité du livre et se sont montrés particulièrement
sympathiques avec moi.
– Poulpy et Monsieur Poule, les mascottes de ce livre, que vous découvrirez dans le
chapitre 10.
– Fan Jiyong pour la couverture du livre.
– L’équipe de Simple IT et la communauté du Site du Zéro, qui m’ont permis de donner
corps à l’un de mes rêves : signer un livre.
3. Bordeaux 1 ne compte pas qu’un secteur informatique, elle couvre une très grande partie des
domaines scientifiques.
4. Unités de Formation et de Recherche.
iv
Sommaire
Avant-propos i
Qu’allez-vous apprendre en lisant ce livre ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ii
Comment lire ce livre ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ii
Ce livre est issu du Site du Zéro . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . iii
Un livre écrit en partenariat avec une université ! . . . . . . . . . . . . . . . . iv
Remerciements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . iv
I Découverte de LATEX 1
2 Installer LATEX 13
De quels logiciels avons-nous besoin ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
L’installation typique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
Installation sur Windows . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
Installation sur Mac OS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
Installation sur Linux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
v
SOMMAIRE
La compilation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
Rédaction d’un document simple . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
Types de documents et caractères spéciaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
4 Les packages 39
La philosophie des packages . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
Comment s’en servir ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
Comment installer un package ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43
7 Les polices 75
Graisse, style, taille . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76
Couleur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79
Les packs de polices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81
8 Les notes 85
Citation, code brut et URL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 86
Minipage et texte encadré . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 90
Notes de bas de page, références internes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92
vi
SOMMAIRE
14 La bibliographie 197
Principe d’une bibliographie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 198
La base de données . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 199
Mise en place de la bibliographie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 202
vii
SOMMAIRE
IV Annexes 229
D Mémento 249
Les essentiels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 250
La commande \documentclass . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 250
Les éléments de mise en page . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 251
Les polices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 255
Les notes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 258
Les figures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 258
Les tableaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 259
Les mathématiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 260
Les tables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 263
Index . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 263
Bibliographie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 264
viii
SOMMAIRE
Beamer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 268
Les interfaces graphiques alternatives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 268
ix
SOMMAIRE
x
Première partie
Découverte de LATEX
1
Chapitre 1
Qu’est-ce que LATEX ?
Difficulté :
aTEX, vous en avez déjà entendu parler, mais ce nom vous intrigue. À quoi sert-il ? Est-
L il réellement utile ? Quels sont ses avantages et inconvénients ? Pourquoi a-t-il été créé,
et quelle est son histoire ?
Toutes ces questions trouveront leurs réponses dans ce chapitre. Du rôle de LATEX dans
l’avancée du journalisme scientifique à ses caractéristiques techniques, en passant par un
court portrait de ses créateurs, cette introduction vous apportera d’intéressantes informa-
tions culturelles et techniques. Bien entendu, nous verrons quelques exemples de la mise
en page qu’il permet, afin de mieux comprendre les capacités de ce langage (car c’en est
un). Et tout vous sera expliqué à partir de. . . zéro.
3
CHAPITRE 1. QU’EST-CE QUE LATEX ?
LATEX, quésaco ?
LATEX est un langage créé pour séparer le fond de la forme lors de la création d’un
document ou d’une publication. Plus clairement, l’auteur tape des instructions dans une
sorte de bloc-notes 1 et structure son texte grâce à des mots et des commandes propres
à LATEX. Par exemple, l’auteur peut indiquer à LATEX de placer la première partie
de son texte en gras, et une autre en italique. En somme, il décrit comment il veut
hiérarchiser l’information. Ensuite, son code est traité par un logiciel : LATEX choisit
alors les meilleurs agencements et la disposition optimale pour chacun des éléments du
document.
En résumé, LATEX est un langage de description donnant à l’auteur les moyens
d’obtenir des documents mis en page de façon professionnelle sans avoir à se soucier
de leur forme. La priorité est donnée à l’essentiel : le contenu.
LATEX est une arme à double tranchant, car s’il a tendance à générer une mise
en page presque parfaite, il est souvent très difficile d’agencer les éléments de
façon plus exotique 2 .
1. Nous définirons précisément les outils et logiciels nécessaires à l’utilisation de LATEX dans le
prochain chapitre.
2. LATEX est conçu pour créer des documents lisibles et beaux. Bien souvent, quand il essayera de
changer votre mise en page (car pour lui, elle n’est pas adaptée), il aura raison.
4
WORD VERSUS LATEX
Comparatif général
Que ce soit dans le cadre de votre travail ou de celui de vos études, vous avez sûrement
déjà été confronté à la lourde et ingrate tâche que représentent l’écriture et la mise en
page de longs rapports. Rédiger un document de plus de 15 pages demande déjà un
grand travail et, bien souvent, la mise en page sur Word donne du fil à retordre.
La cause principale ? L’utilisateur doit gérer à la fois le fond et la forme sur un logiciel
fonctionnant comme Word. Trop souvent, il s’enlise dans ces manipulations et perd du
temps.
LATEX fait peur aux débutants à cause de son interface austère, mais
Word n’aide pas ces derniers à réellement apprendre l’emploi correct de ses
outils.
Concrètement, les modifications deviennent vite un cauchemar une fois qu’on a sélec-
tionné et modifié des dizaines de petits éléments. Cela n’est qu’un exemple, mais dans
vos publications, vous avez sûrement déjà eu besoin de :
5
CHAPITRE 1. QU’EST-CE QUE LATEX ?
Autant de tâches indispensables, mais qui prennent du temps (même si elles sont faites
dans les règles de l’art), à un point tel que nous pouvons avancer que, pour un utilisateur
expérimenté, le temps consacré à la rédaction représente moins de 50 % du temps passé
sur un long document.
C’est à partir de ce constat que naît l’intérêt de LATEX. LATEX n’est pas un traitement
de texte du même type qu’OpenOffice et Word. OpenOffice et Word sont ce qu’on
appelle des WYSIWYG (what you see is what you get = ce que vous voyez est ce que
vous obtenez). Ils vous permettent de mettre en gras votre texte en le sélectionnant et
en cliquant sur le bouton gras : vous voyez alors votre texte en gras.
La figure 1.3 vous montre la différence de présentation entre LATEX (à gauche) et Word
(à droite).
J’insiste là-dessus : LATEX ne se comporte et ne s’utilise pas de la même façon que Word.
Une fois que vous aurez choisi quel type de publication vous écrivez (livre, article, C.V.,
lettre. . .), vous n’aurez plus qu’à taper votre texte au kilomètre dans son éditeur, en
mettant en avant les paragraphes, les titres, ou les mots importants de la manière
suivante (ici, un morceau de texte est mis en italique) :
6
WORD VERSUS LATEX
LATEX, à partir de votre texte, créera une mise en page lisible et adaptée, mettra en
valeur vos mots en gras, vos titres, vos images et légendes. De façon plus large, c’est un
langage créé pour respecter les normes éditoriales et typographiques, qui vous permet
d’écrire sans avoir à vous soucier de la mise en page. L’idée de taper des balises et
des commandes en plein milieu du texte peut sembler étrange au début, mais vous
découvrirez très vite qu’elle simplifie la vie.
7
CHAPITRE 1. QU’EST-CE QUE LATEX ?
LATEX et la rétrocompatibilité
Rétrocompatibiliquoi ? La rétrocompatibilité, c’est la capacité qu’a un logiciel de pro-
duire des fichiers lisibles par ses versions précédentes qui n’ont pas été mises à jour.
Vous avez sûrement déjà été confronté au problème causé par une différence de version
avec une présentation sur PowerPoint. Si vous n’avez jamais eu le souci sous Power-
Point, vous l’avez probablement rencontré sous Word : un changement de PC peut
miraculeusement décaler tous les paragraphes de votre cher rapport et rendre tous les
schémas illisibles 3 . Ces deux problèmes sont dits de rétrocompatibilité, causés par des
logiciels ne produisant pas des fichiers compatibles avec leurs versions précédentes.
Sur LATEX, ce genre de complication ne survient que très rarement 4 . Un document
écrit sur un ordinateur A aura, dans la grande majorité des cas, exactement le même
rendu sur un ordinateur B, quelle que soit la version de LATEX utilisée et le système
d’exploitation (Linux, Windows, Mac OS. . .). Ajoutons à cela qu’il est souvent possible
de produire des documents en PDF avec LATEX 5 .
Suffisamment appréciable pour être noté, n’est-ce pas ?
1. la rétrocompatibilité ;
2. la création de PDF ;
3. la possibilité de lire ses documents sur tous les systèmes d’exploitation ;
4. la présence d’outils permettant la modification rapide de l’ensemble des éléments
formant la mise en page ;
5. la possibilité de passer (enfin) plus de temps à écrire du contenu qu’à le mettre
en forme.
Autant d’avantages qui ont fait de LATEX le chouchou du monde de l’édition et du monde
scientifique. . . Tant et si bien que bon nombre d’ouvrages sont édités en LATEX, des
3. L’expérience prouve que l’individu lambda se sent très bête dans ce genre de cas.
4. Il peut arriver qu’une extension du logiciel, que nous appellerons package, entre en conflit avec
une de ses versions précédentes. Néanmoins, cela reste exceptionnel.
5. Le PDF est un format international de mise en page, connu pour ne pas déformer les documents
et présenter le même rendu à peu près sur toutes les machines.
8
LATEX ET LES PUBLICATIONS
professionnels de ce langage se faisant payer par des maisons d’édition pour mettre en
page des livres de manière irréprochable. Nous allons nous pencher sur les applications
de ce langage dans les publications et le milieu scientifique.
Notez que LATEX permet non seulement de faire des rapports, mais aussi de créer des
présentations contenant des slides (diapositives) de qualité incomparable, et bien plus
encore ! Mais nous en parlerons plus loin dans ce livre.
9
CHAPITRE 1. QU’EST-CE QUE LATEX ?
Historique rapide
Difficile d’enseigner un langage informatique sans survoler rapidement les raisons de
sa création et les C.V. (généralement fort bien remplis) de ses pères. Nous allons ici
développer l’historique de LATEX.
Tout commence avec la création du langage TEX par Donald Erwin Knuth (chercheur
américain en informatique, né en 1938), déclenchée en 1977 par un ras-le-bol de l’inélé-
gante mise en page de ses articles mathématiques publiés par l’American Mathematical
Society.
Comme souvent dans le monde informatique, un besoin a été la raison de l’innovation,
en l’occurrence : TEX. Le langage avait été conçu non pas pour produire de beaux
documents, mais pour accroître la lisibilité et optimiser l’insertion de formules mathé-
matiques.
Nous ne sommes pas des typographes, ni des experts de la mise en page, mais ceux
qui ont participé à la création de TEX le sont, et ils ont créé un ensemble cohérent de
commandes permettant à l’utilisateur d’obtenir un résultat professionnel.
LATEX est une surcouche de TEX et n’a été créé que plus tard, plus exactement en 1985
par Leslie Lamport (chercheur en informatique américain, né en 1941). TEX, bien que
révolutionnaire, était relativement compliqué à utiliser. LATEX permit une simplification
énorme de bon nombre de tâches grâce à des macros intégrées au programme.
Une macro est une commande qui vous permet de lancer une série d’actions
à votre place. Cela peut aller du double-clic à des processus bien plus com-
pliqués. Ici, nous n’allons pas nous en préoccuper : les macros sont intégrées
à LATEX pour nous simplifier la vie, ne nous la compliquons pas.
La dernière évolution majeure est LATEX 2ε , c’est celle avec laquelle nous allons travailler
10
HISTORIQUE RAPIDE
dans ce cours.
LATEX est un logiciel libre, vous pouvez donc à votre guise le distribuer, vous amuser
à modifier son code (pour autant que cela vous amuse), vendre des millions de copies
dans l’optique de dominer le monde. . . du moment que votre logiciel ne reprend pas le
nom « TEX » (c’est écrit dans la licence de TEX).
En résumé
– LATEX est un langage de description libre et gratuit. Il permet de concevoir des
documents de qualité professionnelle sans connaissances en typographie et mise en
page.
– Contrairement à un traitement de texte comme Word, LATEX vous permet de vous
concentrer sur le contenu de votre document. Tout le reste est généré automati-
quement par LATEX. Pas besoin de se préoccuper de la numérotation des pages, de
la création d’un sommaire, de la numérotation des figures ou encore des marges et
alinéas !
– LATEX permet de produire des documents PDF qui s’affichent de la même façon sur
tous les ordinateurs, qu’ils soient sous Windows, Mac OS ou Linux.
– C’est un langage très populaire dans les études supérieures, chez les scientifiques
et dans le monde de l’édition. Il excelle en particulier dans l’écriture de formules
mathématiques, domaine dans lequel il fait figure d’outil de référence.
– Ce livre a été écrit en LATEX. ;-)
11
CHAPITRE 1. QU’EST-CE QUE LATEX ?
12
Chapitre 2
Installer LATEX
Difficulté :
13
CHAPITRE 2. INSTALLER LATEX
C’est un format de fichier rendant possible sa lecture par des imprimantes sans l’in-
termédiaire d’un PC, chose que les PDF ou les documents générés par Word ne per-
mettent pas. Offrant beaucoup d’avantages, il est très utilisé au sein des laboratoires de
recherche. Vous n’aurez normalement pas grand besoin d’utiliser des fichiers au format
PostScript pour vos publications, néanmoins, certains chercheurs et éditeurs en sont
de grands fans et ne jurent que par lui. Nous apprendrons donc à manipuler ce format.
L’installation typique
Une installation classique de LATEX comporte trois éléments.
– Une distribution LATEX : c’est un logiciel comportant toutes les composantes de
LATEX, c’est lui qui va transformer via LATEX votre code tapé dans l’éditeur LATEX
en un document PDF ou PostScript. Vous l’aurez compris, c’est le morceau le plus
important.
– Un ou plusieurs lecteurs de PostScript et de PDF, pour pouvoir lire et im-
primer vos productions.
– Un éditeur LATEX : c’est un logiciel vous permettant de taper votre texte, de mettre
en couleur les différents codes utilisés, de numéroter vos lignes, etc. En somme, choisir
un éditeur LATEX vous simplifie la vie, mais il n’est pas indispensable : il est
possible de taper du LATEX dans un simple éditeur de texte (même si cela est moins
pratique). Il propose aussi bon nombres de raccourcis et boutons utiles à la création
de document 2 .
Comme dit ci-dessus, vous pouvez choisir de ne pas utiliser d’éditeur LATEX et d’em-
ployer à la place un éditeur de type Bloc-notes, ou de faire usage d’outils de coloration
de texte plus évolués. Les éditeurs LATEX colorent le code (ce qui le rend beaucoup plus
lisible) et vous permettent, via des raccourcis et des fenêtres vous informant des bugs,
de faciliter la production de documents. De la figure 2.1 à la figure 2.3, vous pouvez
voir le même code, tapé respectivement dans un éditeur de texte simple (Bloc-notes),
dans un éditeur de texte avec coloration (Notepad++ 3 ) et pour finir, dans un éditeur
LATEX (TEXnicCenter).
Par la suite, nous utiliserons un éditeur LATEX.
14
L’INSTALLATION TYPIQUE
15
CHAPITRE 2. INSTALLER LATEX
16
INSTALLATION SUR WINDOWS
quer dessus et enregistrer le fichier dans votre dossier Latex. Télécharger ce fichier
devrait être rapide, il pèse environ 3 Mo.
Le fichier que vous avez téléchargé est ce qu’on appelle un gestionnaire d’ins-
tallation. Dans notre cas, il va dans un premier temps télécharger MiKTEX,
et dans un second temps il l’installera.
17
CHAPITRE 2. INSTALLER LATEX
nom du serveur que vous avez choisi pour télécharger et le dossier de destination des
fichiers de MiKTEX (ici le dossier Latex).
– Appuyez sur Start pour lancer le téléchargement.
18
INSTALLATION SUR WINDOWS
Il est temps d’installer un lecteur de PostScript ainsi qu’un lecteur de PDF sur votre
ordinateur, de sorte que vous puissiez :
– manipuler les fichiers PS (diminutif de PostScript) ;
– transformer les fichiers .ps en .pdf ;
– lire les .ps ;
– lire les .pdf.
19
CHAPITRE 2. INSTALLER LATEX
Ghostscript
Pour ce qui est des PS, téléchargez le logiciel Ghostscript sur telecharger.com grâce
au code web ci-dessous.
Télécharger Ghostscript
B
Code web : 806251
Lancez le gestionnaire d’installation, cliquez sur Setup, vérifiez que l’emplace-
ment où il propose de s’installer vous plaît puis cliquez sur Install.
Adobe Reader
Les PDF se lisent la plupart du temps avec Adobe Reader (mais il existe beaucoup
d’autres logiciels capables de lire des PDF). Ce logiciel est souvent présent par défaut
sur les ordinateurs de bureau. Si ce n’est pas le cas, vous pourrez l’obtenir lui aussi sur
telecharger.com.
Télécharger Adobe Reader
B
Code web : 239113
Sa procédure d’installation est aussi simple que celle de Ghostscript, elle ne comporte
aucun piège.
20
INSTALLATION SUR MAC OS
L’installation est achevée, vous faites désormais cohabiter sur votre PC les
trois composantes nécessaires à votre apprentissage de LATEX. Installation
fastidieuse, mais importante pour la suite ! Nous ferons nos premiers tests
dans le chapitre suivant et configurerons TEXnicCenter.
21
CHAPITRE 2. INSTALLER LATEX
Télécharger MacTeX
B
Code web : 846763
Une fois cela fait, vous pourrez démarrer TEXShop, l’éditeur LATEX pour Mac que nous
utiliserons par la suite. Il devrait s’être installé dans votre dossier Applications, libre
à vous de faire des raccourcis sur votre bureau.
Une capture d’écran de ce à quoi pourra ressembler votre TEXShop vous est montrée
à la page suivante (figure 2.9).
Avec MacTEX, vous avez installé une suite logicielle complète centrée autour
de LATEX. Elle vous permettra par exemple d’écrire des équations en LATEX
que vous pourrez inclure par copier-coller dans des documents Word. Outils
pratiques, ils ne seront pas abordés ici mais ils méritent que vous les testiez
lorsque vous vous sentirez à l’aise avec LATEX.
22
INSTALLATION SUR LINUX
Comme mentionné plus haut, nous allons utiliser le gestionnaire de paquets (figure
2.10). Dans un premier temps, ouvrez-le. Recherchez et installez tous les paquets
contenant les mots suivants :
– texlive ;
– ec-fonts-mftraced (uniquement si vous êtes sous Mandriva) ;
– cm-super (pack de polices) ;
– xdvi (pas pour Ubuntu) ;
– gv (pour lire et manipuler les .ps) ;
– spdf ;
– kile (toujours en dernier).
Une fois ces multiples chargements effectués, vous pouvez vous reposer : votre installa-
tion fonctionne. Voici une capture d’écran du gestionnaire de paquets et une seconde
de Kile, l’éditeur LATEX avec lequel nous allons nous exercer et apprendre à utiliser
LATEX.
23
CHAPITRE 2. INSTALLER LATEX
24
INSTALLATION SUR LINUX
En cas de problème, veuillez consulter les sites internet de TEXLive ainsi que
de Kile afin d’obtenir les informations spécifiques à votre installation Linux.
Ce sont des outils très utiles qui vous permettront d’adapter la procédure
d’installation à votre distribution Linux si jamais elle est un tant soit peu
exotique.
En résumé
– Il existe trois grandes familles de logiciels utilisés pour concevoir des documents en
LATEX : les distributions, les éditeurs LATEX et les lecteurs.
– Un éditeur LATEX n’est pas indispensable à l’apprentissage de LATEX 6 .
– Le format de prédilection que nous choisirons par la suite sera le PDF : il est lisible
sur quasiment tous les ordinateurs récents. Nous nous souviendrons néanmoins de
l’attrait que suscite le format de fichier PostScript pour certains laboratoires de
recherche.
– Kile, TEXShop et TEXnicCenter sont actuellement très utilisés dans le monde de
la recherche. Nous utiliserons ces éditeurs LATEX sur des ordinateurs équipés respec-
tivement de Linux, Mac OS et Windows.
25
CHAPITRE 2. INSTALLER LATEX
26
Chapitre 3
Structurer son premier document
Difficulté :
urant les deux premiers chapitres de ce cours, vous avez découvert l’histoire de LATEX
D ainsi que sa nature, et comment effectuer son installation. Ce nouveau chapitre sera
pour vous l’occasion d’un premier contact avec les logiciels que vous venez d’installer.
Soyez sûr d’une chose : le plus dur est derrière vous.
Ce chapitre vous permettra d’écrire votre premier document, de l’imprimer et de comprendre
comment LATEX transforme un code informatique ingrat en un document chatoyant.
C’est un chapitre extrêmement important, car il explique les mécanismes essentiels de LATEX.
27
CHAPITRE 3. STRUCTURER SON PREMIER DOCUMENT
La compilation
Cette partie développe le concept de compilation et vous permettra d’appréhender le
fonctionnement global de LATEX.
Cette portion du cours s’appuie sur un constat : des lignes de code se transforment en
une mise en page. Vous pouvez voir sur la capture d’écran ci-dessous (figure 3.1) un
document écrit via un éditeur LATEX ainsi que son résultat une fois passé à la moulinette
par votre distribution LATEX.
Souvenons-nous du chapitre précédent : nous y avons appris que les éditeurs LATEX
n’étaient pas indispensables, ils ne jouent qu’un rôle pratique. En revanche, nous avons
fortement insisté sur le caractère incontournable de l’installation d’une distribution
LATEX. La distribution est la pièce centrale, elle permet de transformer un fichier de
lignes de code (ces fichiers sont des .tex) en un fichier imprimable de type PS ou PDF.
Cette transformation s’appelle une compilation. Votre distribution LATEX transforme
votre fichier .tex en un fichier que vous pourrez par la suite utiliser pour vos travaux
et publications.
Résumons tout cela.
28
LA COMPILATION
Le processus de création n’est pas plus compliqué que cela. Pour créer un document,
il vous suffira d’écrire votre code au sein de l’éditeur LATEX et votre distribution LATEX
se chargera du travail de transformation. Pour que le travail d’écriture du code et de
compilation soit plus simple, les éditeurs LATEX sont dotées d’une zone réservée aux
raccourcis (pour les caractères spéciaux, par exemple), qui vous permettront d’insérer
facilement dans vos écrits des morceaux de code dont vous vous servirez souvent 1 . Une
seconde zone, dédiée aux informations liées à la compilation, vous permet de suivre
les compilations et d’obtenir des informations sur d’éventuels bugs présents dans vos
compositions. En somme, LATEX communique avec vous pour vous aider à travailler.
Pour rédiger un livre, il faut une bibliographie, un index et tout un tas d’éléments
que LATEX stocke dans des fichiers aux extensions différentes. Pendant la compilation,
votre fichier .tex de départ créera donc une multitude de fichiers correspondant à ces
besoins. Ne prenez pas peur si votre dossier ne contenant au départ qu’un .tex se voit
tout à coup envahi par de multiples fichiers aux extensions étranges.
Nous allons résumer toutes ces informations via un schéma (figure 3.2). Je vous conseille
vivement de bien le lire, il est souvent pratique de l’avoir à l’esprit.
Si vous avez compris ce schéma, sachez que LATEX n’a pas un fonctionnement plus
compliqué que cela. Il ne nous reste plus qu’à prendre en main les logiciels et à apprendre
comment mettre en forme nos textes en utilisant les commandes et le formalisme de
LATEX.
1. Nous verrons par la suite que certains accents doivent être traduits en code, et recopiés de façon
très fréquente.
29
CHAPITRE 3. STRUCTURER SON PREMIER DOCUMENT
30
RÉDACTION D’UN DOCUMENT SIMPLE
Dans cette partie, je vais vous aider et vous guider dans l’écriture de votre premier
document. Il sera très simple et ne comportera qu’une phrase : « Bonjour, je lis actuel-
lement un cours traitant de LATEX ! »
Dans un premier temps, il vous faut ouvrir votre éditeur LATEX (Kile, TEXShop,
TEXnicCenter ou autre). Il est possible que celui-ci vous pose quelques questions simples
(pour connaître l’emplacement de votre lecteur de PDF, par exemple), répondez-y.
Votre éditeur est à présent ouvert et vous vous trouvez face à une fenêtre scindée en
trois parties : une partie console dans laquelle apparaissent les messages d’information
(ainsi que les messages d’erreur), une zone réservée aux barres d’outils, et un espace
réservé à la rédaction de votre fichier.
Grâce aux raccourcis disponibles dans la barre de menus, créez un nouveau document.
Cliquez à l’intérieur de la zone réservée à l’édition et recopiez-y le paragraphe ci-dessous.
\documentclass{article}
\begin{document}
Bonjour, je lis actuellement un cours traitant de LaTeX !
\end{document}
Enregistrez ce fichier dans le dossier vide de votre choix en utilisant la barre de rac-
courcis présente en haut de votre éditeur. Nous l’appellerons bonjour.tex.
Il est interdit de mettre des espaces ou des accents dans le nom de vos
fichiers. Votre compilateur n’apprécierait pas l’originalité et aurait tendance
à vous renvoyer des erreurs.
31
CHAPITRE 3. STRUCTURER SON PREMIER DOCUMENT
Compilation
Nous allons maintenant compiler votre fichier .tex pour le transformer en un autre
format (PostScript, PDF ou DVI). Ici, trois cas de figure se présentent selon que vous
soyez sous Windows, Mac ou Linux.
Vous pouvez voir sur la capture d’écran ci-dessus (figure 3.3) la barre d’outils à votre
disposition dans Kile. Pour vous, tout commence par la création d’un fichier DVI que
vous transformerez ensuite en fichier PostScript, puis en PDF selon vos besoins.
