Mémoire: Thème
Mémoire: Thème
Mémoire
En vue de l’obtention du Diplôme de Master
Domaine : Sciences de la Nature et de la Vie
Filière : Sciences Biologiques
Spécialité : Qualité des produits et sécurité alimentaire
Thème
Cetteprésente étude a été menée à Ben Hammadi Mills (GERBIOR) dans le but de mettre en place la
démarcheHACCPet decomprendre son fonctionnement et sa nécessité pour évaluer les risques liés au fonctionnement du
laboratoire afin de le contrôler, et assurer la meilleure qualité possible des analyses.
L'objectif de ce travail est pour le laboratoire des meuneries est d'obtenir l'accréditation ISO 17025 v 2017, ainsi que
d'évaluer le système HACCP mis en place dans le proces de fabrication de la semoule à partir du blé dur.
L'application des exigences du référentielISO 17025 v 2017 au sein du laboratoire permet d'éclairer plusieurs points
que le laboratoire doit entreprendre et également de fournir certaines conditions pour obtenir l'accréditation.
L'accréditation permet au laboratoire d'essais et d'analyses Ben Hammadi Mills (GERBIOR) de prouver la qualité de
leur organisation et d'assurer la fiabilité de leurs résultats
Ce présent travail aborde les différentes étapes de la mise en place d'un système de management qualité, au sein d'un
laboratoire d'analyse Ben Hammadi Mills (GERBIOR). La mise est débutée par un plan de diagnostic initial pour situer le
laboratoire par rapport aux exigences de la norme pour aboutir enfin un plan d'action détaillant les actions à mener pour
atteindre l'accréditation.
Mots clés: ISO 17025, Management de la qualité, HACCP, check list, accréditation.
ABSTRACT
This present study was conducted at Ben Hammadi Mills (GERBIOR) with the aim of setting up the HACCP approach and
understanding its operation and its need to assess the risks associated with the operation of the laboratory in order to control
it, and ensure the best quality. Analysis possible.
The objective of this work is for the milling laboratory is to obtain ISO 17025 v 2017 accreditation, as well as to evaluate
the HACCP system implemented in the process of manufacturing semolina from durum wheat.
The application of the requirements of the ISO 17025 v 2017 standard within the laboratory makes it possible to clarify
several points that the laboratory must undertake and also to provide certain conditions to obtain accreditation.
Accreditation allows the Ben Hammadi Mills (GERBIOR) test and analysis laboratory to prove the quality of their
organization and ensure the reliability of their results.
This present work approaches the various stages of the installation of a system of quality management, within a laboratory
of analysis Ben Hammadi Mills (GERBIOR). The setting is started with an initial diagnostic plan to situate the laboratory
in relation to the requirements of the standard to finally lead to an action plan detailing the actions to be carried out to
achieve accreditation.
الملخص
تٓذف ٔضع َظاو ذحهٍم انًخاطز ٔفٓى ذشغٍهّ ٔحاجرّ إنى ذقٍٍىGERBIOR) أجزٌد ْذِ انذراسح انحانٍح فً يطاحٍ تٍ حًادي
. انجٕدج انًًكُح نهرحهٍالخ. ٔضًاٌ األفضم، ٍّانًخاطز انًزذثطح ترشغٍم انًخرثز يٍ أجم انسٍطزج عه
ً انًطثق ف،ٔكذنك نرقٍٍى َظاو ذحهٍم انًخاطز،2017 َسخح17025 انٓذف يٍ ْذا انعًم ْٕ حصٕل يخرثز انطحٍ عهى اعرًاد َظاو
.عًهٍح ذصٍُع انسًٍذ يٍ انقًح انصهة
داخم انًخرثز ذٕضٍح عذج َقاط ٌجة عهى انًخرثز انقٍاو تٓا ٔكذنك ذٕفٍز2017 َسخح17025 ٌٔرٍح ذطثٍق يرطهثاخ يعٍار اٌش
.شزٔط يعٍُح نهحصٕل عهى االعرًاد
.)تئثثاخ جٕدج يؤسسرٓى ٔضًاٌ يٕثٕقٍح َرائجٓىGERBIOR( ٌسًح االعرًاد نًخرثز تٍ حًادي نالخرثار ٔانرحهٍم
ٌثذأ.)GERBIOR( داخم يخرثز نرحهٍم يطاحٍ تٍ حًادي،ٌقرزب ْذا انعًم انحانً يٍ انًزاحم انًخرهفح نرزكٍة َظاو ادارج انجٕدج
االعرًاد تخطح ذشخٍص أٔنٍح نرحذٌذ يٕقع انًخر ثز فًٍا ٌرعهق تًرطهثاخ انًعٍار نٍؤدي فً انُٓاٌح انى خطح عًم ذٕضح تانرفصٍم
.االجزاءاخ انرً ٌرعٍٍ ذُفٍذْا نرحقٍق االعرًاد
. االعرًاد، قائًح انًزاجعح، َظاو ذحهٍم انًخاطز، إدارج انجٕدج، 52071 ٔاٌش: انكهًاخ انزئٍسٍح
TABLE DES MATIÈRES
Dédicace
Résumés
Remerciements
Liste tableaux
Liste figures
Liste des abréviations
Introduction………………………………………………………………..………
1
Première partie: Etude bibliographique………………………………………...
