Cour de Philosophie Livrait
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: LA PHILOSOPHIE
Lorsqu’on parcourt l’histoire de la philosophie on se rend compte qu’il y a
autant de philosophe que de philosophies c’est-à-dire qu’il y a autant de
philosophes que de points de vue, ce qui fait qu’on n’arrive pas à
s’accorder sur une définition unanime.
Nous ne chercherons pas à donner une définition unanime de la
philosophie, mais nous allons chercher à avoir une idée un peu plus exacte
de l’évolution de la philosophie tout en partant de son étymologie, son
sens courant en passant par les différentes doctrines qui ont marqué son
histoire en partant de l’époque Antique en passant par l’époque Moderne
jusqu’à l’époque Contemporaine. Puis nous irons établir les rapports qui
existent entre la philosophie et les autres sciences.
1- ORIGINE ET ETHYMOLOGIE
Quel est l’origine de la philosophie ?
La Grèce antique avait une admiration pour les sages et ils voulaient
connaitre Dieu, l’origine et la cause de toute chose ainsi que tous les
phénomènes. Ils étaient des intellectuels.
La question qui les habitait était celle-ci : Qu’est-ce-qui est à l’origine de
toute chose, le principe premier de toute chose, la cause, la nature ?
I- SOCRATE
Né en 469 et décédé en 399 avant Jésus Christ. Il est choqué par les
malheurs qui frappent sa patrie et décide de se consacrer à la philosophie
pour travailler à la conversion morale des citoyens. Il sera condamné pour
impiété et corruption de la jeunesse. Il va boire la ciguë qui est un poison.
1- DOCTRINE
Socrate est convaincu que si l’homme commet le mal, c’est par ignorance.
Pour lui « nul n’est méchant volontairement ». Sa philosophie a un
double objectif : aider les hommes à se libérer de l’ignorance et les aider à
découvrir la vérité qui est en eux. C’est pour cela qu’il fonde sa devise sur
cette phrase : « connais-toi, toi-même ». Pour lui le philosophe est un ami
de la sagesse et de la vertu. Sa philosophie est donc une morale
intellectuelle, une sagesse qui aide à connaitre le bien et à le faire.
2- METHODE SOCRATIQUE
La théorie des idées : ici c’est l’idée qui est à la fois l’être même
et la connaissance vraie c’est-à-dire la réalité vraie, absolue,
éternelle qui existe en nous et en dehors de nous.
La théorie de la réminiscence : puisque l’âme a été corrompue
dans le monde sensible, elle doit de ce fait se rappeler de la vérité
qu’elle a contemplée dans le monde des idées.
La théorie de l’âme et du corps : le corps est une enveloppe, un
tombeau de l’âme. Le corps empêche à l’âme de s’élever vers le
monde véritable qui est le monde des idées.
Le bien suprême réside dans la contemplation du monde véritable
c’est-à-dire le monde des idées.
EPOQUE MODERNE
1- DOCTRINE
2- METHODE CARTESIENNE
CONCLUSION
V- EMMANUEL KANT
Philosophe Allemand né en 1724 et mort en 1804. Il a prouvé que ce n’est
pas notre intelligence qui agit sur les choses mais plutôt les choses qui
agissent sur notre intelligence. Il est rationaliste comme Descartes mais
son rationalisme est trop critique. Pour lui nous devons critiquer nos
connaissances, nos jugements et notre agir. Pour lui tout agir moral doit
être conforme à la raison, au devoir et à la loi. Pour lui le bien doit être
considérer comme étant un devoir.
Auguste COMTE vise à réformer la société mais cette réforme passe par
une réforme intellectuelle. Pour lui il évoque trois stades dans la
connaissance des choses et ces trois stades correspondent à trois
caractères de sociétés différentes. Il appelle cela « la loi des trois états » :
TEMPS CONTEMPORAIN
VII- JEAN PAUL SARTRE
Né en 1905 à Paris et décédé en 1980, il est l’un des philosophes Français
les plus célèbres de l’époque contemporaine. Il a été marqué
négativement par la vie bourgeoise que menait sa famille, celle de son
grand-père paternel dans laquelle il a été élevé. Il est un célèbre auteur de
la littérature.
1- DOCTRINE
Sa phrase célèbre est celle-ci : « l’existence précède l’essence ». Ici il
veut nous montrer que l’homme existe par ses actes et qu’il n’a pas une
essence préétablie / préconçue. L’homme est responsable de ses actes et il
est animé d’une grande liberté.
« Le salaud » pour lui est toute personne qui réduit l’homme à une chose.
On qualifie sa morale de morale altruiste car elle défend les opprimés.
Pour lui il rechercher sa liberté et celle des autres.
1- DOCTRINE
Il cherche à saisir l’être même de l’homme. Alors l’être de l’homme se
révèle comme un mystère à travers la foi et recueillement. Il a une
conception chrétienne de l’homme et de ses différentes relations car sa
philosophie est fondée sur les valeurs de l’évangile et vise à restaurer la
dignité de l’homme.
