Plan D'action Environnement
Plan D'action Environnement
Plan D'action Environnement
A. INTRODUCTION 4
B. ANALYSE ENVIRONNEMENTALE 6
C. POLITIQUE ENVIRONNEMENTALE 16
TEC est un cabinet de conseil international spécialisé dans les secteurs du tourisme,
des transports, de l’aménagement du territoire et de l’environnement.
Ce cabinet exerçant ses activités dans des domaines liés à l’environnement et privilégiant
une approche durable dans l’ensemble de ces secteurs, il se doit d’avoir une politique de
fonctionnement respectueuse de l’environnement.
Dans ce cadre, TEC s’est donné pour but de minimiser ses impacts négatifs sur
l’environnement en définissant une politique environnementale.
Le cabinet a décidé de mettre en place une démarche de management environnemental
inspirée de la norme ISO 14001:2004, c'est-à-dire de procéder à une analyse de ses
activités vis-à-vis de l’environnement puis de planifier et de mettre en oeuvre une
démarche de limitation de ses impacts sur l’environnement suivie dans le temps.
Compte tenu de sa petite taille et de son budget (chiffre d’affaire compris entre 200 000
et 300 000 €), l’obtention de la certification ISO 14001 n’est pas l’objectif du cabinet à
court terme suite (coût élevé), à moins de trouver des subventions. Par contre il souhaite
inscrire sa démarche de management environnemental dans ce cadre afin d’aller vers
cette certification à plus long terme.
Outre ces locaux, les consultants de TEC sont également amenés à exercer leur
activité à l’extérieur, en déplacement et dans les locaux des clients ou partenaires.
La question des déplacements est traitée par l’analyse environnementale. Par contre, les
autres locaux ne sont pas concernés par ce plan environnement au-delà d’un éventuel
rôle de sensibilisation du cabinet auprès de ses clients et partenaires.
A.3 Méthodologie
Afin de se conformer aux exigences de la norme ISO 14001, le cabinet TEC va suivre la
démarche suivante :
¾ réalisation d’un état des lieux et d’une analyse environnementale des activités du
cabinet ;
¾ établissement d’un système de management environnemental (SME) : le cabinet va
établir une politique environnementale adaptée à ses activités et à ses besoins ;
¾ documentation de ce SME : chaque aspect de l’analyse environnementale, chaque
proposition d’amélioration, devront être appuyés, dès que cela est possible, par des
données chiffrées, des textes de référence ;
¾ mise en œuvre du SME : les impacts négatifs sur lesquels TEC doit agir seront
déclinés sous forme d’actions concrètes visant à les réduire, les impacts positifs sous
formes d’actions visant à les maintenir voir les amplifier. Ces actions devront être
mises en place suivant un calendrier à établir ;
¾ tenue à jour du SME : le cabinet suivra régulièrement l’avancée des actions mises en
œuvre par rapport aux objectifs qu’il s’est fixé.
¾ amélioration du SME : suivant l’évolution du SME, des améliorations pourront être
apportées afin de coller au mieux aux objectifs initiaux.
Compte tenu de la taille du cabinet TEC, le SME s’applique à l’ensemble du cabinet.
Types de déplacement
Sur l’année 2006, les moyens de transports utilisés étaient, en nombre de
déplacements, à environ 45% le train, à 44% la voiture et à 11% l’avion.
Pour 2007, à mi année, la tendance a évolué vers l’utilisation majoritaire d’un moyen de
transport, le train, à environ 78%, alors que la voiture n’est plus utilisée qu’à 15% et
l’avion à 7%.
Au niveau des projets en eux-mêmes, la répartition des déplacements et des moyens de
transports utilisés est très variable (cf. graphiques 1 et 2 ci-dessous).
Emissions de CO2
Sur l’année 2006, les émissions de gaz à effet de serre des déplacements du cabinet ont
représenté 42 tonnes de CO2-équivalent, et 81 tonnes entre juin 2005 et juin 2007. Les
émissions moyenne des déplacements occasionnés par un contrat ont été comprises
entre 0 kg, pour des contrats réalisés uniquement au bureau, sans déplacement vers le
client ou sur le terrain, et 39 tonnes, pour un contrat d’un an à La Réunion.