CHAPITRE 1:PRÉSENTATION DE LA NORME……………..………………
1.1. Historique………………………………………………………………………
05
1.2. Quelques définitions……………………………………………..…...……..…
05
1.2.1-Norme ISO 17025………………………………………………….…………
06
1.2.2-Norme ISO 9001…………………………………………………………...…
06
1.3. Comparaison ISO 17025 / 9001……………………………………………..…
07
1.4. Les avantages de la norme ISO 17025………………………………...…….…
10
1.5. Importance de la norme ISO 17025………………………………….................
10
1.6. Les enjeux…………………………………………………………………..….
11
1.7. Prise en compte de risque projet…………………………………………..…..
12
CHAPITRE 2 : ÉTUDE DE LANORME……………………………………..….
2. Les processus de la norme ISO ...........................................................................
14
2.1. Processus de pilote et d‟organisation………………………………...…………
14
2.1.1. Définition de pilote ……………………………………..……………………
14
2.1.2. Le but de pilot ……………………………………………………….………
16
. 2.1.3 Les étapes principales d‟une phase pilote ...................................................
17
2.2. Processus de réalisation ………………………………………………….…..
18
2.2.1. Définition de processus de réalisation…………………………………….…
18
2.3. Processus qualité ………………………………………………………………
19
2.3.1 Définition de système management de qualité ………………………………
20
2.3.2 Fonctionnement de système management de qualité ………………………...
20
2.3.3 Accréditation des laboratoires ………………………………………………..
20
2.3.3.1 Définition……………..…………………………………………………….. 20
2.3.3.2 Contexte et objectifs de l‟accréditation ………………………………….. 21
2.3.3.3 L‟intérêt et l‟utilité ……………………………………………………….. 21
CHAPITRE III: EXEMPLE DE MISE EN PLACE DU BANC DE
CONTROLE AU SEIN DU LABORATOIRE ……………………..……………
3.1. Manuel qualité ………………………………………………………………… 24
3.. Protocole de réalisation…………………………………………………………. 24
1
La première étape consiste à détermination de la démarche HACCP
La deuxième étape consiste à la mise au point d‟un check list en vue de l‟évaluation de la
conformité aux exigences de la norme EN ISO/IEC 17025:2017
La troisième étape sera orientée vers l‟élaboration des fiches d‟écarts.
2
Première partie:
Etude bibliographique
CHAPITRE I:
PRÉSENTATION DE
LA NORME
Première partie: Etude bibliographique
CHAPITRE 1:PRÉSENTATION DE LA NORME
1.1 Historique
Depuis son apparition, la norme ISO 17025 a subi beaucoup d‟évolution. Le parcours de cette
norme a été proposé depuis 1972 à aujourd‟hui (2022).
En 1972 c‟été la sortie des bonnes pratiques de laboratoire en nouvelle Zélande et au
Danemark.
En 1983 c‟été larégularisation des bonnes pratiques de laboratoire das les documents 40 CFR
160 et 40 CRF 972.
En 1987: c‟été l‟adoptation place par le conseil Européen “directives d‟applications des
bonnes pratiques de laboratoire”dans le 87/017/EEC et le 88/320/EEC.
En 1992:L‟OECD la récupère et publie les principes de L‟OECD et le guide ISO/IEC Guide
25 (l‟internationalisation commence…)
En 1999 fut la publication de la première norme ISO/IEC 17025.
En 2005: il y a eu la publication de la deuxième révision de l‟ISO/IEC 17025.
2010: été le début de la révision de la norme.
2017 est l‟année de la publication de la dernière version de la norme ISO/IEC 17025 à ce jour.
5
Tout membre du personnel peut procédée à une action curative dans le cadre de la réalisation
de ses tâches.
- Action corrective: Action visant à éliminer la cause d'une non-conformité ou d'une autre
situation indésirable détectée.
- Action préventive: Action visant à éliminer la cause d'une non-conformité potentielle ou
d'une autre situation potentielle indésirable.
1.2.1 ISO 17025 «Exigences générales concernant la compétence des laboratoires d’essai
et d’étalonnage»
C‟est une norme incontournable pour les laboratoires afin de les aider à harmoniser leurs
procédures et leurs méthodes. Cette harmonisation facilite la coordination entre les
laboratoires et les autres organisations. ISO/IEC 17025 permet aux laboratoires de démontrer
leur compétence et leur capacité à produire des résultats valides, renforçant ainsi la confiance
qui leur est accordée au niveau national et partout dans le monde.