Pas de manipulation compliquée ici, votre éditeur LATEX se charge de tout et les fichiers
produits par la compilation se trouvent dans le dossier où vous avez enregistré votre
fichier .tex.
J’ai choisi d’insérer ici des captures d’écran de l’ancienne version de Kile ;
ce n’est pas une erreur de ma part 2 , mais un choix pédagogique. La nou-
velle version comporte simplement quelques menus déroulants extrêmement
intuitifs 3 .
Nous avons vu dans le chapitre précédent que l’éditeur LATEX n’était pas indispensable.
Il vous est possible de créer votre fichier .tex dans un éditeur de texte (Emacs, Vim. . .)
avant de le compiler en ligne de commande.
2. Il est encore possible de travailler sur des ordinateurs utilisant l’ancienne version, même s’ils
sont de plus en plus rares.
3. Ils sont du même type que ceux de TEXShop.
32
RÉDACTION D’UN DOCUMENT SIMPLE
La procédure est assez simple. Une fois votre fichier enregistré dans un dossier, ouvrez
la console et placez-vous dans ce dossier avant d’utiliser l’une ou l’autre des commandes
ci-après.
Dans un premier temps, vous pouvez compiler votre fichier bonjour.tex en un fichier
bonjour.dvi. Le fichier créé apparaît alors dans le dossier où vous avez enregistré votre
fichier d’origine en .tex.
latex bonjour.tex
Vous pouvez ensuite lire votre fichier bonjour.dvi grâce à la commande xdvi et l’im-
primer grâce à la commande dvips.
xdvi bonjour.dvi
dvips bonjour.dvi
Vous pourrez par la suite choisir de transformer votre fichier bonjour.dvi en un fichier
.ps grâce à la commande dvips (en y ajoutant –o comme vous pourrez le voir plus
bas dans l’exemple). La commande ps2pdf vous permettra de transformer votre fichier
PostScript en un fichier PDF.
Il vous est tout à fait possible de compiler directement votre fichier bonjour.tex en un
fichier bonjour.pdf grâce à la commande pdflatex. La lecture de PDF se fait grâce
à la commande xpdf.
Résumons ces commandes par quelques exemples pratiques. Testez ces commandes,
elles vous serviront tout au long du cours.
dvips bonjour.dvi -o
ps2pdf bonjour.ps
pdflatex bonjour.tex
xpdf bonjour.pdf
Une fois de plus, c’est vous, détenteurs de Mac, qui possédez l’interface la plus mini-
maliste et la plus simple : il vous suffit de cliquer sur « Composition » tout en ayant
sélectionné « LaTeX » dans le menu déroulant à droite du bouton.
Votre éditeur LATEX se charge de tout et les conversions sont faites de façon automa-
tique.
Sans plus attendre, vous pouvez admirer le résultat de votre compilation dans la fenêtre
qui vient de s’ouvrir, ou en allant fouiller dans le dossier où est enregistré votre fichier
.tex.
33
CHAPITRE 3. STRUCTURER SON PREMIER DOCUMENT
Dans votre barre de menu, vous constatez la présence d’un menu déroulant (figure 3.4).
Ce menu vous permet de choisir entre la compilation d’un fichier .tex en un .dvi et
la conversion de ce fichier .dvi en un autre format de fichier.
Le bouton à sa droite sert à lancer les compilations / conversions et le bouton encore
plus à droite vous donne les aperçus de vos fichiers. Les fichiers créés apparaissent
dans le dossier où vous avez préalablement enregistré votre .tex.
Les résultats
Ici, deux possibilités s’offrent à vous : soit votre compilation a réussi, vous venez de
découvrir comment écrire un document en LATEX (libre à vous de l’imprimer) et vos
logiciels fonctionnent, soit votre éditeur LATEX vous a renvoyé une erreur. . . je suis alors
au regret de vous annoncer que vous vous êtes trompé lors de l’installation et que vous
devez la recommencer.
34
TYPES DE DOCUMENTS ET CARACTÈRES SPÉCIAUX
Testons ce tableau ! Entrez le code suivant dans votre éditeur LATEX, puis enregistrez
le .tex avant de le compiler et de le convertir en PDF.
Caractères spéciaux
B
Code web : 930209
\documentclass{article}
\begin{document}
Bonjour, je lis actuellement un cours traitant de LaTeX !
\$ \& \% \# \_ \{ \} \~ \^ \textbackslash{}
\end{document}
Vous devez obtenir la phrase suivante : « Bonjour, je lis actuellement un cours traitant
de LaTeX ! $ & % # _ { } ~ ^ \ ».
Ce tableau est le premier, mais il y en aura d’autres, pour les accents par exemple.
L’ensemble des tableaux de caractères spéciaux est rassemblé au sein d’une annexe
volumineuse disponible à la fin du livre 4 .
35
CHAPITRE 3. STRUCTURER SON PREMIER DOCUMENT
Dans nos deux premiers exercices, nous avons entouré notre texte d’un couple de com-
mandes.
\begin{document}
\end{document}
Ces deux commandes délimitent le début et la fin de ce que nous appellerons un en-
vironnement. Ici, cela revient à dire que nous commencerons toujours un document
par \begin{document} et que nous écrirons du texte avant de terminer le document
par \end{document}.
De façon plus large, nous pourrions vouloir insérer un poème ou une recette dans un
texte. Il nous suffirait alors d’écrire \begin{recette} puis la recette avant de fermer
avec \end{recette}. Ce qui pourrait nous donner le code ci-dessous (ce n’est qu’un
exemple fantaisiste).
\begin{document}
\begin{recette}
Ma recette, bla, bla bla.
\end{recette}
\begin{texte}
Mon joli texte, bla, bla bla.
\end{texte}
\end{document}
\begin{type}[options]
Bla,bla
\end{type}
Nous apprendrons les noms et l’utilité des différents environnements au fil du cours.
36
TYPES DE DOCUMENTS ET CARACTÈRES SPÉCIAUX
La première ligne de nos deux exercices n’a pas encore été analysée : elle contient pour-
tant une information capitale. Tout d’abord, réaffichons cette ligne, je vous expliquerai
tout ensuite.
\documentclass{article}
Une traduction approximative de la commande nous donne quelque chose qui ressemble
à ceci : ce document est un article, probablement scientifique. Ici aussi, nous écrivons
le type entre les accolades.
Cette commande sert en fait à expliquer à LATEX que la publication que nous sommes en
train de produire est un article. Ceci dans le but que LATEX mette en page l’intégralité
du contenu afin qu’il respecte les normes de typographie et de mise en page d’un article
parfaitement présenté.
Tout simplement, vous remplacez le type de document par book. Il existe plusieurs
types de documents, je vous cite ici les principaux dans un tableau.
Type de document
article Article (sous-entendu scientifique)
book Livre
letter Lettre
report Rapport (stage, thèse. . .)
Absolument, nous verrons dans la suite du cours certaines options dédiées à certains
types de document. La formulation des options se fait selon la syntaxe suivante :
\documentclass[options]{type}
37
CHAPITRE 3. STRUCTURER SON PREMIER DOCUMENT
En résumé
– Pour transformer un fichier LATEX (.tex) en PDF (.pdf), on passe par une étape
dite de compilation.
– La compilation d’un document se déclenche grâce à des raccourcis présents dans
l’éditeur LATEX. Il est aussi possible d’utiliser la ligne de commande. Il suffit de
taper : pdflatex fichier.tex.
– Certains caractères spéciaux (comme $ # & %...) doivent être précédés d’un backslash
(\) pour être insérés dans un texte 5 .
– Un document LATEX peut être de type article, book, letter ou report selon le
type de document que vous souhaitez écrire.
– Nous écrirons le contenu de notre document à l’intérieur de l’environnement document,
c’est-à-dire entre les commandes \begin{document} et \end{document}.
5. L’oubli d’un backslash devant ces caractères spéciaux peut entraîner de multiples erreurs et bugs
lors d’une compilation.
38
Chapitre 4
Les packages
Difficulté :
otre apprentissage des mécanismes élémentaires de LATEX est terminé. Vous savez à
V présent ouvrir et rédiger des fichiers source en .tex et les compiler de façon à obtenir
des documents aux formats PDF, PostScript et DVI.
Nous avons également pu constater que pour expliquer à LATEX ce que nous attendons de
lui, nous utilisons des commandes et des lignes de code. Ces différentes commandes et leurs
applications seront étudiées dans les parties 2 et 3.
Ce chapitre est le dernier chapitre théorique. Nous allons ici répondre à une question
importante : si LATEX ne sait pas faire quelque chose (mettre du texte en couleur, par
exemple), comment changer cela ?
Nous allons répondre à cette question en introduisant la notion de « package », notion
centrale et omniprésente dans l’univers LATEX.
39
CHAPITRE 4. LES PACKAGES
40
COMMENT S’EN SERVIR ?
(de la même manière que vous ne vous installeriez pas dans une maison sans meubles,
les utilisateurs de LATEX préfèrent installer dès le début les éléments essentiels leur
permettant de travailler confortablement).
Cette partie va vous apprendre à manipuler les packages.
Pour utiliser un package avec LATEX, nous procéderons en deux étapes. Dans un premier
temps, nous communiquerons à LATEX, au moyen d’une commande, que nous travaille-
rons avec tel ou tel package et dans un second temps, nous pourrons les utiliser dans
nos publications.
La commande \usepackage[option]{type} permet d’appeler un package. Elle se place
juste après la ligne dédiée à la commande \documentclass 2 . Regardez l’exemple ci-
dessous que nous allons commenter ensemble.
\documentclass{report}
\usepackage[latin1]{inputenc} % un package
\usepackage[T1]{fontenc} % un second package
\usepackage[francais]{babel} % un troisième package
\begin{document}
\end{document}
Ici, nous constatons que les annotations dans le code se font avec la syntaxe
suivante : % Mon commentaire. Dans la suite du cours je me servirai des
commentaires pour annoter des morceaux de code et vous aider à vous
repérer.
N’hésitez pas à utiliser les commentaires dans votre travail pour mieux vous
y retrouver.
41
CHAPITRE 4. LES PACKAGES
Petit test pour nos amis linuxiens. Créez avec votre bloc-notes un fichier
contenant la phrase « Je maîtrise déjà les bases du LaTeX » avant de
l’enregistrer sous le nom codage.txt et de taper dans votre console la ligne
suivante : file codage.txt. Si la console inscrit ISO-8859, tout va bien. Si
elle inscrit UTF-8 3 , vous devrez taper \usepackage[utf8]{inputenc} à la
place de \usepackage[latin1]{inputenc} dans vos prochains documents.
Package babel
« \og
» \fg
Exposant \up{}
Petites capitales \bsc{Lamport}
1o \primo
2o \secundo
3o \tertio
4o \quarto
8o (ou n’importe quel autre chiffre) \FrenchEnumerate{8}
no \no
No \No
nos \nos
Nos \Nos
40°(le caractère degré) 40\degres
42
COMMENT INSTALLER UN PACKAGE ?
Des centaines de packages existent, chacun rendant LATEX plus performant. Ils vous
permettent d’ajouter, à la carte, des fonctions à votre distribution. Souvent, lorsque
vous avez envie de faire quelque chose d’original avec LATEX, quelqu’un a déjà fabriqué
un package adapté 6 et il ne vous reste plus qu’à l’installer puis à l’utiliser.
Cette sous-partie n’étant utile que si vous tentez d’installer un package non
présent dans votre distribution, vous pouvez ne pas la lire et passer au chapitre
suivant sans crainte.
Autres distributions
Il existe plusieurs méthodes d’installation de package avec LATEX. J’ai sélectionné pour
vous les deux plus faciles à mon sens. Elles devraient vous permettre d’utiliser la quasi-
totalité des packages.
Les deux méthodes développées ici diffèrent légèrement, suivant que votre package est
un fichier .ins ou .sty.
Dans de rares cas, les packages sont fournis sous d’autres extensions, mais ils sont alors
accompagnés d’un fichier README vous guidant lors de leur installation.
6. Une recherche sur votre moteur de recherche favori suffit souvent à trouver la perle rare.
43
CHAPITRE 4. LES PACKAGES
Si votre package est de la forme nom_de_package.sty, rien de plus simple pour l’uti-
liser : il suffit de le copier dans le dossier contenant votre source .tex. Lorsque votre
distribution compilera le fichier .tex, elle recherchera dans ce dossier les fichiers .sty
des packages manquants, et le tour sera joué.
Résumons, la commande \usepackage{nom_de_package} demande à LATEX d’utiliser
un package installé ou, s’il ne l’est pas, d’aller chercher le fichier nom_de_package.sty
dans le dossier de travail.
Simple, n’est-ce pas ?
Les packages contenus dans un fichier .ins doivent être traités en deux étapes. Premiè-
rement, mettez votre fichier nom_de_package.ins dans un répertoire et compilez-le :
il enfantera (sans douleur) un fichier nom_de_package.sty.
Ce fichier nom_de_package.sty doit être traité selon le processus développé dans le
paragraphe « Les packages en .sty, méthode simple ».
44
COMMENT INSTALLER UN PACKAGE ?
45
CHAPITRE 4. LES PACKAGES
En résumé
– Les packages sont des outils permettant à LATEX d’exécuter de nouvelles tâches :
coloration du texte, règles typographiques, lettrines, encadrements... Grâce à eux, il
est possible d’étendre les possibilités de LATEX.
– Il existe des milliers de packages. Sous Windows, MiKTEX les télécharge et les ins-
talle automatiquement à la volée. Sous Mac OS et Linux il faut parfois télécharger
manuellement ces fichiers.
– Pour utiliser un package, il suffit de l’appeler au début de votre document avec la
commande \usepackage{nompackage}.
– La communauté des utilisateurs (dont vous faites désormais partie) peut ajouter
autant de fonctions qu’elle le souhaite à LATEX via la création de packages 7 .
46
Deuxième partie
47
Chapitre 5
Maîtriser sa mise en page (1/2)
Difficulté :
es deux premiers chapitres de cette partie traiteront de mise en page. Nous y aborde-
L rons de nombreuses fonctions vous permettant de hiérarchiser votre contenu et de le
présenter selon vos goûts.
Ce premier chapitre vous apprendra, entre autres, à :
– structurer vos documents ;
– maîtriser les différentes numérotations disponibles dans un document de classe book ;
– justifier et espacer vos paragraphes ;
– composer des préambules et annexes ;
– élaborer une page de garde.
49
CHAPITRE 5. MAÎTRISER SA MISE EN PAGE (1/2)
Vous avez appris dans le chapitre 4 à indiquer à LATEX que vous alliez écrire en français.
Il est maintenant temps d’apprendre à hiérarchiser des informations sous forme de par-
ties, chapitres, sections, etc. Votre distribution LATEX se servira de la hiérarchisation
de vos informations pour mettre en page votre contenu proprement 1 .
Ci-dessous, un tableau résumant les différents niveaux de hiérarchisation du contenu
(de la grande partie jusqu’au tout petit sous-paragraphe).
Notez que \chapter n’est pas disponible pour les classes de document article et
letter.
Exercice
J’ai choisi volontairement de vous présenter le tableau précédent avant de vous donner
un exemple pratique. L’heure de l’exercice a sonné !
Essayez d’écrire un document de classe report, en français et contenant les éléments
de structure suivants : une partie, un chapitre, une section et une sous-section dans
laquelle vous écrirez quelques lignes.
Votre résultat doit ressembler à la figure 5.1 disponible à la page suivante.
Le texte latin utilisé pour cet exercice est un « faux texte », plus couramment
appelé lipsum, généré sur l’internet. Ce type de texte permet de remplir
un document d’informations factices afin de voir à quoi ressemblera le
document final. C’est un outil précieux pour les webdesigners et les autres
professionnels du graphisme et de la mise en page.
B Générateur de texte
Code web : 638427
1. LATEX se base sur différentes règles de typographie et de mise en page professionnelles pour
donner à chaque élément un placement optimal et une lisibilité accrue.
50
STRUCTURE DES DOCUMENTS
51
CHAPITRE 5. MAÎTRISER SA MISE EN PAGE (1/2)
Si ceci est le premier document que vous composez par vous-même, il est normal que
cela vous demande de rechercher des notions dans les chapitres précédents ; de même, il
est normal de trouver quelques coquilles dans votre code. Néanmoins, votre code final
doit être proche de celui-ci (même si vous pouvez avoir choisi des noms de chapitres ou
de sections différents) :
\documentclass{report}
\usepackage[latin1]{inputenc}
\usepackage[T1]{fontenc}
\usepackage[francais]{babel}
\begin{document}
\part{Partie}
\chapter{Chapitre}
\section{Section}
\subsection{Une sous-section}
\end{document}
Copier ce code
B
Code web : 725858
52
STRUCTURE DES DOCUMENTS
\documentclass{report}
\usepackage[latin1]{inputenc}
\usepackage[T1]{fontenc}
\usepackage[francais]{babel}
\begin{document}
\part{Partie}
\chapter{Premier chapitre}
\chapter{Second chapitre}
\chapter{Troisième chapitre}
\chapter{Quatrième chapire}
\chapter{Cinquième chapitre}
\chapter{Sixième chapitre}
\appendix
\chapter{Un schéma}
% Pas besoin de changer de commande pour transformer un chapitre en annexe
% Grâce à appendix
\chapter{Un article annexe}
\chapter{Un canard}
\end{document}
Copier ce code
B
Code web : 599182
Résumons ceci par un schéma (figure 5.2).
Dans un article, étant donné que la commande \chapter ne peut pas être utilisée (elle
n’est utilisable que pour les rapports et les livres), \appendix jouera sur la numérota-
tion des sections.
Dans le cas d’un livre, il peut être intéressant d’organiser et de numéroter de façons
différentes les pages suivantes :
– les préambules et avant-propos ;
– les chapitres de contenu ;
– les annexes ;
53
CHAPITRE 5. MAÎTRISER SA MISE EN PAGE (1/2)
Page de garde
La théorie
Nous venons de créer une organisation hiérarchique des données présentes dans votre
document. Néanmoins, il manque une page extrêmement importante : la page de garde.
La page de garde est composée de trois éléments :
3. Nous apprendrons dans les chapitres 13 et 14 à créer des index ainsi que des bibliographies.
54
PAGE DE GARDE
55
CHAPITRE 5. MAÎTRISER SA MISE EN PAGE (1/2)
La pratique
La création d’une page de garde est assez simple et vous avez toutes les cartes en main
pour en créer une. Vous allez donc effectuer un exercice dans lequel je souhaite que
vous réalisiez un article avec une page de garde dans les conditions suivantes :
– l’auteur s’appelle John Doe ;
– il a écrit le livre le 3 mai 2010 ;
– « Les Lapins » est le titre de son livre ;
– le livre comporte une seule partie nommée « Éloge des lapins », qui comportera un
paragraphe de faux texte.
Normalement, vous voici avec une belle page de garde (figure 5.4) et un code ressem-
blant, au paragraphe près, à celui cité ci-dessous :
\documentclass{book}
\usepackage[latin1]{inputenc}
\usepackage[T1]{fontenc}
\usepackage[francais]{babel}
\title{Les Lapins}
\author{John \bsc{Doe}}
\date{3 mai 2010}
\begin{document}
\maketitle
\end{document}
Copier ce code
B
Code web : 213003
56
ALIGNEMENTS DE TEXTE ET SAUTS
Alignements de texte
LATEX justifie naturellement les paragraphes, il vous sera donc nécessaire d’utiliser
différents environnements si vous souhaitez que votre texte soit centré, aligné à gauche
ou à droite.
Sauts
Ici nous allons apprendre à sauter des lignes et créer des paragraphes. Rien de compliqué
à cela, vous allez voir. Tout d’abord, pour créer un paragraphe, il vous suffit de
sauter deux lignes. Rien de plus, juste deux sauts de lignes, comme vous pouvez le voir
ci-dessous.
\begin{document}
Un paragraphe.
Un second paragraphe.
\end{document}
57
CHAPITRE 5. MAÎTRISER SA MISE EN PAGE (1/2)
58
ALIGNEMENTS DE TEXTE ET SAUTS
Pour aller à la ligne sans créer de nouveau paragraphe il vous faudra taper la
commande \newline ou la commande \\.
Pour faire un saut de page il vous faudra taper la commande \newpage. Cette
commande ferme le paragraphe en cours et en crée un nouveau au début de la page
suivante.
Ci-dessous (figure 5.6) un exemple d’utilisation de ces nouvelles commandes ainsi que
son rendu.
59
CHAPITRE 5. MAÎTRISER SA MISE EN PAGE (1/2)
En résumé
– Les documents LATEX respectent une hiérarchie très précise : une partie contient des
chapitres, scindés en sections, elles-mêmes divisées en sous-sections...
– Un document de classe book (livre) propose en plus un découpage global avec un
préambule, un corps, des annexes et des chapitres épilogues 4 .
– Les différentes parties d’un livre n’ont pas la même numérotation, ni au niveau des
titres, ni au niveau des numéros de pages.
– Une page de garde simple 5 comporte un titre, le nom du ou des auteurs et une date.
– Les environnements flushright, center et flushleft permettent respectivement
d’aligner à droite, de centrer ou d’aligner à gauche du texte. Par défaut, LATEX justifie
le texte.
– Pour créer un nouveau paragraphe, il suffit de sauter deux lignes. Si vous le souhaitez,
il est aussi possible d’utiliser \newline ou \\ qui permettent d’effectuer un simple
retour à la ligne. Enfin, \newpage engendre un saut de page.
4. Dans cet ouvrage, nous utiliserons le terme « épilogues » pour les parties situées entre
\backmatter et \end{document}, parce que LATEX les numérote de manière différente et que cette
particularité peut être utile à certains. Cependant, dans la plupart des ouvrages francophones, il n’y
a bien entendu qu’un seul épilogue.
5. Il est bien sûr possible de faire une page de garde bien plus compliquée.
60
Chapitre 6
Maîtriser sa mise en page (2/2)
Difficulté :
ans ce second chapitre sur la mise en page, nous n’allons pas voir comment structurer
D les informations, mais plutôt apprendre à mieux les présenter.
Au programme de ce chapitre :
– la modification de la forme de votre document ;
– les marges ;
– la suppression de la numérotation de vos pages ;
– les listes numérotées et non numérotées ;
– les en-têtes et pieds de page.
Ces éléments sont cruciaux pour une bonne mise en page. Les marges vous permettront
par exemple de relier vos documents plus facilement.
61
CHAPITRE 6. MAÎTRISER SA MISE EN PAGE (2/2)
Type de document
article Article (sous-entendu scientifique)
book Livre
letter Lettre
report Rapport (stage, thèse. . .)
Par le biais du type de document, nous avons défini la nature de la publication que
nous composons : livre, lettre ou autre. Néanmoins, certaines informations manquent :
Exemples pratiques
Le tableau que vous venez de lire est un outil précieux, mais encore faut-il savoir s’en
servir. Dans un premier temps, copiez et collez le code source ci-dessous dans un fichier
test.tex.
62
MARGES ET INTERLIGNES
\documentclass{book}
\usepackage[latin1]{inputenc}
\usepackage[T1]{fontenc}
\usepackage[francais]{babel}
\begin{document}
\section{Un fort beau chapitre}
cinq ou six gros paragraphes de faux texte.
\end{document}
Copier ce code
B
Code web : 619580
Tentez de remplacer \documentclass{book} par l’une des lignes ci-dessous (une seule à
la fois : il ne faut pas deux commandes \documentclass{} dans une même publication).
\documentclass[twocolumn]{book}
\documentclass[twocolumn]{article}
\documentclass[12pt]{book}
\documentclass[11pt]{article}
\documentclass[twocolumn, 12pt]{book}
Essayez ces lignes (ajoutez un peu de texte pour mieux voir les différences, si vous
préférez).
Retenez de cette sous-partie que la commande \documentclass{} peut être person-
nalisée grâce à des options contenues entre crochets et séparées par des virgules de la
façon suivante : \documentclass[option1, option2, option3]{type}.
Marges et interlignes
Marges
Vous venez d’apprendre à créer des publications adaptées à la taille de votre papier
et aux principales exigences d’un auteur (choisir la taille de la police principale est
essentiel, par exemple).
Voyons maintenant comment modifier les marges d’un document.
Cette modification se fait en trois temps. Tout d’abord, nous allons créer un document
dans lequel nous appelons le package layout, puis nous allons utiliser la commande
\layout introduite par celui-ci afin d’obtenir un gabarit qui nous donnera une idée de
la taille de chaque marge.
En parallèle, nous imprimerons un document saturé de texte afin de voir le rendu
produit avec ces tailles de marges.
Le code à utiliser pour la création du layout est donné ci-dessous. Il est accompagné
63
CHAPITRE 6. MAÎTRISER SA MISE EN PAGE (2/2)
d’une capture d’écran d’un document saturé en texte, ainsi que d’une capture d’écran
d’un layout (figure 6.1).
\documentclass{article}
\usepackage[latin1]{inputenc}
\usepackage[T1]{fontenc}
\usepackage[francais]{babel}
\usepackage{layout}
\begin{document}
\layout
\end{document}
Copier ce code
B
Code web : 801168
Ces deux éléments conjugués nous permettent de mieux visualiser les marges et leurs
grandeurs respectives.
64
MARGES ET INTERLIGNES
Afin de modifier celles-ci, nous utiliserons le package geometry dans lequel nous spéci-
fierons les tailles des marges en haut, en bas, à gauche puis à droite.
Tout ceci s’écrit avec la syntaxe suivante :
Bien sûr, vous pouvez modifier à votre guise les différentes longueurs.
Résumons les étapes :
– création du layout ;
– création d’une page saturée en texte (afin de mieux visualiser les marges) ;
– modification des marges (via le package geometry) ;
– création d’une page remplie de texte pour voir le rendu des marges (facultatif).
\begin{onehalfspace}
Interlignes
Dans certains types de documentation, un interlignage une fois et demie ou deux fois
supérieur à la normale est requis. Nous allons voir ensemble comment utiliser ces der-
niers dans un document 1 . Afin d’obtenir des interlignes personnalisés, il faut utiliser
le package setspace ainsi que les commandes \onehalfspacing et \doublespacing
dans le préambule, qui permettent d’obtenir dans tout le document un interligne res-
pectivement 1,5 et 2 fois plus grand que l’interligne habituel.
Pour ne changer les interlignes que dans des petits morceaux de votre composition,
les environnements onehalfspace et doublespace sont adaptés. L’exemple ci-dessous
illustre ce cas (figure 6.2).
\documentclass[10pt]{article}
\usepackage[latin1]{inputenc}
\usepackage[T1]{fontenc}
\usepackage[francais]{babel}
\usepackage{setspace}
\begin{document}
\section{interligne simple}
Un paragraphe.
\section{interligne intermédiaire}
\begin{onehalfspace}
Un autre paragraphe.
\end{onehalfspace}
1. Il est également possible de créer des interlignes d’une taille définie par l’auteur, mais ce n’est
pas notre souhait ici.
65
CHAPITRE 6. MAÎTRISER SA MISE EN PAGE (2/2)
\section{interligne double}
\begin{doublespace}
Encore un autre paragraphe.
\end{doublespace}
\end{document}
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B
Code web : 763020
Les listes
Nous allons maintenant apprendre à créer des listes.
Les listes sont très utiles dans un document et peuvent être selon vos souhaits :
– des listes à puces (comme celle-ci) ;
– des listes numérotées ;
– des listes de description (beaucoup moins fréquentes).
66
LES LISTES
Listes à puces
La création d’une liste à puces se fait en trois temps :
– ouverture de l’environnement itemize ;
– écriture de chaque élément de la liste précédé de la commande \item ;
– fermeture de l’environnement itemize.
Rien de compliqué là-dedans, vous pouvez voir ci-dessous un exemple pratique présen-
tant un code de liste à puces, ainsi que son rendu (figure 6.3).
Petit bonus, le changement de la forme de la puce est introduit dans le code.
\begin{document}
\begin{itemize}
\item Un canard.
\item Un mammouth.
\item Un canard.
\item Un mammouth.
\item Un canard.
\item Un mammouth.
\item[@] Une pintade. % En plaçant un @ entre crochets après \item,
,→ j’ai transformé la puce en @
\item[0] Un lapin.
\end{itemize}
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B
Code web : 434978
Listes numérotées
La création d’une liste numérotée se fait également en trois temps (seul le nom de
l’environnement change) :
– ouverture de l’environnement enumerate ;
– écriture de chaque élément de la liste précédé de la commande \item ;
– fermeture de l’environnement enumerate.
Si vous avez compris comment construire des listes à puces, vous n’aurez aucune diffi-
culté à créer des listes numérotées.
Cependant, un exemple de code et un rendu en image (figure 6.4) ne peuvent pas faire
de tort.
\begin{enumerate}
\item Un canard.
\item Un mammouth.
\item Un canard.
67
CHAPITRE 6. MAÎTRISER SA MISE EN PAGE (2/2)
\item Un mammouth.
\item Un canard.
\item Un mammouth.
\item Une pintade.
\end{enumerate}
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B
Code web : 436138
Listes de description
Si vous souhaitez écrire une série de définitions, l’environnement description est fait
pour vous. Il vous permet de remplacer les puces par des expressions de votre choix
qui seront mises en gras.
Ces mots en gras devront être placés entre crochets juste après la commande \item
dans le code source.
Démonstration ci-dessous (figure 6.5) :
\begin{description}
68
LES LISTES
\end{description}
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B
Code web : 838299
Les listes n’ont rien de sorcier : en faire usage aérera vos documents en plus de vous
permettre, par exemple, de présenter simplement des processus, des manipulations ou
des protocoles opératoires (ce ne sont que des exemples, vous pouvez très bien vous en
servir pour lister des ingrédients dans la recette des crêpes).
69
CHAPITRE 6. MAÎTRISER SA MISE EN PAGE (2/2)
Les styles
Nous venons d’apporter de nombreuses modifications à nos publications. Elles ont été
mises en forme, structurées, listées. Il nous reste un élément essentiel à personnaliser :
les en-têtes et pieds de pages.
Ces éléments ont eux aussi été étudiés par les concepteurs de LATEX. Il existe bien sûr
des packages permettant d’en faire des choses originales. Néanmoins, les pères de LATEX
ont choisi trois couples en-têtes / pieds de page qui leur semblaient les plus adaptés à un
usage professionnel (nous utiliserons d’autres packages et des mises en forme élaborées
plus loin dans le cours).
Pour utiliser un couple en-têtes / pieds de page, il vous suffira de choisir ce que LATEX
appelle un style. Ces trois styles sont :
– le style plain : il permet d’insérer le numéro de page au milieu du pied de page ;
– le style headings : il permet d’insérer le nom du chapitre et le numéro de page en
en-tête. Le pied de page est vide ;
– le style empty : l’en-tête et le pied de page sont vides.
Dans les pages suivantes, vous trouverez des captures d’écran de documents composés
respectivement avec les commandes plain (figure 6.6), headings (figure 6.7) et enfin
empty (figure 6.8).
Pour donner un style à une page en particulier, il suffit d’utiliser la commande
\pagestyle{nom du style} que nous insérerons au début de la page à modifier.
Rien de bien compliqué, n’est-ce pas ?
Dans le premier TP, nous apprendrons à personnaliser de manière bien plus approfondie
nos en-têtes et pieds de page.
70
LES STYLES
71
CHAPITRE 6. MAÎTRISER SA MISE EN PAGE (2/2)
72
LES STYLES
73
CHAPITRE 6. MAÎTRISER SA MISE EN PAGE (2/2)
En résumé
– On peut personnaliser la forme de son document en ajoutant des paramètres à la
commande \documentclass. Cela nous permet d’indiquer la taille du papier (A4,
A5...), la taille de la police (10pt, 11pt...), le nombre de colonnes, etc.
– Il est possible de paramétrer les marges 2 d’un document. On fait appel pour cela au
package geometry.
– Il existe différents types de listes, chacune adaptée au genre de données listées : liste
normale (itemize), liste numérotée (enumerate), liste de description (description).
– La commande \pagestyle nous permet de choisir comment l’en-tête et le pied de
page seront affichés : avec le numéro de page en pied de page (plain), avec le nom
du chapitre et le numéro de page en en-tête (headings) ou sans en-tête ni pied de
page (empty).
2. Ici, nous n’avons fait qu’un travail grossier, mais le premier TP vous apprendra à être beaucoup
plus précis (en pratique vous constaterez que les tailles de marges par défaut sont souvent suffisantes).
74
Chapitre 7
Les polices
Difficulté :
e troisième chapitre traitera des polices et de toutes les façons de modifier du texte.
C La bonne maîtrise de ces outils vous permettra de facilement mettre en avant des
mots ou des phrases, rendant ainsi vos documents plus lisibles et structurés.
Quelques conseils seront distillés, en rapport avec les chapitres précédents (en particulier à
propos de la commande \documentclass et de la taille de police par défaut).
À la fin de ce chapitre, vous pourrez sans problème :
– mettre en forme du texte (gras, italique, soulignement. . .) ;
– changer la couleur d’un texte ;
– changer de façon ponctuelle ou définitive la police d’un document.
Rien de sorcier dans les commandes, leur manipulation ne devrait pas poser de problème.
Ce chapitre étant le plus facile du livre, profitez-en pour vous entraîner.
75
CHAPITRE 7. LES POLICES
Dans le cas des modifications de tailles de texte, ces deux méthodes fonctionnent.
Néanmoins, je vous conseille d’utiliser la syntaxe \commande{mon bout de texte} car
elle est similaire à la majorité des autres syntaxes utilisées dans LATEX.
Revenons à nos commandes. Comme dit plus haut, le texte peut subir dix transforma-
tions différentes au niveau de la taille. Cela nous donne donc une échelle de taille de
texte assez large (figure 7.1).
Une fois n’est pas coutume, un beau tableau devrait nous aider à y voir plus clair dans
ce tas de commandes. Il se trouve sur la page suivante 1 .
1. Testez ces commandes, vous serez surpris des changements qu’elles effectueront dans vos mises
en page.
76
GRAISSE, STYLE, TAILLE
Graisse, soulignement. . .
Nous venons de voir comment rendre plus petite ou plus grande une portion de texte.
Nous allons à présent apprendre à mettre du texte en gras, à le souligner, ainsi qu’à
lui appliquer moult commandes de mise en forme.
Il existe ici trois méthodes différentes pour appliquer des transformations de type graisse
et soulignement à un texte :
– la méthode habituelle, \commande{mon bout de texte} ;
– la méthode {\commande mon bout de texte} ;
– les environnements.
À la différence des commandes permettant de modifier la taille du texte, s’utilisant
indifféremment à l’intérieur ou à l’extérieur des accolades, il existe ici des commandes
différentes suivant que vous utilisez l’une ou l’autre des deux méthodes.
Pour vous épargner de multiples paragraphes, les exemples et commandes sont synthé-
tisés ci-dessous sous forme de tableau (à garder sous la main).
Gardez à l’esprit qu’un trop grand nombre de mots mis en forme peut nuire
à votre document et le rendre totalement illisible.
77
CHAPITRE 7. LES POLICES
Mise en forme
Modification Commande Rendu
{\normalfont un lapin} un lapin
Normal
\begin{rm}un lapin \end{rm} un lapin
\textbf{un lapin} un lapin
Gras {\bfseries un lapin} un lapin
\begin{bf}un lapin \end{bf} un lapin
\textit{un lapin} un lapin
Italique {\itshape un lapin} un lapin
\begin{it}un lapin \end{it} un lapin
\textsl{un lapin} un lapin
Penché {\slshape un lapin} un lapin
\begin{sl}un lapin \end{sl} un lapin
\texttt{un lapin} un lapin
Machine à écrire {\ttfamily un lapin} un lapin
\begin{tt}un lapin \end{tt} un lapin
\textsc{un lapin} un lapin
\bsc{un lapin} un lapin
Petites capitales
{\scshape un lapin} un lapin
\begin{sc}un lapin \end{sc} un lapin
Exposant Un canard\textsuperscript{un lapin} Un canardun lapin
(En mode texte)
Encadrer \fbox{un lapin} un lapin
(Paramétrable)
Soulignement \ul{un lapin} un lapin
(Package soul)
Soulignement \uuline{un lapin} un lapin
(Package ulem)
Soulignement \uwave{un lapin} un lapin
:::::::
(Package ulem)
Barrer \st{un lapin} un lapin
(Package soul)
78
COULEUR
\documentclass{book}
\begin{document}
\textit{Lorem ipsum dolor sit amet, \emph{consectetuer} adipiscing elit.}
Lorem ipsum dolor sit amet, \emph{consectetuer} adipiscing elit.
\end{document}
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B
Code web : 972530
Vous constatez que \emph change de comportement suivant le contexte ; en cela réside
sa force.
Conclusion : utiliser l’italique peut souvent être une erreur, mieux vaut lui préférer
\emph. Dans le premier TP, nous apprendrons à faire en sorte que \emph mette en gras
les mots importants.
Couleur
Nous allons ici apprendre à colorer du texte et à le rendre tel un arc-en-ciel au cœur
de vos publications. Soulignons tout de même la dangerosité avérée d’une portion de
texte rose au sein d’une thèse et la probabilité élevée que cette portion cause pertes et
fracas à l’heure du jury.
79
CHAPITRE 7. LES POLICES
Ce package propose par défaut huit couleurs (black, white, red, green, blue, yellow,
magenta et cyan), que vous pourrez utiliser à votre guise pour colorer du texte via la
commande suivante :
\textcolor{couleur}{texte en couleur}
Avec huit couleurs, vous ne pouvez guère aller loin, raison pour laquelle de bonnes âmes
ont conçu un système vous permettant d’en composer de nouvelles.
Pour ce faire, une commande est disponible : \definecolor.
Cette commande permet de créer des couleurs à partir de niveaux de gris ou d’un
mélange de trois couleurs (rouge, vert et bleu).
Les couleurs créées recevront chacune un nom que vous choisirez et s’utiliseront de la
même manière que précédemment, toujours grâce à la commande \textcolor et selon
la syntaxe vue plus haut :
Niveaux de gris
Définir une couleur en niveaux de gris revient à choisir une couleur entre le blanc et le
noir. Ici, nous estimerons que le gris se trouve sur une échelle située entre 0 (le noir) et
1 (le blanc). Choisir un niveau de gris consistera à prendre un nombre à deux décimales
(nous utiliserons un point entre le 0 et ses décimales) situé entre 0 et 1.
La syntaxe de \definecolor dans le cas des nuances de gris sera :
Afin de créer de nouvelles couleurs, nous mélangerons trois couleurs initiales dans des
proportions choisies. De la même manière que pour les nuances de gris, nous choisirons
tour à tour l’intensité de rouge, de vert et de bleu que contiendra la couleur que nous
voulons créer.
La syntaxe de \definecolor dans le cas du mélange rouge, vert, bleu sera :
80
LES PACKS DE POLICES
Des modifications ponctuelles de police peuvent aussi être introduites grâce à la com-
mande suivante :
81
CHAPITRE 7. LES POLICES
82
LES PACKS DE POLICES
83
CHAPITRE 7. LES POLICES
Différentes polices sont utilisables, j’en ai sélectionné pour vous et vous les livre dans
un nouveau tableau (toujours avec des exemples de rendu).
En résumé
– La taille du texte peut être paramétrée avec des commandes comme \small, \normal,
\large, \huge...
– De nombreuses mises en forme sont utilisables via les commandes appropriées. Ainsi,
il est notamment possible de passer le texte en souligné (\ul), italique (\textit),
gras (\textbf)...
– Les créateurs de LATEX ont privilégié des packs cohérents typographiquement, aux
polices indépendantes. Il est possible de changer de pack de polices : il faut charger
le package correspondant au pack choisi.
84
Chapitre 8
Les notes
Difficulté :
ans ce chapitre, les différents types de notes et de références possibles avec LATEX
D seront abordés. C’est un chapitre facile, mais important, car il vous permettra de citer
proprement tout ou une partie d’un texte, et de créer des notes en bas de certaines
de vos pages.
Vous apprendrez à :
– citer des textes ;
– insérer des paragraphes de code brut dans vos documents ;
– créer des minipages ;
– composer des notes de bas de page ;
– utiliser les références internes au sein de votre publication.
85
CHAPITRE 8. LES NOTES
Fréquemment, vos rapports nécessiteront que vous citiez des propos. Pour vous per-
mettre cela, deux environnements vous sont proposés : quote et quotation.
Ce code source vous montre la différence entre quote et quotation : le nombre de
tabulations avant le premier mot 1 .
1. quotation est fait pour de gros volumes de texte, tandis que quote est plus adapté pour une
ligne isolée.
86
CITATION, CODE BRUT ET URL
La commande \verb
Pour insérer du code dans un paragraphe, le plus simple reste d’utiliser la commande
\verb. Le texte que mettra en forme la commande \verb sera délimité par le caractère
venant juste après son appel, généralement |.
Il se peut que vous utilisiez le caractère | dans certaines zones de votre code, et vous
allez être confronté au problème que montrent le code source et le paragraphe ci-dessous
(lisez-les attentivement).
Les trois premières lignes de code donnent le même résultat tandis que la quatrième
ne fonctionne pas ; le & est le délimiteur dans la quatrième ligne et, étant donné qu’il
y a déjà un & dans le code, LATEX comprendra mal l’instruction et n’encadrera que le
premier mot, « lapin ». Cette subtilité rend assez risquée l’utilisation de \verb et peut
parfois déclencher des dizaines d’erreurs ou de mauvais rendus.
L’environnement verbatim(tab)
\documentclass{article}
\usepackage[latin1]{inputenc}
\usepackage[T1]{fontenc}
\usepackage[francais]{babel}
\usepackage{verbatim}
\begin{document}
\begin{verbatim}
votre code
\end{verbatim}
\end{document}
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B
Code web : 522168
87
CHAPITRE 8. LES NOTES
\begin{verbatimtab}[nombre_d’espaces_par_tabulation]
votre code
\end{verbatimtab}
Dans l’exemple ci-dessous, chaque tabulation introduite dans le code se verra remplacée
par 10 espaces une fois le document compilé.
\documentclass{article}
\usepackage[latin1]{inputenc}
\usepackage[T1]{fontenc}
\usepackage[francais]{babel}
\usepackage{verbatim}
\usepackage{moreverb}
\begin{document}
\begin{verbatimtab}[10]
votre code
\end{verbatimtab}
\end{document}
Copier ce code
B
Code web : 376482
L’environnement lstlisting
\lstset{ %
language=nom_du_langage, % choix du langage
basicstyle=\footnotesize, % taille de la police du code
numbers=left, % placer le numéro de chaque ligne à gauche (left)
numbers=right, % placer le numéro de chaque ligne à droite (right)
numberstyle=\normalsize, % taille de la police des numéros
numbersep=7pt, % distance entre le code et sa numérotation
88
CITATION, CODE BRUT ET URL
Les langages compatibles avec la commande sont constamment mis à jour sur la page
de Wikibooks consacrée au package listings.
Langages connus de listings
B
Code web : 491368
Jetez-y un coup d’œil à chaque fois que vous utiliserez ce package.
Le code à afficher s’insère dans votre document via l’environnement lstlisting.
Ci-dessous, un petit exemple du traitement d’un code C (extrait du tutoriel C du Site
du Zéro) avec lstlisting (figure 8.1).
\documentclass{article}
\usepackage[latin1]{inputenc}
\usepackage[T1]{fontenc}
\usepackage[francais]{babel}
\usepackage{listings}
\lstset{
language=C,
basicstyle=\footnotesize,
numbers=left,
numberstyle=\normalsize,
numbersep=7pt,
}
\begin{document}
\begin{lstlisting}
if (age == 2)
{
printf("Salut bebe !");
}
else if (age == 6)
{
printf("Salut gamin !");
}
else if (age == 12)
{
printf("Salut jeune !");
}
\end{lstlisting}
\end{document}
Copier ce code
B
Code web : 363592
89
CHAPITRE 8. LES NOTES
La commande \fbox
La commande \fbox, permettant d’encadrer des portions de texte, a déjà été vue dans
le chapitre précédent.
Cependant, nous n’avons pas encore vu les paramètres qui peuvent lui être appliqués.
\fbox est une commande puissante, pour laquelle il est possible de paramétrer des tas
de choses. Néanmoins, dans ce cours, nous n’utiliserons \fbox que pour encadrer des
textes.
Les deux paramètres qui nous intéressent ici sont l’écart entre le texte et la bordure
ainsi que l’épaisseur de cette dernière. Ci-dessous une démonstration de \fbox et son
résultat après compilation (figure 8.2).
90
MINIPAGE ET TEXTE ENCADRÉ
L’environnement minipage
Une minipage est un encart de texte de largeur choisie, en quelque sorte une nouvelle
page dans votre page 2 . À l’intérieur de cet encart de texte, vous pourrez disposer et
utiliser des environnements comme si cette minipage était un document à part entière.
Une minipage est en quelque sorte un document dans un document. Il vous est même
possible d’insérer une minipage dans une minipage (mais nous allons éviter de faire des
choses qui ne servent à rien :p ).
L’environnement minipage est dépendant de deux paramètres : la largeur et l’ali-
gnement vertical de la minipage à créer.
Pour ce qui est de la largeur, je pense que vous avez deviné à quoi servait le paramètre
correspondant 3 . Le paramètre d’alignement est quant à lui plus difficile à comprendre.
L’alignement est vertical et défini par rapport au niveau du texte. Trois alignements
sont proposés, et un schéma vaut mieux qu’un long discours pour visualiser les trois
alignements disponibles.
91
CHAPITRE 8. LES NOTES
La commande \footnote
92
NOTES DE BAS DE PAGE, RÉFÉRENCES INTERNES
La commande \footnotemark
Ici, l’opération se déroule en deux temps. Dans un premier temps, vous marquerez
tous les éléments concernés par des notes de bas de page personnalisées via la com-
mande \footnotemark[n˚_de_la_note], puis vous indiquerez les notes de bas de page
correspondant aux numéros précédemment choisis grâce à la commande \footnote-
text[n˚_de_la_note]{Texte}.
Deux compilations sont nécessaires : une pour que LATEX liste les marques, et une
pour qu’il associe les notes de bas de page aux marques. Cette méthode est souvent
salvatrice lorsque des erreurs apparaissent avec \footnote. Ci-dessous, un code source
de démonstration ainsi qu’une capture d’écran prise après deux compilations.
un canard\footnotemark[1] \\
un ornithorynque\footnotemark[18] \\
un ours\footnotemark[32]
93
CHAPITRE 8. LES NOTES
LATEX vous permet d’écrire des références internes de façon simple. Pour ce faire, trois
commandes sont à connaître. La commande \label{nom_choisi} sert à marquer un
endroit, et les commandes \ref{nom_choisi} et \pageref{nom_choisi} vous per-
mettent d’appeler le numéro de page ou la référence de l’élément marqué dans une
autre zone de votre document (figure 8.7).
Démonstration :
\documentclass{report}
\usepackage[latin1]{inputenc}
\usepackage[T1]{fontenc}
\usepackage[francais]{babel}
\begin{document}
\part{Partie}
\chapter{Chapitre}
\section{Section}
\subsection{Une sous-section}
\label{patate}
Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit.
Donec nec condimentum libero. Phasellus condimentum porttitor congue.
Morbi eget quam sed justo egestas lobortis. Aenean et erat metus.
\chapter{Chapitre}
\section{Section}
\subsection{Une sous-section}
Ici nous parlerons de la sous-section \ref{patate} vue à la page \pageref{patate}.
\end{document}
94
NOTES DE BAS DE PAGE, RÉFÉRENCES INTERNES
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B
Code web : 334186
En résumé
– Les environnements quote et quotation permettent de citer du texte.
– On peut insérer du code source avec la commande \verb (dans un paragraphe),
l’environnement verbatim (pour les codes plus longs) ou lstlistings 6 (plus d’op-
tions).
– Il est possible de créer des boîtes de texte encadrées en combinant la commande
\fbox et l’environnement minipage.
– Les notes de bas de page sont généralement insérées via \footnote mais peuvent
être agencées plus finement grâce à \footnotemark et \footnotetext.
– Des marqueurs invisibles (\label) peuvent être disposés un peu partout dans les
publications et être utilisés afin de créer des références internes 7 avec \ref (indique
le numéro de section où se trouve le marqueur) et \pageref (indique le numéro de
page où se trouve le marqueur).
95
CHAPITRE 8. LES NOTES
96
Chapitre 9
TP 1 – Mise en page de la Déclaration
universelle des droits de l’homme
Difficulté :
l y a de ça huit chapitres, LATEX envahissait votre vie. Vous avez appréhendé tous les
I concepts de base du langage, de la mise en page jusqu’à la hiérarchisation du contenu en
passant par la personnalisation du texte et la production de citations élégantes. Toutes
ces notions vous ont été enseignées de façon indépendante, mais il ne faut pas oublier la
finalité de l’apprentissage de LATEX : la création de documents réels.
Ce premier TP est l’occasion pour vous de tester votre savoir-faire et de vous entraîner.
L’intégralité du contenu des chapitres vus jusqu’ici sera mise à profit et il y a fort à parier
que vous aurez besoin d’aller les consulter pour répondre aux problématiques de l’exercice.
97
CHAPITRE 9. TP 1 – MISE EN PAGE DE LA DÉCLARATION UNIVERSELLE
DES DROITS DE L’HOMME
Comme vous avez dû vous en douter, le titre du chapitre ne laissant aucun suspense,
je vous annonce que nous allons mettre en page une publication sur la Déclaration
universelle des droits de l’homme et du citoyen. Texte fondateur de notre civilisation
moderne, il vous permettra de conjuguer apprentissage et culture.
Les consignes
Dans ce TP, vous allez travailler avec trois textes différents, en utiliser certains mor-
ceaux choisis et les mettre en page de façon à en faire un petit livre de 17 pages. Le
nombre peut faire peur, mais ne vous inquiétez pas, ce travail devrait vous prendre
moins d’une heure et demie si vous avez suivi les précédents chapitres avec attention.
Le document produit à l’issue de ce TP est téléchargeable au format PDF via le code
web ci-dessous. Il est sobre, mais élégant, de quoi donner le sourire à vos lecteurs.
B Résultat du TP (PDF)
Code web : 539621
Le but ici est de vous faire utiliser des packages ainsi que de vous faire revoir les
chapitres de la deuxième partie. Suite à l’exercice pratique, de multiples pistes vous
seront données pour vous permettre d’aller plus loin dans votre apprentissage de LATEX.
Autre chose à noter : ce TP clôt la deuxième partie du cours (et vous avez
survécu jusqu’ici).
La partie III, qui suit ce TP, développe les commandes avancées de LATEX telles que
celles qui permettent de manipuler les images, les tableaux, les notations mathéma-
tiques et les tables. Bien qu’accessibles, ces notions nécessitent d’être à l’aise avec les
notions de commandes, d’environnements et de packages. L’importance de travailler ce
TP ne s’en trouve que renforcée.
Faites chauffer votre clavier : les consignes vous attendent dans le paragraphe ci-dessous.
Elles sont longues, mais comportent une grande quantité de texte à prendre depuis les
articles originaux de Wikipédia.
Les mots en gras ne le sont pas pour faire joli, mais pour vous aider !
Votre travail consistera ici à créer un livre en français intitulé « Les droits de
l’homme ».