Les transports représentent 93% des émissions de GES du cabinet, et le transport
aérien 90%.
Plus important, l’éco-efficacité du cabinet va servir de référence pour les actions à
venir. Sur la période juin 2005-juin 2007, le cabinet a émis 0,18kg (186 grammes) de
projet
GIZC
AILM
TPM_SALINS
CG_27
MEDD_BIOD
VISTORIA
GICC
OMT_CC
UNAT
DRAST
CDT_01
ODIT_ECO
OMT_KAZAKHST
RN_KAW
Autriche
AFD_VIETNAM
MED_PAN
PLAN_BLEU
PARC_CAMARG
CLUB_MED
NATURA_2000
DT_CC
IFEN
OMT_ROUMANIE
0 5 10 15 20 25 30
quantité de déplacements
avion voiture train
Graphique 1
projet
GIZC
AILM
TPM_SALINS
CG_27
MEDD_BIOD
VISTORIA
GICC
OMT_CC
UNAT
DRAST
CDT_01
ODIT_ECO
OMT_KAZAKHST
RN_KAW
Autriche
AFD_VIETNAM
MED_PAN
PLAN_BLEU
PARC_CAMARG
CLUB_MED
NATURA_2000
DT_CC
IFEN
OMT_ROUMANIE
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%
proportion
avion voiture train
Graphique 2
GICC
MEDD_BIOD
IFEN
CDT_01
DT_CC
CG_27
DRAST
NATURA_2000
UNAT
CLUB_MED
PARC_CAMARGUE
PLAN_BLEU
TPM_SALINS
VISTORIA
MED_PAN
OMT_CC
OMT_ROUMANIE
AFD_VIETNAM
Autriche
AILM
RN_KAW
GIZC
OMT_KAZAKHSTAN
0,00 0,20 0,40 0,60 0,80 1,00 1,20 1,40 1,60 1,80 2,00
CLUB _M ED
UNA T
M EDD_B IOD
NA TURA _2000
GICC
DT_CC
M ED_P A N
CDT_01
P LA N_B LEU
DRA ST
CG_27
P A RC_CA M A RGUE
TP M _SA LINS
A utriche
OM T_CC
OM T_ROUM A NIE
VISTORIA
A ILM
OM T_KA ZA KHSTA N
A FD_VIETNA M
RN_KA W
GIZC
Les rejets dans l’eau sont peu importants dans le cas du cabinet TEC. Il s’agit
uniquement des eaux usées dues à l’entretien des locaux (produits liés au ménage,
à la vaisselle), ainsi que celles des sanitaires. L’ensemble est relié au tout-à-l’égout
de la ville de Marseille.
Dans le cadre de ses activités, le cabinet ne produit pas de rejets allant dans le sol.
B.1.4.1 Le papier
Le bureau consomme actuellement une dizaine ramettes de papier par an, soit 5 000
feuilles.
B.1.4.2 L’eau
La consommation d’eau du cabinet est réduite, inférieure à 50 m3/an. Elle est générée
essentiellement par :
− la chasse d’eau des sanitaires : une chasse d’eau à double débit est installée
mais ne fonctionne pas, ou plutôt est bloquée sur 3 litre, ce qui est plutôt
avantageux en terme environnemental ;
− l’utilisation du lavabo pour se laver les mains et laver la vaisselle. Le volume de
vaisselle est minime (tasses à thé, occasionnellement une assiette et des
couverts) ;
− Le ménage, effectué toutes les 2 semaines.
Les locaux du cabinet TEC sont équipés d’un certain nombre d’appareils
consommateurs d’énergie (ordinateurs, téléphones, imprimante, scanner…) et réalisent
donc des dépenses énergétiques non négligeables.