6
1.3 Comparaison entre ISO 17025 etISO9001:
La principale différence est que l‟ISO 9001 s‟applique à tous les types d‟entreprise de tous les
secteurs.
D‟autre part, l‟ISO 17025 n‟est utile que pour les laboratoires d‟essais et d‟étalonnage.
En ce qui concerne les similitudes, vous pouvez examiner la clause 8 de l‟ISO 17025 sur les
exigences du système de management de la qualité.
ISO 17025 implique la nécessité d‟un système de management pour garantir le bon
fonctionnement du laboratoire.
Pour les organisations qui n‟implémentent pas ISO 9001, ISO 17025 requiert un ensemble
d‟exigences minimales du système de management de la qualité.
Ainsi, la mise en œuvre et la certification de l‟ISO 9001 ne sont pas nécessaires pour se
conformer à l‟ISO 17025. Cependant, certaines organisations trouveront l‟ISO 9001 utile dans
la mise en œuvre de l‟ISO 17025.
De plus, il existe des exigences de management ISO 17025 similaire à celle de L‟ISO 9001
soit:
- Audits internes
- Revues de direction
- Actions visant à gérer les risques et les opportunités
- Mesures correctives
- Amélioration continue
- Documentation du système de management
- Contrôle des documents
- Contrôle des enregistrements
L‟ISO 17025 est pour l'accréditation de laboratoire. ISO 9001 concerne les systèmes de
gestion de la qualité, les besoins de l'organisation. La norme ISO 17025 évalue la compétence
d'un organisme d'évaluation de la conformité (CAB). Un CAB signifie un laboratoire. Ceci est
un outil pour démontrer la véritable qualité sous-jacente du programme de tests analytiques.
ISO 9001 concerne le support de gestion, les procédures, les audits internes et les actions
correctives. Il fournit un cadre aux fonctions et procédures qualité existantes.
La principale différence entre ISO 17025 et ISO 9001 réside dans l'accréditation et la
certification. ISO 17025 signifie l'accréditation, ce qui signifie la reconnaissance d'une
compétence de compétence technique spécifique. ISO 9001 signifie certification, ce qui
signifie conformité à une norme évaluée par des systèmes de gestion, certifiée par tout
organisme indépendant agréé par la communauté internationale. En outre, il y a la différence
7
avec les produits précis. ISO 9001 ne signifie pas que des produits précis sont fabriqués. Pour
cela, le produit doit être approuvé par la norme ISO 17025. Tous les organismes d'évaluation
de la conformité doivent posséder l'accréditation ISO 17025, mais une certification ISO 9001
peut ne pas être nécessaire
Tableau 1 : Comparaison entre la norme ISO 17025 et la norme ISO 9001
ISO 17025 ISO 9001
Titre Système de management de la Exigences générales concernant
qualité-exigences la compétence des laboratoires
d‟étalonnages et essais
Date 2008 2005
Champ Organisation des entreprises Laboratoire d‟essais ou
d‟application (processus) étalonnage
Volontaire Volontaire sauf cas particuliers
de domaines règlementes (eaux)
Norme Sectorielle
Norme générique
Objectif Évaluer l‟efficacité du système de Reconnaître qu‟un laboratoire et
management de la qualité à compétences et fiable pour
satisfaire les exigences du client effectuer des analyses ou essais
définis dans un programme et
que l‟on peut avoir confiance
dans les résultats fournis
Nature des •Exigences de management •Exigences de management
Exigences •Approche processus (entre ISO 9001 v 1994 et v
•Orientation client 2000)
•Amélioration continues du SMQ et •Satisfaction du client
de ses processus •Amélioration continue du SMQ
•Exigence techniques poussées :
- Méthodes normalisées
- Sinon validation méthodes
-Calculs incertitudes de mesures
- Modes opératoires écrits
- Essais inter laboratoires
- Raccordement mesures aux
unités Sl
Modalités de •Certification=examen de •Accréditation est un examen de
reconnaissance l'organisation et de l'efficacité du l'organisation+évaluation de la
SMQ (audit tierce partie ? compétence technique du
•Organismes certificateurs laboratoire
:AFNOR •Organisme accréditer:
Certification,BVQ,LRQA,... COFRAC
8
Figure 1 : Les points commun entre les deux normes
9
1.4 Les avantages de l’ISO/IEC 17025
C‟est tout d‟abord un gage de qualité des produits et donc de confiance de la part des
partenaires et consommateurs. La norme ISO 17025 est reconnue internationalement, ce qui
garantit au laboratoire la valorisation de son image de marque. La reconnaissance envers les
niveaux de confidentialité et d'impartialité du laboratoire est également source de
performance sur le marché de la concurrence.
