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La médecine traditionnelle
chinoise
Première édition (sous le titre La médecine traditionnelle chinoise c’est la
vie
© Éditions First, 2018).
Pour la présente édition : © Éditions First, un département , d’Édi8, 2020.
ISBN : 978-2-412-05312-6
ISBN numérique : 978-2-412-05686-8
ÉNERGIE ET FERTILITÉ
▪ En terrain accueillant :
l’énergie du Rein
Force vitale de notre bagage énergétique, qui combine
toutes les informations héritées de nos ancêtres et
notre énergie disponible, le Rein contribue autant à
notre survie qu’à notre pérennité. Au point que
certains auteurs le comparent à une force tranquille,
notre pilier du centre. Stress professionnel, peur
inconsciente de ne pas assumer la venue d’un enfant :
en retentissant sur l’équilibre hormonal, l’altération
du centre énergétique du Rein peut être à l’origine de
difficultés majeures de fécondation. La pratique des
arts martiaux est une bonne indication pour
redynamiser cette cohérence interne.
▪ L’accueil du spermatozoïde :
l’énergie du Foie
L’énergie du Foie correspond à la fonction du
discernement, qui permet à l’individu de reconnaître
ce qui est acceptable pour lui ou non. Elle est donc
étroitement liée à la fonction immunitaire, les
anticorps opposant une défense contre une intrusion
étrangère. De cette façon, le corps féminin peut
rejeter le spermatozoïde si ce dernier n’a pas su
« séduire » l’ovocyte et se faire accepter. Une
alimentation appropriée (modérément acide)
contribue à améliorer l’énergie du Foie, de même que
les pensées positives, s’appuyant sur des projets et la
valorisation de soi.
Les entrailles, la décantation
de l’impur
Contrairement aux organes, qui se repartissent au-dessus
et au-dessous du diaphragme, les entrailles se localisent
toutes dans l’abdomen et coopèrent pour « décanter
l’impur », ce que nous associons au système digestif.
L’Estomac, la Vésicule biliaire, l’Intestin grêle, le Gros
Intestin et la Vessie contribuent chacun à transformer les
aliments, à en récupérer le Qi et les liquides organiques
qui en dérivent (sueur, urine, sérum et plasma
sanguin…), à en faciliter le transit et à en éliminer les
résidus.
▪ Bois – Expansion
Le Bois se courbe et se redresse.
▪ Feu – Culmination
Le Feu monte, s’élève.
▪ Métal – Rassemblement
Le Métal est malléable, mais il conserve la forme qu’on
lui donne.
▪ Terre – Répartition
La Terre permet de semer, de faire pousser et de récolter.
Intersaisons
THÉORIE
DU MOUVEMENT SANG-
ÉNERGIE INSPIRÉE
DU ZHENJIU JIAYI JING
Ce perpétuel cycle des saisons se retrouve dans
l’opposition complémentaire du Qi et de l’énergie du
sang. Si l’on reprend le schéma ci-contre, la courbe
du sang, représentée par la courbe pleine, amorce une
intériorisation dès le printemps pour gagner le
territoire des muscles, puis rejoindre les vaisseaux en
été, remonter dans la chair en automne et enfin
nourrir l’os et la moelle osseuse en hiver.
▪ L’alimentation
Le ministre de la Défense, le Foie, participe à
l’harmonisation énergétique de la sphère hépato-biliaire
au printemps. Une alimentation légère est donc conseillée
pour que le Foie puisse remplir son rôle de défense
immunitaire, d’élimination des toxines et de
discernement face aux agents extérieurs apportés par le
vent printanier.
▪ Les sentiments
La médecine chinoise accorde beaucoup d’importance à
l’influence émotionnelle sur chaque viscère car elle serait
responsable de la plupart des manifestations dites
psychosomatiques. Ainsi, trop de réflexion blesse
l’énergie de la Rate : impossible de répartir les émotions,
elle sera troublée par une accumulation de pensées
pouvant entraîner une pathologie dépressive. Bref, autant
ne pas se focaliser sur ses soucis, sous peine de « se
mettre la rate au court-bouillon ».
