Les Services Écosystémiques

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•Les services écosystémiques ont été classés en 4 catégories 

1.Services de support ou de soutien :

Ils diffèrent des 3 autres catégories de services, en ce sens qu'ils n'ont pas d'impact direct sur
l'homme ou que ces impacts n'apparaissent qu'à long terme.

a. Formation des sols : Les déserts chauds sont formés par des
processus météorologiques, puisque de larges variations de températures
entre le jour et la nuit font travailler de façon rude les roches et les pierres,
qui finissent souvent par s'éclater en petits cailloux ou en petites particules.
qui sera ensuite érodé par le vent. Le vent emporte les fines particules de
sable et de poussière et les maintient en suspension dans l'atmosphère, ce
qui peut éventuellement causer des tempêtes de sable lorsque le vent
souffle plus fort.Les grains de sables emportés par le vent frappant d'autres
objets solides sur leur trajet peuvent abraser la surface du désert. Les
roches sont lissées vers le bas, et le vent répartit le sable en dépôts
uniformes. Les grains de sable finissent comme des feuilles de sable ou sont
empilés en hauteur en dunes flottantes. D'autres déserts sont plats,
des plaines caillouteuses où tous les petits fragments de cailloux ont été
emportés par le vent et la surface du désert consiste à présent en une
mosaïque de pierres très lisses. Il existe une très grande variété de paysages
désertiques contrairement à ce qu'on l'on pourrait penser. Et en réalité,
une grande partie des magnifiques paysages des déserts résultent
principalement de l'érosion et de l'action du vent, qui balaye constamment
les déserts en modifiant et en modelant les paysages de façon très
organisée.
b. Le cycle de l'eau, le cycle de la matière :

1.le cycle de l’eau : Comment les déserts sont-ils affectés par le cycle de l'eau là où il n'y a
pas d'eau?
Il est difficile pour le soleil d'évaporer l'eau quand il n'y en a presque pas. C'est pourquoi il
n'y a pas d'eau dans le désert. Parce qu'il n'y a pas d'eau pour s'évaporer, aucune eau ne
monte pour former des nuages. Si vous allez dans un désert, il est très rare de trouver un
nuage. Par conséquent, il n'y a ni pluie, ni neige, ni aucune autre précipitation dans le désert.
Puisqu'il n'y a guère de cycle de l'eau dans les déserts, cela affecte la mise en forme du
paysage. Il y a à peine de l'eau pour éroder la roche. Les roches sont érodées par le vent et
certains ruisseaux qui se forment par l'humidité érodent également la roche. Comme il y a
peu d'eau dans le désert, cela influe également sur la température. Il fait très chaud et sec
pendant la journée, mais la nuit il fait très froid. Pourquoi donc? Il n'y a pas d'humidité dans
l'air pour retenir la chaleur. Il n'y a pas d'eau évaporée.

2.le cycle d’azote : Après l'eau, l'azote est la plus importante contrainte à l'activité biologique
dans les écosystèmes désertiques, mais jusqu'à récemment les chercheurs éprouvaient les
plus grandes difficultés à comprendre les gains et les pertes du bilan azote des déserts. Donc
l'azote, sous forme de gaz, se dégageait du sol à des hautes températures. la plupart
des modèles climatiques devraient être modifiés pour tenir compte de ce phénomène.
avec l'augmentation de température et les modifications des précipitations causées par
le réchauffement climatique. Même dans les scénarios qui prédisent une augmentation des
pluies, les pertes d'azote seraient aggravées dans de telles conditions de températures. La
végétation des déserts se raréfierait et ceux-ci deviendraient encore moins fertiles qu'ils ne
le sont. Ce sont tous les écosystèmes des milieux désertiques chauds , qui souffriraient, et
avec eux les populations humaines qui vivent sur ces territoires.
c. Production primaire :( la formation de biomasse)
Les sols des déserts, par leur faible présence en végétaux, ont une biomasse faible (entre 30
et 200 g/m2), les sous-sols quant à eux sont un peu plus productifs, 100 à 400 g/m2 pour les
zones désertiques, 250 à 1 000 g/m2 dans les zones semi-désertiques.La matière organique
est faible et peu disséminée, en effet les résidus végétaux tendent à stagner et à être
consommés sur place par la faune et la microflore locale. Cela limite l'extension de la
végétation. De ce fait celle-ci ne se concentre que dans des îlots, seuls endroits où la
biomasse permet de suffire aux besoins de ces plantes.

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