L‟amélioration continue des activités notamment des process et protocoles en place et
l'adoption d'une approche basée sur les risques poussent les laboratoires à toujours optimiser
les coûts de leurs activités. Les protocoles en place sont systématiquement à jour et adaptables
à l‟évolution technologique par exemple.
Toute activité basée sur les procédures, protocoles et objectifs nécessite une documentation et
une traçabilité appropriées. C'est à nouveau une exigence de la norme ISO 17025. Une gestion
optimale de la documentation et des données offre une stabilité et de meilleurs résultats pour
le laboratoire, et rend les opérateurs plus autonomes et responsables.
Tous les processus et procédures sont revus et audités fréquemment. Il s'agit de s'assurer que
le laboratoire est bien à jour dans sa veille réglementaire et vis-à-vis de l‟évolution de la
technique. Un audit du laboratoire et la revue des protocoles apportent plus de crédibilité aux
résultats, aux essais et à l'étalonnage. Cela améliore également la réputation et la fiabilité du
laboratoire. Les audits sont généralement effectués par un organisme de certification.
La norme souligne la nécessité d'un personnel bien formé. L'employeur assure par conséquent
un suivi des formations et donne l'opportunité aux employés de mettre à jour leurs
connaissances et de développer de nouvelles compétences. Ainsi, le personnel sera plus
responsable et performant dans ses activités. Motiver les employés et leur donner les
opportunités et les moyens d'évoluer grandement leur satisfaction et la qualité de vie au
travail.
10
professionnels certifiés tandis que les laboratoires, comme la majorité des clients, préfèrent
recevoir des services de laboratoire certifiés : ce qui par conséquent permettra de maximiser le
potentiel de gain.
11
1.7 Prise en risques de risques projet
Les types de risques sont comme suit:
√les risques inhérents à la planification du projet.Ceux-ci peuvent être liés :
•aux coûts, lorsque leur estimation ne correspond pas à ce qui a été effectivement exécuté ou
que le périmètre du projet a changé ;
•aux délais, lorsque la durée nécessaire à l‟accomplissement des tâches ou des activités
dépasse l‟échéance prévue ;
•aux ressources humaines ; lorsque la répartition des tâches n‟est pas adapté, ou en raison de
défauts de communication ;
•aux résultats, lorsque les objectifs attendus ne sont pas atteints.
√Les risques d‟origine externe pouvant impacter le projet.Même s‟il ne dépendent pas d‟une
planification rigoureuse de la du cheffe de projet et de son équipe, ils doivent également être
pris en compte,car ils auront un impact sur le projet, Ils peuvent être de nature :
•économique, selon les dynamiques et les acteurs présents sur le marché
•environnementale, lorsque des phénomènes naturels (inondations, séismes,etc.) sont
susceptibles de compromettre l‟avancée du projet ;
•sociale, lorsque le projet est confronté à des grèves ou d‟autres situations d‟ordre public liées
à la population ;
•juridique, si l‟entrée en vigueur d‟une nouvelle loi ou réglementation empêche l‟exécution
d‟une ou plusieurs des activités prévues.(13)
12
CHAPITRE II :
ÉTUDE DE LA
NORME
3. Les processus de la norme ISO
Un processus : « Ensemble d‟activités corrélés ou interactives qui transforme des éléments
d‟entrée en éléments de sortie »
Un processus est une suite ordonnée d‟actions destinée à produire un résultat, il apporte une
valeur ajouté aux éléments d‟entrée ;dans le cas d‟un laboratoire ,il est clair que le résultats
transmis au client demandeur,apporte à celui-ci une information qui a une valeur et qu‟il
pourra utiliser par ailleurs (constats, décisions,etc).
On trouve en fait dans ce processus du laboratoire toutes les taches accomplies par le
laboratoire
• depuis la prise en compte de la demande,
• la réception de l‟objet à tester (appareil à étalonner ou échantillon à analyser).
• sa mise en condition physique (conditionnement),
• administratives (identification, dossier d‟essais, etc.),
• la réalisation de la mesure elle-même (essai ou étalonnage),
• l‟exploitation des résultats (traitement, interprétation, etc.),
• la rédaction d‟un compte rendu (rapport d‟essai, certificat, etc.),
• jusqu‟à la transmission de ce compte-rendu au client.
Proposition 1
Une organisation comprend un ensemble d‟acteurs qui interagissent entre eux pour produire,
en temps fini, un résultat global pertinent par rapport à un environnement externe. Ce résultat
global attendu pour un horizon donné est appelé objectif stratégique. L‟objectif stratégique est
défini en termes qualitatifs suffisamment généraux pour être compris par tous les acteurs.