Ce livre utilisera des extraits de textes issus de quatre sources différentes :
– l’article « Droits de l’Homme » de Wikipédia ;
98
LES CONSIGNES
Les droits de l’homme sont un concept selon lequel tout être humain
possède des droits universels, inaliénables, quel que soit le droit positif en
vigueur ou les autres facteurs locaux tels que l’ethnie, la nationalité, l’orien-
tation sexuelle ou la religion.
Selon cette philosophie, combattue ou éclipsée aux 19e siècle, 20e siècle
et 21e siècle par d’autres doctrines, l’homme, en tant que tel, et indépen-
damment de sa condition sociale, a des droits « inhérents à sa personne, in-
aliénables et sacrés », et donc opposables en toutes circonstances à la société
et au pouvoir. Ainsi le concept de droits de l’homme est-il par définition
universaliste et égalitaire, incompatible avec les systèmes et les régimes fon-
dés sur la supériorité ou la « vocation historique » d’une caste, d’une race,
d’un peuple, d’une classe ou d’un quelconque groupe social ; incompatible
tout autant avec l’idée que la construction d’une société meilleure justifie
l’élimination ou l’oppression de ceux qui sont censés faire obstacle à cette
édification. Les droits de l’homme, types de prérogatives dont sont titulaires
les individus, sont généralement reconnus dans les pays occidentaux par la
loi, par des normes de valeur constitutionnelle ou par des conventions in-
ternationales, afin que leur respect soit assuré, si besoin est même contre
l’État. L’existence, la validité et le contenu des droits de l’homme sont un
sujet permanent de débat en philosophie et en sciences politiques.
Le corps du livre sera composé d’une partie intitulée « Déclaration des droits de
l’homme et du citoyen de 1789 » contenant trois chapitres. Le premier chapitre,
intitulé « Histoire », contiendra le texte ci-dessous :
99
CHAPITRE 9. TP 1 – MISE EN PAGE DE LA DÉCLARATION UNIVERSELLE
DES DROITS DE L’HOMME
une nouvelle Constitution. Elle se réunit pour cela, après avoir pris les dé-
crets des 4 et 11 août 1789 sur la suppression des droits féodaux, qu’elle
reprendra dans l’article premier de la Déclaration.
La Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen a été débattue par
l’Assemblée nationale française sous la présidence du marquis de Mirabeau
à partir d’un des trois projets proposés : celui de 24 articles, rédigé par le VIe
bureau dirigé par Jérôme Champion de Cicé. L’attribution du texte primitif
à La Fayette inspiré par la Déclaration d’indépendance des États-Unis est
donc erronée. L’abbé Grégoire propose que la Déclaration des Droits de
l’Homme et du Citoyen soit accompagnée de celle des devoirs.
La discussion débute le 9 juillet et débouche sur un vote le 26 août
1789, sous l’influence des leaders du tiers-état et de la noblesse. Le texte
est peu modifié, mais est enrichi d’un préambule. Il est ratifié en partie
le soir du 5 octobre 1789 par Louis XVI à Versailles, sur l’exigence de
l’Assemblée, qui utilisa la pression d’une foule vindicative venue de Paris,
initialement pour d’autres revendications. Entièrement promulguée par le
Roi à Paris, le 3 novembre 1789, la Déclaration des Droits est la dernière
ordonnance royale. Elle servira de Préambule à la première Constitution de
la Révolution française.
100
LES CONSIGNES
101
CHAPITRE 9. TP 1 – MISE EN PAGE DE LA DÉCLARATION UNIVERSELLE
DES DROITS DE L’HOMME
de son administration.
Article 16 - Toute société dans laquelle la garantie des droits n’est pas
assurée ni la séparation des pouvoirs déterminée, n’a point de Constitution.
Article 17 - La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut
en être privé, si ce n’est lorsque la nécessité publique, légalement constatée,
l’exige évidemment, et sous la condition d’une juste et préalable indemnité.
102
LES CONSIGNES
L’annexe A, « La révolution française » nous raconte une belle histoire via ce texte :
103
CHAPITRE 9. TP 1 – MISE EN PAGE DE LA DÉCLARATION UNIVERSELLE
DES DROITS DE L’HOMME
104
LA CORRECTION
La correction
L’heure est venue de corriger tout votre travail, de regarder les points qui ont pu poser
des problèmes. Notez que chaque étape fait l’objet d’au moins une compilation dans le
but de pouvoir corriger les erreurs pas à pas.
\documentclass{book}
105
CHAPITRE 9. TP 1 – MISE EN PAGE DE LA DÉCLARATION UNIVERSELLE
DES DROITS DE L’HOMME
\begin{document}
\frontmatter
\mainmatter
\appendix
\backmatter
\end{document}
Étape 2 : la langue
La consigne disait d’écrire le texte en français et il était visible que nombre d’accents
allaient apparaître. Les trois packages habituels de gestion de caractères étaient donc
indispensables. Il fallait les insérer dans le préambule du document, comme vous l’avez
appris dans le chapitre traitant des packages.
\usepackage[latin1]{inputenc}
\usepackage[T1]{fontenc}
\usepackage[francais]{babel}
\begin{document}
106
LA CORRECTION
107
CHAPITRE 9. TP 1 – MISE EN PAGE DE LA DÉCLARATION UNIVERSELLE
DES DROITS DE L’HOMME
\documentclass{book}
\usepackage[latin1]{inputenc}
\usepackage[T1]{fontenc}
\usepackage[francais]{babel}
\usepackage{url} % Pour écrire des adresses cliquables.
\usepackage{lmodern} % Pour changer le pack de police.
\usepackage[top=5cm, bottom=5cm, left=6cm, right=3cm]{geometry} % Les marges.
\begin{document}
\frontmatter
\chapter{Introduction}
\mainmatter
\chapter{Histoire}
\chapter{Le texte}
\section{Introduction}
\section{Les articles}
\paragraph{Article premier}
\paragraph{Article 2}
\paragraph{Article 3}
\paragraph{Article 4}
\paragraph{Article 5}
\paragraph{Article 6}
\paragraph{Article 7}
\paragraph{Article 8}
\paragraph{Article 9}
\paragraph{Article 10}
\paragraph{Article 11}
\paragraph{Article 12}
\paragraph{Article 13}
\paragraph{Article 14}
\paragraph{Article 15}
\paragraph{Article 16}
\paragraph{Article 17}
\chapter{Sources}
108
LA CORRECTION
\appendix
\backmatter
\chapter{Sources et licences}
\section*{Sources}
\begin{description}
\item
\item
\item
\item
\item
\end{description}
\begin{itemize}
\item
\item
\end{itemize}
\begin{itemize}
\item \emph{Paternité} :
\item \emph{Partage des conditions initiales à l’identique} :
\end{itemize}
\end{document}
Copier ce code
B
Code web : 945730
Si vous avez réussi à aller jusqu’ici, c’est déjà très bien. Félicitations, vous commencez
à vous sentir à l’aise avec LATEX et ses concepts fondamentaux !
Étape 6 : le contenu
Les choses sérieuses commencent. Ici se trouvent les plus grosses sources d’erreurs
d’étourderie. Chaque chapitre en est rempli l’un après l’autre. Ne pas oublier d’insérer
les commandes de mise en exposant, de création de noms en petites capitales, d’intro-
duction de guillemets français ainsi que de remplacer par la commande \oe le caractère
109
CHAPITRE 9. TP 1 – MISE EN PAGE DE LA DÉCLARATION UNIVERSELLE
DES DROITS DE L’HOMME
spécial œ présent un peu partout dans les paragraphes.
Autre piège, certaines apostrophes sont penchées et font planter LATEX (mais seulement
si vous aviez tapé votre code en latin1). Il fallait que vous vous en rendiez compte
et que vous les remplaciez par des apostrophes droites 1 . Cette portion de code étant
affreusement longue, vous pouvez la consulter grâce au code web suivant.
Copier le contenu
B
Code web : 581319
Le chapitre d’introduction
Ce chapitre contenait des apostrophes penchées, des exposants ainsi que des guillemets
français. De plus, il était souhaité qu’il soit gros et en italique (figures 9.3 et 9.4).
Rien de transcendant, les commandes utilisées ici l’ont déjà été dans le paragraphe
précédent. La clé du succès était juste de prendre votre temps et de compiler souvent
afin de mieux voir vos erreurs (figures 9.5 à 9.9).
Pour ce chapitre, il fallait dans un premier temps utiliser une liste de description ainsi
que la commande \url accompagnée d’URL réduites via bit.ly 2 . Dans un second
temps, deux listes à puces toutes simples faisaient leur apparition. Dans l’une d’elles,
la commande \emph sera manipulée pour signifier l’importance des termes « Paternité »
et « Partage des conditions initiales à l’identique » (figure 9.10).
\chapter{Sources et Licences}
\section*{Sources}
\begin{description}
\item[Droits de l’homme (Wikipédia) :] \url{http://bit.ly/9nYoSU}
\item[Déclaration de 1789 (Wikipédia) :] \url{http://bit.ly/1DJqQg}
\item[Déclaration de 1793 (Wikipédia) :] \url{http://bit.ly/SeRyG}
\item[Déclaration de 1795 (Wikipédia) :] \url{http://bit.ly/b6sdRI}
\item[La Révolution française (Wikipédia) :] \url{http://bit.ly/cUd3SF}
\end{description}
110
LA CORRECTION
111
CHAPITRE 9. TP 1 – MISE EN PAGE DE LA DÉCLARATION UNIVERSELLE
DES DROITS DE L’HOMME
112
LA CORRECTION
113
CHAPITRE 9. TP 1 – MISE EN PAGE DE LA DÉCLARATION UNIVERSELLE
DES DROITS DE L’HOMME
114
LA CORRECTION
\begin{itemize}
\item de reproduire, distribuer et communiquer cette création au public ;
\item de modifier cette création.
\end{itemize}
\begin{itemize}
\item \emph{Paternité} : vous devez citer le nom de l’auteur original
,→ de la manière indiquée par l’auteur de l’\oe uvre ou le titulaire
,→ des droits qui vous confère cette autorisation (mais pas d’une manière qui
,→ suggérerait qu’ils vous soutiennent ou approuvent votre utilisation de
,→ l’\oe uvre).
\item \emph{Partage des conditions initiales à l’identique} :
,→ si vous transformez ou modifiez cette oeuvre pour en créér une nouvelle,
,→ vous devez la distribuer selon les termes du même contrat ou avec une
,→ licence similaire ou compatible.
\end{itemize}
115
CHAPITRE 9. TP 1 – MISE EN PAGE DE LA DÉCLARATION UNIVERSELLE
DES DROITS DE L’HOMME
116
ALLER PLUS LOIN
fois tous les morceaux rassemblés, le code source est complet. J’ai là aussi choisi de
vous donner un code web plutôt que 20 pages de code illisibles.
Conclusion
Vous voici arrivé à la fin de cette correction. Vous avez pu constater qu’une bonne
organisation permettait d’avancer vite dans la création de documents avec LATEX. Seules
7 étapes plutôt simples ont été nécessaires pour venir à bout de ce TP.
Gardez ces étapes en tête, elles vous aideront à créer de longs rapports sans vous
embrouiller 3 . Il est maintenant temps de vous présenter de nouveaux outils. Ces
outils sont un peu plus complexes que ceux utilisés jusqu’à maintenant, mais vous
seront utiles pour concevoir des documents à la mise en page plus fine.
Commandes et espaces
Nous allons ici apprendre à mettre une espace après une commande LATEX. Petit test,
compilez le code suivant 4 (donnant la figure 9.11) :
\emph{canard} lapin\\
\LaTeX lapin\\
\LaTeX{} lapin\\
Constatez que dans la deuxième ligne, il n’y a pas d’espace entre les deux mots alors
que vous en aviez inséré une dans le code. À la troisième ligne, vous remarquez que
l’insertion de {} vient pallier ce problème. Nous allons donc formuler ici une règle
simple qui vous permettra d’insérer des espaces après les commandes se terminant
par des lettres.
3. Cela peut très vite arriver : lors de la rédaction du TP, je me suis aussi emmêlé les pinceaux.
4. La commande \LaTeX sert à écrire le mot LATEX.
117
CHAPITRE 9. TP 1 – MISE EN PAGE DE LA DÉCLARATION UNIVERSELLE
DES DROITS DE L’HOMME
Règle toute simple, elle vous sauvera dans de nombreuses situations 5 . Nous appren-
drons à gérer les espaces de manière beaucoup plus fine dans le second TP.
Marges et layout
Lors du TP, nous avons paramétré les marges de notre document de sorte qu’il ait des
marges définies en haut, en bas, à gauche et à droite. Il est temps d’apprendre à faire
les choses de manière plus fine. Lors de la création d’un layout 6 , LATEX vous montre
toute une liste de paramètres. Chaque paramètre d’un layout peut être modifié et nous
allons apprendre ici à le faire.
Avant toute manipulation, remémorons-nous l’apparence d’un layout ainsi que le code
source nécessaire à sa création (figure 9.12) :
\documentclass{article}
\usepackage[latin1]{inputenc}
\usepackage[T1]{fontenc}
\usepackage[francais]{babel}
\usepackage{layout}
\begin{document}
\layout
\end{document}
5. Je n’ai pas utilisé cette règle dans le TP, étant donné que nous ne l’avions pas encore vue.
6. Créé via la commande \layout que nous avons déjà vue dans le chapitre concernant les marges.
118
ALLER PLUS LOIN
Copier ce code
B
Code web : 801168
Chaque longueur est associée à une commande et à un repère sur le layout, de sorte que
vous puissiez facilement identifier les différentes longueurs et les associer à leur nom.
Je vous montre ici comment modifier une longueur du layout. Prenons la longueur
119
CHAPITRE 9. TP 1 – MISE EN PAGE DE LA DÉCLARATION UNIVERSELLE
DES DROITS DE L’HOMME
\marginparwidth repérée par le nombre 10 dans le layout (figure 9.12). Pour la modifier
(figure 9.13), il suffit d’utiliser la commande suivante dans le préambule du document :
La liste des unités de longueur vous sera fournie dans l’annexe « Mémento ».
\begin{itemize}
\end{itemize}
Ici la commande est \emph, elle est associée à la transformation « machine à écrire »
(\texttt). N’ayant pas spécifié que le texte devait être en italique, il ne le sera pas.
120
ALLER PLUS LOIN
121
CHAPITRE 9. TP 1 – MISE EN PAGE DE LA DÉCLARATION UNIVERSELLE
DES DROITS DE L’HOMME
En revanche, des problèmes pourront se poser si elle est insérée dans un texte en
italique (elle ne jouera plus son rôle). La commande \renewcommand a de nombreuses
applications, nous en verrons d’autres par la suite.
122
ALLER PLUS LOIN
Faites le test sur le document que nous venons de créer dans le TP en remplaçant les
premières lignes par les suivantes.
\documentclass{book}
\usepackage[latin1]{inputenc}
\usepackage[T1]{fontenc}
\usepackage[francais]{babel}
\usepackage{url}
\usepackage{lmodern}
\usepackage{fancyhdr}
\usepackage[top=5cm, bottom=5cm, left=6cm, right=3cm]{geometry}
\pagestyle{fancy}
\renewcommand{\headheight}{13pt}
\renewcommand{\headrulewidth}{2pt}
\renewcommand{\footrulewidth}{2pt}
\renewcommand{\headsep}{15pt}
\lhead{\rightmark }
\chead{}
\rhead{\leftmark }
\lfoot{Section \thesection}
\cfoot{Chapitre \thechapter }
\rfoot{\thepage}
Copier ce code
B
Code web : 654093
Toutes les commandes ont été utilisées ici. Avouons-le, certaines pages ne sont pas des
modèles de grâce. Qu’à cela ne tienne, vous pouvez changer le style des en-têtes et pieds
de pages à la carte via la commande \thispagestyle{} qui peut se voir attribuer elle
aussi les options plain, empty ou headings. Cette commande se place n’importe où
dans le document, elle prendra effet sur la page où le texte qui l’entoure est mis en
page.
En résumé
– Écrire un petit livre en LATEX n’est pas difficile, mais demande beaucoup d’organi-
sation. Il faut respecter la hiérarchie imposée par LATEX.
123
CHAPITRE 9. TP 1 – MISE EN PAGE DE LA DÉCLARATION UNIVERSELLE
DES DROITS DE L’HOMME
– La commande \emph{} indique que le texte doit être mis en valeur. Celui-ci peut
être écrit en italique ou d’une façon différente selon le contexte.
– Les en-têtes et pieds de pages peuvent être paramétrés grâce à \pagestyle{fancy}
et la foule de commandes annexes qui lui sont dédiées.
– Les commandes se terminant par des lettres doivent être suivies de {} si l’on veut
insérer une espace à leur suite.
124
Troisième partie
125
Chapitre 10
Les figures
Difficulté :
127
CHAPITRE 10. LES FIGURES
128
INSERTION D’IMAGES ET DE FIGURES
figures (EPS, PNG, GIF, JPEG, BMP). Nous constatons sur ce schéma qu’un fichier
PDF s’obtient de deux manières bien distinctes : soit il est le produit d’une compilation
directe du fichier .tex, soit il est le résultat de la conversion d’un fichier PostScript
(ces possibilités de conversion et de compilation ont été abordées dans le chapitre 3 en
détail, revenez-y si elles ne sont pas claires dans votre esprit).
Cette différence nous intéresse, parce que le schéma montre qu’une compilation directe
en PDF ne permet pas l’insertion de figures d’extension .eps, alors qu’une compilation
d’un fichier .tex en un fichier PostScript l’autorise.
Nous sommes ici face à une originalité technique embêtante : tous les formats d’images
ne peuvent pas être utilisés simultanément dans un document. Conséquence logique,
un choix entre l’utilisation de figures 1 (EPS et PS) ou d’images (BMP, GIF, PNG,
JPEG) s’impose dès la conception d’un document.
Une image ou une figure peut se convertir facilement d’un format à un autre
en l’ouvrant avec un logiciel de traitement d’images (Gimp, Photoshop. . .)
pour l’enregistrer sous un autre format.
Votre choix doit se faire selon le type de fichier que vous manipulez. Des chercheurs
auront plutôt tendance à travailler avec le format PostScript, alors que les autres pré-
féreront probablement utiliser des images au format PNG. Quel que soit votre choix 2 ,
les packages et les commandes utilisés par la suite restent les mêmes.
Résumons tout ceci !
– Si vous souhaitez insérer des figures en .eps, il est obligatoire de compiler en Post-
Script avant d’effectuer une conversion en PDF (vous pouvez également conserver
votre fichier en PS). Il vous sera alors interdit d’utiliser des formats tels que le PNG,
le BMP, le JPEG ou le GIF.
– Si vous souhaitez insérer des images (GIF, BMP, JPEG, PNG. . .), il est obligatoire
de compiler en PDF directement. Il vous sera interdit d’utiliser les figures au format
PS ou EPS.
– Une image peut facilement se convertir en figure et vice-versa.
129
CHAPITRE 10. LES FIGURES
Pour travailler une image, il nous faut tout d’abord. . . une image. Voici donc la Wonder
Poulpy 3 , qui a accepté de se faire photographier en exclusivité afin que nous puissions
manipuler sa photo et l’inclure dans nos documents (figure 10.2).
Télécharger l’image
B
Code web : 307385
Téléchargez cette image grâce au code web fourni ci-dessus. Pour ce faire,
effectuez un clic droit sur l’image avant de l’enregistrer sous le nom de votre
choix (évitez les accents et les espaces) dans le dossier où vous composez
vos documents LATEX. Pour ma part, je l’ai appelée poulpy.png.
Insertion simple
Une image est insérée dans un document via la commande suivante :
\includegraphics{chemin de l’image}
Comme nous avons enregistré l’image de Poulpy dans le dossier où se trouve notre fichier
.tex, son chemin relatif se résume à poulpy.png. C’est celui-ci que nous utiliserons
3. Mascotte officielle de tous les jours et unique modèle de poulpe de compagnie.
130
INSERTION D’IMAGES ET DE FIGURES
\documentclass[12pt]{report}
\usepackage[latin1]{inputenc}
\usepackage[T1]{fontenc}
\usepackage[francais]{babel}
\usepackage{graphicx}
\begin{document}
\includegraphics{poulpy.png}
\end{document}
Copier ce code
B
Code web : 256203
Le résultat attendu s’affiche : l’image est à sa taille d’origine et positionnée en haut à
gauche du document (figure 10.3).
131
CHAPITRE 10. LES FIGURES
Vous avez plusieurs possibilités pour indiquer à LATEX la taille de l’image que vous
souhaitez insérer. Vous pouvez indifféremment lui demander de :
– faire en sorte qu’une image ait une largeur donnée, il adaptera la hauteur afin de
conserver ses proportions ;
– faire en sorte qu’une image ait une hauteur donnée, il adaptera la largeur de la même
façon ;
– fixer à la fois la hauteur et la largeur, quitte à déformer l’image ;
– choisir un coefficient de proportionnalité permettant de réduire de façon cohérente
et simultanée la hauteur et la largeur de l’image.
La largeur et la hauteur sont fixées respectivement par les variables width et height.
L’échelle, quant à elle, se fixe grâce à la variable scale et un coefficient. Ce dernier
vaut 1 pour la taille par défaut de l’image, à vous de le diminuer ou de l’augmenter
selon vos désirs. Voici plusieurs exemples de codes insérant une image redimensionnée.
\includegraphics[width=200]{poulpy.png}
\includegraphics[height=200]{poulpy.png}
\includegraphics[height=200, width=600]{poulpy.png}
% Ici, Poulpy est un peu plate
\includegraphics[scale=1.5]{poulpy.png}
% Ici, Poulpy est plutôt grande
La variable angle nous permet de faire tourner une image dans un document. Le rendu
sur des images rectangulaires n’est pas très esthétique, mais cela peut être utile avec
des images ayant une autre forme. La figure 10.4 vous montre l’utilisation de cette
option.
Il est souvent agréable de pouvoir ajouter uniquement une portion de l’image originale
dans un document sans avoir à passer par un logiciel d’édition. Nous allons ici apprendre
à isoler une portion rectangulaire d’une image de grande taille.
Pour notre exemple, nous allons nous exercer sur une photo de Wonder Poulpy et
Monsieur Poule que vous voyez en figure 10.5. Vous pouvez la télécharger au format
EPS grâce au code web suivant :
132
INSERTION D’IMAGES ET DE FIGURES
133
CHAPITRE 10. LES FIGURES
B Télécharger l’image (EPS)
Code web : 210573
Ici, notre objectif va être d’isoler Poulpy, afin de pouvoir insérer sa photo dans un
nouveau document sans son compagnon à plumes. Chaque pixel de l’image représente
un point. À chaque point sont associées une abscisse et une ordonnée, l’origine se
trouvant sur le coin inférieur gauche de l’image. Si nous souhaitons isoler Poulpy, notre
photo de départ devient similaire à celle visible en figure 10.6. La commande à utiliser
afin de découper convenablement un rectangle dans une image est la suivante :
Tentez d’isoler Poulpy ! Je vais tout de même donner la solution à ceux qui n’auraient
pas le courage de faire l’exercice (il est un peu difficile pour les moins expérimentés).
\includegraphics*[120,20][400,251]{poulpy_et_mr_poule.eps}
134
INSERTION D’IMAGES ET DE FIGURES
135
CHAPITRE 10. LES FIGURES
Soyons francs, LATEX n’aime pas trop ça et peut de temps en temps gérer les
choses de manière extrêmement exotique.
Le package utilisé ici est wrapfig. Il est nécessaire de l’appeler lorsque vous souhaitez
inclure l’environnement wrapfigure servant à encadrer des images ou des figures par
le texte d’un paragraphe. Plusieurs variables font leur apparition avec l’utilisation de
l’environnement wrapfigure :
– le nombre de lignes nécessaires à la bonne intégration de l’image ;
– la taille du dépassement autorisé dans la marge (nous laisserons cette variable à 0
afin de garder des publications propres) ;
– la largeur de l’image ;
– l’alignement de l’image.
La syntaxe à observer est la suivante :
\documentclass[12pt]{report}
\usepackage[latin1]{inputenc}
\usepackage[T1]{fontenc}
\usepackage[francais]{babel}
\usepackage{wrapfig}
\usepackage{graphicx}
136
LES FLOTTANTS
\begin{document}
\begin{wrapfigure}[8]{r}{4cm}
\includegraphics[width=4cm]{poulpy.png}
\end{wrapfigure}
Gros paragraphe.
\end{document}
Copier ce code
B
Code web : 938332
Les flottants
Les techniques pour insérer des images développées dans les paragraphes précédents
sont des solutions simples, mais malheureusement peu utilisées. LATEX propose aux
auteurs d’optimiser le placement des images et des figures à leur place 4 .
Afin de laisser à LATEX la possibilité de positionner des images à sa guise, nous allons
placer ces images dans des environnements dits « flottants ». Le contenu de ces envi-
ronnements sera placé de la manière que LATEX estimera la plus judicieuse dans votre
mise en page.
Bien entendu, vous pourrez indiquer à LATEX votre préférence pour un type de place-
ment en particulier.
Après avoir vu comment placer des flottants insérant des images, nous apprendrons à
les légender. Ces légendes seront également traitées ultérieurement.
137
CHAPITRE 10. LES FIGURES
L’environnement figure
La création d’un flottant
Pour mettre une image en flottant, nous allons tout simplement insérer la commande
habituelle \includegraphics dans l’environnement figure. Afin de rendre le tout plus
élégant dans le document final, nous centrerons l’image 5 (figure 10.8).
\begin{figure}
\begin{center}
\includegraphics{poulpy.png}
\end{center}
\end{figure}
Le placement
Il est possible de spécifier à l’environnement figure (et par extension à LATEX) votre
préférence en termes de placement.
