Poly TD Structures L3GC
Poly TD Structures L3GC
Poly TD Structures L3GC
Ce polycopié est un support aux cours et travaux dirigés de Licence de Sciences et Technologies, mention Génie Civil. Il
ne peut se substituer aux enseignements délivrés par l’équipe pédagogique. Il est constitué d’un succinct rappel de cours
et de nombreux exercices.
Laurent DAUDEVILLE
Bibliographie ...................................................................................................................................................................... 3
Rappels de cours et formulaires .......................................................................................................................................... 3
1. Bases de la résistance des matériaux (RDM)........................................................................................................... 3
2. Le flambement ......................................................................................................................................................... 4
3. Théorèmes énergétiques .......................................................................................................................................... 4
4. Méthode des forces – Superposition de problèmes isostatiques .............................................................................. 5
5. Poutres continues - Formules des trois moments ..................................................................................................... 5
6. Méthode des déplacements ...................................................................................................................................... 6
7. Formulaire de flèches de poutres isostatiques ......................................................................................................... 8
8. Formulaire des réactions de liaison de la poutre bi-encastrée ................................................................................. 8
9. Intégrales de Mohr ................................................................................................................................................... 9
-2-
BIBLIOGRAPHIE
Erick RINGOT , Bernard HUSSON , Thierry VIDAL, Calcul des ouvrages : applications, Eyrolles, 2018.
Arnaud DELAPLACE. Fabrice GATUINGT, Frédéric RAGUENEAU. Aide-mémoire de mécanique des structures:
Résistance des matériaux. Dunod, 2008.
⃗ = Nx⃗ + ⃗T
R
Torseur des efforts intérieurs au centre de gravité de la section d’abscisse ( = x), G(x): {Tint } = { }
⃗⃗⃗ = Mt x⃗ + ⃗⃗⃗⃗
M Mf
Le torseur des efforts intérieurs {Tint } correspond aux exercés par la partie > x (ici à droite) sur la partie < x (ici à
gauche)
x⃗vecteur unitaire tangent en G(x) à la fibre moyenne.
composante de la résultante R dans la direction de x⃗effort normal
T norme de la projection de la résultante R dans le plan de la section droite : effort tranchant
Mt : composante du moment résultant M dans la direction de x⃗moment de torsion
Mf : norme projection du moment résultant M dans le plan de la section droite : moment fléchissant
Pour un problème plan (cadre du cours), le torseur des efforts intérieurs se réduit aux 3 scalaires N, T et M (flexion).
-3-
2. Le flambement
La force critique de flambement (théorie d’Euler), pour une barre bi-articulée de longueur Lf, d’inertie de flexion I et de
module d’Young E, est : Fcrit 2
2
EI
Lf
Lf = L
Lf = 2L
Lf = L
2
Lf = L
2
3. Théorèmes énergétiques
Pour une poutre droite de longueur L sous chargement plan, l’énergie de déformation réelle est :
L 2
N M 2 T 2 ) dx
Wd 1 (
2 0 ES EI GS1
Pour une poutre élancée, la contribution de l’effort tranchant à W d est négligeable devant celle de la flexion.
Le travail réel d’une action mécanique de résultante F , de moment C en P, appliquée à un solide S en mouvement par
rapport au référentiel R est :
We 1 (UPS / R.F S / R.C)
2
Principe des travaux virtuels (PTV) : Le travail des efforts intérieurs réels (N, M, T) dans un champ de déformation virtuel
(dus aux efforts intérieurs virtuels N*, M*, T*) est égal au travail des efforts extérieurs réels dans le champ de déplacement
virtuel (associé aux déformations virtuelles).
Pour une poutre de longueur L soumise à des forces et moments aux points P i, le PTV s’écrit :
L
N N * M M * T T* * *
Wd(, *) We(F, U*) ( ES
EI
GS1
)dx [F .U (P ) C . (P )]
i
i i i i
0
Théorème de la charge unité : Soit v le déplacement en P selon n d’une poutre de longueur L, on applique une force
virtuelle d’intensité égale à 1 en P selon n pour déterminer v. Selon le PTV et en négligeant l’effet de T :
L * *
v = ( N N M M ) dx
0
ES EI
-4-
4. Méthode des forces – Superposition de problèmes isostatiques
La méthode est illustrée avec l’exemple de problème
F
hyperstatique de degré h (h=2) ci-contre. Ce problème est
équivalent à la superposition de (h+1) problèmes isostatiques
0 1 2
associés à h conditions cinématiques.
