Comment Faire Évoluer Le Portail Géofoncier Afin Qu'Il Devienne Un Outil

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CONSERVATOIRE NATIONAL DES ARTS ET METIERS

ÉCOLE SUPÉRIEURE DES GÉOMÈTRES ET TOPOGRAPHES

_________________

MÉMOIRE
présenté en vue d'obtenir

le DIPLÔME de MASTER DU CNAM

Spécialité : Identification Aménagement et Gestion du Foncier

par

Thomas PIGEON
___________________

Comment faire évoluer le portail Géofoncier afin qu’il devienne un outil


incontournable ?

Soutenu le 26 juin 2015

_________________

JURY

PRESIDENT : Monsieur Nicolas CHAUVIN, Directeur du Master

MEMBRES : Monsieur François PICHON, Maître de stage


Monsieur Arnauld GALLAIS, Professeur référent
Remerciements
Je tiens à remercier tout particulièrement,

Mon maitre de stage, monsieur François PICHON, Géomètre-Expert du cabinet


OPERANDI, pour m’avoir accueilli au sein de son entreprise, accordé sa confiance, d’avoir mis à
ma disposition tout le matériel nécessaire et accompagné dans mes démarches tout au long de mon
Travail de Fin d’Etude.

Mon professeur référent, monsieur Arnauld GALLAIS, pour ses conseils, son
implication, son suivi et son encadrement très assidu.

Monsieur Georges COUDERT, actuellement président du portail Géofoncier, pour avoir


pris du temps pour me recevoir et me faire part de son expérience dans le domaine.

Monsieur Pierre TOUZARD, Ingénieur géomaticien dans l’entreprise SOGEFI, monsieur


Matthieu LEFORT, Géomaticien dans l’entreprise NEOGEO et monsieur Denis RATELADE,
délégué du portail Géofoncier dans la région Rhône-Alpes, pour m’avoir offert leur disponibilité,
leur aide et leurs conseils tout au long de mon Travail.

Les associés du cabinet Axis-Conseils, messieurs Paul SAINT-RAMOND et Philippe


RENAUD pour m’avoir reçu dans leur structure afin de me donner des conseils et des
informations pour mon mémoire.

L’ensemble des associés du cabinet ALTEA, messieurs Alain MAZZICHI, Benoit


WAECKERLÉ, Bruno DAUVERGNE et Guillaume HANGARD pour avoir accepté de me laisser
observer leurs techniques de travail vis-à-vis du portail Géofoncier.

Aussi, je n’oublie pas l’ensemble du personnel du cabinet OPERANDI, pour le temps


qu’ils ont pu m’accorder durant l’ensemble de ma période de stage ainsi que de leur bonne humeur
mais également toutes les personnes qui ont pu m’ont m’épauler dans la rédaction et la relecture de
ce mémoire.
Liste des abréviations

AFIGEO : Association Française pour l’Information GEOgraphique


AMF : Association des Maires de France
API : Application Programming Interface
AURIGE : Archivage Unifié et Répertoire Informatisé des Géomètres-Experts
CC : Carte Communale
DA : Document d’Arpentage
DICT : Déclaration d’Intention de Commencement de Travaux
DT : Déclaration de Travaux
DGFiP : Direction Générale des Finances Publiques
DMPC : Document de Modification du Parcellaire Cadastral
GNSS : Global Navigation Système Satellite
GPS : Global Positioning Système
HTTPS : Hyper Text Transfer Protocol Secure
IDG : Infrastructure de Données Géographique
IDS : Infrastructure de Donnée Spatial
IGN : Institut Géographique National, renommé Institut National de l’Information
Géographique et Forestière
INSEE : Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques
JOUE : Journal Officiel de l’Union Européenne
NGF : Nivellement Général de la France
OGC : Open Géospatial Consortium
OGE : Ordre des Géomètres-Experts
PCI : Plan Cadastrale Informatisé
PLU : Plan Local d’Urbanisme
POS : Plan d’Occupation des Sol
RFU : Référentiel Foncier Unifié
RGE : Référentiel à Grande Échelle
RGF : Référentiel Géodésique de la France
SCOT : Schéma de Cohérence Territorial
SUP : Servitudes d’Utilité Publique
SPDC : Serveur Professionnel des Données Cadastrales
SUP : Servitude d’Utilité Publique
WMS : Web Map Service
ZAC : Zone d’Aménagement Concertée
Glossaire
AURIGE : Créée en 1977 par la chambre des Géomètres-Experts de l’Isère, cette base de donnée
été reprise par l’OGE, pour géolocaliser les dossiers fonciers des Géomètres-Experts dans le but
d’assurer la pérennité des informations vis-à-vis des particuliers et des pouvoirs publics.
Référentiel Foncier Unifié : Le RFU est un référentiel géographique géoréférencé à résolution
centimétrique entrepris en France par les Géomètres-Experts. Il est composé de « limites » et de
« sommets » et a été mis en production à partir du 1er juillet 2010 (définition du site Géofoncier).
Infrastructure de Données Géographiques : Une IDG est une structure d’échange et de diffusion
de données géographiques d’un territoire donné au bénéfice du public (définition du site actu-
environnement).
Grand public : Ensemble des citoyens
Couche de données : Calque permettant d’afficher des informations concernant une zone, une
carte, des statistiques, etc.
Flux : Ensemble des informations utiles à une activité précise
Métadonnées : Type de données qui permet de caractériser et structurer des ressources
numériques, telles que celles contenues dans une page web.
Dossiers : Ils sont créés par les utilisateurs de Géofoncier (Géomètres-Experts)
Localisant : Petit cercle (avec le sigle de l’OGE), que l’on trouve sur le portail Géofoncier, qui
spécifie la présence un dossier à un endroit précis.
Objets RFU : Ils regroupent les sommets et limites insérés dans le Référentiel Foncier Unifié
Sommets : Ce sont des points qui définissent les angles d’une parcelle, dont les coordonnées,
définies par les Géomètres, sont insérés dans Géofoncier.
Limites : Elles sont représentées par des traits reliant deux sommets.
Unité foncière : Elle correspond à l’emprise contenue à l’intérieur des limites
Information géographique : Information contenant une référence à un lieu, une infrastructure
linéaire telle qu’une route ou encore une zone.
Table des matières
I Etat de l’art ........................................................................................................... 8
I.1 Contexte ................................................................................................................... 8
I.1.1 Présentation du portail Géofoncier ............................................................................................. 8
I.1.1.1 Présentation générale ......................................................................................................... 8
I.1.1.2 Quelques chiffres ................................................................................................................ 8
I.1.1.3 Présentation des différents éléments de l’interface ........................................................ 10
I.1.1.4 Couches de données disponibles ...................................................................................... 14
I.1.2 Présentation du Référentiel Foncier Unifié ............................................................................... 15

I.2 Obligations Ordinales .............................................................................................. 16


I.2.1 Rappel ........................................................................................................................................ 16
I.2.2 L’obligation de Géoréférencement ........................................................................................... 16
I.2.3 Renseignement du Géofoncier .................................................................................................. 17

I.3 Dans le monde professionnel .................................................................................. 20


I.3.1 Etude des méthodes utilisées dans l’entreprise OPERANDI ...................................................... 20
I.3.2 Comparaison avec d’autres cabinets de Géomètres-Experts .................................................... 21
I.3.2.1 Cabinet ALTEA ................................................................................................................... 21
I.3.2.2 Etude statistique ............................................................................................................... 22

II Proposition d’évolution de Géofoncier ................................................................. 23


II.1 Nouveautés 2014 mises en place ............................................................................. 23
II.2 Améliorations envisagées........................................................................................ 24
II.2.1 Recherche de documents techniques supplémentaires dans Géofoncier ................................ 24
II.2.1.1 L’intégration des documents d’urbanisme ....................................................................... 24
II.2.1.2 L’intégration des plans de récolements des concessionnaires ......................................... 25
II.2.1.3 L’intégration des levés de corps de rue et informations relatives au domaine public ..... 26
II.2.1.4 L’intégration des documents cadastraux .......................................................................... 27
II.2.1.5 L’intégration de titre de propriété et documents régissant le droit privé ........................ 28
II.2.2 Les sources de revenus possibles .............................................................................................. 28

III Réalisation .......................................................................................................... 30


III.1 Intégrer des données en masse dans le Référentiel Foncier Unifié ............................ 30
III.2 Comparaison avec d’autres infrastructures de données ........................................... 33
III.2.1 Flux sortant du « Géoportail » pour les intégrer dans le portail Géofoncier ............................. 33
III.2.2 Flux sortant du « Géoportail de l’urbanisme » pour les intégrer dans le portail Géofoncier .... 34
III.2.3 Flux sortant de « GéoRisques » pour les intégrer dans le portail Géofoncier ........................... 35
III.2.4 Flux sortant de « CartOgraph’ » pour les intégrer dans le portail Géofoncier .......................... 36

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Introduction

La profession de Géomètre-Expert a une influence première dans la garantie de la propriété


foncière. En effet, le Géomètre-Expert est le garant de la détermination des limites de la propriété
foncière dont la mission de délégation de service public est régie par l’article 1er de la loi du 7 mai
1946 instituant l’Ordre des Géomètres-Experts.
En effet, celle-ci dispose que : « Le Géomètre Expert est un technicien exerçant une profession
libérale qui, en son nom propre et sous sa responsabilité personnelle :
1° Réalise les études et travaux topographiques qui fixent les limites des biens fonciers et, à ce
titre, lève et dresse, à toutes échelles et sous quelque forme que ce soit, les plans et documents
topographiques concernant la définition des droits attachés à la propriété foncière, tels que les
plans de divisions, de vente et d'échange des biens fonciers, les plans de bornage ou de
délimitation de la propriété foncière ; […] ».

Depuis le 31 mai 1996, l’alimentation de la base de données AURIGE (Archives Unifiées


des Répertoires Informatiques des Géomètres-Experts) a été rendue obligatoire par l’Ordre des
Géomètres-Experts. Celle-ci fut créée en 1977 par la chambre des Géomètres-Experts de l’Isère,
puis a été reprise quelques années plus tard au niveau national par l’OGE, afin de permettre la
géolocalisation des dossiers fonciers des Géomètres-Experts dans le but d’assurer la pérennité des
informations vis-à-vis des particuliers et des pouvoirs publics.

Le 14 mars 2007, la directive européenne 2007/2/CE, dite directive INSPIRE (Infrastructure


for Spatial Information in Europe), est élaborée par la direction générale de l’environnement de la
commission européenne. Cette directive, publiée le 25 avril 2007 au journal officiel de l’union
européenne, vise à fixer les règles générales destinées à établir l’infrastructure d’information
géographique dans la communauté européenne pour les politiques environnementales
communautaires.
En effet, il est apparu que la diffusion, la disponibilité et l’accessibilité de l’information
géographique posait problème du fait de l’absence d’interopérabilité entre les différentes bases de
données. Par conséquent, la directive impose aux autorités publiques de recenser leurs données
géographiques numérisées, de les rendre consultables en ligne pour tous et de les partager entre
elles.
La directive Inspire s’applique aux données géographiques environnementales détenues par les
autorités publiques officiellement définies comme étant « n’importe quelles données avec une
référence directe ou indirecte à un endroit spécifique ou à un secteur géographique ».
Ainsi sont concernées par cette directive, les autorités publiques ou toute personne agissant pour
leurs comptes mentionnés à l’article L.124-3 du code de l’environnement. Par conséquent, au titre
de sa mission de service publique, l’Ordre des Géomètres-Experts doit donc satisfaire aux
exigences de cette directive.

Suite à cette directive, l’Ordre des Géomètres-Experts s’est engagé dans une véritable
modernisation de la mission de délégation de service public du Géomètre-Expert. Ainsi, celui-ci a
recherché à mettre en place un partenariat afin de permettre l’enregistrement et la transmission par
voie dématérialisée des actes fonciers. Ainsi sont nés le Référentiel Foncier Unifié et le Portail
e-foncier, issus d’un partenariat public-privé associant la Direction Générale des Finances
Publiques (DGFIP – Service du Cadastre), l’Institut Géographique National (IGN), l’Association
des Maires de France (AMF) et l’Ordre des Géomètres-Experts.
Ces deux éléments sont ainsi un commencement vers la mise en place d’une infrastructure
française de données foncières. En effet, ils correspondent à un prototype mis en place sur une
période de trois ans, de 2007 à 2010, en région Midi-Pyrénées.
Le retour d’expérience du prototype e-Foncier fin 2010 a ainsi permis à l’Ordre des Géomètres-
Experts de rédiger un cahier des charges début 2010 et mettre en place l’infrastructure de données
foncières, qu’est actuellement le portail Géofoncier.

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En effet, porté par l’Ordre des Géomètres-Experts, le portail Géofoncier est un portail
cartographique français, inauguré le 23 juin 2010 et lancé le 1er juillet 2010. Il se présente comme
le guichet unique de l'information géographique foncière en France et permet notamment de
consulter la base de données de l'ensemble des interventions foncières effectuées par les
Géomètres-Experts depuis le 31 mai 1996. Le portail Géofoncier abrite ainsi le Référentiel Foncier
Unifié (RFU), support et représentation des travaux fonciers réalisés par les professionnels.
Cependant, si l’importance stratégique d’un tel outil pour la profession est très bien perçue
par l’Ordre des Géomètres-Experts, ce n’est pas le cas des professionnels qui rechignent à utiliser
le portail Géofoncier. En effet, celui-ci est perçu comme une contrainte générant un manque à
gagner mais aussi un risque pour la confidentialité des données professionnelles.
Dans une politique toujours plus orientée vers le libre accès des données, il apparait donc
nécessaire de déterminer les outils à mettre en place afin de faire promouvoir le portail Géofoncier
auprès des professionnels et le rendre ainsi incontournable pour les travaux effectués par la
profession des Géomètres-Experts.

Afin de répondre à cette problématique il apparait fondamental de présenter dans un premier


temps l’état de l’art relatif au portail Géofoncier afin de pouvoir percevoir dans un second temps
les carences de celui-ci recensées par les professionnels et parvenir ainsi dans un troisième temps à
élaborer une stratégie permettant d’y contrer et de rendre ce portail indissociable du monopole du
Géomètre-Expert.

Cette étude est ainsi menée au sein du cabinet OPERANDI, cabinet de Géomètre-Expert à
Lyon, où le secteur foncier est dominant mais très peu intégré au cœur du portail Géofoncier, ce qui
ne correspond pas forcément aux directives de l’OGE. Le traitement de la problématique y est
d’autant plus prégnant que le cabinet traite des zones d’aménagement concertées.

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I Etat de l’art

I.1 Contexte
I.1.1 Présentation du portail Géofoncier
I.1.1.1 Présentation générale
Institué le 17 septembre 2008 au cours du 39ème Congrès National des Géomètres-Experts, le
portail Géofoncier a été inauguré le 23 juin 2010 lors du 40ème Congrès à Marseille. Il s’agit ainsi
de la première Infrastructure nationale de Données Spatiales (IDS) mise en place par une
profession libérale en France.

Le portail Géofoncier fut ouvert le 1er juillet 2010 pour les Géomètres-Experts et le 5 avril
2011 pour le grand public. En effet, celui-ci s’articule autour de deux interfaces. La première offre
un accès libre, appelé « grand public », permettant un accès restreint des informations aux citoyens.
La seconde interface, dédiée quant à elle aux Géomètres-Experts par un accès sécurisé, leur permet
d’avoir accès à l’ensemble des informations et de remplir ainsi leurs obligations ordinales en
renseignant les métadonnées de leurs interventions foncières, versant des documents fonciers
dématérialisés et en renseignant le Référentiel Foncier Unifié.

En effet, le terme « Géofoncier » fait référence à la fois à l’interface de consultation, c’est-à-


dire au site internet, mais aussi à l’ensemble des bases de données nécessaires à son
fonctionnement comme les bases Dossiers et Référentiel Foncier Unifié.

La gestion et l’exploitation du portail Géofoncier est quant à elle assurée par Société
Anonyme par actions Simplifiée (SAS) Géofoncier dont Monsieur Georges COUDERT, Géomètre-
Expert honoraire et cofondateur du Plan National Numérique en 1992, est actuellement le
président. Composé de six Géomètres-Experts, dont trois membres du Conseil Supérieur, le comité
de contrôle de la SAS Géofoncier permet aujourd’hui à l’Ordre de garantir la pérennité du portail
ainsi que la réactivité dans les prises de décision. De plus, depuis 2011, la société SOGEFI, garantit
les services d’administration technique du portail mais également l’assistance aux utilisateurs.