Vous pouvez souhaiter que votre flottant soit plutôt :
– placé en haut de page (option t) ;
– placé en bas de page (option b) ;
– sur une page ne comportant que des flottants (option p).
Il existe encore deux options. Vous pouvez indiquer à LATEX que vous souhaitez faire
figurer l’image dans la zone où vous avez tapé la commande de manière informative
(option h) ou bien de manière insistante (option H).
H et h sont des outils intéressants, mais que je vous conseille d’employer avec modéra-
tion. Laissez LATEX faire son travail avant de lui imposer des contraintes.
Les options de placement sont spécifiées dans la commande d’ouverture de l’environ-
nement figure selon la syntaxe que voici.
5. Notons que l’environnement center utilisé ici n’est pas un simple élément facultatif de mise en
page : il nous permettra par la suite de rendre cohérents les alignements des images (et des figures)
avec les alignements des légendes.
138
LES FLOTTANTS
139
CHAPITRE 10. LES FIGURES
LATEX, selon votre distribution et votre configuration, place les flottants par défaut
suivant l’une ou l’autre des options développées ci-dessus. La commande
\floatplacement{type de flottant}{options} s’utilise afin de changer le compor-
tement par défaut de LATEX.
Dans notre cas, le type de flottant est figure et la commande s’utilise par exemple
comme ceci :
\floatplacement{figure}{t}
Les légendes
Légender les figures et les images est indispensable en LATEX. Nous allons à présent voir
comment ajouter des légendes à nos flottants. C’est le rôle de la commande
\caption{ma légende}. Elle s’utilise à la suite de l’environnement center et précède
une éventuelle commande \label.
Un démonstration s’impose (figure 10.9) :
\begin{figure}
\begin{center}
\includegraphics{poulpy.png}
\end{center}
\caption{Poulpy est multicolore}
\label{Poulpy est multicolore}
\end{figure}
Sauts de page
Nous avions appris dans les chapitres traitant de la mise en page à dire à LATEX d’effec-
tuer un saut de page, grâce à la commande \newpage. Avec les flottants, deux nouvelles
commandes apparaissent :
– \clearpage, qui réalise un saut de page tout en imposant à LATEX de mettre tous les
flottants en page (il les traitera tous, et produira des pages remplies par les flottants
non traités) ;
140
LES FLOTTANTS
– \cleardoublepage, qui a le même effet, si ce n’est qu’il reprend la nouvelle page sur
une page impaire.
Comprenez bien l’utilité de ces commandes. Si vous écrivez un rapport en deux grandes
parties, il est primordial qu’aucune image de la première partie ne se retrouve dans
la seconde à cause d’un choix inopportun de LATEX. Ces deux commandes s’utilisent
exactement de la même manière que \newpage.
En résumé
– Il faut choisir entre l’élaboration d’un document comprenant des figures (PS et EPS)
ou des images (JPEG, PNG, BMP. . .).
– Pour insérer des images, il faut utiliser le package graphicx et faire ensuite appel à
la commande \includegraphics.
– Il est possible d’insérer précisément des images ou figures n’importe où dans un do-
cument, mais il est fortement conseillé de laisser LATEX choisir à notre place leur
emplacement. On utilise pour cela l’environnement figure qui rend l’image flot-
tante : LATEX sélectionne alors l’emplacement le plus approprié pour l’image 6 .
– Pour afficher la légende d’une image, on utilise la commande \caption.
141
CHAPITRE 10. LES FIGURES
142
Chapitre 11
Les tableaux
Difficulté :
n sciences, les tableaux sont des éléments essentiels. Les créateurs de LATEX ont su les
E mettre à l’honneur et apporter une somme colossale de packages et d’environnements
sachant les gérer. Massifs et encombrants, comme des images ou des figures, les
tableaux sont des flottants et LATEX peut les intégrer comme tels.
Les tableaux, tout comme les notations mathématiques, font l’objet d’une documentation
extrêmement fournie. Ce chapitre traitera plusieurs points utiles à la création des tableaux
en vous apprenant à :
– composer des tableaux simples ;
– fusionner des cellules ;
– paramétrer le placement des flottants ainsi que quelques autres détails de mise en page.
Bien que difficile, ce chapitre sera extrêmement riche en exemples.
143
CHAPITRE 11. LES TABLEAUX
La théorie
Tableau sans bordure
Le tableau sans bordure est le plus simple à créer. Ici, tout se passe dans l’environne-
ment tabular, et nous souhaitons créer le tableau visible en figure 11.1. Sa création
va se dérouler en trois temps.
Dans un premier temps, nous devons décider de l’alignement des cellules dans chaque
colonne. Elles peuvent être. . .
– à droite (option r) ;
– à gauche (option l) ;
– centrées (option c).
Dans un deuxième temps, l’une des trois options sera choisie pour chaque colonne et
insérée entre accolades à l’ouverture de l’environnement tabular.
Ici, nous souhaitons créer un tableau contenant deux colonnes centrées. Notre squelette
de départ sera donc le suivant :
\begin{tabular}{cc}
\end{tabular}
Pour finir, nous rentrons ligne par ligne le contenu des cellules, séparé par le caractère
« & ». Chaque ligne se terminera par \\ (c’est un moyen d’indiquer à LATEX que l’on
veut changer de ligne).
Voici donc le code source de notre tableau simple :
\begin{tabular}{cc}
1 & 2 \\
3 & 4 \\
\end{tabular}
144
STRUCTURE TYPE D’UN TABLEAU
Bien que peu intuitif au début, l’environnement tabular est très pratique.
Nous souhaitons maintenant ajouter des bordures visibles. Afin de faire apparaître
les lignes, il faut placer la commande \hline entre deux lignes consécutives, et plus
généralement partout où vous souhaitez obtenir une ligne horizontale (dans un tableau).
Démonstration :
\begin{tabular}{cc}
\hline
1 & 2 \\
\hline
3 & 4 \\
\hline
\end{tabular}
Copier ce code
B
Code web : 343142
Les colonnes, quant à elles, sont un peu plus subtiles à mettre en place. Pour marquer
la séparation entre deux colonnes consécutives par une bordure verticale, il faut insérer
le caractère « | » 1 entre elles lors de la spécification des alignements (figure 11.3).
Ici, {cc} devient {|c|c|}.
Démonstration :
\begin{tabular}{|c|c|}
\hline
1 & 2 \\
\hline
3 & 4 \\
\hline
\end{tabular}
1. Le caractère « | » est présent en haut de votre clavier. Sur un clavier français, vous pouvez
l’insérer avec la combinaison de touches AltGr + 6.
145
CHAPITRE 11. LES TABLEAUX
Copier ce code
B
Code web : 725857
Exercice
Il est temps pour vous de souffrir. Dans cet exercice, vous devez reproduire en LATEX
l’affreux tableau ci-dessous (figure 11.4). Prenez le temps de réfléchir, il n’y a pas de
piège. Recopier ce tableau devrait vous prendre moins de dix minutes.
La solution :
\begin{tabular}{|c|c|c|c|c|c|c|c|c|c|c|}
\hline
Multiplié par & 1 & 2 & 3 & 4 & 5 & 6 & 7 & 8 & 9 & 10 \\
\hline
1 & 1 & 2 & 3 & 4 & 5 & 6 & 7 & 8 & 9 & 10 \\
\hline
2 & 2 & 4 & 6 & 8 & 10 & 12 & 14 & 16 & 18 & 20 \\
146
FUSION DE CELLULES
\hline
3 & 3 & 6 & 9 & 12 & 15 & 18 & 21 & 24 & 27 & 30 \\
\hline
4 & 4 & 8 & 12 & 16 & 20 & 24 & 28 & 32 & 36 & 40 \\
\hline
5 & 5 & 10 & 15 & 20 & 25 & 30 & 35 & 40 & 45 & 50 \\
\hline
6 & 6 & 12 & 18 & 24 & 30 & 36 & 42 & 48 & 54 & 60 \\
\hline
7 & 7 & 14 & 21 & 28 & 35 & 42 & 49 & 56 & 63 & 70 \\
\hline
8 & 8 & 16 & 24 & 32 & 40 & 48 & 56 & 64 & 72 & 80 \\
\hline
9 & 9 & 18 & 27 & 36 & 45 & 54 & 63 & 72 & 81 & 90 \\
\hline
10 & 10 & 20 & 30 & 40 & 50 & 60 & 70 & 80 & 90 & 100 \\
\hline
\end{tabular}
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B
Code web : 756726
Fusion de cellules
Nous allons apprendre à fusionner des lignes et des colonnes. Les commandes exposées
ici ne sont pas faciles à prendre en main et demandent un peu d’entraînement et de
gymnastique intellectuelle 2 .
Fusion de colonnes
La commande de fusion de colonnes est la suivante :
\begin{tabular}{|c|c|c|c|c|}
\hline
2. La difficulté réside dans la mémorisation des commandes. Une fois que vous les connaîtrez par
cœur, les choses seront beaucoup plus faciles.
147
CHAPITRE 11. LES TABLEAUX
Fusion de lignes
Pour fusionner deux lignes entre elles, on utilise la commande \multirow, contenue
dans le package du même nom. Elle est dépendante de trois paramètres 3 :
\begin{tabular}{|l|c|c|c|c|}
\hline
1 & \multicolumn{2}{c|}{2} & 3 & 4 \\
\hline
\multicolumn{2}{|l|}{5} & 6 & 7 & 8 \\
\hline
9 & 10 & \multicolumn{3}{c|}{11} \\
\hline
\multirow{2}{1cm}{12} & 13 & 14 & 15 & 16 \\
\cline{2-5}
& 17 & 18 & 19 & 20 \\
\hline
148
AUTRES PARAMÈTRES APPLICABLES À UN TABLEAU
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B
Code web : 338203
Modifications mineures
Colonne de largeur paramétrée
Nous avons appris précédemment à créer des colonnes en spécifiant simplement l’ali-
gnement de leur contenu. Il existe des alternatives au trio r, c et l. Je vais vous en
présenter trois.
La nouvelle instruction possible est :
149
CHAPITRE 11. LES TABLEAUX
\begin{tabular}{|p{1cm}|p{2cm}|p{3cm}|p{4cm}|}
\hline
1cm & 2cm & 3cm & 4cm \\
\hline
\end{tabular}
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B
Code web : 109809
Nous apprendrons plus loin dans ce chapitre à utiliser des environnements. Cela vous
permettra de choisir l’alignement du contenu dans des colonnes à largeur fixe.
\begin{tabular}{|c|p{1cm}|p{2cm}|}
\hline
\backslashbox{Patate}{Carotte} & 1cm & 2cm \\
\hline
\end{tabular}
Copier ce code
B
Code web : 649606
150
AUTRES PARAMÈTRES APPLICABLES À UN TABLEAU
Copier ce code
B
Code web : 425347
Exercice
Tentez de recréer vous-même le tableau mis en avant sur la figure 11.10 (le symbole
euro est disponible via la commande \euro{}, du package eurosym). Il vous faudra
bien sûr utiliser les commandes qui viennent d’être introduites.
Solution :
Copier ce code
B
Code web : 741600
151
CHAPITRE 11. LES TABLEAUX
La conception de tableaux telle que nous venons de l’apprendre ne permet pas l’in-
sertion de commandes ou même d’environnements dans les colonnes. Avouons-le, c’est
fâcheux. Pour pouvoir agir sur les colonnes, il vous faudra utiliser
<{votre commande ou votre \begin{..} } avant l’instruction de création de co-
lonne (l, r, c ou \p{}) et >{votre commande ou votre \end{..} } juste après si
vous le souhaitez.
Démonstration avec la table de multiplication que nous avons utilisée en début de
chapitre (figure 11.11) :
\begin{tabular}{|>{\begin{bf}} c <{\end{bf}}|c|c|c|c|c|c|c|c|c|c|}
\hline
Multiplié par & \begin{bf}1\end{bf} & \begin{bf}2\end{bf} & \begin{bf}3\end{bf}
,→ & \begin{bf}4\end{bf} & \begin{bf}5\end{bf} & \begin{bf}6\end{bf}
,→ & \begin{bf}7\ end{bf} & \begin{bf}8\end{bf} & \begin{bf}9\end{bf}
,→& \begin{bf}10\end{bf} \\
\hline
1 & 1 & 2 & 3 & 4 & 5 & 6 & 7 & 8 & 9 & 10 \\
\hline
2 & 2 & 4 & 6 & 8 & 10 & 12 & 14 & 16 & 18 & 20 \\
\hline
3 & 3 & 6 & 9 & 12 & 15 & 18 & 21 & 24 & 27 & 30 \\
\hline
4 & 4 & 8 & 12 & 16 & 20 & 24 & 28 & 32 & 36 & 40 \\
\hline
5 & 5 & 10 & 15 & 20 & 25 & 30 & 35 & 40 & 45 & 50 \\
\hline
6 & 6 & 12 & 18 & 24 & 30 & 36 & 42 & 48 & 54 & 60 \\
\hline
7 & 7 & 14 & 21 & 28 & 35 & 42 & 49 & 56 & 63 & 70 \\
\hline
8 & 8 & 16 & 24 & 32 & 40 & 48 & 56 & 64 & 72 & 80 \\
\hline
9 & 9 & 18 & 27 & 36 & 45 & 54 & 63 & 72 & 81 & 90 \\
\hline
10 & 10 & 20 & 30 & 40 & 50 & 60 & 70 & 80 & 90 & 100 \\
\hline
\end{tabular}
Copier ce code
B
Code web : 445484
152
AUTRES PARAMÈTRES APPLICABLES À UN TABLEAU
Exercice
Réalisez le tableau visible sur la figure 11.12, en colorant la première ligne et la première
colonne sur fond jaune 5 :
Solution :
1 & 1 & 2 & 3 & 4 & 5 & 6 & 7 & 8 & 9 & 10 \\
2 & 2 & 4 & 6 & 8 & 10 & 12 & 14 & 16 & 18 & 20 \\
3 & 3 & 6 & 9 & 12 & 15 & 18 & 21 & 24 & 27 & 30 \\
5. Vous avez le droit de vous servir des codes précédemment vus dans le chapitre.
153
CHAPITRE 11. LES TABLEAUX
4 & 4 & 8 & 12 & 16 & 20 & 24 & 28 & 32 & 36 & 40 \\
5 & 5 & 10 & 15 & 20 & 25 & 30 & 35 & 40 & 45 & 50 \\
6 & 6 & 12 & 18 & 24 & 30 & 36 & 42 & 48 & 54 & 60 \\
7 & 7 & 14 & 21 & 28 & 35 & 42 & 49 & 56 & 63 & 70 \\
8 & 8 & 16 & 24 & 32 & 40 & 48 & 56 & 64 & 72 & 80 \\
9 & 9 & 18 & 27 & 36 & 45 & 54 & 63 & 72 & 81 & 90 \\
10 & 10 & 20 & 30 & 40 & 50 & 60 & 70 & 80 & 90 & 100 \\
\end{tabular}
Copier ce code
B
Code web : 270222
Vous constaterez que les tableaux ne sont pas difficiles à réaliser mais de-
mandent de la rigueur lors de la conception.
154
AUTRES PARAMÈTRES APPLICABLES À UN TABLEAU
\begin{table}
\begin{center}
\begin{tabular}
Votre tableau
\end{tabular}
\end{center}
\caption{votre légende}
\label{votre référence}
\end{table}
La solution :
\begin{table}[h]
\begin{center}
\begin{tabular}{>{\begin{bf} \columncolor{yellow}} c <{\end{bf}}cccccccccc}
1 & 1 & 2 & 3 & 4 & 5 & 6 & 7 & 8 & 9 & 10 \\
2 & 2 & 4 & 6 & 8 & 10 & 12 & 14 & 16 & 18 & 20 \\
3 & 3 & 6 & 9 & 12 & 15 & 18 & 21 & 24 & 27 & 30 \\
155
CHAPITRE 11. LES TABLEAUX
4 & 4 & 8 & 12 & 16 & 20 & 24 & 28 & 32 & 36 & 40 \\
5 & 5 & 10 & 15 & 20 & 25 & 30 & 35 & 40 & 45 & 50 \\
6 & 6 & 12 & 18 & 24 & 30 & 36 & 42 & 48 & 54 & 60 \\
7 & 7 & 14 & 21 & 28 & 35 & 42 & 49 & 56 & 63 & 70 \\
8 & 8 & 16 & 24 & 32 & 40 & 48 & 56 & 64 & 72 & 80 \\
9 & 9 & 18 & 27 & 36 & 45 & 54 & 63 & 72 & 81 & 90 \\
10 & 10 & 20 & 30 & 40 & 50 & 60 & 70 & 80 & 90 & 100 \\
\end{tabular}
\end{center}
\caption{Tables de multiplication}
\label{mes belles tables}
\end{table}
Copier ce code
B
Code web : 588979
En résumé
– Un tableau nécessite un formalisme et un code propre.
– Un tableau se crée dans l’environnement tabular.
– Les cellules d’une même ligne sont séparées par le symbole &. Pour passer à la ligne
suivante, on insère un retour à la ligne avec \\.
– Il est possible d’utiliser les environnements et les commandes de mises en forme de
texte au sein d’un tableau.
– Pour rendre un tableau flottant, et laisser LATEX gérer sa position, il faut l’entourer
de l’environnement table.
156
Chapitre 12
Les mathématiques
Difficulté :
ous venez de survivre aux tableaux, c’était le chapitre le plus difficile de ce cours.
V Il est maintenant temps d’apprendre à écrire des expressions mathématiques 1 , des
formules, des intégrales.
Nous traiterons dans l’ordre :
– des manières d’introduire des maths dans un document ;
– des équations simples ;
– des systèmes d’équations, ainsi que de tout ce qui ressemble de près ou de loin à une
accolade ;
– des matrices et des théorèmes ;
– des flèches et symboles étirables.
157
CHAPITRE 12. LES MATHÉMATIQUES
Il va de soi que certains d’entre vous n’ont pas les connaissances mathématiques ou
physiques nécessaires pour saisir l’utilité d’une partie des outils mathématiques (discri-
minants, matrices, exponentielles. . .) et des notations qui leur sont associées. Ne prenez
pas peur, ceci n’est pas un cours de maths, mais un cours destiné à vous apprendre à
écrire des expressions mathématiques. Il vous suffit de sauter les paragraphes qui ne
vous sont pas utiles.
158
SAISIR UNE EXPRESSION MATHÉMATIQUE
Ces commandes et environnements sont des incontournables et ils savent montrer leur
utilité dans de nombreux cas. Les pages suivantes vont introduire un grand nombre
d’exemples et d’objets mathématiques.
159
CHAPITRE 12. LES MATHÉMATIQUES
Fonctions usuelles
Cette partie traite de fonctions assez faciles à écrire. Si quelques-unes d’entre elles
sont des commandes qui prennent des arguments (mais n’utilisent pas forcément le \
habituel), vous pourrez constater que d’autres s’introduisent exactement de la même
manière qu’un caractère spécial, comme le cosinus par exemple (cos pour les intimes).
Fraction
\[\frac{numerateur}{denominateur}\]
Copier ce code
B
Code web : 662456
numerateur
denominateur
\[\cfrac{num1}{den1 + \cfrac{num2}{den2}}\]
Copier ce code
B
Code web : 328183
num1
num2
den1 +
den2
Racine
\[\sqrt[15]{nombre}\]
Copier ce code
B
Code web : 213956
160
FONCTIONS USUELLES
√
15
nombre
Limite
lim x + 42
nbr1→nbr2
Exposant
\[nombre^{exposant}\]
Copier ce code
B
Code web : 696036
nombreexposant
Indice
\[nombre_{indice}\]
Copier ce code
B
Code web : 566699
nombreindice
161
CHAPITRE 12. LES MATHÉMATIQUES
\[\cos\]
\[\cos^{42}(\lambda)\]
cos
cos42 (λ)
Voilà donc la preuve par l’exemple que l’utilisation du cosinus est alors identique à
celle des commandes élémentaires, ce qui rend les choses plus simples, non ?
Le tableau que voilà contient des commandes permettant d’écrire du texte en caractères
romains plutôt qu’en italique mathématique. En effet, s’il existe une commande fonda-
mentale servant à mettre n’importe quel texte en caractères romains, \mathrm{votre
fonction}, celle-ci est fastidieuse à utiliser, et de bonnes âmes ont créé des raccour-
cis tels que \cos pour vous éviter d’avoir à écrire \mathrm{cos} à chaque cosinus
que vous employez. Nous utiliserons la commande \mathrm{fonction} lorsqu’il nous
faudra écrire du texte ou une fonction ne disposant pas d’un tel raccourci.
Les intégrales
Préambule technique
À partir de ce paragraphe, les choses se compliquent un peu (mais pas beaucoup,
rassurez-vous). Vous allez faire cohabiter dans vos expressions des symboles tels que
des intégrales, des fonctions et plein d’autres petites choses bien sympathiques. Le
problème auquel vous aurez à faire face est qu’à force de tout mélanger, vous finirez
par ne plus vraiment savoir quels packages appeler.
Alors, soyons simples et allons-y comme des brutes ! Nous allons tout simplement appe-
ler dès le préambule les trois principaux packages nécessaires à l’écriture d’expressions
scientifiques, et nous n’aurons plus à nous soucier du package auquel nous faisons appel
162
LES INTÉGRALES
pour utiliser l’un ou l’autre symbole 8 . Ici, je les ai classés par ordre alphabétique, mais
cela n’a strictement aucune importance à notre niveau 9 .
\usepackage{amsmath}
\usepackage{amssymb}
\usepackage{mathrsfs}
Souvent, vous tomberez sur des documentations indiquant des commandes LATEX sans
préciser les packages qui les fournissent. Ces trois-là devraient vous sortir de bien des
situations désagréables.
Intégrale simple
Modèle
\[\int {contenu}\]
\[\int_{borne inférieure}^{borne supérieure} {contenu}\]
\[\int \limits_{borne inférieure}^{borne supérieure} {contenu}\]
Démonstration
8. Vous imaginez une table de 300 symboles avec à côté de chacun le nom du package ? Ce serait
tout simplement ignoble.
9. Dans une utilisation plus avancée de LATEX, les modifications apportées par les packages sur
les commandes peuvent interférer entre elles (deux packages qui définissent la même commande, par
exemple). Généralement, le dernier package introduit a le dernier mot. Ici, nous ne nous intéressons
pas à ces cas atypiques.
10. Remarquez qu’il existe des commandes dérivées de \int{} (la commande pour le symbole d’inté-
gration) permettant de générer des intégrales doubles ou triples (respectivement, \iint{} et \iiint{}).
Celles-ci fonctionnent de la même manière que \int{}.
163
CHAPITRE 12. LES MATHÉMATIQUES
Copier ce code
B
Code web : 612269
Z
x2 dx
Z 3
x2 dx
1
Z3
x2 dx
1
Modèle
\[\oint {contenu}\]
Démonstration
Symbole de la somme
Modèle
Démonstration
\[\sum_{k=2}^{47} k+1\]
Copier ce code
B
Code web : 474034
47
X
k+1
k=2
164
LES INTÉGRALES
Symbole du produit
Modèle
Démonstration
\[\prod_{k=2}^{47} k+1\]
Copier ce code
B
Code web : 584070
47
Y
k+1
k=2
En réalité, les intégrales doubles et triples peuvent également s’écrire avec des intégrales
simples à l’intérieur d’autres intégrales simples. Vous trouverez des exemples ci-dessous,
illustrant des cas plus ou moins exotiques.
Copier ce code
B
Code web : 136808
Z Z
x2 + y dxdy
Z Z 3
x2 + y dxdy
1
Z Z3
x2 + y dxdy
1
Z 4Z 3
x2 + y dxdy
0 1
165
CHAPITRE 12. LES MATHÉMATIQUES
Z4 Z3
x2 + y dxdy
0 1
Z Z Z
x2 + y + z dxdydz
Si le besoin d’écrire plusieurs lignes sous un opérateur se fait sentir, utilisez la com-
mande \substack{}. Il faut alors séparer chaque ligne par les habituels « \\ ».
Copier ce code
B
Code web : 560547
n
X
i+j+k
k=0
i=0
j=0
n
Y
i+j+k
k=0
i=0
j=0
166
LES SYSTÈMES D’ÉQUATIONS
L’environnement eqnarray
Notre choix va ici se porter sur l’environnement eqnarray, qui offre la possibilité de
créer un système d’équations proprement aligné, grâce au caractère &. Notez que l’en-
vironnement eqnarray numérote les équations, mais que son homologue eqnarray* ne
le fait pas.
Démonstration :
\begin{eqnarray}
y &=& x - y + z\\
x &=& y\\
z &=& y
\end{eqnarray}
\begin{eqnarray*}
y &=& x - y + z\\
x &=& y\\
z &=& y
\end{eqnarray*}
\begin{eqnarray}
y &=& x - y + z\\
x &=& y\\
z &=& y
\end{eqnarray}
Copier ce code
B
Code web : 121063
y = x−y+z (12.1)
x = y (12.2)
z = y (12.3)
y = x−y+z
x = y
z = y
y = x−y+z (12.4)
x = y (12.5)
z = y (12.6)
167
CHAPITRE 12. LES MATHÉMATIQUES
L’environnement align
Sans doute aurez-vous souvent recours à l’environnement eqnarray. Néanmoins, celui-
ci pose quelques problèmes d’alignement et d’espacement dans des cas particuliers. Il est
alors plus adapté de choisir l’environnement align 11 . La commande align fonctionne
de la même manière que la commande eqnarray ; de même, vous avez la possibilité
d’utiliser align*, il y a juste une petite différence dans la syntaxe que vous pouvez
remarquer dans le code source ci-dessous.
\begin{align}
y &=& x - y + z\\
x &=& y\\
z &=& y
\end{align}
\begin{align*}
y &=& x - y + z\\
x &=& y\\
z &=& y
\end{align*}
\begin{align}
y &=& x - y + z\\
x &=& y\\
z &=& y
\end{align}
Copier ce code
B
Code web : 781484
Les grands acharnés peuvent lire le document vers lequel pointe le code web ci-dessous.
