Mémoire Final PDF
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Thème
Promotion2018/2020
Remerciements
Tout d’abord, nous tenons à remercier fortement et avant tout le
bon DIEU de nous avoir donné le courage et la bonne volonté de mener
à terme ce travail.
Enfin nous tenons à remercier les mebres du jury d’avoir accepte de lire.
Dédicaces
Je dédie ce travail
Àcellequim’acouvertdetendresseetquin’arienépargné
pourmevoirheureux,àtoimadoucemère;
Àlasourcedemapersévérance,àceluiquim’atoujours encouragé,àtoimonpère;
Àmeschersfrères,
ÀtoutelafamilleFLISSIetHAMOUDI
Àmonbinôme;
À tous mes amis(es) ;
MOULOUD.
Dédicaces
Je dédie ce travail
Àmamèrepourtouslessacrificesqu'elleafaitpourqueje
réussissemesétudes,toutl'amour,toutel'affectionettoutle
soutienqu'ellem'aapporté.Qu'elletrouvedanscetravailun
témoignagedemonimmensereconnaissance;
Àtoutemafamille SAHKI
Youcef.
Liste d’abréviations
TM / TLM : TéléMédecine
Introduction :……………………………………………………………………………….01
Section 1 : Les TIC : Parrution , evolution dans le monde………………………………...04
Section 2 : Diffusion desTIC dans le monde……………………………………………..15
Section 3 : TIC en Algerie…………………………………………………………………20
Conclusion…………………………………………………………………………………25
Introduction…………………………………………………………………………………26
Section 1: Les TIC dans le milieu de la Santé………………………………………………31
Section 2: Les différentes pratiques des TIC en santé………………………………………39
Section 3 : L’information de santé…………………………………………………………..44
Conclusion…………………………………………………………………………………..46
Chapitre 3 : Apport des TICdans une structure Hospitalière Cas EHS de DBK
Introduction …………………………………………………………………………………48
Section 1 : Introduction et présentation de l’EHS de DBK )……………………………….48
Section 2 : Le circuit du patient à l’EHS de DBK..………………………………………58.
Section 3 : l’apport des TIC dans le domaine de la santé……………………………………
Conclusion générale…………………………………………………………………………60.
Bibliographie
Annexes
Tables des matières
Chapitre 1:
Les nouvelles Technologies de l’information
et de la communication
Introduction générale
1
applications numériques qui en découlent assurent de bons soins aux malades .
En Algerie l’informatisation du seccteur de la santé s’est accéléré ces dernières années avec
la créaation ddu dossier médicaléléctronique (DME) le parcours du malade ainsi que le
système d’information hospitalier (SiH)
Contribuent largement dans le bon fonctionnement de l’Hopital.
Aussi , la mise en plaace des TIC pour faciliter la gestion et la communication entre les
différents acteurs de l’Hopital nous a poussé à nous intérésser à la thématique des moyens de
communication .
Intéret du sujet :
Le sujet s’inscrit dans le champ de l’analyse du secteur de la santé dans l’optique de voir
l’importance des TIC
dans le procéssus de communication et du transfert de l’information entre les différents
acteurs de la santé.
Enfin , l’intérêt de ce sujet est d’orienter les Etablissements de santé vers l’utilisation de ces
pratiques pour faciliter la prise en charge des patients et d’assurer la distribution des soins de
qualité .
Problématique de l’étude :
Le secteur de la santé en Algérie présente un retard important dans la gestion et le
fonctionnement par rapport aux pays développés . Cependant les pouvoirs publics Algérienss
ont essayé ces dernières années d’apporter des améliorations dans le fonctionnement en
intégraant un certain nombre de réformes et dont la plus importante reste l’introduction des
TIC . De ce fait notre problématique s’articule autour de la question principale suivante :
Quel est l’impact des technologies de l’information et de communication dans le bon
fonctionnement de l’Hopital ?
Pour mieux cerner la problématique la question centrale est subddivisée en sous questions
suivantes :
- Comment se présentent les TIC en Algérie
- Quels sont les contraintes pour le bon fonctionnement des structures de santé en
Algérie.
Les Hypothèses :
- L’installation des réseaux électroniques de santé repond aux besoins des structures
Hospitalières.
2
- L’exploitation de l’information éléctronique amélioré le fonctionnement de l’hopital.
Méthodologie de la recherche :
La méthoddologie adoptée repose sur une visée théorique et descriptive fondée sur des
recherches
Bibliographiques que porte dans les domaines suivants :
- L’utilisation des ouvrages et travaux qui concernent les technique d’information et de
communicationdans le domaine de la santé et surtout dans les unités Hospitalières .
- L’exploitation des travaux des recherches , mémoires et thèses réalisés dans les
différentes structures Universitaires.
Structure de l’ étude :
Le plan ddu mémoire comporte trois (03) chapitres . Dans le premier nous présenterons
des nouvelles technologies de l’information et de la communication(les TIC ) , dans le
deuxième chapitre , il est question des TIC dans le domaine de la santé en Algérie et
enfin le troisième chapitre traiteur d’un cas pratique au niveau de l’EHS de Draa-Ben-
Khedda.
3
Chapitre I : Les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication : les aspects
fondamentaux
1
Mokrane Ali. « Diffusion et impacts des Technologies de l’Information et de la Communication au sein des
entreprises : élément d’analyse empirique du cas de l’industrie manufacturière algérienne».université
mouloud maamri. Tizi-Ouzou. 2015.Page14.
2
https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00199011, publié le 18 Décembre 2007. Consulter le 22/02/2019.
4
Chapitre I : Les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication :
les aspects fondamentaux
3
François, J., « L’intelligence économique », 2ème édition, Edition d’organisation, Paris, 2001, p. 18.
4
Idem .
5
Badoc.M,lovayssier,B et copin.E « e-marketing de la banque et l’assurance » 2eme édition d’organisation paris
2000 p 16.
8
Chapitre I : Les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication : les aspects
fondamentaux
exemple entre les ordinateur et une imprimante connectée 6» ou importante, « d’un point à
l’autre pays ou du monde ». Donc la communication joue un rôle très important dans toute
entreprise y compris les banques, car elle permet de faciliter la performance de la prise
dedécision et la réalisation de l’action. Et cela par :
La rapidité de l'échange des informations que ce soit à l'intérieur de l’entreprise ou
entre les banques grâce au tissu des informations (Internet);
La prise en considération les informations à l'intérieur de l’entreprise ainsi qu’à
l’extérieur;
La réduction de l'effort dans les déplacements en se basant sur le téléphone etl'email.
Les technologies d’information
Le concept de technologies d’information couvre à la fois les technologies introduites
dans le tertiaire, l’automatisation des processus de production industriels et les réseaux
informatiques et télématiques. Ainsi, les technologies de l’information couvrent quatre
fonctions :
La conversion (entrée-sortie) : elle correspond à l’introduction des données en les
codant sous forme binaire en utilisant par exemple le clavier, lecteur de carte, scanner,
etc ;
Le stockage : son rôle consiste à sauvegarder des informations en utilisant par exemple
le CD ROM ou le disque dur;
Le traitement : c’est la phase du calcul et de manipulation simple ou complexe;
La transmission de données : elle se fait à travers desréseaux.
Lestélécommunications
Les télécommunications sont toute transmission et réception à distance de signaux,
d’écrits, d’images, de sons ou de renseignements de toutes natures. Elles sont considérées
comme des technologies et techniques appliquées dans les entreprises et les ménages. Elles
sont définies comme étant un ensemble de procédés de transmission d’informations à distance
(télégraphe, téléphone, télex, fax). 7
Les télécommunications recouvrent toutes les techniques (filaires, radio, etc.) De
transfert d'information qu'elle que soit sa nature (symboles, écrits, images fixes ou animées,
sons ou autres). Actuellement avec Internet, les télécommunications ont dépassé les domaines
6
Scott, S. et Michel, M., Op. cit., p. 78.