L L/2 L/2
Soient X1 et X2 les réactions aux appuis en 1 et 2.
= 0 1 2 + 0 1 2 + 0 1 2
X1 X2
La formule des trois moments est : 6EI (i i ) M i 1Li 2M i (Li Li 1) M i 1Li 1
Soient vi+1, vi et vi-1 les dénivellations des appuis i+1, i et i-1 par rapport à une ligne de référence. La formule devient :
vi 1 vi vi vi 1
6EI (i i ) Mi 1Li 2Mi (Li Li 1) Mi 1Li 1
Li 1 Li
Les moment et effort tranchant dans la section d’abscisse x de la travée i-1 à i sont :
M(x) m(x) M x M (1 x ) Avec m(x) et t(x) les efforts intérieurs dus au chargement extérieur sur la travée
i 1
i
Li Li considérée indépendante, l’abscisse x ayant son origine à l’appui i-1.
Mi M i 1
T(x) t(x)
Li
-5-
6. Méthode des déplacements
Lois de comportement de la poutre ij dans la base ( x, y ) liée à la poutre
y Y j
Mij Mji y
x x
Nij Nji
i j
E, A, L
Tij Tji
i X
EA EA
N ji ui u j N0ji
L L
Principe de la méthode des déplacements
La méthode des déplacements consiste à décomposer une structure en nœuds et poutres ij (i et j sont des nœuds) puis à
écrire l’équilibre des forces et moments aux nœuds en faisant apparaître les déplacements inconnus aux nœuds.
Cas des portiques constitués de poutres élancées et chargés aux nœuds : les effets du cisaillement et de l’effort normal
sont alors négligeables devant ceux de la flexion, les poutres ij sont alors supposées de longueurs invariantes, les lois de
comportement en effort normal ne peuvent alors plus être utilisées.
Cas des structures à nœuds déplaçables : Dans le cas où l’effet de l’effort normal est négligé et que au moins un
déplacement est paramètre cinématique principal, l’équation d’équilibre au nœud (qui utilise N ij) ne peut être utilisée, il
faut alors obtenir une équation issue du PTV en faisant travailler le déplacement dans un champ de déplacement virtuel
pour un mécanisme constitué de barres rigides et articulées entre elles.
Et l’équation associée à u2 = u3 :
qL 1∗
1* (M12 + M21 + M34 + M43) = 0
2 L
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Ecriture matricielle de la méthode des déplacements
0
K ij U ij F ext noeuds F ij K glob U glob F glob
barres ij noeuds barres ij
Expressions de Kij dans les bases locale ( x,y ) et de la structure ( X,Y ) On note : C = cos S = sin
En traction :
ui N ij 1 0 1 0 C2 CS C2 CS
vi Tij EA 0 0 0 0 EA CS S2 CS S2
Alors Uij et Fij Kij Kij
u N L 1 0 1 0 L C2 CS C2 CS
j ji
vj Tji 0 0 0 0 x, y CS S2 CS S2 X , Y
En flexion et traction :
EA EA
0 0 0 0
L L
ui N ij 0 12EI 6EI
0
12EI 6EI
L 3
L 2
L3 L2
i
v Tij 6EI 4EI 6EI 2EI
M 0 0
Alors Uij et Fij K ij L
i ij L2 L L2
uj N ji EA EA
v L 0 0
L
0 0
j Tji
0 12EI 6EI 12EI 6EI