▪ Les climats
Dans l’élément Eau, un hiver anormalement doux, où les
pluies se substituent au froid, se manifestera par des
douleurs dans les os, les genoux et le Rein. Dans le
mouvement du Bois, trop de vent est susceptible de
laisser le Foie se faire submerger par la colère, sous peine
de « voir rouge ».
LES RHUMATISMES
SELON LA MÉDECINE
CHINOISE
En médecine conventionnelle, on y verra une in-
flammation des tissus articulaires et pronostiquera un
traitement antalgique ou anti-inflammatoire. La
médecine chinoise quant à elle attribuera l’atteinte
pathologique à une pénétration d’énergie climatique
de type humidité ou froid humide. Ce qui corrobore
les plaintes de douleurs articulaires ou musculaires les
veilles de temps pluvieux ou orageux.
DES MALADIES
PROVOQUÉES
PAR DES BLOCAGES
PASSÉS
Des maladies peuvent avoir leur origine dans un
blocage subi dans l’enfance par l’organisme, lequel
n’aurait pas su reconnaître une situation
psychologique agressive et réagir en conséquence.
Mémorisé par nos cellules, ce choc traumatique
conscient ou inconscient suscitera une réaction
spontanée de défense à chaque situation analogue.
Prenons l’exemple d’un enfant qui reste coincé dans
les toilettes de son école et n’ose demander de l’aide.
Il risque de garder un sentiment d’insécurité dès qu’il
va aux toilettes à l’extérieur de chez lui et de souffrir
de constipation dans ce contexte : ce traumatisme
d’enfance est réveillé. Les exemples abondent et
expliquent probablement le développement de
nouvelles techniques thérapeutiques comme la
programmation neurolinguistique (PNL).
Un diagnostic fondé
sur l’observation
Depuis la nuit des temps, le premier regard de la
médecine fut l’observation. Ensuite vinrent l’auscultation
puis l’analyse biologique et corporelle. La médecine
traditionnelle chinoise n’a pas dérogé à cette approche et
propose une lecture du corps profondément originale,
guidée par la conviction que tout ce qui est vu à
l’extérieur est la traduction de l’état subtil de l’intérieur
de l’organisme : au même titre qu’une analyse de sang ou
qu’un dépistage radiologique, tout ce que le corps affiche
compte comme éléments diagnostiques.
LA PRISE DU POULS,UNE
APPROCHE
ANCESTRALE
La pulsologie remonte à la plus haute Antiquité et
s’ancre probablement dans la pudeur de l’époque, qui
interdisait à la fois libre expression personnelle et
déshabillage. Il ne faut pas oublier que la pratique de
l’acupuncture était réservée au mandarinat ; seule
l’appréciation de l’état de santé par palpation radiale
pouvait s’envisager. Plus tard, la prise de pouls dits
« révélateurs » est venue enrichir la médecine
diagnostique.
▪ « L’enveloppe du corps » : un habit
qui fait le moine
Dans un même souci d’observation à visée diagnostique,
la médecine chinoise accorde une grande importance à
« l’enveloppe du corps ». Peau, cheveux, ongles : comme
toute extériorisation anatomique, chacune de ces textures
est le reflet de l’énergie des organes internes.
tonifier là où il a du vide ;
libérer la surface ;
Schématiquement :
▪ Le Qi du maître guérisseur
Dans son application médicale, le Qi Gong peut être celui
qu’un maître guérisseur exerce au bénéfice d’un malade :
sa grande expertise lui permet non seulement d’émettre
du Qi, mais aussi de l’orienter spécifiquement vers un
organe ou un méridien. Des récits rapportent des
anesthésies avant une chirurgie, des réparations de
blessures et même des guérisons de cancer. Si plusieurs
recherches ont effectivement attesté de ce Qi externe,
avec des charges biomagnétiques jusqu’à mille fois
supérieures à la normale, ces pratiques restent jugées
fantaisistes et sont interdites en Occident.
