Littérature
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Littérature
La littérature
1- texte narratif: raconter une histoire ou des événements imaginaires, réels ou documentaires.
- les caractéristiques: une narration à la première personne ou à la troisième personne; un narrateur qui conte l'histoire ou le récit, qui y participe ou qui est
extérieur à l'histoire (point de vue); des personnages; des événements, des actions, des péripéties situés dans un lieu et dans le temps; la présence de repères
chronologiques; des pronoms.
- les genres: récit, récit d'aventures, récit ou roman fantastique, récit autochtone traditionnel, discours, conte, fable, roman, légende ou mythe, nouvelle,
mémoires, récit de vie, récit de voyage, récit historique…
2- le texte poétique: les textes qui utilisent le langage poétique ou mettent en évidence le choix de mots, d'images et de sonorités. Le texte à dominante
poétique sert à exprimer des sentiments et des émotions.
- les caractéristiques: la présence de refrains ou de couplets; des vers inégaux; l'absence de rimes ou de strophes; la répétition d'éléments semblables (sons,
mots, nombre de syllabes…); l'utilisation du rythme, des sonorités ou de la musicalité; l'utilisation du sens figuré des mots; l'utilisation des mots pour
amuser, pour faire rire; un nombre fixe et un type fixe de vers (rythme, types de rimes, nombre de syllabes); un nombre fixe et un type fixe de strophes.
- les genres: poème en rose, chanson, calligramme, proverbe, vire-langue, expression drôle, devinette, diction, calembour, jeu de mots, sonnet, ode, haïku,
acrostiche, ballade…
3- le texte descriptif: les textes qui décrivent les caractéristiques d'un être, d'une chose, d'un lieu, d'un personnage, d'un sentiment et qui permettent au
lecteur ou à l'interlocuteur de visualiser ou d'imaginer ce qui est décrit.
- les caractéristiques: un sujet ou un thème (l'élément principal à caractériser); des aspects (les idées principales en catégories, en parties ou en
subdivisions); des sous-aspects (détails, propriétés, qualités, précisions liés à chaque aspect traité).
- les genres: portrait; guide touristique; publicité; petite annonce; fiche technique; dépliant; fiche d'info ou de directives; documentaire; guide touristique ou
de voyage; ouvrage scientifique; itinéraire; notes de cours; coupe transversale; diagramme séquentiel; description littéraire (intégrée dans un autre type de
texte); description à l'intérieur d'un roman…
4- le texte explicatif: les textes qui expliquent des idées, un concept, des phénomènes, des événements ou la manière de fonctionner d'un objet. Donc, le
texte à dominante explicative sert à expliquer; informer; faire comprendre; renseigner; enseigner ou instruire; mettre en évidence les causes d'un problème et
les solutions possibles.
- les caractéristiques: un lien de causalité (phénomène/ conséquence, cause/ conséquence, problème/ cause, problème/ solutions); des exemples; des
comparaisons pour souligner les ressemblances et les différences; des faits, des chiffres, des données, des statistiques ou des dates; des termes techniques ou
spécialisés; des définitions (accentuées en caractère gras, en italique…); des photos, des illustrations et des schémas; un énonciateur neutre offrant un point
de vue objectif; des paragraphes, des titres et des sous-titres; une réponse à une question ou à un problème posé de façon explicite ou implicite.
- les genres: reportage; compte rendu; manuel scolaire; encyclopédie; article scientifique; page web…
5- le texte argumentatif: les textes qui visent à influencer, à convaincre, à persuader ou à défendre une opinion.
- les caractéristiques: un message, une opinion ou un point de vue; la présence d'une thèse; des arguments et des contre-arguments; des exemples; une prise
de position engagée ou un point de vue neutre.
- les genres: affiche de sollicitation ou promotionnelle; critique; éditorial; message publicitaire; analyse littéraire; discours politique; sermon; fable;
plaidoyer; publicité (affiche; à la télé; à la radio); critique de films, de livres, d’œuvres d'art; dissertation, essai; lettre au rédacteur…
6- le texte dialogale (conversationnel): les textes qui transmettent des interactions verbales. La fonction de ce type de texte est d'échanger et interagir à
l'oral; transposer à l'écrit des propos entendus; faire avancer l'action dans un texte (récit, pièce de théâtre, bande dessinée) et aider à caractériser les
personnages.
- les caractéristiques: des changement d'interlocuteurs et la prise de parole; l'utilisation du non verbal et de la prosodie; des pauses, des répétitions, des
hésitations, des interjections; le discours direct; la présence de guillemets, de tirets, des deux-points, de bulles; l'organisation par actes, scènes ou bulles.