A son ouverture en juillet 2010, Géofoncier est le seul portail cartographique en ligne à
proposer une localisation à la parcelle cadastrale sur l’ensemble du territoire français et des
principaux départements et régions d’outre-mer et à offrir en plus la possibilité de croiser
différentes couches de données géoréférencées.
En effet, le portail Géofoncier permet d’accéder à différentes données géographiques par la mise en
œuvre de conventions signées entre les différents membres du partenariat mis en place.
Le système de Géofoncier fonctionne donc avec d’autres technologies existantes, sans restriction
d’accès ou de mise en œuvre, énumérées ci-dessous :

- Les flux issus de l’API Géoportail (IGN) pour l’affichage de certaines couches du
Référentiel à Grande Echelle (RGE).
- Les flux normalisés OGC (Open Géospatial Consortium) pour l’affichage de couches de
données maintenues par les partenaires
- Les données dont l’OGE est le détenteur et le gestionnaire : les localisants des dossiers et
RFU.
I.1.1.2 Quelques chiffres
Au 1er décembre 2014, il a ainsi été recensé sur la base de données du portail
Géofoncier 3 031 700 localisants pour 2 881 000 dossiers (940 200 dossiers étaient déjà existants à
l’ouverture du portail dû au versement de AURIGE dans Géofoncier).

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En effet, jusqu’à aujourd’hui il était possible de mettre plusieurs localisants pour un seul dossier.
Pratique qui à terme sera supprimée afin de n’autoriser plus qu’une seule icône à l’ouverture d’un
chantier.

Par ailleurs, sur ces 2 881 000 dossiers il est apparu que seulement 151 800 dossiers
comportaient des objets du Référentiel Foncier Unifié soit 5,3% et d’autre part 285 400 dossiers
possèdent un polygone d’emprise (9,9%).

On trouve également sur le portail 534 700 documents dématérialisés et 536 800 Documents
Modificatifs du Parcellaire Cadastral (DMPC).

En France, il existe approximativement 100 millions de parcelles cadastrales et près de


210 000 d’entre elles ont été référencées par le Référentiel Foncier Unifié dans Géofoncier comme
unités foncières ce qui correspond au petit pourcentage de 0,21%.
L’objectif est de réussir à couvrir toutes les parcelles de la France urbanisée en RFU avec un
rythme de 900 000 parcelles par an.
Par conséquent, à raison de 20 000 000 parcelles urbanisées, cela prendra 22 ans si les engagements
sont respectés…

Toutefois, seulement 1 250 codes professionnels sont utilisés sur les 1828 possibles en
théorie. Ceci vient principalement du fait qu’un seul code est utilisé dans un cabinet pour plusieurs
Géomètres Experts associés.
Mais avec plus de 7 100 objets et 1 300 dossiers créés par jour ouvré et avec plus de 90 % de
cabinets de Géomètres-Experts connectés, nous pouvons constater que le portail Géofoncier est très
utilisé par les Géomètres-Experts et l’ensemble de la profession.

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I.1.1.3 Présentation des différents éléments de l’interface

Dans cette partie, nous traiterons des fonctionnalités et couches de données visibles
uniquement par les personnes possédant un accès complet au portail, c’est-à-dire les Géomètres-
Experts.

Tout d’abord concernant l’affichage à l’écran, plusieurs configurations sont réalisables.


En effet, il existe la possibilité de masquer certaines parties de l’interface pour gagner de l’espace
en masquant le bandeau gauche, celui du haut ou bien les deux.

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3 4

Figure 1 : Prise de vue du portail Géofoncier sur la ville de Lyon


La première zone correspond à l’information sur l’utilisateur connecté. On y retrouve ainsi le
nom du Géomètre-Expert concerné, l’organisme et la date de la dernière connexion.

A sa droite, le pourcentage indiqué (ici 28,70%) correspond au versement des dossiers


obligatoires visibles par la version grand public.
Depuis le 5 avril 2011, la visibilité des chantiers dans cette version est soumise pour les dossiers
postérieurs à cette date au versement minimal d’un des documents dématérialisés dont le versement
est obligatoire ainsi que le versement des objets RFU correspondant au dossier.
Les dossiers antérieurs au 5 avril 2011 sont quant à eux soumis au seul versement d’un des
documents dématérialisés à versement obligatoire.

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La zone numéro 2 correspond à la barre d’outils du portail.

Figure 2 : Barre d’outils Grand public du portail Géofoncier


De gauche à droite nous pouvons y retrouver :

- le changement de territoire (icône verte)


- les outils de navigation (icônes violettes) :
 emprise de la vue précédente
 emprise totale du territoire
 emprise de la vue suivante
 déplacement de la vue
 zoom à l’échelle supérieure et inférieure
- l’outil d’information sur le dossier (icône orange)
- l’outil de mesures (icône rose)
- l’outil permalien permettant de disposer d’un raccourci vers une vue spécifique (icône
bleue)
- l’outil d’impression (icône rouge)
- les outils relatifs aux différents modes de lecture (icônes marron) :
 lecteur WMS,
 lecteur KML/GPX
- l’outil Google Street View (icône jaune)

A l’extrême droite ce cette barre d’outils se trouve enfin l’ensemble des échelles utilisables :
du 1/500 au 1/8 000 000ème.

Dans ce même onglet, situé en dessous, se situe une barre d’outils spécifique aux Géomètres-
Experts rassemblant l’ensemble des fonctionnalités relatives au bon fonctionnement des obligations
ordinales.

Figure 3 : Barre d’outils professionnelle de Géofoncier

De gauche à droite, on retrouve ainsi les fonctionnalités suivantes :

- les outils relatifs aux dossiers du Géomètre-Expert (icones rouges) :


 filtre pour l’affichage des dossiers
 raccourci permettant l’accès rapide à l’un des dossiers
 onglet de recherche parmi les dossiers
 création d’un dossier, diagnostic de ses dossiers rapport de consultation,
consultation des attributs des sommets RFU et Géolocalisation de documents.
- les liens internet relatifs aux différentes données et acteurs utiles (icones bleues) :
 les données de la DGFIP :
 Serveur Professionnel de Données Cadastrale
 Service de Consultation du Plan Cadastral
 l’espace professionnel de l’Ordre des Géomètres-Experts
 le Réseau GNSS Permanent
 Légifrance
 le guichet unique de l’Institut National de l’Environnement Industriel et des
Risques.

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La troisième zone, située en bas à gauche de l’écran, correspond à la gestion de l’affichage
des coordonnées du curseur de la souris. Par défaut les coordonnées sont indiquèes dans le système
de projection RGF93 Lambert 93.Il est possible de changer de système de projection et de système
de coordonnées en cliquant dessus.
Par ailleurs, à droite des coordonnées, à partir de l’échelle 1/7500, il est indiqué le nom de la
commune dans laquelle se situe le curseur. En cliquant sur le nom du lieu, il est possible d’ouvrir la
« fiche commune » qui présente de nombreuses informations comme nous pouvons le voir ci-
dessous :

Figure 4 : Présentation de la fiche commune de Lyon


L’en-tête récapitule les informations principales de la commune et un tableau disponible en
Annexe 1 récapitule ce que proposent les différents onglets disponibles.
Ces informations données dans les onglets ne sont pas toujours disponibles, ceci dépend des
communes. Par ailleurs, ces fiches communes permettent un gain de temps lors de la cherche de
certaines informations sur la commune ou pour obtenir des contacts.

La quatrième zone, située en bas à droite de l’écran, propose le lien « avertissement » relatif
aux recommandations générales sur l’utilisation du portail, le lien « contact » pour les coordonnées
de la hotline et le lien « mention légales ».

Enfin, la cinquième zone, située sur le bandeau gauche de l’écran, est certainement la partie
la plus importante de l’affichage sur le portail Géofoncier. Elle est constituée de quatre volets
distincts et d’une aide.

L’onglet « couches de données » permet d’obtenir la carte qui correspond aux attentes de
l’utilisateur. En effet, il permet d’agir directement sur les paramètres d’affichage des différentes
couches de données proposées par le portail.
Ces couches de données sont visibles une fois le nom de la couche sélectionnée. Cependant, celles-
ci ne sont pas disponibles pour chaque échelle, de même si celles-ci ne sont plus visibles, l’onglet
sera grisé.
Par ailleurs, il est possible de gérer la transparence des couches de données afin de pouvoir les
superposer. Il est également possible de modifier l’ordre d’affichage des couches de données en
faisant glisser leur onglet les uns par rapport aux autres.
Enfin, pour certaines couches de données une légende des couches SIG est disponible grâce à
l’onglet information à droit de l’intitulé de la couche.

Le volet « résultats » est simplement la zone d’affichage des résultats répondant à une
requête, notamment lors de l’interrogation des couches de données et l’affichage des informations
communales.

Le volet « localiser » permet quant à lui de positionner la carte selon une localisation précise
voulue par l’utilisateur. En effet, il est possible de se localiser à partir de plusieurs informations
situées dans différents onglets :
- Le premier est celui de la commune. Il permet de centrer la carte sur cette dernière par le
biais soit d’une recherche avec le département puis la commune, soit avec le code
INSEE de celle-ci.
- Le deuxième onglet concerne la parcelle. Il donne accès directement à la localisation de la
parcelle cadastrale. Pour cela, il suffit de renseigner les différents champs demandés :

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département ; commune ; préfixe (utile en cas d’arrondissement) ; section et numéro de
parcelle. Avec cette manipulation, la carte se centre sur la parcelle concernée à l’échelle
1/2000.
- Le troisième, l’onglet « adresse » permet une localisation à l’adresse ou sur un toponyme.
Il suffit simplement de renseigner les deux champs exigés qui sont « adresse ou
toponyme » et « commune ».

Le volet « annotation » offre la possibilité de dessiner des objets sur la carte tel qu’un
polygone d’emprise utile pour les plans de situation par exemple.

Enfin, le dernier onglet « aide » propose des liens vers divers documents susceptibles
d’aider les utilisateurs.

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I.1.1.4 Couches de données disponibles

Les différentes couches citées précédemment sont ainsi répertoriées avec leurs différentes
caractéristiques. Il est ainsi recensé 17 thèmes distincts, chacun composé d’un ou plusieurs sous-
thèmes, qui sont eux-mêmes quelques fois composés de sous-sous-thèmes. L’ensemble de ces
couches étant représenté soit sur l’intégralité du territoire soit sur un secteur spécifique (ex : Paris,
Mayotte, Réunion, …) selon leurs caractéristiques. De même l’échelle disponible pour chacune des
couches varie selon leur pertinence et leur précision.
Il est cependant nécessaire de souligner que l’ensemble de ces données n’est pas accessible au
grand public, certaines n’étant accessibles qu’aux Géomètres-Experts.
(Voir Annexe 2 : Intégralité du tableau répertoriant les couches
disponibles)

Par ailleurs, il est utile de spécifier que certaines couches de données


sont interrogeables grâce aux différents outils ci-contre.
Figure 5 : outils
d’interrogation
Il est possible d’interroger et de prendre connaissance des dossiers en
cliquant sur les localisants positionnés sur l’interface du Géofoncier. Ces dossiers peuvent être de
thématique particulière suivant la dominante du chantier (Foncier, Ingénierie Topo, Immobilier ou
autre). Une fois les informations recueillies, il sera possible d’obtenir les coordonnées du
Géomètre-Expert en charge du dossier afin d’obtenir les documents dématérialisés relatif à celui-ci.
Il en est de même pour les documents cadastraux ou croquis d’arpentage grâce à l’outil interrogatif
spécifique.

Par ailleurs, il est aussi possible d’obtenir les informations relatives aux repères de nivellement
(obtention de la fiche IGN), points géodésiques ou points du réseau GNSS Permanent grâce à
l’onglet d’information « géodésie ».

Enfin, l’outil d’interrogation de couches WMS permet de consulter les couches du thème
« environnement ». Les informations recherchées se trouveront dans le volet « résultats ».

14
I.1.2 Présentation du Référentiel Foncier Unifié

Le projet du Référentiel Foncier Unifié (RFU) a été annoncé en juin 2006, par Monsieur
Patrick BEZARD-FALGAS, directeur général de la SOGEFI et président de la Commission
Informatique Géographique de l’OGE, lors du congrès national de St Malo.

Le RFU est un concept innovant visant à engager la totalité des Géomètres Experts dans la
réalisation d’un référentiel parcellaire juridique numérique dont l’ordre de précision est
centimétrique.

A l’origine, le plan cadastral, géré et mis à jour par la Direction Générale des Finances
Publiques, est destiné à être un outil purement fiscal. En effet, on l’utilise pour connaitre la surface
approximative des parcelles, ces dernières servant de base pour calculer les impôts fonciers des
contribuables. La précision du plan cadastral ne présente de ce fait aucune garantie.

De plus, grâce à l’outil Géofoncier que nous avons pu découvrir précédemment, il est
possible de superposer plusieurs couches de données faisant apparaitre les limites de propriétés,
mais ces dernières, généralement, ne se superposent pas à la perfection. A partir de là, le grand
public se questionne quant à la définition des limites réelles de sa parcelle.

La détermination de la propriété foncière est assurée par le Géomètre-Expert qui aujourd’hui


est le seul habilité à définir de manière juridique les limites des propriétés de par sa mission de
délégation de service public. Après la publication aux conservations des hypothèques, ces limites
deviennent opposables aux tiers et sont donc garanties dans le temps. En renseignant la base de
données du Référentiel Foncier Unifié, les Géomètres-Experts donnent la possibilité au grand
public de connaitre visuellement les limites de leur parcelle avec une précision centimétrique dans
un système de géoréférencement commun.

Le RFU est donc une représentation cartographique qui s’appuie sur des sommets, dont on
connait les coordonnées et de limites issues des missions à incidence foncière effectuées par un
Géomètre-Expert. Le RFU décrit les sommets et les segments de limite entre deux fonds contigus
qui appartiennent à des propriétaires différents ou non.

15
I.2 Obligations Ordinales

I.2.1 Rappel
En France, les Géomètres-Experts sont délégataires d’une mission de service public relative
à la détermination des limites de propriété foncière et des droits attachés à cette dernière.
Afin de moderniser cette mission et de répondre aux exigences de la directive INSPIRE, la
profession a favorisé la dématérialisation et la diffusion de données produites par les Géomètres-
Experts à l’aide du portail Géofoncier et du Référentiel Foncier Unifié.

Par ailleurs, en juin 2009, le Conseil supérieur de l’Ordre des Géomètres-Experts a pris deux
résolutions importantes :
- La normalisation du procès-verbal de bornage en vue de sa dématérialisation et de sa
publication
- Le géoréférencement obligatoire des travaux fonciers réalisés par les Géomètres-Experts.

Ces deux dispositions s’inscrivent donc dans le cadre du portail Géofoncier et sont en vigueur
depuis le 1er juillet 2010.

I.2.2 L’obligation de Géoréférencement

En application de la loi n°46-942 du 7 mai 1946, l’opération de géoréférencement consiste à


rattacher dans le système légal de référence l’ensemble des informations concernant certains
travaux postérieurs au 1er juillet 2010. Actuellement en France, le système de référence est le
Réseau Géodésique Français 1993, plus communément appelé RGF 93.

Les travaux devant être géoréférencés sont ainsi définis comme l’ensemble des travaux ayant
pour objet de définir les limites des propriétés foncières (bornages, délimitations, divisions…) ; les
levés topographiques de surfaces supérieures à un hectare ou de plus de 500 mètres linéaires mais
aussi les travaux situés à proximité de réseaux de viabilisation liés à la réforme DT-DICT
(Déclaration de projet de Travaux et Déclaration d’Intention de Commencement de Travaux).
De plus le décret du 3 mars 2006 rend obligatoire le géoréférencement de l’ensemble des travaux
effectués par les collectivités locales, les services de l’Etat et les entreprises chargées d’une mission
de service public.

Le géoréférencement étant difficile à obtenir dans certaines régions du fait de la géographie


locale (montagne, forêt, …), trois classes de précision ont été créées :
- La classe 1 dont la précision est inférieure à 5 centimètres
- La classe 2 dont la précision est comprise entre 5 et 15 centimètres
- La classe 9 dont la précision est supérieure à 15 centimètres
Le Géomètre-Expert devra cependant justifier le choix de la classe de précision (zone dégagée ou
non, altitude supérieure à 2000m, masques pour le GPS…).

Le RFU est ainsi produit systématiquement suivant l’une de ces trois classes. Par
conséquent, dans le cas où des points s’inscrivent dans la classe 9, le RFU créé est visible
uniquement par le créateur du dossier dans l’attente d’une amélioration de la précision.

16
I.2.3 Renseignement du Géofoncier
Le Géomètre-Expert reste responsable des dossiers et des documents liés dont il est l’auteur
et qui sont enregistrés dans la base de données Géofoncier.