▪ L’autoguérison
De nouveau, peu de recherches répondant aux critères
scientifiques occidentaux sont disponibles, et celles qui
sont publiées en Chine dépassent rarement la Grande
Muraille. Toutefois, des résultats attestent d’une
influence bénéfique du Qi Gong, pratiqué régulièrement,
sur la capacité respiratoire ; la sévérité de l’asthme,
notamment, serait réduite. De même, l’hypertension s’en
verrait améliorée, des études cliniques allant jusqu’à
conclure à une réduction des accidents cardiovasculaires
cérébraux, de la mortalité corrélée et de la médication
requise pour le contrôle de la tension artérielle. Dans le
registre du cancer, la pratique du Qi Gong pourrait
minimiser les effets secondaires des traitements. De
même qu’il pourrait atténuer les symptômes du sevrage
d’héroïne et diminuer l’anxiété, accélérant par la même
occasion le processus de désintoxication.
▪ De la prévention à la guérison
Comme l’ensemble de la médecine chinoise, l’acupunc-
ture, en activant les mécanismes de régulation de
l’organisme, vise à ce que l’homme soit son propre
médicament. Avant tout, elle privilégie la prévention et
joue le rôle de l’adaptabilité, en agissant sur l’ensemble
des systèmes de l’organisme avant l’installation de la
maladie. Elle permet aussi de traiter une variété de
déséquilibres, qu’ils soient liés aux systèmes musculo-
squelettique, respiratoire, gastro-intestinal, nerveux,
gynécologique, etc.
▪ Peu de contre-indications
Médecine traditionnelle, l’acupuncture s’adresse à tous, à
condition de respecter quelques contre-indications. Le
geste de l’aiguille reste ainsi déconseillé chez les jeunes
enfants : il faut attendre que la première révolution ait eu
lieu, explique la médecine chinoise, soit sept ans pour les
filles et huit ans pour les garçons.
▪ La moxibustion
Qui n’a pas testé la chaleur bienfaisante d’une
bouillotte ? Qu’ils l’appellent kao ou moxa, Chinois et
Japonais connaissent depuis longtemps le potentiel d’une
source locale de chaleur pour activer l’action énergétique
d’un point d’acupuncture à des fins thérapeutiques. De
très nombreux traités de médecine décrivent des
pratiques variées, en fonction des pathologies à traiter. Si
la combustion d’une fleur d’armoise ou d’autres plantes
médicinales est la technique la plus classique, enrichie
aujourd’hui des rayonnements de type infrarouge, le
tapotement à l’aide d’un marteau à fleur de prunier ou la
pose de ventouses sur les aiguilles d’acupuncture sont
des variantes qui ont leur intérêt. La moxibustion, qui
serait la forme de thérapie chinoise la plus ancienne,
permet ainsi de réchauffer lorsqu’il est en excès de froid,
de tonifier lorsqu’il y a un vide de sang et, de façon
générale, d’activer la circulation du Qi dans les
méridiens. Elle est particulièrement indiquée chez les
enfants en bas âge, pour traiter troubles intestinaux,
spasmes musculaires et agitation comportementale.
Parfois utilisée en complément de l’acupuncture, elle
reste, seule, un bon moyen de soigner les personnes
âgées dont le potentiel énergétique pourrait être fragilisé
par l’utilisation des aiguilles.
▪ Le laser
Dans un registre plus technologique, l’utilisation du laser
se pose comme un autre outil thérapeutique depuis
plusieurs années, y compris en acupuncture où des
fréquences et longueurs d’onde furent mises au point
pour remplacer l’aiguille. La technique consiste à
stimuler certains points à l’aide d’un faisceau dont les
caractéristiques techniques permettent de penser qu’une
action de stimulation s’opère sur la zone du point. Selon
les pathologies traitées, la longueur d’onde émise, de
l’ordre de neuf cents nanomètres, a une puissance de
sortie qui varie de quinze à trente watts. Les fréquences
sont variables dans un champ allant de trois cents à mille
deux cents hertz. Si les résultats restent aléatoires, la
recherche scientifique actuelle s’intéresse de plus en plus
à cette technique, plus compréhensible à l’esprit
occidental.
