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UNIVERSITE MOULOUD MAMMERI DE TIZI-OUZOU FACULTE DES

SCIENCES ECONOMIQUES, COMMERCIALES ET DES SCIENCES DE


GESTION
DEPARTEMENT DES SCIENCES ECONOMIQUES

Mémoire de fin d’étude


En vue de l’obtention du diplôme de master en Sciences Economiques

Option: Economie de Santé

Thème

Apport des TIC dans la collecte de l’information au


sein des Etablissements Publics de Santé en Algerie,
Cas de l’Hopital Cardiologie de Draa-Ben-Khedda

Présenté par : Encadré parMr :


SALMI Adelmadjid
FLISSI Mouloud
SAHKI Youcef

Devant le jury composé de :

 Président : Mr.SALMI Abdelmadjid. Maitre de conférence classe « A».UMMTO.


 Examinateur : Mr.ABIDI Mohamed. Maitre de Conférence classe « B».UMMTO.
 Rapporteur : Mr. ACHIR Mohamed . Maitre assistant classe « B ».UMMTO.

Promotion2018/2020
Remerciements
Tout d’abord, nous tenons à remercier fortement et avant tout le
bon DIEU de nous avoir donné le courage et la bonne volonté de mener
à terme ce travail.

Nos chaleureux remerciements vont aussi à notre


promoteurMrSALMI Abdelmadjid,pour son aide et ses conseils, nous
voudrions également lui témoigner notre gratitude pour sa patience et son
soutien durantl’encadrement.

Nos tenons à remercier aussi Mme SALMI , notre chef de spécialité,


également l’ensemble des enseignants de la faculté qui ont suivi
notrescolarité.

Nous voudrions exprimer nos plus profonds remerciements à


tous les membres de nos deux familles pour leurs amours, leurs
encouragements et leurs soutiens tout au long de notretravail.

Enfin nous tenons à remercier les mebres du jury d’avoir accepte de lire.
Dédicaces

Je dédie ce travail

Àcellequim’acouvertdetendresseetquin’arienépargné
pourmevoirheureux,àtoimadoucemère;

Àlasourcedemapersévérance,àceluiquim’atoujours encouragé,àtoimonpère;

Àmeschersfrères,

ÀtoutelafamilleFLISSIetHAMOUDI

Àmonbinôme;
À tous mes amis(es) ;

À toute la promotion Economie de Santé 2018.

MOULOUD.
Dédicaces

Je dédie ce travail

Àmamèrepourtouslessacrificesqu'elleafaitpourqueje

réussissemesétudes,toutl'amour,toutel'affectionettoutle

soutienqu'ellem'aapporté.Qu'elletrouvedanscetravailun

témoignagedemonimmensereconnaissance;

Àmonpèrepoursesperpétuelsencouragements,sesconseils et ses directives;

Àtoutemafamille SAHKI

Àmon binôme M o u l o u d etsafamille;

À tous mes amis (es) ;

À toute la promotion Economie de Santé2018.

Youcef.
Liste d’abréviations

ANDRS : Agence Nationale pour le Développement et la Recherche en Santé

CDTA : Centre de Développement des Technologie Avancées

CEN : Commissariat aux Energies Nouvelles

CHU : Centre Hospitalo-Universitaire

CRS : Conseil du Recherche Scientifique

ORS : Observatoires Régionaux de la Santé

DMI : Dossier Médical Informatisé

DMP : Dossier Médical Personnalisé

DSP : Directions de la Santé et de la Population

EPH: Etablissement Public Hospitalier

MESRS : Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

MPTIC : Ministère de la Poste et des Technologies de l’Information et de la


Communication

MSPRH : Ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme Hospitalière

NTIC: Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication

ORS : Observatoires Régionaux de la Santé

PNRS : Programme National de Recherche en Santé

TM / TLM : TéléMédecine

TIC: Technologie de l’Information et de la Communication

CH: Centre Hospitalier

OMS: Organisation Mondialede la Santé

SIS:Système d’information Sanitaire

SIES: Système d’Information Economie de Santé


Sommaire
Introduction Générale

Chapitre 1: Les nouvelles Technologies de l’information et de la communication

Introduction :……………………………………………………………………………….01
Section 1 : Les TIC : Parrution , evolution dans le monde………………………………...04
Section 2 : Diffusion desTIC dans le monde……………………………………………..15
Section 3 : TIC en Algerie…………………………………………………………………20

Conclusion…………………………………………………………………………………25

Chapitre 2 : Les TIC en santé

Introduction…………………………………………………………………………………26
Section 1: Les TIC dans le milieu de la Santé………………………………………………31
Section 2: Les différentes pratiques des TIC en santé………………………………………39
Section 3 : L’information de santé…………………………………………………………..44

Conclusion…………………………………………………………………………………..46

Chapitre 3 : Apport des TICdans une structure Hospitalière Cas EHS de DBK

Introduction …………………………………………………………………………………48
Section 1 : Introduction et présentation de l’EHS de DBK )……………………………….48
Section 2 : Le circuit du patient à l’EHS de DBK..………………………………………58.
Section 3 : l’apport des TIC dans le domaine de la santé……………………………………

Conclusion générale…………………………………………………………………………60.
Bibliographie
Annexes
Tables des matières
Chapitre 1:
Les nouvelles Technologies de l’information
et de la communication
Introduction générale

Les technologies de l’information et de la communication ont provoqué de


profondes mutations au sein de la société de consommation et de commercialisation
actuelle. Internet et les différents outils qui en découlent sont aujourd’hui, ancrés dans
les habitudes des consommateurs et utilisateurs.
La place des TIC dans les organisations devient aujourd’hui l’objet d’études ou
d’analyses fondamentales et variées. On peut désormais avoir une certaine régression ou
bien un ralentissement relativement au développement de ce phénomène qui n’est plus «
nouveau». Par TIC, la technologie qui s’intéresse à l’internet, l’extranet, aussi bien que
les outils d’aide à la décision, bases de données et outils de gestion de ces bases de
données ainsi que les outils de communication internes et externes. Bien sûr, on trouve
tous ces outils dans le secteur bancaire dont le but est de stocker et traiterl’information.
Les TIC sont l’une des conséquences de l’invention de l’ordinateur qui est
devenu aujourd’hui indispensable pour l’exécution de certaines tâches. Ces technologies
qui permettent d’offrir des services aussi performants que diversifiés ont abondamment
contribué à la mondialisation de l’économie et à l’internationalisation des échanges.

Dans le domaine de lasanté , le premier objectif est d’améliorer la qualité des


services pour assurer bonne santé pour les citoyens et un accès aux soins médicaux dans
de meilleurs conditions.Le deuxième objctif est de gérer éfficacement des établissements
médicaux et d’arriver à financer leur programme de santé.
En Algérie ; l’offre de soins est assurée parb des établissements publics et
privés. L financempent ddu secteur public qui est dominant est couvert par le budget de
l’Etat ,les ménages et la sécurité sociale.
Pour améliorer le système national de santé actuel , en rapprochant des différents
acteurs qui activent dans ce domaine ,l’intégration des technolmogies de l’information et de la
ccommunicationest néncéssaire et indisspensable.
La communication entre le médecin et le patient ainsi que la relation entre les
différentes structures hospitalières vont permettre un fonctionnementt optimaale et performant
du secteur de la santé . Les Tic est u_n moyeen indispensable pour apporter touttes les
informationsnécessaires en temps voulu et en qqualitées car l’outil informatique et toutes les

1
applications numériques qui en découlent assurent de bons soins aux malades .
En Algerie l’informatisation du seccteur de la santé s’est accéléré ces dernières années avec
la créaation ddu dossier médicaléléctronique (DME) le parcours du malade ainsi que le
système d’information hospitalier (SiH)
Contribuent largement dans le bon fonctionnement de l’Hopital.
Aussi , la mise en plaace des TIC pour faciliter la gestion et la communication entre les
différents acteurs de l’Hopital nous a poussé à nous intérésser à la thématique des moyens de
communication .
Intéret du sujet :
Le sujet s’inscrit dans le champ de l’analyse du secteur de la santé dans l’optique de voir
l’importance des TIC
dans le procéssus de communication et du transfert de l’information entre les différents
acteurs de la santé.
Enfin , l’intérêt de ce sujet est d’orienter les Etablissements de santé vers l’utilisation de ces
pratiques pour faciliter la prise en charge des patients et d’assurer la distribution des soins de
qualité .

Problématique de l’étude :
Le secteur de la santé en Algérie présente un retard important dans la gestion et le
fonctionnement par rapport aux pays développés . Cependant les pouvoirs publics Algérienss
ont essayé ces dernières années d’apporter des améliorations dans le fonctionnement en
intégraant un certain nombre de réformes et dont la plus importante reste l’introduction des
TIC . De ce fait notre problématique s’articule autour de la question principale suivante :
Quel est l’impact des technologies de l’information et de communication dans le bon
fonctionnement de l’Hopital ?
Pour mieux cerner la problématique la question centrale est subddivisée en sous questions
suivantes :
- Comment se présentent les TIC en Algérie
- Quels sont les contraintes pour le bon fonctionnement des structures de santé en
Algérie.

Les Hypothèses :
- L’installation des réseaux électroniques de santé repond aux besoins des structures
Hospitalières.

2
- L’exploitation de l’information éléctronique amélioré le fonctionnement de l’hopital.

Méthodologie de la recherche :
La méthoddologie adoptée repose sur une visée théorique et descriptive fondée sur des
recherches
Bibliographiques que porte dans les domaines suivants :
- L’utilisation des ouvrages et travaux qui concernent les technique d’information et de
communicationdans le domaine de la santé et surtout dans les unités Hospitalières .
- L’exploitation des travaux des recherches , mémoires et thèses réalisés dans les
différentes structures Universitaires.
Structure de l’ étude :
Le plan ddu mémoire comporte trois (03) chapitres . Dans le premier nous présenterons
des nouvelles technologies de l’information et de la communication(les TIC ) , dans le
deuxième chapitre , il est question des TIC dans le domaine de la santé en Algérie et
enfin le troisième chapitre traiteur d’un cas pratique au niveau de l’EHS de Draa-Ben-
Khedda.

3
Chapitre I : Les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication : les aspects
fondamentaux

Section 1 : Emergence des TIC


Avant d'entrer dans le vif du sujet, il nous appartient de définir certains concepts clés
qui reviendrons dans ce travail ; concepts qui pour certains paraissent un peu floues mais qui
méritent de plus amples éclaircissements en vue de permettre aux lecteurs de se retrouver
dans cetravail.
1. Définition des technologies de l’information et de communication (TIC)
On trouve autant de définitions différentes du secteur de TIC, voici quelques une :
« Les TIC représentent des activités liées de près à la fabrication ou à l’utilisation
des matériels informatiques ou de télécommunication, ces activités concernent entre
autres : les activités de fabrication (matériels électronique, informatique et de
communication), les créateurs de contenus pour les sites internet(flux, vidéo,
multimédia, bourse en ligne).le commerce et la location de ces matériels, les services
liés(télécommunication, services informatiques, conseil, traitement de données,
etc.…)».1
Selon le grand dictionnaire terminologique ; les TIC sont
« L’ensemble des technologies issues de la convergence de l’informatique et des
techniques évaluées du multimédia et des télécommunications qui ont permis
l’émergence des moyens de communications plus efficace, en améliorant le traitement,
la mise en mémoire, la diffusion et l’échange de l’information ».
Le tableau suivant tableau N°1, résume les différentes définitions selon les parties Etats
Unis, Union européen, France, et selon les parties ONU etOCDE

Tableau N°1 : Nouvelles définitions des TIC


Les TIC comprennent les ordinateurs et les équipements informatiques ainsi que
des instruments électroniques de mesure , les logiciels et les industries de services
Etats-Unis incluant les industries qui fournissent des logiciels « prêts à l’usage » et des services
(1987) associés aux ordinateurs ; les industries d’équipements de communication et des
services recensant les offreurs qui fournissent des infrastructures matérielles et
immatérielles permettant la connexion entre ordinateurs etserveurs.
Le secteur TIC apparait sous la forme d’une liste d’activité recouvrant trois filières :
Union
-l’informatique avec la fabrication des ordinateurs et des logiciels.
européenne et
- les télécommunications qui comprennent les réseaux et doncInternet.
France (1998) - l’électronique.
Selon ONU Le secteur des TIC comprend les secteurs manufacturiers et des services qui facilitent
la transmission, le stockage et le traitement de l’information par des moyens
OCDE (1998) électroniques.
Source : https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00199011, publié le 18 Décembre 20072

1
Mokrane Ali. « Diffusion et impacts des Technologies de l’Information et de la Communication au sein des
entreprises : élément d’analyse empirique du cas de l’industrie manufacturière algérienne».université
mouloud maamri. Tizi-Ouzou. 2015.Page14.
2
https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00199011, publié le 18 Décembre 2007. Consulter le 22/02/2019.
4
Chapitre I : Les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication :
les aspects fondamentaux

Description des technologies de l’information et decommunication


Très grande réalisation actuelle repose sur les principes de codage de l’information.
Pour traiter, stocker et transmettre l’information. On utilise des signaux sous une forme
électronique.
La technologie
C’est l’ensemble des ressources nécessaires pour manipuler l’information, comme les
ordinateurs, programme et réseaux nécessaires pour la convertir, la stocker, la gérer, la
transmettre et la retrouver. C’est l’application d’une technique de conception à des
réalisations d’unproduit.
La technologie et aussi définie comme suite : « la technologie est l’ensemble des
savoirs susceptibles d’être mise en application dans des produits ou des processus
nouveaux ».3
Ainsi « les technologies constituent des variables stratégiques déterminants pour
acquérir ou maintenir un avantage concurrentiel ». 4
Les technologies ne sont pas une fin en soi mais un moyen d’offrir aux clients des
services nouveaux dans les conditions d’accès plus conviviales, comme il souligne Didier
Reynaud « la technologie bien utilisée sera un outil d’aide à la vie mais ne sera pas la vie». 5
L’information
D’un point de vue technique, l’information est un signe, un symbole, un élément qui
peut être transmis et stocké, elle est définie comme étant une donnée organisée, traitée
significative et utile pour orienter une décision. L’information est un élément qui permet de
compléter notre connaissance sur un objet, un événement, un concept ; cette information peut
se présenter sous divers formes : la forme écrite (fiche, document…etc.) et la forme orale.
La communication
C’est l’échange d’information et d’idées entre deux ou plusieurs personnes : ce
transfert d’information, d’idées et d’instructions entre personnes rend la communication
comme une pilier pour diriger l’entreprise qui se réalise à travers un réseau qui comporte au
moins un émetteur, un canal de transmission en un destinataire(le récepteur).
Au tant que une composante des TIC, les communications consistent à transmettre des
informations d’un lieu à un autre, c'est-à-dire ; la distance parcourue peut être faible « par

3
François, J., « L’intelligence économique », 2ème édition, Edition d’organisation, Paris, 2001, p. 18.
4
Idem .
5
Badoc.M,lovayssier,B et copin.E « e-marketing de la banque et l’assurance » 2eme édition d’organisation paris
2000 p 16.

8
Chapitre I : Les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication : les aspects
fondamentaux

exemple entre les ordinateur et une imprimante connectée 6» ou importante, « d’un point à
l’autre pays ou du monde ». Donc la communication joue un rôle très important dans toute
entreprise y compris les banques, car elle permet de faciliter la performance de la prise
dedécision et la réalisation de l’action. Et cela par :
 La rapidité de l'échange des informations que ce soit à l'intérieur de l’entreprise ou
entre les banques grâce au tissu des informations (Internet);
 La prise en considération les informations à l'intérieur de l’entreprise ainsi qu’à
l’extérieur;
 La réduction de l'effort dans les déplacements en se basant sur le téléphone etl'email.
Les technologies d’information
Le concept de technologies d’information couvre à la fois les technologies introduites
dans le tertiaire, l’automatisation des processus de production industriels et les réseaux
informatiques et télématiques. Ainsi, les technologies de l’information couvrent quatre
fonctions :
 La conversion (entrée-sortie) : elle correspond à l’introduction des données en les
codant sous forme binaire en utilisant par exemple le clavier, lecteur de carte, scanner,
etc ;
 Le stockage : son rôle consiste à sauvegarder des informations en utilisant par exemple
le CD ROM ou le disque dur;
 Le traitement : c’est la phase du calcul et de manipulation simple ou complexe;
 La transmission de données : elle se fait à travers desréseaux.
Lestélécommunications
Les télécommunications sont toute transmission et réception à distance de signaux,
d’écrits, d’images, de sons ou de renseignements de toutes natures. Elles sont considérées
comme des technologies et techniques appliquées dans les entreprises et les ménages. Elles
sont définies comme étant un ensemble de procédés de transmission d’informations à distance
(télégraphe, téléphone, télex, fax). 7
Les télécommunications recouvrent toutes les techniques (filaires, radio, etc.) De
transfert d'information qu'elle que soit sa nature (symboles, écrits, images fixes ou animées,
sons ou autres). Actuellement avec Internet, les télécommunications ont dépassé les domaines

6
Scott, S. et Michel, M., Op. cit., p. 78.
7
Servin, C., « Reseaux et Télécoms », Cours et exercices corrigés, Ed. Dunod, Paris 2003, p. 1.

9
Chapitre I : Les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication : les aspects
fondamentaux

de la télégraphie et de la téléphonie. Une ère nouvelle est née, celle de la communication.


Cette révolution n'a été rendue possible que par une formidable évolution des technologies.
Latéléphonie
Le téléphone est un appareil de communication qui permet de transmettre la voix
humaine pour une conversation à distance. Dans le monde de la téléphonie, il s’agit surtout
de la numérisation, mais aussi de l’extension des fonctionnalités des centrales de
l’intégration des messageries, et de la généralisation du vidéo tex8. On a classé le téléphone
dans le domaine des TIC même s’il a plus d’un siècled’existence.
 Le téléphone fixe : est un appareil qui p e r m e t la transmission de la parole à distance
et information qui se partage de bouche à oreille.9
 Le téléphone mobile : également appelé téléphone portable qui est un appareil qui permet
de communiquer avec un destinataire sans être relié par un câble. Il fonctionne par une
batterie rechargeable sur secteur. La transmission des sons se fait de manière
électromagnétique avec un réseau spécifique. On peut donc communiquer de toutlieu.
 Le fax : est un appareil q u i permet d’émettre et de recevoir des télécopies. Le fax ou le
télécopieur permet d’échanger des textes, des images avec toute personne disposant d’un
télécopieur10. Pour que l’appareil fonctionne, il faut que les correspondants soient reliés
aux réseauxtéléphoniques.
L’informatique
L’informatique est une discipline englobant les technologies nécessaires au
11
traitement électronique de l’information . Celles-ci se composent de deux grandes
catégories : Celles liées au matériel (hardware) et celles liées au logiciel (software). Elle
peut aussi être définie comme étant la théorie du traitement de l’information à l’aide de
programme mis en œuvre sur ordinateur. Elle regroupe l’ensemble des systèmes
d’informations ou de logiciels. Donc « L’ordinateur est une machine automatique de
traitement de l’information obéissant à des programmes formés par des suites d’opérations
arithmétiques et logiques »12 .

8
Vidéo tex est un service de télécommunications permettant l'envoi de pages composées de textes et de
graphismes simples à un utilisateur en réponse à une requête de ce dernier (interactivité). Les pages sont
destinées à être visualisées sur un écran cathodique.
9
Dictionnaire de français Larousse 2 édition, Paris, 1997 p. 416
10
Un télécopieur ou téléfax, plus couramment appelé « fax », est un appareil électronique qui convertit l'image.
11
Bezbakh, P. et Gherardi, S., « dictionnaire de l’économie », Larousse, Paris 2000.
12
Dictionnaire Larousse Bordas, Édition 1997. p. 295. Codée sous forme numérique.

10
Chapitre I : Les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication : les aspects
fondamentaux

Les réseaux
Un réseau est un ensemble d’ordinateurs et de terminaux reliés entre eux par un
13
système de télécommunication . Il existe plusieurs catégories de réseaux. Les plus
essentielles sont les suivantes :
a) Le réseau Internet
On peut le définir comme étant un ensemble d’ordinateurs interconnectés
entre eux par des câbles, liaisons téléphonique, infrarouge, etc. et communicant grâce à un
même langage de communication14. L’Internet est aussi le réseau informatique mondial qui
rend accessible au public, des services comme le courrier électronique et le Web. Grâce à
un progrès technologique continu, l’Internet est devenu une place de partage de données, de
diffusions d'informations, de prise de contact et d'échange d’information. L’Internet est en
train de devenir le moyen de communicationprofessionnel.
 Effectuer des services supplémentaires personnalisés;
 Etudier la concurrence et trouver de nouveauxpartenaires.
b) Le réseau Intranet
C’est l’ensemble de moyens nécessaires pour transporter et traiter un flux
d’informations internes à un groupe fermé d’utilisateurs identifiés. l’Intranet désigne aussi
des réseaux privés utilisant les technologies d’Internet, tout est partagé par les
membres de groupes quel que soit le lieu où ils setrouvent.
c) Le réseau Extranet
Le terme "Extranet" désigne un réseau Intranet dont l'accès est autorisé à un public
extérieur limité (clients, fournisseurs, partenaires, etc.). Il repose sur les mêmes principes
que l’Intranet mais il concerne des structures (collectivités, entreprises, association, etc.).
Aussi c’est l’ensemble de moyens nécessaires et des services qualifiés offerts par une
entreprise à un groupe d’utilisateurs, clients ou partenaires identifiés. L’accès à l’Extranet
doit être sécurisé dans la mesure où cela offre un accès au système d’information à des
personnes situées en dehors del’entreprise.
Somme toute, les technologies de l’information et de la communication sont le
résultat du développement et du regroupement de plusieurs domainesd’activités.

13
Dictionnaire le robert, Idem, p. 1157.
14
Marie-France l’Andrea, « Présentation d’Internet : Internet et le World Wide Web » juin, 1998, p. 6.

11
Chapitre I : Les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication : les aspects
fondamentaux

2. La révolution technique et industriel desTIC


Origine des NTIC
Les supports de la circulation des biens, des personnes et de l’information ont
toujours joué un rôle majeur dans le développement des économies, F.Braudel 1979 a montré
comment la « galère » vénitienne, le « galion » espagnol, ou la « flute » hollandaise ont
permis successivement du XIVe au XVIIIe siècle à Venise au royaume d’Espagne et aux
Flandres de devenir les puissances dominantes de leurépoque.
Le chemin de fer, et le télégraphe ont assuré au XIXe siècle l’essor des économies
industrielles et facilité la structuration des grandes entreprises, la Grande-Bretagne et surtout
les Etats-Unis bénéficièrent au premier chef des effets positifs de cette nouvelle phase du
développement des moyen de communication « Landes 1975 », toujours plus loin, toujours
plus vite, toujours plus fiable, tels schématiquement les ressorts ultimes de l’innovation dans
ce domaine et les limites que les technique de la communication tentent continuellement de
repousser. 15
Il ya tout juste 500ans, l’invention de l’imprimerie accélérait la diffusion du savoir.
200 ans nous séparent de la machine à vapeur qui provoqua la révolution industrielle, avec ses
60 ans, l’ordinateur fait figure de jeunot. Pourtant, quelle comparaison possible entre le
premier ordinateur (50 tonnes, 25 Kilowatts, quelques milliers de positions de mémoire, une
certaine d’instruction par seconde) avec le microprocesseur pentium (quelques grammes, 25
watts, 1 giga oct. de mémoire, 1 milliard d’instructions par seconde). En outre, tout laisse à
penser que dans dix ans, le pentium apparaitra aussi démodé que le premierordinateur.16
Il faut dire que lorsqu’il a été inventé, l’ordinateur était une curiosité de laboratoire, au
début des années 1950, une étude de marché évaluait le marché mondial à une cinquantaine
de machines, aujourd’hui, le milliard installés, démontre qu’il serait inconcevable de s’en
passer dans une civilisation industrielle contemporaine, en effet depuis 1995 il se vend chaque
année dans le monde plus de PC que detéléviseurs.
Il ne se passe pas de jour sans l’annonce de nouveaux matériels informatique et de
nouveaux logiciels, tous plus performantes les uns que les autres.

15
Frantz Rowe, «des banque & des réseaux, productivité et avantages concurrentiels».2emeédition.1997.page2
16
Moukran.ali, thèse de doctorat «diffusion et impact des technologies de l’information et de lacommunication
au sein des entreprises : éléments d’analyse empirique du cas l’industrie manufacturière
algérienne »université mouloud maameri de Tizi-Ouzou.2015.p54.

12
Chapitre I : Les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication : les aspects
fondamentaux

L’informatique moteur du développement technique


L’informatique est un secteur qui est passé en moins de vingt ans , de l’ère « gros
matériel »à l’ère de l’immatériel et du service, en 2006, les dépenses informatiques ont
représenté 460 milliards d’euro en Europe, dont 7.6 milliards en France, contre 560 milliards
d’euro aux Etats-Unis.17
Il y a lieu de savoir que, l’informatique est tirée par l’évolution de la technologie dans
les domaines suivants : le matériel, les données multimédia, le développement de logiciel, les
réseaux et l’interaction homme-machine.
Révolution industrielle
Le capitalisme industriel vieux d’à peine deux cent ans a subi trois grandes révolutions
industrielles, provoquant des destructions et des créations économiquement et socialement
douloureuses, mais facteurs de progrès relatif à ce titre, la nouvelle économie qui s’appuie sur
les TIC peut être considérée comme une nouvelle révolution industrielle.18
Il faut savoir que tout révolution industriel trouve ces racines dans le système
technique existant et émerge lorsque ce système se heurte à des dysfonctionnements plus en
pluspréjudiciables.
Aujourd’hui, la révolution des TIC s’appuie sur le progrès de l’informatique et des
télécommunications, ces progrès se situant eux-mêmes dans le prolongement de ceux
enregistrés depuis longtemps dans le domaine de l’électronique et de la téléphonie. Cette
révolution des TIC se développe également grâce à un contexte de libéralisation des marchés,
de mondialisation des échanges et l’individualisation des comportements.19
4 Les caractéristiques des TIC
Nous présentons quelques caractéristiques importantes propres aux TIC. Si elles
n’épuisent pas toute la complexité des phénomènes en cause, ces caractéristiques constituent
des éléments essentiels pour comprendre, en particuliers les conditions qu’exige l’intégration
optimale des TIC dans la dynamique des entreprises et dans la vie quotidienne de chacun :
Les technologies mises au point font appel à la foisauxdifférentesdisciplines traditionnelles
(informatique, mathématique, électronique, physique, science des
matériaux, chimie, etc.) Et aux sciences humaines et sociales, notamment deslogiciels.

17
.Cohen Daniel, Verdier Thierry (sous la direction) : « La mondialisation immatérielle », Conseil d’Analyse
Economique, la documentation française, Paris, 2008, p.17.
18
Moukran.ali, Op.cit.p61.
19
Idem p62.

13
Chapitre I : Les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication : les aspects
fondamentaux

 Le marché des TIC change avec une stratégie définie à l’échelle de la planète. Ces
groupes disposent des moyens financiers très importants, et peuvent imposer à l’ensemble
du marché des lois et règles defait.
 Les évolutions engendrées par les technologiesdel’informationetdela communication
constituent un phénomène fixe et de grande richesse. Les individus sont tous directement
ou indirectement concernés par ces vecteurs de communication et d’information. Par
ailleurs, les liens de corrélation limités entre les réseaux de transmission de l’information
et les autres réseaux (bancaire, financier, électronique, etc.) Constituent un facteur
important d’irréversibilité.
 Au-delà des domaines d’application naturels que sont les télécommunications ou
l’informatique, ces technologies sont intégrées dans la majorité des produits et des
professionnels ou de la vie quotidienne (automobile, transports, électroménager, systèmes
de protection, agroalimentaire, etc.).
En plus de ces caractéristiques, Herbert Simon (prix Nobel des sciences
économiques 1978) a prédit que les TIC aident à rendre toute information accessible aux
hommes, sous forme verbale ou symbolique lisible par ordinateur, les livres et mémoires
seront stockés dans les mémoiresélectroniques.20

20
Simon, H. « Les enjeux des NTIC dans l’entreprise »,2010, p3.

14
Chapitre I : Les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication : les aspects
fondamentaux

Section 2 : diffusion des TIC dans le monde


Depuis l’invention du télégraphe, les TIC ont révolutionné nos façons de
communiquer, de travailler et de vivre. Dans cette section nous allons présenter l’évolution
des TIC dans le monde ainsi que leur diffusion et quelques indicateurs liées à leur
développement.
1. Evolution des TIC dans lemonde
« Le milieu du dix-neuvième siècle a vu l’introduction des
communications électromagnétiques avec deux innovations spectaculaires : le
télégraphe et le téléphone. L’invention du premier a permis d’affranchir l’information
des limites imposées par l’infrastructure des transports physiques et de la faire
voyager, en quelques secondes et minutes, d’un point à un autre point très éloignés du
premier. Le télégraphe transmettait rapidement d’un point à un autre des textes
alphanumériques convertis en code Morse »21. « Quelques dizaine d’années après, le
téléphone était inventé par Alexandre Graham Bell, c’est un appareil qui a permis
la transmission de la voix humaine à distance, et qui complétait le télégraphe».22

Le téléphone a, depuis, connu un progrès continu à travers la radiophonie, qui


consiste en la communication à distance sans fil. Ensuite, il y avait l’apparition de la
télévision sous forme de chaîne satellite, d’abord analogique puisnumérique.
« Le progrès technologique n’a cessé d’évoluer avec l’apparition du premier
ordinateur. Au début, son utilisation était difficile vu la lenteur de sa vitesse
d’exécution et de la capacité limitée de sa mémoire de stockage. Par la suite, des
mini-ordinateurs dont l’unité centrale de traitement manipule des mots de 16 ou de
32 bits ont été développés. Ainsi, tout a évo l u é suivant la célèbre loi de Moore qui
a prédit que la capacité des microprocessus doublerait chaque dix-huit mois avec
une diminution remarquable des coûts ».23

La mise au point des microprocesseurs va entraîner la miniaturisation des composants


d’ordinateurs, ce qui est expliqué par l’apparition de deux nouveaux types d’ordinateurs : le
super ordinateur et le micro-ordinateur ou ordinateur personnel. La miniaturisation va aussi
permettre l’invention des calculatrices de poches, des montres à affichage numérique, des
contrôles numériques d’appareils domestiques comme le four à micro-ondes, la machine
à laver, etc.
Au cours des années 1990, le terme « convergence technologique » est
devenu l’expression à la mode pour décrire comment les nouvelles TIC réunissent des
technologies et des médias autrefois distincts (radio, journaux, télévision, téléphonieet
21
C’est un code spécial utilisé après le développement de l’électricité qui a conduit à l’apparition du télégraphe
électrique mise au point par Samuel Morse.
22
Scott, S. et Michel, M., « L’entreprise compétitive au futur », Edition d’organisation, Paris, 1995, Page79.
23
Bertrand, L., et Emmanuel, C., Michel, B. ; « e-marketing de la banque et de l’assurance », 2eme édition,
édition d’organisation, Paris, 2000, p. 4.

15
Chapitre I : Les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication : les aspects
fondamentaux

télécommunication) en un seul « mégamédia », qui est représenté par l’apparition le


réseau Internet avec un système de navigation facilitant la recherche et la gestion
del’information. C’est le World Wide Web24qui a permis d’ouvrir le réseau Internet au grand
public et faciliter la consultation dessites.

Un vaste réseau composé de nouvelles techniques et technologies de l’information,


les satellites et les bases de données, qui, ensemble permettent de rendre la production et la
diffusion de l’information bien plus rapide et efficace. Ces progrès techniques sont
considérés comme le point de départ d’une économie de type nouveau et même
d’une « société d’information ». La numérisation de l’information permet à des systèmes de
communication qui, autrefois ne pouvaient véhiculer qu’un seul type de message, de
transmettre toute une gamme designaux.
Actuellement, avec l’explosion technologique expliquée par le développement des
outils de télécommunication telle que la téléphonie mobile qui est utilisé en plus dans
la transmission de la voix, dans l’envoi des messages, permet aussi de connecter à un réseau
Internet ainsi qu’à presque tous individus disposant d’un ordinateur personnel. Par
conséquent, l’utilisation des TIC est indispensable dans tous lesdomaines.
Dans les pays avancés sur le plan technologique, elles constituent la pièce angulaire
des stratégies industrielles, dans un monde où l’économie est de plus en plus concurrentielle.
Ces technologies sont au cœur d’une économie mondiale en plein expansion et se présentent
comme l’un des principaux moyens qui permettent de formuler les produits fabriqués dans
les pays nouvellement industrialisés avec les marchés des anciens centres industrialisés
comme l’Amérique du Nord et l’Europe del’ouest.

24
World Wide Web, interface la plus communément utilisée sur le réseau télématique Internet. Le World Wide
Web, que l’on pourrait traduire en français par « toile d’araignée mondiale », a permis d’ouvrir le réseau Internet
au grand public en facilitant la consultation des sites.

16
Chapitre I : Les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication : les aspects
fondamentaux

Tableau N°02 : Quelques dates clé des évolutions technologiques manquantes

1970 1980 1990 2005


Intégration et
Phase transformation de Interaction et
Automatisation l’organisation Communication individualisation

Ordinateurs,
Innovation robots et Ordinateurs personnels Internet (Web 1.0) Web 2.0

Généralisation des outils Globalisation du Connectivité des personneset


Accroissement
bureautiques digitalisation réseau informatique des objets.
Caractéristique du capital
et transformation des Standardisation des Individualisation etportabilité
physique
processus d’affaires interfaces utilisées Ubiquité.

Gains de productivité Gains de productivité


Réduction des Coûts Réduction des Coûts de
Gains de productivité transaction internes etexternes.
Impact Gains de de transactioninternes
Réduction des coûts de Transformation de la chaine de
Economique productivité etexternes.
transaction internes valeur.
Transformation de la
chaine de valeur. Augmentation des bénéfices
informationnels.
Amazon
FedEx IBM Google YAHOO Facebook
Exemples Dell
Wal-Mart Intel MySpace
eBAY

Source : Benoit AUBERT et al, L’Innovation et les technologies de l’information et des communications,
HEC Montréal, Octobre2010.

2. Développement des TIC dans le monde


Le graphique suivant montre le développement des TIC dans le monde
L’UIT estime qu’à la fin de 2018. 51,2 pour cent de la population mondiale, soit 3.9
milliards de personnes utilisaientl’internet.
Schéma N° 01 : développement les TIC dans le monde

Source: ITU world telecommunication/ICT indicators database25.

25
https://www.itu.int/en/ITU-D/Statistics/Pages/publications/wtid.aspxconsulté le 10/09/2019.

17
Chapitre I : Les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication : les aspects
fondamentaux

3. Les indicateurs liés aux TIC


Le développement des TIC est lié à plusieurs indicateurs qui sont :
L’indice de développement des TIC(IDI)
L’IDI est une valeur repère (présentée sur une échelle de 0 à 10) composée de 11
indicateurs pour objectif de suivre les progrès accomplis en matière de développement des
TIC tant dans les pays développés que les pays en développement ; et de mesurer
l’évaluation de la lecture numérique au niveau mondial ; l’indice IDC est divisé en trois sous-
indices-accès ; utilisation et compétence chacun d’eux reflétant différant aspects et
composantes du processus de développement desTIC.

Le tableau ci-dessus répertoire classe le pays en fonction de l’indice IDI26.


Latest All Gender
Economy name Year Individuals Male Female
Algeria 2018 59.6 68.1 50.3

Andorra 2017 91.6 92.9 90.3

Angola 2014 21.4 22.4 20.2

Argentina 2017 74.3 75.2 73.5

Armenia 2017 64.7 66.3 63.4

Australia 2017 86.5 1 87.0 86.1

Austria 2018 87.7 89.8 85.7

Azerbaijan 2018 79.8 83.7 76.0

Bahrain 2018 98.6 98.7 98.5

Belarus 2018 79.1 79.3 79.0

Belgium 2018 88.7 90.1 87.3

Bolivia (Plurinational State of) 2014 34.6 37.1 32.2

Bosnia and Herzegovina 2018 70.1 72.4 68.3

Botswana 2014 36.7 40.5 33.8

Brazil 2017 67.5 67.6 67.3

British Virgin Islands 2017 77.7 76.8 78.6

Brunei Darussalam 2018 94.6 94.6 94.6

Bulgaria 2018 64.8 66.2 63.4

Le panier des prix TIC (IPB)


Le prix des services TIC a une incidence considérable sur la demande et la diffusion
des TIC Afin de mesurer l’accessibilité économique des services au niveau national ou
régional ainsi qu’au cours du temps. L’UIP a mis en place le panier de prix des TIC (IPB)
outil de comparaison unique qui fournit de précieuses informations concernant le cout et

26
https://www.itu.int/en/ITU-D/Statistics/Pages/publications/wtid.aspxconsulté le 10/09/2019.

18
Chapitre I : Les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication : les aspects
fondamentaux

l’accessibilité économique des services téléphoniques fixes, cellulaires, mobile et large


bandes fixes dans le monde
L’indice d’accès numérique(DAI)
L’indice d’accès numérique (Digital accès index) de l’UIT a permis à de nombreux
pays, quant à leur utilisation du net, de calculer voie de comparer leur situation à celle des
autres pays, il permet donc de classer, en fonction du membre de particuliers ayant accès à
internet, les 178 pays connectés
Le DAI s’articule, autour de quatre facteurs fondamentaux ce sont l’infrastructure,
l’accessibilité économique, l’éducation, l’utilisation effective des TIC. Ce facteur est
déterminant, il permet d’adapter la théorie de l’indice aux réalités d’un pays donné, il
comprend huit indicateurs couvrant ces cinq facteurs.

19
Chapitre I : Les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication : les aspects
fondamentaux

Section 3 : TIC en Algérie


Cette section tente à présenter de façon globale la situation qui caractérise
l’utilisation des NTIC au niveau national, de plus il s’agit de présenté quelques chiffres qui
vont illustrer la réalité.
3-1 L’évolution des télécommunications
TroisprincipalesentitéssontchargéesdelaréglementationdusecteurdesTICen Algérie :
l’autoritéderégulation de la poste et des télécommunications(ARPT).L’agence
nationale des fréquences (ANF) et le ministre de la poste et des technologiesdel’information
etdelacommunication(MPTIC).L’ARPTestchargéederéglementerlemarchépostalet celui des
télécommunications. Elle a été établie en 2000 et est entrée en activité enaout2001.
L’ARPTestlaseuleentitépubliqueàdélivrerdeslicencesdutélécommunication,à
introduiredesréseauxd’accès(enaccordantdeslicencesd’accèsauxréseaux)etàimposer des
obligation (telles que les obligations de qualité de service) aux fournisseurs deservicesde
télécommunications, il est responsable des contenus numériques en arabe estleCERIST
(centrederecherchepubliqueàcaractèrescientifiqueettechnologiqueaxésurlemarchédel’internet,
le régulateur national de la radiodiffusion numérique est leTDA (l’établissement
publicdetélédiffusiond’Algérie)quiestchargédelagestiondel’émissionetdeladiffusion
par voie de terre et par satellite des programmes de radio et de télévision.
Pour encourager la démocratisation de l’accès au TIC, l’Algérie a lancé en 2005,
« ousratic ». Un programme qui avais pour objectif de fournir un ordinateur par famille en
accordent des prêts spécifiques et en baissent la TVA des ordinateurs de 17% à 07%. Ce fut
un échec notamment en raison des contraintes bancaires rencontrées pour l’obtention d’un
prêt. Un projet « ousratic II » a même été annoncé en 2013 sans être concrétisé pour le
moment.27
Au niveau de l’équipement informatique et selon les chiffres du cabinet
28
international IDC pour l’année 2012, ce sont plus de 300 000 ordinateurs qui ont été
vendus sur le marché algérien mais seulement 18% des foyers ont un ordinateur à domicile.
En revanche, 94% ont un téléphonemobile.
En ce qui concerne l’internet, l’Algérie compte selon le MPTIC, plus de 10 millions
d’internautes dont 1.6 million abonnées via réseau haut débit (ADSL).

27
Mokrane.A, Op.cit. p 209.
28
International Data Corporation : une entreprise américaine spécialisée dans la réalisation d'études de marché
dans les domaines des technologies de l'information et de la communication et de l'électronique grand public.
20
Chapitre I : Les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication : les aspects
fondamentaux

Du coté des entreprises, seulement 20% des petites et moyennes entreprises sont
connectées ou utilisent les TIC pour leur gestion. 76 000 sites web ont été recensés et 43 000
kms de fibre optique installés.29
En 2014, et du côté de la technologie des réseaux troisième génération (3G) de
la téléphonie mobile était disponible avec deux ans de retard sur l’annonce officielle à savoir
l’année 2012, avec les trois opérateurs : Djezzy, Mobilis, et Nedjma devenu
30
actuellementOoredoo.
31
L’édition 2013 du rapport de la(CNUCED) ayant trait au développement de
l’économie de l’information affirme que l’Algérie a investie 4 586 millions de dollars en
2012 dans les TIC, dont 144 millions dans le développement logiciel et 228 millions dans les
services informatiques, et que ces dernières (TIC) contribueraient à hauteur de 4% dans
le PIB et emploieraient autour de 140 000 personnes (1.46% de la population active)
affirme le MPTIC. Cependant, des efforts financiers plus importants sont nécessaires,
notamment dans le développement des contenus (logiciels et applications), si l’Algérie
souhaite tirer avantage de l’économienumérique.
En effet, s e l o n le classement du Forum économique mondial sur les TIC,
l’Algérie a la 118eme position en 2012. En 2014, elle est 129eme sur 143 pays. Trois critères
sont à la base de ce classement, l’environnement politique et économique du pays, le niveau
de développement technologique et le degré d’utilisation desTIC.
3.2 Statistiques du secteur de la poste et des technologies de l’information et de la
communication Algérie 201732
Tableau n°04 : statistiques globales :
Chiffre d’affaire globale (milliards de dollars) 5.5
Importation des TIC (milliards de dinars) 49 000
Contribution du marché PTIC 4%
Employés 1400

29
https://www.itu.int/en/ITU-D/Statistics/Pages/publications/wtid.aspxconsulté le 10/09/2019.
30
https://www.mptic.dz/fr/content/indicateurs-0consulté le 03/09/2019.
31
Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement.
32
https://www.mptic.dz/fr/content/indicateurs-0consulté le 03/09/2019.
21
Chapitre I : Les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication : les aspects
fondamentaux

Les statistiques télécommunication


Le marché de télécommunication en Algérie connait une forte croissance. Notamment
en matière de téléphone fixe ce dernier à progresser tant en qualité de service qu’en nombre
d’abonnées depuis les années2000.
Tableau N°05 : Pour les années 2015/2016/2017 :
2015 2016 2017
Nombre
d’abonnement
32.5 34 32
téléphonie fixe
(millions)
Taux pénétration 41.65% 43.40% 35.76%
Nombre
d’abonnement
43.39 47.04 49.873
téléphoniemobile
(millions)
3G 16 684 561 25 214 732 23 701 023
4G / 1 464 811 10 968 495
Pénétration 107.40% 113.35% 121.05%

Les statistiques internet:


A propos de l’internet en Algérie. Le nombre d’abonnés est de 37.83 millions en fin
d’année 2017, dont 34 millions enregistré pour l’internet mobile, le chiffre est vu à la hausse
avec l’introduction de la technologie haute débit sans fil en mode fixe.
Tableau n° 06 : statistique internet
2015 2016 2017
Nombre
d’abonnement 18 021 881 26 679 543 34 669 518
3G/4G
Nombre
d’abonnement fixe 20 283 886 29 539 110 37 836 425
+ mobile
Largeur de la bande
internet
4850155 683 150 810155
international en
Mbit/s

22
Chapitre I : Les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication : les
aspects fondamentaux

Les statistiques sitesweb


Dans l’objectif du développement de l’administration électronique, des sites
web institutionnels ont été mise en ligne, afin de permettre aux citoyens
d’accéder aux différentes informations utiles, d’interagir avec l’administration et
de réaliser quelques procédures en ligne.
Tableau n°07 : statistique site web
Nombre de site web.dz 718
Nombre de site institutionnels 587

Conclusion
Au terme de ce chapitre, nous pouvons conclure que l’espace des
technologies de l’information et de communication (TIC) reste en évolution.
Cette position est effectivement due au développement que ce secteur prend
principalement en matière d’innovation et il ne finit pas de se confirmer jour
après jour.
Les TIC ont une place importante sur presque tous les aspects de notre vie
quotidienne et il devient très difficile d’entourer tous les concepts. Cela nous a
permis la compréhension de quelques éléments clés tentant d’intégrer ces TIC
dans le cadre de la théorieéconomique.

25
+

Chapitre II :
Les TIC en
santé

53
Chapitre II : les TIC en santé

Introduction

Définitions, :
Les définitions des TIC sont peu claires et parfois conflictuelles. Les termes technologies de
l’information et de la communication (TIC), technologies de l’information et de la
communication au service du développement (ICT4D en anglais), santé en ligne (eHealth en
anglais) et santé mobile (mHealth en anglais) sont souvent utilisés sans distinction. Un autre
terme a récemment fait son apparition – formation mobile à la santé (mHealth education ou
mHealthEd en anglais) – pour décrire les applications des dispositifs mobiles utilisés
principalement pour l’éducation et la formation des personnels de santé. Le présent document
reprend les définitions figurant ci-dessous, des définitions liées figurent en Annexe A.

L’utilisation des TIC dans le monde est montée en flèche depuis une vingtaine d’années, avec
certes une différence considérable d’usage et d’échelle entre le Nord et le Sud en raison du
coût, de la disponibilité, de l’accès et de l’interopérabilité. L’usage croissant des TIC au Sud –
en particulier la santé mobile – prouve combien cette région est capable d’adapter les TIC
pertinents aux contextes locaux et de modifier considérablement les pratiques habituelles de
santé publique. Claudia Pagliari, une universitaire de renom dans le domaine des TIC, est
persuadée que la santé mobile représente non seulement une avancée technique mondiale,
mais un phénomène plus large encore : « Dans un sens élargi, le terme désigne non seulement
un progrès technique, mais également une nouvelle approche du travail, une attitude et un
engagement envers une pensée globale, organisée en réseaux, pour l’amélioration de la santé
au niveau local, régional et international à l’aide des technologies de l’information et de la
communication » (Open Clinical 2011).

Les TIC ont indubitablement révolutionné notre façon de vivre et de travailler, et ont un
profond impact sur la santé. En bref, reprend-elle : « utilisées de manière efficace, les TIC
sont des outils potentiellement capables d'accroître considérablement les flux d'information et
de diffusion des connaissances basées sur des données factuelles et de responsabiliser les
citoyens » (InfoDev, 2006).
La plupart des gens sont familiarisés avec l’usage des TIC plus classiques pour les
interventions dans le domaine de la santé, notamment la radio, la télévision, les ordinateurs,
Internet, le courrier électronique, les téléphones fixes et mobiles et le télécopieur. Certains
d'entre eux, la radio et la télévision par exemple, sont utilisés depuis des générations avec des
résultats variables pour soutenir une multitude de programmes de planification familiale /

26
Chapitre II : les TIC en santé
santé de la reproduction, de lutte contre le VIH / SIDA et d’autres programmes de santé. Les
personnels et organisations de santé en connaissent une myriade d’exemples : le conducteur
qui transporte les contraceptifs d’un dépôt à un établissement de santé suite à un courriel
d’inventaire de stock envoyé du bureau principal ; la femme qui entend à la radio
communautaire où elle écoute son programme favori, un spot ou une annonce recommandant
l’usage de contraceptifs modernes ou conseillant aux couples de discuter ouvertement
L’utilisation des TIC pour les programmes de planification familiale et autres programmes de
santé : tendances et données factuelles Page 8

de la question du VIH / SIDA ; le médecin qui accède à Internet pour faire des recherches sur
les protocoles de planification familiale / santé de la reproduction ou sur la manière d’intégrer
des services de santé : tous ces exemples sont les TIC en action.

Les TIC pour le développement durable


L’émergence du secteur des TIC est le véhicule idéal pour la diffusion d’informations. À
l’heure actuelle, le secteur de la radio communautaire utilise les télécopieurs, téléphones,
courriels et téléphones mobiles comme outils promotionnels.
L’autoroute de l’information est censée provenir et être diffusée des pays développés vers les
pays en développement. Cependant, depuis quelques années, les technologies de l’information
et de la communication ont pris la forme d’une vague déferlante vers le pays en
développement.

Les pays en développement n’ont d’autre choix que d’adopter de telles technologies. Ceux
qui s’en abstiennent risquent une marginalisation accrue. Nous devons préserver jalousement
le rôle des contenus de diffusion locale, alors que nous devons faire face aux défis de
l’autoroute de l’information et à la convergence des technologies. Nous devons garantir que
l’information et la communication sont respectées au même titre que les droits de l’homme,
en bâtissant une société des connaissances [actuelles].
« La radio communautaire, le berceau de la technologie de l’information »
Africa.oneworld.net
De toutes les pratiques classiques de TIC, la radio et la télévision sont celles qui ont été le
plus testées et qui ont le plus fait l’objet de communications ; il existe de nombreux sites et
portails Internet consacrés à la documentation de leurs résultats, par exemple le Johns
Hopkins University Center for Communication Programs (JHU-CCP) (Centre des
programmes de communication de l’Université Johns Hopkins), Drumbeat, Soul Beat,
InfoDEV, Knowlege4Health, C-Hub Communication for Change et Communication
Initiative. Les interventions actuelles de stratégie de communication pour le changement
27
Chapitre II : les TIC en santé
social et de comportement (CCSC) utilisent les mass media dans leurs modèles structurels et
environnementaux et la radio et la télévision possèdent les plus larges audiences pour soutenir
ces efforts. L’utilisation des TIC pour les programmes de planification familiale et autres
programmes de santé : tendances et données factuelles Page 9

28
Chapitre II : les TIC en santé

Introduction :
Les technologies de l’information et de communication (TIC) ou nouvelles technologies
de l’information et de la communication (NTIC) sont des technologies numérique et
analogiques permettant la capture , le traitement , le stockage et le partage de l’information au
moyen de la communication électroniques ( )

- L’information est le traitement automatique et rational de l’information par un ordinateur,


l’internet comme un réseau télématique international d’origine américaine , internet ( INTER
connexion of net Works).
- C’est donc un réseau informatique , c'est-à-dire un ensemble d’ordinateurs reliés entre
eux à l’aide d’équipements de télécommunications (fils de téléphone, câble à haut débit,
satellites ….) internet représente le plus large regroupement mondial du réseau et
constitue une véritable toile d’araignée « WEB » en anglais par ses interconnections
locales .
Ce réseau des réseaux comporte :
- Une partie matérielle : les ordinateurs, les terminaux
- une partie logicielle ; les programmes de gestion , les systèmes de sécurité
- une composante humaines : les techniciens et les gestionnaires de réseau

L’Internet offre plusieurs services dont les plus couramment utilisés sont :
- Le messagerie électronique eu courriel
- -le WEB
- Le téléphone sur internet
- Le messagerie instantanée
- La védio conférence
- Le file Transfer Protocol : ITTP qui permet de transférer du fichier via le réseau internet

L’introduction progressive de ces technologies aboutit à un changement de notre société , on


parle de société de l’information ou de société de la connaissance . Les TIC créent de
nouvelles formes d’exclusion sociale par l’apparition d’une fracture numérique , d’une part
entre les pays développées et ceux en voie de développement et d’autre part entre les zônes
rurales au sein d’un même pays mais également entre des différentes couches sociales .

29
Chapitre II : les TIC en santé
Comme on trouve les TIC contribuent :
- A la hausse de la productivité du travail pour la saisie de l’information et la baisse des
couts
- A une meilleure connaissance de l’environnement conduisant ainsi à une réactivité plus
forte face à cet environnement
- A une veille stratégique plus performante qui favorise une prise de décision plus efficace
Au niveau de la structure de l’entreprise
Les TIC affectent l’entreprise à travers :
- Une organisation moins hiérarchisée
- Un meilleur partage d’information
- Une meilleure gestion des ressources financières , matérielles et humaines

D’autres investissement sont tout aussi bénéfiques :


- La recherche et développement
- La formation du personnel
- Les formation commerciales , organisationnels , logistiques …

Limites de l’investissement des TIC :


Malgré les multiples avantages suscités , investir dans les TIC peut être entravé par
plusieurs problèmes généralement liés au cout et la rentabilité :
- Le cout du matériel , du logiciel , de la maintenance
- Le cout de la formation du personnel

TIC et santé :
Donner des soins de qualité représente un défi économique scientifique et social
considérable autant pour les pays développés que ceux en développement. Les soins de
santé de qualité ont contribués au prolongement de la vie humaine et la réduction de la
douleur, du risque pathologique et de l’invalidité qui favorise une prise de decision plus
éfficace.
informatique,communication, internet, extra net, internet , connrxion directe par Modem,
logiciels communicants…) utilisées dans le monde de la santé au sens large du terme
(préventttion, actede soins, commerce, electronique de produits ett services de soins …)

L’objectif de l’internet étant de permettre au plud grand nombre d’utilisateurs


d’accéder , de partager voir de confronter un maximum de connaissance d’information , il
offre dans le domaine de la santé plusieurs types des services que l’on peut classer
sommairement en dues axes :
- Un axe de communication aves des outils manipulant une information volatile: le courier
30
Chapitre II : les TIC en santé
éléctronique…
- Un axe information , avec un outtil fondé sur le document une information plus durable:
le World Wide Web (WWW) ou Web ,out toile d’araigné mondiale, sur laquelle
transitent texte,photo,dessin ,vidéo ou son ,la liste de diffusion,

Il existe différentes types d’offres des TIC dans la santé en fonction de la technologie et du
besoin.
Les technologies de l’information et de la communication (TIC) sont de plus en plus
présentes dans les systèmes de santé des pays développés et des pays en voie de
développement , au cours de ces dernières années, où la croissance des réseaux de télésanté a
été évolue , dont le but de répondre aux plusieurs exigences comme l’amélioration continue
de la qualité des soins, une meilleure prise en charge de patient, la modernisation des
établissements de santé ..etc.
Section I : Les TIC dans le milieu de la santé

Nous voulons par ce chapitre, présenter un bref historique sur l’évolution des outils
des TIC utilisés en santé, et les différentes pratiques de cette dernière, l’impact des nouvelles
technologies sur le système de santé, ainsi leurs inconvénients, et d’expliquer l’importance
de l’évaluation de ses différentes pratiques et son introduction dans le domaine de la santé .
II.1.1. définitions :
Il existe plusieurs définitions de concept TIC à savoir :
« L’expression nouvelles technologies, est un ensemble de connaissances, techniques
et procédés ayant trait au traitement, au stockage et à la communication de l’information »1.
Tableau n°1 : Nouvelles définitions des TIC

ONU et OCDE (1998 Le secteur des TIC comprend les secteurs manufacturiers et
des services qui facilitent la transmission, le stockage et le
traitement de l’information par des moyens électroniques.

États-Unis (1987) Les industries des technologies de l’information comprend les


offreurs comprenant d’une part, les offreurs (grossistes et
détaillants) d’ordinateurs et d’équipements informatiques ainsi
que d’instruments électroniques de mesure et, d’autre part, les
logiciels et les industries de services incluant les industries qui
fournissent des logiciels « prêts à l’usage » et des services
associés aux ordinateurs ; les industries d’équipement de
communication et de service recensant les offreurs qui
fournissent des infrastructures matérielles et immatérielles
permettant la connexion entre ordinateurs et serveurs.

31
Chapitre II : les TIC en santé

Union européenne et Le secteur TIC apparaît sous la forme d’une liste d’activités
France (1998)
recouvrant trois filières : l’informatique avec la fabrication des
ordinateurs et des logiciels, les télécommunications qui
comprennent les réseaux et donc Internet et enfin
l’électronique.

Source :COUTINET, Nathalie.Définir les TIC pour mieux comprendre leur impact
sur l'économie.LaRevue- Cognition, communication, politique, CNRS-Editions, 2006,
pp.1-12, p.5.
1
VOLLE, Michel. Economie des nouvelles technologies : internet, télécommunication,
informatique,audiovisuel, transport aérien. Edition ECONOMICA, 1999, p.03.

« Les NTIC regroupent tous les outils permettant d’utiliser, de transférer ou de


partager des données numériques (textes, images, sons,…) à partir de Cdrom, à travers des
réseaux locaux ou le monde via Internet. Elles permettent une plus grande diffusibilité de
l’information, une interactivité, un asynchronisme et peuvent favoriser aussi bien le travail
individuel (autoformation) que le travail collectif »1.
Les technologies de l’information et de la communication en santé sont tous les moyens
(logiciels, matériels, et procédures informatiques) orientés vers le domaine de la santé, dont le
but d’amélioré, de faciliter, et de moderniser le fonctionnement des systèmes de santé.
Mais, généralement le concept « TIC en santé » utilisé pour exprimer la médecine à
distance, où l’e-santé.
II.1.2 Genèse des TIC en santé
Les réseaux de santé constituent depuis le milieu des années 1980 une tentative de
réponse originale aux cloisonnements des systèmes de santé dans certain nombre de pays. Les
enjeux de maîtrise de l’information et d’amélioration des processus de communication sont
essentiels dans l’affirmation de ces organisations (établissements de santé) d’interface entre la
médecine de ville et l’hôpital. Les espaces innovants de recomposition des positionnements
(TIC), ils se construisent progressivement par les interactions entre acteurs, à la fois humains
et dispositifs techniques, autour de nouvelles pratiques coopératives, qui réalisent
l’amélioration de la coordination entre tous les acteurs est déterminante2.
L’évolution des TIC en santé se fait d’une manière illégale entre les pays développé
(l’Europe et l’Amérique de nord) les pays en voie de développement.
II.1.3 Dans les pays développés

« Le développement rapide des technologies de l'information et de la communication


influence fortement l'évolution de la médecine. La médecine électronique met à profit la
disponibilité des nouveaux réseaux de télécommunications, des applications disponibles sur
32
Chapitre II : les TIC en santé
Internet, et progressivement, de celles de l'Internet des objets et du nouvel Internet tactile. La
gestion informatisée

1
DENEF, Jean-François. Les nouvelles technologies de l’information et de la
communication (NTIC) dans la formation médicale, au service de l’acquisition et du
développement des compétences professionnelles. Conférence présentée le 18 mai 2000,
lors du Forum international francophone de pédagogie médicale, Québec (Canada),
Université Catholique de Louvain - Histologie- Avenue E, 2000, p.1.

2
Université de paris nord .télémédecine et personnes âgées. Mémoire de l’obtention de
doctorat en médecine, spécialité, génécologie, faculté de médecine, février 2017.p03.
des systèmes de soins devrait permettre de réduire les dépenses de santé et fournir de
meilleurs résultats dans le cadre d'une meilleure organisation des soins »1.les technologies de
l’information et de la communication ont apparu dans le domaine de la santé au 19eme siècle
avec un réseau début pour faciliter l’accès aux soins aux blessées de la guerre ; « dès 1844,
lors du développement du télégraphe aux EU entre les villes de Washington et de Baltimore.
Pendant la guerre civile, l’armée américaine aurait ainsi utilisé ce nouveau moyen de
communication pour demander des ravitaillements en médicaments et transmettre
régulièrement des listes de blessés et de pertes humaines, ainsi que des imageries dans
beaucoup de pays européens, le télégraphe a été rapidement remplacé par le téléphone
comme un moyen de communication général »2.
1876 : invention du téléphone3: au premier lieu les professionnelles de la santé utilisent le
téléphone « pour recueillir avis d’un autre praticien »4. Dans le but d’échanger des
informations et des expériences médicales entre eux sur les maladies apparait au moment de
la guerre et « sa diffusion en France dès 1879 permis très tôt aux professionnels de santé
d’utiliser ce moyen de communication dans l’exercice de leur profession. L’invention de la
radiodiffusion presque au même moment contribua à l’utilisation de la radio par les
professionnels de santé notamment au cours de la première guerre mondiale sur les différents
champs de bataille pour coordonner les soins »5.
•1906 : Transmission d’un électrocardiogramme (ECG) à 1,5 km (Willem Einthoven), en
France, mais toujours par la téléphonie.
•1920 : Avec l’invention de la télévision, la télémédecine est pratiquée officiellement depuis
cette année, de la première licence pour radio de service médical aux bateaux diffusée à New-
York. Et « Dans les années 30, en Alaska et en Australie, terre connue pour leur étendue et
l’isolement de certaines de leurs populations, était employée par les professionnels de santé
les radiocommunications à des fins d’amélioration des soins »6. D’autres utilisations du
réseau téléphonique ordinaire incluant la transmission des électrocardiogrammes et des

33
Chapitre II : les TIC en santé
électroencéphalogrammes ont été appliquées. Les années 20 et 30 ont vu l’introduction de
multiples services radio-médicaux correspondant à la phase de la radio. L’exemple le plus

1
http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/innovation-th10/innovations-en-electronique-et-tic-
42257210/apport-des-telecommunications-et-des-tic-a-l-evolution-de-la-medecine-te7503/consultéle :08/08/2017.
2
Université de paris nord .Op.cit, p.5-6.
3
BRUNET, F. rapport sur la télémédecine, 28 octobre, 2008, p.07.
4
LISETTE, Cazellet. Perspectives de la télémédecine, de la télésanté et de la télé soins pour l’évolution des
pratiques soignantes, forum paramédical international de Sétif, décembre 2010.p.04.
connu de cette phase est celui du Centre International Italien de Radio Médecine qui a commencé en 19351.

•1948 : Transmission d’image radiographique par téléphone à 38 km (USA)2. « EnFrance,


lastation radio de Saint Lys créé dans les années 40, utilise dès 1948, la radiotélégraphie à
grande distance Morse et, à partir de 1954, la radiotéléphonie initialement en double bande
puis ensuite en BLU (bande latérale unique) permettant une liaison avec les navires en mer
de grande qualité. La mise en place dès 1948 d’un service radio-médical utilisant des radio-
messages et des liaisons téléphoniques en relation avec l’hôpital Purpan de Toulouse permit
d’améliorer la prise en charge des blessés ou des malades à bord, ainsi que l’orientation des
navires en fonction de l’état des patients à bord »3.
•1950 : Conférences et présentations de chirurgie sur circuits fermés4;
•1959 : Consultation de psychiatrie (vidéo) : « la première téléconsultation de psychiatrie
estréalisée par le Nebraska Psychiatrie Institute, En 1965 la première vidéoconférence de
chirurgie cardiaque est faite entre la Suisse et les Etats-Unis. En 1973 le premier congrès de
télémédecine a lieu dans le Michigan(USA) avec la mise en place de nombreux projets.
Cependant ces projets ne semblent pas ou peu concluants du fait de l'insuffisance
technologique, du manque d'évaluation et des coûts élevés liés à la mise en place de ces
projets; de plus ces projets étaient à petite échelle et s'avéraient être plus une démonstration
de savoir-faire technologique que des innovations utiles aussi bien aux patients, aux
soignants qu'à la société »5.
Le développement des moyens de communication est de plus en plus facilitent l’accès
aux soins, et de transmettre les informations médicale, Le développement récent des
téléphones mobiles et des communications par satellite ont permis de mettre en place des
programmes de télémédecine mobile. Les premiers exemples de tels programmes étaient ceux
de « Alaska ATS76 Satellite Biomédical Démonstration » de 1971 à 1975. Ce programme
avait pour objectif d’évaluer la possibilité d’améliorer les soins de santé aux villages
d’Alaska en effectuant des vidéo consultations via les satellites. L’extrême exemple sur la
croissance de l’utilisation de ces technologies est la télé radiologie, avec plus de 250 000
consultations seulement en 1997, et reste l’application principale de la télémédecine jusqu’à
aujourd’hui.

34
Chapitre II : les TIC en santé
1
Université de paris nord. Ibidem.
2
BRUNET, F. op.cit.p.08.
3
Ibidem.
4
LISETTE, Cazellet. Op.cit.p, 09.
5
BERNEZ, Loïc. Télémédecine en néphrologie, dialyse, et transplantation rénale : historique et perspectives.
Thèse de doctorat, en médecine, université de lorraine, 28 septembre 2008.p.02.

aux Etats Unis. Depuis 1994, le monde a connu une apparition phénoménale d'intérêt pour
l'Internet, pas seulement comme une source d'information (télé-éducation), mais aussi en tant
que moyen de communication (télé-expertise, téléréunion)1.
A partir le début de 20eme siècle, le concept « nouvelle technologie de l’information et
de la communication », est plus en plus inutilisé aux pays développé, et reste seulement «
technologie de l’information et de la communication ».
II.1.4 Dans les pays en voie de développement
Les technologies de l’information et de la communication de santé, interviennent aux
pays émergents à la fin de 19eme siècle, c’est pour ce la on utilise le concept « NTIC ».
1994-1999 : « Dans les pays de Golfe, les liaisons de télémédecine ont commencé tôt en 1994
entre Massachussetts G.H. (USA) et Abou Dhabi(EAU) et Riyad (A. Saoudite) soit la même
année que la liaison entre l’Hôtel Dieu de Montréal et l’hôpital Cochin à Paris. La Société
Arabe de Télémédecine et e-Santé a été fondée en octobre 1999 à l’occasion de la tenue d’un
congrès international en Tunisie. Depuis, plusieurs démonstrations et programmes ont eu lieu
dans des pays arabes mais seuls 6 pays ont des expériences notables et 4 sont en train de
mettre en place des réseaux nationaux (Egypte, Jordan, Algérie, Maroc) »2.
2000-à nos jours : l’utilisation de la télémédecine est plus en plus évoluée, surtout dans ces
pays, où le téléphone mobile contribue à la transmission des données et des pratiques
médicales entre les différents acteurs de santé.
« De plus en plus de projets mobilisent les technologies de l’information et de la
communication (TIC) dans le domaine de la santé en Afrique. Les TIC permettent de
répondre, au moins en partie, aux trois grands enjeux pour la santé en Afrique : promouvoir
l’assurance santé, pallier la pénurie de personnel de santé, améliorer la qualité et la densité
des infrastructures générales liée à la santé ».3
Depuis leurs indépendances, les pays du Maghreb central ont connu des
transformations considérables dans le domaine de la santé. Tout d’abord, ils doivent faire face
à une transition démographique qui s’opère presque en même temps que la transition

1
Université paris nord. Op.cit.p.08.
2
https://www.telemedecine -tunisie.com.tn/?q=content/lat%C3%A9l%C3%A9m%C3%A9decine-dans-le-monde-
arabe (consultéle : 30/07/2017).
3
https://www.ifri.org/fr/publications/enotes/notes-de-lifri/tic-systemes-de-sante-afrique (consultéle 08/08/2017).

35
Chapitre II : les TIC en santé

épidémiologique, alors que les pays du Nord de la Méditerranée ont pu affronter ces deux
évolutions à des périodes différentes à la fin de 1998.
Ensuite, le Maroc, la Tunisie et l’Algérie se sont engagés dans des reconstructions et
des réformes qui doivent être poursuivies et approfondies aujourd’hui afin de faire face aux
nouveaux défis identifiés et aux attentes grandissantes de leurs populations. Et tout cela afin
de mettre en place des systèmes de santé équitables et solidaires, garantissant un accès aux
soins de qualité à l’ensemble de la population1.
La modernisation des établissements de santé, surtout publics, par l’installation des
technologies de l’information et de la communication est l’une des réformes communs entre
eux, cet étape est réalisé par :
• La définition d’une stratégie d’affectation de ressources financières efficientes
au service de priorités clairement identifiées, hiérarchisées et déclinées en
programmes nationaux de santé ;
• Repenser et réorganiser la formation et l’information médicale de tous les
acteurs concernés (élus, populations et personnel de santé) au service de
nouvelles priorités, par les technologies de l’information et de la
communication ;
• Développer d’avantage les collaborations, voire à faire émerger des alliances,
Sud-Sud et Nord-Sud (l’opération du jumelage pour assurer la circulation des
soins de qualité d’une manière adéquate et efficiente).
Afin de préciser la place à donner aux TIC dans cette stratégie d’action (améliorer les
systèmes de santé en Afrique), et d’explorer leur potentiel en matière d’amélioration de la
santé habitants, l’Afrique a souhaité effectuer un relevé des expériences d’utilisation des TIC
dans neuf pays francophones d’Afrique de l’Ouest en 2013. A partir une étude analytique,
puis à l’élaboration d’une typologie des domaines d’application des TIC. Dans un second
temps, des missions ont eu lieu sur le terrain, dans trois pays identifiés comme les plus
matures sur le sujet d’étude, le Sénégal, la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, afin d’y analyser
des opportunités et des risques, au regard des expériences menées dans d’autre pays où
l’utilisation des TIC est plus ancienne et plus avancée (en Inde et au Kenya, en particulier)2.

1
IPEMED. Les systèmes de santé en Algérie, Maroc et Tunisie Défis nationaux et enjeux partagés. Rapport d’études et
d’analyses. Edition, LES NOTES IPEMED > N ° 13 > AVRIL 2012, p.01.

2
AFD. TIC et santé de la reproduction en Afrique de l’Ouest, questions de synthèse et de développement, 07 Avril,
2014.p.03.

36
Chapitre II : les TIC en santé
Mais, malgré la pratique des TIC en santé en Afrique ces dernières années d’une
manière croissante, son évolution reste déficitaire, expliqué par des nombreux contraintes, où
obstacles ;

- Obstacles financiers : le budget orienté vers le financement du secteur de la santé, et


précisément, le budget spécialisé à la technologie de la santé est très insuffisant par
rapport au PIB. Les recettes des services télécoms en Afrique représentent près de 5 %
du PIB1;

- Obstacles humains : la source humain est toujours le baie de développement où, la


source de trainement, l’Afrique reste jusqu’à aujourd’hui souffrir à cause de la
colonisation, et son effets, ainsi les politiques de ces pays, qu’influence sur la
formation, l’encadrement de corps médicale et administratif, ainsi le manque des et
insuffisance des personnes compétents ;
- Obstacles organisationnels : le mal gestion des systèmes de santé en Afrique est l’une
des principales contraintes qui freinent l’accroissement de la performance médicale ;
- Obstacles financière : parmi les principaux obstacles caractérisés les systèmes de

santé africains est le déficit budgétaire et le déficit structurel despolitiques

économiqueetsocialedecesrégions.

1
Michel Huet, Jean ; ROMADHAN, Mouna ; TCHENG, Henri .TIC et systèmes de santé en Afrique. Notes d’Ifri, juin,
2010, p.06.

37
Chapitre II : les TIC en santé
Le tableau ce dessus, représente l’évolution de l’utilisation des technologies de l’information
et de la communication en santé progressivement:
Tableau n°01 :L’évolution des TIC en santé

Période L’acte rendu Les moyens utilisés

1876 Télé-expertise Invention du téléphone

1906 électrocardiogramme Le téléphone

1920 Electrocardiogramme Invention de la télévision « noir et


Télé-expertise blanc »
Développement des réseaux
téléphoniques

1948 Electrocardiogramme Télévision


développé ; réseaux téléphoniques
électroencéphalogramme

1950 Conférences et présentations télévision


de chirurgie sur circuits
fermées.

1959 Consultation de psychiatrie télévision


(vidéo)

1965 Téléconférence télévision

1973 1er congrès de télémédecine /

1975 Invention des programmes et Téléphones mobiles


des applications de santé
téléphonique

1994 Développement de tous les Télévision, téléphones mobiles, sites


actes de la télémédecine internet…

2000-jusqu’à La concurrence électronique, Internet, télévision, téléphone mobile


nos jour (2017) développement d’e-santé »,
les sites intranet…

38
Chapitre II : les TIC en santé

Section 2 ; Les différentes pratiques des TIC en santé


« Les technologies de l’information et des communications (TIC) peuvent aujourd’hui
se prêter à de multiples applications dans le secteur de la santé. Elles ont considérablement
progressé et l’on s’accorde largement à penser qu’elles peuvent contribuer à améliorer la
qualité et la sécurité des soins ainsi que leur adéquation aux besoins des patients, tout en
renforçant l’efficience (des services plus adaptés, une meilleure disponibilité et moins de
gaspillage). Les partisans de l’utilisation des TIC dans le secteur de la santé font valoir
notamment qu’elle contribuera à réduire le nombre d’erreurs de médication »1.
La révolution numérique qui découle de l’utilisation par la médecine des TIC va
s’exercer à travers des outils appelés l’e-santé :
II.2.1 L’e-santé
L’e –santé englobe les applications suivantes : internet, la télémédecine, l’imagerie
médicale, le geste assisté par ordinateur.

II.2.2. Internet
Le développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication
transformer le rapport entre les patients et les médecins, soit par la transmission des données
médicales ou des consultations à distance. « Le développement de l'information médicale
surInternet permet à chacun de s'informer sur sa santé, sur les traitements possibles, etc. ».2
L’internet fait alors irruption dans le monde des télécommunications, il perturbe les
plans les mieux ourdis des exploitants des systèmes de santé dans les pays développés et en
voie de développement3.
-Les sites d’information et de services

Sont des sites désignés à l’utilisation publique des informations médicales, quelque
soit la fiabilité de ces informations.
« Il convient de bien distinguer les sites professionnels des sites destinés au grand
public. Ces derniers sont souvent fort utiles mais présentent des dangers dans la mesure où

1
OCDE(2010). Améliorer l’efficacité du secteur de la santé : le rôle des technologies de l’information et
descommunications. Périodique de l’OCDE. P11.
2
CLAYERFOUET, Martine. Les technologies numériques au service de la santé. Rapport de la commission santé-social,
Edition CESSER. Session du 23 février 2016, p.34.

3
VOLLE, Michel. Economie des nouvelles technologies : internet, télécommunication, informatique,audiovisuel, transport
aérien. Edition ECONOMICA, 1999, p.123.

39
Chapitre II : les TIC en santé
ceux qui les consultent n’ont pas la compétence pour apprécier la qualité des informations qui
leur sont communiquées. Le risque de « charlatanisme »est bien réel, s’agissant en particulier
de sites de services commerciaux, tandis que l’acquisition de médicaments via internet peut
faire échec à la prescription médicale ». 1

L’utilisation de ses sites est un peu dangereuse, car ces informations ne sont pas
toujours fiables et efficaces. « L'information "médicale", abondante sur le web, si elle doit être
appréciée avec précaution du fait d'une absence quasi totale de régulation » 2. Car ne sont pas
observés et autorisées par les pouvoirs publics.
Ces sites comprend : le commerce électronique, sites interactifs, le DMI ;
- Le commerce électronique
Le commerce électronique (réseaux, ordinateurs, cartes à puce, plateaux
téléphoniques, bases de données, etc.…) 3est apparait d’une manière évolutive et remarquable
dans le domaine de la santé, où les acteurs interviennent au lieu virtuel pour l’échange des
produits de santé, ainsi est un vecteur de distribution pour les producteurs de logiciels entre
eux4. Donc, « La mise en réseau est ainsi l’occasion pour de nouveaux acteurs privés de se
positionner favorablement au sein d’un champ d’activités en forte croissance économique et
de proposer une relation de plus en plus contractuelle et marchande »5.Mais aussi est un peu
dangereuse car les producteurs ne sont pas connus par les consommateurs.
- Les sites interactifs
Sont des sites spécialement utilisées par les professionnelles de la santé dont le but de
transmettre et d’échange des données médicales, et « en apportant à un patient une réponse
ponctuelle sur une question de santé qui lui est propre, ils peuvent parfois nourrir le sentiment
d’aboutir à de véritables téléconsultations. Les problèmes se posent différemment pour les
sites interactifs à destination des professionnels où le dialogue ainsi établi rend

1
DIONIS DU SEJOUR, Jean; ENTIENNE, Jean-Claude. Nouvelles technologies de
l’information et système de santé « la nouvelle révolution médicale ». Assemblé nationale de
l’office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques. Paris, 2011.p02.
2
CLAYERFOUET, Martine. Op.cit., p.6.
3
VOLLE, Michel. Economie des nouvelles technologies : internet, télécommunication,
informatique, audiovisuel, transport aérien. Edition ECONOMICA, 1999, p.11.
4
Ibid., p.213.
5
ROMEYER, Hélène .TIC et santé : entre information de santé et information médicale ».
Édition électronique, [En ligne], Vol. 2, n° 1 | 2008, mis en ligne le 13 octobre 2008, consulté
le 30 septembre 2016..p.09.

40
Chapitre II : les TIC en santé
possible l’établissement des réseaux de soins et le développement de la prise en charge à
domicile»1.
- Le dossier médical informatisé
C’est un carnet de santé comprend tous les informations concernant l’état de santé de
patient et leurs traitements.
« Il permet aux médecins d'accéder aux informations médicales essentielles
concernant un patient qui en a demandé l'ouverture : antécédents (maladies, opérations…),
allergies éventuelles, médicaments pris, comptes rendus d'hospitalisation et de consultation,
résultats d'examens (radios, analyses biologiques…) Seul le détenteur d'un DMP et les
professionnels de santé autorisés par lui-même (médecin, infirmier, pharmacien…) peuvent le
consulter, ce qui leur permet de connaître les informations importantes et de mieux se
coordonner »2.
La richesse des informations disponibles sur l’internet, le fait qu'un même symptôme
puisse être révélateur d'une maladie tout à fait bénigne comme d'une maladie beaucoup plus
sérieuse, peuvent générer une anxiété inutile. En aucun cas, ils ne peuvent remplacer la
compétence d'un professionnel de santé, c.-à-d. les informations disponibles sur les sites
internet jamais remplacent la présence réelle d’un médecin3.
II.2.3 La télémédecine

La médecine à distance est l’une des pratiques des nouvelles technologies en santé,
leur apparition est considérer comme étant une étape considérable, et une meilleure solution
pour répondre à un nombre très élevé et complexe des difficultés et contraintes qui retardent
l’amélioration des systèmes de santé dans le monde.
Littérairement : la télémédecine désigné la médecine à distance

La définition de la télémédecine n’est pas facile car elle englobe l’ensemble de la


pratique médicale, du diagnostic clinique à l’imagerie, à la thérapeutique et à l’enseignement,
d’ailleurs de nombreuses définitions en ont été données. La commission de technologie
biomédicale en France qui, après plus d’un an de travaux et d’auditions, avait produit un

1
DIONIS DU SEJOUR, Jean; ENTIENNE, Jean-Claude. Nouvelles technologies de l’information et système
de santé « la nouvelle révolution médicale, 2011.p04.
2
CLAYERFOUET, Martine. Op. Cit, p.15.
3
Ibid.

41
Chapitre II : les TIC en santé
rapport sur ce sujet, estimait qu’il s’agissait du partage de l’image, de la connaissance et de
l’action entre le patient et les différents acteurs médicaux grâce à la télétransmission.1
• « La télémédecine est définie dans le Larousse 2003 comme : la partie de la médecine qui
utilise la transmission par télécommunication d’informations médicales (images,
enregistrement, etc.), en vue d’obtenir à distance un diagnostic, un avis spécialisé, la
surveillance continue d’un malade, une décision thérapeutique »2.

• « La télémédecine, en transmettant en un temps très court, images et sons permet


d'assister à distance les personnes médicalement dépendantes ou d'établir un diagnostic
pointu dans des régions les plus reculées où les spécialistes ne peuvent se rendre. La
télémédecine rompt l'isolement des populations et des professionnels et permet,
particulièrement dans les pays en développement, de dépasser les barrières géographiques
et socio-économiques qui isolent les régions rurales, sous-équipées dans le domaine
médical, en leur fournissant l’accès aux services de la santé par voie multimédia »3.

• « Il s'agit d'une pratique médicale qui met en relation, par la voie des nouvelles
technologies, soit le patient et un ou plusieurs professionnels de santé, soit plusieurs
professionnels de santé parmi lesquels au moins un professionnel médical ».4
• « Télémédecine recouvre différentes méthodes qui permettent de réaliser des services de
santé (le plus souvent d’ordre diagnostic ou thérapeutique) à distance »5.
• « La télémédecine est un outil indispensable de l’aménagement du territoire car sa mise en
place est un gage de pérennité des hôpitaux ruraux et une réponse rapide à la crise de la
démographie médicale en milieu rural »6.

« La télémédecine associée aux systèmes d’archivage et de transmission d’images, sont


également très utiles auprès des populations rurales ou éloignées, en réduisant l’impact de la
pénurie de médecins et en améliorant l’accès aux soins »7.

1
BINET. Jacques- Louis, ARDAILLOU. Raymond. Bulletin de l’académie nationale de médecine, PARIS CEDEX O6, p.01.
2
GREBOT, Elisabeth. L’apport des nouvelles technologies de l’information et de la communication au service de la santé e Afrique dans le cadre
au NEPAD « nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique ».
Rapport de l'Académie des Sciences morales et politiques, du Sénégal, 2011, p.22.
3
GREBOT, Elisabeth. Op.cit. P.16.
4
CLAYERFOUET. Martine. Op, cit. p.11.
5
WEIL, Olivier ; TIKKANEN, Mari ; KOUANDA. Seni. Rapport sur l’utilisation des nouvelles technologies et des communications (tic) dans le
domaine de la santé maternelle et infantile en Afrique subsaharienne. Rapport de l’agence française de développement, juillet ,2013.p.11.
6
DIONIS DU SEJOUR, Jean; ENTIENNE, Jean-Claude. Op, cit, p.03.
7
OCDE, 2010. Op, Cit, p.16.

42
Chapitre II : les TIC en santé
II.2.4. L’imagerie médicale
« L’imagerie contribue de plus en plus à la recherche médicale en termes de

compréhension des maladies ainsi qu’à la recherche pharmaceutique »1.


II.2.5 Le geste médico-chirurgical assisté par ordinateur
« La chirurgie assistée par ordinateur (GMCAO) apporte la précision du geste, une
sécurité accrue et un caractère mini-invasif. La chirurgie mini invasive, dite aussi télé
chirurgie recouvre ce que les pays anglo-saxons nomment (robotic surgery), ou encore
(keyhole surgery). Née aux USA dans les années 1995, elle est en pleine évolution »2.

II.2.6 L’e-santé : entre l’information médicale et l’information de santé


L’e-santé où e-health qui ‘englobe l’ensemble des moyens et des outils utilisé dans le
domaine de la santé pour améliorer la relation médecin-patient et patient-société.

e-santé : « la fourniture de soins à distance ». (L’OMS)

Où : « L’application des technologies de l’information et de la communication (TIC) à


l’ensemble des activités en rapport avec la santé » (Commission européenne).3

« Le terme e-santé désigne l'ensemble des technologies et services - pour les soins
médicaux spécifiquement - basés sur les technologies de l'information et de la
communication.

Ceux ci comprennent :

• Les réseaux régionaux et nationaux d'information pour la santé et les systèmes de dossiers
électroniques distribués y compris les systèmes d'information pour les professionnels de santé
et les hôpitaux, les services en ligne tels que la prescription électronique, les bases de
données...
• Les systèmes de télémédecine et les services associés
• Les outils spécialisés pour les professionnels de santé et les chercheurs (robotique et
environnements avancés pour le diagnostic et la chirurgie, outils pour la simulation et la
modélisation, grilles pour la santé et outils pour la formation). »4

1
BAGNOUD, Ghylaine. L’innovation médicale et son intégration dans les assurances sociales : enjeux et
problématiques. Mémoire en vue de l’obtention de diplôme de master en économie et management de santé,
(MASHEM), mémoire n°131, juin 2009, p.10.
2
BAGNOUD, Ghylaine. Ibidem.
3
SANOFI. L’e-santé : Quelles opportunités pour la filière en PACA ?p.02.
4
http://sante.lefigaro.fr/social/sante-publique/telemedecine-generalites/definitions-autour-telesante (consulté le:
25/07/2017).

43
L’information joue un rôle très important dans la création et l’amélioration de cette
relation. Il existe 02 types d’information « Ces deux informations renvoient par ailleurs à de
nouveaux usages en matière d’informations sur la santé et à une certaine forme
d’industrialisation d’une information jusque-là publique et scientifique ».
Section 3 :L’information de santé
L’information de santé est l’information désignée au grand public, non spécialisée,
généralement cet information établé par l’Etat ou les institutions publiques pour améliorer
leurs image du marque d’un coté, et de rendre des services de santé efficaces et fiables
d’autre coté (services de qualité). L’information de santé est aujourd'hui traitée de manière
instantanée et en continu, sans vérification ni analyse et prise en compte systématique du
contexte car généralement le trouver sur des sites caractérisés par l’absence d’autorité et de
surveillance gouvernementales.
II-3.1. Les spécificités de l’information de santé
Pour mieux différencier l’information aux autres informations, on peut ressortir les
points de divergence suivants ;
• La publicité : est par les gouvernements pour la lutte contre plusieurs maladies
chroniques et transmissibles (cancer, VIH…) ;
• L’information de santé son principal rôle est la prévention et la protection de la
population couverte ;
• « Les gouvernements utilisent l’information de santé pour diffuser l’information de
leurs services et moderniser leurs administrations »1;
• L’information de santé c’est une information désignée à la consommation publique ;
• Disponibles sur les sites internet publiques, leurs degré de fiabilité est faible (le
créateur de ces informations partager ce dernière sont des personnes
publics).
II-3.2. L’information médicale (professionnelle)
L’information médicale est l’information publiée par des spécialistes (professionnelles
de la santé). « Les supports d’information médicale sont de plus en plus nombreux et leur
production échappe désormais au seul secteur scientifique. Avec la multiplication des
instances de production et de diffusion, le statut de cette information se diversifie. Les
laboratoires pharmaceutiques, les assurances, les associations de malades, les centres de
recherche ou les institutions publiques produisent et diffusent désormais de l’information qui

1
ROMEYER, Hélène .TIC et santé : entre information de santé et information médicale ». Édition électronique,
[En ligne], Vol. 2, n° 1 | 2008, mis en ligne le 13 octobre 2008, consulté le 30 septembre 2016. URL : http://
ticetsociete.revues.org/365; DOI: 10.4000/ticetsociete.365.p 07.

44
dépasse largement le simple cadre de l’information médicale sous formes d’informations
pratiques, de conseils, de promotion de tel ou tel médicament, ou de comptes rendus
scientifiques, etc. »1.
La question de l’information médicale est au cœur des changements importants de ces
dernières années dans la relation médecin – malade. Il est aujourd’hui acquis que le patient
doit être l’ultime décideur dans les choix qui concernent sa propre santé, le médecin étant
chargé de tout mettre en œuvre pour lui permettre de faire ces choix de manière éclairée.
Le code de la santé publique algérienne est très précis quant au contenu de
l’information qui doit être délivrée, le législateur a prévu que le médecin donne au patient des
informations sur 2:
- Son état de santé et l’évolution prévisible de celui-ci.
- La nature et les conséquences de la thérapeutique proposée (notamment leur utilité, leur
urgence éventuelle, …)
- Les risques fréquents ou graves normalement prévisibles de la thérapeutique proposée,
- Les conséquences prévisibles en cas de refus,
- Les autres alternatives thérapeutiques,
La question de l’information sur les risques liées à l’utilisation des nouvelles
technologies dans le domaine de la santé est la plus complexe car les soignants sont souvent
écartelés entre la volonté d’informer le patient quelque soit le résultat loyalement, c'est-à-dire
en indiquant l’entier des risques, et le souhait de « protéger » le patient d’une effet inévitable
au vu des risques potentiels de chaque thérapeutique où de chaque pratique de nouvelle
technologie.
« C’est la raison pour laquelle le législateur a parlé des risques « fréquents ou graves
normalement prévisibles ». On peut comprendre cette rédaction comme l’obligation pour le
médecin d’informer de tous les risques fréquents, quelle que soit leur gravité, et de tous les
risques graves, même non fréquents, et choisir la meilleure moyen et mécanisme pour
partager cette information, dès lors cependant que leur survenue est prévisible, c'est-à-dire
qu’il s’agit d’un risque connu (risque liée à l’utilisation d’une nouvelles technologie n’est pas
maitriser, risque de piratages de l’information sur internet…) et qui ne soit pas totalement
hypothétique »3.

1
Ibidem.
2
http://sante.lefigaro.fr/social/droit/contenu-linformation-medicale/generalites consultéle : 29/07/2017.
3
Idem

45
II.3.3 Spécificités de l’information médicale

A partir la définition précédente on peut ressortir les spécificités suivantes :


• Diversité de producteurs (compagnes d’assurance, les expertises, praticiens,
laboratoires scientifiques, …) ;
• Diversité des supports de partage (sites interactifs, télé expertise, téléformation,
téléconsultation…) ;
• Diversité de la nature (pratique, conseil, promotion, diagnostique…)
• L’information médicale concernant l’état de santé d’un malade, c.-à-d. les
professionnelles de santé, et le malade intéressant sur l’état de santé de ce dernier.

Donc l’information médicale se fonde sur l’analyse de données informatiques relatives aux
patients et aux unités de soins pour disposer d’éléments chiffrés sur l’activité d’un
établissement de soins et mieux comprendre son fonctionnement et l’information de santé
fonde sur l’industrialisation et la publicité aux produits pharmaceutique et médicale, sans la
prise en compte les effets et les dangers qui peuvent être touché l’état de santé des patients.
« L'ampleur de la crise sécuritaire et économique a engendré une situation sanitaire critique
caractérisée par la détérioration de l'état de santé des populations. En effet, «la réalité socio
sanitaire est définie par une double transition, démographique et épidémiologique, qui

bouleverse le champ de la santé. »1.Certainsauteurs soulignent que les principales causes


decette transition ; l’absence de l’information médicale, et le mal utilisation de l’information
de santé.

Conclusion

Les TIC en santé sont tous les outils et moyens utilisés pour améliorer les systèmes
de santé, et de permet la mise en place et la généralisation d’une communication plus
personnalisée, plus humanisée, et plus sécurisée entre l’hôpital et les patients. Mais elle
engendre des coûts d’achat, d’installation, de réparation plus élevés, ainsi elle a des effets
négatifs sur le plan éthique, financier, et économique. Pour faire face à ces contraintes, les
économistes de la santé utilisent l’HTA avant et après chaque projet de TIC en santé.
L’HTA permet de proposer un accès effectif pour tous, à des soins de qualité, d’utiliser
les ressources disponibles d’une manière optimale et rational, d’assurer un accès rapide aux
innovations, d’assurer un management dynamique de l’ensemble des technologies de santé et
d’évaluer les nouvelles organisations.

46
Chapitre 3: Apports des TIC

Chapitre 3 : Apport des TIC dans une


structure Hospitalière , cas EHS de
DBK

46
Chapitre 3: Apports des TIC

Section 1 :Introduction et Présentation de l’EHS DBK :

L’EHS de DBK, chef-lieu de la Daïra situé à 10 kms à l’ouest de Tizi Ouzou , lancé le 18
février 2014 cet établissement est baptisé au nom du martyre Omar YACEF, tombé au champ
d’honneur le 08 octobre 1957 ; Dont les parents sont originaires d’Azzefoun .

Deuxième en sont genre a l’échelle africaine , cette structure hospitalière était spécialisé
en premier lieu, en cardiologie pédiatrique avec une capacité d’accueil de 80 lits , puis
l’établissement c’est généralisé pour le traitement de touts personne ayant une pathologie
cardiaque, la structure prend en charge tout les patients venant des 4 coins du pays qu’il soit
assuré ou non , étant un établissement spécialisé , l’hôpital ne possède pas de service
d’urgence.

A l’instar de blocs opératoires et de salle de soins intensif hautement développé , cettte


infrastructure médical est doté d’équipement ultra moderne tel que les gammes –caméra ainsi
qu’une salle d’électrophysiologie ainsi que d’un auditorium comprenant 320 places qui est
destiné pour la formation hospitalo –universitaire et permet aussi au médecins spécialiste de
suivre des intervention chirurgical par un système photographique diffusé a partir des blocs
opératoires.

Ce projet a été réalisé par une entreprise portugaise qui porte le nom de ABRATINA
CONSTRUTURA . Le cout de réalisation est de 320 milliards de dinars , en plus de 150
milliards de dinars pour son équipement.

L’ Organigramme ci-dessous représente l’organisation du personnel administratif de

L’EHS DBK , la répartition de l’effectif ce devise en plusieurs services principal et chacun de


ces rubriques comporte différents bureaux.

Le tableau ci-dessous représente le nombre d’effectif présent dans chaque service cité
plus haut .

47
Chapitre 3: Apports des TIC

Service Service
Personnel Personnel
Bureau d’ordre général 02

Secrétariat 03

Communication 02

B / Marchés 05

S/D de l’Administration et des Moyens 02

S/D DES Activités de Santé 01

S/D des Services Economiques ; 02


infrastructures et des équipements
B/infrastructure , Equipements et 04
maintenance
B/GRHC 06

B/Statistique 04

B/Economique 03

Cellule informatique 02

B/Budget compt 02

B/Entrée 04

Magasin 03

Cellule Maintenance matériel médical 02

B/Solde 04

B/Prévention 01

Cellule maintenance technique 02

B/Calcul de coût 02

B/Surveillance 03

Manutentionnaire 04

Total 63

48
Chapitre 3: Apports des TIC

La présentation du bureau des entrés :

Le Bureau des entrés est dédié à l’accueil et à la prise en charge des patients, son
activité est étroitement liée au - circuit patient- et à la constitution de -dossier patient –

Le Bureau des entrés doit être facile d’accès tandour les usagés que pour les différents
services interne ayant des relations étroites avec celui-ci. Il doit être également signalé par les
panneaux placés aux endroits appropriés, les structures physiques doivent être suffisamment
spacieuses pour permettre une prise en charge fonctionnelle des missions dévouées à ce
dernier .

Contenu de l’importance stratégique du bureau des entrées , le responsable devra être

Choisi parmi les administrateurs des services de santé ou les personnels titulaires d’un grade

Equivalent .

Au niveau de l’EHS DBK ,le bureau des entrés est composé de quatre 04 agents et
parmi eux ce trouve un professionnel de santé , qui occupe le poste de médecin CIM( le
médecin chargé de l’information médical.

Le médecin CIM est le personnel interlocuteur avec les médecins conseils des organismes
de sécurité sociale et leur donne l’accès de voir les fiches navettes de l’établissement .

Il est charge de :

- Veiller au bon renseignement de la fiche navette et avoir accès au dossier médical du


malade pour vérifier et valider les informations transcrites dans la fiche navette.
- Renseigner le résumé standard de sortie de la fiche navette selon la CIM 10 et puis
enregistre ses derniers dans un logiciel – Chifa Cardio –
- L’accès vers les services médicochirurgicaux pour contrôler le dossier médical.