L’évaluation figurant dans ce document est basée sur les factures EDF et GDF, qui sont
souvent des consommations estimées, et ne recouvrent pas complètement la réalité.
Une procédure de relevé régulier des consommations a été mis en place pour ce PAE.
Entre son ouverture en mai 2005 et juin 2008, le cabinet a consommé 1816 m3 de gaz
et 5845 KWh d’électricité.
Le ratio de consommation par m² qui servira de référence pour la fixation
d’objectif, est de 119,6 Kwh (gaz et électricité) par m² et par an. Ce ratio intègre
déjà des actions significatives de réduction (double vitrage généralisé, thermostat
régulateur…).
Le cabinet TEC travaille dans le domaine des services, et plus précisément dans les
secteurs du tourisme, des transports, de l’aménagement du territoire et de
l’environnement.
A travers ses activités, il ne produit donc pas d’énergie.
Compte tenu de sa taille, ce n’est pas un domaine dans lequel le cabinet exerce une
pression majeure sur l’environnement, mais il est amené à produire des déchets
spécifiques (du type DEEE (déchets d’équipements électriques et électroniques) par
exemple) qui demandent des traitements particuliers.
Au niveau du cabinet, on peut mettre en évidence plusieurs catégories de déchets
produits :
− les déchets organiques, produits en assez petite quantité mais régulièrement
(thé, occasionnellement des restes de repas),
− les déchets recyclables (papiers, cartons, plastiques,…),
− les déchets encombrants (du type appareils informatiques usagés), plus
occasionnels,
− les piles et accumulateurs usagés, qui sont des déchets rarement produits par
le cabinet.
Le cabinet produit environ (estimation) 250 kg de déchets ménagers par an, 50 kg de
déchets encombrants par an (matériel informatique en grande majorité) et une
vingtaine de piles et accumulateurs.
⇒ Ce ne sont pas des quantités très importantes, mais il est important de les prendre
en considération et d’essayer de les diminuer si cela est possible.
Le cabinet s’implique dans la réduction de ses déchets en utilisant par exemple des
piles et des cartouches d’encre pour imprimante rechargeables.
Dans le cas du cabinet TEC, la conception et le développement des produits passe par
les phases de prospection, de développement commercial.
Les impacts associés à ces phases vont concerner les déplacements des consultants,
mais aussi leur utilisation des locaux (dépenses énergétiques, consommation d’eau et
rejets dans l’eau, production de déchets, etc).
Les produits fabriqués par TEC étant immatériels (mis à part les rapport produits lors
des études), les impacts associés aux procédés de fabrication vont toucher à tout ce qui
concerne les locaux (papier pour l’impression des rapports, consommation d’énergie
pour les ordinateurs, le téléphone, l’éclairage durant les heures de travail des
consultants, etc).
En terme de conception et de fabrication de nos produits, il est possible d’intégrer très
en amont le besoin de minimisation des déplacements.
Pour TEC, cette rubrique concerne les déplacements effectués par les consultants.
Etant donné la part prépondérante des déplacements dans notre impact
environnemental, ceci va constituer le principal axe d’amélioration.
Le cabinet ne travaille pas forcément avec les mêmes sous- traitants d’un projet à
l’autre. Certains vont collaborer sur plusieurs projets, d’autres participeront
ponctuellement à une étude.
La plupart exercent leurs activités dans le domaine des services et n’ont pas défini
de politique environnementale.
Le cabinet travaille également de façon régulière avec un certain nombre de
fournisseurs et de prestataires :
− un prestataire s’occupant de l’entretien des locaux : Escoubette ;
− des entreprises spécialisées dans les fournitures de bureau : JPG, Métro ;
− une entreprise spécialisée dans la fourniture des cartouches d’encre
d’imprimantes rechargeables : Cartridge World.
Le cabinet peut influer sur cet aspect par sa politique d’achats (piles et cartouches
d’encre pour imprimante rechargeables, recharges pour les produits d’entretien, etc)
mais aussi par sa politique d’élimination des déchets (mise en place du tri sélectif
au sein des locaux, valorisation de certains types de déchets tels que les DEEE, les
piles et accumulateurs).