- les genres: interaction orale quotidienne; échange de questions et de réponses; pièce de théâtre; bande dessinée; saynète; improvisations; dramatisation;
interview; entretien; cercle littéraire; film; conversation sur le vif ou téléphonique, clavardage, Twitter…; blogue et média social; jeu de rôle; dialogue entre
personnages…
7- le texte injonctif (prescriptif): les textes injonctifs sont des textes qui indiquent comment faire quelque chose ou comment agir. La fonction de ce type de
texte est d'inciter à agir ou à se comporter d'une façon précise; ordonner; donner des instructions; conseiller; guider et orienter; informer; faire comprendre;
enseigner ou instruire.
- les caractéristiques: des conseils, des ordres, des comportements, des étapes, des règlement, des instructions…; beaucoup de verbes; des phrases courtes
ou énoncés courts; une structure énumérative; un message impersonnel.
- les genres: recette; mode d'emploi; consigne; marche à suivre; liste d'étapes; règles de jeu; slogan; règlements ou routines de classe; invitation; plan de
travail; critères de réalisation d'une tâches; itinéraire…
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la vraisemblance: au théâtre, il doivent jouer ce qu'ils croient, et respecter la crédibilité de scène en ne faisant pas n'importe quoi.
la bienséance: consiste à respecter des normes de conduite. Afin de ne pas choquer les spectateurs, ils ne doivent pas montrer de nudité ni de scène de mort.
la règle des trois unités: l'unité de temps (la pièce ne doit pas dépasser 24h), l'unité de lieu (l'action doit se dérouler dans un seul lieu), l'unité d'action (une
seule intrigue: une seule histoire).
Le lexique du théâtre
- Monologue: le locuteur, seul en scène, s'exprime sans s'adresser à un autre personnage. Il peut s'adresser à lui-même ou au public. Il peut aussi parler à un
personnage qui n'est pas présent.
- Soliloque: discours d'un personnage seul sur scène. Il est à distingué du monologue.
- Soliloque: le locuteur ne s'adresse qu'à lui-même. Le soliloque est donc un cas particulier du monologue.
- Aparté: il désigne un monologue prononcé en présence d'autres personnages. Dans les comédies, il est souvent bref et signalé par la didascalie "à lui-
même" /"à elle-même".
- Aparté: discours prononcé par un personnage que seul le public entend. Il est souvent désigné en didascalie par la mention "à part".
- Acte: principale subdivision d'une pièce.
- Avant-scène: aussi appelé proscenium. C'est la partie de la scène entre la rampe et le cadre de scène. Elle peut former une scène lorsque le rideau est tiré.
- Cadre de scène: il s'agit des trois côtés qui délimitent la scène de la salle.
- Catastrophe: dernière partie d'une tragédie antique où l'intrigue se résout.
- Chœur: dans le théâtre antique, il joue le lien entre le public et les acteurs. Il s'exprime principalement en chantant et réagit comme le public devrait le
faire. Il est formé d'un coryphée et de choreutes.
- Coryphée: chef du chœur dans le théâtre antique.
- Côté cour: côté droit de la scène vu depuis la salle.
- Côte jardin: côté gauche de la scène vu depuis la salle.
- Coup de théâtre: événement imprévu qui intervient au cours de la pièce.
- Dénouement: scène finale d'une pièce où l'intrigue trouve sa résolution.
- Deux ex machina: personne inattendue qui intervient à la fin d'une pièce et qui en change la résolution.
- Dialogue: communication entre une ou plusieurs personnes.
- Didascalie: indication de mise en scène. Elle ne sont pas lues ou dites au cours de la représentation (sauf indication contraire).
- Dramatis personne: liste des personnages présente avant la pièce.
- Dramaturge: auteur de pièces de théâtre.
- Entracte: intervalle entre deux actes d'une pièces.
- Épilogue: discours à la fin de la pièce qui résume l'intrigue.
- Exode: dernière partie d'une pièce antique qui contient la catastrophe.
- Feux de la rampe: outils qui illuminent la scène depuis le bas sur la rampe.
- Filage: représentation de la pièce sans le public (pendant les répétitions).
- Générale: dernière répétition avant représentation.
- Hors-scène: événements d'une pièce qui se passent en dehors de la scène (mort d'un personnage par exemple).
- Italienne: répétition rapide des acteurs sans mettre le ton pour mémoriser le texte.
- Lever de rideau: début d'une pièce joué sur l'avant-scène avant que le rideau ne soit levé.
- Mime: acteur de théâtre dont le jeu est exclusivement le mouvement.
- Monologue: longue réplique d'un personnage dans laquelle il s'adresse à lui même ainsi qu'à d'autres.
- Pantomime: spectacle narratif, parfois accompagné de musique, qui se repose sur le jeu du mime.
- Quatrième mur: mur illusoire bâti entre la scène et la salle pour donner un effet de réel. Il peut être brisé si le personnage s'adresse au public.
