Littérature

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By: Mokhless ESSALOUANI

La littérature

Les types de textes

1- texte narratif: raconter une histoire ou des événements imaginaires, réels ou documentaires.
- les caractéristiques: une narration à la première personne ou à la troisième personne; un narrateur qui conte l'histoire ou le récit, qui y participe ou qui est
extérieur à l'histoire (point de vue); des personnages; des événements, des actions, des péripéties situés dans un lieu et dans le temps; la présence de repères
chronologiques; des pronoms.
- les genres: récit, récit d'aventures, récit ou roman fantastique, récit autochtone traditionnel, discours, conte, fable, roman, légende ou mythe, nouvelle,
mémoires, récit de vie, récit de voyage, récit historique…
2- le texte poétique: les textes qui utilisent le langage poétique ou mettent en évidence le choix de mots, d'images et de sonorités. Le texte à dominante
poétique sert à exprimer des sentiments et des émotions.
- les caractéristiques: la présence de refrains ou de couplets; des vers inégaux; l'absence de rimes ou de strophes; la répétition d'éléments semblables (sons,
mots, nombre de syllabes…); l'utilisation du rythme, des sonorités ou de la musicalité; l'utilisation du sens figuré des mots; l'utilisation des mots pour
amuser, pour faire rire; un nombre fixe et un type fixe de vers (rythme, types de rimes, nombre de syllabes); un nombre fixe et un type fixe de strophes.
- les genres: poème en rose, chanson, calligramme, proverbe, vire-langue, expression drôle, devinette, diction, calembour, jeu de mots, sonnet, ode, haïku,
acrostiche, ballade…
3- le texte descriptif: les textes qui décrivent les caractéristiques d'un être, d'une chose, d'un lieu, d'un personnage, d'un sentiment et qui permettent au
lecteur ou à l'interlocuteur de visualiser ou d'imaginer ce qui est décrit.
- les caractéristiques: un sujet ou un thème (l'élément principal à caractériser); des aspects (les idées principales en catégories, en parties ou en
subdivisions); des sous-aspects (détails, propriétés, qualités, précisions liés à chaque aspect traité).
- les genres: portrait; guide touristique; publicité; petite annonce; fiche technique; dépliant; fiche d'info ou de directives; documentaire; guide touristique ou
de voyage; ouvrage scientifique; itinéraire; notes de cours; coupe transversale; diagramme séquentiel; description littéraire (intégrée dans un autre type de
texte); description à l'intérieur d'un roman…
4- le texte explicatif: les textes qui expliquent des idées, un concept, des phénomènes, des événements ou la manière de fonctionner d'un objet. Donc, le
texte à dominante explicative sert à expliquer; informer; faire comprendre; renseigner; enseigner ou instruire; mettre en évidence les causes d'un problème et
les solutions possibles.
- les caractéristiques: un lien de causalité (phénomène/ conséquence, cause/ conséquence, problème/ cause, problème/ solutions); des exemples; des
comparaisons pour souligner les ressemblances et les différences; des faits, des chiffres, des données, des statistiques ou des dates; des termes techniques ou
spécialisés; des définitions (accentuées en caractère gras, en italique…); des photos, des illustrations et des schémas; un énonciateur neutre offrant un point
de vue objectif; des paragraphes, des titres et des sous-titres; une réponse à une question ou à un problème posé de façon explicite ou implicite.
- les genres: reportage; compte rendu; manuel scolaire; encyclopédie; article scientifique; page web…
5- le texte argumentatif: les textes qui visent à influencer, à convaincre, à persuader ou à défendre une opinion.
- les caractéristiques: un message, une opinion ou un point de vue; la présence d'une thèse; des arguments et des contre-arguments; des exemples; une prise
de position engagée ou un point de vue neutre.
- les genres: affiche de sollicitation ou promotionnelle; critique; éditorial; message publicitaire; analyse littéraire; discours politique; sermon; fable;
plaidoyer; publicité (affiche; à la télé; à la radio); critique de films, de livres, d’œuvres d'art; dissertation, essai; lettre au rédacteur…
6- le texte dialogale (conversationnel): les textes qui transmettent des interactions verbales. La fonction de ce type de texte est d'échanger et interagir à
l'oral; transposer à l'écrit des propos entendus; faire avancer l'action dans un texte (récit, pièce de théâtre, bande dessinée) et aider à caractériser les
personnages.
- les caractéristiques: des changement d'interlocuteurs et la prise de parole; l'utilisation du non verbal et de la prosodie; des pauses, des répétitions, des
hésitations, des interjections; le discours direct; la présence de guillemets, de tirets, des deux-points, de bulles; l'organisation par actes, scènes ou bulles.
- les genres: interaction orale quotidienne; échange de questions et de réponses; pièce de théâtre; bande dessinée; saynète; improvisations; dramatisation;
interview; entretien; cercle littéraire; film; conversation sur le vif ou téléphonique, clavardage, Twitter…; blogue et média social; jeu de rôle; dialogue entre
personnages…
7- le texte injonctif (prescriptif): les textes injonctifs sont des textes qui indiquent comment faire quelque chose ou comment agir. La fonction de ce type de
texte est d'inciter à agir ou à se comporter d'une façon précise; ordonner; donner des instructions; conseiller; guider et orienter; informer; faire comprendre;
enseigner ou instruire.
- les caractéristiques: des conseils, des ordres, des comportements, des étapes, des règlement, des instructions…; beaucoup de verbes; des phrases courtes
ou énoncés courts; une structure énumérative; un message impersonnel.
- les genres: recette; mode d'emploi; consigne; marche à suivre; liste d'étapes; règles de jeu; slogan; règlements ou routines de classe; invitation; plan de
travail; critères de réalisation d'une tâches; itinéraire…
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Les mouvements (courants) littéraires


