Rapport de Stage - Marsa Maroc
Rapport de Stage - Marsa Maroc
Rapport de Stage - Marsa Maroc
À
MARSA MAROC
DU 09/06/14 AU 23/08/14
SOMMAIRE
Que tous ceux qui m’ont aidé, de près ou de loin, trouvent ici l’expression
de mes meilleurs sentiments.
Etant doté d’une double façade maritime, Le Maroc occupe une position
géographique très avantageuse qui lui a permis de conclure des accords
d’échange avec le reste du monde, ainsi que d’installer plusieurs ports afin de
répondre aux besoins de l’un des piliers essentiels de son économie.
Il est à rappeler que la nouvelle loi, portant réforme du secteur portuaire, est entrée en
vigueur conformément aux délais légaux fixés par le législateur le 5 décembre 2006. La
disparition de l’ODEP, a donné lieu à la naissance à deux nouvelles entités, à savoir, l’Agence
Nationale des Ports (ANP), autorité portuaire chargée des prérogatives régaliennes de gestion
et de régulation des activités au sein des ports du Royaume et Société d’Exploitation des Ports
(SODEP), société en charge des activités commerciales concédées dans les dix ports.
PROFIL DE L’ENTREPRISE
Marsa Maroc est le leader national de l’exploitation des terminaux portuaires au
Maroc. Il est présent dans les 9 ports du pays. L’entreprise offre des services de stockage et
de logistique portuaire, de manutention et des services aux navires.
Depuis sa création en 2006, Marsa Maroc s’est engagée dans un processus de
développement en phase avec l’évolution du secteur de la logistique au Maroc. En plus
d’offrir un service de qualité en priorité, de développer son capital humain et d’améliorer en
continu son parc d’équipements, Marsa Maroc projette de devenir un opérateur portuaire de
référence sur le plan régional.
Marsa Maroc, a pour mission principale, la gestion de l’ensemble des navires et des
marchandises transitant par les ports marocains. Depuis l’annonce de l’escale d’un navire et
jusqu’à la livraison de la marchandise à son propriétaire, Marsa Maroc assure plusieurs
services :
Un service d’aide à la navigation (VTS au port de Casablanca et régions) ;
Le pilotage, le remorquage, le lamanage et l’avitaillement des navires ;
La manutention et l’entreposage des marchandises ;
La mise en place d’un système d’information permanent ;
La maintenance des infrastructures portuaires autre que les ouvrages extérieurs et
chenaux d’accès ;
La gestion des cales de halage, des formes de radoub et des cales sèches ;
La gestion des halles aux poissons de Mohammedia, Casablanca, Safi et Agadir
En plus, Marsa Maroc assure pour le compte de l’Etat et sous son contrôle, les
missions de police portuaire.
Président du Directoire
Directeur d’Exploitation
Les comités techniques : Ils sont institués au niveau de chaque port où tiennent leurs
réunions au moins quatre fois par an. Ils sont consultés par des opérateurs portuaires
sur les activités entrant dans le cadre des missions de Marsa Maroc.
ORGANISATION
L’organisation de Marsa Maroc est divisée en deux grands pôles :
Une direction générale, qui définit les stratégies et les politiques, consolide les actions
et les résultats et arbitre les évolutions et les responsabilités ;
Des directions d’exploitation portuaire, chargées de la gestion opérationnelle de
l’exploitation portuaire. Ces direction sont au nombre de 9 à savoir :
Direction d’exploitation des ports de NADOR
Direction d’exploitation des ports de TANGER
Direction d’exploitation des ports de KENITRA
Direction d’exploitation des ports de MOHAMMEDIA
Direction d’exploitation des ports de CASABLANCA
Direction d’exploitation des ports de JORF LASFAR
Direction d’exploitation des ports de SAFI
Direction d’exploitation des ports d’AGADIR
Direction d’exploitation des ports de LAAYOUNE
De façon symétrique, chacun de ces directions d’exploitations des ports est composée :
D’un ensemble de centres de production autonomes (CPAS) chargé de la gestion
opérationnelle et structurelle en centres de contribution, ils sont fondés sur l’exercice
d’un métier spécifique et supposent la mobilisation de compétences spécialisées ;
D’un ensemble de services fonctionnels qui apportent aux CPAS, une aide
administrative nécessaire et coordonnent par spécialités les actions des CPAS.