- Quiproquo: malentendu qui fait prendre quelqu'un pour quelqu'un d'autre ou une chose pour une autre.
- Rampe: rangée de lumières placée sur le devant de la scène pour éclairer les acteurs.
- Réplique: phrase ou ensemble de phrases dite par un acteur.
- Saynète: courte pièce comique avec peu de personnages.
- Scène: 1. subdivision d'un acte ou parfois même d'une pièce. 2. lieu où se déroule la pièce.
- Scène d'exposition: début de la pièce où sont présentés de manière directe ou indirecte les personnages.
- Stichomythie: suite de courtes répliques qui accélèrent le texte.
- Tableau: division d'une pièce qui, contrairement aux actes, ne coupent pas le temps d'une pièce.
- Tirade: long discours ininterrompu d'un personnage.
- La césure: est la coupe placée dans un vers entre deux groupes rythmiques. La césure médiane est la coupe placée au milieu d’un vers.
- La double énonciation: correspond à une énonciation s'adressant à deux destinataires distincts. De manière générale, le théâtre est une double
énonciation en ce sens qu'un personnage, sur scène, lorsqu'il s'adresse à un autre personnage, s'adresse également aux spectateurs.
- Le Théâtre antique: nous vient de Grèce, berceau de tout le théâtre occidental. Il est né à l'époque archaïque, aux VIe et Ve siècle avant J-C, lors des
célébrations consacrées à Dionysos, Dieu du vin, des arts et de la fête.
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la forme fixe:
- Le Sonnet: il est apparu au XVIe avec les poètes de la Pléiade et est particulièrement utilisé par Joachim Du Bellay. Il restera jusqu'au XIXe avec
l'alexandrin un référence de l'art poétique. Il est composé de 4 strophes: 2 quatrains (strophe de 4 vers) et de 2 tercets (strophe de 3 vers). Le sonnet comporte
en tout 14 vers. Le sonnet est constitué parfois de décasyllabes. Le schéma des rimes est également codifié: abba abba ccd ede (ou ccd eed).
- le Pantoum: genre d'origine malaise, écrit en quatrains; le deuxième et le quatrième vers de chaque strophe se répètent au premier et eu troisième vers de la
strophe suivante.
- La Ballade: forme courante à la fin du Moyen Age, la ballade est un poème lyrique constitué généralement de trois strophes identiques (souvent de 8 ou 10
vers, avec des rimes réparties selon la structure ABABBCBC ou ABABBCCDCD) se terminant par un refrain, et d'une demi-strophe appelée l'envoi, qui
reprend les dernières rimes et le refrain. Les contraintes formelles, qui exigent du poète une grande virtuosité, servent à créer un certain nombre d'effets.
- le Haïku: forme d'origine japonaise, dont la composition est d'une brièveté caractéristique. Contraintes d'un Haïku classique: le thème d'un Haïku doit
généralement s’apparenter à une saison de manière explicite ou implicite; le Haïku doit capturer l'essence d'un moment qui, selon le lecteur, peut sembler
anodin.
- Le Rondeau: en poésie, un rondeau est un poème de trois strophes (5/3/5 ou 4/2/4 vers) comptant deux rimes, avec un refrain à la fin des strophes 2 et 3
(qui reprend le premier hémistiche du vers 1).
- L’Ode: poème lyrique divisé en strophes, dont la pratique en langue française date du XVIe. Une ode est composée de 3 strophes: la strophe, l’antistrophe,
l’épode. Les trois strophes sont en général formées sur le même nombre de vers. Le ton d’une ode doit être enthousiaste, saisissante, rythmée.
la forme libre:
- l'Épigramme: c'est une petite pièce de poésie s'épanouit dans le genre de la poésie courte, dont les sujets sont variés dès l'origine. À l'époque hellénistique,
le genre fleurit, puis les latins s'y adonnent avec bonheur, l'un des thèmes favoris étant la satire, sociale ou personnalisée. Mais les relations amoureuses et
l'érotisme sont aussi un objet de verve sans fin.
- Le Blason: le blason est un type de poème à la mode au XVIe à la suite de l'épigramme du Beau Tétin de Clément Marot publié en 1535. Son originalité
repose sur un parti-pris thématique: le poète s'attache à un détail anatomique du corps féminin et en développe l'éloge dans un jeu poétique brillant. En
contrepoint apparaît rapidement le contre-blason qui prend le parti de la satire et du blâme. La structure formelle n'est pas définie: il s'agit de poèmes assez
courts (30-40 vers) en o ou en décasyllabes placés dans un système en rimes plates où le poète démontre son esprit et sa virtuosité.
