Management Par Processus
Management Par Processus
Management Par Processus
Elaborer la procédure revient donc à répondre à la question « qui fait quoi ? », sans toutefois
entrer autant dans le détail du «comment ?» qu’est le mode opératoire. Elle mentionne
également les outils utilisés pour appliquer la méthode de travail. On parle d’ailleurs de «
traitements » pour les désigner.
Souvent les entreprises font un mélange entre le mode opératoire et la procédure dans un
seul document, les premiers viennent détailler les activités d’une entreprise. La procédure
est plutôt destinée au superviseur ou chef de service pour définir les règles de
fonctionnement et interactions entre toutes les personnes concernées. C’est la traduction
détaillée du processus et qui décrit comment une donnée d’entrée se transforme en donnée
de sortie.
Les procédés et les procédures appartiennent tous les deux à ce qu’on appelle la pyramide
documentaire. Les éléments qui sont au sommet sont global et au fur et à mesure qu’on
descend vers la base ça devient de plus précis et détailler.
3-relation entre le processus et le système d’information
La gestion de processus permet à l’entreprise d’être plus performante, mais l’entité doit
survivre dans un environnement turbulent. La gestion des processus doit être dynamique
puisque les mentalités changent, les outils informatiques aussi, le délai demandé par un
client pour l’obtention d’un produit ou un service…
L’entreprise doit sans cesse se remettre en cause et optimiser ses modes de
fonctionnement (processus). Une simple remarque à faire c’est qu’optimiser, est une
ambition élevée, qui tend la volonté vers la recherche de la perfection. Se fixer un tel
objectif, c’est supposer que l’on est capable de déterminer l’optimum a priori. Il est
préférable de suivre une démarche plus modeste, celle de l’élucidation. Elle cherche certes à
atteindre un optimum, mais de façon indirecte : en élucidant le processus, c’est-à-dire en le
rendant clair et visible, donc discutable, on invite implicitement les acteurs du processus à
l’améliorer, le surveiller, le faire évoluer. On crée les conditions d’une amélioration continue
par les acteurs eux-mêmes, ce qui est plus réaliste - et plus conforme à l’organisation
décentralisée et transverse, corollaire naturel de l’approche par les processus - que de
s’efforcer dans la phase de conception initiale à une " optimisation " qui sera décrétée par
une équipe d’organisateurs, et difficile à faire évoluer par la suite.
Pour élucider les processus il faut savoir que ce dernier comporte deux aspects
inséparables et complémentaires comme les deux faces d’une médaille :
-le travail des personnes qui participent au processus par leur jugement, leurs décisions et
leurs actions ;
-le système d’information, qui assiste ces personnes en apportant les éléments nécessaires à
leur jugement, leurs décisions et leurs actions.
Au sens large, le système d’information comporte tous les supports de mémoire (papier,
enregistrement magnétique), tous les modes de traitement (calcul à la main, machine à
calculer, traitement de texte, tableur) et tous les modes de communication (parole d’homme
à homme ou en réunion, téléphone, transfert de fichier etc.) Dans les organisations
d’aujourd’hui, le système d’information fait un usage extensif de l’ordinateur. On est alors
dans le monde du travail assisté par ordinateur (TAO) : l’ordinateur n’est pas un automate
qui prend les décisions à la place de l’acteur, mais un outil qui l’aide dans la prise de décision
en lui fournissant sous forme lisible les informations nécessaires et en réalisant les
traitements requis.
Quand on dit TAO il faut considérer les deux faces de la médaille : ce que fait l’acteur, l’aide
que lui apporte son ordinateur. Le jugement, la décision et l’action sont le fait de l’être
humain, car l’ordinateur est inapte à ces tâches-là. Par contre la recherche et le tri de
l’information, la compulsion de gros fichiers, l’affichage ergonomique, l’exécution des
traitements et corrections lancés par l’opérateur humain, tout cela relève de l’ordinateur qui
exécute ces tâches vite et sans erreur si elles ont été correctement programmées.
L’élucidation d’un processus comporte à la fois celle des tâches remplies par les êtres
humains, et celle des opérations que réalisent les ordinateurs. L’amélioration du processus
concerne donc aussi les outils informatiques mis à disposition des êtres humains. Le système
d’information s’organise désormais autour des processus de l’entreprise. Il s’agit là d’une
innovation considérable. Toute l’organisation du système d’information se conçoit sur le
mode du travail assisté par ordinateur : la coopération de l’acteur humain et de l’ordinateur
devient centrale, ce qui fait passer au premier plan l’exigence de qualité des interfaces
homme - machine, ainsi que du support aux utilisateurs, alors que la conception ancienne de
l’informatique avait tendance à placer cette exigence au dernier plan. De même, la
modélisation des processus devient l’étape première et cruciale de la mise en forme d’un
système d’information. Il en résulte une articulation précise du système d’information aux
modes de travail de chaque métier. Pour que cette articulation soit réussie, il faut que les
métiers s’impliquent activement dans la mise en forme et la maîtrise de leurs processus.
Ce qu’on peut conclure, c’est que le système d’information ne se limite pas aux nouvelles
technologies d’information, mais intègre aussi l’apport de l’humain ,même si la place de ce
dernier est de plus en plus minime dans l’organisation vue qu’on vit aujourd’hui dans une
ère ou on doit traiter une multitude de donnée dans peu de temps, pour cela l’être humain
ne peut devancer l’intelligence artificielle, donc il la laisse faire, mais son rôle d’approuver et
de décider reste toujours existant. Le système d’information se trouve donc comme une
composante indispensable dans le management par processus puisque ce dernier nécessite
une sorte d’échange d’information et de connaissance entre les acteurs, et c’est la mission
de système d’information de donner aux différents parties prenantes les informations
nécessaire au bon moment.
Les processus de réalisation : ce sont ceux qui contribuent directement à la réalisation d’un
produit ou service, depuis la détection du besoin du client jusqu’à sa satisfaction. Ils
représentent le cœur de métier de l’organisme. On peut citer par exemple les processus de
recherche et développement, de conception, de fabrication, de livraison, d’entretien, de
formation….
Les processus de support : ils contribuent au bon déroulement des autres processus, en leur
fournissant les ressources nécessaires, aussi bien matérielles qu’immatérielles. Ces processus
regroupent la maintenance, la mise à disposition de matériel ou de ressources humaines, la
maîtrise de la documentation et de la communication, la métrologie, etc.
Comme il est déjà mentionné ci-haut une cartographie de processus c’est un choix parmi les
options disponible pour documenter un processus. C’est est une représentation graphique de tous
les processus liés entre eux par des liens logiques d’informations, de matière ou de production. Elle
donne une vue d’ensemble de l’activité de l’entreprise et permet d’appréhender de façon objective
l’organisation du travail. Elle a pour rôle d’apporter une compréhension globale du fonctionnement
d’une entreprise. Cette représentation peut s’avérer un peu réductrice mais elle permet de montrer,
sur une même représentation, comment l’entreprise s’organise depuis l’identification de son marché
jusqu’à son client final.