La Courtoisie (Moyen-Âge):
- les caractéristiques: le mot « courtoisie » vient de « cour », désignant la résidence d'un souverain. Entre le XIIe et XIIIe, la courtoisie désigne un modèle
de conduite exemplaire, une élégance morale en harmonie avec le statut social de la noblesse de la cour. C'est un art de vivre qui prône un idéal de conduite.
L’Humanisme (1490-1580) XVIe:
L’humanisme développe une nouvelle image de l’Homme, libre et épanoui. Il s’élève contre les terreurs du Moyen Âge, au nom d’un retour à l’Antiquité,
mais aussi de l’intelligence et du savoir.
- les genres: Le roman, l’essai, le portrait, La littérature didactique (qui Enseigne), la poésie, l’épître.
- les auteurs: François Rabelais (1483-1553). Michel de Montaigne (1533-1592). Thomas More (L’Utopie, 1516), Erasme (Eloge de la folie, 1509).
La Pléiade (1550-1570) XVIe:
Courant poétique formé par un groupe de sept poètes. Nom emprunté à une constellation de sept étoiles. Création d’une grande poésie en langue française
qui puisse rivaliser avec la poésie grecque et latine. Admiration pour l'Antiquité et pour l’Italie (en particulier Petrarque). Donc, le poète est un serviteur de la
Beauté.
- les genres: Poésie.
- les auteurs: Joachim Du Bellay (1522-1560). Ronsard (1524-1585).
Le Baroque (1580-1660) XVIIe:
Conception artistique née dés la fin du XVIe. Le monde n’est pas figé. Goût pour ce qui change, est éphémère, n’a pas de règles. Importance de l’illusion, la
métamorphose. Le monde est parfois présenté comme en désordre, importance du chaos. Goût pour le bizarre
- les genres: Poésie, Roman, Théâtre.
- les auteurs: Saint-Amant (1594-1661). Théophile de Viau (1590-1626). Corneille (les comédies). Théodore Agrippa d’Aubigné (1552-1630). Cyrano de
Bergerac. Honoré D’Urfé (L’Astrée,1607-1619).
La Préciosité XVIIe:
littérature de salon, c'est un mouvement féminin qui se développe dans la première moitié du XVIIe en réaction aux mœurs grossières de la cour d'Henri IV.
Réunions mondaines où on cultive « le bel esprit » en critiquant les œuvres et en inventant des jeux littéraires, des débats sur la psychologie amoureuse…
Représente un art d'aimer et de vivre, dans la continuité de l'amour courtois. L'Astrée devient l'ouvrage de référence des précieux.
- les auteurs: Madame de Sévigné, Madame de la Fayette, Mlle de Scudéry. Auteurs participants à ces salons : Paul Scarron et François de la Rochefoucault.
Le Classicisme (1660-1690) XVIIe:
idéal esthétique et humain représenté par les écrivains de la seconde moitié du XVIIe: Les «Classiques». Imitation des Anciens. goût de l’analyse; l’écrivain
se fait moraliste; dépassement de l’individu pour atteindre un Homme éternel, un Beau idéal, une vérité universelle. désir de plaire.
- les genres: Théâtre, Poésie, Roman
- les auteurs: Molière (1622-1673). Racine (1639-1699). Jean de La Fontaine (1621-1695). Bossuet (1627-1674). Corneille (Le Cid,1637). Bruyère (Les
Caractères,1688). François de la Rochefoucault. Madame de Sévigné. Descartes. Pascal.
Les Lumières (1715 – 1789) XVIIIe:
ce mouvement d’idées s’exprime depuis fin XVIIe mais prend toute son ampleur avec l’entreprise de l’Encyclopédie (Dalembert et Diderot). Développement
des connaissances; émancipation de la pensée (vulgarisation). Foi dans le progrès. primauté de la pensée rationnelle (observation, expérience, esprit
d’examen) appliquée aux sciences mais aussi aux autres domaines.
- les genres: Roman, Essais surtout, le pamphlet, les lettres philosophiques, le dictionnaire, le conte philosophique.
- les auteurs: Voltaire (1694-1778). Montesquieu (1689-1755). Rousseau (1717-1778). Diderot (1713-1784). Beaumarchais.
Le Romantisme (1800-1850) XIXe:
mouvement littéraire et artistique en rupture avec les règles, le goût et le Beau classiques et avec le rationalisme des lumières grâce à l'expression de la la
sensibilité; aspiration vers l’infini, le sentiment religieux; désir d’évasion (goût du passé, de l’exotisme); mélancolie, mal de vivre, passions (mal du siècle)...
exaltation du Moi; valorisation de l’individu.
- les genres: Poésie, roman, théâtre.
- les auteurs: Chateaubriand (1768-1848). Lamartine (1790-1869). Alfred de Musset (1810-1857). Victor Hugo (1802-1885).
Le Réalisme (1830-1890) XIXe:
le mouvement réaliste naît avec la revue Réalisme en 1856. Il vise à représenter les mécanismes sociaux, à explorer la vie quotidienne, à peindre la réalité.
Les romans portent la trace de leur époque.
- les genres: écriture de la précision, forme de discours descriptif, portraits, utilisation de niveaux de langue adaptés aux situations et au personnages;
multiplication de petits détails pour faire « vrai » - Effet de réel; Utilisation de la forme romanesque privilégiée (et la nouvelle).
- les auteurs: Honoré de Balzac (1799-1850). Stendhal (1783-1842). Gustave Flaubert. Guy de Maupassant.
Le Parnasse ou l'art de l'art (1840-fin XIX) XIXe:
courant en réaction contre le romantisme et qui s’attache à «l’art pour l’art». Refus des épanchements romantiques considérés comme excessifs; goût pour la
poésie descriptive, aux lignes pures, à la plastique impeccable, parfaite; La seule raison d’être des œuvres est la beauté («l’art pour l’art»).
- les genres: Poésie.
- les auteurs: Leconte de Lisle (1818-1894). Théophile Gautier (1811-1872). José-Maria de Hérédia (1842-1905). Théodore de Banville.
Le Naturalisme (1870-1890) XIXe:
le Naturalisme rend compte de la réalité de façon scientifique; Ce travail porte surtout sur des personnages déclassés, issus d' un milieu populaire et ravagés
par les passions. On étudie les lois de l'hérédité et l'influence du milieu sur les individus.
- les auteurs: Émile Zola (1840-1902). Guy de Maupassant (1850-1893).
Le Symbolisme (1870-1890) XIXe:
surtout en poésie, le symbolisme considère le monde comme une « représentation », le reflet d'un idéal. Seuls les symboles peuvent réussir à déchiffrer les
signes de cet ailleurs spirituel. Le monde devient un mystère qu'il faut déchiffrer et le poète est une sorte de mage.
- les genres: poésie.
- les auteurs: Paul Verlaine (1844-1896) (l'art de la suggestion, de l'impression). Arthur Rimbaud (pour certains poèmes comme Le Bateau Ivre, Les
Illuminations…). Stéphane Mallarmé (cultive l'art du langage pour aller vers l'hermétisme). Baudelaire (Les fleurs du Mal). Jules Laforgue.
Le Surréalisme (1918-1945) XXe:
mouvement artistique qu'André Breton définit dans le premier Manifeste du Surréalisme comme « automatisme psychique pur, par lequel on se propose
d'exprimer le fonctionnement réel de la pensée ». Prône une rupture radicale avec le conformisme esthétique et politique de l'époque. Se place dans la lignée
du Dadaïsme qui veut faire table rase de toutes les valeurs (patrie, obéissance, convention…). Faire de l'art un acte révolutionnaire.
- les auteurs: Aragon (Le Paysan de Paris). André Breton (1896-1966) (Nadja). André Breton et Soupault (Les champs magnétiques) Robert Desnos (Crops
et Biens)...
L’Absurde et L'EXISTENTIALISME (1950-1960) XXe:
les horreurs de la guerre et du totalitarisme, le sentiment d'impuissance et d'irrationalité nourrissent l'angoisse existentielle qu'expriment la littérature de
l'Absurde. De là découle également l'existentialisme, courant philosophique et littéraire qui postule que l'être humain forme l'essence de sa vie par ses actions
(absence de destin…). Désarroi de l'homme qui est comme étranger à un monde et à une existence dont il ne saisit plus le sens.
- les auteurs: Samuel Beckett (1906-1989) (En Attendant Godot). Eugène Ionesco (1912 1994) (Le Roi se meurt, La Cantatrice Chauve). Jean-Paul Sartre
(La Nausée). Albert Camus (L'étranger).
Le Nouveau Roman (1950-1970) XXe:
condamne le roman traditionnel: refus du récit traditionnel et de ses conventions (intrigue, personnage, organisation chronologique, narrateur). Refus de
l'illusion référentielle: les portraits psychologiques se révèlent des leurres. Raconter une histoire vraie est impossible, le langage ne reflète pas la réalité, il la
déforme. «L'aventure d'une écriture»: privilège de la construction formelle, le roman comme laboratoire où le récit est éclaté; descriptions qui « dissèquent »,
objectives et froides; répétitions de mêmes scènes, séries...
- les auteurs: Nathalie Sarraute (1902-2001) (L’Ère du Soupçon, le Planétarium). Alain Robbe-Grillet (1922-2008) (Pour un Nouveau Roman, Les Gommes,
La Jalousie). Michel Butor (1926-) (La Modification). Marguerite Duras (1914-1996) (Le Ravissement de Lol V Stein).
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Les règles du théâtre

la vraisemblance: au théâtre, il doivent jouer ce qu'ils croient, et respecter la crédibilité de scène en ne faisant pas n'importe quoi.
la bienséance: consiste à respecter des normes de conduite. Afin de ne pas choquer les spectateurs, ils ne doivent pas montrer de nudité ni de scène de mort.
la règle des trois unités: l'unité de temps (la pièce ne doit pas dépasser 24h), l'unité de lieu (l'action doit se dérouler dans un seul lieu), l'unité d'action (une
seule intrigue: une seule histoire).
Le lexique du théâtre

