EXPOSE DE PHILOSOPHIE Antiquité

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MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE, REPUBLIQUE DE COTE D’IVOIRE

DE L’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE
ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE
-------------------------
LYCEE GOUVERNEUR ABDOULAYE FADIGA
Union-Discipline-Travail

PHILOSOPHIE

MEMBRES DU GROUPE :
1. FOFANA Mehi (Chef de groupe)
2. FOFANA Amara
3. BOUA Bli Jean
4. BORANA Bi Isaac
5. KONE Djénéba

Professeur :

Mr KOUADIO

CLASSE : 1ère D
THEME :
« L’ HISTOIRE DE LA
PHILOSOPHIE :
L’ ANTIQUITE »
PLAN DE l’EXPOSE

INTRODUCTION

I- PRESENTATION DE LA PERIODE

II- PHILOSOPHES MAJEURS DE L’ANTIQUITE ET


LEURS DOCTRINES

III- LES ILLUSTRATIONS MAJEURS DES GRANDS


PHILOSOPHES DE L’EPOQUE

CONCLUSION

BIBLIOGRAPHIE GENERALE
INTRODUCTION
Le terme de philosophie antique désigne en général la philosophie qui naît
au VIIE siècle av. J.-C., et qui se développe avec Socrate et Platon, ainsi que
la philosophie hellénistique, et ses successeurs dans l'Empire romain. Il
s'applique ainsi à une philosophie dite « occidentale », qui correspond à
l'Antiquité gréco-romaine , les sagesses ou philosophies d'autres civilisations ne
sont en général pas comprises sous ce terme. On inclut aussi sous ce terme ce
qu'une partie importante de l'histoire de la philosophie considère comme les
origines de la philosophie, à savoir les penseurs présocratiques, dont les
premiers datent du milieu du VIIE siècle avant notre ère.
I- PRESENTATION DE LA PERIODE

L'Antiquité (du latin anti-quus signifiant « antérieur, ancien ») est une


époque de l'Histoire. Classiquement, elle couvre la période allant de l'invention
de l'écriture vers 3300-3200 av. J.-C. jusqu'à la chute de l'Empire romain
d'Occident en 476, et couvre l'Europe, l'Asie occidentale et le Nord de l'Afrique.
C'est par le développement ou l'adoption de l'écriture que l'Antiquité succède à
la Préhistoire. Certaines civilisations de ces périodes charnières n'avaient pas
d'écriture, mais sont mentionnées dans les écrits d'autres civilisations : on les
place dans la Protohistoire. Le passage de la Préhistoire à l'Antiquité s'est donc
produit à différentes périodes pour les mosaïques de l'impératrice Théodora,
basilique Saint-Vital de Ravenne, VIe siècle. De la même manière, dans
l'historiographie occidentale, l'Antiquité précède le Moyen Âge qui précède lui-
même l'Époque moderne. Cette périodisation n'est pas forcément adaptée hors
du monde occidental et vouloir l'appliquer nolens volens n'a pas grand sens.
L'Antiquité classique, qui va d'environ 776 av. J.-C. jusqu'à la crise de
l'Empire romain du IIIe siècle, est traditionnellement la période de référence de
l'Antiquité, celle des civilisations grecque et romaine classiques. Elle est en
particulier marquée dans sa première partie par l'émergence de la civilisation
grecque antique puis le rayonnement culturel d'Athènes (le « miracle grec »), et
sa rivalité avec Sparte, la résistance des deux aux tentatives d'hégémonie perse.
Le rayonnement de la culture grecque s'étend avec la conquête de l'empire perse
par le roi macédonien Alexandre le Grand, qui marquent le début de la période
hellénistique, durant laquelle des dynasties gréco-macédoniennes dominent les
pays des plus anciennes civilisations antiques.
II- PHILOSOPHES MAJEURS DE L’ANTIQUITE ET