14
Proposition 2
Tout acteur réalise un ensemble d‟actions grâce à ses compétences. Les compétences mises en
oeuvre sont à la fois individuelles (spécifiques à l‟individu) et collectives (spécifiques à son
groupe d‟appartenance) Elles s‟améliorent en continu.
Proposition 3
La connaissance et le pouvoir sont distribués au sein de l‟organisation. Aucun acteur n‟à pas
toute la connaissance ou tout le pouvoir. Le contrôle est réparti et ses modalités sont
multiples, comme le souligne le modèle d‟Ouchi. Ceci suppose donc à la fois un contrôle
d‟organisation horizontal et vertical.
Proposition 4
Un système de pilotage est un sous-système mis en œuvre par les acteurs, pour mettre en
œuvre leurs compétences, de sorte à garantir l‟obtention d‟objectifs stratégiques qualitatifs
définis dans un contexte incertain. Ce système intègre des modèles de description,
d‟évaluation de performance et d‟action, partagés entre les acteurs.
Proposition 5
La mise en œuvre d‟un système de pilotage se traduit par une amélioration collective : «
piloter, c‟est définir et mettre en œuvre des méthodes qui permettent d‟apprendre ensemble : à
agir ensemble de manière performante; à agir ensemble de manière de plus en plus
performante Cette amélioration se traduit par une élévation des performances, mais aussi une
meilleure compréhension collective des objectifs et des facteurs qui y contribuent.piloter
exprime la synthèse de toutes les techniques de management et de tous les comportements
humains, des résultats de la maîtrise du passé et de la construction du future , efficacité, sûreté
réactivité et réussite sont des priorités dans l‟entreprise pour illustrer ces propos, citons
quelques nouvelles questions que tout dirigeant doit se poser au quotidien aussi bien qu‟à long
terme.
- Comment piloter. Quand les prévisions sont de moins en moins appropriées à
l‟environnement et sont sans cesse remises en cause ?
- Comment implanter le pilotage aux divers niveaux de responsabilité avec un
maximum de cohérence et de convergence ?
- Comment rénover le management, dans son efficacité comme dans ses valeurs ?
- Comment ancrer et développer intelligence et performance collectives ?
15
- Comment favoriser l‟adhésion et l‟apprentissage collectif
16
Ainsi, pour améliorer la performance d‟un processus il faut pouvoir la mesurer, c‟est-à-dire
mesurer l‟aptitude du processus à atteindre l‟objectif de performance défini. De même, pour
maximiser les chances que le processus atteigne son objectif de performance, il faut piloter le
processus
Pour résumer, un indicateur de performance d‟un processus permet de vérifier que l‟objectif
du processus est atteint.
Un indicateur de pilotage permet de s‟assurer que l‟objectif va être atteint en mesurant
régulièrement les informations pertinentes pour piloter et améliorer les processus.Ces
indicateurs sont recensés dans des tableaux de bords pour en permettre la visualisation, le
suivi et l‟exploitation par l‟organisation.
Enfin, lors de l‟implémentation d‟une démarche d‟amélioration continue, fondée sur des
améliorations concrètes et régulières, l‟entreprise doit s‟assurer que la démarche soit comprise
par les collaborateurs pour porter ses fruits sur le long terme. L‟accompagnement du
changement est primordial à ce stade. Des actions de sensibilisation, communication et
formation des pilotes de processus et collaborateurs doivent être mises en œuvre pour ancrer
la démarche.
17
Notons qu‟un certain nombre d‟enseignements tirés de la phase pilote pourront alimenter le
bagage de communication et celui associé à la conduite du changement sans nécessairement
impliquer une remise en cause totale des solutions testées.
18
2.3.1 Définition et principes de système de management de la qualité
“Le management n‟exige pas seulement du bon sens, de l‟expérience, et diverses aptitudes : il
demande que l‟on ait, à un niveau suffisant, la maîtrise de plusieurs disciplines, la
connaissance de divers principes, la familiarité avec quelques théories.
Et il demande un effort permanent pour entretenir et développer – à tous les niveaux de
l‟entreprise – tout un faisceau de compétences. “
Selon l‟ISO 9000 on distingue 8principes du management de la Qualité (ISO 9000 v 2015)
1. Orientation client : Les organismes dépendent de leurs clients, il convient donc qu‟ils en
comprennent les besoins présents et futurs, qu‟ils satisfassent leurs exigences et qu‟ils
s‟efforcent d‟aller au-devant de leurs attentes.
2. Leadership : Les dirigeants établissent la finalité et les orientations de l‟organisme. Il
convient qu‟ils créent et maintiennent un environnement interne dans lequel les personnes
peuvent pleinement s‟impliquer dans la réalisation des objectifs de l‟organisme.
3. Implication du personnel : Les personnes à tous niveaux sont l‟essence même d‟un
organisme et une totale implication de leur part permet d‟utiliser leurs aptitudes au profit de
l‟organisme
4. Approche processus : Un résultat escompté est atteint de façon plus efficiente lorsque les
ressources et activités afférentes sont gérées comme un processus.