▪ L’électrostimulation
L’électrostimulation des méridiens et de leurs points est
utilisée essentiellement pour combattre la douleur et
atténuer des traumatismes. Il s’agit de faire passer un
courant électrique au moyen d’électrodes ou à travers les
aiguilles d’acupuncture. Ce n’est pas une anesthésie au
sens chimique du terme, mais une action d’inhibition de
la douleur. De basse intensité, avec des fréquences qui
varient en fonction de la profondeur du territoire à
analgésier, le courant active l’échange électrochimique
des cellules et stimule ainsi l’effet de blocage neurotrope.
Cette interruption de la liaison sensorielle de la douleur
entraîne une relaxation des muscles contractés, ce qui
apaise le spasme ou la douleur.
▪ Son apparence
« Près du ciel » : autant dire que l’individu Tai Yang est
grand et élancé, ce qu’accusent ses épaules redressées et
son buste cambré. Bref, il a fière allure !
▪ Son caractère
Vous avez dit aérien ? Autant dire volubile ! Quelle que
soit la situation, l’individu Tai Yang aime prendre la
parole, quand il ne l’accapare pas. Si ses mots ne sont pas
que du vent, il se fait volontiers provocateur, affichant
une assurance qui fait des envieux : beau parleur, il sait
toujours se mettre sur le devant de la scène. Homme
politique, dirigeant de société ou entrepreneur de talent, il
est à l’écoute de son entourage tout en revendiquant ses
convictions et en continuant de foncer vers son but.
▪ Ses activités
Ouvert, tendu vers le ciel, le Tai Yang recherche les
grands espaces, la lumière et le bruit.
Le champignon : idem.
Soupe d’asperges
L’asperge : de nature froide et de saveur amère, elle
active l’élimination des excès de toxines par les Reins.
▪ Son apparence
De type plutôt longiligne et bien proportionné, pour ne
pas dire svelte, l’individu Shao Yang est beaucoup plus
modeste que son supérieur Tai Yang : il mise sur la
séduction pour asseoir sa personnalité.
▪ Son caractère
Comment s’ouvrir au monde extérieur sans se fermer à
son monde intérieur ? C’est là toute l’ambivalence du
Shao Yang.
▪ Ses activités
En alternance ouverture/fermeture, le Shao Yang
recherche l’activité au grand air, mais apprécie également
l’atmosphère cosy d’une chaumière. Il a autant besoin
d’agitation et de bruit que de calme et de repos.
Salade de banane
La banane : de saveur douce, elle régularise la fonction
intestinale. Préparée au bain-marie, et consommée avec
la peau, elle sera efficace pour traiter les hémorroïdes.
▪ Son apparence
Moins aérien que ses compagnons Yang, l’individu Yang
Ming est morphologiquement plus « terrestre ». Râblé, il
a tendance à l’embonpoint. Ses mains, en contact avec la
matière (Yin oblige), sont épaisses, larges et carrées.
Bien posée et de timbre harmonieux, sa voix chaleureuse
est joviale. En écho à ce charme naïf, son regard paraît
malicieux et enjôleur. Ses cheveux sont peu fournis et ont
tendance à se dégarnir au sommet du crâne.
▪ Son caractère
Attentif à ce qui se passe autour de lui tout en étant
confiant dans la vie, l’individu Yang Ming peut être
comparé à la force tranquille. Doté d’une grande
patience, il sait écouter ses proches et les rassurer
pleinement tant il dégage une impression de sagesse.
Favorable à la conciliation, il est pour toute solution de
compromis, qu’il défend avec un art du discours aussi
rationnel que posé. À moins que son état ne l’amène à
des colères toutes rouges…
▪ Ses activités
Niveau de fermeture de l’énergie Yang, le Yang Ming
recherche peu d’activité, sinon une bonne marche
digestive ! Il a besoin de calme, de repos et se retrouve
dans la contemplation.
Salade de mangue
La mangue : douce et tiède, elle arrête les vomissements
et favorise la miction.
