ChapitreII Analyse de Défaillances
ChapitreII Analyse de Défaillances
ChapitreII Analyse de Défaillances
: les défaillances
Introduction
L’analyse des défaillances peut s’effectuer : Soit de manière quantitative puis qualitative en
exploitant l’historique de l’équipement et les données qualitatives du diagnostic et de l’expertise
des défaillances, Soit de manière prévisionnelle en phase de conception ou a posteriori, après
retour d’expérience
I. Description de la Défaillance
1. Définition de la Défaillance
Une défaillance est la cessation de l'aptitude d'une entité à accomplir une fonction requise.
Apres défaillance d’une entité, celle-ci est en état de panne. La défaillance est un passage d’une
entité d’un bien de fonctionnement normal à un état de fonctionnement anormal ou de panne.
Les défaillances dans un système peuvent avoir des effets différents. Certaines défaillances
n‘affectent pas directement les fonctions du système et ne nécessitent qu'une action corrective ;
d'autres, en revanche, affectent la disponibilité ou la sécurité.
2. Cause de défaillance
La norme AFNOR NF X60010, définit la cause de défaillance par « les circonstances
liées à la conception, la fabrication ou l’emploi et qui ont entraîné la défaillance ».
Cette définition est fondamentale en diagnostic industriel, n’oublions jamais qu’une bonne
politique de maintenance passe obligatoirement par une maîtrise parfaite des mécanismes de ruine
liés à la conception, à la construction et à l’exploitation des matériels. Bien évidemment détecter
une défaillance est capital pour éviter une éventuelle perte de la fonction d’un processus industriel,
mais il est encore plus important de connaître et de prévenir à temps d’une manière précoce une
défaillance en suivant l’évolution d’une dégradation d’un élément matériel.
- Le diagramme de PARETO
- L’arbre des causes,
- Le diagramme Causes – Effets,
- L’organigramme de diagnostic et/ou la fiche de diagnostic
Introduction
Parmi la multitude de préoccupations qui se posent à un responsable maintenance, il
lui faut décider quelles défaillances doivent être étudiées et/ou améliorées en premier. Pour
cela, il faut déceler celles qui sont les plus importantes et dont la résolution ou l’amélioration
serait le plus rentable, en particulier en termes de coûts d’indisponibilité.
La difficulté réside dans le fait que ce qui « est important » et que ce qu’il « l’est
moins » ne se distinguent pas toujours de façon claire
En maintenance cette méthode est très utile pour déterminer les urgences ou les tâches
les plus rentables, par exemple :
-S’attacher particulièrement à la préparation des interventions sur les défaillances les
plus fréquentes et/ou les plus coûteuses (documentation, gammes opératoires, contrats,
ordonnancement, etc..),
- Rechercher les causes et les améliorations possibles pour ces mêmes défaillances,
- Organiser un magasin en fonction des fréquences de sortie des pièces (nombre de
pièces et emplacement),
- Décider de la politique de maintenance à appliquer sur certains équipements en
fonction des heures et des coûts de maintenance. Attention toutefois : cette méthode ne
résout pas les problèmes, mais elle attire l’attention du technicien sur les groupes
d’éléments à étudier en priorité.
a- Symbolisme : Cet outil utilise un symbolisme qu’on utilise également sur les circuits
logiques. On parle aussi de logigramme de dépannage. Ce symbolisme est donné à la figure
suivante :
Exemple :2
Exercice 2 :
Dans un laboratoire de manipulation, l’équipe a constaté qu’il y a des perturbations de prendre
des mesures et les résultats sont influencé :
Ils ont décidé de cité les causes possibles (brainstorming) afin de trouver le moyen de corriger
(gestion de risque et de qualité) ;
- Parasites (magnétisme, électromagnétisme)
- Propriété
- Température
- Vibrations
- Contrôle et étalonnage
- Mode opératoire
- Appareil utilisé hors de son domaine de validité
- Erreurs de manipulation
- Erreur de lecture
- Nettoyage insuffisant
- Réactifs
- Etalons
- Détériorations
- Erreur logicielle
- Caractéristiques
La question à poser est de dessiner le digramme d’Ichikawa
Annexe