Pour exercer le contrôle qui lui incombe, le conseil régional dispose d’un droit d’accès
privilégié au portail Géofoncier. En effet, il doit surveiller le bon renseignement du portail par les
professionnels avec les bons documents dématérialisés et le Référentiel Foncier Unifié lorsqu’il y
en a besoin.

La base de données Géofoncier contient des dossiers dont les informations sont renseignées
par les Géomètres-Experts. Celles-ci se répartissent sur trois catégories :

- Le dossier : Il peut y avoir une ou plusieurs missions qui peuvent être distinctes
géographiquement mais également temporellement.
Une mission correspond à toutes les procédures relevant de l’obligation de moyens du
Géomètre-Expert pour réaliser la prestation convenue avec le client

- Les références des dossiers obligatoires pour chaque dossier :


 Numéro d’inscription à l’ordre du Géomètre-Expert créateur du dossier
 Numéro d’inscription à l’ordre du cabinet créateur du dossier
 Numéro du dossier
 Date de création du dossier
 Famille et type d’opération
 Localisant géographique dans le RGF93
- Les documents liés aux dossiers

Par ailleurs, l’article 65 du règlement intérieur des Géomètres-Experts oblige naturellement


les cabinets à conserver les dossiers physiquement même après avoir été renseignés dans le
Géofoncier.

Dès la signature du devis, le Géomètre-Expert doit ainsi consulter la base de données


Géofoncier et y enregistrer les références de son dossier. C’est à l’achèvement de la mission qu’il
doit enregistrer l’ensemble des documents liés aux dossiers dans la base de données.
De plus, l’obligation d’enregistrer les données foncières existe depuis la création de la base de
données AURIGE c’est-à-dire le 31 mai 1996.

Sont concernés :
- Les procès-verbaux de bornage et/ou de reconnaissance de limites comprenant le plan de
bornage et, le cas échéant, le croquis, les procès-verbaux de carence et les mandats ;
- Les constats de rétablissement de limites ;
- Les plans de division foncière, s’appuyant le cas échéant, sur des procès-verbaux de
bornage et/ou de reconnaissance de limites antérieurs ;
- Les plans de servitude ;
- Le fichier contenant les données du référentiel foncier unifié (RFU) ;
- Les états descriptifs de division en volumes, les éventuels modificatifs et les plans
annexés ;
- Les états descriptifs de division en copropriété, les éventuels modificatifs et les plans
annexés ;
- Les plans de délimitation des propriétés des personnes publiques ;
- Le descriptif de l’article L.111-5-3 du code de l’urbanisme c’est-à-dire « toute promesse
unilatérale de vente ou d’achat, tout contrat réalisant ou constatant la vente d’un terrain
indiquant l’intention de l’acquéreur de construire un immeuble à usage d’habitation ou
à usage mixte d’habitation et professionnel sur ce terrain mentionne si le descriptif dudit
terrain résulte d’un bornage. Lorsque le terrain est un lot de lotissement, est issu d’une

17
division effectuée à l’intérieur d’une zone d’aménagement concerté par la personne
publique ou privée chargée de l’aménagement ou est issu d’un remembrement réalisé
par une association foncière urbaine, la mention du descriptif du terrain résultant du
bornage est inscrite dans la promesse ou le contrat. »
L’obligation ordinale de géolocalisation relative au RFU s’applique quant à elle aux types
d’opérations répertoriées dans le tableau ci-dessous.

Tableau 1 : Type d’opérations relatives au Référentiel Foncier Unnifié

Code Famille Opération RFU


Aménagement Foncier Agricole et
Ca Aménagement Foncier
Forestier (AFAF)

Cb Aménagement Foncier Immeubles ruraux ou forestiers

Délimitation propriété des personnes


Ea Foncier
publiques

Eb Foncier Bornage et reconnaissance de limites

Division et partage de propriété


Ec Foncier
(DMPC)

Ee Foncier Voirie

Documents cadastraux et publicité


Ef Foncier
foncière

Ei Foncier Servitudes attachées à la propriété

Copropriété : Etat descriptif de


Fa Copropriété / Division en volume
division
Copropriété : Règlement de
Fb Copropriété / Division en volume
copropriété

Fc Copropriété / Division en volume Division en volume

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Par ailleurs la liste des documents dématérialisés est elle aussi définie dans le tableau
suivant. Les documents dont le versement est obligatoire sont en gras dans le tableau ci-dessous.

Tableau 2 : Liste des documents dématérialisés disponible dans Géofoncier

Code Document
1PVa Procès-verbal avec plan foncier ou croquis
1PVb Procès-verbal seul
1PVc Procès-verbal de carence avec plan foncier ou croquis
1PVd Procès-verbal de carence seul
2PLa Plan foncier
2PLb Croquis foncier
2PLc Plan autre que foncier
2PLd Croquis autre que foncier
2PLe Esquisse
3AMa Croquis de conservation Alsace-Moselle
5COa Règlement de copropriété
5COb État descriptif de division
6CAa Extrait cadastral
6CAb DMPC / DA
7POa Pouvoir
7POb Courrier
8PHa Photographie
9DIa Plan de situation
9DIz Autre document

La montée en charge du portail Géofoncier apparait ainsi comme un enjeu primordial pour
l'Ordre des Géomètres-Experts. En effet, à travers le portail, l’OGE démontre sa capacité
d'accomplir le service public qui lui est confié. Par conséquent, le portail Géofoncier doit apparaitre
comme fiable, de qualité et réactif afin de démontrer la pertinence du monopole du Géomètre-
Expert.

19
I.3 Dans le monde professionnel

Cependant, l'ensemble des Géomètres-Experts ne perçoivent pas, à leur échelle, l’enjeu


défendu par l'Ordre et l'importance stratégique d'un tel portail. En effet, dans un contexte
économique difficile, le temps consacré au portail est souvent perçu comme un manque à gagner,
la pertinence de l'outil n'étant pas assez démontrée aux professionnels.

J'ai donc cherché à obtenir une vision d'ensemble de la profession, en obtenant les avis et
remarques énoncées par les professionnels, dans le but d’apporter des éléments de réflexions qui
permettraient ensuite d'améliorer le portail.

I.3.1 Etude des méthodes utilisées dans l’entreprise OPERANDI


La première étude effectuée fut menée au sein de mon cabinet de stage, le cabinet
OPERANDI.

Celui-ci est constitué d’une vingtaine de personnes hautement qualifiées.


Si la division en volume et la mise en copropriété sont les spécialités du cabinet, celui-ci pratique
également des domaines plus traditionnels tel que la topographie, l’implantation ou encore de
l’auscultation de bâtiments.

Au sein du cabinet, deux personnes ont suivi une formation Géofoncier à la maison des
Géomètres-Experts de LYON et l’ont par la suite retransmise au reste du personnel.
Chacun des employés est équipé d’un poste informatique et gère ses dossiers dans leur intégralité.
Par conséquent, dès la création d’un dossier, la personne chargée d’un dossier doit obligatoirement
l’ouvrir dans Géofoncier en utilisant l’onglet « créer un dossier » et situer le chantier avec le
localisant en indiquant les informations demandées. Elle regarde par ailleurs si un dossier a été
réalisé et enregistré par un confrère Géomètre-Expert à proximité de la zone de chantier. Une fois
le travail effectué, cette même personne chargée du dossier, doit en théorie finir de renseigner
Géofoncier et le RFU en suivant les indications fournies sur le portail. Cependant, cette étape est
insuffisamment respectée. En effet, le pourcentage de renseignements finaux des dossiers est
insuffisant : il s’élevait à 28 % lors de mon arrivée dans l’entreprise. Ce pourcentage est dû au fait
qu’une fois le dossier clos celui-ci est mis de côté sans qu’il soit totalement clôturé par
l’enregistrement final sur le portail Géofoncier.

Actuellement, il existe une méthodologie explicative interne à la société créée par un salarié
afin de réussir à renseigner correctement Géofoncier et le RFU. Si elle reste utile pour le cabinet,
cette dernière est assez ancienne car date de janvier 2011et sa dernière mise à jour n’a eu lieu qu’en
juin 2012. Par ailleurs, le cabinet OPERANDI possède un logiciel de gestion appelé EVERWIN.
Grâce à ce dernier, il est possible de renseigner directement l’outil Géofoncier. Cependant, les
personnes ayant suivi la formation Géofoncier n’ont pas été formées au logiciel de gestion de
l’entreprise.

Il apparait donc nécessaire de mettre en place une méthodologie reposant sur l’utilisation du
logiciel EVERWIN pour l’intégration des données dans le portail Géofoncier afin de gagner du
temps, puisque les informations devant être inscrites dans le portail sont déjà saisies dans le
logiciel.

Par conséquent, afin de palier à ce problème, j’ai mis en place un tutoriel (annexe 3) au sein
de l’entreprise, accessible à tous, permettant de renseigner le portail Géofoncier à travers le logiciel
de gestion EVERWIN et ainsi répondre aux obligations données par l’Ordre des Géomètres-
Experts.

20
Aujourd’hui, même si renseigner Géofoncier est une obligation ordinale, on peut observer un
manque de motivation des cabinets de Géomètres-Experts à réaliser cette action à cause d’une
raison très simple : ce travail prend du temps et n’est pas rémunéré. Cependant, cette situation est
pénalisante puisqu’un confrère peut venir travailler à proximité d’un dossier non renseigné
sur GéoFoncier et effectuer un travail déjà réalisé auparavant. L’utilisation permanente du portail
GéoFoncier apparait donc comme une nécessité mais aussi un gain de temps incontestable pour
l’ensemble des Géomètres-Experts.

I.3.2 Comparaison avec d’autres cabinets de Géomètres-Experts


I.3.2.1 Cabinet ALTEA
Afin de savoir comment fonctionnent les autres cabinets de Géomètres-Experts vis-à-vis de
l’outil Géofoncier je me suis ensuite rendu dans le cabinet de Géomètres-Experts ALTEA, autre
cabinet de Géomètres-Expert implanté sur Lyon.

Situé dans le 9ème arrondissement de LYON, ce cabinet a été créé en 1989 par les associés
Alain MAZZICHI et Benoit WAECKERLÉ. Actuellement, cette entreprise est constituée d’une
trentaine de personnes dont quatre associés : Bruno DAUVERGNE, Guillaume HANGARD et les
deux créateurs. Malgré la taille importante de ce bureau, les travaux fonciers ne représentent
qu’une faible part de leurs travaux effectués.

Dans cette société, l’utilisation de Géofoncier reste relativement identique au cas précédent.
La personne chargée des dossiers fonciers renseigne le Géofoncier ainsi que son RFU, elle
renseigne le portail de façon assez régulière mais n’a pas suivi de formation Géofoncier données
par l’Ordre des Géomètres-Experts du Rhône. Par conséquent, la fin des opérations n’est pas
correctement effectuée puisque les documents dématérialisés obligatoires ne sont pas joints.
Le fait de ne pas joindre les documents demandés dans le RFU ne permet pas de comptabiliser le
dossier car celui-ci est considéré comme incomplet. De plus, la personne chargée de la partie
copropriété dans le cabinet ALTEA n’est pas informée qu’il doit obligatoirement renseigner les
dossiers traités dans Géofoncier par conséquent, l’ensemble de ses dossiers n’est donc pas non plus
comptabilisé. Le pourcentage était donc situé aux alentours de 29% lors de mon passage mi-mars
2015.

On peut donc facilement constater que dans des cabinets de taille relativement importante
comme OPERANDI et ALTEA, le personnel n’est pas suffisamment formé et la tâche est
relativement mal perçue.

21
I.3.2.2 Etude statistique
Après avoir comparé les cabinets OPERANDI et ALTEA, deux cabinets aux caractéristiques
semi-similaires, j’ai décidé de réaliser un questionnaire sur Géofoncier composé de dix questions
afin d’étendre la zone d’étude à l'ensemble de la profession et des secteurs géographiques.

Ce questionnaire, créé sur internet (ze-questionnaire.com), a été envoyé le 08 Avril 2015 à


l’ensemble des Géomètres-Experts de France par le biais de l’Ecole Supérieure des Géomètres
Topographe. Par ailleurs, le conseil régional de Lyon par l’intermédiaire de son président Monsieur
Joël PIEGAY a donné un avis favorable à l’exploitation des résultats de ce questionnaire.

Quelques jours après l’envoi du questionnaire, j’ai reçu près de 330 réponses de Géomètres-
Experts ce qui permet donc d’obtenir des résultats intéressants car l’ensemble des types de
structures sont réunis. Les chiffres analysés sont donc représentatifs de l’utilisation du portail sur
l’ensemble du territoire français.

Ce questionnaire nous permet de constater que, dans l’ensemble, les Géomètres-Experts


respectent les obligations ordinales concernant le renseignement du portail Géofoncier puisque
75% ouvrent un dossier à chaque nouvelle commande. Notamment grâce à la présence de logiciels
de gestion qui renseignent directement le portail. Cependant, l’intégration des données relatives au
dossier n’est pas toujours bien effectuée puisque trop souvent reportée à la fin du mois ou de
l’année. Ce délai de latence vient du fait que les Géomètres-Experts perçoivent plus le portail
comme une contrainte liée à un temps passé non rentable qu’à un véritable outil utile à tous et
notamment à la profession. Par ailleurs il ressort du questionnaire que seulement 3% de la
profession a été formée à l’utilisation du portail Géofoncier, ce qui ne permet sans doute pas de
sensibiliser suffisamment la profession à l’intérêt majeur de l’utiliser.
(La totalité des résultats sont disponible en annexe 4)
De plus, certains professionnels ont pour crainte le manque de sécurité du stockage des données
professionnelles demandées qui pourraient subir un piratage informatique.
Il apparait donc nécessaire de rechercher une stratégie d'action et de formation afin de rendre
ce portail encore plus attractif et encourager le renseignement des données.

L’objectif de la seconde partie est de recenser les prises d’évolutions du portail Géofoncier
afin d’en faire la vitrine de la profession du métier de Géomètre-Expert et d’accroitre son taux
d’utilisation dans les conditions nominales.

22
II Proposition d’évolution de Géofoncier

Le portail Géofoncier est, depuis sa création, en perpétuelle évolution. En effet, il est sujet à des
mises à jour régulières afin de le rendre plus attractif et de palier au mieux aux dysfonctionnements
recensés. Les professionnels attendent de ce logiciel qu’il soit sécurisé afin de pouvoir y stocker les
données tel que demandé par les directives, et qu’il soit plus fonctionnel afin qu’ils puissent
percevoir son utilité et son intérêt dans la gestion courante de leur profession.

Nous étudierons dans un premier temps les mises à jour 2014 effectuées par le gestionnaire ainsi
que les objectifs 2015 puis nous évoquerons les autres pistes d’évolutions possibles afin de
répondre aux enjeux actuels des Géomètres-Experts.

II.1 Nouveautés 2014 mises en place

Durant l’année 2014, deux mises à jour ont eu lieu, la version 14.01du 27 janvier 2014 et la
version du 14.07 du 22 juillet 2014.

La sécurité a été renforcée grâce notamment à deux audits de sécurité qui ont permis de
déceler des failles potentielles et de les corriger. Par ailleurs, l’intégralité de la plateforme a été
implémentée sous le protocole HTTPS afin que le serveur web soit sécurisé totalement grâce à un
cryptage des données échangées. De même, la gestion des mots de passe a été améliorée.

Vis-à-vis de l’aspect fonctionnel du portail Géofoncier, les gestionnaires ont travaillé sur
trois grands axes que sont les liaisons entre le portail Géofoncier et les outils et mécanismes utilisés
par le professionnel lors du traitement d’un dossier, le suivi des données importées et la portabilité
du portail.
En effet, les mises à jour ont permis d’instaurer des exports sous format .dxf / .gps ou encore .kml à
partir de l’onglet « annotation » afin de pouvoir effectuer des plans de situation de la zone d’étude
depuis le portail Géofoncier mais aussi d’intégrer des d’outils de localisation parcellaire permettant
d’effectuer des recherches par références cadastrales. De plus, afin d’optimiser l’utilisation du
portail Géofoncier, il est désormais possible de définir des cartes personnelles afin de définir une
vue spécifique par sa localisation et son échelle comme carte initiale à l’ouverture du portail.
Par ailleurs, afin de rendre plus accessible les données d’une commune, un accès direct à la « fiche
commune » a été créé afin d’obtenir des informations sur cette dernière comme des statistiques, des
documents d’urbanismes ou encore des informations sur les usages locaux. Enfin, l’un des ajouts
de ces mises à jour est la possibilité de fournir un identifiant de connexion aux clients des
Géomètres-Experts afin qu’ils puissent accéder aux données mises en ligne par celui-ci ; le portail
devient ainsi une plateforme d’échange de fichiers.
Comme il a été dit précédemment, ces améliorations ne sont pas les seules, la gestion et le contrôle
des données insérées sur le portail ainsi que l’aide pour les professionnelles ont été améliorées elles
aussi.
En effet, les gestionnaires du portail ont mis en place l’onglet « diagnostic de dossier » permettant
d’identifier les dossiers comportant des anomalies et d’indiquer les dossiers concernés et les types
d’anomalies. Le pourcentage de dossier visibles dans la version grand public, autrement dit, des
dossiers complets (informations nécessaires, documents dématérialisés et objets RFU si besoin), est
également maintenant disponible.
Dernièrement, la portabilité du portail Géofoncier a elle aussi été durant l’année 2014 une
application mobile du portail disponible sous smartphone ou tablette. Celle-ci propose la même
interface que le portail, cependant les possibilités d’utilisation sont réduites puisque seuls les
localisants, le cadastre, les limites administratives et les fonds de plans « photo aérienne », « carte
IGN » et « OpenStreetMap » sont disponibles.