Le poème en Prose: il est composé de paragraphes et ne comporte ni strophes, ni vers. Il se présente souvent comme un récit bref, mais s'en distingue par la
langue riche en images et en sonorités, et les impressions fortes.
- L’Acrostiche: poème dont on peut lire le sujet, le nom de l’auteur ou celui du dédicataire dans un mot formé des initiales de chaque vers.
- Poème en avalanche ou «Boule de neige»: le jeu consiste à composer un poème dont le premier mot compte une lettre, le deuxième deux lettres, le
troisième trois lettres, et ainsi de suite.
- Le Calligramme (poèmes graphiques): le calligramme est un poème dont les lettres et les mots forment un dessin en relation directe avec le contenu du
poème. Les calligrammes figurent souvent des objets ou des animaux, des petites scènes, ou même tout simplement des formes géométriques.
Autres:
- La Chanson (de geste): Récit en vers du Moyen-Age, souvent composée par un poète anonyme (le trouveur), mettant en scène,sur un fond historique
parfois ténu, des exploits (geste latin gesta, "actions", "hauts faits" en ancien français) de chevaliers. Le récit est destiné à être chanté par un jongleur avec
léger accompagnement musical (proche de la mélopée). La chanson de geste est constituée d'une succession de strophes de longueur inégale (de laisses)
bâties sur une seule voyelle (assonance).
- Le Lai: Pratiqué par les troubadours, il s’agit d’un petit poème narratif, souvent en octosyllabe, empreint de sensibilité et de mélancolie.
La versification
le vers:
les types de vers: les vers pairs: hexasyllabe (six syllabe), octosyllabe (huit syllabe), décasyllabe (dix syllabe), alexandrin (douze syllabe;
très utilisé dans la poésie classique). Les vers impairs, rarement utilisés: hendécasyllabe (onze syllabes), ennéasyllabe (neuf syllabes),
heptasyllabe (sept syllabe), pentasyllabe (cinq syllabe).
le rythme de vers:
- l'hémistiche: la moitié de vers.
- la césure: le milieu du vers.
- les phénomènes de discordances: l'enjambement, le rejet, le contre-rejet.
la syllabe:
1- la règle du ''e'' muet: ne se prononce pas avant une voyelle ou avant ''h'' muet ou à la fin du vers.
2- la règle de la diphtongue (le hiatus):
- la diérèse: on peut faire entendre deux syllabes (nu/ées).
- la synérèse: on peut ne faire entendre qu'une syllabe (dé/dain).
la rime:
4- les genres de la rime:
- rime féminine: lorsque se termine par ''e'' muet: (ange/ fange).
- rime masculine: les autres cas: (lâcheté/ bonté).
5- la qualité de la rime:
- rime riche: trois son ou plus sont en commun entre les deux vers: che''val''/ri''val'', b''rise''/g''rise''.
- rime suffisante: deux sons sons en commun: (m''er''/v''er'', gri''se''/mi''se'').
- rime pauvre: un seul son en commun: am''i''/part''i'', f''eu''/p''eu''.
6- la disposition des rimes:
- rime plate (suivies): AABB.
- rime croisée: ABAB.
- rime embrassée: ABBA.
la strophe:
distique (deux vers), tercet (trois vers), quatrain (quatre vers), quintil (cinq vers), sizain (six vers), huitain (huit vers), dizain (dix vers). On trouve plus
rarement des septains ou de neuvains.
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1- le narrateur: est celui qui raconte l’histoire. Il ne faut pas le confondre avec l’auteur du récit (la personne réelle qui a écrit le texte) ni avec les
personnages (le narrateur n’est pas forcément un personnage du récit).
Il existe - deux types de narrateur: le narrateur-personnage et le narrateur extérieur.
- le narrateur-personnage: le narrateur raconte à la 1ère personne du singulier et dit “je”: on trouve des traces de sa présence dans l’histoire qu’il raconte
(je, me, mon, mes, notre...).
- le narrateur extérieur à l’histoire: le narrateur raconte à la 3ème personne du singulier et dit “il”: il est détaché de l’histoire qu’il raconte et ne participe
pas aux événements qu’il raconte. Il n’intervient pas dans le déroulement des faits et le récit semble avancer tout seul. Mais il peut parfois faire des
commentaires sur les personnages, les faits dont il parle.
2- le point de vue: est un choix que fait le narrateur pour raconter son histoire: il choisit un angle de vue, un jeu de “caméras”. Le point de vue est en
relation avec ce qu’il sait des faits et des événements.
Trois types de point de vue: omniscient, interne et externe.
- le point de vue omniscient (focalisation zéro): le narrateur sait tout. Il connaît non seulement le passé, les sentiments et les pensées des personnages mais
révèle parfois leur avenir. Il peut aussi dévoiler ce qu’ils ignorent eux-mêmes. Dans le récit il ordonne ces informations afin de produire divers effets sur le
lecteur. Dans le roman on utilise beaucoup ce mode de vision pour créer une illusion réaliste forte.