j
M ji
0 2
L 3
L 2
L3 L
6EI 2EI 6EI 4EI
0 0
L2 L L2 L x , y
Et dans la base de la structure :
-7-
7. Formulaire de flèches de poutres isostatiques
y P(L) 3 P(L)
0x y(x) = [x -(2L-)x] y'(x) = [3x2- (2L-)]
6EIL 6EIL
x
xL : y(x) = P [(L-x)3-(L-)(L+)(L-x)]
6EIL
P y'(x) = P [-3(L-x)2+(L-)(L+)]
6EIL
2
P2(L)
y() = - pour x=
3EIL
L 3
y( L ) = - PL pour x== L
2 48EI 2
p p
y(x) = - (x4 2Lx 3 L3x) y'(x) = - (4x3 6Lx 2 L3)
p 24EI 24EI
4
y( L ) = - 5pL pour x= L
2 384 EI 2
q
q 2 q L2
Tij0 = qL ; Tji0 = qL ; M0ij = L ; M 0ji =
2 2 12 12
i j
3 2 3
q Tij0 = qa2 (1 a ) ; Tji0 = qa(1 a 2 a 3)
L 2L L 2L
i a j q 2 q 3
M0ij = a 2 (6L28aL3a2) ; M 0ji = a2 (4L3a)
12L 12L
F FL
Tij0 = F ; Tji0 = F ; M0ij = FL ; M 0ji =
2 2 8 8
i L/2 L/2 j
F
Tij0 = Fb3 (b3a) ; Tji0 = Fa3 (3ba) ; M0ij = Fab2 ; M 0ji = Fba
2 2 2 2
2
i j L L L L
a b
C
6abC b(2ab) a(2ba)
i a b j Tij0 = 6abC ; Tji0 = ; M0ij = C ; M 0ji = C
L3 L3 L2 L2
-8-
9. Intégrales de Mohr
-9-
EXERCICES, PROBLEMES ET SUJETS D’EXAMENS
1. Structures isostatiques
Après avoir vérifié que les structures suivantes sont isostatiques, déterminer les diagrammes des efforts normal (N),
tranchant (T) et du moment fléchissant (M) au sein de celles-ci.
C D C
P
a a a a 2a a
2a=4m a a b
2m 4m 2m 3m 3.5m 2.5m 1m
A A B
B C C
6m 2m 3m 5m
Rép. : TA=-8 kN, TB(g)=10 kN, TB(d)=-6 kN Rép. : TC=TA(g)=6 kN, TA(d)=-11.1 kN, TB= 3.9 kN
Mmax=10.67 kNm, MB=-6 kNm MA=-18 kNm, Mmax=2.5 kNm
- 10 -
Exercice 1.9 Exercice 1.10
5kN C=2kNm q=2kN/m
C=5kNm
A B
E A
D B D E
2m 3m 1.5m 3m 3m 3m
Rép. : TA=TD(g)=-2.6 kN, TD(d)=TB(g)=2.4 kN, TB(d)=TE=0 Rép. : TA=TB=-6 kN, TD=TC=0
MD=5.2 kNm, MB=ME=-2 kNm MA=-31 kNm, MB=-14 kNm, MD=ME=-5 kNm
a 2a a 2a a
Exercice 1.13
q1=5kN/m F2=6kN
Rép. : VA= 10.5 kN, VB=18.5 kN
F1=10kN q2=2kN/m
C=2 kNm TA=T1(g)=-10.5 kN, T1(d)=T2=-0.5 kN
A
1 2 3 4 B 5 6 T3=T4=TB(g)=9.5 kN, TB(d)=-9 kN
T5(g)=-6.33 kN, T5(d)=-0.33 kN, T6 =0
1m 1m 2m 1m 1m 2m 1m M1=10.5 kNm, M2=11 kNm, M3=2 kNm, M4(g)=-7.5 kNm
M4(d)=-5.5 kNm, MB=-15 kNm, M5=-0.11 kNm
q1=2kN/m
D E
Exercice 1.14
1m
A
4m
- 11 -
Exercice 1.15
q2=20 kN/m
P1=40 kN P2=30 kN
q1=10 kN/m
45°
G q4=30 kN/m
D E C F
3m
q3=12kN/m p=10KN/m
Mo=15 kNm
B
5m
1.5m 3m 1m 1m
- 12 -
3. Portique isostatique
Le portique est constitué de barres identiques de section carrée.
F B C
y L = 4 m, F = 500 daN, E = 210 GPa, I = 3.89 10 -5 m4
x 1. Tracer les diagrammes de N, T, M
L
2. Démontrer que l’effet de la traction est négligeable devant celui de la flexion.
3. Calculer le déplacement horizontal en D, uD.
A D 4. Calculer la rotation en A, A.
4. Treillis isostatique
a 1 5 8
3 7
Calculer le déplacement vertical du nœud C.
