Ourika

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CLAIRE DE DURAS NOUVEAUX

PROGRAMMES

Ourika
OBJET D’ÉTUDE
: LA
LIT

RA
T

U
RE
D’
ID É
ES >
1823

TEXTE INTÉGRAL
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CLAIRE DE DURAS

Ourika
DOSSIER PAR
RACHEL BOUCOBZA

lycée
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Rachel Boucobza étudie les lettres modernes à Paris.

Groupement de textes :
©  Grasset, 1979, pour le texte d’Antonine Maillet ; Gallimard, 2015, pour le texte de
Chimamanda Ngozi Adichie traduit par Anne Damour ; Flammarion, 2011, pour le texte
de Martha Nussbaum traduit par Solange Chavel.

© Éditions Gallimard, 2022, pour le dossier et la présente édition.

Couverture : Rosalba Carriera, L’Afrique, extrait de la série Les Quatre Continents, env. 1720,
pastel sur papier, Gemäldegalerie Alte Meister, Dresde. Photo © akg-images.
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Sommaire

Les événements marquants autour


de la date de publication, 1823 6

Ourika 9

Introduction 11
Commentaire – Préparation à l’écrit. Texte 1 : La scène du bal 19
Analyse linéaire – Préparation à l’oral. Texte 2 : La conversation
de madame de B. et de madame de… 29
Le monologue
Analyse linéaire – Préparation à l’oral. Texte 3 :
lyrique d’Ourika : donner une voix à la souffrance 59

Dossier
1. HISTOIRE LITTÉRAIRE 74
1. L’esprit des Lumières : progrès et liberté 75
1. L’entrée des femmes sur la scène intellectuelle : les salons et le roman
sentimental 75
2. Le combat abolitionniste des Lumières 76
3. La quête du bonheur et de la liberté 77
4. Le regard étranger au service de l’esprit critique 78
5. Rousseau et le préromantisme : le goût de l’amour et de la confession 78
2. Aux origines du romantisme : sentiments et engagement 79
1. « La révolution dans les idées » (Victor Hugo) 79
2. Le romantisme et le mal du siècle : la faute à l’Histoire ? 80
3. Le romantisme ou « l’école du désenchantement » (Balzac) 81
4. René, emblème du romantisme
René 82
3. Les grandes thématiques du romantisme 82
1. Le lieu commun de la solitude et de la marginalité 82
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2.  L’intérêt pour la passion et l’amour impossible 83


3.  La nature comme refuge des turbulences du monde 84
4.  La religion chrétienne, « cette sorte de poésie » (Chateaubriand) 85

2. CLAIRE DE DURAS ET SON TEMPS 88

3. PRÉSENTATION D’OURIKA 95
1. L’héritage classique : Entre roman d’analyse
et tragédie classique 95
1.  Une grande finesse psychologique 95
2.  Un style classique ? 96
3.  Entre nouvelle galante et tragédie classique 98
2. Ourika : un roman historique ? 99
1.  Une anecdote historique 99
2.  La toile de fond historique 100
3.  « Tout le reste est d’imagination » 101
3. Entrer dans une conscience noire, réflexion sur l’altérité 101
1.  Problématiser un enjeu de société 101
2.  Montrer l’absurdité du préjugé de race 102
3.  Une méditation sur l’altérité 105

4. LES MOTS IMPORTANTS D’OURIKA 108


Étranger 108
Nègre 110
Société 112
Passion 114

5. PRÉPARATION À LA DISSERTATION 116

6. LA GRAMMAIRE 120


1. L’accord 120
1.  Construire la connaissance grammaticale 120
2.  La grammaire pour s’exprimer 121
2. Le verbe 122
1.  Construire la connaissance grammaticale 122
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2.  La grammaire pour lire 124


3.  La grammaire pour s’exprimer 124
3. La phrase complexe 125
1.  Construire la connaissance grammaticale 125
2.  La grammaire pour lire 126
3.  La grammaire pour s’exprimer 127
4. La proposition subordonnée relative 127
1.  Construire la connaissance grammaticale 127
2.  La grammaire pour lire 128
3.  La grammaire pour s’exprimer 128

7. GROUPEMENT DE TEXTES 129


•   Mme de Staël, Corinne ou l’Italie 129
•   George Sand, Indiana 131
•   Antonine Maillet, Pélagie-la-Charrette 132
•   Chimamanda Ngozi Adichie, Americanah 133
•   Martha Nussbaum, Les Émotions démocratiques. Comment former
le citoyen du xxie siècle ? 135

8. PROLONGEMENTS ARTISTIQUES ET CULTURELS 138

9. EXERCICES D’APPROPRIATION 142


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Les événements marquants


autour de la date de publication
Faits politiques : La Restauration
• Napoléon  I   abdique une première fois en 1814. La monarchie est restaurée,
er

Louis XVIII monte sur le trône.