Cette rubrique concerne la façon dans les clients vont utiliser les prestations qui
leur sont fournies par le cabinet. Les consultants ne peuvent pas vraiment influer
sur cet aspect, qui est entièrement à la main du client.
La seule influence que pourrait avoir le cabinet concerne les préconisations qu’il peut
faire pour une meilleure gestion de leur travail et, d’une façon générale, son rôle de
sensibilisation des clients.
A travers certains contrats spécifiques, le cabinet peut être amené à avoir une
influence positive sur la faune et la biodiversité (par exemple lors de travaux avec
des espaces naturels protégés).
Possibilité
Impact sur Nature de
Aspect environnemental d’action du
l’environnement l’impact
cabinet
Emissions dans l’air au niveau des
locaux
+ Négatif 0
Concernant les DEEE, Les professionnels qui en génèrent sont aujourd'hui responsables
de leur élimination.
⇒ Décret n°2005-829 du 20 juillet 2005.
- Un professionnel (entreprise, administration...) qui a acheté du matériel
informatique avant 13 août 2005, aura à sa charge la gestion et le coût de
l'élimination de ce matériel même s’il rachète du matériel.
⇒ Article 20 du décret n°2005-829 du 20 juillet 2005.
- Un professionnel qui a acheté du matériel après le 13 août 2005 pourra rapporter
son matériel à son revendeur sans frais et sans obligation d'achat pour un nouveau
matériel.
⇒ Article 18 du décret n°2005-829 du 20 juillet 2005.
Enfin, en ce qui concerne les piles et les accumulateurs, les utilisateurs autres que les
ménages sont tenus de collecter ou de faire collecter, valoriser ou faire valoriser, éliminer
ou faire éliminer leurs piles ou accumulateurs usagés, qu'ils soient ou non incorporés à
des appareils.
Lorsque les utilisateurs importent ou utilisent pour leur propre usage des piles, ou
accumulateurs, ils doivent communiquer au ministre chargé de l'environnement les
informations relatives à la mise sur le marché, la collecte, la valorisation et l'élimination
de l'ensemble des piles, et accumulateurs usagés. Les modalités de cette communication
sont précisées par l’arrêté du 26 juin 2001.
⇒ Arrêté du 26 juin 2001 relatif à la communication des informations concernant la mise
sur le marché, la collecte, la valorisation et l’élimination des piles et accumulateurs, JO du
12 juillet 2001.
OBJECTIFS
Diminution des émissions de CO2 produites lors du déplacement des consultants.
CIBLES
− Diminution en 2007 du ratio annuel d’émissions de CO2 de 2006, qui est de
0,36 kg/€.
− Compensation des émissions supplémentaires réalisées.
PROGRAMME
¾ Action 1 : Le calcul du seuil d’acceptabilité dans les émissions de CO2
Ces émissions sont des gaz à effet de serre, et plus particulièrement du CO2, rejetés par
les moyens de transport qu’utilisent les consultants lors de leurs études.
Sur l’ensemble de l’année 2006, le ratio total d’émission de gaz à effet de serre s’élève à
0,36 kg/€ de chiffre d’affaires environ pour 18 projets (dont 11 finalisés et 7 en cours).
⇒ Ce ratio va constituer le taux de référence à partir duquel le cabinet va baser ses
efforts de réduction.
Pour tout nouveau projet, le cabinet calculera le ratio théorique sur la base de sa
proposition commerciale. Si un projet dépasse le seuil limite décidé, plusieurs solutions
pourront être envisagées :
− augmenter le montant des frais de déplacement pour pallier à des surcoûts
éventuels dus à des mesures de compensation des émissions engendrées,
− proposer de remplacer certains déplacements par des vidéoconférences ou des
réunions sur Skype,
− essayer de regrouper au maximum les déplacements prévus dans le cadre du
projet afin de les limiter,
− en dernier recours, soit accepter le projet en le traitant de la manière la plus
« écologique » possible, soit refuser le projet.