- Monologue: le locuteur, seul en scène, s'exprime sans s'adresser à un autre personnage. Il peut s'adresser à lui-même ou au public. Il peut aussi parler à un
personnage qui n'est pas présent.
- Soliloque: discours d'un personnage seul sur scène. Il est à distingué du monologue.
- Soliloque: le locuteur ne s'adresse qu'à lui-même. Le soliloque est donc un cas particulier du monologue.
- Aparté: il désigne un monologue prononcé en présence d'autres personnages. Dans les comédies, il est souvent bref et signalé par la didascalie "à lui-
même" /"à elle-même".
- Aparté: discours prononcé par un personnage que seul le public entend. Il est souvent désigné en didascalie par la mention "à part".
- Acte: principale subdivision d'une pièce.
- Avant-scène: aussi appelé proscenium. C'est la partie de la scène entre la rampe et le cadre de scène. Elle peut former une scène lorsque le rideau est tiré.
- Cadre de scène: il s'agit des trois côtés qui délimitent la scène de la salle.
- Catastrophe: dernière partie d'une tragédie antique où l'intrigue se résout.
- Chœur: dans le théâtre antique, il joue le lien entre le public et les acteurs. Il s'exprime principalement en chantant et réagit comme le public devrait le
faire. Il est formé d'un coryphée et de choreutes.
- Coryphée: chef du chœur dans le théâtre antique.
- Côté cour: côté droit de la scène vu depuis la salle.
- Côte jardin: côté gauche de la scène vu depuis la salle.
- Coup de théâtre: événement imprévu qui intervient au cours de la pièce.
- Dénouement: scène finale d'une pièce où l'intrigue trouve sa résolution.
- Deux ex machina: personne inattendue qui intervient à la fin d'une pièce et qui en change la résolution.
- Dialogue: communication entre une ou plusieurs personnes.
- Didascalie: indication de mise en scène. Elle ne sont pas lues ou dites au cours de la représentation (sauf indication contraire).
- Dramatis personne: liste des personnages présente avant la pièce.
- Dramaturge: auteur de pièces de théâtre.
- Entracte: intervalle entre deux actes d'une pièces.
- Épilogue: discours à la fin de la pièce qui résume l'intrigue.
- Exode: dernière partie d'une pièce antique qui contient la catastrophe.
- Feux de la rampe: outils qui illuminent la scène depuis le bas sur la rampe.
- Filage: représentation de la pièce sans le public (pendant les répétitions).
- Générale: dernière répétition avant représentation.
- Hors-scène: événements d'une pièce qui se passent en dehors de la scène (mort d'un personnage par exemple).
- Italienne: répétition rapide des acteurs sans mettre le ton pour mémoriser le texte.
- Lever de rideau: début d'une pièce joué sur l'avant-scène avant que le rideau ne soit levé.
- Mime: acteur de théâtre dont le jeu est exclusivement le mouvement.
- Monologue: longue réplique d'un personnage dans laquelle il s'adresse à lui même ainsi qu'à d'autres.
- Pantomime: spectacle narratif, parfois accompagné de musique, qui se repose sur le jeu du mime.
- Quatrième mur: mur illusoire bâti entre la scène et la salle pour donner un effet de réel. Il peut être brisé si le personnage s'adresse au public.
- Quiproquo: malentendu qui fait prendre quelqu'un pour quelqu'un d'autre ou une chose pour une autre.
- Rampe: rangée de lumières placée sur le devant de la scène pour éclairer les acteurs.
- Réplique: phrase ou ensemble de phrases dite par un acteur.
- Saynète: courte pièce comique avec peu de personnages.
- Scène: 1. subdivision d'un acte ou parfois même d'une pièce. 2. lieu où se déroule la pièce.
- Scène d'exposition: début de la pièce où sont présentés de manière directe ou indirecte les personnages.
- Stichomythie: suite de courtes répliques qui accélèrent le texte.
- Tableau: division d'une pièce qui, contrairement aux actes, ne coupent pas le temps d'une pièce.
- Tirade: long discours ininterrompu d'un personnage.
- La césure: est la coupe placée dans un vers entre deux groupes rythmiques. La césure médiane est la coupe placée au milieu d’un vers.
- La double énonciation: correspond à une énonciation s'adressant à deux destinataires distincts. De manière générale, le théâtre est une double
énonciation en ce sens qu'un personnage, sur scène, lorsqu'il s'adresse à un autre personnage, s'adresse également aux spectateurs.
- Le Théâtre antique: nous vient de Grèce, berceau de tout le théâtre occidental. Il est né à l'époque archaïque, aux VIe et Ve siècle avant J-C, lors des
célébrations consacrées à Dionysos, Dieu du vin, des arts et de la fête.

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Les formes de poèmes

la forme fixe:
- Le Sonnet: il est apparu au XVIe avec les poètes de la Pléiade et est particulièrement utilisé par Joachim Du Bellay. Il restera jusqu'au XIXe avec
l'alexandrin un référence de l'art poétique. Il est composé de 4 strophes: 2 quatrains (strophe de 4 vers) et de 2 tercets (strophe de 3 vers). Le sonnet comporte
en tout 14 vers. Le sonnet est constitué parfois de décasyllabes. Le schéma des rimes est également codifié: abba abba ccd ede (ou ccd eed).
- le Pantoum: genre d'origine malaise, écrit en quatrains; le deuxième et le quatrième vers de chaque strophe se répètent au premier et eu troisième vers de la
strophe suivante.
- La Ballade: forme courante à la fin du Moyen Age, la ballade est un poème lyrique constitué généralement de trois strophes identiques (souvent de 8 ou 10
vers, avec des rimes réparties selon la structure ABABBCBC ou ABABBCCDCD) se terminant par un refrain, et d'une demi-strophe appelée l'envoi, qui
reprend les dernières rimes et le refrain. Les contraintes formelles, qui exigent du poète une grande virtuosité, servent à créer un certain nombre d'effets.
- le Haïku: forme d'origine japonaise, dont la composition est d'une brièveté caractéristique. Contraintes d'un Haïku classique: le thème d'un Haïku doit
généralement s’apparenter à une saison de manière explicite ou implicite; le Haïku doit capturer l'essence d'un moment qui, selon le lecteur, peut sembler
anodin.
- Le Rondeau: en poésie, un rondeau est un poème de trois strophes (5/3/5 ou 4/2/4 vers) comptant deux rimes, avec un refrain à la fin des strophes 2 et 3
(qui reprend le premier hémistiche du vers 1).
- L’Ode: poème lyrique divisé en strophes, dont la pratique en langue française date du XVIe. Une ode est composée de 3 strophes: la strophe, l’antistrophe,
l’épode. Les trois strophes sont en général formées sur le même nombre de vers. Le ton d’une ode doit être enthousiaste, saisissante, rythmée.