7
Servin, C., « Reseaux et Télécoms », Cours et exercices corrigés, Ed. Dunod, Paris 2003, p. 1.
9
Chapitre I : Les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication : les aspects
fondamentaux
8
Vidéo tex est un service de télécommunications permettant l'envoi de pages composées de textes et de
graphismes simples à un utilisateur en réponse à une requête de ce dernier (interactivité). Les pages sont
destinées à être visualisées sur un écran cathodique.
9
Dictionnaire de français Larousse 2 édition, Paris, 1997 p. 416
10
Un télécopieur ou téléfax, plus couramment appelé « fax », est un appareil électronique qui convertit l'image.
11
Bezbakh, P. et Gherardi, S., « dictionnaire de l’économie », Larousse, Paris 2000.
12
Dictionnaire Larousse Bordas, Édition 1997. p. 295. Codée sous forme numérique.
10
Chapitre I : Les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication : les aspects
fondamentaux
Les réseaux
Un réseau est un ensemble d’ordinateurs et de terminaux reliés entre eux par un
13
système de télécommunication . Il existe plusieurs catégories de réseaux. Les plus
essentielles sont les suivantes :
a) Le réseau Internet
On peut le définir comme étant un ensemble d’ordinateurs interconnectés
entre eux par des câbles, liaisons téléphonique, infrarouge, etc. et communicant grâce à un
même langage de communication14. L’Internet est aussi le réseau informatique mondial qui
rend accessible au public, des services comme le courrier électronique et le Web. Grâce à
un progrès technologique continu, l’Internet est devenu une place de partage de données, de
diffusions d'informations, de prise de contact et d'échange d’information. L’Internet est en
train de devenir le moyen de communicationprofessionnel.
Effectuer des services supplémentaires personnalisés;
Etudier la concurrence et trouver de nouveauxpartenaires.
b) Le réseau Intranet
C’est l’ensemble de moyens nécessaires pour transporter et traiter un flux
d’informations internes à un groupe fermé d’utilisateurs identifiés. l’Intranet désigne aussi
des réseaux privés utilisant les technologies d’Internet, tout est partagé par les
membres de groupes quel que soit le lieu où ils setrouvent.
c) Le réseau Extranet
Le terme "Extranet" désigne un réseau Intranet dont l'accès est autorisé à un public
extérieur limité (clients, fournisseurs, partenaires, etc.). Il repose sur les mêmes principes
que l’Intranet mais il concerne des structures (collectivités, entreprises, association, etc.).
Aussi c’est l’ensemble de moyens nécessaires et des services qualifiés offerts par une
entreprise à un groupe d’utilisateurs, clients ou partenaires identifiés. L’accès à l’Extranet
doit être sécurisé dans la mesure où cela offre un accès au système d’information à des
personnes situées en dehors del’entreprise.
Somme toute, les technologies de l’information et de la communication sont le
résultat du développement et du regroupement de plusieurs domainesd’activités.
13
Dictionnaire le robert, Idem, p. 1157.
14
Marie-France l’Andrea, « Présentation d’Internet : Internet et le World Wide Web » juin, 1998, p. 6.
11
Chapitre I : Les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication : les aspects
fondamentaux
15
Frantz Rowe, «des banque & des réseaux, productivité et avantages concurrentiels».2emeédition.1997.page2
16
Moukran.ali, thèse de doctorat «diffusion et impact des technologies de l’information et de lacommunication
au sein des entreprises : éléments d’analyse empirique du cas l’industrie manufacturière
algérienne »université mouloud maameri de Tizi-Ouzou.2015.p54.
12
Chapitre I : Les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication : les aspects
fondamentaux
17
.Cohen Daniel, Verdier Thierry (sous la direction) : « La mondialisation immatérielle », Conseil d’Analyse
Economique, la documentation française, Paris, 2008, p.17.
18
Moukran.ali, Op.cit.p61.
19
Idem p62.
13
Chapitre I : Les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication : les aspects
fondamentaux
Le marché des TIC change avec une stratégie définie à l’échelle de la planète. Ces
groupes disposent des moyens financiers très importants, et peuvent imposer à l’ensemble
du marché des lois et règles defait.
Les évolutions engendrées par les technologiesdel’informationetdela communication
constituent un phénomène fixe et de grande richesse. Les individus sont tous directement
ou indirectement concernés par ces vecteurs de communication et d’information. Par
ailleurs, les liens de corrélation limités entre les réseaux de transmission de l’information
et les autres réseaux (bancaire, financier, électronique, etc.) Constituent un facteur
important d’irréversibilité.
Au-delà des domaines d’application naturels que sont les télécommunications ou
l’informatique, ces technologies sont intégrées dans la majorité des produits et des
professionnels ou de la vie quotidienne (automobile, transports, électroménager, systèmes
de protection, agroalimentaire, etc.).
En plus de ces caractéristiques, Herbert Simon (prix Nobel des sciences
économiques 1978) a prédit que les TIC aident à rendre toute information accessible aux
hommes, sous forme verbale ou symbolique lisible par ordinateur, les livres et mémoires
seront stockés dans les mémoiresélectroniques.20
20
Simon, H. « Les enjeux des NTIC dans l’entreprise »,2010, p3.
14
Chapitre I : Les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication : les aspects
fondamentaux
15
Chapitre I : Les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication : les aspects
fondamentaux
24
World Wide Web, interface la plus communément utilisée sur le réseau télématique Internet. Le World Wide
Web, que l’on pourrait traduire en français par « toile d’araignée mondiale », a permis d’ouvrir le réseau Internet
au grand public en facilitant la consultation des sites.
16
Chapitre I : Les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication : les aspects
fondamentaux
Ordinateurs,
Innovation robots et Ordinateurs personnels Internet (Web 1.0) Web 2.0
Source : Benoit AUBERT et al, L’Innovation et les technologies de l’information et des communications,
HEC Montréal, Octobre2010.
25
https://www.itu.int/en/ITU-D/Statistics/Pages/publications/wtid.aspxconsulté le 10/09/2019.
17
Chapitre I : Les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication : les aspects
fondamentaux
26
https://www.itu.int/en/ITU-D/Statistics/Pages/publications/wtid.aspxconsulté le 10/09/2019.
18
Chapitre I : Les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication : les aspects
fondamentaux
19
Chapitre I : Les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication : les aspects
fondamentaux
27
Mokrane.A, Op.cit. p 209.
28
International Data Corporation : une entreprise américaine spécialisée dans la réalisation d'études de marché
dans les domaines des technologies de l'information et de la communication et de l'électronique grand public.
20
Chapitre I : Les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication : les aspects
fondamentaux
Du coté des entreprises, seulement 20% des petites et moyennes entreprises sont
connectées ou utilisent les TIC pour leur gestion. 76 000 sites web ont été recensés et 43 000
kms de fibre optique installés.29
En 2014, et du côté de la technologie des réseaux troisième génération (3G) de
la téléphonie mobile était disponible avec deux ans de retard sur l’annonce officielle à savoir
l’année 2012, avec les trois opérateurs : Djezzy, Mobilis, et Nedjma devenu
30
actuellementOoredoo.
31
L’édition 2013 du rapport de la(CNUCED) ayant trait au développement de
l’économie de l’information affirme que l’Algérie a investie 4 586 millions de dollars en
2012 dans les TIC, dont 144 millions dans le développement logiciel et 228 millions dans les
services informatiques, et que ces dernières (TIC) contribueraient à hauteur de 4% dans
le PIB et emploieraient autour de 140 000 personnes (1.46% de la population active)
affirme le MPTIC. Cependant, des efforts financiers plus importants sont nécessaires,
notamment dans le développement des contenus (logiciels et applications), si l’Algérie
souhaite tirer avantage de l’économienumérique.