23
Ainsi on peut observer que l’année 2014 a principalement été consacrée à développer des
fonctionnalités permettant de lier les opérations de terrain des professionnels et le portail
Géofoncier afin de rendre celui-ci plus pratique au quotidien. Cependant, afin que le portail
Géofoncier devienne incontournable, il apparait que ces nouveautés ne sont pas suffisantes et qu’il
faut développer d’avantage le portail en rendant accessibles et de façon immédiate l’ensemble des
informations nécessaires à un Géomètre-Expert lors de la réalisation de ces travaux. Ainsi le portail
Géofoncier apparaitra comme incontournable dans la réalisation de travaux fonciers.

II.2 Améliorations envisagées


II.2.1 Recherche de documents techniques supplémentaires dans Géofoncier
L’idée est de rechercher des partenaires pour enrichir le portail de nouveaux documents.
Leur accessibilité immédiate via le portail Géofoncier permettrait ainsi de le rendre plus utile aux
yeux des Géomètres-Experts puisqu’il recenserait ainsi l’ensemble des données préalables
nécessaires au bon déroulement des activités du Géomètres-Expert.

II.2.1.1 L’intégration des documents d’urbanisme


Actuellement, les bureaux d’études d’urbanisme départementaux sont en train de regrouper
l’ensemble des documents d’urbanisme numérisés : Plans Locaux d’Urbanisme (P.L.U), Plans
d’Occupation des Sols (POS) et Cartes Communales (CC) des communes afin de disposer de
l’ensemble de la réglementation d’urbanisme en vigueur.
Dès lors que cette couche de données sera effective, les départements français et le SAS Géofoncier
ont pour objectif de rentrer en contact afin de mettre au point une convention permettant au portail
Géofoncier d’utiliser cette base de données. L’objectif est ainsi pour le portail Géofoncier
d’intégrer non seulement l’ensemble des zonages en vigueur à l’échelle de la parcelle mais aussi de
mettre en ligne l’ensemble de la réglementation littérale des différents documents d’urbanisme.

Une convention est d’ores et déjà signée avec les régions Aquitaine et Midi-Pyrénées et les
départements du Finistère, de la Manche, de l’Eure, des Cotes d’Or et du Puy de Dôme pour que
les communes concernées par ces territoires intègrent le zonage de leurs documents d’urbanisme au
sein du portail Géofoncier. Cependant, les données ne sont intégrées qu’au fur et à mesure en
fonction de leur disponibilité, il persiste donc encore des dents creuses. Par ailleurs, actuellement,
seul le zonage est disponible, aucune pièce littérale n’est accessible via le portail Géofoncier.

Il apparait donc nécessaire, afin d’améliorer le portail, d’intégrer l’ensemble de la


réglementation d’urbanisme sur le territoire français tant par les pièces graphiques que littérales. En
effet, le Géomètre se doit, dans ses projets, de respecter la législation administrative en vigueur. Il
serait donc pertinent qu’il y ait accès facilement sur un seul et même site. Le portail Géofoncier
peut donc montrer la pertinence de son existence aux yeux des professionnels de part cette optique.

24
Nous pouvons voir ci-dessous une prise d’écran de l’étendue du zonage des plans locaux
d’urbanisme dans une partie de l’Aquitaine :

Figure 6 : Exemple des zonages des PLU dans Géofoncier

Aujourd’hui le zonage indiqué sur le portail Géofoncier n’est uniquement communiqué à


titre informatif. Il parait donc essentiel, dans le cadre des conventions futures, de le rendre
opposable aux tiers au même titre que la cartographie des règlements en vigueur. Il faudra définir
ainsi quelle sera la responsabilité de chaque acteur dans la pertinence et l’actualisation des données
afin que celles-ci soit constamment mise à jour à chaque modification ou révision des documents
d’urbanisme.

II.2.1.2 L’intégration des plans de récolements des concessionnaires


Actuellement, il n’est pas possible d’accéder directement aux informations relatives à la
position exacte des réseaux des concessionnaires de réseaux. Ainsi, dès le stade d’un projet de
travaux, le maitre d’ouvrage doit réaliser une déclaration de projet de travaux (DT) puis envoyer
une Déclaration d’Intention de Commencement de Travaux (DICT) à chaque exploitant d’ouvrage
concerné afin de connaitre la position des réseaux dont la présence est possible.

Il existe donc le Guichet Unique dans lequel sont répertoriées l’ensemble des emprises où se
trouvent les réseaux d’adductions d’eaux potables, eaux usées, eaux pluviales ou les réseaux secs.
Cependant, la précision de cette emprise n’est pas bonne (plusieurs mètres parfois) et il faut donc
attendre, environ deux semaines, l’envoi de courriers de la part des concessionnaires pour avoir
des représentations plus précises de la position de ces réseaux. De plus, les concessionnaires de
réseaux ne possèdent pas tous une bases de données regroupant la totalité de leurs réseaux, en effet
seules de grandes entreprises comme EDF ou Véolia. D’autres concessionnaires plus petits comme
des communes ou communautés de communes ne sont équipés que de plan papier.

25
La profession des Géomètres-Experts ayant besoin, lors d’opérations foncières, telles que le
lotissement, ou d’opérations de VRD, de l’emplacement de la position des différents réseaux, il
parait important de mettre au point une base de données commune regroupant l’ensemble de ces
informations. Il parait donc judicieux, pour les Géomètres, de proposer le portail Géofoncier
comme serveur de ces données. L’idée serait donc de convaincre les concessionnaires de réseaux
d’intégrer au portail Géofoncier leurs plans de récolements actuellement disponibles et d’insérer les
nouveaux au fur et à mesure. De même pour les Géomètres missionnés pour la détection de
réseaux. Ces plans devront ainsi être rattachés au système RGF 93 et réalisés dans un format
informatique intégrable au portail Géofoncier.

Les exploitants de réseaux pourraient alors se servir de la base de données gratuitement et


posséder une cartographie de leurs ouvrages géoréférencés sur l’ensemble du territoire mais aussi
remarquer aisément les zones d’ombres qui nécessiteraient des relevés complémentaires d’un
Géomètre. Par ailleurs, l’intégration de ces données offrant la position et le type de réseaux
présents à un endroit spécifique, serait un gain de temps conséquent pour professionnels et éviterait
notamment de nouveaux accidents.

II.2.1.3 L’intégration des levés de corps de rue et informations relatives au domaine


public

De nombreux Géomètres-
Experts ou encore topographes
réalisent des plans topographiques de
corps de rue, et ce, généralement pour
des communautés de communes. Ces
collectivités territoriales pourraient
alors faire intégrer ces relevés sur le
portail Géofoncier directement dans la
couche de données « Plans
topographiques » dans laquelle on ne
trouve pour le moment que des plans
de la commune de Paris au 1/500.
Ceci permettrait d’obtenir à terme un
plan global, d’une précision
centimétrique, des différentes villes et
communautés de communes. Cette
possibilité semble notamment
intéressante pour l’ensemble des
collectivités ne possédant pas de bases
de données spécifiques mais aussi les
Géomètres qui auraient ainsi des Figure 7 : Plan des réseaux dans un levé de corps de rue
données sur le domaine public.

De même, il semblerait intéressant pour la profession de regrouper l’intégralité des tableaux


de classement de voirie des communes afin de connaitre, en cas de bornage ou délimitation d’une
limite, l’appartenance d’une route ou d’un chemin au domaine public ou privé d’une entité
administrative (commune, département, région).

26
II.2.1.4 L’intégration des documents cadastraux
Aujourd’hui, les centres des impôts fonciers détiennent les archives des anciens Documents
Modificatifs du Parcellaire Cadastrale (DMPC). Il paraitrait ainsi intéressant de numériser
l’ensemble de ces documents pour les insérer dans le portail Géofoncier afin de disposer de
l’ensemble de ces données. Ces documents seraient ainsi livrés à la SAS Géofoncier qui les
intègrerait d’un bloc sur un département entier.

Ce type d’opération a eu lieu en Haute Savoie (74) dont la charge financière de l’opération a
été supportée par l’ensemble des Géomètres-Experts du département. Aujourd’hui, le gain de temps
pour les professionnels est important. En effet, ces derniers se retrouvent tout de suite en
possession d’un document exploitable pour une délimitation.

Dans l’avenir, il apparait donc pertinent que chaque département réalise cette opération car
certains services cadastraux risquent de se regrouper et les archives risquent d’être transférées aux
archives départementales. Il deviendra alors difficile d’obtenir un exemplaire d’un document et le
temps perdu sera d’autant plus important.

Figure 9 : Exemple des documents d’arpentages et Croquis


d’Arpentages disponible au niveau d’Annecy (74).

Figure 8 : Exemple d’un document d’arpentage


scanné, disponible sur le portail Géofoncier

27
II.2.1.5 L’intégration de titre de propriété et documents régissant le droit privé
Comme il a été fait dans le département de la Haute Savoie, les administrations
départementales pourraient scanner et géoréférencer l’ensemble des titres de propriétés des services
de la publicité foncière de chaque département. Un fichier serait alors créé et intégré en bloc sur
chaque parcelle et de ce fait, les préparations en amont d’une opération foncière seraient
grandement facilités. En effet, l’accès à l’ensemble des titres de propriétés permettrait une
concordance directe avec les anciens documents modificatifs du parcellaire cadastral et permettrait
un gain de temps extraordinaire. Il pourrait en être de même pour l’ensemble des documents
régissant le droit privé tels que les règlements de copropriété et leurs modificatifs, les états
descriptif de division ou servitudes publiés.

Cependant, il parait peu probable qu’une telle opération ait lieu du fait que chaque titre ou
document demandé aux services de la publicité foncière soit tarifés au profit de l’Etat. On pourrait
cependant imaginer mettre au point une liaison spécifique intranet qui permettrait aux Géomètres-
Experts de commander directement auprès du Service de la Publicité Foncière de façon
dématérialisée (et ce de façon de façon toujours tarifaire) un document relatif à une parcelle
spécifique à partir du portail Géofoncier. Le document serait ainsi pré-rempli tant pour les
informations relatives au demandeur que celles pour la parcelle concernée, le professionnel n’aurait
plus qu’à indiquer le document souhaité.

Ainsi aux vues de toutes les possibilités d’enrichissement du portail, on ne peut que constater
l’intérêt de l’enrichir car plus celui-ci sera enrichi plus il sera perçu comme utile à la profession des
Géomètres-Experts. Ainsi ceux-ci intégreront à leur tour leur données de manière continue et
spontanée ce qui permettra au portail de devenir véritablement la vitrine de la profession des
Géomètres-Expert et montrer la richesse et la pertinence de leur travail aux yeux du grand public.

II.2.2 Les sources de revenus possibles


Actuellement, les revenus de Géofoncier proviennent de la redevance annuelle payée par
chaque Géomètre-Expert qui est de l’ordre de 250€ HT. Le but serait de conserver, dans un premier
temps, cette redevance qui reste très faible pour un professionnel par rapport au temps gagné par le
portail ainsi qu’à sa grande utilisation. En effet, rapportée à l’échelle nationale, ceci permet de
rapporter 450 000€ à la société Géofoncier, qui réinvestit cet argent dans le développement du
portail. Si l’on parvient à trouver d’autres revenus importants pour le portail, alors celui-ci pourra
se développer de façon encore plus importante et ainsi devenir de plus en plus connu autant par les
professionnels que le grand public.

La première piste de réflexion serait de proposer un accès gratuit à tout le monde afin
d’obtenir un maximum de documents pertinents sur le portail avec de nouveaux partenaires et
concessionnaires. En effet, de nombreuses professions doivent être « invitées » par la société
Géofoncier afin d’augmenter le trafic sur le portail Géofoncier. Comme nous l’avons déjà évoqué
auparavant, nous pourrions voir apparaitre la présence de concessionnaires de réseaux (ERDF,
GRDF, VÉOLIA,…) sur le portail.

Par ailleurs, il semblerait intéressant d’intégrer au portail Géofoncier la vente d’archives dès
l’instant où celles-ci sont publiées au service de la publicité foncière. En effet, celles-ci étant
opposables aux tiers, le Géomètre-Expert ne va pas à l’encontre du secret professionnel. Les
Géomètres-Experts pourraient ainsi mettre en place au sein du portail Géofoncier une plate-forme
d’échange des documents contre une rémunération allant pour partie au portail et au professionnel.
Ce système permettrait ainsi d’augmenter le trafic sur le portail par un accès simplifié aux
documents juridiques mais aussi d’intéresser les Géomètres-Experts afin qu’ils respectent les
obligations ordinales et inscrivent leurs travaux au sein du portail Géofoncier.

28
De même, le portail Géofoncier pourrait participer à la vente d’écrits réalisés par les Géomètres-
Experts. En effet, la profession pourrait mettre sous forme écrite les comptes rendus des colloques
et université d’été auxquels ils participent et mettent en place afin de pouvoir diffuser l’information
et ainsi se faire connaitre vis-à-vis des autres professionnels et du grand public.

Ainsi lorsque le trafic deviendra important sur le portail Géofoncier, les annonceurs publicitaires
seront alors intéressés comme par exemple des entreprises de travaux publics ou des entreprises de
location de matériels professionnel. La société SAS Géofoncier percevra alors des rentrées d’argent
beaucoup plus importantes ce qui permettra d’optimiser le portail de façon rapide et permanente.
De plus, l’image de l’Ordre des Géomètres-Experts n’en ressortira que plus fleurissante, car le
portail Géofoncier qui sera devenu une vitrine démontrera la rigueur et le sérieux des personnes
exerçant ce métier.

29
III Réalisation

Après avoir défini le portail Géofoncier, quantifié les attentes des professionnels et étudié les
possibilités d’évolution, il apparait pertinent de rechercher des solutions d’intégration en masse des
données, problématique essentielle du Géomètre-Expert, et de comparer le portail Géofoncier aux
autres infrastructures de données géographiques, ce qui permettra d'envisager d'autres pistes de
réflexions afin de l'améliorer.

III.1 Intégrer des données en masse dans le Référentiel Foncier Unifié

Comme on a pu le constater précédemment, Figure 10 : Position de la ZAC dans le


l’obligation d’intégrer les données au sein du portail quartier de la Part Dieu
Géofoncier apparait fastidieuse pour les Géomètres-Experts.
En effet, lors de grandes opérations foncières, comme les
grands lotissements ou les zones d’aménagement concertées
(ZAC), le nombre d’objets du référentiel foncier unifié
(sommets et limites) à importer dans le portail est très
important. Actuellement, les professionnels ont pour
habitude la sélection des polylignes et surtout la
détermination individuelle du type de chaque sommet (angle
de mur, bornes, piquets, etc) ; une méthode très longue. De
ce fait, le versement de ces données est très peu souvent
effectué par les Géomètres-Experts.
Il parait donc important de trouver une méthode qui
permettrait d’éviter ces opérations répétitives et ainsi gagner
du temps ce qui aurait pour conséquence la réconciliation
des Géomètres-Experts avec cette manipulation. Les
professionnels utilisateurs de Géofoncier rempliront alors
leurs obligations ordinales et le résultat ne sera que plus
bénéfique pour la profession.