la forme libre:
- l'Épigramme: c'est une petite pièce de poésie s'épanouit dans le genre de la poésie courte, dont les sujets sont variés dès l'origine. À l'époque hellénistique,
le genre fleurit, puis les latins s'y adonnent avec bonheur, l'un des thèmes favoris étant la satire, sociale ou personnalisée. Mais les relations amoureuses et
l'érotisme sont aussi un objet de verve sans fin.
- Le Blason: le blason est un type de poème à la mode au XVIe à la suite de l'épigramme du Beau Tétin de Clément Marot publié en 1535. Son originalité
repose sur un parti-pris thématique: le poète s'attache à un détail anatomique du corps féminin et en développe l'éloge dans un jeu poétique brillant. En
contrepoint apparaît rapidement le contre-blason qui prend le parti de la satire et du blâme. La structure formelle n'est pas définie: il s'agit de poèmes assez
courts (30-40 vers) en o ou en décasyllabes placés dans un système en rimes plates où le poète démontre son esprit et sa virtuosité.
Le poème en Prose: il est composé de paragraphes et ne comporte ni strophes, ni vers. Il se présente souvent comme un récit bref, mais s'en distingue par la
langue riche en images et en sonorités, et les impressions fortes.
- L’Acrostiche: poème dont on peut lire le sujet, le nom de l’auteur ou celui du dédicataire dans un mot formé des initiales de chaque vers.
- Poème en avalanche ou «Boule de neige»: le jeu consiste à composer un poème dont le premier mot compte une lettre, le deuxième deux lettres, le
troisième trois lettres, et ainsi de suite.
- Le Calligramme (poèmes graphiques): le calligramme est un poème dont les lettres et les mots forment un dessin en relation directe avec le contenu du
poème. Les calligrammes figurent souvent des objets ou des animaux, des petites scènes, ou même tout simplement des formes géométriques.

Autres:
- La Chanson (de geste): Récit en vers du Moyen-Age, souvent composée par un poète anonyme (le trouveur), mettant en scène,sur un fond historique
parfois ténu, des exploits (geste latin gesta, "actions", "hauts faits" en ancien français) de chevaliers. Le récit est destiné à être chanté par un jongleur avec
léger accompagnement musical (proche de la mélopée). La chanson de geste est constituée d'une succession de strophes de longueur inégale (de laisses)
bâties sur une seule voyelle (assonance).
- Le Lai: Pratiqué par les troubadours, il s’agit d’un petit poème narratif, souvent en octosyllabe, empreint de sensibilité et de mélancolie.

La versification

le vers:
les types de vers: les vers pairs: hexasyllabe (six syllabe), octosyllabe (huit syllabe), décasyllabe (dix syllabe), alexandrin (douze syllabe;
très utilisé dans la poésie classique). Les vers impairs, rarement utilisés: hendécasyllabe (onze syllabes), ennéasyllabe (neuf syllabes),
heptasyllabe (sept syllabe), pentasyllabe (cinq syllabe).
le rythme de vers:
- l'hémistiche: la moitié de vers.
- la césure: le milieu du vers.
- les phénomènes de discordances: l'enjambement, le rejet, le contre-rejet.
la syllabe:
1- la règle du ''e'' muet: ne se prononce pas avant une voyelle ou avant ''h'' muet ou à la fin du vers.
2- la règle de la diphtongue (le hiatus):
- la diérèse: on peut faire entendre deux syllabes (nu/ées).
- la synérèse: on peut ne faire entendre qu'une syllabe (dé/dain).
la rime:
4- les genres de la rime:
- rime féminine: lorsque se termine par ''e'' muet: (ange/ fange).
- rime masculine: les autres cas: (lâcheté/ bonté).
5- la qualité de la rime:
- rime riche: trois son ou plus sont en commun entre les deux vers: che''val''/ri''val'', b''rise''/g''rise''.
- rime suffisante: deux sons sons en commun: (m''er''/v''er'', gri''se''/mi''se'').
- rime pauvre: un seul son en commun: am''i''/part''i'', f''eu''/p''eu''.
6- la disposition des rimes:
- rime plate (suivies): AABB.
- rime croisée: ABAB.
- rime embrassée: ABBA.
la strophe:
distique (deux vers), tercet (trois vers), quatrain (quatre vers), quintil (cinq vers), sizain (six vers), huitain (huit vers), dizain (dix vers). On trouve plus
rarement des septains ou de neuvains.
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Le schéma actanciel et le schéma narratif


Le schéma actanciel: port sur les personnages et les relations qui existent entre eux.
Le schéma narratif: met l'accent sur les actions. Ce schéma est un outil qui facilite la compréhension de la structure d'un texte narratif et de l'évolution
d'une histoire.
1- le schéma actanciel:
- destinateur (émetteur): c'est le personnage qui donne une mission ou une quête au sujet (exemple: un roi demande à un de délivrer sa fille du dragon).
- objet: l'objet de la quête ou de la mission (exemple: délivrer la princesse).
- destinataire (récepteur): c'est le personnage qui va profiter de la quête ou de la mission (exemple: le roi, qui va récupérer sa fille).
- sujet (héros): c'est le personnage qui reçoit la quête ou la mission. C'est généralement le personnage principal (exemple: le chevalier).
- adjuvants (aidants): ce sont les personnages secondaires et les objets qui aident le sujet à accomplir sa mission (exemple: le meilleur ami de chevalier, une
épée).
- opposant (adversaires): ce sont les personnages secondaires qui nuisent le sujet dans l'accomplissement de sa mission (exemple: le dragon).
2- le schéma narratif:
- situation initiale: qui (les caractéristiques physiques et psychologiques du héros ou de l’héroïne de l'histoire); où (pays; région; ville; voiture; maison...);
quand (printemps; juin; soir...); quoi (l'action du personnage principal qui est entrain de faire quand l'histoire commence: lire; écouter la musique; joue…).
Les éléments aidants: un jour; il y a bien longtemps; il était une fois...
- l'élément déclencheur (perturbateur): un événement ou un personnage vient perturber la situation d'équilibre. Qu'arrive-t-il (le menace; le danger; la
surprise…); qui est menacé (le héros ou l’héroïne est en danger); qui menace (la personne qui menace pour le héros ou l’héroïne ''animal dangereux ou
l'événement naturel…''); où le menace (le personnage principal évolue).
Les éléments aidants: tout à coup; soudain; un jour...
- les péripéties: actions; aventures; événements…
Que fait-on pour se sortir de la menace? quels sont les résultats de ces actions?
Les éléments aidants: mais; alors; ensuite; oui...
- l'élément équilibrant (dénouement): le moment où le personnage réussit ou échoue sa mission.
Les éléments aidants: mais; heureusement; par chance...
- situation finale: le personnage principal a retrouvé sa situation du départ ou vit une nouvelle situation.
Comment les personnages s'en sortent-ils? Quels sont leurs sentiments? Quelle est la morale de cette histoire (facultatif).
Les éléments aidants: enfin; depuis ce jour; ainsi…
- exemple:
- le narrateur mène un quotidien ordinaire avec sa famille à Dar Chouafa.
- la ruine du père qui a perdu tout son capital.
- le voyage du père aux environs de Fès pour travailler à la compagne comme moissonneur. Le narrateur tombe malade et s'absente du Msid.
- le retour du père.
- le retour du bonheur.
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Le narrateur et le point de vue narratif (focalisation/ perspective)

