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PLAN

I- La Cour Internationale de Justice


A- Quelques généralités sur la CIJ
B- Structure et quelques exemples d’arrêts de la CIJ
II- La Cour Pénale Internationale
A- Quelques généralités sur la CPI
B- Différence entre les décisions de la CIJ et de la CPI
I- La Cour Internationale de Justice
A- Quelques généralités sur la Cour Internationale de Justice

La Cour Internationale de Justice, est l’organe judiciaire principal de L’ ONU. Instituée en juin 1945
par la charte des Nations Unies, elle a entamé son activité en avril 1946. Ladite Cour a son siège à La
Haye, contrairement aux autres organes principaux de L’ONU ayant leur siège à New-York

La Cour internationale de justice est composée de 15 juges élus pour un mandat de neuf ans par
l'assemblée générale et le Conseil de sécurité des Nations Unies. La Cour ne peut comprendre plus
d'un juge d'un même État et doit représenter les grandes formes de civilisation et les principaux
systèmes juridiques du monde. Elle a pour mission de régler, en application des traités
internationaux, les litiges que les États portent devant elle et de donner son avis sur les questions
juridiques que lui soumettent les organes de l'ONU

La CIJ possède trois types de compétences :

- elle peut trancher des litiges opposant les États entre eux, ou les États et les organisations
internationales, lorsqu'ils concernent l'application du droit international. La Cour est ainsi amenée à
se prononcer fréquemment sur des différends frontaliers, des incidents aériens ou des problèmes liés
à la coopération judiciaire internationale. Il est important de noter que sa compétence en matière
contentieuse est facultative, c'est-à-dire qu'elle nécessite l'accord des États parties au litige. Pour
éviter les incertitudes liées à cette règle, certains États (mais pas la France) ont souscrit une clause de
juridiction obligatoire qui prévoit que la CIJ sera automatiquement compétente pour tout conflit les
opposant entre eux.

- elle peut également être saisie par les organes de l'ONU pour donner son avis consultatif sur une
question juridique. Cependant, les avis rendus par la Cour sont dépourvus de toute force exécutoire
et n'ont qu'une autorité morale.

- elle est chargée de réexaminer les décisions rendues par le tribunal administratif de l'Organisation
internationale du travail (qui connaît depuis 1947 des litiges relatifs à la situation des fonctionnaires
internationaux et est composé de 7 juges). La CIJ rend alors un avis qui s’impose aux parties.

La Cour Internationale de Justice prend des décisions sous diverses formes que sont les avis
consultatifs, les ordonnancements et les arrêts, qui spécialement font l’objet de nos investigations.
Quelle est alors la structure d’un arrêt de la CIJ ? Sur quels arrêts faudrait-il se baser pour une
illustration ?

B- Structure et quelques exemples d’arrêts de la CIJ

Le but ultime de la Cour est de contribuer au maintien de la paix et de la sécurité


internationale. Pour ce faire, elle prend des décisions sous forme d’arrêts. IL faut noter qu’n
arrêt de la CIJ ne se borne pas à régler un différend donné; il contribue inévitablement au
développement du droit international.

L’arrêt se présente comme un document public bilingue dont les deux versions se font face
et dont la longueur est très variable (minimum 10 pages, maximum 271 pages).