En effet, s e l o n le classement du Forum économique mondial sur les TIC,
l’Algérie a la 118eme position en 2012. En 2014, elle est 129eme sur 143 pays. Trois critères
sont à la base de ce classement, l’environnement politique et économique du pays, le niveau
de développement technologique et le degré d’utilisation desTIC.
3.2 Statistiques du secteur de la poste et des technologies de l’information et de la
communication Algérie 201732
Tableau n°04 : statistiques globales :
Chiffre d’affaire globale (milliards de dollars) 5.5
Importation des TIC (milliards de dinars) 49 000
Contribution du marché PTIC 4%
Employés 1400
29
https://www.itu.int/en/ITU-D/Statistics/Pages/publications/wtid.aspxconsulté le 10/09/2019.
30
https://www.mptic.dz/fr/content/indicateurs-0consulté le 03/09/2019.
31
Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement.
32
https://www.mptic.dz/fr/content/indicateurs-0consulté le 03/09/2019.
21
Chapitre I : Les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication : les aspects
fondamentaux
22
Chapitre I : Les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication : les
aspects fondamentaux
Conclusion
Au terme de ce chapitre, nous pouvons conclure que l’espace des
technologies de l’information et de communication (TIC) reste en évolution.
Cette position est effectivement due au développement que ce secteur prend
principalement en matière d’innovation et il ne finit pas de se confirmer jour
après jour.
Les TIC ont une place importante sur presque tous les aspects de notre vie
quotidienne et il devient très difficile d’entourer tous les concepts. Cela nous a
permis la compréhension de quelques éléments clés tentant d’intégrer ces TIC
dans le cadre de la théorieéconomique.
25
+
Chapitre II :
Les TIC en
santé
53
Chapitre II : les TIC en santé
Introduction
Définitions, :
Les définitions des TIC sont peu claires et parfois conflictuelles. Les termes technologies de
l’information et de la communication (TIC), technologies de l’information et de la
communication au service du développement (ICT4D en anglais), santé en ligne (eHealth en
anglais) et santé mobile (mHealth en anglais) sont souvent utilisés sans distinction. Un autre
terme a récemment fait son apparition – formation mobile à la santé (mHealth education ou
mHealthEd en anglais) – pour décrire les applications des dispositifs mobiles utilisés
principalement pour l’éducation et la formation des personnels de santé. Le présent document
reprend les définitions figurant ci-dessous, des définitions liées figurent en Annexe A.
L’utilisation des TIC dans le monde est montée en flèche depuis une vingtaine d’années, avec
certes une différence considérable d’usage et d’échelle entre le Nord et le Sud en raison du
coût, de la disponibilité, de l’accès et de l’interopérabilité. L’usage croissant des TIC au Sud –
en particulier la santé mobile – prouve combien cette région est capable d’adapter les TIC
pertinents aux contextes locaux et de modifier considérablement les pratiques habituelles de
santé publique. Claudia Pagliari, une universitaire de renom dans le domaine des TIC, est
persuadée que la santé mobile représente non seulement une avancée technique mondiale,
mais un phénomène plus large encore : « Dans un sens élargi, le terme désigne non seulement
un progrès technique, mais également une nouvelle approche du travail, une attitude et un
engagement envers une pensée globale, organisée en réseaux, pour l’amélioration de la santé
au niveau local, régional et international à l’aide des technologies de l’information et de la
communication » (Open Clinical 2011).
Les TIC ont indubitablement révolutionné notre façon de vivre et de travailler, et ont un
profond impact sur la santé. En bref, reprend-elle : « utilisées de manière efficace, les TIC
sont des outils potentiellement capables d'accroître considérablement les flux d'information et
de diffusion des connaissances basées sur des données factuelles et de responsabiliser les
citoyens » (InfoDev, 2006).
La plupart des gens sont familiarisés avec l’usage des TIC plus classiques pour les
interventions dans le domaine de la santé, notamment la radio, la télévision, les ordinateurs,
Internet, le courrier électronique, les téléphones fixes et mobiles et le télécopieur. Certains
d'entre eux, la radio et la télévision par exemple, sont utilisés depuis des générations avec des
résultats variables pour soutenir une multitude de programmes de planification familiale /
26
Chapitre II : les TIC en santé
santé de la reproduction, de lutte contre le VIH / SIDA et d’autres programmes de santé. Les
personnels et organisations de santé en connaissent une myriade d’exemples : le conducteur
qui transporte les contraceptifs d’un dépôt à un établissement de santé suite à un courriel
d’inventaire de stock envoyé du bureau principal ; la femme qui entend à la radio
communautaire où elle écoute son programme favori, un spot ou une annonce recommandant
l’usage de contraceptifs modernes ou conseillant aux couples de discuter ouvertement
L’utilisation des TIC pour les programmes de planification familiale et autres programmes de
santé : tendances et données factuelles Page 8
de la question du VIH / SIDA ; le médecin qui accède à Internet pour faire des recherches sur
les protocoles de planification familiale / santé de la reproduction ou sur la manière d’intégrer
des services de santé : tous ces exemples sont les TIC en action.
Les pays en développement n’ont d’autre choix que d’adopter de telles technologies. Ceux
qui s’en abstiennent risquent une marginalisation accrue. Nous devons préserver jalousement
le rôle des contenus de diffusion locale, alors que nous devons faire face aux défis de
l’autoroute de l’information et à la convergence des technologies. Nous devons garantir que
l’information et la communication sont respectées au même titre que les droits de l’homme,
en bâtissant une société des connaissances [actuelles].
« La radio communautaire, le berceau de la technologie de l’information »
Africa.oneworld.net
De toutes les pratiques classiques de TIC, la radio et la télévision sont celles qui ont été le
plus testées et qui ont le plus fait l’objet de communications ; il existe de nombreux sites et
portails Internet consacrés à la documentation de leurs résultats, par exemple le Johns
Hopkins University Center for Communication Programs (JHU-CCP) (Centre des
programmes de communication de l’Université Johns Hopkins), Drumbeat, Soul Beat,
InfoDEV, Knowlege4Health, C-Hub Communication for Change et Communication
Initiative. Les interventions actuelles de stratégie de communication pour le changement
27
Chapitre II : les TIC en santé
social et de comportement (CCSC) utilisent les mass media dans leurs modèles structurels et
environnementaux et la radio et la télévision possèdent les plus larges audiences pour soutenir
ces efforts. L’utilisation des TIC pour les programmes de planification familiale et autres
programmes de santé : tendances et données factuelles Page 9
28
Chapitre II : les TIC en santé
Introduction :
Les technologies de l’information et de communication (TIC) ou nouvelles technologies
de l’information et de la communication (NTIC) sont des technologies numérique et
analogiques permettant la capture , le traitement , le stockage et le partage de l’information au
moyen de la communication électroniques ( )
L’Internet offre plusieurs services dont les plus couramment utilisés sont :
- Le messagerie électronique eu courriel
- -le WEB
- Le téléphone sur internet
- Le messagerie instantanée
- La védio conférence
- Le file Transfer Protocol : ITTP qui permet de transférer du fichier via le réseau internet
29
Chapitre II : les TIC en santé
Comme on trouve les TIC contribuent :
- A la hausse de la productivité du travail pour la saisie de l’information et la baisse des
couts
- A une meilleure connaissance de l’environnement conduisant ainsi à une réactivité plus
forte face à cet environnement
- A une veille stratégique plus performante qui favorise une prise de décision plus efficace
Au niveau de la structure de l’entreprise
Les TIC affectent l’entreprise à travers :
- Une organisation moins hiérarchisée
- Un meilleur partage d’information
- Une meilleure gestion des ressources financières , matérielles et humaines
TIC et santé :
Donner des soins de qualité représente un défi économique scientifique et social
considérable autant pour les pays développés que ceux en développement. Les soins de
santé de qualité ont contribués au prolongement de la vie humaine et la réduction de la
douleur, du risque pathologique et de l’invalidité qui favorise une prise de decision plus
éfficace.
informatique,communication, internet, extra net, internet , connrxion directe par Modem,
logiciels communicants…) utilisées dans le monde de la santé au sens large du terme
(préventttion, actede soins, commerce, electronique de produits ett services de soins …)
Il existe différentes types d’offres des TIC dans la santé en fonction de la technologie et du
besoin.
Les technologies de l’information et de la communication (TIC) sont de plus en plus
présentes dans les systèmes de santé des pays développés et des pays en voie de
développement , au cours de ces dernières années, où la croissance des réseaux de télésanté a
été évolue , dont le but de répondre aux plusieurs exigences comme l’amélioration continue
de la qualité des soins, une meilleure prise en charge de patient, la modernisation des
établissements de santé ..etc.
Section I : Les TIC dans le milieu de la santé
Nous voulons par ce chapitre, présenter un bref historique sur l’évolution des outils
des TIC utilisés en santé, et les différentes pratiques de cette dernière, l’impact des nouvelles
technologies sur le système de santé, ainsi leurs inconvénients, et d’expliquer l’importance
de l’évaluation de ses différentes pratiques et son introduction dans le domaine de la santé .
II.1.1. définitions :
Il existe plusieurs définitions de concept TIC à savoir :
« L’expression nouvelles technologies, est un ensemble de connaissances, techniques
et procédés ayant trait au traitement, au stockage et à la communication de l’information »1.
Tableau n°1 : Nouvelles définitions des TIC
ONU et OCDE (1998 Le secteur des TIC comprend les secteurs manufacturiers et
des services qui facilitent la transmission, le stockage et le
traitement de l’information par des moyens électroniques.
31
Chapitre II : les TIC en santé
Union européenne et Le secteur TIC apparaît sous la forme d’une liste d’activités
France (1998)
recouvrant trois filières : l’informatique avec la fabrication des
ordinateurs et des logiciels, les télécommunications qui
comprennent les réseaux et donc Internet et enfin
l’électronique.
Source :COUTINET, Nathalie.Définir les TIC pour mieux comprendre leur impact
sur l'économie.LaRevue- Cognition, communication, politique, CNRS-Editions, 2006,
pp.1-12, p.5.
1
VOLLE, Michel. Economie des nouvelles technologies : internet, télécommunication,
informatique,audiovisuel, transport aérien. Edition ECONOMICA, 1999, p.03.
1
DENEF, Jean-François. Les nouvelles technologies de l’information et de la
communication (NTIC) dans la formation médicale, au service de l’acquisition et du
développement des compétences professionnelles. Conférence présentée le 18 mai 2000,
lors du Forum international francophone de pédagogie médicale, Québec (Canada),
Université Catholique de Louvain - Histologie- Avenue E, 2000, p.1.
2
Université de paris nord .télémédecine et personnes âgées. Mémoire de l’obtention de
doctorat en médecine, spécialité, génécologie, faculté de médecine, février 2017.p03.
des systèmes de soins devrait permettre de réduire les dépenses de santé et fournir de
meilleurs résultats dans le cadre d'une meilleure organisation des soins »1.les technologies de
l’information et de la communication ont apparu dans le domaine de la santé au 19eme siècle
avec un réseau début pour faciliter l’accès aux soins aux blessées de la guerre ; « dès 1844,
lors du développement du télégraphe aux EU entre les villes de Washington et de Baltimore.
Pendant la guerre civile, l’armée américaine aurait ainsi utilisé ce nouveau moyen de
communication pour demander des ravitaillements en médicaments et transmettre
régulièrement des listes de blessés et de pertes humaines, ainsi que des imageries dans
beaucoup de pays européens, le télégraphe a été rapidement remplacé par le téléphone
comme un moyen de communication général »2.
1876 : invention du téléphone3: au premier lieu les professionnelles de la santé utilisent le
téléphone « pour recueillir avis d’un autre praticien »4. Dans le but d’échanger des
informations et des expériences médicales entre eux sur les maladies apparait au moment de
la guerre et « sa diffusion en France dès 1879 permis très tôt aux professionnels de santé
d’utiliser ce moyen de communication dans l’exercice de leur profession. L’invention de la
radiodiffusion presque au même moment contribua à l’utilisation de la radio par les
professionnels de santé notamment au cours de la première guerre mondiale sur les différents
champs de bataille pour coordonner les soins »5.
•1906 : Transmission d’un électrocardiogramme (ECG) à 1,5 km (Willem Einthoven), en
France, mais toujours par la téléphonie.
•1920 : Avec l’invention de la télévision, la télémédecine est pratiquée officiellement depuis
cette année, de la première licence pour radio de service médical aux bateaux diffusée à New-
York. Et « Dans les années 30, en Alaska et en Australie, terre connue pour leur étendue et
l’isolement de certaines de leurs populations, était employée par les professionnels de santé
les radiocommunications à des fins d’amélioration des soins »6. D’autres utilisations du
réseau téléphonique ordinaire incluant la transmission des électrocardiogrammes et des
33
Chapitre II : les TIC en santé
électroencéphalogrammes ont été appliquées. Les années 20 et 30 ont vu l’introduction de
multiples services radio-médicaux correspondant à la phase de la radio. L’exemple le plus
1
http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/innovation-th10/innovations-en-electronique-et-tic-
42257210/apport-des-telecommunications-et-des-tic-a-l-evolution-de-la-medecine-te7503/consultéle :08/08/2017.
2
Université de paris nord .Op.cit, p.5-6.
3
BRUNET, F. rapport sur la télémédecine, 28 octobre, 2008, p.07.
4
LISETTE, Cazellet. Perspectives de la télémédecine, de la télésanté et de la télé soins pour l’évolution des
pratiques soignantes, forum paramédical international de Sétif, décembre 2010.p.04.
connu de cette phase est celui du Centre International Italien de Radio Médecine qui a commencé en 19351.
34
Chapitre II : les TIC en santé
1
Université de paris nord. Ibidem.
2
BRUNET, F. op.cit.p.08.
3
Ibidem.
4
LISETTE, Cazellet. Op.cit.p, 09.
5
BERNEZ, Loïc. Télémédecine en néphrologie, dialyse, et transplantation rénale : historique et perspectives.
Thèse de doctorat, en médecine, université de lorraine, 28 septembre 2008.p.02.
aux Etats Unis. Depuis 1994, le monde a connu une apparition phénoménale d'intérêt pour
l'Internet, pas seulement comme une source d'information (télé-éducation), mais aussi en tant
que moyen de communication (télé-expertise, téléréunion)1.
A partir le début de 20eme siècle, le concept « nouvelle technologie de l’information et
de la communication », est plus en plus inutilisé aux pays développé, et reste seulement «
technologie de l’information et de la communication ».
II.1.4 Dans les pays en voie de développement
Les technologies de l’information et de la communication de santé, interviennent aux
pays émergents à la fin de 19eme siècle, c’est pour ce la on utilise le concept « NTIC ».
1994-1999 : « Dans les pays de Golfe, les liaisons de télémédecine ont commencé tôt en 1994
entre Massachussetts G.H. (USA) et Abou Dhabi(EAU) et Riyad (A. Saoudite) soit la même
année que la liaison entre l’Hôtel Dieu de Montréal et l’hôpital Cochin à Paris. La Société
Arabe de Télémédecine et e-Santé a été fondée en octobre 1999 à l’occasion de la tenue d’un
congrès international en Tunisie. Depuis, plusieurs démonstrations et programmes ont eu lieu
dans des pays arabes mais seuls 6 pays ont des expériences notables et 4 sont en train de
mettre en place des réseaux nationaux (Egypte, Jordan, Algérie, Maroc) »2.
2000-à nos jours : l’utilisation de la télémédecine est plus en plus évoluée, surtout dans ces
pays, où le téléphone mobile contribue à la transmission des données et des pratiques
médicales entre les différents acteurs de santé.
« De plus en plus de projets mobilisent les technologies de l’information et de la
communication (TIC) dans le domaine de la santé en Afrique. Les TIC permettent de
répondre, au moins en partie, aux trois grands enjeux pour la santé en Afrique : promouvoir
l’assurance santé, pallier la pénurie de personnel de santé, améliorer la qualité et la densité
des infrastructures générales liée à la santé ».3
Depuis leurs indépendances, les pays du Maghreb central ont connu des
transformations considérables dans le domaine de la santé. Tout d’abord, ils doivent faire face
à une transition démographique qui s’opère presque en même temps que la transition
1
Université paris nord. Op.cit.p.08.
2
https://www.telemedecine -tunisie.com.tn/?q=content/lat%C3%A9l%C3%A9m%C3%A9decine-dans-le-monde-
arabe (consultéle : 30/07/2017).
3
https://www.ifri.org/fr/publications/enotes/notes-de-lifri/tic-systemes-de-sante-afrique (consultéle 08/08/2017).
35
Chapitre II : les TIC en santé
épidémiologique, alors que les pays du Nord de la Méditerranée ont pu affronter ces deux
évolutions à des périodes différentes à la fin de 1998.
Ensuite, le Maroc, la Tunisie et l’Algérie se sont engagés dans des reconstructions et
des réformes qui doivent être poursuivies et approfondies aujourd’hui afin de faire face aux
nouveaux défis identifiés et aux attentes grandissantes de leurs populations. Et tout cela afin
de mettre en place des systèmes de santé équitables et solidaires, garantissant un accès aux
soins de qualité à l’ensemble de la population1.
La modernisation des établissements de santé, surtout publics, par l’installation des
technologies de l’information et de la communication est l’une des réformes communs entre
eux, cet étape est réalisé par :
• La définition d’une stratégie d’affectation de ressources financières efficientes
au service de priorités clairement identifiées, hiérarchisées et déclinées en
programmes nationaux de santé ;
• Repenser et réorganiser la formation et l’information médicale de tous les
acteurs concernés (élus, populations et personnel de santé) au service de
nouvelles priorités, par les technologies de l’information et de la
communication ;
• Développer d’avantage les collaborations, voire à faire émerger des alliances,
Sud-Sud et Nord-Sud (l’opération du jumelage pour assurer la circulation des
soins de qualité d’une manière adéquate et efficiente).
Afin de préciser la place à donner aux TIC dans cette stratégie d’action (améliorer les
systèmes de santé en Afrique), et d’explorer leur potentiel en matière d’amélioration de la
santé habitants, l’Afrique a souhaité effectuer un relevé des expériences d’utilisation des TIC
dans neuf pays francophones d’Afrique de l’Ouest en 2013. A partir une étude analytique,
puis à l’élaboration d’une typologie des domaines d’application des TIC. Dans un second
temps, des missions ont eu lieu sur le terrain, dans trois pays identifiés comme les plus
matures sur le sujet d’étude, le Sénégal, la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, afin d’y analyser
des opportunités et des risques, au regard des expériences menées dans d’autre pays où
l’utilisation des TIC est plus ancienne et plus avancée (en Inde et au Kenya, en particulier)2.
1
IPEMED. Les systèmes de santé en Algérie, Maroc et Tunisie Défis nationaux et enjeux partagés. Rapport d’études et
d’analyses. Edition, LES NOTES IPEMED > N ° 13 > AVRIL 2012, p.01.
2
AFD. TIC et santé de la reproduction en Afrique de l’Ouest, questions de synthèse et de développement, 07 Avril,
2014.p.03.
36
Chapitre II : les TIC en santé
Mais, malgré la pratique des TIC en santé en Afrique ces dernières années d’une
manière croissante, son évolution reste déficitaire, expliqué par des nombreux contraintes, où
obstacles ;
économiqueetsocialedecesrégions.
1
Michel Huet, Jean ; ROMADHAN, Mouna ; TCHENG, Henri .TIC et systèmes de santé en Afrique. Notes d’Ifri, juin,
2010, p.06.
37
Chapitre II : les TIC en santé
Le tableau ce dessus, représente l’évolution de l’utilisation des technologies de l’information
et de la communication en santé progressivement:
Tableau n°01 :L’évolution des TIC en santé
38
Chapitre II : les TIC en santé
II.2.2. Internet
Le développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication
transformer le rapport entre les patients et les médecins, soit par la transmission des données
médicales ou des consultations à distance. « Le développement de l'information médicale
surInternet permet à chacun de s'informer sur sa santé, sur les traitements possibles, etc. ».2
L’internet fait alors irruption dans le monde des télécommunications, il perturbe les
plans les mieux ourdis des exploitants des systèmes de santé dans les pays développés et en
voie de développement3.
-Les sites d’information et de services
Sont des sites désignés à l’utilisation publique des informations médicales, quelque
soit la fiabilité de ces informations.
« Il convient de bien distinguer les sites professionnels des sites destinés au grand
public. Ces derniers sont souvent fort utiles mais présentent des dangers dans la mesure où
1
OCDE(2010). Améliorer l’efficacité du secteur de la santé : le rôle des technologies de l’information et
descommunications. Périodique de l’OCDE. P11.
2
CLAYERFOUET, Martine. Les technologies numériques au service de la santé. Rapport de la commission santé-social,
Edition CESSER. Session du 23 février 2016, p.34.
3
VOLLE, Michel. Economie des nouvelles technologies : internet, télécommunication, informatique,audiovisuel, transport
aérien. Edition ECONOMICA, 1999, p.123.
39
Chapitre II : les TIC en santé
ceux qui les consultent n’ont pas la compétence pour apprécier la qualité des informations qui
leur sont communiquées. Le risque de « charlatanisme »est bien réel, s’agissant en particulier
de sites de services commerciaux, tandis que l’acquisition de médicaments via internet peut
faire échec à la prescription médicale ». 1
L’utilisation de ses sites est un peu dangereuse, car ces informations ne sont pas
toujours fiables et efficaces. « L'information "médicale", abondante sur le web, si elle doit être
appréciée avec précaution du fait d'une absence quasi totale de régulation » 2. Car ne sont pas
observés et autorisées par les pouvoirs publics.
Ces sites comprend : le commerce électronique, sites interactifs, le DMI ;
- Le commerce électronique
Le commerce électronique (réseaux, ordinateurs, cartes à puce, plateaux
téléphoniques, bases de données, etc.…) 3est apparait d’une manière évolutive et remarquable
dans le domaine de la santé, où les acteurs interviennent au lieu virtuel pour l’échange des
produits de santé, ainsi est un vecteur de distribution pour les producteurs de logiciels entre
eux4. Donc, « La mise en réseau est ainsi l’occasion pour de nouveaux acteurs privés de se
positionner favorablement au sein d’un champ d’activités en forte croissance économique et
de proposer une relation de plus en plus contractuelle et marchande »5.Mais aussi est un peu
dangereuse car les producteurs ne sont pas connus par les consommateurs.
- Les sites interactifs
Sont des sites spécialement utilisées par les professionnelles de la santé dont le but de
transmettre et d’échange des données médicales, et « en apportant à un patient une réponse
ponctuelle sur une question de santé qui lui est propre, ils peuvent parfois nourrir le sentiment
d’aboutir à de véritables téléconsultations. Les problèmes se posent différemment pour les
sites interactifs à destination des professionnels où le dialogue ainsi établi rend
1
DIONIS DU SEJOUR, Jean; ENTIENNE, Jean-Claude. Nouvelles technologies de
l’information et système de santé « la nouvelle révolution médicale ». Assemblé nationale de
l’office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques. Paris, 2011.p02.
2
CLAYERFOUET, Martine. Op.cit., p.6.
3
VOLLE, Michel. Economie des nouvelles technologies : internet, télécommunication,
informatique, audiovisuel, transport aérien. Edition ECONOMICA, 1999, p.11.
4
Ibid., p.213.
5
ROMEYER, Hélène .TIC et santé : entre information de santé et information médicale ».
Édition électronique, [En ligne], Vol. 2, n° 1 | 2008, mis en ligne le 13 octobre 2008, consulté
le 30 septembre 2016..p.09.
40
Chapitre II : les TIC en santé
possible l’établissement des réseaux de soins et le développement de la prise en charge à
domicile»1.
- Le dossier médical informatisé
C’est un carnet de santé comprend tous les informations concernant l’état de santé de
patient et leurs traitements.
« Il permet aux médecins d'accéder aux informations médicales essentielles
concernant un patient qui en a demandé l'ouverture : antécédents (maladies, opérations…),
allergies éventuelles, médicaments pris, comptes rendus d'hospitalisation et de consultation,
résultats d'examens (radios, analyses biologiques…) Seul le détenteur d'un DMP et les
professionnels de santé autorisés par lui-même (médecin, infirmier, pharmacien…) peuvent le
consulter, ce qui leur permet de connaître les informations importantes et de mieux se
coordonner »2.
La richesse des informations disponibles sur l’internet, le fait qu'un même symptôme
puisse être révélateur d'une maladie tout à fait bénigne comme d'une maladie beaucoup plus
sérieuse, peuvent générer une anxiété inutile. En aucun cas, ils ne peuvent remplacer la
compétence d'un professionnel de santé, c.-à-d. les informations disponibles sur les sites
internet jamais remplacent la présence réelle d’un médecin3.
II.2.3 La télémédecine
La médecine à distance est l’une des pratiques des nouvelles technologies en santé,
leur apparition est considérer comme étant une étape considérable, et une meilleure solution
pour répondre à un nombre très élevé et complexe des difficultés et contraintes qui retardent
l’amélioration des systèmes de santé dans le monde.
Littérairement : la télémédecine désigné la médecine à distance
1
DIONIS DU SEJOUR, Jean; ENTIENNE, Jean-Claude. Nouvelles technologies de l’information et système
de santé « la nouvelle révolution médicale, 2011.p04.
2
CLAYERFOUET, Martine. Op. Cit, p.15.
3
Ibid.
41
Chapitre II : les TIC en santé
rapport sur ce sujet, estimait qu’il s’agissait du partage de l’image, de la connaissance et de
l’action entre le patient et les différents acteurs médicaux grâce à la télétransmission.1
• « La télémédecine est définie dans le Larousse 2003 comme : la partie de la médecine qui
utilise la transmission par télécommunication d’informations médicales (images,
enregistrement, etc.), en vue d’obtenir à distance un diagnostic, un avis spécialisé, la
surveillance continue d’un malade, une décision thérapeutique »2.
• « Il s'agit d'une pratique médicale qui met en relation, par la voie des nouvelles
technologies, soit le patient et un ou plusieurs professionnels de santé, soit plusieurs
professionnels de santé parmi lesquels au moins un professionnel médical ».4
• « Télémédecine recouvre différentes méthodes qui permettent de réaliser des services de
santé (le plus souvent d’ordre diagnostic ou thérapeutique) à distance »5.
• « La télémédecine est un outil indispensable de l’aménagement du territoire car sa mise en
place est un gage de pérennité des hôpitaux ruraux et une réponse rapide à la crise de la
démographie médicale en milieu rural »6.
1
BINET. Jacques- Louis, ARDAILLOU. Raymond. Bulletin de l’académie nationale de médecine, PARIS CEDEX O6, p.01.
2
GREBOT, Elisabeth. L’apport des nouvelles technologies de l’information et de la communication au service de la santé e Afrique dans le cadre
au NEPAD « nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique ».
Rapport de l'Académie des Sciences morales et politiques, du Sénégal, 2011, p.22.
3
GREBOT, Elisabeth. Op.cit. P.16.
4
CLAYERFOUET. Martine. Op, cit. p.11.
5
WEIL, Olivier ; TIKKANEN, Mari ; KOUANDA. Seni. Rapport sur l’utilisation des nouvelles technologies et des communications (tic) dans le
domaine de la santé maternelle et infantile en Afrique subsaharienne. Rapport de l’agence française de développement, juillet ,2013.p.11.
6
DIONIS DU SEJOUR, Jean; ENTIENNE, Jean-Claude. Op, cit, p.03.
7
OCDE, 2010. Op, Cit, p.16.
42
Chapitre II : les TIC en santé
II.2.4. L’imagerie médicale
« L’imagerie contribue de plus en plus à la recherche médicale en termes de
« Le terme e-santé désigne l'ensemble des technologies et services - pour les soins
médicaux spécifiquement - basés sur les technologies de l'information et de la
communication.
Ceux ci comprennent :
• Les réseaux régionaux et nationaux d'information pour la santé et les systèmes de dossiers
électroniques distribués y compris les systèmes d'information pour les professionnels de santé
et les hôpitaux, les services en ligne tels que la prescription électronique, les bases de
données...
• Les systèmes de télémédecine et les services associés
• Les outils spécialisés pour les professionnels de santé et les chercheurs (robotique et
environnements avancés pour le diagnostic et la chirurgie, outils pour la simulation et la
modélisation, grilles pour la santé et outils pour la formation). »4
1
BAGNOUD, Ghylaine. L’innovation médicale et son intégration dans les assurances sociales : enjeux et
problématiques. Mémoire en vue de l’obtention de diplôme de master en économie et management de santé,
(MASHEM), mémoire n°131, juin 2009, p.10.
2
BAGNOUD, Ghylaine. Ibidem.
3
SANOFI. L’e-santé : Quelles opportunités pour la filière en PACA ?p.02.
4
http://sante.lefigaro.fr/social/sante-publique/telemedecine-generalites/definitions-autour-telesante (consulté le:
25/07/2017).
43
L’information joue un rôle très important dans la création et l’amélioration de cette
relation. Il existe 02 types d’information « Ces deux informations renvoient par ailleurs à de
nouveaux usages en matière d’informations sur la santé et à une certaine forme
d’industrialisation d’une information jusque-là publique et scientifique ».
Section 3 :L’information de santé
L’information de santé est l’information désignée au grand public, non spécialisée,
généralement cet information établé par l’Etat ou les institutions publiques pour améliorer
leurs image du marque d’un coté, et de rendre des services de santé efficaces et fiables
d’autre coté (services de qualité). L’information de santé est aujourd'hui traitée de manière
instantanée et en continu, sans vérification ni analyse et prise en compte systématique du
contexte car généralement le trouver sur des sites caractérisés par l’absence d’autorité et de
surveillance gouvernementales.
II-3.1. Les spécificités de l’information de santé
Pour mieux différencier l’information aux autres informations, on peut ressortir les
points de divergence suivants ;
• La publicité : est par les gouvernements pour la lutte contre plusieurs maladies
chroniques et transmissibles (cancer, VIH…) ;
• L’information de santé son principal rôle est la prévention et la protection de la
population couverte ;
• « Les gouvernements utilisent l’information de santé pour diffuser l’information de
leurs services et moderniser leurs administrations »1;
• L’information de santé c’est une information désignée à la consommation publique ;
• Disponibles sur les sites internet publiques, leurs degré de fiabilité est faible (le
créateur de ces informations partager ce dernière sont des personnes
publics).
II-3.2. L’information médicale (professionnelle)
L’information médicale est l’information publiée par des spécialistes (professionnelles
de la santé). « Les supports d’information médicale sont de plus en plus nombreux et leur
production échappe désormais au seul secteur scientifique. Avec la multiplication des
instances de production et de diffusion, le statut de cette information se diversifie. Les
laboratoires pharmaceutiques, les assurances, les associations de malades, les centres de
recherche ou les institutions publiques produisent et diffusent désormais de l’information qui
1
ROMEYER, Hélène .TIC et santé : entre information de santé et information médicale ». Édition électronique,
[En ligne], Vol. 2, n° 1 | 2008, mis en ligne le 13 octobre 2008, consulté le 30 septembre 2016. URL : http://
ticetsociete.revues.org/365; DOI: 10.4000/ticetsociete.365.p 07.
44
dépasse largement le simple cadre de l’information médicale sous formes d’informations
pratiques, de conseils, de promotion de tel ou tel médicament, ou de comptes rendus
scientifiques, etc. »1.
La question de l’information médicale est au cœur des changements importants de ces
dernières années dans la relation médecin – malade. Il est aujourd’hui acquis que le patient
doit être l’ultime décideur dans les choix qui concernent sa propre santé, le médecin étant
chargé de tout mettre en œuvre pour lui permettre de faire ces choix de manière éclairée.
Le code de la santé publique algérienne est très précis quant au contenu de
l’information qui doit être délivrée, le législateur a prévu que le médecin donne au patient des
informations sur 2:
- Son état de santé et l’évolution prévisible de celui-ci.
- La nature et les conséquences de la thérapeutique proposée (notamment leur utilité, leur
urgence éventuelle, …)
- Les risques fréquents ou graves normalement prévisibles de la thérapeutique proposée,
- Les conséquences prévisibles en cas de refus,
- Les autres alternatives thérapeutiques,
La question de l’information sur les risques liées à l’utilisation des nouvelles
technologies dans le domaine de la santé est la plus complexe car les soignants sont souvent
écartelés entre la volonté d’informer le patient quelque soit le résultat loyalement, c'est-à-dire
en indiquant l’entier des risques, et le souhait de « protéger » le patient d’une effet inévitable
au vu des risques potentiels de chaque thérapeutique où de chaque pratique de nouvelle
technologie.
« C’est la raison pour laquelle le législateur a parlé des risques « fréquents ou graves
normalement prévisibles ». On peut comprendre cette rédaction comme l’obligation pour le
médecin d’informer de tous les risques fréquents, quelle que soit leur gravité, et de tous les
risques graves, même non fréquents, et choisir la meilleure moyen et mécanisme pour
partager cette information, dès lors cependant que leur survenue est prévisible, c'est-à-dire
qu’il s’agit d’un risque connu (risque liée à l’utilisation d’une nouvelles technologie n’est pas
maitriser, risque de piratages de l’information sur internet…) et qui ne soit pas totalement
hypothétique »3.
1
Ibidem.
2
http://sante.lefigaro.fr/social/droit/contenu-linformation-medicale/generalites consultéle : 29/07/2017.
3
Idem
45
II.3.3 Spécificités de l’information médicale
Donc l’information médicale se fonde sur l’analyse de données informatiques relatives aux
patients et aux unités de soins pour disposer d’éléments chiffrés sur l’activité d’un
établissement de soins et mieux comprendre son fonctionnement et l’information de santé
fonde sur l’industrialisation et la publicité aux produits pharmaceutique et médicale, sans la
prise en compte les effets et les dangers qui peuvent être touché l’état de santé des patients.
« L'ampleur de la crise sécuritaire et économique a engendré une situation sanitaire critique
caractérisée par la détérioration de l'état de santé des populations. En effet, «la réalité socio
sanitaire est définie par une double transition, démographique et épidémiologique, qui
Conclusion
Les TIC en santé sont tous les outils et moyens utilisés pour améliorer les systèmes
de santé, et de permet la mise en place et la généralisation d’une communication plus
personnalisée, plus humanisée, et plus sécurisée entre l’hôpital et les patients. Mais elle
engendre des coûts d’achat, d’installation, de réparation plus élevés, ainsi elle a des effets
négatifs sur le plan éthique, financier, et économique. Pour faire face à ces contraintes, les
économistes de la santé utilisent l’HTA avant et après chaque projet de TIC en santé.
L’HTA permet de proposer un accès effectif pour tous, à des soins de qualité, d’utiliser
les ressources disponibles d’une manière optimale et rational, d’assurer un accès rapide aux
innovations, d’assurer un management dynamique de l’ensemble des technologies de santé et
d’évaluer les nouvelles organisations.
46
Chapitre 3: Apports des TIC
46
Chapitre 3: Apports des TIC
L’EHS de DBK, chef-lieu de la Daïra situé à 10 kms à l’ouest de Tizi Ouzou , lancé le 18
février 2014 cet établissement est baptisé au nom du martyre Omar YACEF, tombé au champ
d’honneur le 08 octobre 1957 ; Dont les parents sont originaires d’Azzefoun .
Deuxième en sont genre a l’échelle africaine , cette structure hospitalière était spécialisé
en premier lieu, en cardiologie pédiatrique avec une capacité d’accueil de 80 lits , puis
l’établissement c’est généralisé pour le traitement de touts personne ayant une pathologie
cardiaque, la structure prend en charge tout les patients venant des 4 coins du pays qu’il soit
assuré ou non , étant un établissement spécialisé , l’hôpital ne possède pas de service
d’urgence.
Ce projet a été réalisé par une entreprise portugaise qui porte le nom de ABRATINA
CONSTRUTURA . Le cout de réalisation est de 320 milliards de dinars , en plus de 150
milliards de dinars pour son équipement.
Le tableau ci-dessous représente le nombre d’effectif présent dans chaque service cité
plus haut .
47
Chapitre 3: Apports des TIC
Service Service
Personnel Personnel
Bureau d’ordre général 02
Secrétariat 03
Communication 02
B / Marchés 05
B/Statistique 04
B/Economique 03
Cellule informatique 02
B/Budget compt 02
B/Entrée 04
Magasin 03
B/Solde 04
B/Prévention 01
B/Calcul de coût 02
B/Surveillance 03
Manutentionnaire 04
Total 63
48
Chapitre 3: Apports des TIC
Le Bureau des entrés est dédié à l’accueil et à la prise en charge des patients, son
activité est étroitement liée au - circuit patient- et à la constitution de -dossier patient –
Le Bureau des entrés doit être facile d’accès tandour les usagés que pour les différents
services interne ayant des relations étroites avec celui-ci. Il doit être également signalé par les
panneaux placés aux endroits appropriés, les structures physiques doivent être suffisamment
spacieuses pour permettre une prise en charge fonctionnelle des missions dévouées à ce
dernier .
Choisi parmi les administrateurs des services de santé ou les personnels titulaires d’un grade
Equivalent .
Au niveau de l’EHS DBK ,le bureau des entrés est composé de quatre 04 agents et
parmi eux ce trouve un professionnel de santé , qui occupe le poste de médecin CIM( le
médecin chargé de l’information médical.
Le médecin CIM est le personnel interlocuteur avec les médecins conseils des organismes
de sécurité sociale et leur donne l’accès de voir les fiches navettes de l’établissement .
Il est charge de :
Le schéma général d’organisation ci-après identifié la prise en charge des missions et champs
d’attribution dévoué au bureau des entrées :
49
Chapitre 3: Apports des TIC
Malade imprimé
Source :
Bureau des entrées au niveau des établissements publique de santé fascicule n 14 Med Ould
Kada 2016
Service d’hospitalisation
- Le service d’anesthésie réanimation qui a une capacité de 10 lits devisé équitablement entre
les 2 services
- Le service cardiologie avec une capacité de 40 lits , qui sont répartie sue 2 sous services
50
Chapitre 3: Apports des TIC
Adulte 30 03 10
Adulte/ enfants 40
51
Chapitre 3: Apports des TIC
Services/unités Nombre
Radiologie/IRM/Scanner 01
Laboratoire 01
Constatation 01
Transfusion Sanguine 01
Hospitalisation 01
Personne Nombre
Médecins 47
Infirmiers 58
Aide soignants 69
Total 174
52
Chapitre 3: Apports des TIC
Le bureau des entrées est chargé de la gestion des dossiers médico-administratifs des
patients , leur fonctionnement est régi par l’instruction 03/MSP/MIN du 07 déc.2000 relative
à l’organisation et au fonctionnement du bureau des entrées.