A 2 6 9 B Rép. : fC = 60 mm
C
a a a
1. Déterminer les diagrammes de N, T, M 1. Utiliser les résultats de l’exercice 5.1 pour déduire
les moments aux encastrements
2. Déterminer les rotations en 1 et 3
2. Déterminer la rotation en 2
Rép. : EI 1= -Cl/9, EI 3= Cl/18
- 13 -
Exercice 5.3 – Grue de manutention (extrait d’un sujet de l’agrégation de génie civil)
Q
B I=0.045 m4, E=210 GPa, h=110 m, a=60 m, F=20 kN, Q=1150 kNm
F
1. Déterminer les actions de liaison YO, MO, YA
F=qL
Les inconnues hyperstatiques sont les
q réactions aux appuis
A B C D E
1. Déterminer les actions de
L 2L L L liaison
2. Déterminer les diagrammes de
T, M
Exercice 5.5 – Résoudre l’exercice 5.4 en déterminant les moments aux liaisons par la méthode des 3 moments
- 14 -
7. Tablier de pont
Nous allons comparer deux conceptions possibles d'un tablier de pont. La première géométrie envisagée est de type poutre
sur laquelle vient reposer le plancher du pont. La deuxième géométrie est de type treillis. Dans la dernière partie du devoir
nous considèrerons la géométrie de type poutre mais hyperstatique.
Première partie :
Un tablier de pont est conçu à partir d'une architecture de type poutre à section non constante. La sollicitation dans la
poutre sera maximale quand la charge maximum admissible sera au centre du pont. Le poids du plancher et du véhicule
seront schématisés par une force ponctuelle P unique au centre du tablier.
La poutre est de largeur b constante (selon z), de hauteur h(x) non constante (selon y) et de longueur l (selon x). Sa section
est rectangulaire, son module d’Young est E, sa masse volumique , on ne considère pas les coefficients partiels de
sécurité.
La poutre est en acier de masse volumique , de
limite élastique fe. On suppose l » h et b.
1. A quels types de sollicitations cette poutre est-
elle soumise ? Peut-on les ramener à une
sollicitation pure unique ?
2. Déterminer h(x) afin que la condition limite
de résistance élastique soit atteinte en tout point,
on appelle alors ce type de poutre : " poutre
d'égale résistance ".
3. Calculer le poids de cette poutre.
Deuxième partie :
Le tablier de pont est maintenant conçu à partir
d'une architecture de type treillis. Les poutres
seront choisies tubulaires à section constante
carrée de largeur b. L'épaisseur des tubes est de
0,1b (soit = 0,8).
1. Ce treillis est-il rigide, isostatique ?
Déterminer les efforts dans les barres. Les
résultats seront donnés sous forme de tableau.
2. Dimensionner le treillis (c-à-d déterminer b)
au poids minimum.
3. Calculer le poids de ce treillis.
Troisième partie :
Pour des questions de rigidité, on encastre l'appui en O. On choisit la géométrie de type poutre de section constante. La
charge ponctuelle P des deux premières parties est remplacée par le poids réparti q et par la charge ponctuelle P'.
1. Calculer le moment d'encastrement MO par la méthode de
superposition.
3. Calculer le moment d'encastrement MO par le théorème des
trois moments.
4. Calculer la section de la poutre.
Données numériques :
8
fe = 5 10 Pa, E = 2 1011 Pa, l = 10 m, P = 1.5 106 N
5
P' = 106 N, q = 0.5 10 N/m, = 7800 kg/m3, b = 0.2 m
- 15 -
8. Flèche de lève-charges
La flèche de lève-charges ci-contre est constituée de profilés en acier et de même section S.
On néglige le poids des barres. On note NAB la
tension dans la barre AB.
I. Treillis isostatique
1. Vérifier que le problème est isostatique. Déterminez les réactions aux appuis A et C.
2. Déterminer les tensions dans les barres.
Rép. : NAB=-3P, NBC= 2 P , NCD=2P, NBD=-P, NBE=-2P, NDE= 2 P , NDF=P, NFE=-P, NEG=-P, NFG= 2 P
3. Pour une poutre calculée au flambement par la théorie d'Euler, quel est le rapport r=P1/P2
des poids P1 et P2 d'une poutre 1 circulaire pleine (=d/D=0) et d'une poutre 2 tubulaire
(=d/D=0.8). Conclusion ?