5. Management par approche système : Identifier, comprendre et gérer des processus corrélés
comme un système contribue à l‟efficacité et l‟efficience de l‟organisme à atteindre ses
objectifs.
6. Amélioration continue: Il convient que l‟amélioration continue de la performance globale
d‟un organisme soit un objectif permanent de l‟organisme. Les principales étapes du cycle de
l‟amélioration continue du système Qualité son décrit dans la roue.
7. Approche factuelle pour la prise de décisions : Les décisions efficaces se fondent sur
l‟analyse de données et d‟informations.
8. Relations mutuellement bénéfiques avec les fournisseurs :
Un organisme et ses fournisseurs sont interdépendants et des relations mutuellement
bénéfiques augmentent les capacités des deux organismes à créer de l
19
2.3.2 Fonctionnement de système management de qualité
Un système de management de la qualité assure l‟intégration de la structure organisationnelle,
des processus, procédures et ressources requises pour mener à bien une politique qualité et
répondre ainsi aux besoins et exigences des utilisateurs
20
Elle est basée sur la mise en place d‟un système de Management de la qualité, destiné à
apporter la preuve de la compétence du laboratoire au moyen de procédures et
d‟enregistrements formalisés, et à donner la confiance appropriée à ses clients.
21
Traitement de la non-conformité
La détection des non-conformités est assurée par tous le personnel à tous les niveaux, cette
non-conformité est consignée sur le formulaire « Fiche de non-conformité ».
Le Responsable Qualité en collaboration avec le pilote processus enregistre et traite la non-
conformité selon la gravité et criticité de la Non-conformité soulevée et propose le traitement
immédiat de la NC.
La fiche contient les informations suivantes :
- La description de la Non-conformité ;
- Le détecteur/Origine ;
- La criticité et gravité de la Non-conformité ;
- Les causes racines ou fondamentales de la NC ;
- Les corrections appliquées et les ressources nécessaires ;
- La proposition des AC/AP si nécessaire et la Clôture.
Le responsable Qualité s‟assure de la mise en œuvre de l‟action de correction menée et évalue
l‟efficacité de l‟action mise en place.
Lorsqu‟une NC est répétitive ou semble la nécessité d‟une AC/AP, le Responsable Qualité le
notifie sur la fiche de NC.
Le Responsable Qualité s‟en charge à conserver et enregistrer les documents relatifs au
traitement de la NC.
LES REGLES DE DECLENCHEMENT D‟UNE ACTION CORRECTIVE
Un déclenchement d‟un problème concernant le système de management ou les opérations
techniques du laboratoire peut être identifié par diverses techniques de laboratoire.
22
CHAPITRE III : EXEMPLE DE
MISE EN PLACE DU BANC DE
CONTRÔLE AU SEIN DU
LABORATOIRE
3.1 Manuel qualité
Le Manuel Qualité décrit l‟organisation interne, les procédures de fonctionnement ainsi que
les dispositions générales prises par un laboratoire d‟analyses. Il constitue un moyen de
communication interne et externe concernant les dispositifs et les processus mis en place et
respectés tout au long des phases pré-analytiques, analytiques et post-analytiques dans le but
de garantir la qualité des services prodigués à ses clients conformément aux normes et à la
réglementations en vigueur.
Trois types de processus, à savoir les processus de management, de production et de support,
constituent la chaine de valeur du laboratoire et assurent la qualité des prestations réalisées
afin de répondre aux exigences des clients dans le respect des normes légales et
réglementaires.
- Processus Management qui présente la vision-mission de l‟entreprise, les stratégies,
les priorités, les objectifs, les méthodes de contrôle des opérations, le management du
système et l‟amélioration continue.
- Processus Réalisation du produit qui permet de réaliser les produits ou services pour
satisfaire les besoins de clients.
- Processus Support qui offre les moyens, informations, ressources et services
nécessaires aux différents processus pour qu‟ils soient réalisés efficacement.
Ces trois étapes clés permettent la maitrise d‟un pilotage interne et le fonctionnement adéquat
du laboratoire. Le Manuel Qualité présente les différentes prestations offertes aux clients en
se basant essentiellement sur les normes NF ISO 17025 et ISO 9001, les règles d‟application
du COFRAC et du COMAC ainsi que les règles et les normes inscrites dans le GBEA
regroupant un ensemble d‟obligations, de règles de fonctionnement, de règlements et de
rappels à la législation en vigueur. Ainsi, le Manuel Qualité s‟applique à l‟ensemble des
prestations offertes par le laboratoire, et est respecté par un personnel ayant les compétences
requises relativement à leurs postes respectifs conformément aux critères établis. Ces
procédures visent à assurer la fiabilité des résultats d‟analyses dans le laboratoire et ont pour
objectif principal de garantir à l‟ensemble des intervenants une qualité de service optimale
24
Ce Système de Management a été établi en conformité avec la Norme internationale ISO/CEI
17025 et les documents de l‟organisme d‟accréditation ALGERAC.