¾ Action 2 : Le choix du moyen de transport le plus adapté et le moins polluant
projet
GIZC
AILM
TPM_SALINS
CG_27
MEDD_BIOD
VISTORIA
GICC
OMT_CC
UNAT
DRAST
CDT_01
ODIT_ECO
OMT_KAZAKHST
RN_KAW
Autriche
AFD_VIETNAM
MED_PAN
PLAN_BLEU
PARC_CAMARG
CLUB_MED
NATURA_2000
DT_CC
IFEN
OMT_ROUMANIE
projet GIZC
AILM
TPM_SALINS
CG_27
MEDD_BIOD
VISTORIA
GICC
OMT_CC
UNAT
DRAST
CDT_01
ODIT_ECO
OMT_KAZAKHST
RN_KAW
Autriche
AFD_VIETNAM
MED_PAN
PLAN_BLEU
PARC_CAMARG
CLUB_MED
NATURA_2000
DT_CC
IFEN
OMT_ROUMANIE
0% 20% 40% 60% 80% 100%
L’avion est donc clairement le moyen de transport le plus polluant. La voiture arrive loin
derrière, quand au train, c’est le moyen de locomotion le moins polluant.
Cependant, d’autres critères peuvent être amenés à régir le choix du moyen de transport
utilisé, qu’il est important de prendre en compte.
L’exemple concret de limitation des émissions de CO2 lors d’un trajet Marseille-Bergen
L’utilisation de différents moyens de transports a été testée sur un même trajet, afin
d’évaluer la différence d’émission de CO2 selon le transport utilisé, mais aussi pour voir
si les conditions de voyage (durée, prix, etc.) changent radicalement ou non selon le
moyen de locomotion.
Classeur à levier A4 2 unité : 2,03€ + 0,40€ de taxe par 10 : 2,05€ l’unité -0,26€
anneaux marbré dos gris
par 5 : 1,79€ l’unité
8cm Ange Bleu
par 20 : 1,69€
Chemise carton 3 rabats A4 unité : 0,48€ + 0,09€ de taxe par 10 : 0,79€ l’unité -0,39€
Ange Bleu
par 10 : 0,40€ l’unité
crayon graphite en cèdre unité : 0,24€ + 0,05€ de taxe par boîte de 12 : 0,21€ l’unité -0,02€
naturel HB
par 10 : 0,19€ l’unité
hexagonal + gomme
Gomme caoutchouc naturel unité : 0,84€ + 0,16€ de taxe par 12 : 0,75€ l’unité -0,15€
blanc 50×20×12mm
par 10 : 0,60€ l’unité
Stylo encre en gel supergel unité : 0,68€ + 0,13€ de taxe Par 60 : 0,49€ l’unité -0,02€
0.7 bleu (93,3% recyclé)
par 50 : 0,47€ l’unité
Surligneur jaune à base Unité : 0,98€ + 0,19€ de taxe par 10 : 0,47€ l’unité +0,31€
d’eau Friendly Hightlighter
par 10 : 0,78€ l’unité
Swan
Correcteur liquide à base unité : 1,76€ + 0,34€ de taxe par 10 : 1,13€ l’unité +0,26€
d’eau
par 10 : 1,39€ l’unité
L’utilisation de fournitures écologiques semble donc fortement indiquée, plus pour ce qui
concerne les produits basiques (papier, enveloppes, crayons, etc.) que pour des produits
plus élaborés (surligneurs, correcteur, bande adhésive) qui sont moins avantageux.