4. Déterminer le déplacement vertical en G.
5. Déterminer le déplacement vertical en B.
𝑃𝐿 𝑃𝐿
Rép. : VG=−(21 + 6√2) ; VB=−(3 + 2√2)
𝐸𝑆 𝐸𝑆
3+2√2 32+8√2 𝑃𝐿
Rép. : YB=( ) 𝑃 ; VG=− (12 + 4√2 + 2 )
1+2√2 (1+√2) 𝐸𝑆
- 16 -
10. Portique – Méthode des 3 moments
La structure étudiée est un portique 1234 à 4 barres en béton armé encastrées entre elles. La section des barres supposées
homogènes est carrée de côté a.
Les effets des efforts tranchant et normal seront négligés devant celui du moment
fléchissant.
L
E = 210 GPa, q = 8 kN/m, L=4 m
y
Par la méthode des forces ou la méthode des déplacements
1 x 4
1. Déterminer les actions de liaison
2. Tracer les diagrammes de N, T, M L
3. Déterminer la rotation en 3
Rép. : X1=-29/60 qL, Y1=11/20 qL, M1=7/90 qL2, X3=-9/20 qL, X4=-1/15 qL, Y4=9/20 qL, M4=1/45 qL2, 3= qL3/90EI
- 17 -
Exercice 2 - Etude d’un portique hyperstatique
Exercice 1 Exercice 2
F F
q q
1 2 3 1 2 3
l1 l2/2 l2/2 l1 l2/2 l2/2
F=60kN, q=18 kN/m, l1=8 m, l2 = 6m
Mêmes données et questions que pour l’exercice 12.1
E=210 GPa, I=5/12 10-5 m4
Exercice 13.3
1. Déterminer les actions de liaison
Mêmes données et questions que pour l’exercice 12.1 mais
2. Déterminer la rotation en 2
l’appui simple en 2 est remplacé par un ressort de raideur
3. Tracer les diagrammes de N, T et M k=EI/l3 avec l=1 m.
- 18 -
14. Portiques hyperstatiques – Méthode des déplacements
Exercice 1 : Résoudre l’exercice 8 par la méthode des déplacements.
q F=qL
B q
A C
L/2 Barres identiques de module de
F flexion EI
Y
X
L/2
E D
L L/2 L/2
- 19 -
16. Bâtiment industriel
q
3 Un bâtiment industriel possède une structure en
poteaux-planchers. On étudie son comportement
H sous l’action du vent, modélisé par une force
transversale uniformément répartie.
Dans le plan principal, le schéma de
2 fonctionnement du bâtiment est une structure
poutres-poteaux comportant quatre files de
poteaux (notées A, B, C et D) et trois planchers
H (notés 1, 2 et 3).
Les pieds de poteaux sont articulés dans leur
fondation (au niveau 0). Les travées ont toutes la
1 même longueur L et les poteaux ont tous la même
hauteur H.
H Le module de flexion des poteaux est notée EI.
Celui des poutres (modélisant la rigidité des
planchers) est supposé infiniment plus fort, il est
0 noté EI =.
- 20 -
17. Structure en treillis
La structure suivante est constituée de barres de même matériau (module d'Young E), de section S (sauf les barres obliques
qui ont une section 2 S). Les masses sont négligées.
Exercice 1 - Structure isostatique
Exercice 2 - Structure hyperstatique : On rajoute une barre g entre les nœuds 2 et 3 (section 2 S).
1 3
x
Exercice 1 - Structure isostatique : On décide de modifier la modélisation en supposant que les poutres sont articulées à
leurs extrémités.
Déterminer le déplacement du point 2 ainsi que les actions de liaison par résolution du système d’équations donné par
l’écriture canonique (matricielle) de la méthode des déplacements
Exercice 2 - Structure hyperstatique : On prend en compte maintenant les encastrements aux extrémités des barres.
1. Déterminer le déplacement du point 2 ainsi que les actions de liaison.
2. Démontrer que si les poutres sont élancées (a<<L), l'effet de la flexion sur la réponse de la structure est du second
ordre devant celui de la traction.
- 21 -
19. Sujet d’examen numéro 1
1. Tracer l’allure du moment fléchissant et en préciser les valeurs caractéristiques dans les structures isostatiques
suivantes:
a. Poutre-console q
A B C
L B 2L B
q
B C
L/2
L/2
A
L/2 L
La structure S étudiée est constituée d’une poutre de module d’Young E, d’inertie I. L’effet de l’effort tranchant sera
négligé.