• Le duc de Berry, héritier du trône, est assassiné le 13 février 1820 par un ouvrier
bonapartiste.
• Napoléon meurt en exil à Sainte-Hélène le 5 mai 1821.
• Louis XVIII meurt le 16 septembre 1824. Sa succession est assurée par son frère,
l’ultraroyaliste comte d’Artois, sacré Charles X.

Faits sociétaux :
•  Sous Louis XVIII, des lois libérales sur la presse, le vote et
l’armée sont adoptées.
•  Ce tournant libéral est interrompu par l’assassinat du duc
de Berry et l’accession au trône de Charles X.
•  Loi du double vote qui permet aux électeurs les plus
riches de voter deux fois (1820).
•  Loi du « milliard » des émigrés qui indemnise les nobles
dont les biens avaient été confisqués pendant la Révolution
(1825).
•  Loi sur le droit d’aînesse (1826).

Autres publications :
• Mary Shelley, Frankenstein ou le Prométhée moderne
(1818 ; traduction française, 1821)
• Walter Scott, Ivanhoé (1819)
• Lamartine, Méditations poétiques (1820)
• Stendhal, De l’amour (1822)
• Victor Hugo, Han d’Islande (1823)
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Peinture :
• Caspar David Friedrich, Le Voyageur contemplant une
mer de nuages (1818)
• Géricault, Le Radeau de la Méduse (1818‑1819)
• Delacroix, La Barque de Dante, aussi intitulé Dante et
Virgile aux enfers (1822)
• Goya, Saturne dévorant un de ses fils (1819‑1823)

Musique :
• Schubert, La Truite (1819)
• Rossini, Sémiramide (1823)

1823 • Beethoven, Symphonie n° 9 (1824)

Sculpture :
• La  Vénus de Milo  est retrouvée sans ses bras
dans l’île grecque de Mélos en avril 1820. Offerte
par Louis XVIII au Musée du Louvre, elle fait sensa-
tion dès sa première exposition en 1821.

Inventions
et faits scientifiques :
• Nicéphore Niépce, ingénieur français, recherche
un procédé chimique capable de fixer des images
grâce à la lumière. Il obtiendra finalement la pre-
mière photographie en 1827, intitulée Le Point de
vue du Gras.
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Ourika

This is to be alone, this, this is solitude.


Byron1

1.  « Voilà ce que j’appelle être seul ; voilà la solitude. » Citation extraite du « Pèlerinage de Childe-
Harold », un long poème narratif du romantique Lord Byron (1788‑1824) publié entre 1812 et
1818.
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Introduction

J’étais arrivé depuis peu de mois de Montpellier, et je suivais à


Paris la profession de la médecine, lorsque je fus appelé un matin
au faubourg Saint-Jacques, pour voir dans un couvent1 une jeune
religieuse malade. L’empereur Napoléon avait permis depuis peu
le rétablissement de quelques-uns de ces couvents2 : celui où je me
rendais était destiné à l’éducation de la jeunesse, et appartenait
à l’ordre des Ursulines. La Révolution avait ruiné une partie de
l’édifice ; le cloître3 était à découvert d’un côté par la démolition
de l’antique église, dont on ne voyait plus que quelques arceaux4.
Une religieuse m’introduisit dans ce cloître, que nous traversâmes
en marchant sur de longues pierres plates, qui formaient le pavé de
ces galeries : je m’aperçus que c’étaient des tombes, car elles por-
taient toutes des inscriptions pour la plupart effacées par le temps.
Quelques-unes de ces pierres avaient été brisées pendant la Révolu-
tion : la sœur me le fit remarquer, en me disant qu’on n’avait pas
encore eu le temps de les réparer. Je n’avais jamais vu l’intérieur

1.  Maison dans laquelle religieux ou religieuses de confession chrétienne vivent selon une même règle.
2.  Les congrégations sont interdites pendant la Révolution française d’abord en 1790 (abolition des
vœux perpétuels et suppression des ordres religieux réguliers, le 13  février  1790), puis en 1792
(dissolution des congrégations religieuses, le 18  août  1792) par l’Assemblée constituante. Les
couvents et les monastères sont vidés, confisqués et nationalisés. Le clergé régulier, celui des monas-
tères et des couvents, se reconstituera tout au long du xixe siècle, et ceci dès le Consulat de Napoléon
Bonaparte pour qui « une société sans religion est comme un vaisseau sans boussole ». Les édifices de
culte commencent à rouvrir avec le Concordat signé entre Napoléon Bonaparte et le pape en 1801.
3.  Partie d’une maison religieuse délimitée par une clôture et interdite aux laïcs.
4.  Partie cintrée d’un arc.