OBJECTIFS
Baisse de la consommation d’énergie, passé à une consommation inférieure à 100
Kwh/m²/ an (cf. tableau de suivi)
CIBLES
¾ Réduction des dépenses énergétiques
¾ Compensation des dépenses supplémentaires
PROGRAMME
¾ Action 1 : La réduction des dépenses énergétiques
Le cabinet va poursuivre les efforts commencés dans le domaine de la diminution de ses
dépenses énergétiques en continuant à mener les actions déjà entreprises (Cf.
paragraphe 3.1.e) et en en initiant de nouvelles :
− réalisation de menus travaux d’isolation : bouchage des trous au niveau des
fenêtres, de l’espace sous les portes.
− installation d’un double vitrage sur l’ensemble des locaux,
− achats d’appareils ménagers et informatiques peu énergétivores pour tout
renouvellement, mais pas plus rapidement que nécessaire.
¾ Ainsi, TEC espère réaliser des économies sur sa consommation énergétique et
atteindre fin 2008 le seuil de 100 Kwh/m²/an, correspondant à une baisse de
20%).
OBJECTIFS
¾ Limitation de la production de déchets
¾ Valorisation dès que possible des déchets produits
CIBLES
¾ Réalisation du tri sélectif
¾ Valorisation des déchets
¾ Baisse de la production des déchets
PROGRAMME
¾ Action 1 : Le tri sélectif
Un tri sélectif va être instauré prochainement dans les locaux de TEC. Dans chaque
bureau, plusieurs poubelles seront installées pour permettre un tri sélectif des déchets
dès leur production.
¾ Dans chaque bureau seront installés :
− 1 poubelle pour les déchets non recyclables,
− 1 poubelle pour les déchets recyclables (plastique, carton, etc),
− 1 bac pour le papier réutilisable.
¾ Le cabinet disposera également de :
− 1 bac pour les piles et accumulateurs disposé dans un endroit accessible par
tous,
− 1 poubelle pour collecter et stocker les déchets recyclables
¾ Les DEEE étant produits rarement mais étant de taille importante, ils seront
directement amenés chez le prestataire qui les collecte et les valorise.
OBJECTIFS :
¾ Favoriser les performances environnementales et les bonnes pratiques des sous-
traitants et fournisseurs.
CIBLES :
¾ Information des sous-traitants sur les pratiques environnementales du cabinet.
¾ Sélection de prestataires et fournisseurs en accord avec les pratiques
environnementales du cabinet
¾ Evaluation des sous-traitants, prestataires et fournisseurs.
PROGRAMME :
·Action 1 : L’information des sous-traitants
Dans le cas d’une sous-traitance liée directement à l’activité du cabinet (dans le cadre
des contrats réalisés par TEC), le cabinet informera ses sous-traitants de sa politique
environnementale et le sous-traitant sera soumis aux mêmes règles que les consultants
de TEC en ce qui concerne les déplacements.
TEC s’engage :
¾ soit à choisir des prestataires et des fournisseurs qui distribuent des produits
écologiques/qui aient une démarche écologique,
¾ soit à influer sur ses prestataires et fournisseurs actuels pour qu’ils adoptent, dans
leur prestation avec le cabinet au moins, une attitude plus respectueuse de
l’environnement.
Dans le premier cas, le cabinet effectuera une sélection au niveau de ses prestataires et
fournisseurs pour choisir des entreprises écologiques. Le faible volume d’activité (et donc
d’achat) du cabinet ne lui permettra cependant pas de faire pression sur ses
fournisseurs pour faire évoluer les produits et les pratiques.
Dans le second cas, il pourra négocier, par exemple avec le prestataire qui gère
l’entretien de ses locaux afin qu’il utilise des produits d’entretien écologiques.
¾ Action 3 : L’évaluation des sous-traitants, prestataires et fournisseurs
OBJECTIFS :
¾ Diminution des rejets dans l’eau.
CIBLES :
¾ Utilisation de produits d’entretien écologiques
PROGRAMME :
¾ Action 1 : Utilisation de produits écologiques
Les rejets dans l’eau produits par le cabinet sont assez minimes et ont peu d’impact sur
l’environnement, d’autant que les locaux sont reliés au tout à l’égout.
Toutefois, en utilisant des produits d’entretien écologiques, les rejets dans l’eau de
substances chimiques pouvant être toxiques seront limités.