- le point de vue interne (focalisation interne): le narrateur perçoit la scène à travers un personnage. Ce qu’il connaît de l’histoire se limite à ce que celui-ci
voit, entend ou sent. Il est au courant du passé, du présent du personnage, il entre parfois dans sa conscience.
- le point de vue externe (focalisation externe): le narrateur raconte l’histoire en restant un simple observateur. Il ne nous apporte que des informations
sur le comportement extérieur des personnages donc ne nous transmet pas leurs pensées.
Ce procédé est notamment utilisé dans le roman policier moderne (roman noir d’origine américaine) et par certains auteurs du «nouveau roman» français.
N.B.: dans un même récit on peut alterner différents points de vue.
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L'attitude du narrateur
C'est son point de vue dans le texte. Il peut être engagé ou neutre. S'il est engagé, il va donner son opinion, et s'il est neutre, il sera très objectif.
La voix narrative
Le narrateur est homodiégétique et narrateur auto-diégétique: le narrateur est homodiégétique lorsqu'il est présent comme personnage dans
l'histoire qu'il raconte. Dans ce cas, s'il n'est pas un simple témoin des événements, mais le héros de son récit, il peut aussi être appelé narrateur auto-
diégétique.
Le narrateur hétérodiégétique: est absent comme personnage de l'histoire qu'il raconte.
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I- le rythme (accélération ou ralentissement de l'action): pour rendre son récit plus dynamique et donc plus intéressant, le narrateur varie le rythme de sa
narration, c-à-d qu'il passe par exemple plus de temps sur certains épisodes de l'histoire et moins sur d'autres.
1- les procédés qui permettent d'accélérer le rythme de la narration:
- l'ellipse: consiste à passer sous silence certains faits que le narrateur juge inutiles de raconter. C'est le fait de raconter quelque chose te de couper pour
passer à autre chose (un blanc dans le texte, changement de paragraphe, points de suspension).
exemple: cette famille était riche. Deux ans plus tard, on retrouva cette même famille pauvre.
- le sommaire (le résumé): résumé d'action, consiste à rassembler plusieurs faits en quelques phrases, à raconter seulement l'essentiel.
exemple: nous glissons sur dix années de progrès et de bonheur, de 1800 à 1810; Fabrice passa les premières au château de Grianta, donnant et recevant
force coups de poing au milieu des petits paysans du village, et n'apprenant rien, pas même à lire (Stendhal)
2- les procédés qui permettent de ralentir le rythme de la narration:
- la scène: elle consiste à raconter l'histoire comme en temps réel: le lecteur a l'illusion que la scène se déroule sous ses yeux. Le plus souvent, il s'agit de
dialogues. Ces dialogues constituent des temps forts de l'action.
exemple: nous ne parlons pas, j'entends le murmure d'un jet d'eau qui tourne, au milieu de la plus proche pelouse. Quelqu'un descend l'escalier à notre
rencontre, un homme dont j'ai distingué de loin le costume jaune pâle. Il nous fait un geste à la main (Patrick...)
- la pause: elle consiste à donner des détails sur une action, à insérer une description, une explication ou un commentaire dans l'histoire.
exemple: ils venaient de s'arrêter aux deux tiers de la montée, à un endroit renommé pour la vue, où l'on conduit tous les voyageurs. On dominait l'immense
vallée, longue et large, que le fleuve clair parcourait d'un bout à l'autre, avec de grandes ondulations (Maupassant).
- la dilatation (contraire de l'ellipse): récit d'une action en plusieurs lignes alors qu'elle a en réalité duré que quelques secondes.
Exemple: accident/ catastrophe.
II- la chronologie du récit:
le plus souvent, le narrateur raconte les événements dans l'ordre où ils se sont produits; cependant, il peut rapporter les faits dans un ordre qui ne respecte pas
la chronologie du récit.
- la prolepse (anticipation): consiste à anticiper le futur, à se projeter dans l'avenir. Donc, la prolepse opère une anticipation et évoque un événement devant
se produire après ce qu'on est en train de raconter.
exemple: que va-t-il m'arriver après cette aventure en Europe ? Jamais plus je ne pourrai voir mes proches de la même façon: je deviendrai sans doute
acariâtre et distant.
- l'analepse (contraire à la prolepse): l'analepse opère un retour en arrière et évoque un événement antérieur à ce qu'on est en train de raconter, par exemple
lorsqu'un personnage se souvient de son passé.
exemple: aujourd'hui, je suis dans ce cimetière, alors qu'il y a 15 ans, je jouais près du parc à ses côtés.