Il développe les différences entre eqnarray et align.
A propos de eqnarray
B
Code web : 353031
L’environnement array
Notre prochaine mission est de positionner, dans un premier temps, des parenthèses
autour de notre système d’équations et dans un second temps, une accolade ouvrante
11. Vous vous demandez sûrement pourquoi je vous ai d’abord présenté une notion « bancale ».
C’est tout simplement parce que vous la croiserez de façon extrêmement fréquente dans des codes
sources LATEX.
168
LES SYSTÈMES D’ÉQUATIONS
à son extrémité gauche. Pour ce faire, nous allons utiliser la syntaxe suivante (nous
utilisons ici array pour aligner les équations et choisir l’alignement de chaque colonne) :
\[
\left code_du_délimiteur_de_gauche
\begin{array}{r c l}
y &=& x - y + z\\
x &=& y\\
z &=& y
\end{array}
\right code_du_délimiteur_de_droite
\]
Copier ce code
B
Code web : 357267
Pour pouvoir installer nos parenthèses et notre accolade, il nous faut jeter un œil au
tableau des délimiteurs contenant les codes correspondant à chacun d’entre eux (le
point correspond à une absence de délimiteur lors de l’utilisation de \right et \left).
Vous avez l’exercice, vous avez les codes des délimiteurs. . . À vous de jouer !
La solution :
\[
\left(
\begin{array}{r c l}
y &=& x - y + z\\
x &=& y\\
z &=& y
\end{array}
\right)
\]
\[
\left\{
\begin{array}{r c l}
y &=& x - y + z\\
x &=& y\\
z &=& y
\end{array}
\right.
\]
Copier ce code
B
Code web : 127125
y = x−y+z
x = y
z = y
169
CHAPITRE 12. LES MATHÉMATIQUES
Les délimiteurs
Code Rendu Code Rendu Code Rendu
( ) \|
[ ] |
\{ \} \backslash
\uparrow \downarrow /
\rceil
170
LES MATRICES
y = x−y+z
x = y
z = y
Les matrices
Vous vous figurez sans doute qu’une matrice — ou l’expression de son déterminant — se
conçoit à l’aide de la commande array, eh bien c’est raté ! Cela est certes possible, mais
des environnements ont été spécialement conçus pour vous aider à écrire des matrices
dans vos documents.
L’environnement matrix
\[
\begin{matrix}
1 & 2 & 3 \\
4 & 5 & 6 \\
7 & 8 & 9
\end{matrix}
\]
Copier ce code
B
Code web : 517521
1 2 3
4 5 6
7 8 9
L’environnement pmatrix
\[
\begin{pmatrix}
1 & 2 & 3 \\
4 & 5 & 6 \\
171
CHAPITRE 12. LES MATHÉMATIQUES
7 & 8 & 9
\end{pmatrix}
\]
1 2 3
4 5 6
7 8 9
L’environnement vmatrix
\[
\begin{pmatrix}
\[ 1 & 2 & 3 \\
\begin{vmatrix} 4 & 5 & 6 \\
1 & 2 & 3 \\
4 & 5 & 6 \\
7 & 8 & 9
\end{vmatrix}
\]
1 2 3
4 5 6
7 8 9
L’environnement Vmatrix
\[
\begin{Vmatrix}
1 & 2 & 3 \\
4 & 5 & 6 \\
7 & 8 & 9
\end{Vmatrix}
\]
1 2 3
4 5 6
7 8 9
172
LES MATRICES
L’environnement bmatrix
\[
\begin{bmatrix}
1 & 2 & 3 \\
4 & 5 & 6 \\
7 & 8 & 9
\end{bmatrix}
\]
1 2 3
4 5 6
7 8 9
L’environnement Bmatrix
\[
\begin{Bmatrix}
1 & 2 & 3 \\
4 & 5 & 6 \\
7 & 8 & 9
\end{Bmatrix}
\]
1 2 3
4 5 6
7 8 9
Exemple pratique
Petite application de l’environnement matrix et de ses pairs, voici un exemple de
matrice contenant des séries de trois points horizontaux (commande \cdots), verticaux
(commande \vdots) ou diagonaux (commande \ddots). Effet garanti 12 .
\[
\begin{pmatrix}
a_{11} & \cdots & a_{1k} \\
\vdots & \ddots &\vdots \\
a_{k1} & \cdots & a_{kk}
\end{pmatrix}
\]
12. Vous pouvez vous servir de ces trois commandes dans d’autres contextes si vous le souhaitez.
173
CHAPITRE 12. LES MATHÉMATIQUES
Copier ce code
B
Code web : 755791
a11 · · · a1k
... . . . ...
ak1 · · · akk
La commande \phantom{}
Voici une autre petite astuce : la commande \phantom{texte}, qui permet d’insérer un
espace de la longueur du texte contenu entre ses crochets. Dans le contexte des matrices,
elle est très utile, car elle permet d’insérer des blancs et d’aligner les différents éléments.
Cette commande n’est cependant pas spécifique aux matrices : elle peut servir dans
beaucoup d’autres cas.
\[ % Sans \phantom{}
\begin{Vmatrix}
1 & 12345 & 3 \\
94 & 5 & -6 \\
7 & 8 & 9
\end{Vmatrix}
\]
\[ % Avec \phantom{}
\begin{Vmatrix}
\phantom{9}1 & 12345 & \phantom{-}3 \\
94 & \phantom{1234}5 & -6 \\
\phantom{9}7 & \phantom{1234}8 & \phantom{-}9
\end{Vmatrix}
\]
Copier ce code
B
Code web : 578819
1 12345 3
94
5 −6
7 8 9
1 12345 3
94
5 −6
7 8 9
174
MISE EN FORME DE THÉORÈMES, LEMMES. . .
Généralités
Revenons à nos moutons ! Nous cherchons à mettre en page différentes choses : des
corollaires, des lois, des théorèmes. . . Il faut bien sûr que chaque type d’entité ait une
numérotation qui lui soit propre au sein du document (si dans une page, vous tapez un
théorème et un corollaire, le théorème devra s’appeler « théorème 1 » et le corollaire
« corollaire 1 », pas « corollaire 2 »).
Petit plus, nous souhaiterions pouvoir numéroter les différentes entités par rapport aux
chapitres, sections et autres éléments structuraux. Ainsi, si un théorème est le troisième
du chapitre cinq, il portera le nom de « théorème 5.3 » (même idée pour les sections
et les autres éléments de structure).
Tout ceci se fait très facilement grâce à LATEX, mais en deux temps. Dans un premier
temps, il nous faudra indiquer à LATEX dans le préambule qu’il faut créer les différentes
entités utilisant la mise en page dédiée au théorème. Dans le corps du texte, nous
pourrons ensuite simplement utiliser la commande permettant d’inclure des théorèmes,
des lois et d’autres joyeusetés.
Pratiquons !
Si vous avez lu les paragraphes précédents, vous avez dû garder en tête la méthode
en deux temps. La première chose à faire est donc d’appeler dans le préambule la
commande \newtheorem (déclinée de plusieurs façons) avant d’utiliser un nom d’envi-
ronnement de votre choix dans la suite du document.
\documentclass{book}
\usepackage[latin1]{inputenc}
\usepackage[T1]{fontenc}
175
CHAPITRE 12. LES MATHÉMATIQUES
\usepackage[francais]{babel}
\usepackage{amsthm}
\usepackage{amsmath}
\usepackage{amssymb}
\usepackage{mathrsfs}
\begin{document}
\chapter{Les ours}
\chapter{Les lapins}
\section{les lapins nains}
\begin{petit_nom}
ils aiment les carottes
\end{petit_nom}
\begin{petit_nom1}
ils aiment les carottes
\end{petit_nom1}
\begin{petit_nom2}
ils aiment les carottes
\end{petit_nom2}
\section{les autres}
176
FLÈCHES, SYMBOLES ÉTIRABLES ET ESPACES
\begin{petit_nom3}
ils aiment les carottes
\end{petit_nom3}
\end{document}
Copier ce code
B
Code web : 427258
L’exemple est très explicite (figure 12.2) : la façon dont vous utiliserez la commande
\newtheorem est importante, mais il n’y a rien de plus à savoir utiliser. Sachez que
dans de nombreux cas, des commandes complexes en LATEX vous seront présentées par
le biais d’un code commenté et rien d’autre. Prenez le temps de le décortiquer : vous
verrez alors que tout deviendra plus simple (enfin, tout ce qui concerne LATEX). C’est
la raison pour laquelle tout ce qui est nécessaire à la compréhension de ce concept est
intégré au code précédent et ne figure pas dans un paragraphe explicatif.
Les espaces
Différents types d’espaces sont disponibles dans un environnement mathématique. No-
tez que l’une d’elles est négative et permet de rapprocher des éléments. Un exemple de
rendu est montré à la figure 12.3.
\[1\!2\]
\[1\,2\]
\[1\ 2\]
\[1\;2\]
\[1\:2\]
\[1\quad2\]
\[1\qquad2\]
177
CHAPITRE 12. LES MATHÉMATIQUES
Espace Code
négative \!
fine \,
normale \ suivi d’une espace
moyenne \;
large \:
cadratin \quad
double cadratin \qquad
178
FLÈCHES, SYMBOLES ÉTIRABLES ET ESPACES
179
CHAPITRE 12. LES MATHÉMATIQUES
Code Rendu
\hat{a} â
\acute{a} á
\bar{a} ā
\dot{a} ȧ
\breve{a} ă
\check{a} ǎ
\grave{a} à
\vec{a} ~a
\ddot{a} ä
\tilde{a} ã
\overleftarrow{aze} ←
aze−
\overrightarrow{aze} − →
aze
z}|{
\overbrace{aze} aze
\underbrace{aze} aze
|{z}
\overline{aze} aze
\underline{aze} aze
dessus
\stackrel{dessus}{dessous} dessous
\widehat{aze} ad
ze
\widetilde{aze} ag
ze
\xrightarrow[dessous]{dessus}
\xleftarrow[dessous]{dessus}
En résumé
– Une expression mathématique peut être insérée au sein d’un paragraphe (il faut
écrire $expression$) ou en dehors d’un paragraphe (il faut cette fois écrire \[ex-
pression\]).
– On utilise ensuite des commandes spécifiques pour mettre en forme les formules.
Ainsi, \frac{numerateur}{denominateur} permet de créer une fraction.
– Pour écrire un système d’équations, on utilise l’environnement eqnarray ou align.
– Il existe des centaines de caractères spéciaux dédiés à l’écriture d’expressions scien-
tifiques. Reportez-vous à l’annexe A page 231 de ce livre pour en avoir la liste.
14. Dans le cas de \stackrel, nous remplacerons l’accent par une série de lettres.
180
Chapitre 13
Sommaire et index
Difficulté :
renons le temps de faire un bilan : les tableaux, les images, la mise en forme du
P texte et des pages. . . Nous serions tentés de nous dire que tous les grands domaines
de LATEX ont été abordés. Eh bien non, il nous en manque encore deux, qui nous
occuperont pendant deux courts chapitres. Je pense ici aux différents types de tables d’index
ainsi qu’aux bibliographies. Ces deux éléments, bien que ne représentant pas une difficulté
insurmontable, sont le cauchemar de bon nombre d’étudiants et une intarissable source de
blocage. Ne vous inquiétez pas, nous allons apprendre à utiliser simplement les tables et
index dans ce chapitre 1 . Préparez vos neurones !
Nous aborderons ici les tables de tableaux, de figures et bien sûr les tables des matières.
Nous apprendrons aussi les mécanismes élémentaires nécessaires à la création d’un index
simple.
181
CHAPITRE 13. SOMMAIRE ET INDEX
\documentclass{book}
\usepackage[latin1]{inputenc}
\usepackage[T1]{fontenc}
\usepackage[francais]{babel}
\begin{document}
\part{Partie 1}
\chapter{Chapitre 1}
\section*{Une section}
\section{Une section avec un nom méga
,→ mais alors vraiment méga trop giga long qui dépasse}
\subsection{Une sous-section}
182
TABLES DES MATIÈRES
\subsection{Une sous-section}
\chapter{Chapitre 2}
\section{Une section}
\subsection{Une sous-section}
\paragraph{Un paragraphe}
\subsection{Une sous-section}
\paragraph{Un paragraphe}
\section{Une section}
\chapter{Chapitre 3}
\section{Une section}
\section{Une section}
\tableofcontents
\end{document}
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B
Code web : 772385
La table obtenue apparaît après deux compilations et plusieurs éléments sont à noter :
– il manque les paragraphes ;
– le titre de l’une des sections est trop long ;
183
CHAPITRE 13. SOMMAIRE ET INDEX
Avec les packages francisant votre document, le nom par défaut de votre table des ma-
tières est « Table des matières ». Ce nom me semble peu adapté si la table est présente
en début de manuscrit. L’appellation « Sommaire » peut paraître plus appropriée.
Voici la commande :
Nous pouvons voir que dans notre sommaire, une des lignes est trop longue et dé-
passe. Heureusement, la communauté LATEX a pensé à permettre aux utilisateurs de
définir deux titres différents lors de la création d’un élément de structure : l’un pour le
document, l’autre pour la table des matières.
La commande \section{titre dans le document} se transforme en
\section[titre dans la table des matières]{titre dans le document}.
Dans le cas qui nous intéresse, remplaçons
\section{Une section avec un nom méga mais alors vraiment méga trop giga
long qui dépasse} par
\section[un titre plus court]{ Une section avec un nom méga mais alors vrai-
ment méga trop giga long qui dépasse} et observons le résultat sur la figure 13.3.
Magnifique, n’est-ce pas ? Et cela fonctionne avec tous les éléments de structure.
2. L’annexe « Mémento » rassemblera toutes ces commandes.
184
TABLES DES MATIÈRES
185
CHAPITRE 13. SOMMAIRE ET INDEX
186
TABLES DES MATIÈRES
Par défaut, LATEX n’inclut pas les titres des paragraphes dans la table des matières de
la classe book. Nous souhaiterions qu’ils apparaissent.
Pour ce faire, nous allons nous dire que chaque élément de hiérarchie correspond à un
chiffre. Nous démarrons par les parties à −1 (je sais, c’est bizarre), puis les chapitres à
0 et ainsi de suite, cela nous donnant un tableau sympathique.
\setcounter{tocdepth}{4}
\documentclass{book}
\usepackage[latin1]{inputenc}
\usepackage[T1]{fontenc}
\usepackage[francais]{babel}
\begin{document}
\addcontentsline{toc}{part}{Le Monde}
3. Le {toc} est un élément que nous ne développerons pas, dites-vous juste que sans lui, la compi-
lation peut échouer.
187
CHAPITRE 13. SOMMAIRE ET INDEX
188
TABLES DES FIGURES ET TABLEAUX
\addcontentsline{toc}{chapter}{L’Eurasie}
\addcontentsline{toc}{section}{L’Europe}
\addcontentsline{toc}{subsection}{La France}
\addcontentsline{toc}{subsubsection}{L’Aquitaine}
\addcontentsline{toc}{paragraph}{La Gironde}
\addcontentsline{toc}{subparagraph}{Bordeaux}
\setcounter{tocdepth}{5}
\tableofcontents
\end{document}
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B
Code web : 971974
Chose importante ici : étant donné que la commande \addcontentsline n’est qu’un
marqueur et ne représente rien de réel dans le document, il est normal que le sommaire
considère que tous les éléments sont en première page. Vous pouvez bien sûr les placer
où vous le souhaitez dans votre document selon vos besoins.
189
CHAPITRE 13. SOMMAIRE ET INDEX
Vous vous attendiez à quelque chose de plus compliqué ? Désolé de vous décevoir.
Ne vous trompez pas lors de la compilation. N’oubliez pas qu’il faut compiler
deux fois. J’ai reçu de nombreux messages de personnes pensant être face
à un bug de compilation dans leurs tables, alors qu’elles avaient simplement
oublié la seconde compilation 4 .
Je vous ai fabriqué un exemple massif (figure 13.6), mais qui illustre bien la manière
de créer des tables recensant les tableaux ainsi que les figures. Prenez le temps de le
décortiquer, il n’est pas très difficile, mais très utile. J’ai réutilisé ici l’image de Poulpy,
mascotte officielle du livre.
\documentclass[12pt]{report}
\usepackage[latin1]{inputenc}
\usepackage[T1]{fontenc}
\usepackage[francais]{babel}
\usepackage{graphicx}
\begin{document}
\begin{table}
\begin{center}
\begin{tabular}{|c|c|}
\hline
1 & 2 \\
\hline
3 & 4 \\
\hline
\end{tabular}
\end{center}
\caption[Un tableau]{Mon beau tableau}
\end{table}
\begin{figure}
\begin{center}
\includegraphics{poulpy.png}
\end{center}
\caption{Poulpy est multicolore}
\end{figure}
\begin{figure}
\begin{center}
\includegraphics{poulpy.png}
190
LES INDEX
\end{center}
\caption[Chatoyante]{Poulpy est chatoyante}
\end{figure}
\begin{figure}
\begin{center}
\includegraphics{poulpy.png}
\end{center}
\caption{Poulpy est inestimable}
\end{figure}
\begin{table}
\begin{center}
\begin{tabular}{|c|c|}
\hline
1 & 2 \\
\hline
3 & 4 \\
\hline
\end{tabular}
\end{center}
\caption{Mon beau tableau}
\end{table}
\begin{figure}
\begin{center}
\includegraphics{poulpy.png}
\end{center}
\caption[Poulpesque]{Poulpy est poulpesque}
\end{figure}
\listoftables
\listoffigures
\end{document}
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B
Code web : 330464
Les index
À mon sens, les index constituent la limite en difficulté à aborder dans ce livre, et n’ont
finalement pas un intérêt énorme dans des rapports ou de petites publications. J’ai tout
de même choisi de vous en parler un peu, ne serait-ce que par souhait de proposer une
ouverture.
Prenez conscience tout de même que je vous expose ici la méthode permettant d’éla-
borer des index élémentaires. Les choses peuvent vite devenir très difficiles à mettre en
191
CHAPITRE 13. SOMMAIRE ET INDEX
place.
En résumé, je vous explique ici le concept pour que vous ne soyez pas paniqué plus
tard si vous devez approfondir la chose, mais nous ne nous y attarderons pas 5 .
Théorie
Commençons par les choses simples. La création d’un index nécessite le package ma-
keidx et d’insérer la commande \makeindex dans le préambule, puis \printindex à
l’endroit où vous souhaitez afficher celui-ci (exactement comme vous l’avez fait pour
les tables).
Pour mettre en place les entrées dans l’index, il faut les marquer avec la commande
\index{argument} en collant celle-ci au mot concerné. C’est à partir d’ici que les
choses se gâtent.
Après trois compilations, vous vous retrouvez normalement avec un index indiquant la
position du marqueur « patate » dans votre document.
192
LES INDEX
L’idée derrière tout ça c’est que LATEX a un peu (voire beaucoup) de mal avec les
accents. Il faut donc lui donner en argument une version non accentuée de chaque mot
comportant des accents (c’est aussi valable pour les mots avec majuscules). Ces deux
versions devront être séparées par un @. Oui, je sais : c’est tordu. Mais il faut faire
avec, c’est le formalisme de LATEX.
La figure 13.8 montre le résultat du code vu plus haut. L’ordre alphabétique est de
nouveau respecté.
Si vous souhaitez créer des sous-entrées dans l’index, il vous suffit de séparer les entrées
et sous-entrées 6 par des « ! ». L’exemple est très parlant ici (figure 13.9).
193
CHAPITRE 13. SOMMAIRE ET INDEX
194
LES INDEX
Pour finir, vous pouvez faire des références croisées au sein de vos index. « Références
croisées », ce n’est pas vraiment très parlant comme terme, nous allons donc partir d’un
exemple pour expliquer ce qu’elles sont. Faites le test, insérez |see. Cette commande
permet à l’index de lier deux mots entre eux. Ainsi, écrire \index{poulpy|see{bestiole
mythologique}} donnera dans l’index « poulpy, voir bestiole mythologique ».
Bien entendu, ici le mot « see » est traduit par « voir » lors de la compilation, mais
LATEX peut très bien compiler dans d’autres langues.
Pratique
Votre mission, si vous l’acceptez, est de créer l’index ci-dessous (figure 13.10) à partir
de la phrase « Poulpy est chatoyante, merveilleuse et multicolore bien que son inesti-
mable charisme ne cache qu’une fourberie sans nom, son être tout entier est abyssal et
inestimable. »
La solution
195
CHAPITRE 13. SOMMAIRE ET INDEX
,→ est abyssal\index{poulpy@Poulpy!etre@être!abyssal}
,→ et inestimable\index{poulpy@Poulpy!etre@être!inestimable}.
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B
Code web : 970271
Si vous en êtes venu à bout sans problème, vous pouvez vous estimer à l’aise avec
LATEX.
En résumé
– Une table des matières s’insère très facilement avec la commande \tableofcontents.
De même, il est possible d’insérer la table des figures (\listoffigures) et des tables
(\listoftables).
– Il faut compiler deux fois pour que ces tables puissent être générées.
– On utilise la commande \index pour ajouter des éléments à l’index. Pour compiler
celui-ci, il faut appeler le programme makeindex.
– LATEX place mal les mots accentués dans son index, mais il est possible d’y remédier
en indiquant le même mot sans accent à LATEX.
196
Chapitre 14
La bibliographie
Difficulté :
her lecteur, vous qui avez suivi avec attention jusque-là, je dois vous annoncer que
C vous arrivez au dernier chapitre de cours de ce livre.
Pour finir en beauté, nous allons apprendre l’une des notions qui donnent des boutons à
bien des débutants 1 en LATEX : la bibliographie 2 . Cet élément, bien que créé pour être
maniable, est souvent mal compris par les novices et passé sous silence.
Conséquence logique du problème : les débutants n’insèrent pas de bibliographie dans leurs
publications et ne citent ni leurs sources ni leurs ressources documentaires. C’est une grave
erreur. . .
1. Les étudiants que j’ai interrogés m’ont pour la plupart avoué que ça leur faisait peur à tel point
qu’ils n’avaient même pas essayé.
2. Ce chapitre est consacré entièrement à l’une des méthodes permettant de créer des bibliographies.
Elle sera développée et expliquée en long, en large et en travers.
197
CHAPITRE 14. LA BIBLIOGRAPHIE
La forme globale et la présentation d’une bibliographie sont variables selon les be-
soins et les auteurs de contenu. C’est ce que nous devons retenir ici.
À ce stade, normalement, les choses doivent vous sembler un peu tordues. Vous pen-
siez savoir ce qu’est une bibliographie. . . et au final vous vous rendez compte que les
bibliographies peuvent prendre de multiples formes. Néanmoins, ces multiples formes
ont un point commun : la mise en forme d’une liste d’œuvres.
Restons sur cette idée-là : « Une bibliographie est une liste d’un certain nombre
d’œuvres choisies, répondant toutes à une consigne (regrouper les sources, des œuvres
thématiques, etc.), mise en page selon les souhaits d’un (ou de plusieurs) auteur(s) ».
Tout de suite, nous y voyons déjà un peu plus clair.
La démarche de l’auteur est donc de choisir, dans la longue liste des œuvres qu’il
connaît, celles qui seront publiées dans sa bibliographie. La mise en forme, LATEX sait
très bien la faire. La liste proprement dite est créée par un programme externe : BibTEX.
198
LA BASE DE DONNÉES
L’auteur affectera une petite étiquette à chaque œuvre. Il lui suffira ensuite, dans son
document LATEX, de faire référence à certaines étiquettes pour intégrer aussitôt les
œuvres concernées dans la bibliographie de sa publication.
Résumons tout ceci dans un schéma (figure 14.1).
L’idée générale étant maintenant fixée, entrons dans le vif du sujet. Dans un premier
temps, nous créerons la base de données, avant d’apprendre à faire des références à
celle-ci dans nos documents .tex pour créer la bibliographie.
La base de données
Créer la base de données est la partie la plus facile. Elle est constituée de paragraphes
contenant chacun les informations et l’étiquette des œuvres.
La structure des informations concernant une œuvre dans la base de données est tou-
jours la même. Je vous la montre ci-dessous.
@type_d’œuvre{référence_courte,
199
CHAPITRE 14. LA BIBLIOGRAPHIE
Vous pouvez enchaîner autant d’œuvres que vous le souhaitez dans le fichier. Il faut
néanmoins respecter certaines règles pour que votre base de données fonctionne cor-
rectement :
– ne pas oublier les virgules ;
– ne pas choisir au hasard des types d’œuvres ou des titres de champs. Ils sont prédé-
finis, vous ne pouvez pas en inventer.
Voilà ce qui rebute les débutants : le formalisme un peu triste et strict. En réalité, par
rapport à la mise en forme d’un tableau, il est beaucoup plus simple d’écrire et de relire
ce genre de code.
Revenons à notre code. Je vous ai dit que les types d’œuvres 3 et les titres des champs
étaient prédéfinis. Il est temps pour vous de jeter un œil à leurs deux tableaux récapi-
tulatifs.
Types d’œuvres
Type d’œuvre Correspondance Champs disponibles
@article Article author, journal, title, year, month,
pages, notes
@book Livre author, title, publisher, year
@manual Document technique title, author, year, organization
@misc Divers author, title, month, year, note
@phdthesis Thèse de docotorat title, author, school, year
@unpublished Manuscrit non publié author, title, note, year, month
Il en existe bien sûr d’autres, mais ceux-ci sont les plus répandus.
