Chapitre 1 Polygonation
Chapitre 1 Polygonation
Chapitre 1 Polygonation
1. Point de canevas
1.1. Un canevas
Est un ensemble discret de points (= réseau) judicieusement repartis sur la surface à lever. Ces
points servent d’appui au levé des détails.
Un canevas est nécessaire quelle que soit l’étendue du lever: (en altimétrie ou en
planimétrie): Lever d’une route, d’une voie ferré, d’un ilot bâti, d’une ville, ou lever de tout
un territoire
de réaliser des bases de données géographiques → ossature pour tous les levés
La densité du canevas géodésique (environ un point pour 10 km2) est insuffisante pour
rattacher les travaux topographiques nécessaires à la réalisation d’autoroutes, de tunnels etc.
d’une part ; d’autre part il se peut que pour certains travaux, la précision du canevas
géodésique soit insuffisante.
Dans le but d’augmenter la densité des points connus en coordonnées, le Cavenas géodésique
est caractérisé par sa possibilité de densification. Le principe fondamental consiste à aller de
l’ensemble aux détails
Le canevas polygonal ou polygonation est l’ensemble des polygones formé par les
cheminements planimétriques.
2. Cheminements planimétriques
2.1. Définition
Les cheminements planimétriques sont des lignes brisées parcourues en mesurant les angles,
les longueurs des côtés pour ensuite calculer les coordonnées des sommets.
Un cheminement est goniométrique lorsque les gisements de ces cotés sont calculés à partir
de gisement de référence;
Un cheminement est décliné lorsque les gisements de ces cotés sont mesurés directement sur
le terrain avec un théodolite décliné.
Est une ligne polygonale brisée orientée définie géométriquement par une origine connue
(coordonnées rectangulaires et le gisement), cette ligne polygonale se referme sur un point
inconnu procédé à éviter.
Un cheminement qui arrive sur un point connu différent du point de départ aussi connu. C’est la
meilleure forme de cheminement
Un cheminement qui revient sur son point de départ connu. Lorsque la surface à lever est peu
étendue.
Après avoir reconnu le cheminement, l’opérateur matérialise de façon durable chaque sommet (borne,
piquets,…). On mesure à chaque station:
1) Angle Horizontal: est l’angle azimutal de deux cotés successifs i et i+1 l’angle qu’un
opérateur laisse à sa gauche en parcourant le cheminement de l’origine vers l’extrémité.
En pratique cet angle est calculé par différence de lectures effectuées sur un cercle horizontal gradué
de 0 à 400 grades dans le sens des aiguilles d’une montre appelé "limbe "⇒ L’angle est déduit en
calculant (lecture avant – lecture arrière)
2). La distance horizontale : entre deux points successifs si le calcul est fait dans un repère
orthonormé ou les longueurs des cotés réduites au système de projection.
Le procédé consiste à calculer les gisements des cotés successifs à partir du gisement de départ et des
angles polygonaux horizontaux observés sur terrain:
On connait:
• Les coordonnées de départ et d’arrivée du cheminement;
• Les gisements compensés (réversibles);
• Les distances horizontales des côtés.
3.3.4. Ajustement planimétrique
4. Calcul d’un cheminement fermé
4.1. Observations
Soit le cheminement fermé A-1-2-3-4-5-6-A définit géométriquement par:
Tolérance Ta: