Les Maudits 2
Les Maudits 2
Les Maudits 2
Akhnoukh Mona
Numéro étudiant 22205174
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Les chansons francophones dans un cours de FLE
Qu’est-ce que la francophonie ?
Dans les manuels de FLE, la notion de Francophonie fait partie de l’apprentissage du français dès le début.
Quand on commence à apprendre le français, on est imprégné dans l’océan de la francophonie. Ainsi, dans le
contexte indien, tout au début des livres, il y a une carte qui montre les pays où on parle français. Concernant le
terme francophonie, il est apparu la première fois vers 1880, lorsqu’un géographe français, Onésime Reclus,
l’utilise pour désigner l’ensemble des personnes et des pays parlant le français. Ainsi, la francophonie comprend
des personnes et des institutions qui utilisent le français comme langue maternelle, langue d'usage, langue
administrative, langue d'enseignement ou langue choisie. On parle désormais de francophonie avec un « f »
minuscule pour désigner les locuteurs de français et de Francophonie avec un « F » majuscule pour figurer le
dispositif institutionnel organisant les relations entre les pays francophones.
Malheureusement, cette francophonie immense est souvent uniquement signalée à l’aide d’une carte dans les
livres de FLE et n’est pas suffisamment abordée dans les manuels La conséquence de cela est que, la plupart
du temps, les étudiants connaissent seulement les noms des pays francophones. Pour ce qui est de la diversité
linguistique et culturelle, cela reste un défi plus tard pour les apprenants. Au fur et à mesure, ils deviennent
forts en français standard parlé en France tandis que les notions de la francophonie liées à la culture, à la
prononciation, au lexique etc. leur posent des problèmes à une étape ultérieure. Les manuels ne proposent pas
assez de ressources pour traiter la notion de la francophonie de manière satisfaisante.C’est ce manque qui m’a
conduit à utiliser les chansons pour inculquer la dimension francophone aux apprenants. Pour que les élèves
s’imprègnent dès le commencement de l’aspect de la francophonie. Cela devient impératif pour le prof de les
exposer de temps en temps au monde francophone.
Comment la chanson permet-elle aux élèves d'observer la diversité des pays francophones ?
A travers les chansons :
Dans toute société, les chansons reflètent beaucoup leur origine, leur évolution, leur développement et leur
fonction. Avec des chansons qui s'adressent à tous, à tout âge, tout en gardant un niveau pédagogique, on
peut se pencher sur la valeur linguistique et culturelle du français dans ces pays francophones. A l'aide de
chansons françaises, nous pouvons découvrir la diversité de la langue française. Cela nous permet
d'apprendre une autre culture, un vocabulaire différent, une prononciation et un accent différents, de
nouvelles expressions et une ouverture aux autres
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Les 4 pays francophones choisis avec un chanteur/une chanteuse et sa chanson
Demander aux élèves leurs connaissances sur les pays francophones et les chanteurs francophones
Introduire la notion de stéréotypes et demander aux élèves de raconter les stéréotypes indiens et les
stéréotypes français
Nous proposons ci-dessous un travail portant à la fois sur les stéréotypes relatifs aux Français puis aux
francophones et sur ceux que les Français et les francophones peuvent avoir sur la culture des
apprenants. Les activités, très simples, conviennent à des apprenants de tous niveaux. Elles doivent être
menées sur un rythme dynamique, sans pour autant brider l’expression des idées. Bien entendu, il est
possible ––voire recommandé– de modifier la séquence en fonction du niveau de langue du groupe
et des objectifs visés par chaque enseignant.
a) Demandez au groupe dans quels autres pays on parle le français. Choisissez en accord avec la
classe cinq des nationalités correspondantes puis attribuez à chacune d’entre elles un signe graphique
particulier (par exemple, un astérisque pour les Belges, une croix pour les Québécois, un cercle pour
les Algériens, etc.).
b) Invitez les apprenants à désigner, parmi les propositions préalablement affichées au tableau, celles
qui peuvent aussi s’appliquer à l’une ou plusieurs des nouvelles nationalités choisies, en indiquant leur
choix grâce au signe convenu. Éventuellement, demandez aux apprenants de justifier brièvement leur
choix.
c) Proposez aux apprenants de chercher à construire oralement quelques phrases à partir des
caractéristiques non partagées par deux nationalités différentes, sur le modèle suivant :
« On dit que les [nationalité] sont/aiment/savent/etc., par contre les [nationalité] sont/aiment/savent/etc.