Nous pouvons, à l’aide des deux tableaux, créer notre première petite base de données
bibliographique. Nous l’appellerons biblio.bib.
Pour author, les noms et prénoms sont séparés par une vigule, et les différents
,→ auteurs par AND
3. Le type @misc est utilisé pour les sites web et ce qui ne trouve pas sa place dans les autres
catégories.
200
LA BASE DE DONNÉES
Champs
Champs Correspondance
author Auteur
journal Journal
month Mois de publication, au choix (jan, feb, mar, apr. . .)
note Notes complémentaires
organization Société ou organisation
pages Pages concernées
publisher Éditeur
year Année de publication
@Article{ref,
author={Durand, Patrick AND Durand, René},
journal={Le beau journal},
title={Les tomates tueuses},
year={2007},
month={jan},
pages={24},
notes={sympathique}
}
@book
{ref2,
author={Dupont, Fernand},
title={Les choux farcis},
publisher={Un gros éditeur},
year={2004}
}
@manual
{ref3,
title={Réparer son vaisseau},
author={Dupont, Nestor},
year={2009},
organization={L’Alliance}
}
@misc
{ref4,
author={Les Zéros},
title={Le site du zéro},
month={jun},
year={2009},
note={www.siteduzero.com}
}
@phdthesis
{ref5,
201
CHAPITRE 14. LA BIBLIOGRAPHIE
@unpublished
{ref6,
author={Mauvais, Monsieur},
title={Mon roman inachevé},
note={il est chouette mon roman},
year={2000},
month={feb}
}
Copier ce code
B
Code web : 268036
Concept
Apprenons maintenant à nous servir de cette base. Nous ferons des références à des
éléments de la base de données via la commande \cite{référence_courte} que nous
placerons où nous le voudrons dans le texte. Deux autres commandes viennent s’y ajou-
ter : \bibliographystyle{ } et \bibliography{nom du fichier.bib sans l’ex-
tension .bib}. La première donne à LATEX le style de mise en page souhaité pour la
bibliographie, la seconde lui précise l’emplacement de la base de données.
Les éléments de la base de données auxquels les commandes \cite{référence_courte}
font référence seront listés avec leurs informations respectives dans une page « Biblio-
graphie » ou un encart « Références », suivant les classes de vos documents. Cette page
se trouvera au même emplacement que celui où vous choisirez de faire apparaître les
4. L’intérêt d’une base de données est justement de pouvoir piocher à l’intérieur sans être obligé
d’utiliser l’intégralité des informations qu’elle stocke.
5. En partant du principe que le geek a tendance à être un peu désordonné, disséminer des fichiers
.bib partout est dangereux.
202
MISE EN PLACE DE LA BIBLIOGRAPHIE
Exemples
Beaucoup d’informations vous ont été données. Il est temps de vous montrer quelques
exemples, illustrant les différents styles de bibliographies possibles, avant de vous expli-
quer plus en détail comment se passe la compilation sous Mac OS, Linux ou Windows.
\documentclass{article}
\usepackage[latin1]{inputenc}
\usepackage[T1]{fontenc}
\usepackage[francais]{babel}
\begin{document}
\end{document}
Copier ce code
B
Code web : 663237
\bibliographystyle{plain} classe les entrées par ordre alphabétique et les numérote
en conséquence (figure 14.2).
\bibliographystyle{abbrv} classe les entrées par ordre alphabétique, les numérote
en conséquence et abrège certains éléments de la bibliographie (figure 14.3).
\bibliographystyle{unsrt} trie les entrées par ordre d’apparition dans le texte (fi-
gure 14.4).
\bibliographystyle{alpha} : le repère n’est plus un chiffre, mais les trois premières
lettres du nom de l’auteur accolées aux deux derniers chiffres de l’année de parution
(figure 14.5).
Compilation
La compilation d’un document comportant une bibliographie se passe d’une manière
légèrement inhabituelle. Détaillons les trois façons de venir à bout de celle-ci.
Gardons à l’esprit qu’il faudra d’abord compiler notre document LATEX (afin d’obtenir
la liste des références à rechercher dans la base de données) avant d’appeler BibTEX
6. Leur fonctionnement est similaire à celui des tables.
203
CHAPITRE 14. LA BIBLIOGRAPHIE
204
MISE EN PLACE DE LA BIBLIOGRAPHIE
205
CHAPITRE 14. LA BIBLIOGRAPHIE
(pour piocher dans la base de données) et de compiler une nouvelle fois notre document
LATEX.
Dans la pratique, des cas exotiques peuvent survenir 7 : j’ai pris l’habitude de compiler
deux fois au lieu d’une les sources LATEX.
Sous MiKTEX
Compilez deux fois votre document, comme vous le feriez d’habitude, avant de cliquer
sur le bouton « BibTEX » contenu dans Build → Current File (figure 14.6) et de
compiler deux nouvelles fois.
Le processus est un peu fastidieux, mais une fois maîtrisé il ne pose pas de problème :
il s’agit juste d’une nouvelle routine à intégrer.
Sous Linux
Pour vous, cela se passe dans la console avec les commandes suivantes :
latex nom_de_fichier.tex
latex nom_de_fichier.tex
bibtex nom_de_fichier
latex nom_de_fichier.tex
latex nom_de_fichier.tex
TEXShop
Sous Mac OS, compilez deux fois comme à votre habitude dans un premier temps.
Sélectionnez ensuite, dans le menu déroulant approprié (voir figure 14.7), l’option
« BibTEX » au lieu de « LATEX » et compilez. Cela fait, sélectionnez à nouveau LATEX
dans votre menu déroulant, compilez deux nouvelles fois et tout ira bien.
7. Typiquement, des créations de sommaires, de notes de bas de page et autres petites choses
sympathiques.
206
MISE EN PLACE DE LA BIBLIOGRAPHIE
En résumé
– Créer une bibliographie nécessite une nouvelle composante de notre installation
LATEX : BibTEX.
– Une bibliographie se construit en deux temps : d’abord, il faut élaborer une base de
données en créant un fichier .bib. Ensuite, on fait appel aux références dans le texte
avec la commande \cite{}.
– La bibliographie est insérée avec la commande \bibliography{}.
– Il existe quatre façons différentes de présenter une bibliographie. La commande
\bibliographystyle{} permet de choisir entre ces différentes options de mise en
forme.
– Une bibliographie n’est pas un élément facultatif dans un rapport ou une thèse,
votre crédibilité peut en dépendre. Ne la négligez pas !
207
CHAPITRE 14. LA BIBLIOGRAPHIE
208
Chapitre 15
TP 2 – Rédaction d’un article
présentant le théorème de Pythagore
Difficulté :
ous voici arrivé au deuxième et dernier TP de cet ouvrage. Il a été pensé pour qu’une
V majeure partie des notions abordées précédemment soit revue et que vous puissiez vous
rendre compte de vos lacunes éventuelles. Nous utiliserons ici un article de Wikipédia
traitant du théorème de Pythagore et deux tables issues du même site.
Le livre final issu de ce TP fait 23 pages (dont 9 blanches) et ne comporte pas de piège
vicieux. J’ai préféré vous faire utiliser les commandes usuelles, à vous de voir si vous voulez
ajouter des fioritures ou faire des essais 1 .
209
CHAPITRE 15. TP 2 – RÉDACTION D’UN ARTICLE PRÉSENTANT LE
THÉORÈME DE PYTHAGORE
Les consignes
J’ai choisi pour cet exercice de ne plus vous tenir la main, il vous faudra réussir à suivre
les consignes données, tenter de recréer une structure et la remplir avec le contenu
indiqué, ceci sans oublier de respecter les standards et le formalisme de LATEX.
Terrifiant, n’est-ce pas ?
Ne vous inquiétez pas, tout va bien se passer.
La structure
Nous allons nous préoccuper en premier lieu de la structure du livre que nous rédigeons.
Il comportera :
– une page de garde dont le titre sera « Le théorème de Pythagore » et comportant
votre nom en petites capitales et la date du jour ;
– un sommaire ;
– un chapitre d’introduction que l’on appellera « Introduction » ;
– une première partie nommée « Théorème de Pythagore » contenant deux cha-
pitres, l’un nommé « Énoncé du théorème » et l’autre « Réciproque » ;
– le chapitre « Énoncé du théorème » comportera deux sections appelées respecti-
vement « Théorie » et « Exemple » ;
– une seconde partie, du nom d’« Annexes et tables » contiendra : un chapitre
« Table d’addition », un chapitre « Table de multiplication », une table des fi-
gures, une liste des tableaux ainsi qu’une bibliographie.
Vous devrez choisir où placer les différentes commandes de structure relatives aux livres
selon vos souhaits. Essayez de rester le plus pertinent possible dans vos choix.
Ci-dessous le code web pointant vers l’article « Théorème de Pythagore » sur Wikipédia
(duquel est issu le texte que nous utiliserons).
Théorème de Pythagore
B
Code web : 941605
Les contenus
Chapitre d’introduction
210
LES CONSIGNES
Nous utiliserons ici pour la première fois dans notre document une référence à la biblio-
graphie, ainsi que la mise en page liée au théorème (figure 15.2). Les mathématiques
sont omniprésentes et un flottant fait son apparition (figure 15.3). Bien que déclaré
après les paragraphes de texte, ce flottant est inséré dans la section « Théorie ».
Le texte provient de l’article « Théorème de Pythagore » de Wikipédia et la mise en
page doit respecter les captures ci-dessous (eh non, je ne vous donne pas l’image, vous
allez devoir la prendre sur la page du wiki et la convertir vous-même en PNG).
Chapitre « Réciproque »
Ces deux annexes (figures 15.5 et 15.6) nécessitent la création de tableaux, l’utilisation
d’une couleur en niveaux de gris et des références bibliographiques. Les choses se corsent
un peu. . .
La bibliographie
Une bibliographie sera utile dans ce document, je vous montre son allure sur la figure
15.7. À vous de créer la base de données correspondante 2 .
211
CHAPITRE 15. TP 2 – RÉDACTION D’UN ARTICLE PRÉSENTANT LE
THÉORÈME DE PYTHAGORE
212
LES CONSIGNES
213
CHAPITRE 15. TP 2 – RÉDACTION D’UN ARTICLE PRÉSENTANT LE
THÉORÈME DE PYTHAGORE
214
LES CONSIGNES
215
CHAPITRE 15. TP 2 – RÉDACTION D’UN ARTICLE PRÉSENTANT LE
THÉORÈME DE PYTHAGORE
216
LA CORRECTION
Petite aide
Vous avez eu toutes les informations nécessaires à la création du document, néanmoins,
je me doute qu’il n’est pas forcément évident de visualiser le travail dans sa globalité.
Si (et seulement si) vous avez essayé de faire l’exercice, mais que vous vous sentez
trop perdu, vous pouvez consulter le document au format PDF fourni via le code web
ci-dessous.
B Voir le résultat (PDF)
Code web : 611171
La correction
Compiler souvent, reprendre les explications des chapitres précédents et les exemples,
telles étaient les clés du succès. Je ne vous donnerai pas ici de technique détaillée pour
parvenir au document final 3 .
Les concepts avancés de LATEX s’entremêlent tous lors de la composition d’un document,
de sorte que vous pouvez indifféremment constituer votre bibliographie pendant ou
après l’écriture de votre contenu. L’important, c’est d’être organisé et de ne rien oublier.
Lors de la création du TP, j’ai utilisé la méthode suivante pour réaliser le document :
– création de la structure d’un livre (avec \appendix, \begin{document}, etc.) ;
– compilation et correction des erreurs ;
– page de garde et listing des \usepackage{} ;
– compilation et correction des erreurs ;
– création des éléments de structure interne (parties, chapitres, sections) ;
– compilation et correction des erreurs ;
217
CHAPITRE 15. TP 2 – RÉDACTION D’UN ARTICLE PRÉSENTANT LE
THÉORÈME DE PYTHAGORE
– création du sommaire ;
– double compilation et correction des erreurs ;
– remplissage des différents chapitres ;
– compilation et correction des (nombreuses) erreurs ;
– création des flottants ;
– compilation et correction des erreurs ;
– création des tables de flottants ;
– compilation ;
– création de la bibliographie ;
– cycle habituel : deux compilations, appel de BibTEX puis deux nouvelles compila-
tions.
Le trait est ici à peine grossi, et la méthode est ponctuée par de nombreuses étapes de
correction. Cette méthode a l’avantage de pouvoir être transposée à la quasi-totalité
des ébauches de publications que vous rédigerez 4 . Suivant votre efficacité, vous pourrez
sauter l’une ou l’autre des compilations.
Pour ma part, j’aime assez savoir d’où viennent mes erreurs et compiler après chaque
étape me permet de ne pas avoir besoin de fouiller très longtemps, même avec des
documents complexes.
Les deux seules difficultés de cet exercice sont la présence d’une bibliographie à remplir
avec des pages web (donc, des entrées de type @misc) et les tableaux un peu complexes
(qui ont déjà été vus dans le chapitre sur les tableaux). Je vous livre ci-dessous les
deux codes source, celui de bibliographie.bib, ainsi que celui de tp2.tex. Prenez le
temps de les lire si vous avez bloqué dessus et réessayez : vous y arriverez.
\documentclass{book}
\usepackage[latin1]{inputenc}
\usepackage[T1]{fontenc}
\usepackage[francais]{babel}
\usepackage{graphicx}
\usepackage{amsthm}
\usepackage{amsmath}
\usepackage{amssymb}
\usepackage{mathrsfs}
\usepackage{color}
\usepackage{colortbl}
\definecolor{grisclair}{gray}{0.8}
\newtheorem*{theo}{Théorème}
\newtheorem*{reci}{Réciproque}
218
LA CORRECTION
\begin{document}
\renewcommand{\contentsname}{Sommaire}
\frontmatter
\tableofcontents
\chapter{Introduction}
\begin{figure}
\begin{center}
\includegraphics{intro.png}
\end{center}
\caption{Une version géométrique du théorème}
\label{Une version géométrique du théorème}
\end{figure}
\mainmatter
\part{Théorème de Pythagore}
\chapter{Énoncé du théorème}
\section{Théorie}
\begin{theo}[de Pythagore]
Dans un triangle rectangle, le carré de la longueur de l’hypoténuse (côté
,→ opposé à l’angle droit) est égal à la somme des carrés des longueurs
,→ des côtés de l’angle droit.
\end{theo}
219
CHAPITRE 15. TP 2 – RÉDACTION D’UN ARTICLE PRÉSENTANT LE
THÉORÈME DE PYTHAGORE
\begin{figure}
\begin{center}
\includegraphics{triangle.png}
\end{center}
\caption{Triangle rectangle}
\label{Triangle rectangle}
\end{figure}
\section{Exemple}
\chapter{Réciproque}
\begin{reci}[Théorème de Pythagore]
Si dans un triangle, la somme des carrés de deux côtés est égale au carré du
,→ plus grand côté, alors ce triangle est rectangle.
\end{reci}
\appendix
\part{Annexes et Tables}
\chapter{Table d’addition}
\begin{table}
\begin{center}
220
LA CORRECTION
1 & 2 & 3 & 4 & 5 & 6 & 7 & 8 & 9 & 10 & 11 \\
2 & 3 & 4 & 5 & 6 & 7 & 8 & 9 & 10 & 11 & 12 \\
3 & 4 & 5 & 6 & 7 & 8 & 9 & 10 & 11 & 12 & 13 \\
4 & 5 & 6 & 7 & 8 & 9 & 10 & 11 & 12 & 13 & 14 \\
5 & 6 & 7 & 8 & 9 & 10 & 11 & 12 & 13 & 14 & 15 \\
6 & 7 & 8 & 9 & 10 & 11 & 12 & 13 & 14 & 15 & 16 \\
7 & 8 & 9 & 10 & 11 & 12 & 13 & 14 & 15 & 16 & 17 \\
8 & 9 & 10 & 11 & 12 & 13 & 14 & 15 & 16 & 17 & 18 \\
9 & 10 & 11 & 12 & 13 & 14 & 15 & 16 & 17 & 18 & 19 \\
10 & 11 & 12 & 13 & 14 & 15 & 16 & 17 & 18 & 19 & 20 \\
\end{tabular}
\end{center}
\caption{Table d’addition}
\label{Table d’addition}
\end{table}
\chapter{Table de multiplication}
\begin{table}
\begin{center}
1 & 1 & 2 & 3 & 4 & 5 & 6 & 7 & 8 & 9 & 10 \\
2 & 2 & 4 & 6 & 8 & 10 & 12 & 14 & 16 & 18 & 20 \\
221
CHAPITRE 15. TP 2 – RÉDACTION D’UN ARTICLE PRÉSENTANT LE
THÉORÈME DE PYTHAGORE
3 & 3 & 6 & 9 & 12 & 15 & 18 & 21 & 24 & 27 & 30 \\
4 & 4 & 8 & 12 & 16 & 20 & 24 & 28 & 32 & 36 & 40 \\
5 & 5 & 10 & 15 & 20 & 25 & 30 & 35 & 40 & 45 & 50 \\
6 & 6 & 12 & 18 & 24 & 30 & 36 & 42 & 48 & 54 & 60 \\
7 & 7 & 14 & 21 & 28 & 35 & 42 & 49 & 56 & 63 & 70 \\
8 & 8 & 16 & 24 & 32 & 40 & 48 & 56 & 64 & 72 & 80 \\
9 & 9 & 18 & 27 & 36 & 45 & 54 & 63 & 72 & 81 & 90 \\
10 & 10 & 20 & 30 & 40 & 50 & 60 & 70 & 80 & 90 & 100 \\
\end{tabular}
\end{center}
\caption{Table de multiplication}
\label{Table de multiplication}
\end{table}
\backmatter
\listoffigures
\listoftables
\bibliographystyle{plain}
\bibliography{bibliographie}
\end{document}
Copier ce code
B
Code web : 182918
@misc
{theo,
author={Wikipédia},
title={Théorème de Pythagore},
month={jul},
year={2010},
note={fr.wikipedia.org}
}
@misc
{mult,
author={Wikipédia},
title={Table de multiplication},
month={jul},
year={2010},
note={fr.wikipedia.org}
222
ÊTRE PLUS À L’AISE AVEC LATEX
@misc
{addi,
author={Wikipédia},
title={Table d’addition},
month={jul},
year={2010},
note={fr.wikipedia.org}
}
Copier ce code
B
Code web : 524202
Le livre que vous tenez entre vos mains est le fruit d’une compilation d’un fichier
nommé latex.tex, je vous laisse imaginer la longueur du code nécessaire à la création
d’un petit pavé de ce type. . . Ce sera long, très long même. Fort heureusement, LATEX
sait gérer les longs documents et aide les auteurs à scinder une même publication en
plusieurs parties 5 . L’utilité de la chose ? Permettre à chacun de travailler sur une partie
sans toucher au reste. Ainsi, au moment où j’écris ces lignes, des correcteurs sont en
train de retoucher un autre chapitre et nous ne nous dérangeons pas mutuellement 6 .
La commande sur laquelle repose ce principe est toute simple, c’est la suivante :
\input{chemin_de_mon_fichier}
Lorsque vous utilisez \input, LATEX remplace simplement la commande par le contenu
du fichier appelé. Un exemple ne ferait pas de mal, n’est-ce pas ?
5. Dans le cadre de ce livre, chaque chapitre fait l’objet d’un fichier différent, mais j’aurais très
bien pu choisir de faire autrement.
6. Nous utilisons en plus de cela un logiciel qui nous permet de vérifier que nous n’écrasons pas le
travail des autres, au cas où deux personnes travailleraient sur un même fichier.
223
CHAPITRE 15. TP 2 – RÉDACTION D’UN ARTICLE PRÉSENTANT LE
THÉORÈME DE PYTHAGORE
Exemple
Création des différents fichiers Nous allons créer quatre fichiers, le premier s’ap-
pelle livre.tex et contiendra le code ci-dessous :
\documentclass{book}
\begin{document}
\input{chapitre1.tex}
\input{chapitre2.tex}
\input{partie2/chapitre3.tex}
\end{document}
chapitre1.tex
\chapter{Le premier}
chapitre2.tex
\chapter{Le second}
Poulpy est une déesse.
chapitre3.tex
\chapter{Le dernier}
Le résultat
La commande \input va faire son travail et lors de la compilation, elle va être remplacée
par le contenu du fichier vers lequel elle pointe 7 . Au cours de la compilation, votre
fichier va ressembler à ça :
7. Tout ceci n’est pas visible, c’est la petite cuisine interne du compilateur.
224
ÊTRE PLUS À L’AISE AVEC LATEX
\documentclass{book}
\begin{document}
\end{document}
Ce n’est pas plus compliqué que ça. Vous savez maintenant tout ce qu’il faut savoir sur
la commande \input, vous pouvez donc l’utiliser pour dissocier les différents morceaux
de vos publications.
L’option draft
Il fut un temps où vous étiez jeune et innocent, et où vous ne connaissiez pas les classes
de document. Vous avez utilisé à travers les divers exemples les options liées aux tailles
de polices par défaut et d’autres petites choses. Il est temps de vous apprendre un
nouvel argument pour \documentclass : l’argument draft. Le mot draft est un terme
anglais qui signifie « brouillon » ou « ébauche ». Pour nous, cela veut dire deux choses :
– les images sont remplacées par des cadres blancs contenant leur chemin (absolu ou
relatif) ;
– les problèmes de dépassement dans les marges peuvent être facilement repérés en
vue de les corriger 8 .
La conséquence logique, c’est que les images ne sont pas vraiment chargées et donc, que
la compilation est plus rapide. À titre d’exemple, ce livre a compilé en 65 secondes en
mode normal et en 50 secondes en draft. Je recommande grandement son utilisation en
dernière relecture pour vérifier que tous les mots rentrent dans les marges, et son gain
en temps de compilation le rend intéressant quand un utilisateur ne travaille pas sur
les images, mais qu’il compile souvent. Faites le test sur ce TP, remplacez la première
ligne de code par la suivante et constatez le changement.
\documentclass[draft]{book}
Ici aussi, c’est une option toute simple, mais qui peut changer pas mal de choses et
vous apporter énormément de confort.
8. Le draft insère de gros carrés noirs là où il y a dépassement, ce qui permet de les repérer
extrêmement facilement et de modifier les phrases problématiques.
225
CHAPITRE 15. TP 2 – RÉDACTION D’UN ARTICLE PRÉSENTANT LE
THÉORÈME DE PYTHAGORE
Les unités de longueur
À de nombreuses reprises, des notions de longueurs ont été abordées, mais sans vraiment
les définir. Quelle longueur fait un point par rapport à un centimètre ? Comment faire
les conversions ? Pourquoi Poulpy est-elle tellement magnifique ?
Toutes les réponses sont ici !
Trève de plaisanteries, je vous ai concocté un tableau tout simple comportant le nom
des unités de longueur, leur abréviation dans LATEX (par exemple pour 1 centimètre
entre crochets, il faut écrire {1cm}) ainsi que leur conversion en millimètres.
Les espaces
Le dernier point que nous allons aborder est celui concernant l’espacement hors du
mode scientifique. Il se peut que vous ayez besoin à certains moments d’insérer des
espaces horizontaux ou verticaux de tailles précises entre deux mots ou deux morceaux
d’un document.
Plutôt que de vous donner toute une gamme de commandes aussi indigeste que difficile à
mémoriser, je vais seulement vous en donner quatre. Elles prennent toutes en argument
une longueur dans l’unité de votre choix, la seule chose qui change étant leur effet 9 .
– \hspace{longueur} insère un espace horizontal de la longueur choisie.
– \hspace*{longueur} : idem, sauf que l’espace n’est pas inséré s’il y a un retour à
la ligne entre les deux mots concernés par l’espacement.
– \vspace{hauteur} insère un espace vertical de la longueur choisie.
– \vspace*{hauteur} : ici, l’espace n’est pas inséré s’il y a un saut de page.
9. La combinaison de ces quatre commandes vous permet de faire à peu près n’importe quoi.
Comprenez bien qu’il est parfois préférable de modérer l’usage de ces commandes, aussi puissantes
que visuellement dangereuses. ;-)
226
ÊTRE PLUS À L’AISE AVEC LATEX
En résumé
– Une approche méthodique aide à venir à bout de gros projets LATEX.
– Il est possible, et même recommandé, de séparer un gros document LATEX en plusieurs
fichiers. Cela facilite un travail organisé et collaboratif. Pour inclure un fichier .tex
dans un autre, on utilise la commande \input.
– Le mode draft aide à compiler plus rapidement un document.
– LATEX fournit des commandes aidant à l’insertion d’espacements de tailles et d’orien-
tations variables : \hspace (espace horizontal) et \vspace (espace vertical).
– Citer vos sources dans une bibliographie est un gage de sérieux.
227
CHAPITRE 15. TP 2 – RÉDACTION D’UN ARTICLE PRÉSENTANT LE
THÉORÈME DE PYTHAGORE
228
Quatrième partie
Annexes
229
Annexe A
Les caractères spéciaux
Difficulté :
es caractères spéciaux sont très nombreux et très utiles lors de la création de docu-
L ments. J’ai choisi de vous les lister dans cette annexe afin que vous puissiez les avoir
sous la main à tout moment.