Conformément à la pratique du droit international, la rédaction


S’efforce d’éviter une terminologie juridique qui serait trop particulière à un système de droit
ou à un autre. Bien qu’elle n’ait pas été jusqu’à employer la forme des attendus, la CIJ a
emprunté à la plupart des pays de droit civil la division en trois parties principales dont
l’ensemble constitue l’arrêt:
— les qualités, qui donnent les noms des juges et des représentants des parties, rappellent
sans le moindre développement les étapes de la procédure et reproduisent les conclusions
des parties;
— les motifs, qui exposent en détail les circonstances de fait et les motifs de droit retenus
par la Cour à l’appui de sa décision et discutent les arguments des parties par un
raisonnement soigneusement équilibré;
— le dispositif, qui, après les mots «Par ces motifs», contient la décision même de la Cour sur
les demandes à elle soumises, d’après les conclusions des parties.
A la suite du dispositif sont consignées deux décisions prises immédiatement après le vote
final : lequel des deux textes sur lesquels la Cour a travaillé, le français ou l’anglais, fera-t-il
foi ? Quand le prononcé aura-t-il lieu ? Le texte faisant foi occupera les pages de gauche. Si
toute la procédure s’est déroulée, par accord des parties ou, le cas échéant, par concours de
circonstances, dans une seule des deux langues officielles, c’est celle-là qui est retenue;
sinon, le choix dépend de la décision de la Cour. En tout état de cause, les deux textes sont
considérés comme des versions officielles émanant de la Cour.

L’arrêt est daté officiellement du jour du prononcé, lequel n’intervient que quelque temps
après le vote afin de permettre au Greffe de prévenir les agents des parties, d’inviter les
représentants de la presse et le public, et de faire préparer un tirage provisoire de l’arrêt.
Durant cette brève période intermédiaire, la décision de la Cour n’est communiquée à
personne. La CIJ a jugé nécessaire de rappeler qu’il était incompatible avec une bonne
administration de la justice de faire, de diffuser ou de publier des déclarations laissant
prévoir ses décisions (Essais nucléaires).
Le prononcé d’un arrêt de la CIJ est entouré d’un maximum de publicité. Il a lieu en séance
publique, tenue normalement dans la grande salle de justice du Palais de la Paix. Les juges
qui ont participé au vote sont présents; s’il y a des absents pour motif grave, il convient au
moins que le quorum de neuf soit atteint. Le président donne lecture de l’arrêt, à l’exception
des qualités, dans l’une des deux langues. Il se peut qu’en raison de la longueur de l’arrêt le
président ne le lise pas intégralement. Si tel est le cas, il indique les passages omis et en
donne un bref résumé. Lorsque le président a terminé, le greffier donne lecture du dispositif
dans l’autre langue officielle de la Cour. A l’issue de la lecture, les agents des Parties
reçoivent chacun un exemplaire du tirage provisoire signé par le président et le greffier, et
revêtu du sceau de la Cour; ce sont, avec un autre exemplaire signé et scellé conservé aux
archives de la Cour, les exemplaires officiels de l’arrêt. Le texte est également distribué aux
journalistes et est placé sur le site Internet de la Cour. Le Greffe établit un bref communiqué
de presse à l’intention de la presse et du public; il prépare également un résumé détaillé de
la décision.
Après un délai de quelques mois en général, l’arrêt paraît sous forme imprimée, dans le
Recueil des arrêts, avis consultatifs et ordonnances qui est expédié par le Greffe aux
gouvernements des Etats admis à se présenter devant la Cour et à divers destinataires, et est
mis en vente.

En ratifiant la Charte, les Etats Membres des Nations Unies s’engagent à se conformer à la
décision de la CIJ dans tout litige auquel ils sont parties. Les autres Etats admis à se présenter
devant la Cour prennent le même engagement soit en adhérant au Statut, soit en déposant
une déclaration au Greffe. De surcroît, le consentement donné par les Etats à la Cour pour
régler leurs différends implique la reconnaissance du caractère obligatoire et définitif de ses
décisions conformément au Statut de la Cour. Il est exceptionnel, en pratique, qu’une
décision reste inexécutée.

II- La Cour Pénale Internationale


A- Quelques généralités sur la CPI

La Cour pénale internationale (CPI) est une juridiction permanente destinée à punir les crimes les
plus graves contre le droit humanitaire international, lorsque les criminels ne peuvent être jugés
dans leur pays. Les statuts de la CPI ont été adoptés lors de la Convention de Rome du 17 juillet 1998

La Cour pénale internationale siège à La Haye et est composée de 18 juges élus par les États parties à
la Convention de Rome pour un mandat de neuf ans. La compétence de la CPI est en réalité assez
limitée. Trois raisons l'expliquent :