LEURS DOCTRINES

 Socrate (- 470 à -399, Ve siècle av-JC), est un philosophe de la Grèce


antique connu pour être l‟inventeur de la maïeutique (l‟art de conduire
l‟interlocuteur à découvrir et à formuler (accoucher) les vérités et
connaissances qu‟il a en lui), ainsi que pour être l‟un des créateurs de la
philosophie sur la morale et l‟éthique. Il n‟a laissé aucun écrit, mais ses
pensées ont été transmises par des témoignages, ainsi que par ses disciples
Platon et Xénophon.
 Platon (-427 à -347, IVe siècle av-JC), élève de Socrate, est un
philosophe de la Grèce antique connu pour être l‟inventeur de la
dialectique (méthode de raisonnement, questionnement et
d‟interprétation), ainsi que pour avoir fondé l‟Académie (-387, à
Athènes). La dialectique platonicienne est une méthode permettant
l‟élévation de l‟âme, du monde sensible jusqu‟au monde des Idées, et
comprenant trois phases : La dialectique ascendante, qui est une remontée
de concepts en concepts jusqu‟aux concepts les plus généraux, les Idées.
 Aristote (-384 à -324, IVe siècle av-JC) est un philosophe de la Grèce
antique, disciple de Platon à l‟Académie, connu pour être le créateur de la
logique (dans l‟Organon), du syllogisme (raisonnement déductif), ainsi
que pour être le fondateur de la métaphysique (qui consiste à rechercher
les premières causes et principes de l‟existence de l‟Univers, tandis que la
physique traite uniquement du monde réel). Exemple du raisonnement
syllogistique d‟Aristote le plus connu :
1) Tous les hommes sont mortels
2) Or Socrate est un homme
3) Donc Socrate est mortel.
 Les Sophistes (Protagoras, Gorgias, Prodicos, Hippias d‟Élis) sont des
orateurs, maîtres de la rhétorique (l‟art de parler avec éloquence), et
spécialistes du savoir, dont leur raisonnement n‟avait pour unique but
l‟efficacité persuasive, et non la vérité.
 Gorgias (-480 à – 375, Ve siècle av-JC), contemporain de Socrate, fut
l‟un des premiers à développer des thèses ressemblant au nihilisme (terme
qui n‟apparaît véritablement qu‟au 18e siècle), qui est une doctrine ou
attitude, fondée sur la négation de toutes valeurs, croyances ou réalités
substantielles (causalités de l‟existence). Le nihilisme affirme
l‟inexistence de la morale et de la vérité, et le vrai nihilisme consiste
même à ne croire en rien.
 Protagoras (-490 à -420, Ve siècle av-JC) est un philosophe sophiste ; il
fut l‟un des premiers à faire payer ses enseignements (portés sur la
rhétorique, l‟art du discours). Il est connu pour avoir développé des idées
sur la subjectivité de la vérité, c‟est-à-dire que selon lui, la vérité,
l‟éthique, les sentiments, et même la réalité sont des conceptions et des
inventions humaines ; la subjectivité induit que chaque homme aurait sa
propre notion de vérité ou de réalité, et qu‟il n‟en existerait pas une
commune à tous. Protagoras est donc connu pour son relativisme
(doctrine affirmant qu‟il n‟existe pas de vérité absolue), ainsi que pour
son agnosticisme (doctrine émettant des doutes sur une existence divine,
que l‟absolu est inaccessible à l‟esprit humain).
 Prodicos (- 460 à -390, Ve siècle av-JC) était un philosophe sophiste,
connu pour sa tripartition du plaisir, qui était divisé en joie, volupté
(plaisir sensuel, lascif) et liesse (euphorie d‟une foule, joie collective).
 Hippias d’Élis (-460 à -390, Ve siècle av-JC) était un philosophe
sophiste, l‟un des rares à ne pas avoir pratiqué une philosophie éristique
(art de la controverse, de la contestation). Il était aussi un défenseur de la
démocratie, et lutta contre l‟oligarchie (gouvernement où le pouvoir est
réservé à un petit groupe de personnes formant une classe dominant).
 Les Cyniques (Antisthène, Diogene) pratiquent le cynisme, une doctrine
matérialiste et anticonformiste (qui s‟oppose aux conventions sociales
établies), fondée vers -380 av JC par Antisthène, un disciple de Socrate et
de Gorgias (sophiste). Les cyniques soutiennent qu‟il faut une bonne