1- le narrateur: est celui qui raconte l’histoire. Il ne faut pas le confondre avec l’auteur du récit (la personne réelle qui a écrit le texte) ni avec les
personnages (le narrateur n’est pas forcément un personnage du récit).
Il existe - deux types de narrateur: le narrateur-personnage et le narrateur extérieur.
- le narrateur-personnage: le narrateur raconte à la 1ère personne du singulier et dit “je”: on trouve des traces de sa présence dans l’histoire qu’il raconte
(je, me, mon, mes, notre...).
- le narrateur extérieur à l’histoire: le narrateur raconte à la 3ème personne du singulier et dit “il”: il est détaché de l’histoire qu’il raconte et ne participe
pas aux événements qu’il raconte. Il n’intervient pas dans le déroulement des faits et le récit semble avancer tout seul. Mais il peut parfois faire des
commentaires sur les personnages, les faits dont il parle.
2- le point de vue: est un choix que fait le narrateur pour raconter son histoire: il choisit un angle de vue, un jeu de “caméras”. Le point de vue est en
relation avec ce qu’il sait des faits et des événements.
Trois types de point de vue: omniscient, interne et externe.
- le point de vue omniscient (focalisation zéro): le narrateur sait tout. Il connaît non seulement le passé, les sentiments et les pensées des personnages mais
révèle parfois leur avenir. Il peut aussi dévoiler ce qu’ils ignorent eux-mêmes. Dans le récit il ordonne ces informations afin de produire divers effets sur le
lecteur. Dans le roman on utilise beaucoup ce mode de vision pour créer une illusion réaliste forte.
- le point de vue interne (focalisation interne): le narrateur perçoit la scène à travers un personnage. Ce qu’il connaît de l’histoire se limite à ce que celui-ci
voit, entend ou sent. Il est au courant du passé, du présent du personnage, il entre parfois dans sa conscience.
- le point de vue externe (focalisation externe): le narrateur raconte l’histoire en restant un simple observateur. Il ne nous apporte que des informations
sur le comportement extérieur des personnages donc ne nous transmet pas leurs pensées.
Ce procédé est notamment utilisé dans le roman policier moderne (roman noir d’origine américaine) et par certains auteurs du «nouveau roman» français.
N.B.: dans un même récit on peut alterner différents points de vue.

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L'attitude du narrateur

C'est son point de vue dans le texte. Il peut être engagé ou neutre. S'il est engagé, il va donner son opinion, et s'il est neutre, il sera très objectif.

La voix narrative

Le narrateur est homodiégétique et narrateur auto-diégétique: le narrateur est homodiégétique lorsqu'il est présent comme personnage dans
l'histoire qu'il raconte. Dans ce cas, s'il n'est pas un simple témoin des événements, mais le héros de son récit, il peut aussi être appelé narrateur auto-
diégétique.
Le narrateur hétérodiégétique: est absent comme personnage de l'histoire qu'il raconte.
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Les temps dans le récit ( rythme et chronologie)

I- le rythme (accélération ou ralentissement de l'action): pour rendre son récit plus dynamique et donc plus intéressant, le narrateur varie le rythme de sa
narration, c-à-d qu'il passe par exemple plus de temps sur certains épisodes de l'histoire et moins sur d'autres.
1- les procédés qui permettent d'accélérer le rythme de la narration:
- l'ellipse: consiste à passer sous silence certains faits que le narrateur juge inutiles de raconter. C'est le fait de raconter quelque chose te de couper pour
passer à autre chose (un blanc dans le texte, changement de paragraphe, points de suspension).
exemple: cette famille était riche. Deux ans plus tard, on retrouva cette même famille pauvre.
- le sommaire (le résumé): résumé d'action, consiste à rassembler plusieurs faits en quelques phrases, à raconter seulement l'essentiel.
exemple: nous glissons sur dix années de progrès et de bonheur, de 1800 à 1810; Fabrice passa les premières au château de Grianta, donnant et recevant
force coups de poing au milieu des petits paysans du village, et n'apprenant rien, pas même à lire (Stendhal)
2- les procédés qui permettent de ralentir le rythme de la narration:
- la scène: elle consiste à raconter l'histoire comme en temps réel: le lecteur a l'illusion que la scène se déroule sous ses yeux. Le plus souvent, il s'agit de
dialogues. Ces dialogues constituent des temps forts de l'action.
exemple: nous ne parlons pas, j'entends le murmure d'un jet d'eau qui tourne, au milieu de la plus proche pelouse. Quelqu'un descend l'escalier à notre
rencontre, un homme dont j'ai distingué de loin le costume jaune pâle. Il nous fait un geste à la main (Patrick...)
- la pause: elle consiste à donner des détails sur une action, à insérer une description, une explication ou un commentaire dans l'histoire.
exemple: ils venaient de s'arrêter aux deux tiers de la montée, à un endroit renommé pour la vue, où l'on conduit tous les voyageurs. On dominait l'immense
vallée, longue et large, que le fleuve clair parcourait d'un bout à l'autre, avec de grandes ondulations (Maupassant).
- la dilatation (contraire de l'ellipse): récit d'une action en plusieurs lignes alors qu'elle a en réalité duré que quelques secondes.
Exemple: accident/ catastrophe.
II- la chronologie du récit:
le plus souvent, le narrateur raconte les événements dans l'ordre où ils se sont produits; cependant, il peut rapporter les faits dans un ordre qui ne respecte pas
la chronologie du récit.
- la prolepse (anticipation): consiste à anticiper le futur, à se projeter dans l'avenir. Donc, la prolepse opère une anticipation et évoque un événement devant
se produire après ce qu'on est en train de raconter.
exemple: que va-t-il m'arriver après cette aventure en Europe ? Jamais plus je ne pourrai voir mes proches de la même façon: je deviendrai sans doute
acariâtre et distant.
- l'analepse (contraire à la prolepse): l'analepse opère un retour en arrière et évoque un événement antérieur à ce qu'on est en train de raconter, par exemple
lorsqu'un personnage se souvient de son passé.
exemple: aujourd'hui, je suis dans ce cimetière, alors qu'il y a 15 ans, je jouais près du parc à ses côtés.
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Histoire, récit et narration

histoire: c’est la succession d'événements qui est rapportée par le récit.


récit: il désigne « l’énoncé narratif, le discours oral ou écrit qui assume la relation (la narration) d’un acte, d'un événement ou d'une série
d'événements ».
narration: c’est « l'acte de narrer pris en lui-même », et par extension la situation dans laquelle il prend place. La narration est la façon de raconter,
c’est l’acte producteur (choix des mots, du point de vue, de narrateur, etc.).
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La distance