- elle ne peut connaître que de quatre catégories d'infractions, considérées comme les plus graves :
les crimes contre l'humanité, les génocides, les crimes de guerre et les crimes d'agression ;

- elle ne peut intervenir que si le crime a été commis sur le territoire d'un État ayant signé la
Convention, ou si le mis en cause est un ressortissant de l'un de ces États. Cependant, le Conseil de
sécurité de l'ONU peut donner compétence à la CPI de manière exceptionnelle lorsqu'un État qui n'a
pas ratifié la convention commet des violations graves : cela a été le cas pour le Darfour en 2005 ;

- la compétence de la Cour est complémentaire, c'est-à-dire qu'elle n'est mise en jeu qu'en cas de
défaillance de l'État compétent pour juger le criminel.

Le Bureau du procureur est un organe indépendant de la Cour qui est compétent pour examiner les
situations dans lesquelles un génocide, un crime contre l'humanité, un crime de guerre ou un crime
d'agression pourrait avoir été commis. Le procureur sélectionne de façon indépendante et impartiale
les faits susceptibles de relever de la compétence de la Cour afin de déclencher des enquêtes et des
poursuites contre les individus responsable de ces crimes.

Tout comme la CIJ, la CPI prend des décisions. Toutefois, ces décisions diffèrent. Quelles sont alors
les différences entre les décisions de la CIJ et celles de la CPI ?

B- Différence entre les décisions de la CIJ et de la CPI

La CPI est un tribunal pénal qui poursuit en justice des individus, tandis que la CIJ est un tribunal civil
qui traite des différends entre les pays. Voilà un argument montrant une différence entre les deux
cours.

En effet, la CPI prend des arrêts, des décisions et des ordonnances. Alors que la CIJ prend des arrêts,
des avis consultatifs et des ordonnances

Un arrêt de la CPI est généralement composé

- Du rappel de la procédure
- De la question de procédure et de la question préliminaire
- Du premier moyen d’appel
- De l’applicabilité
- De la prescription du procureur
- De la conclusion sur le premier moyen d’appel
- Du second moyen d’appel
- Du nombre d’administration de la preuve applicable au stade de l’examen des requêtes en
insuffisance des moyens à la charge
- De l’allégation d’absence de formulation de la norme d’administration de la preuve et
d’accord quant à ladite norme
- De l’allégation de manque de clarté quant à l’approche retenue pour évaluer les éléments de
preuve au stade de la procédure en insuffisance de moyens à la charge
- De l’allégation d’absence d’indications utiles
- De l’allégation d’erreur en matière de collaboration
- D’autres erreurs alléguées
- De la vérification de la prise en connaissance de cause de la décision de la chambre de
première instance
- De la mesure appropriée

ANNEXE
- Arrêt du 26 novembre 1984 (CIJ)
- Arrêt du 20 février 1969 (CIJ)
- Arrêt du 2 février 1973 (CIJ)
- Arrêt du 11 décembre 2020(CIJ)
- Arrêt du 1er décembre 2022 (CIJ)
- Arrêt du 31 mars 2021 (CPI)
INTRODICTION

Depuis la création de l'Organisation des Nations Unies en 1945, les États parties se sont dotés de
nombreux organes afin de garantir la sécurité internationale. C'est ainsi qu'est apparue la Cour
Internationale de Justice (CIJ) instituée par la charte de San Francisco. Organe judiciaire principal de
l'ONU, les décisions prises par les juges de cette Cour revêtent la forme d'arrêts.

Quel est donc le champ de compétence de la CIJ? Comment se présente les arrêts des juges de cette
Cour?

Mieux, pourrait-on comparer la Cour Internationale de Justice à la CPI ?


CONCLUSION

À la différence de la Cour Pénale internationale dont le rôle est de juger les individus ayant violé le
droit international humanitaire, la CIJ a compétence pour émettre des ordonnances, des avis
consultatifs sur les questions judiciaires des organes de l'ONU. Toutefois ces deux Cours émettent
des arrêts chacune selon son ressort, arrêts dont l'étude a fait l'objet de notre développement

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