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La distance
Le discours narrativisé: Les paroles ou les actions du personnage sont intégrées à la narration et sont traitées comme tout autre événement (- distant).
Le discours transposé, style indirect: Les paroles ou les actions du personnage sont rapportées par le narrateur, qui les présente selon son interprétation (- +
distant).
Le discours transposé, style indirect libre: Les paroles ou les actions du personnage sont rapportées par le narrateur, mais sans l’utilisation d’une
conjonction de subordination (+ - distant).
Le discours rapporté: Les paroles du personnage sont citées littéralement par le narrateur (+ distant).
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La fréquence événementielle
Le mode singulatif: On raconte une fois ce qui s’est passé une fois.
Le mode répétitif: On raconte plus d’une fois ce qui s’est passé une fois.
Le mode itératif: On raconte une fois ce qui s’est passé plusieurs fois.
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1- les modifications temporelles des verbes: présent/imparfait_imparfait; futur_ conditionnel présent; futur antérieur_conditionnel passé; passé
composé/passé simple_plus-que-parfait; subjonctif présent_subjonctif imparfait; conditionnel présent/conditionnel passé_conditionnel présent/conditionnel
passé; impératif_subjonctif présent/infinitif.
exemples: (présent_imparfait: il m'a dit: ''je vais bien''._il m'a dit qu'il allait bien.); (futur_conditionnel simple: il m'a dit: ''je téléphonerai''._il m'a dit qu'il
téléphonerait.); (futur antérieur_conditionnel passé: il m'a dit: ''nous aurons terminé la chambre avant de venir''._il m'a dit qu'ils auraient terminé la chambre
avant de venir.); (passé composé_plus-que-parfait: il m'a dit: ''j'ai tout vendu''._il m'a dit qu'il avait tout vendu.)
2- les modifications des marqueurs de temps et de lieu: aujourd'hui_ce jour-là; hier_la veille; demain_le lendemain; dans quelques jours_quelques jours
plus tard; jour/semaine/mois prochain(e/s)_ jour/semaine/mois suivant(e/s); ici_là/là-bas.
exemples: (aujourd'hui_ce jour-là: Nada pensait: ''je vais faire les courses aujourd'hui''._Nada pensait qu'elle allait faire les courses ce jour-là)…
3- les modifications des pronoms personnels et toniques: je_il/elle; tu_je; vous_je/nous; nous_ils/elles; moi_lui/elle; toi_moi...
exemples: (je_il: il m'a dit: ''je suis là''._il m'a dit qu'il était là)…
4- les modifications des possessifs: ton/votre_mon/notre; vos_nos/mes; mon_son; ma_sa; le mien/le tien_le sien/le mien; à toi_le mien; à moi_à lui…
exemples: (ton_mon: il m'a dit: ''je n'ai plus ton livre''._il m'a dit qu'il n'avait plus mon livre.)…
5- les modifications des démonstratifs: ce_ce…-là; cet_cet…-là…
exemples: (il m'a dit: ''je n'ai plus ce livre.''_il m'a dit qu'il n'avait plus ce livre-là.)...
6- les modifications des questions: est-ce que_si; qu'est ce que_ce que; qu'est-ce qui_ ce qui; qui est-ce qui/qui_qui; les questions inversées_si; les
questions directes ne commençant pas par ''est-ce que''_gardent le pronom interrogatif; l'impératif_de+infinitif.
exemples: (il m'a demandé: ''qui est-ce qui est volontaire?''_il m'a demandé qui était volontaire.)…
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Antithèse: deux mots ou deux expression de sens contraire à l'intérieur de deux syntagmes.
(exemple: "ici c’était le paradis, ailleurs l’enfer." Voltaire)
Oxymore: deux mots aux sens opposés à l’intérieur d’une même expression.
(exemple: "le soleil noir de la mélancolie." Gérard de Nerval)
Antiphrase (ou ironie): elle exprime une idée par son contraire dans une intention ironique. On dit le contraire de ce qu'on pense.
(exemple: deux en math, tu es un génie.)
Chiasme: deux expressions se suivent, mais la deuxième adopte l’ordre inverse (AB / BA)
(exemple: il faut manger pour vivre et non pas vivre pour manger.)
Parataxe: par laquelle on juxtapose des propositions sans marquer le rapport de dépendance qui les unit. Aucun mot de liaison (les conjonctions de
subordination, les prépositions...)
(exemple: "l’orage éclatait.)
la pluie tombait en rayons blancs..." Jules Renard )
la deuxième phrase est une conséquence logique de la première, mais il n’est composé que de propositions principales.
Polyptote: c'est une figure de répétition qui consiste à reprendre un terme en lui faisant subir des variations morphologiques de nombre, de personne, de
mode, de voix ou de temps.