Le discours narrativisé: Les paroles ou les actions du personnage sont intégrées à la narration et sont traitées comme tout autre événement (- distant).
Le discours transposé, style indirect: Les paroles ou les actions du personnage sont rapportées par le narrateur, qui les présente selon son interprétation (- +
distant).
Le discours transposé, style indirect libre: Les paroles ou les actions du personnage sont rapportées par le narrateur, mais sans l’utilisation d’une
conjonction de subordination (+ - distant).
Le discours rapporté: Les paroles du personnage sont citées littéralement par le narrateur (+ distant).
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Les fonctions du narrateur


La fonction narrative: La fonction narrative est une fonction de base. Dès qu’il y a un récit, le narrateur, présent ou non dans le texte, assume ce rôle
(impersonnalité).
La fonction de régie: Le narrateur exerce une fonction de régie lorsqu’il commente l’organisation et l’articulation de son texte, en intervenant au sein de
l’histoire (implication).
La fonction de communication: Le narrateur s’adresse directement au narrataire, c’est-à-dire au lecteur potentiel du texte, afin d’établir ou de maintenir le
contact avec lui (implication).
La fonction testimoniale: Le narrateur atteste la vérité de son histoire, le degré de précision de sa narration, sa certitude vis-à-vis les événements, ses
sources d’informations, etc. Cette fonction apparaît également lorsque le narrateur exprime ses émotions par rapport à l’histoire, la relation affective qu’il
entretient avec elle (implication).
La fonction idéologique: Le narrateur interrompt son histoire pour apporter un propos didactique, un savoir général qui concerne son récit (implication).
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Les temps de la narration


La narration ultérieure: Il s’agit de la position temporelle la plus fréquente. Le narrateur raconte ce qui est arrivé dans un passé plus ou moins éloigné.
La narration antérieure: Le narrateur raconte ce qui va arriver dans un futur plus ou moins éloigné. Ces narrations prennent souvent la forme de rêves ou
de prophéties.
La narration simultanée: Le narrateur raconte son histoire au moment même où elle se produit.
La narration intercalée: Ce type complexe de narration allie la narration ultérieure et la narration simultanée. Par exemple, un narrateur raconte, après-
coup, ce qu’il a vécu dans la journée, et en même temps, insère ses impressions du moment sur ces mêmes événements.
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La fréquence événementielle
Le mode singulatif: On raconte une fois ce qui s’est passé une fois.
Le mode répétitif: On raconte plus d’une fois ce qui s’est passé une fois.
Le mode itératif: On raconte une fois ce qui s’est passé plusieurs fois.
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Les registres (les tonalités)


1- le registre tragique:
- les caractéristiques: un être, placé en situation de victime, est confronté à des forces qui le dépassent, aux drames de la destinée humaine: le mal, les
passions dévastatrices, la mort. Cet être est le plus souvent un personnage d'exception. Une fin funeste, un destin fatal.
- les thèmes: la fatalité, le destin, la mort, la puissance des passions, le désespoir, l'amour impossible, les dilemmes, la menace, le châtiment.
- les genres: tragédies, romans...
2- le registre épique:
- les caractéristiques: un personnage héroïque voire surhumain, censé représenter les valeurs collectives d'une communauté est confronté à des obstacles
gigantesques, dans un univers démesuré où s'exercent des forces colossales.
- les thèmes: foules, combats, batailles, mythologie, monstres, la mort, la survie.
- les genres: épopées, romans, poésie, pièces de théâtre, presse sportive, péplums...
3- le registre fantastique:
- les caractéristiques: On assiste à une intrusion de l'irrationnel, à des phénomènes étranges : expression de l'animation et de l'incarnation (exemple :
animation des objets, apparitions...). Il y a ambiguïté entre le réel et l'irrationnel. Le personnage ne sait pas si ce qu'il perçoit est la réalité ou non. (même si
parfois il peut y avoir une explication logique à ce qu'il a perçu ou cru percevoir: fatigue, folie, mauvaise interprétation des perceptions etc.)
- les thèmes: doute, irrationnel.
- les genres: contes fantastiques, romans,films, dessins animés…
4- le registre pathétique:
- les caractéristiques: il naît de l'évocation de souffrances poignantes : des personnages généralement faibles sont confrontés à la violence, à la maladie, à la
mort d'êtres chers.
- les thèmes: la mort, la maladie, la tristesse, la souffrance, les larmes, l'injustice de certaines situations, les victimes innocentes etc.
- les genres: romans, poésies...
5- le registre comique:
- les caractéristiques: il peut faire appel à l'humour, au comique verbal, à la parodie, au burlesque, à la caricature, à la parodie ou encore au travestissement.
Le comique peut naître d'une situation (par exemple une situation absurde), d'un comportement, d'un caractère ou encore de gestes.
- les thèmes: les thèmes sont extrêmement variés: les défauts d'un personnage, la vie quotidienne etc.
- les genres: comédies, théâtre de l'absurde, farce, histoires drôles; sketches...
6- le registre lyrique:
- les caractéristiques: on y trouve des émotions intimes, des sentiments personnels. L'auteur exprime ses états d'âme: épanchement ou exaltation, regret,
tristesse, joie...
NB: pour l'expression de la plainte, on parlera plus précisément de registre élégiaque.
- les thèmes: le souvenir, la fuite du temps, la nostalgie, le goût de la nature, l'enthousiasme, le sentiment amoureux...
- les genres: poésie lyrique, entre autres...
7- le registre ironique:
- les caractéristiques: consiste à se moquer de gens ou d’idées en faisant semblant d’être d’accord avec eux; on dit le contraire de ce que l’on pense, non pas
dans le but de mentir, mais dans celui de rire ou faire rire. Pour pratiquer l’ironie, on emploie un procédé appelé l’antiphrase.
- la méthode : pour montrer qu’un texte est ironique, il faut bien faire la distinction entre le sens apparent du texte (ce que celui qui parle dit en apparence),
et son sens réel (ce qu’il pense en réalité), et relever un ou plusieurs exemples d’antiphrases.
8- le registre satirique:
- les caractéristiques: utilise le comique pour dénoncer, critiquer des personnes, des idées, des mœurs (des comportements) en les ridiculisant.
- la méthode: pour montrer qu’un texte est satirique, il faut identifier de qui ou de quoi le texte se moque, et expliquer comment il le ridiculise.
9- le registre polémique:
- les caractéristiques: il consiste à dénoncer des gens, des idées ou des comportements en utilisant des mots et un ton violents. Il s’agit de se battre en
utilisant le langage comme arme.
- la méthode: pour expliquer en quoi un texte est polémique, il faut identifier clairement la cible visée dans le texte, les reproches qui sont formulés à son
encontre et étudier ce qui fait la violence du texte (vocabulaire, ponctuation…).
10- le registre didactique:
- les caractéristiques: il consiste à instaurer une relation d’enseignement, une relation de maître à élève. Cette relation peut être créée entre l’auteur ou le
narrateur et le lecteur, ou bien entre deux personnages.
- la méthode: pour montrer qu’un texte est didactique, on peut étudier comment celui qui joue le rôle de maître se présente comme détenteur de la vérité
(présent de vérité générale, futur prophétique, ton de certitude, utilisation de raisonnements logiques…). Lorsque ce registre est présent entre deux
personnages, on peut également étudier comment une hiérarchie s’établit entre eux (façon de s’adresser à l’autre, façon de se comporter avec lui…).
11- le registre laudatif ou élogieux:
- les caractéristiques: il consiste à faire l’éloge de quelqu’un ou de quelque chose.
- la méthode: pour montrer qu’un texte est élogieux (ou laudatif), on étudie la façon dont les qualités de l’être ou la chose dont on parle sont présentée
comme exceptionnelles (termes valorisants, procédés d’amplification, hyperboles, superlatifs…).
12- le registre épidictique:
- les caractéristiques: éloge (valoriser, dire du bien : termes mélioratifs) ou blâme (dévaloriser, dire du mal : termes péjoratifs)
13- le registre réaliste:
- les caractéristiques: descriptions donnant l’illusion du réel, conformité avec la vraie vie (termes techniques, métiers, objets, vêtements…)
14- le registre merveilleux:
- les caractéristiques: surnaturel de convention (univers des contes : fées, sorcières, ogres…), étonne.
15- le registre oratoire:
- les caractéristiques: discours adressé à une assemblée (réelle ou fictive), phrases plus ou moins longues et bien construites (appelées « périodes »),
interpellations, questions oratoires…
16- le registre dramatique:
- les caractéristiques: action, péripéties, rebondissements, suspense (verbes d’action, exclamations, interrogations…).
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Le discours direct et indirect