Le cabinet OPERANDI est confronté à ce problème :


il a réalisé en effet, de nombreuses ZAC dans le cadre de ses
missions relatives à l’aménagement de la ville de Lyon, dont
certaines postérieures au 31 mai 1996. Ces missions rentrent
dans le cadre des obligations ordinales de la profession et
doivent être intégrées à la base de données Géofoncier.
C’est le cas de la ZAC « La Part Dieu » qui se situe
sur deux arrondissements contigus, le 3ème et le 6ème, au cœur
de la ville de Lyon. Celle-ci dispose d’une emprise d’environ
8ha. Le chantier a débuté en 1981 pour la création de la gare
Part Dieu et s’est terminé en 2011. L’aménageur chargé du
projet était la Société d’Equipement du Rhône et de Lyon.
Elle a réalisé dans cette ZAC un découpage foncier d’une
totalité de 46 371 m² correspondant à douze lots et au
reliquat, rétrocédé à la communauté urbaine du Grand Lyon. 100 m
(Vous pouvez la visualiser en annexe 5). : ZAC
Ainsi, apparait-il pertinent de mettre en œuvre, au sein : Voie ferrée
du cabinet, une méthode permettant d’intégrer en masse des : Gare Part Dieu
données dans le référentiel foncier unifié afin de pouvoir
intégrer à terme l’ensemble des ZAC traitées. Nous

30
développerons cette réflexion avec la ZAC « La Part Dieu ».
Pour ce faire, nous avons donc, dans un premier temps, recensé l’ensemble des archives
informatiques relatives à la réalisation de cette ZAC. Ce dossier s’étant effectué sur plusieurs
années, les archives sont conséquentes, notamment du fait qu’un fichier DWG était créé à chaque
conception de lots, soit onze au total. Il a donc fallu concaténer l’ensemble de ces données au sein
d’un seul et même fichier DWG.
Suite à la concaténation des données, on peut dénombrer pas moins de 1 350 objets devant
être importés au sein du RFU : il s’agit des limites et les bornes constituant la ZAC. L’utilisation
courante de l’insertion de données au sein de portail Géofoncier, apparait inopérante pour ce type
de dossier. En effet, sélectionner manuellement l’ensemble des limites et définir l’ensemble des
types de point (bornes, angles de murs, non dématérialisé,…) de chacun des différents sommets
serait une opération très longue et donc trop couteuse pour un cabinet.

Il est donc apparu nécessaire de


chercher une autre méthode permettant
d’insérer ce type de dossier dans le portail
Géofoncier. C’est ainsi, qu’au cours des
recherches, nous avons pu observer que le
cabinet de Géomètres-Experts Axis-
Conseils situé dans la commune de Vonnas
(Ain) a intégré l’ensemble des données
issues de remembrements. Le chantier
étant réalisé à l’échelle d’une commune, le
nombre d’objets est donc relativement
important et correspond par conséquent à 1 km
une insertion en masse de données.
Figure 11 : RFU renseigné par le cabinet de Géomètres-Expert
Axis conseil sur la commune de La Loye (39)

J’ai donc décidé de contacter ce cabinet afin d’étayer mes recherches et j’ai ainsi pu
rencontrer Monsieur Paul SAINT-RAMOND, qui m’a aidé dans ma démarche en m’expliquant les
différentes techniques que leur entreprise utilisait pour réaliser de telles opérations. Ainsi, afin
d’intégrer les données issues des dossiers de remembrements, le cabinet Axis-Conseils utilise un
logiciel spécifique conçu pour ce type de chantier nommé INTEGREM. Ce logiciel envoie
directement les limites et sommets concernés dans le site Géofoncier. Malheureusement, le cabinet
OPERANDI ne traite pas suffisamment de dossiers de remembrement pour s’équiper d’un tel
logiciel étant donné que les dossiers de ZAC restent en général relativement moins importants que
ceux de remembrements.

Cependant, dans le cadre d’une ZAC ou autres chantiers d’envergure, Monsieur SAINT-
RAMOND m’a expliqué qu’il était possible d’intégrer rapidement de nombreuses données dans le
portail Géofoncier grâce à l’API-Géofoncier fonctionnant uniquement sur la dernière version
COVADIS 2015. L’Application Programming Interface (API) Géofoncier a pour objectif de
faciliter la connexion entre l’Infrastructure de Donnée Spatiale de l’OGE, soit le portail
Géofoncier, avec les logiciels extérieurs tels que COVADIS ou autres. Cette dernière a été créée
en vue d’encourager les Géomètres-Experts à renseigner le Référentiel Foncier Unifié en rendant
son utilisation plus simple. En effet, celle-ci offre des possibilités d’extraction, de consultation, de
création, de modification ou encore de suppression des objets RFU dans le portail Géofoncier de
manière plus fonctionnelle et rapide grâce à la possibilité de sélectionner directement le calque
souhaité pour le versement des limites et de définir le type de sommets (bornes, piquets, angles de
murs,…) en créant un ou plusieurs blocs de points.

31
L’un des postes informatiques du cabinet OPERANDI est équipé de la dernière version
COVADIS 2015 : 14.0a. Il a cependant fallu contacter la SAS GEOMEDIA (éditeur du logiciels
COVADIS) afin d’obtenir le dernier « pack » 14.0d car la précédente ne permettait pas les actions
souhaitées.

Sur le logiciel AutoCAD, j’ai tout d’abord créé un calque « RFU » pour les limites et un bloc
« Ptopo » pour les points. Ainsi, j’ai pu sélectionner mes limites et sommets de façon très rapide, et
de cette manière, j’ai pu insérer les objets du Référentiels Foncier Unifiés en quelques minutes
seulement dans le portail Géofoncier. J’ai ensuite complété les informations manquantes du dossier
(type d’opération, localisant, polygone d’emprise, documents dématérialisés) sur le portail
Géofoncier de manière à le finaliser.

Actuellement, ce dernier est consultable sur la version Grand Public du portail et disponible sur le
lien suivant :
https://public.geofoncier.fr/index.php?echelle=18056&centre=541437,5742625&context=metropole&layers=
RFU_FXX,CADASTRALPARCELS.PARCELS,ORTHOIMAGERY.ORTHOPHOTOS
Grâce à cette méthode, l’insertion de données dans le Référentiel Foncier Unifié en masse
reste simple et est considérablement plus rapide et ceci permet donc un gain de temps. Ce dernier
n’est pas négligeable une fois rapporté sur un nombre conséquent d’opération. Ainsi, avec la mise
ne place d’une méthodologie appliquée dans l’ensemble des cabinets de Géomètres-Experts, cette
opération de renseignement d’objet en masse dans le RFU ne sera donc plus vue comme une tâche
fastidieuse. Elle deviendra au contraire un automatisme lors de la fin d’un dossier et les
professionnels, utilisateurs du portail Géofoncier, rempliront alors leurs obligations ordinales ce qui
sera favorable à la profession.

Cette nouvelle fonction permet donc aux Géomètres-Experts, possesseurs de la dernière


version de COVADIS 14.0d de gagner un temps important lors de l’insertion en masse d’objets du
Référentiels Foncier Unifier dans Géofoncier, grâce à la sélection de calque et à la dénomination
automatique de tous les types de sommets avec un ou des blocs de points. Néanmoins, cette
opération peut être couteuse si un cabinet n’est pas équipé de cette dernière version. Il devra
débourser la somme de 3815 € HT pourra l’installer et ainsi pourra remplir les obligations ordinales
qu’il l’incombe beaucoup plus rapidement.

Cependant, il serait appréciable de voir apparaitre dans les prochaines mises à jour, un listing
récapitulatif des points insérés dans Géofoncier avec le matricule du point, ses coordonnées, sa
classe de précision et son type de point. En effet, ceci permettrait aux Géomètres-Experts de
déléguer la manipulation pratique de l’insertion des objets RFU dans Géofoncier tout en effectuant
un contrôle rapide ultérieurement grâce au listing.
Par ailleurs, il parait nécessaire de présenter cette possibilité au sein des groupements et réunions
afin de partager l’information pour que les professionnels aient connaissance de cette possibilité.
Pour cela, il apparait pertinent de mettre en place des formations à l’échelle régionale puis
départementale au sein desquelles un protocole et des exemples pratiques seraient présentés afin
que cette méthode soit reproduite par les Géomètres-Experts ayant suivis la formation mais aussi
leurs employés. Le protocole pourrait ainsi être effectué de la manière suivante exposée en
annexe 6.

32
III.2 Comparaison avec d’autres infrastructures de données

Comme nous avons pu le voir dans les parties précédentes de ce mémoire, le portail
Géofoncier veut être vu comme le « guichet unique » de l’information géographique foncière en
France en se définissant comme la base de diffusion des données géographiques en application à la
directive européenne INSPIRE, produite et maintenue par la profession des Géomètres-Experts.

Cependant, Géofoncier n’est pas l’unique Infrastructure de Données Géographiques (IDG)


française. Il existe actuellement une soixantaine de plates-formes d’échange et de partage de
l’information géographique en France dont une dizaine est en cours de développement ou au stade
de réflexion (13 IDG nationales, 34 régionales et 18 départementales au total).

Afin de faire évoluer le portail Géofoncier et de connaitre sa pertinence et son importance, il


parait important de le comparer à d’autres plates-formes nationales. Cette comparaison permettra
de constater les apports encore nécessaires au portail afin de remplir au mieux le rôle que l’on veut
lui confier.

Pour ce faire, il apparait judicieux de recenser les principaux autres portails nationaux afin de
les étudier et d’apporter une réflexion face au portail Géofoncier et à son utilisation.

III.2.1 Flux sortant du « Géoportail » pour les intégrer dans le portail


Géofoncier
Le portail des territoires et des citoyens « Géoportail » est un outil de référence pour l’accès
aux données géographiques publiques que ce soit les collectivités territoriales, les entreprises ou les
citoyens. En effet, celui-ci laisse un libre accès aux informations géographiques publiques.
Ce site fut mis en place par l’Institut Géographique National (IGN) et a pour vocation de regrouper
les services en ligne, proposés aux citoyens par les administrations publiques lorsque celles-ci
partagent des données localisées et géoréférencées.

Figure 12 : Page d’accueil du portail Géofoncier


Avec plus de 120 couches disponibles (annexe 7), la plate-forme Géoportail est très complète
et touche donc un large public. En effet, celle-ci n’a pas pour vocation d’être restrictive envers une
profession ou un enjeu spécifique du territoire. Celle-ci se destine donc principalement à
l’information des citoyens sur l’ensemble des problématiques qu’ils peuvent rencontrer.
On peut remarquer cependant que certaines couches de données sont présentes tant dans Géoportail
que dans Géofoncier. Notamment les couches relatives au « triplet de repères de nivellement » ; «

33
réseau GNSS permanent » ; « repères de nivellement » ; « réseau de base français » et « réseau de
détail français ». Ces données proviennent uniquement de flux de données issus de l’infrastructure
Géoportail de l’IGN. Cette méthode permet un double avantage : le portail de l’Ordre des
Géomètres-Experts n’a pas à stocker les données brutes et les mises à jour des données IGN sont
faites en continue.
Ces données, sont nécessaires pour les travaux des Géomètres-Experts afin de garantir l’altimétrie
de ceux-ci.

III.2.2 Flux sortant du « Géoportail de l’urbanisme » pour les intégrer dans le


portail Géofoncier

Le « Géoportail de l’urbanisme » a été mis en place par le ministère de l’Egalité des


territoires et du logement et l’IGN, en accord avec la directive INSPIRE, pour accompagner la
décentralisation des services de l’Etat afin d’avoir la plus grande transparence possible en matière
de réglementation d’urbanisme sur l’ensemble du territoire français.
La mise en place de ce portail découle de l’ordonnance n° 2013-1184 du 19 décembre 2013
relative à l’amélioration des conditions d’accès aux documents d’urbanisme et aux servitudes
d’utilité publiques. Actuellement, la première version du « Géoportail de l’urbanisme » est
consultable sur internet ; une seconde version sera prévue pour fin-2015. Cette version propose une
visualisation des quelques documents d’urbanisme actuellement insérés ainsi les pièces littérales et
cartographiques les constituant (couches de données disponible en annexe 8). Cependant, à compter
du 1 juillet 2015, les communes ou groupement de communes devront transmettre à l’Etat sous
format électronique l’ensemble des servitudes d’utilités publiques et à compter du 1 er janvier 2016
l’ensemble des documents d’urbanisme en vigueur ayant fait l’objet d’une procédure d’urbanisme.
Tous devront être intégrés le 1er janvier 2020.

Figure 13 : Zonage du PLU de la commune de Vendôme (41) et sa légende

Il apparait donc judicieux que le Géofoncier s’oriente dans la même optique grâce à un
partenariat afin de rendre accessible aux Géomètres-experts l’ensemble de la réglementation
territoriale sur leur site puisque le Géomètre se doit de respecter les règles relatives au droit
administratif au sein de ses dossiers. La transmission de ces informations se ferait alors par un flux
de donnée entre le Géoportail de l’urbanisme et Géofoncier.

34
III.2.3 Flux sortant de « GéoRisques » pour les intégrer dans le portail
Géofoncier

Ouvert le 10 juillet 2014,


cette infrastructure de données
géographiques recense l’ensemble
des cartes sur les risques naturels
(inondations, séisme, mouvement
de terrain, argiles, avalanches,…) et
technologiques (usines à risques,
nucléaire, sols pollués,...) majeurs
dans un but préventif. En effet,
cette plate-forme nationale
s’adresse directement au grand
public mais également à l’ensemble
des professionnels concernés c’est-
à-dire collectivités territoriales,
assureurs, aménageurs, etc.
L’objectif est d’améliorer
l’accessibilité de la cartographie
des risques dans une logique de Figure 14 : Présence des canalisations de transport de matières
prévention. dangereuses à Marseille (13), sur le portail GéoRisque

Le site s’organise ainsi autour de trois interfaces qui sont respectivement :


- l’onglet « Ma maison, mes risques » permettant d’identifier les principaux risques
existants sur un lieu spécifique ;
- une carte interactive permettant de superposer une centaine de couches de données (cf
annexe 9).
- Et enfin, l’onglet « dossiers thématiques » comportant les informations spécifiques
relatives aux cavités souterraines, aléas retrait-gonflement des argiles, plans des séismes,
mouvements de terrain, inondations et la présence de réseaux et canalisations dangereux.

Les plates-formes de données Géofoncier et GéoRisques sont orientées vers deux publics
distincts (respectivement les Géomètres-Experts et le grand public) et non donc pas les mêmes
objectifs. Ces deux infrastructures de données disposent donc de peu de données communes hormis
quelques similitudes vis-à-vis de l’IDG foncière avec les sous thèmes « avalanches », « mouvement
de terrain » et « séismes » mais également avec certains espaces protégés comme certains types de
parcs naturels, ou encore des référentiels (Parcelles cadastrales, Corine Land Cover 2006) présents
sur l’Infrastructure de Données Géographiques GéoRisques.

Vis-à-vis du portail Géofoncier, Géorisque présente cependant quelques avantages pour les
Géomètres-Experts dont ne dispose pas Géofoncier notamment vis-à-vis des réseaux. En effet, il
serait intéressant de voir apparaitre des informations sur la présence et la position des canalisations
de transport de matières dangereuses tel que le gaz, les produits chimiques, les hydrocarbures ou
encore le chauffage urbain. D’autant plus que depuis 2010, avec la loi n°2010-788, le Géomètres-
Experts peut être missionné à recenser les réseaux, leur profondeur et leur positionnement. Il
apparait donc intéressant qu’il intègre ces données au portail afin que le géomètre suivant,
travaillant sur ce même tronçon, dispose déjà de ces informations. Par ailleurs, ces informations
permettraient d’éviter des accidents en présence de conduites transportant des matières
dangereuses en cas de déblaiement du terrain.

35
III.2.4 Flux sortant de « CartOgraph’ » pour les intégrer dans le portail
Géofoncier

La plate-forme de données
CartOgraph’ fait partie du
Système d’Information sur l’Eau
(SIE), dispositif créé par l’Etat
pour le partage et met à
disposition des informations sur
l’eau auprès du grand public. Ces
données sont relativement larges
et concernent les ressources en
eaux, les milieux aquatiques, leurs
usages mais aussi les services
publics d’eau et d’assainissement
pour la totalité de la France.
Figure 15 : Donnée « part des logements situé en zone inondable par
département en 2009 » dans le portail CartOgraph’

Les objectifs visés par cette infrastructure de données géographiques sont multiples et
concernent les collectivités territoriales, certains professionnels et le grand public. En effet, elle
permet la vérification de la bonne exécution de la législation environnementale sur l’eau, l’analyse
de l’activité humaine sur l’eau et elle établit également de la prévention des différents risques
pouvant exister sur l’eau auprès du public. L’infrastructure de données géographique CartOgraph’
donne ainsi accès à de nombreuses données classées selon douze thèmes (consultables à
l’annexe10) relatives à l’eau et aux milieux aquatiques. Il est possible de consulter ces informations
à la fois sous forme cartographique, de tableaux ou encore de graphiques.