», soit par exemple « On dit que les Québécois prennent un petit déjeuner très copieux, par contre, les
Français mangent léger le matin. »
d) Reprenez l’activité précédente, en comparant cette fois les différentes nationalités à celle(s) des
apprenants : « On dit que les Suisses sont très ponctuels ; par contre, les [nationalité] avons la
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réputation d’arriver souvent en retard. »
II. Ah, ces Français ! » : exploration collective des représentations sur les Français
a) Demandez aux apprenants de citer quelques traits marquants pour caractériser les Français qu’ils
connaissent. Comment sont-ils ? Que mangent-ils ? Que boivent-ils ? Comment s’expriment-ils ?
Comment vivent-ils ? Comment pensent-ils ? Vous pouvez modifier cette liste de questions en
fonction des aspects que vous souhaitez développer plus particulièrement. Ce premier échange
d’impressions ne doit pas durer plus de deux ou trois minutes.
Demandez à chaque équipe de compléter chacune des amorces ; si les participants le souhaitent ils
peuvent aussi imaginer de nouvelles phrases en utilisant une demie feuille blanche pour chacune d’entre
elles. Dès qu’une équipe a complété les dix amorces proposées, on passe à l’étape suivante.
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c) Demandez aux équipes de mettre en commun ses propositions de phrases avec une autre équipe, afin de
procéder à une intercorrection linguistique. Puis invitez-les à trouver des catégories pour classer les
différentes idées exprimées. Par exemple : habitudes alimentaires / habitudes vestimentaires / langue /
tempérament, etc. ; ou encore : idées positives / idées négatives / idées neutres…
d) En grand groupe, choisissez les catégories les plus pertinentes puis mettez en commun et classez les
phrases produites par les équipes, en affichant au tableau les demies feuilles pour ne pas avoir à
tout réécrire et pour faire corriger par la classe les erreurs linguistiques qui pourraient avoir persisté lors
de la phase précédente d’intercorrection. Éventuellement, attribuez un point par idée originale (n’ayant
été trouvée par aucune autre équipe) et désignez des gagnants.
III. « Les maudits Français » : découverte d’un point de vue québécois sur les Français
La fiches pédagogique :
1. Les maudits français par la chanteuse Lynda Lemay : Lynda Lemay, née le 25 juillet 1966 à
Portneuf Canada, est une auteur-compositeur-interprète québéquoise. Ses chansons parlent des
problèmes de la société, des blessures d’amour d’enfance et elle essaie de surprendre le public
par les surprises cachées dans ses paroles.
2. « Les maudits Français » sans vidéo (http://musique.ados.fr/Lynda-Lemay/Les-Maudits-
Francais-t59577.html)
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Les clichés d’un pays
Artiste : Lynda Lemay
Album : Du Coq à L'âme
Auteur : Lynda Lemay
Compositeur : Lynda Lemay
Durée : 2'55''
Support : Un lecteur DVD, des papiers avec les paroles imprimées. Matériel Chanson « Les
maudits Français » (paroles et musique par Linda Lemay), téléchargeable sur Internet pour un coût
d’environ 0,99 €. Documents fournis dans la fiche.
Niveau de Niveau CECR : A2/B1
Public : Grands adolescents / Adultes
Temps: 6 heures
Modalité : Toute la classe participe
Composante linguistique :
Faire découvrir les mots différents en français existant au Québec et la prononciation québécoise.
Interculturel : réflexion sur les stéréotypes et sur les marqueurs d’identité tels que la langue, les
habitudes alimentaires, les manières en société, le regard porté sur l’Autre, etc. Faire connaitre les
habitudes et stéréotypes français à travers un regard extérieur et en même temps comprendre la vie
quotidienne québécoise
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Expression écrite : production de phrases courtes à partir d’un canevas, puis écriture d’un texte
bref ou des paroles d’une chanson.
Actes de parole privilégiés : caractérisation physique et morale ; expression des goûts et des
préférences.
Contenus :
Compétences culturelles: l’interculturel de la chanson: les représentations culturelles; le Canada; le
Québec;
Compétences sémantico-lexicales: synonymie; antonymie; expressions figées; registres de langue;
troncation;
Compétences linguistiques: l’adjectif qualificatif: le féminin, le pluriel, la place de l’adjectif qualificatif
dans le groupe nominal, les degrés de comparaison;
Compétences pragmatico-discursives: décrire et comparer;
Compétences communicatives: parler des objets, des habitudes et des pratiques culturels.