11
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Ourika

d’un couvent ; ce spectacle était tout nouveau pour moi. Du cloître


nous passâmes dans le jardin, où la religieuse me dit qu’on avait
porté la sœur malade  : en effet, je l’aperçus à l’extrémité d’une
longue allée de charmille1 ; elle était assise, et son grand voile noir
l’enveloppait presque tout entière. « Voici le médecin », dit la sœur,
et elle s’éloigna au même moment. Je m’approchai timidement, car
mon cœur s’était serré en voyant ces tombes, et je me figurais que
j’allais contempler une nouvelle victime des cloîtres ; les préjugés de
ma jeunesse venaient de se réveiller, et mon intérêt s’exaltait pour
celle que j’allais visiter, en proportion du genre de malheur que je
lui supposais. Elle se tourna vers moi, et je fus étrangement surpris
en apercevant une négresse2 ! Mon étonnement s’accrut encore par
la politesse de son accueil et le choix des expressions dont elle se
servait. « Vous venez voir une personne bien malade, me dit-elle :
à présent je désire guérir, mais je ne l’ai pas toujours souhaité, et
c’est peut-être ce qui m’a fait tant de mal. » Je la questionnai sur
sa maladie. « J’éprouve, me dit-elle, une oppression continuelle, je
n’ai plus de sommeil, et la fièvre ne me quitte pas. » Son aspect ne
confirmait que trop cette triste description de son état : sa maigreur
était excessive, ses yeux brillants et fort grands, ses dents, d’une
blancheur éblouissante, éclairaient seuls sa physionomie3 ; l’âme
vivait encore, mais le corps était détruit, et elle portait toutes les
marques d’un long et violent chagrin. Touché au-delà de l’expres-
sion, je résolus de tout tenter pour la sauver ; je commençai à lui
parler de la nécessité de calmer son imagination, de se distraire,
d’éloigner des sentiments pénibles. « Je suis heureuse, me dit-elle ;
jamais je n’ai éprouvé tant de calme et de bonheur. » L’accent de
sa voix était sincère, cette douce voix ne pouvait tromper ; mais
mon étonnement s’accroissait à chaque instant. « Vous n’avez pas
toujours pensé ainsi, lui dis-je, et vous portez la trace de bien lon-
gues souffrances. —  Il est vrai, dit-elle, j’ai trouvé bien tard le
repos de mon cœur, mais à présent je suis heureuse. — Eh bien !
s’il en est ainsi, repris-je, c’est le passé qu’il faut guérir ; espérons
1.  Charmes (arbres à bois dur et blanc) plantés et taillés pour former une allée.
2.  Pour un éclairage sur l’histoire de ce mot à travers les siècles, voir « Les mots importants », p. 110.
3.  Expression du visage reflétant un trait de caractère ou un sentiment.

12
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INTRODUCTION

que nous en viendrons à bout : mais ce passé, je ne puis le guérir


sans le connaître. — Hélas ! répondit-elle, ce sont des folies ! » En
prononçant ces mots, une larme vint mouiller le bord de sa pau-
pière. « Et vous dites que vous êtes heureuse ! m’écriai-je. — Oui,
je le suis, reprit-elle avec fermeté, et je ne changerais pas mon
bonheur contre le sort qui m’a fait autrefois tant d’envie. Je n’ai
point de secret : mon malheur, c’est l’histoire de toute ma vie. J’ai
tant souffert jusqu’au jour où je suis entrée dans cette maison, que
peu à peu ma santé s’est ruinée. Je me sentais dépérir avec joie ;
car je ne voyais dans l’avenir aucune espérance. Cette pensée était
bien coupable ! vous le voyez, j’en suis punie ; et lorsque enfin je
souhaite de vivre, peut-être que je ne le pourrai plus. » Je la rassu-
rai, je lui donnai des espérances de guérison prochaine ; mais en
prononçant ces paroles consolantes, en lui promettant la vie, je ne
sais quel triste pressentiment m’avertissait qu’il était trop tard et
que la mort avait marqué sa victime.
Je revis plusieurs fois cette jeune religieuse ; l’intérêt que je lui
montrais paraissait la toucher. Un jour, elle revint d’elle-même au
sujet où je désirais la conduire. « Les chagrins que j’ai éprouvés, dit-
elle, doivent paraître si étranges, que j’ai toujours senti une grande
répugnance à les confier : il n’y a point de juge des peines des autres,
et les confidents sont presque toujours des accusateurs. — Ne crai-
gnez pas cela de moi, lui dis-je ; je vois assez le ravage que le chagrin
a fait en vous pour croire le vôtre sincère. — Vous le trouverez sin-
cère, dit-elle, mais il vous paraîtra déraisonnable. — Et en admettant
ce que vous dites, repris-je, cela exclut-il la sympathie ? — Presque
toujours, répondit-elle : mais cependant, si, pour me guérir, vous
avez besoin de connaître les peines qui ont détruit ma santé, je vous
les confierai quand nous nous connaîtrons davantage. »
Je rendis mes visites au couvent de plus en plus fréquentes ; le
traitement que j’indiquai parut produire quelque effet. Enfin, un
jour de l’été dernier, la retrouvant seule dans le même berceau1,
sur le même banc où je l’avais vue la première fois, nous reprîmes
la même conversation, et elle me conta ce qui suit.