A l’inverse, le portail Géofoncier ne propose quasiment aucune donnée sur l’eau, en dehors
de la couche « hydrographie », produite par l’IGN, permettant l’affichage des lacs, rivières et cours
d’eau en France. Il apparaitrait cependant intéressant d’intégrer au sein du portail Géofoncier.
Ces deux plates-formes de données sont donc très différentes, cependant, toujours dans le but
d’optimiser le portail Géofoncier, il parait intéressant d’intégrer certaines couches de données. En
effet, les Géomètres-Experts lors d’opération ayant un impact sur la ressource en eau et les
écosystèmes aquatiques doivent réaliser un dossier de déclaration ou d’autorisation au titre de la loi
sur l’eau. Ceux-ci devant comporter la description de l’état initial du site, notamment les
dispositions d’assainissement des eaux usées et eaux pluviales ainsi que les contraintes
environnementales (zones naturelles, captages, …) il parait intéressant de disposer de ces
ressources spécifiques au sein du portail Géofoncier afin que les professionnels disposent de
données communes qu’ils mettent à jour au fur et à mesure des opérations.

Par conséquent, suite à l’analyse effectuée dans cette partie, nous pouvons voir que le portail
Géofoncier n’est pas l’unique portail de données géographiques et qu’il serait pertinent, pour les
Géomètres-Experts, d’intégrer certaines couches de données actuellement présentes sur les autres
portails. En effet, l’ajout de ces informations supplémentaires serait avantageux pour la profession
dans la réalisation de plans mais aussi de projets liés à l’urbanisme.
Pour cela, il faut mettre en place des transactions de flux de données entre les autres infrastructures
de données et le portail Géofoncier. Il faut s’assurer que l’organisme diffuse les données en WMS
dans la projection mercator sphérique EPSG : 3857.

36
Il en ressort au final qu’il serait intéressant d’intégrer au portail Géofoncier les couches de
données du Géoportail de l’urbanisme c’est-à-dire visualiser les différents types de documents
disponible dans ce portail (plan local d’urbanisme, plan d’occupation des sols, cartes communales,
servitudes d’utilité publiques, schémas de cohérence territotiales) ainsi que les littérales et
cartographiques constitutives de ces documents. De plus, les données sur les canalisations de
transports de matières dangereuses (gaz, produits chimiques, hydrocarbures ou chauffage urbain),
diffusées dans la plate-forme Géoriques et celles sur les eaux usées et eau pluviales, que l’on trouve
dans l’infrastructure Cartograph’ seraient avantageuses pour les Géomètres-Experts. L’ensemble de
ces couches de données sont importantes pour la profession qui doit connaitre la réglementation
d’urbanisme à respecter lors de la réalisation de dossiers, pour les missions de recensement des
réseaux et pour les missions nécessitant la mise en place des dossiers loi sur l’eau par exemple.

Chaque Géomètre-Expert à la possibilité d’ajouter les couches de données en utilisant


l’onglet « charger une couche WMS » en renseignant l’adresse du serveur WMS souhaité. Par
ailleurs, cette action n’est valable qu’un certain temps puisque dès que l’utilisateur se déconnecte,
les couches ajoutées ne sont plus disponible. Cependant, il apparait plus pertinent que ce soit la
société SAS Géofoncier qui insère de manière définitive les couches de données citées au
paragraphe ci-dessus et ce de la même manière que les données du portail Géoportail provenant de
flux de données issues de l’infrastructure l’IGN. Il conviendrait par ailleurs, que ce soit les
chambres départementales des Géomètres-Experts qui indiquent à la société SAS Géofoncier les
mises à jour à effectuer afin que le portail ait un flux constant et actuel de données.

37
Conclusion

Le portail Géofoncier est utilisé au quotidien par la profession des Géomètres-Experts pour
l’ensemble des travaux fonciers ou autres chantiers sur le territoire français. Au vu des statistiques
et études réalisées durant ce travail de fin d’étude, nous pouvons remarquer que les obligations
données par l’Ordre de la profession ne sont pas toujours suivies.

Afin que les renseignements des dossiers dans le portail soient effectués, des contrôles de
cabinets ont été mis en place. Toutefois, l’objectif est de réussir à encourager les professionnels à
réaliser ces actions par eux-mêmes en rendant cet outil de travail incontournable.

Au vu des critiques formulées par les Géomètres-Experts à l’égard de cette infrastructure de


données géographiques française (notamment la perte de temps engendrée et les craintes de
piratage) le portail Géofoncier, étant constamment en cours d’évolution a, d’ores et déjà, apporté
quelques solutions.

De plus, la présence de nouvelles archives ou informations susceptibles d’intéresser les


Géomètres-Experts et d’autres professions (concessionnaires de réseaux, entreprises de travaux
publiques, notaires, …) serait bien accueillie. Le site serait alors connu et reconnu par d’autres
professions ce qui ferait du portail Géofoncier, la vitrine de la profession des Géomètres-Experts.
Ces derniers ne verraient plus le portail comme une contrainte mais comme un outil valorisant leur
image et participant à leurs travaux.

Par ailleurs, malgré des réunions d’informations réalisées au niveau régional et


départemental, dans le but de montrer l’importance de ce portail ainsi que ses possibles évolutions,
il subsiste toujours un manque de communication au sein de la profession. De nombreux
Géomètres-Experts et leurs salariés restent dans l’ignorance de certaines fonctions de Géofoncier
permettant un gain de temps important ou même parfois méconnaissent leurs obligations ordinales.
Il parait donc nécessaire de les tenir informés en permanence des nouveautés et des actions à
effectuer pour réaliser le renseignement d’un dossier sur Géofoncier. L’Ordre devra ainsi organiser
des formations afin de rectifier ce disfonctionnement.

Le Portail Géofoncier devra par ailleurs encore être étoffé et développé. Notamment à
travers des partenariats avec d’autres professions mais également en donnant des accès à de
nombreux documents techniques pour l’ensemble des cabinets de Géomètres-Experts. De ce fait,
les Géomètres Experts mais également les salariés exerçant au sein de cabinets produiraient un
travail de très bonne qualité tenant compte des dernières réformes ou évolutions législatives ou
ordinales. De plus, après une comparaison avec d’autres plates-formes de données françaises, il
parait également avantageux pour le portail Géofoncier d’intégrer quelques couches de données
supplémentaires dans le but d’étoffer ce dernier et de le rendre plus utile pour les professionnels.

Ce travail de fin d’étude m’a donc permis d’appréhender les différentes infrastructures de
données géographiques, notamment le portail Géofoncier spécifique aux Géomètres-Experts. Cette
étude m’a ainsi permis de connaitre la finalité pour laquelle le portail avait été mis en place par la
profession et de me rendre compte que celle-ci n’a pas atteint cet objectif en 5 ans. En effet, le
portail n’apparait pas comme utile pour l’ensemble de la profession et possède encore un potentiel
supplémentaire non exploité par la profession. Il est donc apparu nécessaire de mettre en place une
information constante des professionnels et d’intégrer de nouvelles couches permettant aux
Géomètres-Experts de visualiser toute la pertinence d’un tel portail. Celui-ci deviendra ainsi utile
pour l’ensemble des missions effectuées par un professionnel mais aussi une plate-forme rentable
d’échanges de documents permettant le bon suivi du portail.

38
Bibliographie
Notices explicatives

Géofoncier SAS. Guide utilisateur. Version 13.06 – juin 2013, 100 p.


RATELADE Denis. Présentation du portail Géofoncier en région Rhône Alpes. Mars 2015, 35 p.
Ordre des Géomètres-Experts. Recueil des textes professionnels. Janvier 2013, 105 p.
AFIGEO. Catalogue des IDG. 03 juin 2014, 84 p.
IGN. Géoportail de l’urbanisme. 06 juin 2014, 19p.

Travaux universitaires
JACQUEMET Paul-Antoine. Le géoréférencement du foncier ; et la production de la couche RFU.
Travail de Fin d’Etude, Le Mans : ESGT, 2009, 60 p.

Sites web

SAS Géofoncier. Géofoncier, [en ligne]. Disponible sur : <www.geofoncier.fr>.


IGN. Géoportail, [en ligne]. Disponible sur : <www.geoportail.gouv.fr>.
IGN. Géoportail de l’urbanisme, [en ligne]. Disponible sur : <www.geoportail-urbanisme.gouv.fr>.
Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable et de l’Energie. Géorisques. Disponible sur :
<www.georisque.gouv.fr>.
Eaufrance. Cartograph’, Disponible sur : <www.cartograph.eaufrance.fr>.
ZE-questionnaire, Disponible sur : <fr.ze-questionnaire.com>.
Legifrance, Disponible sur : <www.legifrance.gouv.fr>.

Communication dans une réunion

RATELADE Denis. Réunion des délégués régionaux au portail Géofoncier, 25 février 2015.
Maison des Géomètres de Lyon.

39
Table des annexes
Annexe 1 Contenue des fiches communes ....................................................................................... 41
Annexe 2 Couches de données disponibles dans Géofoncier .......................................................... 42
Annexe 3 Tutoriel pour renseigner un dossier foncier sur Géofoncier ............................................ 45
Annexe 4 Résultat du questionnaire ................................................................................................. 55
Annexe 5 Visualisation de la Zone d’Aménagement Concertée de la Part Dieu ............................. 59
Annexe 6 Protocole pour l’insertion d’objets RFU en masse dans Géofoncier ............................... 64
Annexe 7 Couches de données disponibles dans Géoportail ........................................................... 68
Annexe 8 Couches de données disponibles dans Géoportail de l’urbanisme .................................. 71
Annexe 9 Couches de données disponibles dans Géorisque ............................................................ 72
Annexe 10 Couches de données disponibles dans Carthograph’ ..................................................... 74

40
Annexe 1
Contenue des fiches communes

Informations
Thème Descriptions Source de données
disponibles
Adresse et coordonnées de la mairie
Contact Listing OGE
avec horaire d’ouverture
Site de l’Association des
Fiche AMF Adresse et coordonnées de la mairie
Mairie Maires de France
Connexion avec le
Comptes budgétaire Données budgétaire issues du
serveur Alize2 du
de la commune Ministère des finances (depuis 2000)
Ministère des finances
Informations sur le type de structure
Intercommunalité Ministère de l’intérieur
intercommunale
Identification et coordonnées du
Contact président de la structure Ministère de l’intérieur
Intercommunalité intercommunale
Membres Liste des communes membres Ministère de l’intérieur
Listes des compétences de la
Compétences Ministère de l’intérieur
structure
Financement Mode de financement Ministère de l’intérieur
Topographie de la Données topographique sommaire
IGN
commune sur le territoire communal
Statistiques
Documents produits Résumée statistique et dossier
INSEE
par l’INSEE statistique produit par l’INSEE
Document Observatoire des
Etat du document d’urbanisme
d’urbanisme territoires
Schéma de
Information sur le SCOT auquel Observatoire des
Cohérence
appartient la commune territoires
Territoriale

Urbanisme
Information sur le Pays auquel Observatoire des
Pays
appartient la commune territoires

Information sur le classement en loi Observatoire des


Loi littoral
littoral territoires
Plan Plan(s) PDF des plans d’alignements de la
Commune
d’alignement d’alignements commune
Plan cadastral PCI-DXF de la Partenariats locaux
Plan cadastral DXF
commune OGE/DGFiP
Plan de PDF des plans côtés de Partenariats locaux
Plan cadastral remembrement remembrement OGE/DGFiP
Modèles 40 PDF des modèles 40 de la commune Commune
Archives
Plans cadastraux anciens Département
départementales
PDF des usages locaux qui
Usages Locaux Usages locaux Département
concernent la commune

41
Annexe 2
Couches de données disponibles dans Géofoncier

Activé
Sous-sous
Thèmes Sous thèmes Territoires par Echelle
thèmes
défaut
Dossiers
RFU A partir du
Documents 1/30 000
Tous
cadastraux
Jusqu’au
Bureaux des GE
1/1 000
Géomètres- Tout le
Années des AFR
Experts temps
Métropole
Communes test Jusqu’au
SIG OGE RPCU 1/7 500
Etat de la
Jusqu’au
vectorisation Tous
1/60 000
cadastral
Emprise des Tout le
Métropole
PTGC temps
Repères
Repères de Repères
nivellement collectivités
Triplets
RBF
RDF
Points géodésiques
Canevas
collectivités Tout le
Géodésie Tous
GPS Glonass temps
Galileo 1h
GPS Glonass 1h
RGP GPS 1h
Station 24h
Antennes en
panne
Antennes TERIA
Couloirs
Avalanches
Zones
Aléa
Mouvements de Tout le
Risques retraits/gonflemen Métropole
terrain temps
ts
Aléa Séismes
Séismes
(2005)

42
Activé
Sous-sous
Thèmes Sous thèmes Territoires par Echelle
thèmes
défaut
Type 1
ZNIEFF
Type 2
Parcs nationaux
Parcs naturels
Parcs marins
Parcs naturels
régionaux
Terrains du
conservatoire du
littoral
Convention de
Ramsar
Arrêtés de
protection de
biotope Disponible
Réserves de
Environnement biologiques Tous 1/1000000
Réserves de à
biosphère 1/1 000
Réserves Réserves
naturelles
Réserves
naturelles de
chasse
Sites
d’importance
communautaire
Natura 2000
Zones de
protection
spéciale
Office National des
Forêts Publiques
Forêts
Sites classés
Plan Locaux
d’Urbanisme A partir de
Tous
Cartes 1/30 000
Communales
Urbanisme
PLU / CC
Aquitaine
Aquitaine Tout le
PLU / CC Midi- Midi- temps
Pyrénées Pyrénées
Jusqu’au
Carte de Cassini
1/1000
Cartes historiques Métropole
Minutes État-Major Jusqu’au
1:40000 1/15 000
Jusqu’au
50 000 scan
1/30 000
Carte géologique Métropole
1/500 000 à
50 000 harmonisé
1/15 000

43
Activé
Sous-sous
Thèmes Sous thèmes Territoires par Echelle
thèmes
défaut
Bâtiments
Jusqu’au
Hydrographie Tous
1/1 000
Réseau routier
Topographie IGN Jusqu’au
Carte marine
1/7 500
Métropole
Voies ferrées Jusqu’au
Lignes électriques 1/1 000
2012
Tous le
2011
Registre temps
2010 Tous sauf
parcellaire
2009 Mayotte
graphique Jusqu’au
2008
1/7 500
2007
Version 1 (1987-
Inventaire Jusqu’au
2004) Métropole
Forestier National 1/1 000
Version 2
Corine Land Cover Tous sauf 1/2000000
Occupation du sol
2006 Mayotte à 1/60 000
Immeubles classés
ou inscrits
Périmètres
Protection du monuments Métropole 1/250 000 à
patrimoine historiques et Réunion 1/4 000
Secteurs
sauvegardés
ZPPAUP
Plans 1/1 000 et
Paris 1/500ème Paris
topographiques 1/500
MapQuest Jusqu’au
Open Street Map Tous
Standard 1/2 000
Plan cadastral Tous sauf 1/7 500 au
PCI-Vecteur
SCPC Mayotte 1/500
Tous sauf
Limites Jusqu’au
Mayotte et
administratives 1/1 000
Guyane
Jusqu’au
Cartes IGN Tous
1/2 000
Tous sauf
Géoportail IGN BD Parcellaires 1/60 000 à
Mayotte et
IGN 1/1 000
Guyane
Photographies Jusqu’au
Tous
aérienne IGN 1/1 000
Photographies IGN 1/250 000 à
Métropole
2000-2005 1/1 000
Tout le
Orthoguyane 30 cm
temps
SIAGE Guyane
Orthoguyane 60 cm Jusqu’au
Orthoguyane 75 cm 1/1 000

44
Annexe 3
Tutoriel pour renseigner un dossier foncier sur Géofoncier

TUTORIEL :

RENSEIGNER UN DOSSIER FONCIER


SUR GEOFONCIER

www.charmasson-pichon.fr www.geofoncier.fr

45
Cette note explicative permet de finaliser le renseignement d’un dossier sur le portail
GéoFoncier en utilisant exclusivement le logiciel de gestion EVERWIN

Sur EVERWIN, dans « Affaire », recherchez votre dossier puis double cliquez dessus pour
l’ouvrir.

Pour chaque dossier, dans l’onglet « Général », vous devez impérativement remplir les critères
suivant :
- Responsable d’Affaire (GE) : Toujours inscrire PICHON François comme indiqué ci-
dessus
- Le chargé d’Affaire
- Le code INSEE de la commune
- Le type d’activité
- Le sous-Type d’activité

N’oubliez pas de sauvegarder.