-Demande d’hospitalisation
Nom et nom du jeune fille ,prénom ,age , nom de la salle, n de lit et heure d’hospitalisation
53
Chapitre 3: Apports des TIC
C’est un document informatisé saisi par l’agent du bureau des admissions à partir du «
logiciel patient » dans la partie » admission » et cela après présentation d’une demande
d’hospitalisation par un proche ou un infirmier.
D’après la circulaire n 3637 MSP/ DSS/ du 23 /12/1985 la fiche navette est un document
qui accompagne le malade lors de son hospitalisation et toute consommation de soins doit y
être inscrite , qu’elle soit dans un des services de l’hopital ou dans une autre structure externe
publique ou privée .
La fiche navette permet non seulement une évolution de l’activité de chaque service
hospitalier mais également des actes de diagnostic et de facturation » logiciel patient » utilisé
par le bureau des entrées , pour la saisie des informations concernant le patient : des bulletins
d’admission , la fiche navettes , la facturation et le résumé standard de sortie (RSS)
La fiche navette transite entre les différents services hospitaliers, et entre ces derniers et le
bureau des entrées .
L’agent préposé aux admissions transcrira sur la fiche navette toutes les informations à
caractère administratif . a la sortie du malade , la fiche navette sera retournée au bureau des
admissions, l’agent devra alors porter sur la navette les informations concernant la somme de
54
Chapitre 3: Apports des TIC
coefficients de tous les actes pratiqués par les différents services . Le bureau des entrées
réalise un état mensuel , trimestriel et annuel de l’activité de chaque service hospitalier .
Le surveillant médical est responsable de l’inscription sur la fiche navette de chaque acte
accompli et ce conformément à la nomenclature . Il devra porter la lettre clé suivie du
coefficient correspondant à l’acte pratiqué . A la fin , la fiche navette doit être signée par le
praticien . La fiche navette est constituée de huit pages consignés sur une chemise cartonnée
en rouge .
Identification de l’hôpital
- Identification du patient
- Identification du service d’hospitalisation ( date et heure d’entrée ,N du lit , médecin
traitant , mode et code d’entrée )
- Mouvement du malade ( hospitalisation dans un autre service )
Rubrique 2 et 3 : Actes chirurgicaux et actes médicaux
Dans cette partie , le surveillant médical inscrit sur la fiche navette tout les actes
médicaux, chirurgicaux et examens pratiqués dans l’établissement d’hospitalisation y compris
les consultations effectuées par les praticiens externes eu service et ce conformément à la
nomenclature (nom DCI et code DCI ).
Dans cette partie , le service dans lequel le patient est affecté sera chargé d’enregistrer tous
les actes paramédicaux effectués par les infirmiers dans l’établissement d’hospitalisation et
ce conformément à la codification des actes médicaux , tels que les perfusions , les
prélèvements sanguins….
55
Chapitre 3: Apports des TIC
Cette partie comprend les actes médicaux , chirurgicaux et examens pratiqués dans une
structure externe .
Rubrique 6 et 7 : Médicaments
Dans cette partie , le service dans lequel le patient est affecté sera chargé d’enregistrer
tout les médicaments consommés par le patient au cours de son séjour ; Dates de prescription
, forme et dosage n quantité , sa codification DCI et qualité du prescripteur)
- Le premier est réservé au praticien qui enregistre la date et heurs de sortie ,le motif
d’entrée , le mode de sortie ….
- Le deuxième cadre est réservé à l’administration pour établir une facture pour le
patient .
-
Section 2 : L’apport des TIC dans le domaine de la santé :
Enfin , l’interne et l’ambulance font un troisième aller retour pour récupérer les résultats
de l’examen. Nous avons donc mobilisé trois fois l’ambulance et l’interne , donc le rôle ,
rappelons-le, est d’être au contact du malade afin de peaufiner sa formation et non d’assurer
l’ensemble des évacuations .
Ces échanges épistolaires par interne interposé peuvent disparaître si les TIC s’en mêlent .
La télétransmission consiste en un échange de données entre professionnels de santé , Ainsi,
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Chapitre 3: Apports des TIC
les demandes et les résultats d’examens peuvent se faire par mail . Encore mieux , la télé
radiologie permet d’avoir l’interprétation d’examens comme l’ostéodensitométre à distance.
Un seul radiologie peut ainsi apporter son expertise sur plusieurs régions déficitaires en
spécialistes ; ce qui évite surtout aux patients des délais interminables et les déplacements
fastidieu.
Un coule ramène son enfant aux urgences et on décide de l’hospitaliser . Il n’ya plus de lits
disponibles , alors on l’envoie vers un autre hôpital avec un lettre . La famille doit s’y rendre
avec ses propres moyens .Vu qu’il a pas de communication , on ne peut s’assurer que le dit
hôpital ait des lits disponibles en pédiatrie. Arrivés au second hôpital ; l’histoire se répéte.
C’est ainsi que la famille a fait le tour de la Wilaya avant que leur enfant ait pu bénéficier de
l’hospitalisation dont il a besoin . Dans l’anecdotes réelle, le père du malade a perdu patience
et s’en est aux médecins du second hôpital qui ont du faire appel aux agents de sécurité ;il
en aurait fait autrement si les TIC s’en étaient mêlés.
En effet , les service ayant tous un secrétariat avec un PC ; il suffirait de répertorier sur un
dossier l’ensemble des lits disponibles du service et de mettre à jour cette base de données
chaque fois qu’un lit est libéré ou occupé. Ainsi , quand on envoie un patient vers un autre
hôpital , il suffit de consulter cette base de données pour savoir si le patient trouvera un lit
disponible et éviter à la famille d’envoyer un taxi clandestin à 23 H et faire le tour des
hôpitaux , sans oublier le stress et l’altercation avec le personnel de santé,De même , il est
possible de créer une base de données regroupant les dossiers médicaux, ce qui permet au
médecin d’être au courant de l’ensemble du passé médical de son patient et d’avoir ainsi un
outil indispensable pour une bonne orientation diagnostique et thérapeutique .
Dans un système de santé équipé en TIC , chaque médecin peut assister à distance aux
séminaires et autre présentations et ce , partout dans le monde . En plus de l’accès aux cours
par internet , chose d’ores et déjà possible , l’outil informatique peut rendre de grains services
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Chapitre 3: Apports des TIC
Peuvent par exemple calculer les dosages d’un schéma de réhydratation d’un nourrisson en
entrant uniquement le poids et le pourcentage de réhydratation estimé par l’examen clinique
le risque d’erreur de dosage n’existe don plus ? Cela permet de réduire le temps de latence
entre la découverte et la naissance d’une recommandation , puis entre la recommandation et
son application , ce qui doperait la vitesse d’évolution des pratiques médicales dans le pays
les moins développés et faire un bond de géant aux étudiants formés dans ce pays .
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Chapitre 3: Apports des TIC
Conclusion générale
L’es santé en Algérie reste à l’heure actuelle très mal géré et s’intéressent que
sensiblement dans le fonctionnement des structures de santé.
L’utilisation des opportunité offertes par les TIC touchent surtout la réduction des
couts du travail médical et donc transformer l’organisation du travail.
Les TIC ne doivent pas contribuer seulement à modifier quantitativement les effectifs
mais apporter des changements qualificatifs dans la circulation de l’information utile )
améliorer la qualité des soins dans le domaine de la santé.
La qualité des soins aux patients est primordiale et prime sur tout autre considération.
Aussi les connaissances médicales produites par les réseaux jouent un rôle important à
travers eu certain nombre d’indicateurs comme l’amélioration dans la prise en charge du
malade , guider le médecin dans son diagnostique , réduire les couts de fonctionnement ; aider
à la prise de décision etc…..
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