¾ Action 2 : Information du personnel
Le personnel d’entretien sera informé
OBJECTIFS :
¾ Contrôle des émissions de gaz au niveau des locaux.
CIBLES :
¾ Suivi de la consommation de gaz
¾ Suivi de la chaudière
PROGRAMME :
Les émissions sont très limitées au niveau des locaux. Elles concernent la chaudière à
gaz, qui n’est utilisée quasiment que pour chauffer le cabinet quelques mois par an.
Le cabinet ayant déjà équipé ses locaux d’un thermostat-programmateur qui permet de
réguler la température en hiver, il semble difficile d’agir plus dans le sens de la réduction
de cet impact déjà minime.
Afin de prévenir toute surconsommation, le cabinet pourra toutefois prendre certaines
mesures.
OBJECTIFS :
¾ Protection de la faune et de la biodiversité.
CIBLES :
¾ Protection de la faune et de la biodiversité dans les études menées par le cabinet.
PROGRAMME :
¾ Action 1 : La protection de la faune et de la biodiversité lors les études
Lors de certaines études, TEC peut être amené à travailler sur des thématiques qui
incluent des enjeux de préservation de la faune et de la biodiversité (dans le cas de
l’étude de l’impact de la fréquentation touristique dans la réserve de Kaw en Guyane par
exemple).
Le cabinet exerce donc un impact positif dans ce domaine, et continuera son travail
dans ce sens au fur et à mesure de ses projets.
Remarques : les coûts liés à la mobilisation du personnel de TEC pour l’élaboration, le suivi et l’actualisation du SME n’ont pas été pris en
compte
objectif/cible à atteindre moyens mis en œuvre pour la réalisation personne mise en oeuvre coût de la mise en
responsable de de l’action oeuvre
l’action
Diminution des émissions de Le calcul du seuil d’acceptabilité dans les émissions l’ensemble des immédiate aucun coût, sauf si
CO2 produites lors du de CO2 salariés de TEC conduit à refuser
déplacement des consultants. + les sous- des contrats
traitants
Le choix du moyen de transport le plus adapté et le variable selon la
éventuellement
moins polluant situation : coût de
transport et temps
perdu par un trajet
plus long
La compensation des émissions de CO2 variable selon la
situation, autour de
1 500 €/an
La limitation des déplacements aucun coût
Meilleure utilisation des La réduction de la consommation de papier l’ensemble des immédiate aucun coût
matières premières et des salariés de TEC
ressources naturelles Le type de papier utilisé très faible coût
(quelques euros)
Les divers achats du cabinet voire aucun coût
Baisse de la consommation La réduction des - continuité des actions déjà l’ensemble des immédiate aucun coût
d’énergie dépenses entreprises salariés de TEC
aucun coût
L’information du personnel d’entretien
Favoriser les performances L’information des sous-traitants l’ensemble des immédiate Variable selon les
environnementales et les salariés de TEC situations
bonnes pratiques des sous-
traitants et fournisseurs La sélection des prestataires et des fournisseurs
Diminution des rejets dans Utilisation de produits écologiques l’ensemble des immédiate très faible coût
l’eau salariés de TEC (quelques euros)
+ la personne voire aucun coût
responsable de
Information du personnel aucun coût
l’entretien des
locaux
Contrôle des émissions de gaz Suivi de la consommation de gaz l’ensemble des immédiate aucun coût
au niveau des locaux salariés de TEC +
un professionnel
Suivi de la chaudière 100 € / an environ
Les nouveaux arrivants (salariés et/ou stagiaires) seront informés de la mise en œuvre
du SME et du rôle qu’ils ont à y tenir, puis leur besoin de formation en environnement
sera évalué. Si leurs compétences et connaissances dans ce domaine sont insuffisantes,
ils seront ensuite formés :
− à la politique environnementale du cabinet en général,
− plus particulièrement aux impacts liés au « poste » qu’ils occupent.