conduite de la vie, le reste étant sans intérêt, tout ce qui n‟est pas en
rapport avec la vertu est alors ignoré, comme les sciences ou la logique.
 Antisthène (-444 à -365, Ve siècle av-JC) est un philosophe grec et le
fondateur de l‟école cynique vers -380 av-JC. Chez Antisthène, les
plaisirs et les passions sont considérés comme des choses viles, néfastes et
pernicieuses, empêchant toute conduite vertueuse ; à l‟inverse, le travail
est considéré comme un bien, car celui-ci apprend à l‟homme à se
maîtriser, à juguler ses désirs, et à se dominer.
 Diogène de Sinope (-413 à -327, Ve siècle av-JC) est un philosophe grec,
disciple d‟Antisthène, et contemporain de Phillipe II de Macédoine, père
d‟Alexandre le Grand. Diogène est connu pour avoir mené une vie
erratique (instable), pour sa philosophie et ses propos étonnants et allant
jusqu‟à la dérision, ainsi que pour son profond dédain pour le genre
humain (en plein jour ensoleillé, Diogène marchait dans la foule avec une
lanterne allumée à la main, déclarant « Je cherche un homme véritable »).
Diogène et Antisthène
 Les Stoïciens (Zénon de Cition, Epictète, Seneque, Marc Aurèle) étaient
les adeptes du stoïcisme, un mouvement philosophique occidental issu de
l‟école du Portique fondée en -301 à Athènes, par Zénon de Cition. Selon
les Stoïciens, le bonheur serait atteignable par l‟ataraxie (sérénité,
tranquillité de l‟âme, absence de troubles de l‟esprit), ainsi que par
l‟aponie (absence de troubles physiques, corporels). Bien que ces termes
soient aussi communs à l‟école épicurienne, elle n‟en reste pas moins la
rivale de l‟école stoïcienne. Le stoïcisme se rapproche ainsi de
l‟eudémonisme (comme pour Aristote), philosophie qui fait du bonheur la
fin naturelle de l‟existence de l‟homme, atteignable par le moyen de la
sagesse, selon les stoïciens.
 Zénon de Cition (-335 à -263, IVe siècle av-JC) est un philosophe
stoïcien, connu pour être le fondateur du stoïcisme, ainsi que pour être
l‟inventeur du kathakon, qui est une pratique des devoirs dans le stoïcisme
signifiant « actions appropriées » dans lequel l‟homme doit vivre en
accord avec la nature.
 Epictète était un philosophe stoïciens du Ier siècle ap-JC, contemporain
de Néron (cinquième empereur romain). La philosophie d‟Epictète était
davantage tournée vers la pratique, il enseignait en effet, des méthodes
pour attendre le bonheur par l‟ataraxie (qui désigne le calme intérieur, la
paix de l‟âme).
 Sénèque (-4 à 65, Ier siècle ap-JC) est un philosophe stoïcien, homme
d‟État et dramaturge. Il fut conseillé à la cour impériale sous Caligula
(troisième empereur romain), ainsi que le précepteur de Néron (qui plus
tard, dans sa folie, poussa Sénèque au suicide). Sénèque, comme les
autres stoïciens, tentaient de supprimer les passions afin d‟atteindre
l‟ataraxie (tandis que les péripatéticiens, adeptes de la philosophie
d‟Aristote, tentaient de les juguler, de les maîtriser).
 Marc Aurèle (121 à 180, IIe siècle ap-JC) fut le dix-septième empereur
romain adepte de la philosophie stoïcienne. En tant que stoïcien, il fit
parvenir à la tête de Rome les idées d‟Épictète, celui-ci ayant été, il y a
quelques dizaines d‟années avant, banni par le tyran Domitien (onzième
empereur romain). Zénon de Cition, Épictète, Sénèque, Marc Aurèle
 Les Matérialistes (Leucippe, Democrite, Aristippe, Épicure, Lucrèce)
professent une philosophie rejetant l‟existence d‟un principe spirituel,
ramenant toute réalité à la matière, et affirmant que tout phénomène est le
résultat d‟interactions matérielles : le matérialisme.
 Leucippe (-420 à -370, Ve siècle av-JC) est un philosophe grec, considéré
comme l‟inventeur de l‟atomisme (philosophie proposant une conception
d‟un univers discontinu, composé de matière et de vide). D‟après la
doxographie (activité consistant à reproduire et commenter des écrits et
opinions de penseurs antérieurs), Leucippe fut le contemporain de certains
philosophes de la nature (-600 à -400 av-JC) qui regroupait : Anaxagore,