1.  Voûte de feuillage couvrant une allée.


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Ourika

Je fus rapportée du Sénégal, à l’âge de deux ans, par M. le che-


valier de B., qui en était gouverneur1. Il eut pitié de moi, un jour
qu’il voyait embarquer des esclaves sur un bâtiment négrier2 qui
allait bientôt quitter le port : ma mère était morte, et on m’empor-
tait dans le vaisseau, malgré mes cris. M. de B. m’acheta, et, à son _5

arrivée en France, il me donna à madame la maréchale de B., sa


tante, la personne la plus aimable de son temps, et celle qui sut
réunir, aux qualités les plus élevées, la bonté la plus touchante3.
Me sauver de l’esclavage, me choisir pour bienfaitrice madame
de B., c’était me donner deux fois la vie : je fus ingrate envers la _ 10

Providence4 en n’étant point heureuse ; et cependant le bonheur


résulte-t-il toujours de ces dons de l’intelligence ? Je croirais plutôt
le contraire : il faut payer le bienfait de savoir par le désir d’ignorer,
et la fable ne nous dit pas si Galatée5 trouva le bonheur après avoir
reçu la vie. _ 15

1.  Haut fonctionnaire placé à la tête d’une colonie pour y diriger l’administration et y représenter
la métropole.
2.  Navire qui transportait des esclaves noirs pour en faire commerce.
3.  Mme de Duras s’est inspirée d’une anecdote historique pour écrire Ourika. Elle met en scène de
grands personnages de la haute aristocratie française de la fin du xviiie  siècle  : la maréchale de
B.  désigne Marie-Charlotte de Rohan-Chabot (1729‑1807) mariée à Charles-Juste de Beauvau
(1720‑1793), maréchal de France. Ils reçurent Ourika en cadeau en 1786 de la part de Stanislas-
Jean de Boufflers, qui apparaît ici sous le nom de « M. le chevalier de B. ». Les noms sont voilés par
souci de discrétion. Voir « Présentation d’Ourika ».
4.  Puissance supérieure qui gouverne le monde et veille sur le destin des individus.
5. Le nom de Galatée renvoie à la légende de Pygmalion racontée par Ovide dans Les
Métamorphoses (Ovide, Métamorphoses, X, v. 243‑297). Révolté contre les courtisanes de l’île de

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CLAIRE
DE DURAS Sauvée de l’esclavage, Ourika est accueillie
dans une famille de l’aristocratie française,
où elle croit être pleinement intégrée. Mais,
arrivée à l’âge de femme, la voilà condam-
Ourika née au célibat, parce qu’elle est noire. Par-
viendra-t-elle à se faire une place dans une
société si rigide ? Classique et romantique
à la fois, lyrique et social, Ourika est un
roman audacieux qui raconte la difficulté
d’être un outsider en société.

Au fil du roman :
• 1 commentaire
• 2 analyses linéaires
Dossier composé de 9 chapitres :
1 Histoire littéraire : Entre esprit des Lumières et romantisme
2 Claire de Duras et son temps
3 Présentation d’Ourika
4 Les mots importants d’Ourika
(étranger ; nègre ; société ; passion)
5 Préparation à la dissertation
6 La grammaire
7 Groupement de textes : Femmes et société,
une longue histoire d’altérité
Mme de Staël, Corinne ou l’Italie
George Sand, Indiana
Antonine Maillet, Pélagie-la-Charette
Chimamanda Ngozi Adichie, Americanah
Martha Nussbaum, Les Émotions démocratiques
8 Prolongements artistiques et culturels
9 Exercices d’appropriation
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Claire de Duras

Cette édition électronique du livre


Ourika de Claire de Duras
a été réalisée le 7 février 2022 par les Éditions Gallimard.
Elle repose sur l’édition papier du même ouvrage
(ISBN : 9782072926075 - Numéro d’édition : 374621).
Code Sodis : U36060 - ISBN : 9782072926082.
Numéro d’édition : 374622.

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