Le schéma général d’organisation ci-après identifié la prise en charge des missions et champs
d’attribution dévoué au bureau des entrées :

49
Chapitre 3: Apports des TIC

Bureau des entrées

Accueil Etat civil Mouvement population H facturation Archive admission

Déclaration DC M. Population H. fiche navette Registre

Renseignements Relation APC Statistiques système chifa

Orientation, Relation Parquet Doss Adm Bulletin Médecin Légale

Malade imprimé
Source :

Bureau des entrées au niveau des établissements publique de santé fascicule n 14 Med Ould
Kada 2016

Présentation des services médicaux :

Organigramme des services d’hospitalisation

Service d’hospitalisation

Anesthésie cardiologie Chirurgie laboratoire central


réanimation cardiaque

10 lits 40 lits 30 lits 01

Source : EHS DBK

Le schéma ci-dessous représente les différents services d’hospitalisation de l’EHS DBK


composé de 80 lits sur les 3 services principal qui sont :

- Le service d’anesthésie réanimation qui a une capacité de 10 lits devisé équitablement entre
les 2 services

- Le service cardiologie avec une capacité de 40 lits , qui sont répartie sue 2 sous services

50
Chapitre 3: Apports des TIC

qui sont l’hospitalisation avec un nombre de 30 lits et celui de la consultation et l’exploration


avec 10 lits .
- Le service chirurgie cardiaque doté d’une capacité de 30 lits ,répartie sur 03 sous service qui
sont chirurgie grand enfant avec un nombre de 20 lits celui de la chirurgie nourrissons avec 5
lits et enfin les soin intensifs avec 5 lits .

- Le service d’hospitalisation comporte aussi un laboratoire central composé de 03


compartiment d’analyse à savoir la micro biologie ; la biochimie et l’hématologie et d’un
service de radiologie ‘ scanner ,radiologie spécialisé ’

Tableau : Service chirurgicaux d’hospitalisation :

Services /unités Nombre de lits Salle d’opération Réanimation

Adulte 30 03 10

Tableau :Service médicaux d’hospitalisation :

Service/unités Nombre de lits

Adulte/ enfants 40

51
Chapitre 3: Apports des TIC

Tableau : Activités médicales et paramédicales :

Services/unités Nombre

Radiologie/IRM/Scanner 01

Laboratoire 01

Constatation 01

Transfusion Sanguine 01

Hospitalisation 01

Hospitalisation Nourrisson Néonatologie 01

Source :Site de la DSP de Tizi-Ouzou

Tableau : Nombre du personnel soignant

Personne Nombre

Médecins 47

Infirmiers 58

Aide soignants 69

Total 174

Source : construction personnel

Section 2 : Le circuit du patient à l’EHS DBK :

2.1. Le dossier administratif du patient :

Dans un établissement de soins ; l’administration hospitalier doit constituer un dossier


administratif autour d’une personne qui se présente pour un besoin sanitaire , ,distinct du
dossier des professionnels de santé.

52
Chapitre 3: Apports des TIC

Le bureau des entrées est chargé de la gestion des dossiers médico-administratifs des
patients , leur fonctionnement est régi par l’instruction 03/MSP/MIN du 07 déc.2000 relative
à l’organisation et au fonctionnement du bureau des entrées.

Les supports du dossier administratif sont :

-Demande d’hospitalisation

-Le bulletin d’admission

-La fiche navette

- Le résumé standard de sortie.

2.1.1. Demande d’hospitalisation

D’après la circulaire n 01 MSP/DSS DU 16 JUIN 2001 , il est interdit l’utilisation des


ordonnances médicales pour demander une hospitalisation . il a été mis en circulation de
nouveaux imprimés normalisés dans le cadre de la réhabilitation des fonctions du bureau des
entrés, l’un de ces imprimés étant précisément la « demande d’hospitalisation » avec tous
les renseignements utiles qui la caractérise.

La demande d’hospitalisation comprend :

Nom et Spécialité du service

Dans le 1er cadre : Identification du patient

Nom et nom du jeune fille ,prénom ,age , nom de la salle, n de lit et heure d’hospitalisation

2ème cadre : Malade orienté ou adressé par

Nom et prénom du médecin, grade, établissement, secteur /unité/service.

3ème Cadre Garde malade

Nom et prénom de garde malade , Type Pièce d’identité présentée

Au bas de page : La signature et date et visa du praticien

53
Chapitre 3: Apports des TIC

2.1.2 Bulletin d’admission :

C’est un document informatisé saisi par l’agent du bureau des admissions à partir du «
logiciel patient » dans la partie » admission » et cela après présentation d’une demande
d’hospitalisation par un proche ou un infirmier.

Le bulletin d’admission est divisé en quatre cadres :

-Identification du patient : données sociodémographiques du patient

-Identification de l’assuré : nom et prénom et date de naissance de naissance de l’assuré ,


caisse d’affiliation de l’assuré et le numéro d’immatriculation

-Hospitalisation : service d’hospitalisation , date et heure d’entrée ,nom et n d’unité ,n du lit ,


médecin traitant , mode et code d’entrée

-Accident : Type d’accident, date, heur et lieu de l’événement…….

2.1.3 Fiche de navette :

D’après la circulaire n 3637 MSP/ DSS/ du 23 /12/1985 la fiche navette est un document
qui accompagne le malade lors de son hospitalisation et toute consommation de soins doit y
être inscrite , qu’elle soit dans un des services de l’hopital ou dans une autre structure externe
publique ou privée .

La fiche navette permet non seulement une évolution de l’activité de chaque service
hospitalier mais également des actes de diagnostic et de facturation » logiciel patient » utilisé
par le bureau des entrées , pour la saisie des informations concernant le patient : des bulletins
d’admission , la fiche navettes , la facturation et le résumé standard de sortie (RSS)

La fiche navette transite entre les différents services hospitaliers, et entre ces derniers et le
bureau des entrées .

Au bureau des entrée :

L’agent préposé aux admissions transcrira sur la fiche navette toutes les informations à
caractère administratif . a la sortie du malade , la fiche navette sera retournée au bureau des
admissions, l’agent devra alors porter sur la navette les informations concernant la somme de

54
Chapitre 3: Apports des TIC

coefficients de tous les actes pratiqués par les différents services . Le bureau des entrées
réalise un état mensuel , trimestriel et annuel de l’activité de chaque service hospitalier .

Dans les services médicaux :

Le surveillant médical est responsable de l’inscription sur la fiche navette de chaque acte
accompli et ce conformément à la nomenclature . Il devra porter la lettre clé suivie du
coefficient correspondant à l’acte pratiqué . A la fin , la fiche navette doit être signée par le
praticien . La fiche navette est constituée de huit pages consignés sur une chemise cartonnée
en rouge .

Rubrique 1 : Identification du malade et mouvement du malade :

Cette page regroupe les informations suivantes :

Identification de l’hôpital

- Identification du patient
- Identification du service d’hospitalisation ( date et heure d’entrée ,N du lit , médecin
traitant , mode et code d’entrée )
- Mouvement du malade ( hospitalisation dans un autre service )
Rubrique 2 et 3 : Actes chirurgicaux et actes médicaux

Dans cette partie , le surveillant médical inscrit sur la fiche navette tout les actes
médicaux, chirurgicaux et examens pratiqués dans l’établissement d’hospitalisation y compris
les consultations effectuées par les praticiens externes eu service et ce conformément à la
nomenclature (nom DCI et code DCI ).

Rubrique 4 : Actes paramédicaux

Dans cette partie , le service dans lequel le patient est affecté sera chargé d’enregistrer tous
les actes paramédicaux effectués par les infirmiers dans l’établissement d’hospitalisation et
ce conformément à la codification des actes médicaux , tels que les perfusions , les
prélèvements sanguins….

55
Chapitre 3: Apports des TIC

Rubrique 5 : Actes médicaux chirurgicaux

Cette partie comprend les actes médicaux , chirurgicaux et examens pratiqués dans une
structure externe .

Rubrique 6 et 7 : Médicaments

Dans cette partie , le service dans lequel le patient est affecté sera chargé d’enregistrer
tout les médicaments consommés par le patient au cours de son séjour ; Dates de prescription
, forme et dosage n quantité , sa codification DCI et qualité du prescripteur)

Rubrique 8 : Sortie du malade

Cette partie est divisée en deux cadres

- Le premier est réservé au praticien qui enregistre la date et heurs de sortie ,le motif
d’entrée , le mode de sortie ….
- Le deuxième cadre est réservé à l’administration pour établir une facture pour le
patient .
-
Section 2 : L’apport des TIC dans le domaine de la santé :

Les TIC pour dynamiser les démarches administratives :

Un patient hospitalisé a besoin d’un examen complémentaire, une ostéodensitométre ;


cependant , dans un Hôpital ou il est, cet examen n’est pas disponible, il faut donc l’envoyer
ailleurs pour qu’il en bénéficie . Voila comment cela se passe . Un interne du service est
envoyé en ambulance afin de décrocher un rendez-vous pour le patient. Puis ; le patient et
l’interne sont envoyés en ambulance , le jour du rendez-vous , pour faire l’ostéodensimétrie

Enfin , l’interne et l’ambulance font un troisième aller retour pour récupérer les résultats
de l’examen. Nous avons donc mobilisé trois fois l’ambulance et l’interne , donc le rôle ,
rappelons-le, est d’être au contact du malade afin de peaufiner sa formation et non d’assurer
l’ensemble des évacuations .

Ces échanges épistolaires par interne interposé peuvent disparaître si les TIC s’en mêlent .
La télétransmission consiste en un échange de données entre professionnels de santé , Ainsi,

56
Chapitre 3: Apports des TIC

les demandes et les résultats d’examens peuvent se faire par mail . Encore mieux , la télé
radiologie permet d’avoir l’interprétation d’examens comme l’ostéodensitométre à distance.
Un seul radiologie peut ainsi apporter son expertise sur plusieurs régions déficitaires en
spécialistes ; ce qui évite surtout aux patients des délais interminables et les déplacements
fastidieu.

3.2.1 Une nouvelles gestion de données :

Un coule ramène son enfant aux urgences et on décide de l’hospitaliser . Il n’ya plus de lits
disponibles , alors on l’envoie vers un autre hôpital avec un lettre . La famille doit s’y rendre
avec ses propres moyens .Vu qu’il a pas de communication , on ne peut s’assurer que le dit
hôpital ait des lits disponibles en pédiatrie. Arrivés au second hôpital ; l’histoire se répéte.
C’est ainsi que la famille a fait le tour de la Wilaya avant que leur enfant ait pu bénéficier de
l’hospitalisation dont il a besoin . Dans l’anecdotes réelle, le père du malade a perdu patience
et s’en est aux médecins du second hôpital qui ont du faire appel aux agents de sécurité ;il
en aurait fait autrement si les TIC s’en étaient mêlés.

En effet , les service ayant tous un secrétariat avec un PC ; il suffirait de répertorier sur un
dossier l’ensemble des lits disponibles du service et de mettre à jour cette base de données
chaque fois qu’un lit est libéré ou occupé. Ainsi , quand on envoie un patient vers un autre
hôpital , il suffit de consulter cette base de données pour savoir si le patient trouvera un lit
disponible et éviter à la famille d’envoyer un taxi clandestin à 23 H et faire le tour des
hôpitaux , sans oublier le stress et l’altercation avec le personnel de santé,De même , il est
possible de créer une base de données regroupant les dossiers médicaux, ce qui permet au
médecin d’être au courant de l’ensemble du passé médical de son patient et d’avoir ainsi un
outil indispensable pour une bonne orientation diagnostique et thérapeutique .

3.2.2 Les TIC comme outil pédagogiques:

Dans un système de santé équipé en TIC , chaque médecin peut assister à distance aux
séminaires et autre présentations et ce , partout dans le monde . En plus de l’accès aux cours
par internet , chose d’ores et déjà possible , l’outil informatique peut rendre de grains services

dans l’apprentissage et la pratique de la médecine . On peut assister à des opérations


chirurgicales et voir la procédure aussi bien que le chirurgien qui opère . Des applications

57
Chapitre 3: Apports des TIC

Peuvent par exemple calculer les dosages d’un schéma de réhydratation d’un nourrisson en
entrant uniquement le poids et le pourcentage de réhydratation estimé par l’examen clinique

le risque d’erreur de dosage n’existe don plus ? Cela permet de réduire le temps de latence
entre la découverte et la naissance d’une recommandation , puis entre la recommandation et
son application , ce qui doperait la vitesse d’évolution des pratiques médicales dans le pays
les moins développés et faire un bond de géant aux étudiants formés dans ce pays .

58
Chapitre 3: Apports des TIC

Conclusion générale

Les technologies de l’information et des communications (TIC ) peuvent aujourd’hui


se prêter de multiples applications dans le secteur de la santé. Elles ont considérablement
progressés et l’on s’accorde largement à penser qu’elles peuvent contribuer à améliorer la
qualité et la sécurité des soins ainsi que leur adéquation aux besoins des patients , tout en
renforçant l’efficience ( des services plus adaptés , une meilleure disponibilité des ressources,
et moins de gaspillage) . Les partisans de l’utilisations des TIC dans le secteur de la santé font
valoir notamment qu’elle contribuera à réduire le nombre d’erreurs de médication .Mais ces
technologies ne sont pas toujours fiables et efficaces .Car il existe des risques concernant
leurs applications ,réparation qui exige des couts et un taux de financement considérable .

L’es santé en Algérie reste à l’heure actuelle très mal géré et s’intéressent que
sensiblement dans le fonctionnement des structures de santé.

L’utilisation des opportunité offertes par les TIC touchent surtout la réduction des
couts du travail médical et donc transformer l’organisation du travail.

Les TIC ne doivent pas contribuer seulement à modifier quantitativement les effectifs
mais apporter des changements qualificatifs dans la circulation de l’information utile )
améliorer la qualité des soins dans le domaine de la santé.

La qualité des soins aux patients est primordiale et prime sur tout autre considération.

Aussi les connaissances médicales produites par les réseaux jouent un rôle important à
travers eu certain nombre d’indicateurs comme l’amélioration dans la prise en charge du
malade , guider le médecin dans son diagnostique , réduire les couts de fonctionnement ; aider
à la prise de décision etc…..

Ainsi donc l’informatique présente beaucoup d’avantages dans le cadre de la santé.

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