1- les modifications temporelles des verbes: présent/imparfait_imparfait; futur_ conditionnel présent; futur antérieur_conditionnel passé; passé
composé/passé simple_plus-que-parfait; subjonctif présent_subjonctif imparfait; conditionnel présent/conditionnel passé_conditionnel présent/conditionnel
passé; impératif_subjonctif présent/infinitif.
exemples: (présent_imparfait: il m'a dit: ''je vais bien''._il m'a dit qu'il allait bien.); (futur_conditionnel simple: il m'a dit: ''je téléphonerai''._il m'a dit qu'il
téléphonerait.); (futur antérieur_conditionnel passé: il m'a dit: ''nous aurons terminé la chambre avant de venir''._il m'a dit qu'ils auraient terminé la chambre
avant de venir.); (passé composé_plus-que-parfait: il m'a dit: ''j'ai tout vendu''._il m'a dit qu'il avait tout vendu.)
2- les modifications des marqueurs de temps et de lieu: aujourd'hui_ce jour-là; hier_la veille; demain_le lendemain; dans quelques jours_quelques jours
plus tard; jour/semaine/mois prochain(e/s)_ jour/semaine/mois suivant(e/s); ici_là/là-bas.
exemples: (aujourd'hui_ce jour-là: Nada pensait: ''je vais faire les courses aujourd'hui''._Nada pensait qu'elle allait faire les courses ce jour-là)…
3- les modifications des pronoms personnels et toniques: je_il/elle; tu_je; vous_je/nous; nous_ils/elles; moi_lui/elle; toi_moi...
exemples: (je_il: il m'a dit: ''je suis là''._il m'a dit qu'il était là)…
4- les modifications des possessifs: ton/votre_mon/notre; vos_nos/mes; mon_son; ma_sa; le mien/le tien_le sien/le mien; à toi_le mien; à moi_à lui…
exemples: (ton_mon: il m'a dit: ''je n'ai plus ton livre''._il m'a dit qu'il n'avait plus mon livre.)…
5- les modifications des démonstratifs: ce_ce…-là; cet_cet…-là…
exemples: (il m'a dit: ''je n'ai plus ce livre.''_il m'a dit qu'il n'avait plus ce livre-là.)...
6- les modifications des questions: est-ce que_si; qu'est ce que_ce que; qu'est-ce qui_ ce qui; qui est-ce qui/qui_qui; les questions inversées_si; les
questions directes ne commençant pas par ''est-ce que''_gardent le pronom interrogatif; l'impératif_de+infinitif.
exemples: (il m'a demandé: ''qui est-ce qui est volontaire?''_il m'a demandé qui était volontaire.)…
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Les figures de style

Antithèse: deux mots ou deux expression de sens contraire à l'intérieur de deux syntagmes.
(exemple: "ici c’était le paradis, ailleurs l’enfer." Voltaire)
Oxymore: deux mots aux sens opposés à l’intérieur d’une même expression.
(exemple: "le soleil noir de la mélancolie." Gérard de Nerval)
Antiphrase (ou ironie): elle exprime une idée par son contraire dans une intention ironique. On dit le contraire de ce qu'on pense.
(exemple: deux en math, tu es un génie.)
Chiasme: deux expressions se suivent, mais la deuxième adopte l’ordre inverse (AB / BA)
(exemple: il faut manger pour vivre et non pas vivre pour manger.)
Parataxe: par laquelle on juxtapose des propositions sans marquer le rapport de dépendance qui les unit. Aucun mot de liaison (les conjonctions de
subordination, les prépositions...)
(exemple: "l’orage éclatait.)
la pluie tombait en rayons blancs..." Jules Renard )
la deuxième phrase est une conséquence logique de la première, mais il n’est composé que de propositions principales.
Polyptote: c'est une figure de répétition qui consiste à reprendre un terme en lui faisant subir des variations morphologiques de nombre, de personne, de
mode, de voix ou de temps.
(exemple: "... Et l’on sait tout chez moi, hors ce qu’il faut savoir." Molière)
Métaphore: met en relation deux termes (un comparant et un comparé) mais sans outil de comparaison.
(exemple: "l’amour n’est que le roman du cœur." Beaumarchais)
Personnification: attribuer des qualités humaines à un objet inanimé.
(exemple: cette rose aimable comme toi.)
Allégorie: proche de la personnification, elle consiste à représenter une idée abstraite sous forme concrète. On crée un être vivant pour qu’il représente
cette notion de façon concrète.
(exemple: - la Justice portant une balance.
- la colombe pour la paix.)
Anacoluthe: la phrase se dirige vers le point vers lequel on l’attend, avant de prendre brusquement une autre direction.
(exemple: "le nez de Cléopâtre, s’il eût été plus court, la face du monde en eût été changée." Pascal)
Pascal établit un parallèle implicite entre la taille du nez de Cléopâtre et la face du monde.
Périphrase: remplacer un terme par une expression qui le défini.
(exemple: la capitale de la France.
Pour Paris.)
Hyperbole: procédé qui consiste à exagérer une perception, un sentiment.
(exemple: Maryem meurt de faim.)
Litote: elle consiste à dire moins pour faire entendre plus.
(exemple: ce n’est pas mauvais.
Pour c’est bon.)
Gradation: succession de mots ou d'expressions de sens voisins et dont l'ordre traduit une progression croissante ou décroissante.
(exemple: Nada marche, Nada court, Nada vole.)
Énumération: succession de mots de même nature grammaticale et de sens proche.
(exemple: "Adieu, veau, vache, cochon..." La Fontaine)
Parallélisme: mettre des mots selon la suite (AB / AB).
(exemple: des trains sifflaient, des chiens hurlaient.)
Assonance : répétition d’un même son de voyelle dans un groupe de mots.
(exemple: "Tout m’afflige et me nuit et conspire à me nuire." Racine)
I
Allitération: répétition du même son de consonne dans un groupe de
mots.
(exemple: un chasseur sachant chasser doit savoir chasser sans son chien.)
S / CH
Asyndète: est une figure de style par laquelle on juxtapose des éléments tout en supprimant volontairement les mots de coordination entre ces éléments.
(exemple:" Ménalque se jette hors de la portière, traverse la cour, monte l’escalier.." La Bruyère.)
Euphémisme: il permet de rendre une réalité moins brutale.
(exemple: - chercheur d'emploi "chômeur"
- les non-voyants "les aveugles")
Synecdoque: est une métonymie dans laquelle une partie d’un élément sert à désigner le tout ( ou le tout pour désigner une partie ).
(exemple: L’Élysée veut défendre la langue française dans le monde.)
L’Élysée désigne le pays "la France".
Métonymie: remplacer un élément par un autre élément appartenant au même ensemble logique ( le contenu est remplacé par le contenant ; le tout pour
la partie... ).
(exemple: - le fer = l’épée.
- boire un verre. = boire le contenu du verre.
- C'est une décision de l’Élysée. = c'est une décision du président de la France.
- boire la mort = boire le poison.)
Anadiplose: elle consiste à répéter le dernier mot d’une proposition au début de la proposition suivante.
(exemple: "je vis ce beau Lyon, Lyon que tant je prise." Du Bellay)
Comparaison: met en relation deux termes ayant un point commun (un comparé et un comparant) à l’aide d’un outil de comparaison (comme, tel que,
ainsi que, de même que…).
(exemple: "la musique souvent me prend comme une mer." Baudelaire)
Antanaclase: elle consiste à utiliser deux fois le même mot dans une phrase en lui donnant deux sens différents.
(exemple: "le cœur a ses raisons que la raison ne connaît pas." Pascal)
Paronomase: c'est une figure de style par laquelle on rapproche deux mots dont le son ou l’orthographe sont semblables, mais dont le sens est différent.
(exemple: "En vivant et en voyant les hommes, il faut que le cœur se brise ou se bronze." Chamfort)
Anaphore: répétition d'un mot ou d'un groupe de mots au début de plusieurs propositions, vers ou phrases qui se suivent, par lui même ou par un
pronom.
(exemple: Paris est la capitale de la France, Paris est la ville de l'amour, elle est formidable.)
Paradoxe: c'est un procédé par lequel on énonce une idée contraire à l’opinion commune.
(exemple: "l’homme n’est ni ange, ni bête, et le malheur veut que qui veut faire l’ange fait la bête." Pascal)
Pascal nous dit que lorsque l’on fait l’ange, on finit toujours par développer des comportements mauvais.
Polysyndète: c'est une figure de style par laquelle on multiplie volontairement les mots de liaison (les conjonctions ou les adverbes de liaison…)
(exemple: "je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
D’une femme inconnue, et que j’aime, et qui m’aime,
Et qui n’est, chaque fois, ni tout à fait la même." Verlaine).
Anagramme: c'est un jeu littéraire qui consiste à former un ou plusieurs mots en transposant les lettres d’un ou plusieurs autres mots.
(exemple: ange / nage)
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Les types de raisonnement