RECETTE
TRADITIONNELLE
CHINOISE CONTRE
LA CONSTIPATION
Les épinards au sésame
▪ Son apparence
Plutôt bien constitué, l’individu Tai Yin doit son allure
dégingandée à une certaine gaucherie : soucieux de ne
pas se faire remarquer, il laisse pendre ses longs bras et a
tendance à rentrer les épaules, malgré son port de tête
très droit, pour ne pas dire rigide. Ses traits anguleux sont
accusés par un front dégarni, pendant que sa démarche
glisse parfois de la lenteur au manque d’assurance. Bien
posée, sa voix est modulée par un timbre neutre.
▪ Son caractère
Entre l’intériorisation et l’ouverture aux autres, à
l’exemple des deux systèmes organiques qui le
caractérisent, le Tai Yin balance ! Si ce grand travailleur
ne compte que sur lui-même, il donne le maximum de
son temps pour les autres. Respectueux de la loi et de
l’ordre, il n’occulte jamais ses propres valeurs et est
toujours prêt à se mobiliser pour les mettre en pratique.
S’il se plie volontiers à l’autorité et choie la bienséance,
il est capable de faire de la résistance passive si les
événements s’opposent à ses principes ou à ses
habitudes. Exemple même du chef de service efficace et
généreux, excellent copilote et dévoué second, si on lui
laisse le rôle d’exécutant, il se sent à l’aise dans les
professions liées à l’application des règles sociales,
comme la justice.
▪ Ses activités
Dans les arts martiaux, le Tai Yin privilégie la
concentration intellectuelle à la puissance physique.
Le tir à l’arc japonais, le Kiu Do, est une activité qui lui
permettra de lâcher prise par le décoché de la flèche !
Grâce à sa rigueur et à sa volonté de faire gagner, le Tai
Yin excelle par ailleurs dans l’organisation de
compétitions sportives.
▪ Son apparence
Si le Shao Yang possède la faculté de représentation
sociale typique des natures Yang, le Jue Yin allie à cette
faculté de « paraître » une habilité qui fait défaut à son
alter ego Yang, tenté par l’introversion.
▪ Son caractère
Niveau d’ouverture et de fermeture, il excelle dans son
aptitude à se situer face à l’environnement. Il sait
remarquablement anticiper les situations et se positionner
comme indispensable : comment ne pas le désirer
lorsqu’il a tout orchestré pour que les solutions à des
événements requièrent sa présence et à son intervention ?
Tout comme son alter ego Shao Yang, le Jue Yin pourra
avoir du mal à se positionner, hésitant entre l’ouverture
vers le Tai Yin (niveau de représentation des normes
établies et des codes sociaux) et le Shao Yin (niveau
d’exploitation du monde intérieur).
troubles de la spasmophilie ;
▪ Ses activités
Si le Jue Yin apprécie le contact et la compagnie, il doit
pouvoir se fondre dans le groupe. Aussi privilégie-t-il les
arts martiaux tels le Tai Qi Quan ou Qi Gong et accepte-
t-il de pratiquer des sports d’équipe s’il n’est pas
capitaine.
▪ Son apparence
À l’image de l’olivier corse, le Shao Yin est un
personnage tourmenté, tortueux et noble. Ses racines
s’enchevêtrent dans l’abîme de sa terre et son tronc se
contorsionne aux aléas du temps.
▪ Son caractère
C’est un introverti, qui se complaît dans cet état ! À la
réalité, il préfère son monde intérieur et n’hésite pas à
s’exclure de la société en jouant la provocation. Ce retrait
affiché pourrait faire de lui un sage, à l’image des
centenaires qui n’attendent plus rien de la vie sinon la
sérénité, d’autant que le Shao Yin, dans l’imagerie des
couches énergétiques, est la représentation de
l’inconscient ; siège de toutes les informations génétiques
issues de nos ancêtres, il nous rapproche d’une mémoire
ancestrale, nourrie au cours des générations précédentes.
▪ Ses activités
Fermé vers l’intérieur, le Shao Yin cherche à s’isoler
pour mieux se retrouver. Il a besoin de calme, d’obscurité
et de silence.
de nature chaude ;