Ces formations auront lieu en interne au cabinet.
C.2.4 Documentation
Les salariés du cabinet devront être particulièrement vigilants à ce que les documents
requis par le SME et la présente norme soient :
− approuvés à l’unanimité par les salariés du cabinet avant leur diffusion,
− passés en revue, mis à jour (si nécessaire) et ré approuvés de façon régulière et
rigoureuse,
− enregistrés sur le réseau du cabinet à un emplacement accessible à tous.
Les salariés du cabinet s’assureront par ailleurs que :
− les modifications et le statut de la révision en cours des documents sont
identifiés,
− les versions pertinentes des documents applicables sont correctement archivées
et disponibles,
Compte tenu du secteur dans lequel il travaille, le cabinet n’est pas soumis, au travers
de ses activités, à des situations d’urgence ou accidents potentiels ou réels qui
pourraient avoir des impacts sur l’environnement.
Les consultants n’ont donc pas plus de risques que le citoyen lambda de créer des
situations d’urgence ou des accidents. Le cabinet et les consultants sont couverts par
une responsabilité civile.
C.3 Contrôle
C.3.1 Surveillance et mesurage
Pour chaque action de réduction des impacts établie par le cabinet, une procédure
correspondante sera mise en place, permettant de surveiller et de mesurer régulièrement
son évolution.
¾ Baisse des émissions dans l’air au niveau des déplacements des consultants :
− Avant le début de chaque projet : Calcul prévisionnel du taux d’émissions de
CO2 en essayant de limiter les déplacements prévus.
− Durant chaque projet :
o Limitation des déplacements dans la mesure du possible,
5.2. a Le cabinet TEC devra évaluer périodiquement sa conformité aux exigences légales
applicables, qui concernent les déchets et sous-produits uniquement dans le cas du
cabinet.
Pour cela, ils devront pouvoir prouver :
− qu’ils font bien collecter leurs déchets d’emballage par la commune,
− qu’ils réalisent bien le tri sélectif,
− que les piles et accumulateurs, les DEEE sont bien déposés dans des centres
de collecte pour y être valorisés,
− que les déchets recyclables de grande taille sont bien déposés dans une
déchetterie.
Afin d’éviter la non-conformité, les salariés du cabinet doivent être informés dans
l’ensemble des opérations de réduction des impacts mises en place, de leur mode
opératoire, de même que les stagiaires.
Les sous traitants, prestataires, fournisseurs travaillant pour ou avec le cabinet doivent
être prévenus, sinon de l’ensemble des dispositifs de réduction des impacts décidés par
le cabinet, au moins des actions qui les concernent et du mode opératoire à suivre.
Si des cas de non-conformité sont relevés au sein du cabinet, ils devront être clairement
identifiés et enregistrés, puis les procédures appropriées seront appliquées.
L’identification de la non-conformité
Selon l’importance des problèmes et des impacts environnementaux rencontrés, les
actions adaptées devront être entreprises.
Le cabinet TEC devra planifier et réaliser des bilans à intervalles réguliers, et respecter le
plus strictement possible le planning qu’il s’est fixé.
Il pourra ainsi vérifier :
− que le SME est conforme aux dispositions prévues pour le management
environnemental, y compris aux exigences de la présente norme,
− que l’ensemble du SME a été correctement mis en œuvre et tenu à jour (aussi
bien au niveau documentaire que sur la maîtrise opérationnelle),
Ces bilans seront réalisés à l’occasion des séminaires internes du cabinet, ou de toute
autre occasion réunissant l’ensemble du personnel.
Par contre, le cabinet ne prévoit pas actuellement de faire réaliser un audit externe, et ce
pour deux raisons principales :
− le coût de la démarche pour une petite structure,
− le fait que le cabinet veut se lancer et explorer à son rythme cette démarche.
Ceci n’exclut ni le fait que le cabinet décide de se faire auditer dans quelques temps, ni
son engagement à respecter les exigences de la présente norme et les directives qu’il s’est
fixé.