- Le raisonnement déductif: il part d’une idée générale pour en déduire des propositions particulières, de la cause à l'effet.
- Le raisonnement inductif: il part d’observations particulières pour aboutir à une conclusion de portée générale.
- Le raisonnement par opposition: confronte deux situations (deux thèses) pour en faire ressortir les différences, les divergences.
- Le raisonnement par analogie: il procède à une comparaison avant d’aboutir à une conclusion.
- le syllogisme: il met en relations au moins trois propositions: deux ou plus d'entre elles, appelées « prémisses », conduisent à une «conclusion». (A=B et
B=C, alors A=C).
- Le raisonnement par l’absurde (illogique, ironique): il imagine les conséquences absurdes d’une idée pour la réfuter.

- Le raisonnement critique: il consiste à contester une opinion adverse.


- Le raisonnement dialectique: il consiste à peser les arguments favorables ou défavorables à une thèse.
- Le raisonnement concessif: il consiste à admettre en partie des arguments de la thèse adverse et à leur opposer d’autres arguments.
- Le raisonnement causal: s'appuie sur les causes d'un fait, d'une situation, d'un phénomène pour en tirer des conséquences.
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La progression thématique

la progression thématique à thème constant: privilégiée par les narrations, où un même personnage effectue diverses actions. Elle garde le même sujet
tout au long de la progression. Elle est aussi parfois utilisée dans les descriptions, quand le narrateur développe des informations successives sur le même
personnage ou le même objet décrit.
la progression linéaire simple: privilégiée dans l'argumentation. Chaque propos d'une phrase est repris comme thème dans la suivante.
la progression à thème dérivés, éclatés (en éventail): elle est privilégiée dans les descriptions. Elle s'organise à partir d'un hyperthème, elle dérive d'un
thème pour privilégier souvent un paysage ou un événement dont les thèmes de chaque phrase représentent un élément particulier.

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Les rapports (connecteurs) logiques

Ils servent à établir des relations entre deux idées, deux faits et expriment la cause, la conséquence, l'opposition…
1- connecteurs exprimant la cause: car, en effet, parce que, puisque, comme…
2- connecteurs exprimant la conséquence: donc, ainsi, c'est pourquoi, si bien que, de sorte que…
3- connecteurs exprimant l'opposition: mais, or, pourtant, cependant, bien que, même si…
4- connecteurs exprimant l'addition: et, en outre, de plus, de même que…
5- connecteurs exprimant la reformulation: ou, en un mot…
6- d'autres connecteurs permettent d'exprimer le temps, le lieu, la condition…

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La ponctuation

- le point: il marque une grande pause dans la lecture. Il indique la fin d'une phrase.il met aussi après une abréviation.
- le point d'interrogation: il se trouve à la fin des phrases qui expriment une demande. Il est suivi d'une majuscule, mais non lorsqu'il s'insère dans la
phrase.
- le point d'exclamation: il se met après une interjection ou à la fin d'une phrase qui exprime la joie, la douleur, l'admiration… lui aussi est suivi
d'une majuscule, mais non lorsqu'il s'insère dans la phrase.
- la virgule: elle marque une petite pause dans la lecture. Elle sert à séparer, dans une phrase, les éléments semblables, c'est-à-dire de même nature ou
de même fonction, qui ne sont pas unis par l'une des conjonctions de coordination (mais, ou, et, donc, or, ni, car). Comme elle sépare les énumérations et
permet ainsi de lever certaines ambiguïtés de construction.
- le point-virgule: il marque une pause moyenne dans la lecture. Dans une phrase, il sert à séparer des propositions liées plus au moins étroitement par
le sens, et les parties semblables ou les propositions d'une certaine longueur dont les éléments sont déjà séparés par des virgules.
- les points de suspension: ils indiquent que la phrase est inachevée, marquent une interruption causée par l'émotion, la surprise, l'hésitation… ou un
arrêt voulu dans le développement de la pensée pour mettre en relief certains éléments de la phrase.
- les deux points: ils annoncent les paroles de quelqu'un, une énumération, une explication ou une justification.
- les guillemets: ils s'emploient pour encadrer une citation, les paroles de quelqu'un, une conversation, une expression ou un terme qu'on veut mettre
en valeur.
- les parenthèses: elles servent à isoler une idée, une réflexion qui pourraient être supprimées sans altérer le sens de la phrase. Comme elles peuvent
être utilisées pour insérer des explications supplémentaires. Un narrateur peut les employer pour exprimer ses réflexions personnelles.
- le tiret: il marque le changement d'interlocuteur dans un dialogue et marque aussi la mise en valeur d'un élément de la phrase.
- le trait d'union: il lie entre les éléments de certains noms composés et entre le verbe et le pronom et entre le pronom personnel et le mot ''même''.
Après un nom rattaché aux adverbes ''-ci'' et ''là''.

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