Les trois exercices sont indépendants.
0 1 2
L L/2 L/2
- 22 -
6. Tracer le diagramme du moment fléchissant le long de S.
7. Par l’application du PTV, déterminer les rotations aux appuis 1 et 2, 1 et 2.
y
1. Tracer les diagrammes des efforts intérieurs N, T et M.
x 2. Déterminer y3, la flèche en 3 par application du PTV.
F
1 2 3. Déterminer les rotations 1 et 2 par application du PTV.
3 4. AN : calculer le moment maximum Mmax, y3 et 1.
L/3 2L/3
- 23 -
Exercice 3 – Portique hyperstatique 1. Déterminer le degré d’hyperstaticité de cette structure.
2. Les influences des efforts normaux et tranchants sont négligées,
L/3 2L/3 déterminer les paramètres cinématiques principaux.
F 3. Ecrire les relations de comportement des barres.
1 2
4. Ecrire les équations d’équilibre nécessaires à la détermination des
3 paramètres cinématiques.
5. Déterminer les paramètres cinématiques.
6. Tracer l’allure du diagramme du moment fléchissant.
y L
7. Déterminer les efforts Nij et Tij aux extrémités des barres.
x 8. Tracer les diagrammes de T et N.
9. AN: Calculer les rotations 2 et 4 et le moment fléchissant M3.
4
L’inconnue hyperstatique choisie pour le calcul de cette structure est X D, la force horizontale en D.
1. Tracer la structure isostatique S0 associée à S, décomposer le problème en une superposition de problèmes associés
à la structure S0, écrire la condition de compatibilité cinématique.
2. Démontrer que XD = -F/2
3. Calculer UC, le déplacement horizontal en C.
4. Tracer le diagramme du moment fléchissant sur S.
1. Soient A, B, C, D les rotations en A, B, C et D. Justifier que A = D ainsi que B = C. Déterminer les paramètres
cinématiques principaux de S.
2. Ecrire les relations de comportement utiles à la détermination des paramètres cinématiques principaux.
3. Ecrire les équations d’équilibre associées à chacun des paramètres cinématiques principaux.
4. Calculer les paramètres cinématiques principaux.
5. Tracer le diagramme du moment fléchissant sur S.
- 24 -
23. Sujet d’examen numéro 5
Pour simplifier l’étude, seule la poutre continue 1234 est analysée. Le résultat obtenu sera donc une approximation car il
revient à négliger les moments transmis par les poteaux sur la poutre.
1. Justifier sur le plan cinématique l’hypothèse consistant à étudier la poutre en considérant que les deux poteaux 52 et
63 peuvent être remplacés par deux appuis simples en 2 et 3.
2. Prenons les réactions aux appuis 2, 3 et 4 comme inconnues hyperstatiques. Ecrire le problème à résoudre en utilisant
le principe de superposition (ne pas résoudre).
3. Déterminer les moments aux appuis par la méthode des trois moments.
4. Déterminer les réactions aux appuis.
5. Tracer le diagramme du moment fléchissant sur la poutre 1234. L’approximation est elle valable ?
- 25 -
24. Sujet d’examen numéro 6
- 26 -
25. Sujet d’examen numéro 7
F=qL
Exercice 1 q
A B
Une poutre de longueur L repose sur deux appuis en A et B. Elle est C
soumise à une charge répartie q (poids propre) et à une charge
2L/3 L/3
ponctuelle F.
1. Déterminer les réactions aux appuis
2. Tracer les diagrammes de T et M
Exercice 2 C
3
2
Un portique 123 en acier constitué d’un poteau 12 et d’une poutre 23 identiques
(IPE100), de longueur L, d’inertie de flexion I, de module d’Young E et de section A. y
- 27 -
26. Sujet d’examen numéro 8
Exercice 1 q 𝑞𝐿2
𝐶=
A B 8
L/2 L/2
La poutre AB de longueur L ci-dessus est soumise à un effort réparti de densité q sur sa ½ longueur et à un moment
𝑞𝐿2
C= à son extrémité B. Tracer les diagrammes de l’effort tranchant et du moment fléchissant le long de la poutre.