Entrez dans l’onglet « foncier », effectuez un clic droit


sur la ligne concernée et utilisez la fonction « visualiser
parcelle sur Cadastre.gouv.fr » comme ci-contre.

La parcelle se localise alors automatiquement sur le


cadastre (parfois l’arrondissement est à changer).

46
Une fois sur le cadastre, la bonne parcelle
identifiée, réalisez un clic droit sur cette
dernière afin de créer un localisant qui
apparaitra plus tard sur le portail GéoFoncier.

Validez ensuite le message vous demandant de


créer un localisant avec telle ou telle
coordonnées.

Interrogez ensuite la parcelle concernée à


l’aide de l’outil « s’informer » du cadastre et
sélectionnez « valider » situé en bas à droite.

Une fois la parcelle choisie encadrée en rouge,


cliquez sur « MàJ Parcelle courante ».

Ceci permettra de définir l’emprise du


chantier sur GéoFoncier.

EVERWIN va ensuite vous proposer de


fermer la fenêtre du cadastre, sélectionnez
« non ».

Exécutez la même manipulation


que ci-dessus avec les parcelles
voisines et cliquez sur « Ajouter
la parcelle »
Accomplissez cette action autant
de fois que nécessaire en
fonction du nombre de parcelles
concernées par l’opération.

Une fois toutes les parcelles


ajoutées, vous pouvez répondre
positivement au message pour
fermer la fenêtre du cadastre.

47
Dans l’onglet « Foncier », vous retrouvez donc la parcelle ou s’est
déroulée l’opération ainsi que les parcelles voisines concernées.
En bas, vous pouvez vérifier que vous avez bien créé un localisant
et ses coordonnées sont affichées.
N’oubliez pas de sauvegarder.

Faites un clic droit sur les parcelles et utilisez


« Extraire propriétaire depuis SPDC ».

La page s’ouvre et les informations se


remplissent automatiquement.

Cliquez ensuite sur « envoyer » comme indiqué


ci-dessous, puis sur « titulaire de droit »

48
Vous devez alors extraire les données en utilisant l’onglet indiqué ci-dessus.
Un message s’affiche vous demandant si vous souhaitez intégrer sur la parcelle courante, le
titulaire de la parcelle choisie dans le SPDC. Cliquez sur « oui ».

Dans le cas où il existe un même propriétaire pour plusieurs parcelles, vous n’avez pas besoin
d’utiliser à nouveau le SPDC, faite simplement dérouler l’onglet où il est inscrit « à créer » ci-
dessus, et sélectionnez le propriétaire voulu.
Effectuez de nouveau la manipulation avec le SPDC pour les parcelles restantes dont le propriétaire
est différent, puis sauvegardez.
Entrez ensuite dans l’onglet Géofoncier,
puis comme indiqué ci-dessous, faites la
manipulation suivante :
« ActionsGéofoncierVérifier le
dossier Géofoncier »

Un message vous avertit si votre dossier


est complet ou non.

Réalisez la fonction « envoyez


vers Géofoncier ».
Vérifiez qu’il soit inscrit
« succès » et non « échec ». Si
le problème persiste regardez la
dernière page de ce document.
Une fois cette action réussie
avec succès, vous pouvez
utiliser « Localiser sur
Géofoncier »

49
EVERWIN vous dirige donc directement vers le site GéoFoncier où vous pourrez visualiser votre
chantier avec son emprise. Utiliser ensuite la fonction « Modifier ou compléter le dossier ».

L’onglet « Information » est normalement déjà


pré-rempli, vous pouvez cependant modifier
si-besoin, l’opération, les références
cadastrales, le localisant ou encore le polygone
d’emprise si celui-ci a mal été défini.

Vous n’êtes pas obliger d’inscrire une note


dans « mémo » situé en bas

Ensuite, l’onglet « documents » est une étape


importante car pour que le dossier soit complet
sur le portail Géofoncier, vous devez
systématiquement insérer un document
dématérialisé au dossier.
Pour cela, suivez les étapes 1 et 2 qui vous
demandent de choisir le fichier que vous
souhaitez joindre, puis indiquez de quel type de
document il s’agit.

50
La dernière étape se trouve dans l’onglet
« RFU » ou vous devez importer un fichier
.GML.
Pour cela, vous devez l’avoir fait auparavant à
l’aide du logiciel Covadis.
Si ce n’est pas le cas, reportez-vous à l’annexe
1 à la fin de ce document.

Importer votre fichier .GML, puis vous


pouvez cliquer sur « importer ».

Il s’affiche alors une fenêtre qui vous permet de


visualiser rapidement l’état de votre RFU.
Si celui-ci vous convient, vous pouvez alors
« confirmer le versement des objets RFU » puis
« valider » ce qui finalise le renseignement du
dossier dans GéoFoncier.

Pour vérifier si votre dossier est bien complet, dans l’onglet « Visibilité », un message est noté
disant « Ce dossier est visible dans la version grand public »

51
Pour finir, vous pouvez
éditer un rapport de
consultation que vous
imprimerez et joindrez à la
pochette du dossier.

Problèmes susceptibles d’être rencontrés :

Problèmes Solutions
Parfois lors de la vérification du dossier dans Il faut retourner dans l’onglet « Général pour
Géofoncier : changer le code insee qui ne marche pas à cause de
« ActionGéofoncierVérifier dossier », l’arrondissement. Dans ce cas, choisissez LYON
s’inscrit « échec ». (sans arr.)
Sur EVERWIN, parfois un message s’affiche : « La Ceci vient du fait que le dossier a été créé dans
date du dossier doit être antérieure ou égale à la Géofoncier en premier puis une seconde fois dans
date de versement dans Géofoncier » EVERWIN. Il faut simplement regarder si le dossier
est complet afin de le finaliser ci-besoin.

*Si d’autres problèmes apparaissent n’hésitez pas à le signaler.

52
Annexe 1 : Créer un fichier GML :

Afin de créer un fichier .GML, ouvrez le plan


qui concerne votre opération, puis utilisez la
fonction : « Covadis 2DRéférentiel Foncier
UnifiéExport GML »

Il vous reste alors à suivre les


différentes étapes de
l’assistant d’export vers le
RFU.
Dans l’étape 2 ci-contre,
pour un projet situé dans le
Rhône, utilisez le système de
projection CC46 et utilisez
systématiquement la classe
de précision n°2 pour le
Géoréférencement.

Lors de la troisième étape,


utilisez l’icône entourée en
rouge ci-contre pour choisir
les limites qui apparaîtront
dans le RFU.

Il est conseillé auparavant


de créer une polyligne dans
un calque « RFU » ce qui
vous permet de sélectionner
une seule polyligne.
Si vous n’avez pas le choix
sélectionnez tous les limites
concernées.
Il est possible de
sélectionner directement le
calque que vous avez créé
avec le raccourci AL (pour
cALque)

53
L’étape 4 : discontinuité, vous permet
simplement de vérifier si vos
polylignes sont bien réalisées.
Analysez le dessin, en cas d’erreurs,
cliquez sur « marquer et sortir ».
Celles-ci seront entourées d’un cercle
rouge, corrigez les et lancer de
nouveau l’assistant d’export vers le
RFU

Vous devez ensuite


définir la nature de
chacun des points qui
définissent votre limite.
Effectuez donc l’action
comme ci-contre afin de
choisir le type de chacun
des points.

Il est possible de créer


un « type » soi-même en
écrivant directement la
nature du point dans la
case si la nature voulue
n’est pas disponible.

Pour terminer, lors de la dernière étape, choisissez l’endroit de l’export du fichier GML puis
cliquez sur terminer.

54
Annexe 4
Résultat du questionnaire

1. A chaque nouvelle commande, ouvrez-vous systématiquement un


dossier GéoFoncier ?
Oui 248 (74,7 %)
Non (Dans ce cas, quand le faites-vous?) 84 (25,3 %)

Concernant les réponses négatives, la moitié des Géomètres-


Oui Experts justifient de cette réponse car ils ne renseignent uniquement
les dossiers à incidence foncière.
Non De plus environ 35% des réponses sont négatives car le
renseignement n’est fait uniquement lorsque le dossier est terminé
et d’autre le font en cour de chantier (10%)
Enfin, certains professionnels (5%) ouvrent des dossiers Géofoncier en masse et prennent par la suite une
journée dans le mois par exemple pour tous les traiter.

On peut observer qu’en règle générale, l’ouverture des dossiers sur Géofoncier est bien respectée par la
profession.

2. Généralement, qui réalise cette opération ?


Un Géomètre-Expert 181 (37,8%)
Un ingénieur 38 (7,9 %)
Une secrétaire 145 (30,3 %)
Un stagiaire 2 (0,4 %)
Un assistant technicien 7 (1,5 %)
un technicien 102 (21,3 %)
Autre 4 (0,8 %)

Géomètre-Expert Par rapport aux les réponses « autres », nous retrouvons


Ingénieur des informaticiens ou encore des clercs de Géomètres.
Secrétaire
Stagiaire Nous observons que le plus souvent, ce sont les
Géomètres-Experts, les secrétaires ou encore les
Assistant technicien
techniciens qui réalisent l’opération du renseignement.
technicien Cette tâche n’est que très peu confiée aux stagiaires.
autre

55
3. Pour renseigner GéoFoncier vous...
Le faites directement sur le site internet www.geofoncier.fr 176 (53,8 %)
Passez par le biais d’un logiciel de gestion (si oui, lequel ?) 151 (46,2 %)

On peut remarquer que les logiciels de gestions sont très présents


Site dans les cabinets de Géomètres-Experts. Ceux-ci sont utilisés pour
Géofoncie renseigner directement le portail Géofoncier. Parmi les 150
r professionnels qui se servent de ces logiciels, GEOPROD est le
plus utilisé avec 25%, puis l’on retrouve les logiciels EVERWIN
(plus Géocd) et KipaWare (avec Moduleo et Cogeo) qui sont tous
les deux présents à 21% dans les cabinets
De plus, j’ai pu recenser le logiciel Géo-Solutions (16%) mais également 8% de programmes « maisons »
utilisés en interne des cabinets.
Enfin certain logiciels comme Genesys, Géomédia, Gesarc GSICA ou encore File Maker ont été notifiés
mais sont peu communs (1% environs).
La majorité des Géomètres-Experts utilisent encore directement le site Géofoncier.fr pour remplir leur
obligation ordinale.

4. Au cours de l’avancement du chantier, le dossier GéoFoncier est-il


complété ?
Oui 133 (40,4 %)
Non 196 (59,6 %)

En règle générale, le dossier n’est pas complété durant le chantier


hormis lorsque celui-ci est assez conséquent.
Oui Les 40% de réponses positives se justifient très souvent par le fait de
Non la présence d’un logiciel de gestion dans l’entreprise.

5. A la facturation définitive du dossier, renseignez-vous systématiquement


GéoFoncier ?
Oui 262 (80,1 %)
Non 65 (19,9 %)

A la fin du dossier, certain professionnel ne renseigne pas le portail


Oui car cette opération se fait en bloc (à la fin du mois ou parfois même
de l’année pour certain). D’autre ne le font pas du tout.
Non

56
6. Tout au long d’un même dossier, combien de personnes interviennent sur
le portail Géofoncier ?
1 129 (37,7 %)
2 153 (44,7 %)
3 55 (16,1 %)
4 et plus 5 (1,5 %)

1
2
3
4 et plus

7. Au final, à combien de temps estimez-vous le temps passé, sur


GéoFoncier, pour chaque dossier en moyenne ?
Moins de 15 minutes 118 (35,8 %)
15 à 30 minutes 171 (51,8 %)
30 à 60 minutes 39 (11,8 %)
Plus de 60 minutes 2 (0,6 %)

Concernant cette question, j’ai pu comparer les résultats obtenus


Mois de 15 à ceux de la question 3 en rapport aux logiciels de gestion afin
min
de savoir si ces derniers permettent un gain de temps.
15 à 30 min Nous obtenons respectivement 30% ; 56% ; 13% et 1%, et nous
pouvons donc voir que les pourcentages restent relativement les
30 à 60 min mêmes. Au vue des réponses données, il n’y aurait donc pas
spécialement de gain de temps réalisé avec un logiciel de gestion

8. Les personnes utilisant GéoFoncier ont-elles été formées sur cet outil ?
Si oui, quelle formation? Par qui a-t-elle été donnée?
Oui 156 (47,3 %)
Non 174 (52,7%)

Par rapport aux formations, seulement 3% des personnes utilisant


Géofoncier ont eu une formation Géofoncier donnée par l’OGE.
Oui
En effet, généralement ce sont les Géomètres-Experts qui suivent les
Non formations et qui par la suite expliquent en interne le fonctionnement
du portail aux utilisateurs au sein de l’entreprise.

57
9. Quelle précision utilisez-vous pour renseigner le géoréférencement du
Référentiel Foncier Unifié (RFU) ?
Classe 1 (Inférieure à 5 cm) 175 (58,9 %)
Classe 2 (Comprise entre 5 et 15 cm) 110 (37,1 %)
Classe 9 (Supérieur à 15 cm) 12 (4,0 %)

Il ressort de cette question un désaccord certain quant à


Classe 1 l’utilisation de la classe 1.
Classe 2 En effet, pour de nombreux Géomètres-Experts, il est
« prétentieux » de prétendre utiliser cette classe avec la précision
Classe 9 actuel des GPS.
Néanmoins, c’est la classe 1 qui reste la plus produite pour le
Référentiel Foncier Unifié.

10. Attachez-vous systématiquement un document dématérialisé lors de


renseignement dans GéoFoncier ?
Oui 187 (56,8 %)
Non 142 (43,2 %)

Concernant cette question, de nombreux professionnels


renseignent Géofoncier avec un document dématérialisé
attaché au dossier uniquement lorsque c’est obligatoire. Ceci
Oui
justifie le nombre de réponses négatives.
Non D’autres professionnels ont répondu honnêtement qu’ils ne le
faisaient jamais car ils n’en voyaient pas l’intérêt du fait que
les documents ne soient pas visibles par les confrères.

58
Annexe 5
Visualisation de la Zone d’Aménagement Concertée de la Part Dieu

Ci-contre, vous
pouvez observer
l’étendue de la zone
de la ZAC de la
Part dieu.

Afin de mieux
visualiser les lots
de cette ZAC,
quatre zooms ont
2 été effectués sur
cette zone que vous
pouvez observer ci-
dessous.

100 m
200 m

59
Disposition des lots de la ZAC sur le plan cadastral :

: Lot n°1

: Lot n°2

: Lot n°3

: Lot n°4

: Reliquat

50 m
100 m

1 Résultat de l’insertion
des objets RFU sur cette
première zone :

50 m
100 m

60
Disposition des lots de la ZAC sur le plan cadastral :

2
: Lot n°5

: Lot n°6

: Lot n°7

: Lot n°8

: Reliquat

50 m
100 m

Résultat de l’insertion
des objets RFU sur cette
2
deuxième zone :

50 m
100 m

61
Disposition des lots de la ZAC sur le plan cadastral :

: Lot n°9

: Lot n°10

: Reliquat

50 m
100 m

Résultat de l’insertion
des objets RFU sur cette
3
troisième zone :

50 m
100 m

62
Disposition des lots de la ZAC sur le plan cadastral :

: Lot n°11

: Lot n°12

: Reliquat

50 m
100 m

Résultat de l’insertion
des objets RFU sur cette
quatrième zone :
4

50 m
100 m

63
Annexe 6
Protocole pour l’insertion d’objets RFU en masse dans Géofoncier

RÉUNION DES DÉLÉGUÉS


RÉGIONAUX AU PORTAIL
Géofoncier
Journée d’information :
L’insertion d’objets RFU en masse

SAS Géofoncier
Paris, 26 juin 2015

64
Cette note explicative permet d’insérer dans le portail Géofoncier un nombre d’objet
important dans le Référentiel Foncier Unifié (RFU) de façon rapide (avec COVADIS)

Pour commencer, l’ordinateur avec lequel vous travaillez doit être équipé de la dernière version du
logiciel COVADIS 2015 : COVADIS 14.0d.

Une fois votre fichier AutoCAD ouvert, créez un calque (« RFU » par exemple) dans lequel vous
insérez la totalité des limites concernées par cette opération que vous souhaitez exporter dans le portail
Géofoncier.
Vous pouvez voir ci-dessous les limites concernées en rouge dans un calque « RFU ».

La totalité des points, constituant les sommets du RFU devront également être insérés dans un bloc
(par exemple « PTOPO »).

Ainsi, vous pouvez utiliser la commande


« Covadis 2DRéférentiel Foncier
UnifiéExport objets RFU-Géofoncier »
comme ci-contre.