Les packages utilisés ici ont été les suivants (rien ne change avec l’UTF-8) :
\usepackage[latin1]{inputenc}
\usepackage[T1]{fontenc}
\usepackage[francais]{babel}
\usepackage{lmodern}
\usepackage{amsmath}
\usepackage{amssymb}
\usepackage{mathrsfs}
231
ANNEXE A. LES CARACTÈRES SPÉCIAUX
Environnement mathématique
Lettres grecques
Opérateurs extensibles
P R U
L \sum W \int Q \biguplus
H \bigoplus T \bigvee N \prod
V \oint ` \bigcap RR \bigotimes
RRR \bigwedge J \coprod F \iint
S \iiint \bigodot \bigsqcup
\bigcup
Fonctions
232
ENVIRONNEMENT MATHÉMATIQUE
Flèches
Opérateurs
233
ANNEXE A. LES CARACTÈRES SPÉCIAUX
234
ENVIRONNEMENT MATHÉMATIQUE
Accents
á \acute{a} ā \bar{a} ´
á \Acute{\Acute{a}}
¯
ā \Bar{\Bar{a}} ă \breve{a} ǎ \check{a}
˘
ă \Breve{\Breve{a}} ˇ \Check{\Check{a}}
ǎ ä \ddot{a}
ȧ \dot{a} ¨ \Ddot{\Ddot{a}}
ä ȧ˙\Dot{\Dot{a}}
à \grave{a} â \hat{a} `
à \Grave{\Grave{a}}
ˆ
â \Hat{\Hat{a}} ã \tilde{a} ~a \vec{a}
˜
ã \Tilde{\Tilde{a}} ~
~a \Vec{\Vec{a}}
Polices mathématiques
Démonstration
\[A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z\]
\[\mathcal{A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z}\]
\[\mathbb{A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z}\]
\[\mathfrak{A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z}\]
\[\mathsf{A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z}\]
\[\mathbf{A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z}\]
235
ANNEXE A. LES CARACTÈRES SPÉCIAUX
Rendu
ABCDEFGHIJKLMNOPQRSTUVWXYZ
ABCDEFGHIJKLMNOPQRSTUVWXYZ
ABCDEFGHIJKLMNOPQRSTUVWXYZ
ABCDEFGHIJKLMNOPQRSTUVWXYZ
Caractères de structure
$ \$
& \&
% \%
# \#
{ \{
} \}
_ \_
∼ \sim
∧ \wedge
\ \backslash
236
AUTRES CARACTÈRES SPÉCIAUX
Divers
237
ANNEXE A. LES CARACTÈRES SPÉCIAUX
238
Annexe B
Liste des packages
Difficulté :
epuis le début du livre, vous avez appris à utiliser quelques packages utiles à la
D création de documents simples sous LATEX. Cette annexe va reprendre, thème par
thème, le nom et le rôle de chacun des packages utilisés dans ce cours, avec, pour
chacun d’entre eux, un petit commentaire sur son utilité et le besoin auquel il répond.
Garder cette liste sous la main est un bon moyen d’éviter les erreurs d’étourderie — ou
tout simplement les fautes de frappe — lors de la saisie de vos préambules. Gardez tout de
même à l’esprit qu’un package s’insère via la commande \usepackage{}.
239
ANNEXE B. LISTE DES PACKAGES
La liste
Packages de langue
Interligne
– setspace
Soulignement
Symbole euro
– eurosym
Pack de polices
N’en inclure qu’un à la fois (il est fortement conseillé d’en utiliser un).
– bookman
– charter
– newcent
– lmodern
– mathpazo
– mathptmx
240
LA LISTE
Citation d’URL
– url
Citation de code
Insertion d’images
Le package amsthm n’est utile que si votre document comprend des théorèmes.
– amsmath
241
ANNEXE B. LISTE DES PACKAGES
– amssymb
– mathrsfs
– amsthm
Création d’index
– makeidx
Petite astuce
Voici une petite astuce toute simple pour ne pas avoir à vous souvenir de chacun des
noms des vingt-huit packages utilisés ici : il suffit de créer un gros bout de code à insérer
en préambule et dont chaque ligne est précédée par un signe %. Il ne reste qu’à enlever
le signe pour qu’une ligne ne soit plus considérée comme un commentaire.
N’hésitez pas à utiliser le code ci-dessous dans vos préambules.
\usepackage[latin1]{inputenc}
\usepackage[T1]{fontenc}
\usepackage[francais]{babel}
%\usepackage{layout}
%\usepackage{geometry}
%\usepackage{setspace}
\usepackage{soul}
\usepackage{ulem}
%\usepackage{eurosym}
%\usepackage{bookman}
%\usepackage{charter}
%\usepackage{newcent}
%\usepackage{lmodern}
%\usepackage{mathpazo}
%\usepackage{mathptmx}
%\usepackage{url}
%\usepackage{verbatim}
%\usepackage{moreverb}
%\usepackage{listings}
%\usepackage{fancyhdr}
%\usepackage{wrapfig}
%\usepackage{color}
%\usepackage{colortbl}
\usepackage{amsmath}
\usepackage{amssymb}
\usepackage{mathrsfs}
%\usepackage{asmthm}
%\usepackage{makeidx}
Copier ce code
B
Code web : 898277
242
Annexe C
Les gabarits
Difficulté :
i vous l’avez lu en entier, ce livre devrait vous avoir convaincu, grâce aux exemples,
S de la puissance de LATEX. Néanmoins, un petit problème se pose : comment retenir
les commandes élémentaires ainsi que les éléments de structure à insérer dans un
document .tex ? Cette annexe rassemble pour vous quatre gabarits de documents afin de
faciliter vos compositions de rapports, lettres, livres et articles.
Les différents codes web sont là pour que vous téléchargiez les gabarits sur votre ordinateur
et les utilisiez lorsque le besoin s’en fera sentir 1 .
1. Ce livre est lui-même créé selon un gabarit : celui des Livres du Zéro, dont la mise en page est
parfois fort élaborée. Utiliser les mêmes gabarits pour une série de documents assure une cohérence
dans les ouvrages.
243
ANNEXE C. LES GABARITS
La classe article
Notons ici qu’un article scientifique peut parfois faire plus d’une dizaine de pages (c’est
même assez courant). Il est souvent primordial de l’accompagner d’une bibliographie,
voire d’une table des matières 2 .
\documentclass[a4paper,10pt]{article}
\usepackage[utf8x]{inputenc}
\usepackage[T1]{fontenc}
\usepackage[french]{babel}
\usepackage{lmodern} % Pour changer le pack de police
\author{\textsc{Nom} Prénom}
\date{\today}
\title{Mon titre d’article}
\begin{document}
\maketitle
\begin{abstract}
Le résumé (abstract en anglais) de mon article.
\end{abstract}
% Le contenu
Bla bla bla
\end{document}
Copier ce code
B
Code web : 414452
2. Qu’il me semblerait plus judicieux de placer en début de publication dans le cas d’un document
de la classe article.
244
LA CLASSE REPORT
La classe report
\documentclass[a4paper,10pt]{report}
\usepackage[utf8x]{inputenc}
\usepackage[T1]{fontenc}
\usepackage[french]{babel}
\usepackage{lmodern} % Pour changer le pack de police
\usepackage{makeidx}
\title{Le titre}
\author{\textsc{Nom} Prénom}
\date{} % Pour mettre la date du jour, tapez \today
\maketitle
\begin{abstract}
Le résumé (abstract en anglais) de mon article.
\end{abstract}
\newpage
\tableofcontents
\newpage
% Le contenu
Bla\index{bla} bla bla
\listoffigures
\listoftables
\printindex
\end{document}
Copier ce code
B
Code web : 428984
245
ANNEXE C. LES GABARITS
La classe book
\documentclass{book}
\usepackage[utf8]{inputenc}
\usepackage[T1]{fontenc}
\usepackage[french]{babel}
\usepackage{lmodern} % Pour changer le pack de police
\usepackage{makeidx}
\makeindex
\title{Le titre}
\author{\textsc{Nom} Prénom}
\date{\today}
\begin{document}
\frontmatter
Pages introductives
\mainmatter
Contenu
\appendix
Chapitres annexes
% Certains mettent la bibliographie après backmatter.
\bibliographystyle{} % Le style est mis entre crochets.
\bibliography{bibli} % Mon fichier de base de données s’appelle bibli.bib.
\backmatter
Epilogue
\tableofcontents
\listoffigures
\listoftables
\printindex
\end{document}
Copier ce code
B
Code web : 886113
246
LA CLASSE LETTER
La classe letter
Nous avons peu parlé de la classe letter, celle-ci peut pourtant s’avérer très utile lors
de la rédaction de courriers officiels (ou plus généralement de courriers un peu sérieux).
Certains lui préféreront la classe lettre, que je trouve un peu moins élégante.
\documentclass{letter}
\usepackage[utf8]{inputenc}
\usepackage[T1]{fontenc}
\usepackage[francais]{babel}
\usepackage{lmodern}
Le texte.
\end{letter}
\end{document}
Copier ce code
B
Code web : 158135
247
ANNEXE C. LES GABARITS
248
Annexe D
Mémento
Difficulté :
249
ANNEXE D. MÉMENTO
Les essentiels
Squelette minimal
Dans le cas d’une publication en français.
\documentclass{report}
\usepackage[utf8x]{inputenc}
\usepackage[T1]{fontenc}
\usepackage[francais]{babel}
\begin{document}
\end{document}
La commande \documentclass
250
LES ÉLÉMENTS DE MISE EN PAGE
Les références
Les marqueurs sont des éléments invisibles permettant de créer des références 1 .
Page de garde
\title{Le titre}
\author{Prénom \bsc{Nom}}
\date{\today}
\begin{document}
\maketitle
Alignements de texte
Par défaut le texte est justifié. Vous pouvez utiliser :
– l’environnement flushright pour aligner votre texte à droite ;
– l’environnement center pour centrer votre texte ;
– l’environnement flushleft pour aligner votre texte à gauche.
Sauts
\newline % Changement de ligne.
\\ % Changement de ligne.
1. Placez d’abord un marqueur avec \label puis faites-y référence ailleurs dans le texte.
251
ANNEXE D. MÉMENTO
Interlignes
Pour un interligne 1,5 fois plus grand que celui par défaut, utilisez \onehalfspacing
dans le préambule ou bien l’environnement onehalfspace.
Pour un interligne 2 fois plus grand que celui par défaut, utilisez \doublespacing dans
le préambule ou bien l’environnement doublespace.
Marges
\documentclass{article}
\usepackage[latin1]{inputenc}
\usepackage[T1]{fontenc}
\usepackage[francais]{babel}
\usepackage{layout}
\begin{document}
\layout
\end{document}
252
LES ÉLÉMENTS DE MISE EN PAGE
Listes
Listes à puces
\begin{document}
\begin{itemize}
\item Un canard.
\item Un mammouth.
\item Un canard.
\item Un mammouth.
\item Un canard.
\item Un mammouth.
\item[@] Une pintade. % En plaçant un @ entre crochets après \item,
,→ j’ai transformé la puce en @.
\end{itemize}
Listes numérotées
\begin{enumerate}
\item Un canard.
\item Un mammouth.
\item Un canard.
\item Un mammouth.
\item Un canard.
\item Un mammouth.
\item Une pintade.
\end{enumerate}
Listes de description
\begin{description}
\end{description}
Les styles
\pagestyle{nom du style}
253
ANNEXE D. MÉMENTO
\pagestyle{fancy}
Commandes spécifiques
– \leftmark : nom du chapitre.
– \rightmark : nom de la section.
– \thepage : numéro de page.
– \thechapter : numéro du chapitre.
– \thesection : numéro de la section courante.
– \renewcommand{\headrulewidth}{épaisseur dans l’unité de votre choix} : épaisseur
de la ligne entre l’en-tête et le corps du texte.
– \renewcommand{\footrulewidth}{épaisseur dans l’unité de votre choix} : épaisseur
de la ligne entre le pied de page et le corps du texte.
– \renewcommand{\headsep}{longueur dans l’unité de votre choix} : espacement entre
l’en-tête et le corps du document.
Unités de longueur
254
LES POLICES
Les polices
Les tailles
Les couleurs
\textcolor{couleur}{texte en couleur}
255
ANNEXE D. MÉMENTO
256
LES POLICES
Mise en forme
Modification Commande Rendu
{\normalfont un lapin} un lapin
Normal
\begin{rm}un lapin \end{rm} un lapin
Mise en avant \emph{un lapin}
\textbf{un lapin} un lapin
Gras {\bfseries un lapin} un lapin
\begin{bf}un lapin \end{bf} un lapin
\textit{un lapin} un lapin
Italique {\itshape un lapin} un lapin
\begin{it}un lapin \end{it} un lapin
\textsl{un lapin} un lapin
Penché {\slshape un lapin} un lapin
\begin{sl}un lapin \end{sl} un lapin
\texttt{un lapin} un lapin
Machine à écrire {\ttfamily un lapin} un lapin
\begin{tt}un lapin \end{tt} un lapin
\textsc{un lapin} un lapin
\bsc{un lapin} un lapin
Petites capitales
{\scshape un lapin} un lapin
\begin{sc}un lapin \end{sc} un lapin
Exposant Un canard\textsuperscript{un lapin} Un canardun lapin
(En mode texte)
Encadrer \fbox{un lapin} un lapin
(Paramétrable)
Soulignement \ul{un lapin} un lapin
(Package soul)
Soulignement \uuline{un lapin} un lapin
(Package ulem)
Soulignement \uwave{un lapin} un lapin
:::::::
(Package ulem)
Barrer \st{un lapin} un lapin
(Package soul)
257
ANNEXE D. MÉMENTO
Les effets
Les notes
Citations simples
L’environnement quote pour des citations courtes et quotation pour des citations de
plusieurs lignes.
Citations d’URL :
\url{adresse}
La commande \fbox
% Commande permettant de définir l’écart.
\setlength{\fboxsep}{8mm}
% Commande permettant de définir l’épaisseur du trait.
\setlength{\fboxrule}{2mm}
\fbox{Un lapin}
Création de minipage
\begin{minipage}[c]{5cm}
Un petit paragraphe.
\end{minipage}
Les figures
Insertion simple
\includegraphics{chemin de l’image}
\includegraphics[width=300]{chemin de l’image}
\includegraphics[height=250]{chemin de l’image}
\includegraphics[height=250, width=300]{chemin de l’image}
\includegraphics[scale=1.2]{chemin de l’image}
Rotation
\includegraphics[angle=52]{chemin de l’image}
258
LES TABLEAUX
Image flottante
\begin{figure}
\begin{center}
\includegraphics{chemin de l’image}
\end{center}
\caption{Légende}
\label{Référence}
\end{figure}
ou
\begin{figure}
\center
\includegraphics{chemin de l’image}
\caption{Légende}
\label{Référence}
\end{figure}
Les tableaux
Structure type
\begin{table}
\begin{center}
\begin{tabular}{|c|c|}
\hline
1 & 2 \\
\hline
3 & 4 \\
\hline
\end{tabular}
259
ANNEXE D. MÉMENTO
\end{center}
\caption{votre légende}
\label{votre référence}
\end{table}
Fusion de lignes
\multirow{nombre de lignes fusionnées}{taille de la colonne en cm}{votre texte}
\multirow{nombre de lignes fusionnées}*{votre texte}
Fusion de colonnes
\multicolumn{nbre de col fusionnées}{c, l ou r }{le texte}
Coloration de cellules
Utilisable avec les couleurs personnalisées.
– \columncolor{couleur} pour colorer les colonnes.
– \rowcolor{couleur} pour colorer les lignes.
– \cellcolor{couleur} pour colorer les cellules.
Les mathématiques
Les formules simples
Fraction
\[\frac{numérateur}{dénominateur}\]
Fractions en cascade
\[\cfrac{num1}{den1 + \cfrac{num2}{den2}}\]
Racine
\[\sqrt[15]{nombre}\]
260
LES MATHÉMATIQUES
Limite
Exposant
\[nombre^{exposant}\]
Indice
\[nombre_{indice}\]
Intégrales simples
\[\int {contenu}\]
\[\int_{borne inférieure}^{borne supérieure} {contenu}\]
\[\int \limits_{borne inférieure}^{borne supérieure} {contenu}\]
Pour faire des intégrales doubles ou triples, utilisez respectivement les commandes
\iint et \iiint 2 .
\[\oint {contenu}\]
Symbole de la somme
Symbole du produit
2. Vous pouvez mettre plusieurs \int à la suite, mais mathématiquement cela ne représente pas la
même chose.
261
ANNEXE D. MÉMENTO
y &=& x - y + z\\
x &=& y\\
z &=& y
\end{align*}
\begin{align}
y &=& x - y + z\\
x &=& y\\
z &=& y
\end{align}
L’environnement array
Voir page 168.
Les matrices
Utilisation classique
\[
\begin{matrix}
1 & 2 & 3 \\
4 & 5 & 6 \\
7 & 8 & 9
\end{matrix}
\]
Il est aussi possible d’utiliser les environnements pmatrix, vmatrix, Vmatrix, bmatrix
et Bmatrix selon le type de délimiteur souhaité.
La commande \phantom
\[
\begin{matrix}
\phantom{9}1 & 12345 & \phantom{-}3 \\
94 & \phantom{1234}5 & -6 \\
\phantom{9}7 & \phantom{1234}8 & \phantom{-}9
\end{matrix}
\]
\newtheorem*{petit_nom}{Réciproque}
\newtheorem{petit_nom1}{Définition}
262
LES TABLES
\newtheorem{petit_nom2}{Proposition}[chapter]
\newtheorem{petit_nom3}{Corollaire}[section]
\begin{petit_nom}
\end{petit_nom}
ou
Les espaces
Espace Code
négative \!
fine \,
normale \ suivi d’une espace
moyenne \;
large \:
cadratin \quad
double cadratin \qquad
Les tables
\tableofcontents % Table des matières.
\listoffigures % Table des figures.
\listoftables % Liste des tableaux.
Index
Il faut insérer la commande \makeindex dans le préambule ainsi que \printindex à
l’endroit où vous souhaitez mettre en page votre index.
263
ANNEXE D. MÉMENTO
Bibliographie
Base de données
@type_d’œuvre{référence_courte,
Titre_du_champ1={texte de votre choix},
Titre_du_champ2={texte de votre choix},
Titre_du_champ3={texte de votre choix},
Titre_du_champ4={texte de votre choix},
}
Types d’œuvres
Type d’œuvre Correspondance Champs disponibles
@article Article author, journal, title, year, month,
pages, notes
@book Livre author, title, publisher, year
@manual Document technique title, author, year, organization
@misc Divers author, title, month, year, note
@phdthesis Thèse de docotorat title, author, school, year
@unpublished Manuscrit non publié author, title, note, year, month
Champs
Champs Correspondance
author Auteur
journal Journal
month Mois de publication, au choix (jan, feb, mar, apr. . .)
note Notes complémentaires
organization Société ou organisation
pages Pages concernées
publisher Éditeur
year Année de publication
Insertion de la bibliographie
\bibliographystyle{} % Le style
\bibliography{fichier sans extension} % Le fichier de base de données.
264
Annexe E
Aller plus loin
Difficulté :
vant de vous quitter, j’ai souhaité mettre à votre disposition une annexe d’ouverture,
A une sorte de conclusion vous permettant de poursuivre votre apprentissage de LATEX
facilement et ce, sans dépenser un sou de plus.
L’idée ici est de vous orienter vers différentes pistes et de vous présenter des idées et points
de vue qui vous permettront de vous perfectionner dans la pratique de LATEX.
265
ANNEXE E. ALLER PLUS LOIN
Typographie et encodage
Latin-1 et UTF-8
Un débat a fait rage à diverses étapes de la composition de ce livre : quel encodage de
caractères vous apprendre à utiliser ? UTF-8 ou Latin-1 ? Comment vous transmettre
les bonnes pratiques sans pour autant vous rendre la vie impossible ? Telles étaient les
questions, je vais ici y répondre.
D’abord, si vous étiez endormi à la lecture du passage concerné, sachez que l’encodage
est, grossièrement, le nom donné au processus qui transforme vos caractères en code
informatique. Plusieurs processus ont en effet été développés, et le standard actuel est
l’UTF-8 car il gère très bien plusieurs dizaines de langues ainsi que des centaines de
caractères spéciaux.
Vous en déduirez que le Latin-1 a des lacunes dans ces domaines 1 et commencerez
doucement à vous demander pourquoi je l’ai recommandé aux utilisateurs de Windows
et de Mac.
La raison est simple : généralement, les utilisateurs de Mac et de Windows échangent
des foules de fichiers et Windows a encore beaucoup de mal avec l’UTF-8 2 . La proba-
bilité est donc extrêmement forte que vous ayez à travailler avec des personnes utilisant
encore le Latin-1, même si c’est mal.
1. Comme vous avez pu le lire dans le TP 1, il n’y a pas besoin de remplacer le caractère œ par
une commande en Latin-1.
2. Pour tout vous dire, ce livre a été écrit sous Windows en UTF-8 et j’ai mis deux jours à trouver
un logiciel ne déformant pas affreusement mes caractères.
266
LES COURS D’APPROFONDISSEMENT
De l’art de la présentation
Continuons dans l’ouverture : je vous propose ici deux manuscrits de typographie qui
vous permettront, l’un comme l’autre, de comprendre quelles sont les choses à faire 3
pour préserver notre langue et être crédible typographiquement face à des magazines
ou un lectorat très rigoureux sur l’écriture et le respect des conventions.
B Code web : 206680
B Code web : 718104
1. un exemple
de cours sous forme de code commenté ;
B Code web : 499093
2. le tutoriel
de formation à LATEX de l’ENS (un bon niveau général est requis) ;
B Code web : 545014
3. le Framabook « Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur LATEX sans jamais
oser le
demander » ;
B Code web : 880879
4. le Wikibooks en français, très bien construit, traitant de LATEX. Il donne des
exemples
intéressants d’utilisation du langage en chimie ;
B Code web : 845501
5. le Wikibooks
en anglais, un peu plus fourni ;
B Code web : 251599
6. le cours
de Ukonline, très répandu chez les débutants ;
B Code web : 382354
7. une courte
introduction à LATEX, véritable perle de pédagogie ;
B Code web : 490205
8. la version
web de ce livre, en constante évolution.
B Code web : 660251
3. Et à ne surtout pas faire.
4. LATEX utilise toujours les mêmes notions de commandes, d’environnements et de packages ; il
n’y a pas grand-chose à apprendre de plus. Si vous aimez le challenge, vous pouvez tenter de créer vos
propres commandes et packages.
267
ANNEXE E. ALLER PLUS LOIN
Les incontournables
Quatre outils fort utiles :
1. Le conjugueur,
véritable Bescherelle informatique 5 ;
B Code web : 677260
2. un aide-mémoire
supplémentaire ;
B Code web : 841327
3. une table
listant pratiquement tous les caractères spéciaux ;
B Code web : 463736
4. le guide « Détecter et résoudre les problèmes », outil salvateur lorsqu’une erreur
de compilation
inconnue fait surface.
B Code web : 712577
Beamer
Si vous avez eu le courage de pratiquer, la classe de documents beamer vous tend les
bras. Cette classe est conçue pour produire des diapositives et se présente comme un
concurrent très sérieux de PowerPoint dans la sphère scientifique.
1. La page
Beamer sur Wikipedia.
B Code web : 649321
2. Introduction
à Beamer sous Linux.
B Code web : 190634
3. Manuel
complet en anglais.
B Code web : 722689
268
Index
A letter . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
alignement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57 report . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
annexe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . voir \appendix option . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62
\appendix . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52 DVI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29, 32
B E
backslash . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35 élément de structure . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
barrer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78 emphase . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79
base de données . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 199 encadrer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78, 90
bibliographie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 198 en-tête . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . voir style
style . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 203 environnement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
espace
C mode écriture scientifique . . . . . . . . 177
caractère interdit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34 mode texte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 226
citation exposant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 161
code . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87 expression mathématique . . . . . . . . . . . . 158
simple . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 86
F
URL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 90
figure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128
commande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
flottant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7, 137
compilation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
fonction usuelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 160
conversion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
footnote. . . . . . . . .voir note de bas de page
couleur
formule . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
créer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80
fraction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 160
niveaux de gris . . . . . . . . . . . . . . . . . 80
rvb . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80 G
texte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79 gras . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78
créateur
Donald Erwin Knuth . . . . . . . . . . . . . 10 I
Leslie Lamport . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 image . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . voir figure
index . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 191
D indice . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 161
\documentclass installation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
article . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37 Adobe Reader . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
book . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37 distribution LATEX . . . . . . . . . . . . . . . . 14
269
INDEX
J P
journalisme scientifique . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 package . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
babel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
L babel
langage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 commande spécifique . . . . . . . . . . . 42
de description . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 fontenc . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
layout . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65 inputenc . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
légende . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140 page de garde . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54
limite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 161 PDF . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
lipsum . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50 petites capitales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78
liste pied de page . . . . . . . . . . . . . . . . . . . voir style
à puce . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67 police
de description . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68 changement de pack . . . . . . . . . . . . . . 81
numérotée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67 changement ponctuel . . . . . . . . . . . . . 84
liste des tableaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 189 PostScript . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
logiciel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 PowerPoint. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8
Adobe Reader . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19 premier document . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
Linux. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .13 produit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 165
Kile . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22 publication . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
TEXLive. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .22
Mac . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 R
TEXShop . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22 référence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
Windows . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 racine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 160
Bloc-Notes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14 rapport de stage. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .9
Ghostscript . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19 référence interne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 94
Notepad++ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14 rétrocompatibilité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
TEXnicCenter . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
S
M saut . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
marge de ligne. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .57
paramétrage précis . . . . . . . . . . . . . . 118 de page . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59, 140
simple . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63 somme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 164
matrice . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 171 soulignement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78
mémoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 style
minipage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91 avancé. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .122
270
INDEX
simple . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70
système d’équations . . . . . . . . . . . . . . . . . . 166
T
table des figures. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .189
table des matières . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 182
tableau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143
taille de texte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76
TEX. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10
U
unité de longueur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 226
W
Word . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
WYSIWYG . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
271
Dépôt légal : octobre 2010
ISBN : 978-2-9535278-4-1
Code éditeur : 978-2-9535278
Imprimé en France
Achevé d’imprimer le 20 octobre 2010
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