Le respect des prescriptions du présent Manuel Qualité garantit le respect de cette norme et de
ces documents.
Ce manuel est établi pour l‟usage interne au LAE.
Le Manuel Qualité est géré et revu par le Responsable qualité RQ qui vérifie la conformité de
son contenu par rapport aux exigences de la Norme ISO/CEI 17025.
Il est approuvé par le DG de la SNPC en ce qui concerne la disponibilité des moyens et son
aptitude à satisfaire les objectifs qualités.
Les dates de création et de révision ainsi que les signatures des responsables autorisés
permettent de prouver ces revues et approbations.
Le Manuel qualité est identifié par son code MQL.
Le MQL est diffusé par le RQ en interne de façon « maîtrisée » sous forme papier. Il peut être
diffusé en externe de façon « non contrôlée » sous forme papier ou sous forme électronique
(fichier PDF).
Le MQL du LAE est mis à jour et rediffusé par le RQ à chaque modification de son contenu
et/ou mise à jour de ses politiques de management.
Ce manuel présente à l‟intention du personnel du LAE et de ses clients les dispositions prises
pour maîtriser et démontrer la qualité des analyses effectuées, conformément aux exigences :
25
Quelques définitions sont utilisées dans ce présent manuel qualité :
Politique Qualité Orientations et intentions générales d'un
organisme relatives à la qualité telles qu'elles
sont officiellement formulées par la direction.
Enregistrement Document faisant état de résultats obtenus ou
apportant la preuve de la réalisation d‟une
activité.
Mode opératoire Protocole fixant les conditions expérimentales
permettant la réalisation des étalonnages.
Procédure Règles écrites d‟organisation qualité,
générales ou techniques qui déterminent les
modalités de fonctionnement et les démarches
à entreprendre pour parvenir à un but précis
répondant à un besoin de l‟entreprise.
Formulaire d’enregistrement Document qualité qui a une forme bien
définie et qui sert à enregistrer les données
relatives aux aspects qualité et technique.
Document externe Tout document provenant d‟une source
extérieure (Normes, Recommandations
internationales, Réglementations, Ouvrages
scientifiques, documents clients, documents
fournisseurs, revues, articles…) et utilisé tel
qu‟il est.
Document interne Tout document produit en interne, tels que
procédures qualité et technique, règlements,
instructions, spécification, mode opératoire,
politique qualité, manuel qualité, formulaires
d‟enregistrement, affiche, note,…
Enregistrement Document faisant état de résultats obtenus ou
apportant la preuve de la
26
EXIGENCES RELATIVES AU MANAGEMENT
Organisation :
L‟entreprise est organisée tel que figure sur l‟organigramme ci-dessous :
27
personnel du laboratoire.
Ce personnel d‟encadrement a toutes autorités et les ressources nécessaires pour accomplir ses
fonctions. Les responsabilités et les rapports entre collaborateurs sont définis dans
l‟organigramme nominatif.
La suppléance est définie afin de conserver les compétences du laboratoire lors d‟une
absence.
La communication relative à l‟efficacité du SMQ est réalisée par le biais des réunions de
28
Système de management :
Le LAE a mis en place un SMQ conformément à la Norme internationale NF EN ISO/CEI
17025.
Le LAE accorde une grande importance à la qualité de ses prestations, car seule la satisfaction
durable du client est une garantie de pérennité.
La documentation liée au SMQ du laboratoire est communiquée à l‟ensemble du personnel.
Elle est accessible aux personnes concernées selon une grille de diffusion.
La direction s‟engage à mettre en œuvre tous les moyens nécessaires à la réalisation de ces
objectifs.
Le but du LAE est de mettre en place un SMQ dynamique afin de conserver la confiance de
ses clients. C‟est également développer ses ressources humaines et techniques pour confirmer
sa reconnaissance tant au niveau national qu‟international.
Lors des revues de direction, l‟ensemble du personnel et le directeur revoient les objectifs
généraux et en définissent d‟autres annuels si nécessaire. La direction s‟assure alors de
l‟adéquation du SMQ.
Revue des demandes, appels d'offres et contrats :
La politique du LAE pour le traitement des demandes clients est la suivante :
Le LAE élabore une offre technique et financière dans les meilleurs délais, cette offre est
établie par la DAF en concertation avec le RL.
Cette offre est détaillée au sein d‟un document contractuel soumis à l‟acceptation du client, ce
document précise la faisabilité des analyses, les méthodes utilisées, la disponibilité des
moyens, du personnel, les prix et le délai de réalisation.