Il faut ensuite remplir le système de projection du


dossier réalisé puis l’identifiant et le code du
Géomètre-Expert.

65
S’ouvre alors une fenêtre dans laquelle vous devez renseigner
la référence dossier RFU (que vous devez avoir
préalablement créé sur Géofoncier)
A partir de cette fenêtre, il vous est possible de créer,
supprimer ou modifier des objets RFU.
Pour insérer vos objets, utilisez d’abord la fonction entourée
en rouge ci-contre qui concerne les limites.
Un message va s’inscrire en bas de l’écran pour sélectionner
l’ensemble du ou des calques a insérer.

Tapez AL pour cALques puis sélectionnez celui souhaité


(« RFU » pour cet exemple)

De la même façon, utilisez la fonction entourée en bleu pour


sélectionner le calque de points « PCACHE ».

Enfin, dans le « paramétrage des


types » (entouré en vert ci-dessus)
nous pouvons définir le type de points
que nous souhaitons avec les blocs
créés auparavant.
Ici, les points sont « Non matérialisé »
et nous faisons donc correspondre en
face, le bloc « PTOPO ».

66
Enfin, cliquez sur « OK » et l’ensemble des objets (limites et
sommets) seront envoyés directement sur le portail Géofoncier
comme pour cet exemple constitué de 1350 objets environs situé
dans le quartier de La Part Dieu à Lyon (69) avec le cabinet
OPERANDI.
Il vous suffit ensuite de finaliser le renseignement du dossier sur le
portail Géofoncier si cela n’a pas déjà été fait (type d’opération,
localisant, polygone d’emprise, documents dématérialisés))

CONTACT :

[email protected]

SAS Géofoncier
Paris, 26 juin 2015

67
Annexe 7
Couches de données disponibles dans Géoportail

Thèmes Sous-Thèmes
Registre parcellaire graphique 2012
Registre parcellaire graphique 2011
Registre parcellaire graphique 2010
Agriculture
Registre parcellaire graphique 2009
Registre parcellaire graphique 2008
Registre parcellaire graphique 2007
Bâtiments Bâtiments
Cartes IGN
Cartes géologiques
Plan IGN
Carte OpenStreetMap
Carte topographique mondiale ESRI
Carte aéronautique OACI
Cartes Grand-Duché de Luxembourg – cartes
Espagne – Cartes (IDEE)
Suisse – Cartes (SWISSTOPO)
Carte du relief
Carte du littorale
France administrative
Carte France Raster
Carte de l’état-major – environs de Paris (1818-1824)
Guyane française (1780)
Cartes historiques Carte de Cassini (XVIII siècle)
Carte de l’état-major (1820-1866) en couleurs
Carte topographique – environs de Paris (1906)
Conservatoire des jardins et paysages
Culture et patrimoine Archéologie préventive (INRAP)
Monuments nationaux
Orthollitorale 2000
Prédiction de marée
Trait de côte Histolitt
Parcs naturels marins
Conservatoire du littoral : parcelles protégées
Conservatoire du littoral : périmètres d’intervention
IFREMER – Port Louis Gâvres 1938
IFREMER – Le Pouldu Kernevel 1938
IFREMER – Berck St-Quentin 1934
Littoral
IFREMER – Somme 1935
IFREMER –Rivière du Ter 1939
IFREMER – Groix 1938
IFREMER – Doëlan 1938
IFREMER – Canche-Authie 1935
IFREMER – Authie 1935
IFREMER – Abords de Lorient 1924
Carte littorale
Litto3D

68
Thèmes Sous-Thèmes
Zone humides d’importance internationale
Réserves naturelles nationales
Réserves de biosphère
Zones importantes pour la conservation des oiseaux
Réserves naturelles régionales
Evolution des formations végétales entre 1950 et 2010
(Guadeloupe)
Formation végétales de la Guadeloupe en 2010
Réserve naturelles de Corse
Sites NATURA 2000 (Directive Habitats)
Zones naturelles d’intérêt écologique faunistique et floristique
de type 1 (ZNIEFF 1)
Ecologie
Parcs naturels marins
Conservatoire du Littoral : parcelles protégées (terrains
acquis)
Conservatoire du littoral : périmètres d’intervention (zones à
préserver)
ZNIEFF 2
Réseves nationales de chasse et de faune sauvage
Sites NATURA 2000 (Directive Oiseaux)
Arrêtés de protection de biotope
Réserves biologiques
Parcs naturels régionaux
Parcs nationaux
Potentiel solaire en PACA (rayonnement direct)
Potentiel solaire en PACA (rayonnement global)
Energie
Lignes électriques
Potentiel éolien en PACA
Hydrographie Réseau hydrographique
Carte forestière (V1 : 1987-2004)
Carte forestière (V2 : 2006 - )
Sylvoécorégions
Sylvoécorégions d’alluvions récentes
Occupation des terres
Forêts publiques – ONF
Régions forestières nationales
Corine Land Cover 2006
Occupation du sol PACA
Parcelles cadastrales Parcelles cadastrales
Photographies aériennes
France métropolitaine – SPOT 6 (2014)
GEOSUD / RapidEye (2010)
Grand-Duché de Luxembourg – Images aériennes
Photographie aérienne de la Nouvelle-Calédonie
Photographies
Suisse – photographies aériennes
photographies aériennes 2000-2005
Spot 5
Paris haute résolution
Suisse – image aériennes du canton de GENEVE (SITG)
Réseau routier Routes
Réseaux (autres) Réseau de la société du Canal de Provence

69
Thèmes Sous-Thèmes
Triplets de repères de nivellement
Réseau GNNS permanent
Sites Géodésiques Repères de nivellement
Réseau de détail français
Réseau de base français
Voie ferrées Réseau ferrovière
EPCI
Unités administratives Communes
Limites administratives
Zones sismiques
Communes dotées d’un Plan communal de Sauvegarde
Communes dotées d’un document d’information communal
sur les risques majeurs
Zones à risques
Crues du bassin de la seine
Avalanches – interprétation des phénomènes passés
Avalanches – témoignages d’avalanches
Avalanches – Zones sans enquête terrain
Quartiers prioritaires de la politique de la ville
Plan d’exposition au bruit
Plans d’exposition au bruit – documents d’approbation
Plans de gêne sonore
Zone de gestion
Plans de gêne sonore – documents d’approbation
Zones urbaines sensibles
Zones franches urbaines
Plan d’exposition au bruit de l’aéroport Marseille Provence
Adresses
Aéroports
Fourrières de la préfecture de la police de Paris
Pompiers – secours
Caméras de vidéo protection (Paris)
Divers
Accueil police – gendarmerie
Dénominations géographiques
Iris
PLU-Hautes-Pyrénées (DDT65)
Stations météorologiques

70
Annexe 8
Couches de données disponibles dans Géoportail de l’urbanisme

Thèmes Sous-thèmes
Zonages de documents d’urbanisme
Documents d’urbanisme Périmètres d’informations
Prescriptions
Conservation du patrimoine
Ressources et équipements
Servitude d’utilité publique
Défense nationale
Salubrité et sécurité publique
Schéma de cohérence territoriale

71
Annexe 9
Couches de données disponibles dans Géorisque

Thèmes Sous-thèmes
Argiles
Argiles
Argiles non renseignés
CLPA Interprétation des phénomènes passés
Avalanches et risques de montagne CLPA Témoignages
CLPA Zones sans enquêtes
Fond de carte mondial
Limites des communes (IGN)
Cartes topographiques Limites des départements (IGN)
Limites des régions (IGN)
Scans (IGN)
Cavités souterraines
Cavités Communes avec cavités non cartographiables
Contours de carrières
Parcs nationaux
Parcs naturels marins
Parcs naturels régionaux PNR
Réserves biologiques
Réserves de la biosphère
Réserves nationales de chasse et faune sauvage
Réserves naturelles nationales
Espaces protégés Réserves naturelles régionales
Terrains du conservatoire du littoral
ZNIEFF Type I
ZNIEFF Type II
Zone Natura 2000 – Sites d’importance
communautaire
Zone Natura 2000 – Zones de protection spéciale
Zone humide d’importance internationale Ramsar
Feux de forêts Forêts Publiques
Gestion Après-mines Titres miniers du RNTM
Carte géologique 1/50 000 vecteur harmonisée
Carte géologique 1/50 000 vecteur harmonisée
Informations géologiques
avec MNT
Carte géologique imprimée 1/50 000
Inondation dans le socle
Inondations dans les sédiments
Référentiel Hydrogéologique Français
Station hydro Vigicrues
Inondation
Stations hydrométriques
Territoire du service de prévision des crues
Territoires à risque importants d’inondation
Tronçons de vigilances crues

72
Thèmes Sous-thèmes
Anciens sites industriels et activités de service
Canalisations de transport de matières
dangereuses : gaz, hydrocarbures, produits
Installations industrielles chimiques
Installations classées – version simplifiée
Installations nucléaires de base
Sites et sols pollués BASOL
Communes avec mouvements non
cartographiables
Emprises des études mouvements de terrain
Mouvements de terrain Mouvements de terrain
Synthèses études MVT au département
Synthèses études MVT à la commune
Synthèses études MVT à la région
Photographie aériennes Photographies aériennes (IGN)
Points d’eau souterraine – qualité et quantité
Points d’eau souterraine – qualité uniquement
Points d’eau souterraine – quantité uniquement
Qualité des milieux
Stations de mesure de la qualité des eaux
superficielles continentales
Station de mesure de la qualité du littoral
Campings de plus de 2ha.
Noms de rues (IGN)
Référentiels Occupation des sols – Corine Land Cover 2006
Parcelles cadastrales (IGN)
Réseau hydrographique Carthage
Déformations récentes et paléoséismes - Failles
Déformations récentes et paléoséismes – Indices
non validés
Séisme Déformations récentes et paléoséismes – Indices
validés
Zonage sismique
Plan Séisme

73
Annexe 10
Couches de données disponibles dans Carthograph’

Thèmes Sous-thèmes
Etat rivières
Etat des lacs
Etat des eaux de surface
Etat des estuaires et des lagunes
Etat des eaux côtières
Etat chimique des masses d’eau souterraine en
2010
Etat quantitatif des masses d’eau souterraine en
2010
Etat des eaux souterraines
Objectif d’atteinte du bon état chimique des
masses d’eau souterraine en 2010
Objectif d’atteinte du bon état quantitatif des
masses d’eau souterraine en 2010
Nombre d’obstacles à l’écoulement par sous-
unité DCE en 2015
Densité d’obstacles à l’écoulement par sous-
Continuité écologique unité DCE en 2015
Type d’obstacle à l’écoulement en 2015
Hauteur de chute à l’étiage des obstacles à
l’écoulement en 2015
Communes classées en zone vulnérable en 2007
et 2012
Part de la surface aquatique protégée au titre de
Zone protégées « Natura 2000 » par sous-unité DCE en 2010
Part de la surface du territoire classé en zone
vulnérable par département en 2000 / 2003 /
2007 et 2012
Volume des précipitations par département en
Pluviométrie
2008 / 2009 / 2010 / 2011 / 2012 et 2013
Part des observations en assec par département
en 2012 et 2013
Nombre d’arrêtés de catastrophes naturelles de
type inondation par commune entre 1982 et
2011
Nombre d’arrêtés de catastrophes naturelles de
type inondation par département entre 1982 et
2011
Population en zone inondable par cours d’eau
par département en 2008 et 2009
Hydrologie et débits
Part de la population en zone inondable par
cours d’eau par commune en 2008 et 2009
Part de la population en zone inondable par
cours d’eau par département en 2008 et 2009
Nombre de logement en zone inondable par
cours d’eau par département en 2008 et 2009
Part de logement en zone inondable par cours
d’eau par commune en 2008 et 2009
Part de logement en zone inondable par cours
d’eau par département en 2008 et 2009

74
Thèmes Sous-thèmes
Concentration en nitrates dans les eaux
Concentration en pesticides dans les eaux
Pollutions diffuses
Quantité de phytosanitaires vendus par
département
Nombre de sites pollués par communes
Pollutions ponctuelles
Nombre de sites pollués par département
Taux moyen de conformité physico-chimique
des eaux distribuées par département
Eaux et santé
Taux moyen de conformité microbiologique des
eaux distribuées par département
Par des surfaces irriguées par département
Volume de prélèvement d’eau pour usage
domestique par département
Volume de prélèvement d’eau pour usage
agricole par département
Volume de prélèvement d’eau pour usage
industriel par département
Volume de prélèvement d’eau pour usage
énergétique par département
Prélèvement d’eau Volume total de prélèvements d’eau par
département
Part des volumes prélevés pour usage
domestique par département
Part des volumes prélevés pour usage agricole
par département
Part des volumes prélevés pour usage industriel
par département
Par des volumes prélevés pour usage
énergétique par département
Avancement des étapes d’élaboration des SAGE
Type de périmètre des SAGE
Structures de gestion de l’eau Nombre de SAGE par région
Avancement des étapes d’élaboration des
contrats de milieu
Services d’eau potable
Services d’assainissement collectif
Eau et assainissement Prix global de l’eau par région
Part du revenu disponible moyen des ménages
consacré à la facture d’eau par région

75
Liste des figures
Figure 1 : Prise de vue du portail Géofoncier sur la ville de Lyon .................................................. 10
Figure 2 : Barre d’outils Grand public du portail Géofoncier .......................................................... 11
Figure 3 : Barre d’outils professionnelle de Géofoncier .................................................................. 11
Figure 4 : Présentation de la fiche commune de Lyon ..................................................................... 12
Figure 5 : outils d’interrogation ....................................................................................................... 14
Figure 6 : Exemple des zonages des PLU dans Géofoncier ............................................................. 25
Figure 7 : Plan des réseaux dans un levé de corps de rue ................................................................ 26
Figure 8 : Exemple d’un document d’arpentage scanné, disponible sur le portail Géofoncier ........ 27
Figure 9 : Exemple des documents d’arpentages et Croquis d’Arpentages disponible au niveau
d’Annecy (74).......................................................................................................................... 27
Figure 10 : Position de la ZAC dans le quartier de la Part Dieu ...................................................... 30
Figure 11 : RFU renseigné par le cabinet de Géomètres-Expert Axis conseil sur la commune de La
Loye (39) ................................................................................................................................. 31
Figure 12 : Page d’accueil du portail Géofoncier............................................................................. 33
Figure 13 : Zonage du PLU de la commune de Vendôme (41) et sa légende .................................. 34
Figure 14 : Présence des canalisations de transport de matières dangereuses à Marseille (13), sur le
portail GéoRisque .................................................................................................................... 35
Figure 15 : Donnée « part des logements situé en zone inondable par département en 2009 » dans le
portail CartOgraph’ ................................................................................................................. 36

Liste des tableaux


Tableau 1 : Type d’opérations relatives au Référentiel Foncier Unnifié ......................................... 18
Tableau 2 : Liste des documents dématérialisés disponible dans Géofoncier .................................. 19

76
Etude du portail Géofoncier afin d’évaluer ces possibilités d’évolution dans le but de rendre
cet outil incontournable.

Mémoire de Master Foncier ESGT C.N.A.M., Le Mans 2015

_________________________________________________________________

RESUME

Le portail Géofoncier est utilisé de façon quotidienne au sein des cabinets de Géomètres-
Experts. Cependant, ce dernier n’est pas forcément employé comme il le faudrait ce qui donne lieu
à des critiques venant des professionnels. Ainsi les données devant être renseignées comme le
préconise l’Ordre des Géomètres-Experts ne le sont pas forcément.

Ce travail de fin d’étude est donc orienté sur la recherche de solutions qui permettraient
d’encourager les professionnels à remplir leurs obligations ordinales. Pour cela il a fallu, dans un
premier temps, interroger les Géomètres-Experts pour déterminer leurs attentes vis-à-vis du portail
Géofoncier, puis rechercher quelles solutions, documents et couches de données pourraient être
apportés à celui-ci afin d’optimiser et rendre incontournable cette infrastructure de donnée
géographique française.

Mots clés : Portail Géofoncier, Obligation ordinale, Optimiser, Infrastructure de Données


Géographique.

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SUMMARY

Géofoncier is daily used by French Land Surveyor Expert companies. However, it is not
always used as it should be and generate criticism from professional and so the data be entered as
advocated Order of Land Experts Surveyor are not necessarily.

The goal of this study is focused on finding solutions that would encourage professionals
to fulfill their ordinal obligation. First of all it was necessary to contact Land Experts Surveyor and
to identify their expectations compared the Géofoncier. Then we look what solutions, documents
and data layers could be made in order to optimize this website and these changes have to be
conform to the French geographical data infrastructure.

Key words: Géofoncier, Ordinal obligation, Optimize, Geographical Data Infrastructure

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