IV. Allez, je vous laisse avec la définition qui vient de Wikipédia, qui en vaut bien une autre.
a) Présentez Linda Lemay aux apprenants (voir doc. 1 ; plus d’info sur le site officiel de la chanteuse,
http://www.lyndalemay.com/ ou sur des sites de fans tel http://teemix.aufeminin.com/w/star/f1042/fan-
club/Linda-Lemay.htm
Rendez-vous sur le site http://fr.wikipedia.org, tapez Lynda Lemay et lisez le chapeau (die Kopfzeile) de la
biographie!
- De quelle nationalité est la chanteuse?
- Quel âge a-t-elle aujourd'hui?
- A votre avis, qu'est-ce qu'une "chanson à histoires"?
- Connaissant maintenant sa nationalité et son genre musical (chanson à histoires), quelles hypothèses
pouvez-vous faire concernant la langue et les paroles de ses chansons?
Doc. 1. Biographie de Linda Lemay
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Linda Lemay, chanteuse québécoise, est née le 25 juillet 1966 à Portneuf, près du fleuve Saint-
Laurent au Canada. Passionnée de l’écriture, le chant et la guitare, elle a écrit à l’âge de 9 ans sa
première chanson. Elle a ensuite décidé d’entreprendre des études littéraires. Elle a fait ses débuts
dans le métier en chantant et en jouant de la guitare dans les cafés. En 1989, elle a décroché un
prix d’auteur-compositeur-interprète. En 1991, elle a sorti son premier album « Nos rêves ». Dès
son second opus, en 1994, elle a obtenu un disque d’or. Depuis, elle a enregistré de plusieurs
disques, a été distinguée à diverses reprises (dont le prix de révélation féminine aux Victoires de la
musique, en 2000), et surtout séduit de nombreux fans avec des chansons simples et bien écrite
Auteur, compositeur et interprète québécoise, Lynda Lemay (née le 25 juillet 1966, à Porteneuf, une
petite ville près du fleuve Saint - Laurent, à seulement quelques kilomètres distance de la capitale
Québec) jouit d’une notoriété et d’un succès remarquables, non seulement en France ou dans son pays
d’origine, mais dans le monde entier, à en juger d’après le nombre d’albums vendus jusqu’à présent: 13
albums sortis en un peu plus de 20 ans de carrière, et vendus en près de quatre millions d’exemplaires
sur le marché musical international. Parmi ces albums, citons: « Lynda Lemay » (1998), enregistré en
France, « Live » (1999), « Du coq à l’âme » (2000), sorti simultanément en France et au Québec, « Les
lettres rouges » (2002), devenu à l’époque le numéro 1 des ventes en France, « Les secrets des
oiseaux » (2003), « Un paradis quelque part » (2005), « Ma signature » (2006), « Allô, c’est moi »
(2008), « Best of » (2011).
Ses chansons parlent de la vie quotidienne, de l’amour, de la famille ou des relations interhumaines,
tantôt avec émotion et tendresse, tantôt avec humour et ironie.En France, Lynda Lemay s’est fait
connaître en 1995, avec une chanson qui dénonçait l’hypocrisie des réunions de famille: « La Visite ».
Dès lors, sa carrière connaît une ascension constante dans l’Hexagone.Parmi ses plus grands
admirateurs, on compte le légendaire Charles Aznavour. C’est lui qui a remis à Lynda Lemay
l’insigne de Chevalier des Arts et des Lettres, le 30 janvier 2012, lors du 51e passage à l’Olympia de
Paris de l’artiste québécoise.
La chanson « Les maudits Français », qui fait partie de l’album « Du coq à l’âme », met en miroir
deux civilisations francophones: les Français et les Québécois. Son titre joue sur une ambiguïté
linguistique, car l’adjectif « maudit » a deux acceptions opposées dans le français du Québec, pouvant
s’employer soit comme insulte, soit comme terme d’affection, sur le modèle de « sacré » ou « bougre
de… ».
Source des informations: http://fr.wikipedia.org & http://www.lyndalemay.com
Source des photos: http://www.lynda-lemay.net
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b) En partant du titre de la chanson et des
données sur Linda Lemay, demandez aux
apprenants de formuler à voix
haute leurs hypothèses sur le contenu de la chanson.
Faire écouter la chanson aux élèves sans distribuer les paroles et demander de repérer les mots
qu’ils connaissent sur la vie française.
Déclencher une discussion sur leurs réponses pour les guider et mettre sur la bonne route de
compréhension
Amitié Bienveillance
Haine Antipathie
Respect Solidarité
Mépris Indignation
Indifférence Sympathie
Xénophobie Hostilité
Ironie Humour
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Faire écouter la chanson une deuxième fois avec les paroles et demander de souligner les mots liés
à la culture québécoise
Quelles différences à partir de la chanson pouvez-vous identifier entre les français et les
québécois sur les habitudes alimentaires, vestimentaires, la vie quotidienne etc.
Acivites langagieres
1- Trouvez dans les paroles les expressions québécoises équivalentes aux expressions françaises:
Faire la bise……………………………………………………………………………………………………
Dîner………………………………………………………………………………………………………………
Les toilettes………………………………………………………………………………………………….
Le français du Québec a quelques différences avec le français de France. Les mots de la chanson
suivis d’une astérisque (*) sont des mots utilisés seulement au Québec. Retrouve leur sens : relie chaque
mot à sa signification.
une tuque juron utilisé quand on est en colère (káromkodás)
un Kanuk l’endroit où l’on fabrique le sirop d’érable
une cabane à sucre un bonnet
tomber en amour fèves (lóbab) au lard (szalonna)
Tabarnak bière
la Molson un manteau d’hiver
les plats de binnes tomber amoureux
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- ski-doo = motoneige
- tuque = bonnet
- kanuk = blouson
- cabane à sucre = fabrique de sirop d’érable
- Tabarnak = « Mon Dieu ! »
- caribou = boisson alcoolisée
- Molson = bière
- binne = haricot
- cheddar = fromage fait à partir de lait de vache
- becs = bises
VOCABULAIRE
Vous avez remarqué que Lynda Lemay utilise un vocabulaire assez particulier. Ici vous trouvez
l'explication de quelques expressions canadiennes:
1er couplet
se donner des bis: se faire la bise, s'embrasser sur les joues
3e couplet
rouler en fous: rouler comme un fou
coller au cul: suivre de très près
4e couplet
ski-doo: motoski
6e couplet
le plancher: le sol
7e couplet
souper: les Québécois soupent (le souper du soir), quand les Français dînent (le dîner) en soirée.
déjeuner: les Québécois déjeunent le matin et les Français déjeunent à midi. Le matin les Français
prennent le petit déjeuner.
11e couplet
une tuque: un bonnet en laine
un Kanuk: nom d'une marque de mantaux chauds et légers.
une cabane à sucre: un restaurant ouvert durant la période où l'on collecte la sève des érables pour en faire
du sirop.
12e couplet
tomber en amour: tomber amoureux
Tarbanac: juron comme putain! ou bordel!
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13e couplet
caribou: mélange de vin et d'alcool fort que l'on boit surtout en hiver lors du carnaval du Québec.
La Molson: marque d'une bière québecoise
un plat d'binnes: un plat de haricots cuits avec du sel, du lard gras et de la cassonade
14e couplet
un café batard: un café sans gout et sans saveur
Activité 8: Lequel / lesquels des adjectifs ci-dessous emploieriez-vous pour décrire le dénouement de la
rencontre franco - québécoise ?
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3. savoir qqch. sur le bout du doigt c. sans cesse
4. manger du bout des dents d. ensemble
5. mettre bout à bout e. après tout
Activité: Ecoutez encore une fois la chanson, tout en complétant les espaces libres pour reconstituer le
texte :
« Y parlent avec des mots précis Puis, y nous prennent pour un martien
Puis y prononcent …………………. Quand on commande ……………………..
À tout bout d'champ, y s'donnent des bis Ou quand on demande :
Y passent leurs grandes journées …………………………
………………… Est à quelle place, S.V.P ?
Y ont des menus qu'on comprend pas Et quand ils arrivent chez nous
Y ……………… comme si c'était d'l'eau Y s'prennent une tuque et un Kanuk
Y mangent ……………… pis ……………… Se mettent à chercher ………………….
En trouvant l'moyen d'pas être gros Finissent dans une cabane à sucre
On trouve leurs gros bergers allemands Quand leur séjour tire à sa fin
Et leurs petits …………………… Ils ont compris qu'ils ont plus l'droit
Sur les planchers des restaurants …………………………………..
Des épiceries, des pharmacies Alors que l'on est Québécois`
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Magret d'canard ou escargots Comme si on l'avait toujours fait
Tout s'déroule bien jusqu'à c'qu'on goûte Y a comme …………………… dans le
À leur putain de …………………….. Québec
………………………………………………. »
Un bout d'paupière, un bout d'gencive
Un bout d'oreille, un bout d'museau
Pour des papilles gustatives
De québécois, …………………..