Département Finances et
Comptabilité
Le DFC est une entité décentralisée qui vise à élaborer une organisation financière et
comptable, qui est nécessaire pour l’élaboration d’informations fiables au niveau de la DEPC.
L’organisation du DFC s’appuie sur des outils de gestion clairement définis à savoir :
Un système de comptabilité générale harmonisée ;
Un budget détaillé par port, par type d’activité et par centre ;
Un contrôle budgétaire opérationnel ;
Une fonction d’audit financier et comptable ;
Un tableau de bord
BUDGET
Le budget consiste à produire une vision chiffrée de l’avenir. En général, c’est le fruit de
l’échange entre la direction générale, la direction financière et les directions opérationnelles.
En plus, le budget doit traduire les orientations stratégiques de l’entreprise, tout en lui
fournissant des outils de pilotage efficaces.
La gestion budgétaire est un ensemble de prévisions des dépenses et des recettes
présumées qu’une personne aura à encaisser pendant une période donnée. Elle englobe trois
concepts :
La prévision : Elle se base sur des données historiques pour fournir un état global
du budget dans le futur. Elle prend en considération tous les facteurs (quantité et
prix de produits à vendre, coût des matières premières, …
La budgétisation : C’est une estimation sur ce dont l’entreprise aura besoin en
termes monétaires pour réaliser son travail.
Le contrôle budgétaire : C’est une étape qui permet de comparer régulièrement les
recettes et les dépenses réelles par rapport aux recettes et dépenses budgétés. Il
faut aussi préparer un rapport d’analyse des écarts pour contrôler, à l’aide d’un
tableau de bord, les réalisations et les prévisions.
1. EXPRESSION DU BESOIN
En cas de besoin exprimé pour l’achat de fournitures, prestations de services ou travaux,
l’entité demandeur procède à l’établissement d’un Bon de Commande Interne (BCI) au niveau
du système APIPRO, comportant l’objet de la commande (la nature, les quantités, les
références …). L’entité demandeur consulte le cahier des charges et transmis à l’entité Achats
qui après examen et contrôle en transmet, une copie, à l’entité budget.
2. AVIS BUDGETAIRE
L’entité budget fait un avis budgétaire avant l’ouverture des plis ou la préparation de la
commande externe (cas des prestations non assujetties à la concurrence). A la réception des
documents suivants (Bon de Commande interne (BCI), Cahier de prescriptions spéciales
(CPS), règlement de la consultation, Rubrique budgétaire de la prestation), l’entité budget
vérifie si l’opération de la dépense est prévue au niveau du plan d’actions de l’entité
demandeur et au niveau de son budget et prépare également une note comportant les
remarques sur les volets budgétaires, fiscale et finance à adresser à ‘entité achat au plus tard 8
jours à compter de la date de réception de la CPS, cette dernière présente l’ensemble du
dossier de la commande (y compris la note justificative des opérations non prévues) à
l’approbation du DEP et ce avant la passation de la commande externe.
9. APPROBATION
Le président du Directoire approuve la décision de virement budgétaire, dès sa réception,
validée par le Directeur Financier, en approuvant par signature, la décision de virement
établie.
Pour les charges à payer : Les charges d’abonnement ou les charges ne faisant pas
l’objet de B.C ou marchés sont à engager selon la périodicité retenue pour le
provisionnement comptable de ces charges. Le montant engagé est à régulariser dès
réception des factures ou des décisions de comptabilisation correspondantes.
Les charges à payer concernant notamment les achats d’eau et d’électricité, les
redevances de concession et d’occupation du domaine public, les primes
d’assurances, les frais de télécommunication, les impôts et taxes, la taxe de
formation professionnelle …
Par ailleurs, il y’a lieu de signaler que l’engagement des éléments de la masse
salariale est généré directement et automatiquement sur l’application de base via le
système HR ACCESS.
2ème méthode :
Dans le contexte actuel de crise et de pression des taux d’intérêts, les charges
financières représentent pour les entreprises un poste de plus en plus lourd qu’il
convient désormais de le maîtriser afin de réduire les coûts.