Poésie

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Révisions 

: les attributs du sujet et du COD, les phrases complexes et la versification.

Après la lecture de l’extrait, vous relèverez les attributs du sujet et du COD. (4,5 pts)

Nevers, où je suis née, dans mon souvenir est indistincte de moi-même. C’est une ville dont un enfant
peut faire le tour. Nevers « se passe » entre les Remparts, le fleuve, la forêt, la campagne. Les remparts sont
imposants. Le fleuve est le plus large de France, le plus renommé, le plus beau.
Nevers est donc délimitée comme une capitale.
Quand j’étais une petite fille et que j’en faisais le tour, je la croyais immense. Son ombre, dans la Loire,
tremblait, l’agrandissait encore.
Cette illusion sur l’immensité de Nevers, je l’ai gardée longtemps, jusqu’au moment où j’ai atteint l’âge d’une jeune
fille.
D’après Marguerite Duras, Hiroshima mon amour .

Dans ce texte les attributs du sujet sont : « Nevers » attribut du sujet « je » (l.1), « indistincte » attribut du
sujet « Nevers » (l.1), « le plus large de France, le plus renommé, le plus beau » attribut du sujet « fleuve » (l.3),
« délimitée » attribut du sujet « Nevers » (l.4), «une petite fille » attribut du sujet « j’ ».
Dans ce texte les attributs du COD sont : « moi même » attribut du COD « indistincte » (l.1) ...

Vous copierez chaque phrase de l’extrait : (4,5 pts )


- en précisant si elle est simple ou complexe
- en identifiant le lien qui unit les différentes propositions : subordination, coordination, juxtaposition
- en délimitant les principales et en encadrant les subordonnées.

L’hiver, parfois ma mère me laissait veiller au salon jusqu’à neuf heures du soir, et je m’asseyais devant le feu
avec elle. Un long châle gris lui couvrait les épaules, car elle était frileuse, et comme je me serrais contre elle, je
sentais contre ma joue la caresse un peu rugueuse de la laine tricotée dont j’agrandissais sournoisement les
mailles avec mon doigt.
Julien Green, Jeunes années, Autobiographies.

{ L’hiver, parfois ma mère me laissait veiller au salon jusqu’à neuf heures du soir, }
et je m’asseyais devant le feu avec elle. Proposition coordonnée
La phrase est complexe.

{ Un long châle gris lui couvrait les épaules }, car elle était frileuse, Proposition subordonnée
et comme je me serrais contre elle Proposition coordonnée
, je sentais contre ma joue la caresse un peu rugueuse de la laine tricotée Proposition juxtaposée
dont j’agrandissais sournoisement les mailles avec mon doigt. Proposition subordonnée
La phrase est complexe.

Précisez le nombre de syllabes et le nom de chacun des vers suivants.


Repérez les figures de style qui se seraient glissées et nommez-les. (3,5 pts)

- La lune était sereine et jouait sur les flots (V. Hugo) C’est un alexandrin. Il comporte 12 syllabes.
La figure de style est une personnification.
- Le violon frémit comme un cœur qu’on afflige (Ch. Baudelaire) C’est un alexandrin. Il comporte 12 syllabes.
La figure de style présente ici est une comparaison.
- Par les soirs bleus d’été, j’irai dans les sentiers. (A. Rimbaud) C’est un alexandrin. Il comporte 12 syllabes.
La figure de style présente ici est un asyndète.

Soulignez les assonances (1,5 pts) Soulignez les allitérations (1 pts)

Tournez, tournez, bons chevaux de bois, Je fis un feu, l’azur m’ayant abandonné.
Tournez cents tours, tournez mille tours, Un feu pour être son ami,
Tournez souvent et tournez toujours, Un feu pour m’introduire dans la nuit d’hiver,
Tournez, tournez au son des hautbois. Un feu pour vivre mieux.
Dans l’extrait suivant, soulignes les rimes et précisez leur disposition. Soulignez deux rejets. (2 pts)

C’est un trou de verdure où chante une rivière


Accrochant follement aux herbes des haillons Les rimes sont croisées (AB-AB)
D’argent ; où le soleil de la montagne fière
Luit : c’est un petit val qui mousse des rayons.

Rédigez deux décasyllabes en rimes plates avec un rejet. (2 pts)

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