Pour lui l’existence précède l’essence et que la vie est absurde. En plus
l’homme n’est pas, mais il devient. Il pense que c’est à travers notre
relation à Dieu que l’homme se réalise pleinement et donne sens à sa vie.
Il considère la mort comme non pas comme une fin en tout mais comme
une naissance, une séparation et une entrée dans une nouvelle vie.
1- DOCTRINE
Sa philosophie est perçue comme une libération et une purification. Pour
lui au lieu d’expliquer tout par les lois scientifiques ou les lois logiques il
propose qu’on se transporte à l’intérieur de l’objet pour le mieux le
connaitre. Il faut se référer à l’intuition. Il définit alors l’intuition comme
étant une espèce de sympathie (amitié) intellectuelle à travers laquelle on
se transporte à l’intérieur d’un objet pour le connaitre. On qualifie donc sa
doctrine « d’intuitionnisme spiritualiste ». Mais cette doctrine n’est pas
un criticisme.
X- EMMANUEL MOUNIER
Il est né en 1905 à Grenoble en France et mort en 1950. Il a connu deux
accidents qui le rendront sourd partiellement et mal voyant. Son mariage
sera un apprentissage et un modèle de la communauté.
1- DOCTRINE
La science est l’ensemble des connaissances et des travaux qui ont pour
objet l’étude des faits et de relations vérifiables avec une méthode bien
précise.
1- RESSEMBLANCE
La plus grande ressemblance est le caractère scientifique : chacune des
deux a une méthode et recherche la vérité. Les deux exigent une certaine
aptitude et certaines vertus : l’amour de la vérité, l’esprit critique, la
rigueur dans la méthode, l’autonomie morale, la probité (droiture)
intellectuelle et la régularité dans la recherche.
2- DIFFERENCE
La différence qu’on peut noter c’est le type d’approche (démarche).
2- SUBDIVISION ACTUELLE
La subdivision actuelle représente les quatre branches de la philosophie :
1- Le concept
Pour parler de concept il faut les caractères essentiels et particuliers
retenus pour le former. Il se définit donc en compréhension ou extension.
1.1- La déduction
La déduction est une argumentation qui part du général au particulier. On
passe de l’implicite (ce qui n’est pas expliqué) à l’explicite (ce qui est dit).
Or je suis un homme.
1.2- L’induction
L’induction est une argumentation qui va du singulier à l’universel (au
général). Ici si l’on a nié ou affirmé une proposition au singulier
(particulier) cette proposition sera aussi affirmée ou niée à l’universelle
(général).
CONCLUSION
I- DEFINITIONS ET METHODES
Etymologiquement psychologie désigne la science (logos) de l’âme
(psukkè). Cette définition date du 16ème siècle. Elle devient célèbre au
18ème siècle avec WOLFF. Avec lui la psychologie devient cette partie de
la philosophie naturelle dont l’objet est l’être mobile ou alors l’être vivant.
Au 19ème siècle la psychologie se détache de la philosophie pour devenir
une science autonome appelée « psychologie expérimentale ». Elle
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devient donc l’anthropologie philosophique c’est-à-dire la science de
l’être humain. Cette définition s’oppose à la cosmologie qui est la
« science de l’être de l’univers » et de la théodicée qui est la « science de
l’être divin ».
II- METHODES
Pour les uns, les valeurs varient selon les individus, le temps et le milieu.
Il n’y a donc pas une hiérarchisation des valeurs.
Pour les autres il y a une hiérarchie objective des valeurs : les valeurs
spirituelles sont supérieures aux valeurs morales ; les valeurs morales sont
supérieures aux valeurs intellectuelles et les valeurs intellectuelles sont
supérieures aux valeurs charnelles (argents, pouvoirs charnels…)
Mais les deux valeurs sont à considérer car il y a des valeurs susceptibles
de faire grandir l’homme et de parfaire son humanité ; et il arrive aussi
qu’une valeur prédomine à un moment donné et donne sa forme
spécifique à une civilisation.
L’amoralisme qui est le fait de ne pas accepter ou de nier toute morale. Ici
la morale est considérée comme une distraction et pour certains c’est
même un poison.
CONCLUSION
En définitive l’éthique a donc pour objet le monde moral, ls valeurs
morales, les lois générales et particulières que doit suivre l’agir humain
pour être conforme à la vocation de l’homme. Il s’agit ici des qualités que
3- Le courant critique
Ce courant s’oppose au courant ethno philosophique en adressant
quelques reproches à savoir : le manque de rigueur en confondant le sens
vulgaire et le sens informé du mot « philosophie » ; le manque de rigueur
dans la méthode ; la confusion entre philosophie personnelle et
philosophie collective ; un culte du passée et un oubli des défis actuels.
Mais ce courant a quand même eu le mérite de contribuer à l’éveil d’une
véritable conscience philosophique. On reproche à ce courant d’amener
les Africains à recourir nécessairement à la science et à la philosophie
occidentale pour faire quelque chose de valable. Ce courant est soutenu
par Paulin HOUNTONDJI, Marcien TOWA et Franz CRAHAY