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Y parlent avec des mots précis
Un bout d’paupière, un bout d’gencive
Puis y prononcent toutes leurs syllabes
Un bout d’oreille, un bout d’museau
À tout bout d’champ, y s’donnent des bis
Pour des papilles gustatives
Y passent leurs grandes journées à table
De québécois, c’est un peu trop
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V. « Les francophones et moi » : retour vers la culture des apprenants
a) Demandez aux apprenants de constituer trois files qui vous font face. Chacune des files constitue une
équipe, représentée par le premier joueur de la file. Proposez aux trois joueurs en tête de file une
catégorie de la liste fournie dans le doc. 3 ; le premier à pouvoir fournir –éventuellement à l’aide
de son équipe rangée derrière lui– une phrase portant sur les stéréotypes que peut susciter la culture
de l’apprenant chez les francophones (par exemple, « Les Français pensent que les [nationalité]
sommes… ») remporte un point, tandis que les deux autres font une révérence. Les trois joueurs vont
à la queue pour céder leur place à trois nouveaux joueurs. Une fois les items de la liste épuisés,
l’équipe ayant remporté davantage de points a gagné.
Doc. 3. Quelques aspects interculturels (d’après de Cadre européen commun de référence, 5.1.1.2)
Vie quotidienne : Nourriture et boisson, heures des repas, manières de table
Vie quotidienne : Horaires et habitudes de travail
Vie quotidienne : Activités de loisir.
Conditions de vie : Niveaux de vie.
Langage du corps
Comportements rituels autour de la naissance, le mariage, la mort
Proposez aux apprenants de réinvestir les éléments de réflexion dégagés pendant la séquence, soit
individuellement, soit par petits groupes, à partir de l’une des activités suivantes :
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2. Écrivez une courte lettre à un ami francophone souhaitant visiter votre pays afin de le mettre en garde
contre certains stéréotypes culturels pouvant mener à des malentendus.
3. Faites une recherche sur les sites électroniques en langue française consacrés à votre pays ; dépistez,
listez et organisez les stéréotypes qui y sont utilisés et présentez à l’oral les résultats de votre travail au
groupe.
4. Préparez à trois un jeu de rôles mettant en scène un jeune homme ou une jeune femme francophone
qui souhaite se marier avec un non-francophone de votre pays. Il ou elle rencontre l’opposition de l’un
de ses parents, imprégné de tous les clichés imaginables, tandis que l’autre parent sait relativiser les
choses et plaide en faveur du projet nuptial.
5. Repérez sur Internet un blogue francophone portant sur votre pays et postez un message présentant
et discutant les stéréotypes mutuels, en l’accompagnant éventuellement d’images et de documents
divers
Conclusion :
Le français qui est une langue importante non seulement engloutit complètement la
francophonie mais aussi permet aux gens de comprendre un monde francophone tellement
diverse mais si bien enchainé par la langue. Pour avoir un accès libre et simple dans ce
monde à la francophonie et à l’acculturation, cette connaissance profonde joue un rôle décisif
chez les apprenants. La francophonie est le vecteur de coexistence de plusieurs grandes
cultures, un facteur de liberté, de diversité. Les chansons francophones pourraient servir
comme un support fondamental dans l’enseignement du français. A travers ces chansons non
seulement la motivation pourrait être maintenue chez les apprenants mais aussi
l’apprentissage pourrait être effectué d’une manière divertissante. Les chansons qui nous
bercent depuis notre naissance nous sont les outils très efficaces pour s’immerger dans
l’océan de la francophonie et pour avoir une occasion de penser à l’humanité.
Bibliographie:
Chaves, R.M, Favier, L., Pélissier, S. (2012), L’interculturelle en classe, les outils
malins du FLE. Grenoble: PUG
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DUVERGER, J. (dir.) (2000), “ Actualité de l’enseignement bilingue ”, Le
français dans le monde. Recherches et applications. Numéro spécial
Fioux, P. (2004) Outre-mer le français insulaire, le français dans le monde,
Vigner, G. (2004) Etre francophone c’est être au moins bilingue, le français dans le monde,
N.333 pp 44-47
Sitographie :
http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/lf/Tous-les-dossiers-et-les-
publications-LF/Les- expressions-imagees-quebecoises/Expressions-
imagees-quebecoises/p-9288-Pogner-les- nerfs.htm (Consulté le 30 avril
2014)
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