(exemple: "... Et l’on sait tout chez moi, hors ce qu’il faut savoir." Molière)
Métaphore: met en relation deux termes (un comparant et un comparé) mais sans outil de comparaison.
(exemple: "l’amour n’est que le roman du cœur." Beaumarchais)
Personnification: attribuer des qualités humaines à un objet inanimé.
(exemple: cette rose aimable comme toi.)
Allégorie: proche de la personnification, elle consiste à représenter une idée abstraite sous forme concrète. On crée un être vivant pour qu’il représente
cette notion de façon concrète.
(exemple: - la Justice portant une balance.
- la colombe pour la paix.)
Anacoluthe: la phrase se dirige vers le point vers lequel on l’attend, avant de prendre brusquement une autre direction.
(exemple: "le nez de Cléopâtre, s’il eût été plus court, la face du monde en eût été changée." Pascal)
Pascal établit un parallèle implicite entre la taille du nez de Cléopâtre et la face du monde.
Périphrase: remplacer un terme par une expression qui le défini.
(exemple: la capitale de la France.
Pour Paris.)
Hyperbole: procédé qui consiste à exagérer une perception, un sentiment.
(exemple: Maryem meurt de faim.)
Litote: elle consiste à dire moins pour faire entendre plus.
(exemple: ce n’est pas mauvais.
Pour c’est bon.)
Gradation: succession de mots ou d'expressions de sens voisins et dont l'ordre traduit une progression croissante ou décroissante.
(exemple: Nada marche, Nada court, Nada vole.)
Énumération: succession de mots de même nature grammaticale et de sens proche.
(exemple: "Adieu, veau, vache, cochon..." La Fontaine)
Parallélisme: mettre des mots selon la suite (AB / AB).
(exemple: des trains sifflaient, des chiens hurlaient.)
Assonance : répétition d’un même son de voyelle dans un groupe de mots.
(exemple: "Tout m’afflige et me nuit et conspire à me nuire." Racine)
I
Allitération: répétition du même son de consonne dans un groupe de
mots.
(exemple: un chasseur sachant chasser doit savoir chasser sans son chien.)
S / CH
Asyndète: est une figure de style par laquelle on juxtapose des éléments tout en supprimant volontairement les mots de coordination entre ces éléments.
(exemple:" Ménalque se jette hors de la portière, traverse la cour, monte l’escalier.." La Bruyère.)
Euphémisme: il permet de rendre une réalité moins brutale.
(exemple: - chercheur d'emploi "chômeur"
- les non-voyants "les aveugles")
Synecdoque: est une métonymie dans laquelle une partie d’un élément sert à désigner le tout ( ou le tout pour désigner une partie ).
(exemple: L’Élysée veut défendre la langue française dans le monde.)
L’Élysée désigne le pays "la France".
Métonymie: remplacer un élément par un autre élément appartenant au même ensemble logique ( le contenu est remplacé par le contenant ; le tout pour
la partie... ).
(exemple: - le fer = l’épée.
- boire un verre. = boire le contenu du verre.
- C'est une décision de l’Élysée. = c'est une décision du président de la France.
- boire la mort = boire le poison.)
Anadiplose: elle consiste à répéter le dernier mot d’une proposition au début de la proposition suivante.
(exemple: "je vis ce beau Lyon, Lyon que tant je prise." Du Bellay)
Comparaison: met en relation deux termes ayant un point commun (un comparé et un comparant) à l’aide d’un outil de comparaison (comme, tel que,
ainsi que, de même que…).
(exemple: "la musique souvent me prend comme une mer." Baudelaire)
Antanaclase: elle consiste à utiliser deux fois le même mot dans une phrase en lui donnant deux sens différents.
(exemple: "le cœur a ses raisons que la raison ne connaît pas." Pascal)
Paronomase: c'est une figure de style par laquelle on rapproche deux mots dont le son ou l’orthographe sont semblables, mais dont le sens est différent.
(exemple: "En vivant et en voyant les hommes, il faut que le cœur se brise ou se bronze." Chamfort)
Anaphore: répétition d'un mot ou d'un groupe de mots au début de plusieurs propositions, vers ou phrases qui se suivent, par lui même ou par un
pronom.
(exemple: Paris est la capitale de la France, Paris est la ville de l'amour, elle est formidable.)
Paradoxe: c'est un procédé par lequel on énonce une idée contraire à l’opinion commune.
(exemple: "l’homme n’est ni ange, ni bête, et le malheur veut que qui veut faire l’ange fait la bête." Pascal)
Pascal nous dit que lorsque l’on fait l’ange, on finit toujours par développer des comportements mauvais.