8
Exercice 2
Le problème porte sur l'étude d'un bâtiment reposant sur un terrain en pente via deux appuis articulés.
F B EI C
EI
L/2
L
y
D
x
EI
Les files de poteaux AB et DC sont rigidement liées à la traverse BC. Les poteaux et la traverse ont pour caractéristique
mécanique EI (attention longueurs différentes).
Les déformations dues à l’effort tranchant et à l’effort normal sont négligées devant celles dues au moment fléchissant.
Le bâtiment est soumis à une force latérale F en B.
1. Montrer que, compte-tenu des hypothèses, les paramètres cinématiques principaux sont les 4 rotations aux nœuds et
un degré de liberté (DDL) de translation qu’il conviendra de désigner.
2. Ecrire les équations d’équilibre, on notera E1 à E4 les équations associées aux rotations A, B, C et D et E5
l’équation associée au DDL de translation.
3. Simplifier E5 grâce à E1 et E4, écrire les 3 équations d’équilibre restantes (E2, E3 et E5).
4. Ecrire les relations de comportement utiles aux déterminations des paramètres cinématiques, utiliser les équations E1
et E4 pour condenser les relations sur les seuls paramètres cinématiques associés aux nœuds B et C (éliminer les
DDL associés aux nœuds A et D).
5. Montrer que la détermination des paramètres cinématiques inconnus en B et C revient à résoudre un système :
𝜔𝐵 0 7 2 3
̿𝑈
𝐾 ̅ = 𝐹̅ Avec ̅ 𝜔 ̅ ̿ = 𝐸𝐼2 𝐴̿
𝑈 = ( 𝐶 ) ; 𝐹 = (0 ) ; 𝐾 avec 𝐴̿ = (2 10 12)
𝑢𝐵 𝐿
𝐿 𝐹 3 12 27
1 21 −3 −1
Pour la suite, on donne l’inverse de 𝐴̿ ; 𝐴̿−1 = (−3 30 −13)
138
−1 −13 11
6. ̅).
Déterminer les DDL inconnus (vecteur 𝑈
7. Déduire des résultats précédents les moments aux nœuds Mij.
8. Tracer le diagramme du moment fléchissant M/FL sur la structure.
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27. Sujet d’examen numéro 9
Le problème porte sur l'étude d'un portique par la méthode des forces ou par la méthode des déplacements
P
B C
EI
Y
L EI
X
L/2 L/2
Le portique ABC est encastré en A et articulé en C. Il comporte un poteau et une poutre de longueur L et de module de
flexion EI. Le chargement extérieur est constitué par une force unique d'intensité P appliquée au milieu de la poutre. On
cherche à établir les diagrammes des efforts intérieurs. Les déformations dues à l’effort tranchant et à l’effort normal sont
négligées devant celles dues au moment fléchissant.
1. Quel est le degré d’hyperstaticité h de cette structure ?
Par la méthode des forces
2. Comment choisir une structure isostatique associée pour déterminer les h inconnues hyperstatiques ?
3. On choisira comme inconnues hyperstatiques le moment MA dû à l’encastrement en A et la force horizontale XC
exercée sur le portique en C.
Par application du principe de superposition, décomposer le problème en h+1 chargements et écrire la(les)
condition(s) cinématique(s) associée(s).
4. Déterminer les rotations ou déplacements inconnus en A et C dans chacun des problèmes isostatiques.
9
5. En écrivant les conditions cinématiques associées aux inconnues hyperstatiques, montrer que : 𝑋𝐶 = − 𝑃 et 𝑀𝐴 =
56
3
− 𝑃𝐿
56
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28. Sujet d’examen numéro 10
Un cadre est constitué de six barres élastiques élancées en acier,
Q de module d’Young E, de section pleine circulaire (diamètre
D), assemblées entre elles aux nœuds 1 à 4 et formant un carré
4 de largeur L.
Les barres 13 et 24 ne sont pas connectées en leurs milieux. Les
D liaisons avec l’extérieur imposent u2=v2=u4=0.
y La force d’intensité algébrique Q est appliquée aux nœuds.1, 3
et 4.
1 x 3 Données : E=2.1011 Pa ; L=2m ; Q=100 kN
Q Q Pour le dimensionnement, aucun coefficient partiel de sécurité
ne sera pris en compte.
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