Empédocle, Zénon d‟Elée, Pythagore et Parménide ; ces deux derniers
ayant été ses précepteurs.
 Démocrite (-460 à -370, Ve siècle av JC) est un philosophe grec, disciple
de Leucippe, dont il a poursuivi et développé la théorie atomiste de
l‟Univers. Selon Démocrite, la nature est composée de vide et d‟atomes,
qui sont des particules insécables (que l‟on ne peut pas couper),
matérielles et invisibles.
 Aristippe (-435 à -356, V–IVe siècle av-JC) est un philosophe grec
matérialiste, disciple de Socrate. Il est connu pour être le fondateur de
l‟école cyrénaïque orientée vers l‟hédonisme. Chez Aristippe, le but de la
vie est le plaisir, qu‟il définit comme étant un « mouvement doux
accompagné de sensations », et l‟absence de douleur (aponie et ataraxie
développées chez les Stoïciens, et les Épicuriens) ne serait pas un plaisir,
mais une apathie, une absence d‟émotions et de sensations.
 Épicure (-342 à -270, IVe siècle av-JC) est un philosophe grec
matérialiste, dont la philosophie s‟inspire de l‟atomisme de Démocrite,
mais qui en revanche s‟oppose à la fois à l‟idéalisme de Platon (où les
idées sont « plus réelles » que la matière), et à la théorie sur la substance
d‟Aristote (laquelle possède la propriété d‟être séparée). Dans le Jardin,
école philosophique ouverte aux hommes, aux femmes et même aux
esclaves, Épicure est connu pour avoir développé la notion de plaisir
cinétique (plaisir en mouvement, comme le fait de boire) qui s‟oppose au
plaisir catastématique (plaisir au repos, comme le fait d‟avoir étanché sa
soif). Il développe aussi le tétrapharmakon (quatre remèdes) résumant sa
doctrine du bonheur : Il ne faut pas craindre les dieux ; ni la mort ; le
bonheur est facilement atteignable ; et le mal est aisément supportable.
 Lucrèce (-94 à -54, Ier siècle av-JC) est un philosophe latin adepte et
héritier de la philosophe épicurienne. Selon lui, le mouvement des atomes
est créé par trois causes motrices dont le poids, les chocs et le clinamen
(phénomène de légère déviation spontanée des atomes) ; c‟est de cette
liberté mécanique des atomes que provient la liberté humaine. Lucrèce est
restée fidèle à la philosophe d‟Épicure, et c‟est grâce à lui que les idées
épicuriennes ont pu être diffusées.
III- LES ILLUSTRATIONS MAJEURS DES GRANDS
PHILOSOPHES DE L’EPOQUE
 Socrate: “Connais-toi toi-même” (explication de la philosophie de
Socrate) Alcibiade
 Socrate : “Ce que je sais, c’est que je ne sais rien” Apologie de Socrate
 Platon: “C'est la vraie marque d'un philosophe que le sentiment
d'émerveillement” Ménon
 Platon : “Nul n'est méchant volontairement” Gorgias
 Platon : “L'homme est la mesure de toute chose” Protagoras
 Aristote: “L'homme est un animal politique” La politique d'Aristote
 Aristote: “Le bonheur est une fin en soi” l'éthique d'Aristote
 Epicure : “La mort n'est rien pour nous” Lettre à Ménécée
 Epicure : “Si tu n'es pas Socrate, tu dois vivre comme si tu voulais être
Socrate” Lettre à Ménécée
 Epictète : “N’attends pas que les événements arrivent comme tu le
souhaites ; décide de vouloir ce qui arrive et tu seras heureux” Le
Manuel
 Epictète: „‟Dieu a laissé tomber sa semence dans mon père, dans mon
grand-père et dans les êtres raisonnables parce que seuls ils sont de
nature à entrer en relation avec dieu par qui sont unis par la raison‟‟.
Entretiens
CONCLUSION

En définitive, retenons que l‟antiquité philosophique a été marquée par


bon nombre de faits qui ont contribués à son évolution. Elle montre que les
mythes étaient au cœur des raisonnements philosophiques. Ce qui a contribué
aux sciences humaines et à l‟invention de l‟histoire.
BIBLIOGRAPHIE GENERALE
 Alcibiade, Socrate
 Apologie de Socrate, Socrate
 Ménon, Platon
 Gorgias, Platon
 Protagoras, Platon
 La politique d'Aristote, Aristote
 L'éthique d'Aristote, Aristote
 Lettre à Ménécée, Epicure
 Le Manuel, Epictète
 Entretiens, Epictète

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