Polysyndète: c'est une figure de style par laquelle on multiplie volontairement les mots de liaison (les conjonctions ou les adverbes de liaison…)
(exemple: "je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
D’une femme inconnue, et que j’aime, et qui m’aime,
Et qui n’est, chaque fois, ni tout à fait la même." Verlaine).
Anagramme: c'est un jeu littéraire qui consiste à former un ou plusieurs mots en transposant les lettres d’un ou plusieurs autres mots.
(exemple: ange / nage)
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- Le raisonnement déductif: il part d’une idée générale pour en déduire des propositions particulières, de la cause à l'effet.
- Le raisonnement inductif: il part d’observations particulières pour aboutir à une conclusion de portée générale.
- Le raisonnement par opposition: confronte deux situations (deux thèses) pour en faire ressortir les différences, les divergences.
- Le raisonnement par analogie: il procède à une comparaison avant d’aboutir à une conclusion.
- le syllogisme: il met en relations au moins trois propositions: deux ou plus d'entre elles, appelées « prémisses », conduisent à une «conclusion». (A=B et
B=C, alors A=C).
- Le raisonnement par l’absurde (illogique, ironique): il imagine les conséquences absurdes d’une idée pour la réfuter.
La progression thématique
la progression thématique à thème constant: privilégiée par les narrations, où un même personnage effectue diverses actions. Elle garde le même sujet
tout au long de la progression. Elle est aussi parfois utilisée dans les descriptions, quand le narrateur développe des informations successives sur le même
personnage ou le même objet décrit.
la progression linéaire simple: privilégiée dans l'argumentation. Chaque propos d'une phrase est repris comme thème dans la suivante.
la progression à thème dérivés, éclatés (en éventail): elle est privilégiée dans les descriptions. Elle s'organise à partir d'un hyperthème, elle dérive d'un
thème pour privilégier souvent un paysage ou un événement dont les thèmes de chaque phrase représentent un élément particulier.
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Ils servent à établir des relations entre deux idées, deux faits et expriment la cause, la conséquence, l'opposition…
1- connecteurs exprimant la cause: car, en effet, parce que, puisque, comme…
2- connecteurs exprimant la conséquence: donc, ainsi, c'est pourquoi, si bien que, de sorte que…
3- connecteurs exprimant l'opposition: mais, or, pourtant, cependant, bien que, même si…
4- connecteurs exprimant l'addition: et, en outre, de plus, de même que…
5- connecteurs exprimant la reformulation: ou, en un mot…
6- d'autres connecteurs permettent d'exprimer le temps, le lieu, la condition…
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La ponctuation
- le point: il marque une grande pause dans la lecture. Il indique la fin d'une phrase.il met aussi après une abréviation.
- le point d'interrogation: il se trouve à la fin des phrases qui expriment une demande. Il est suivi d'une majuscule, mais non lorsqu'il s'insère dans la
phrase.
- le point d'exclamation: il se met après une interjection ou à la fin d'une phrase qui exprime la joie, la douleur, l'admiration… lui aussi est suivi
d'une majuscule, mais non lorsqu'il s'insère dans la phrase.
- la virgule: elle marque une petite pause dans la lecture. Elle sert à séparer, dans une phrase, les éléments semblables, c'est-à-dire de même nature ou
de même fonction, qui ne sont pas unis par l'une des conjonctions de coordination (mais, ou, et, donc, or, ni, car). Comme elle sépare les énumérations et
permet ainsi de lever certaines ambiguïtés de construction.
- le point-virgule: il marque une pause moyenne dans la lecture. Dans une phrase, il sert à séparer des propositions liées plus au moins étroitement par
le sens, et les parties semblables ou les propositions d'une certaine longueur dont les éléments sont déjà séparés par des virgules.
- les points de suspension: ils indiquent que la phrase est inachevée, marquent une interruption causée par l'émotion, la surprise, l'hésitation… ou un
arrêt voulu dans le développement de la pensée pour mettre en relief certains éléments de la phrase.
- les deux points: ils annoncent les paroles de quelqu'un, une énumération, une explication ou une justification.
- les guillemets: ils s'emploient pour encadrer une citation, les paroles de quelqu'un, une conversation, une expression ou un terme qu'on veut mettre
en valeur.
- les parenthèses: elles servent à isoler une idée, une réflexion qui pourraient être supprimées sans altérer le sens de la phrase. Comme elles peuvent
être utilisées pour insérer des explications supplémentaires. Un narrateur peut les employer pour exprimer ses réflexions personnelles.
- le tiret: il marque le changement d'interlocuteur dans un dialogue et marque aussi la mise en valeur d'un élément de la phrase.
- le trait d'union: il lie entre les éléments de certains noms composés et entre le verbe et le pronom et entre le pronom personnel et le mot ''même''.
Après un nom rattaché aux adverbes ''-ci'' et ''là''.