Les offres de prix sont détaillées à partir d‟une grille prédéfinie par la DAF.
Le traitement des demandes clients est détaillé dans la procédure « Revue de demandes,
appels d‟offre et contrats » (PQL002).
4-5 Sous-traitance des analyses :
Le LAE ne soustraite pas de travaux pour lesquels il est accrédité.
4-6 Achats de services et de fournitures :
La politique des achats du laboratoire LAE de SNPC s‟articule autour des principes suivants:
à l‟issue d‟une sélection fondée sur des critères raisonnables et concordant avec les objectifs
du système management du laboratoire.
29
eurs à l‟engagement du laboratoire dans l‟accréditation de ses
essais par la mise en place adaptée des contrôles de qualité à la réception ainsi qu‟un suivi des
performances des fournisseurs.
(PQL003) détaille les dispositions
prises par le LAE pour maîtriser l‟achat des réactifs, fournitures et produits consommables car
ils affectent la qualité des essais réalisés par le laboratoire.
Services au client :
Le LAE assure une communication permanente avec ses clients lors de la revue de leurs
demandes, pendant la réalisation de la prestation et pour le recueil des retours d‟informations.
Le LAE peut occasionnellement autoriser ses clients, à leurs demandes, à assister à
l‟exécution de leurs analyses accompagnés par le RL/IL tout en respectant les zones définies
et la confidentialité vis-à-vis à d‟autres clients.
Le laboratoire informe ses clients de tout retard ou de tout écart important dans l‟exécution de
ses prestations.
Afin d‟obtenir des informations sur la satisfaction de ces clients, le laboratoire demande à ces
derniers de compléter et de retourner une « Fiche d‟enquête satisfaction client ».
L‟analyse et la synthèse du retour d‟informations clients permet au LAE d‟améliorer son
SMQ et la qualité de ses prestations de services.
Toutes les dispositions prises à l‟égard des clients sont détaillées dans la procédure «
satisfaction clients » (PQL013).
Réclamation :
La politique de réclamation client du LAE de la SNPC s‟articule autour des principes suivants
réagir à court terme par la mise en place de mesures d'urgence pour répondre au
mécontentement du réclamant.
elation avec ses clients ce qui doit caractériser une
réclamation sur sa forme et son contenu en tenant compte de la multiplication des moyens de
communication, de suggestion et d‟écoute.
et non verbales ou
anonymes provenant de ses clients.
Le traitement des réclamations des clients ou d‟autres parties est réalisé conformément à la
procédure « Traitement des réclamations clients » (PQL006) et permet d‟engager les actions
correctives adéquates.
30
Dans un souci permanent d‟améliorer le système qualité mis en place, le personnel de la
SNPC enregistre toute anomalie, évalue les causes avec les personnes concernées pour
corriger rapidement le problème et engager une action corrective pour éviter son
renouvellement.
Le LAE est soucieux de la qualité de ces prestations afin de satisfaire au mieux ses clients.
C‟est pourquoi, il apporte une grande importance au traitement des travaux non-conformes.
Ces derniers font l‟objet d‟une étude dans le but, d‟éviter toute répétition, de rechercher toutes
les prestations susceptibles d‟être concernées, d‟informer ses clients et le cas échéant procéder
au rappel des rapports d‟analyses émis.
Le protocole à suivre lors de la détection d‟un travail non-conformité est décrit dans la
procédure « Gestion des travaux non-conformes » (PQL010).
31
Amélioration :
Le laboratoire utilise sa politique qualité, ses objectifs, les résultats des audits, les actions
correctives et préventives ainsi que la revue de direction pour améliorer en continu son SMQ.
Les résultats des essais inter-laboratoires sont analysés pour améliorer la compétence
technique du laboratoire
Actions correctives :
La politique d‟action corrective du LAE de la SNPC vise à éliminer les causes profondes des
non-conformités afin d'éviter qu'elles ne se reproduisent. Les actions correctives doivent être
adaptées aux effets des non-conformités rencontrées.
Une procédure Gestion des d‟actions correctives (PQL008) a été établie par le LAE afin de
définir les exigences pour :
-conformités;
-conformités ne se
reproduisent plus;
œuvre les actions nécessaires;
es actions mises en œuvre;
Actions préventives :
Des actions préventives sont crées dans le but d‟éliminer les sources potentielles de non-
conformité et d‟améliorer en continu le SMQ. Ces actions sont élaborés selon la procédure «
Gestion des actions préventives » (PQL009).
Audits internes :
Les audits internes permettent régulièrement de s‟assurer que les dispositions décrites dans les
documents qualité et techniques sont effectivement mises en oeuvre et qu‟elles sont adaptées
pour atteindre les objectifs fixés.
Un programme annuel des audits internes est élaboré par le RQ et approuvé par le DG.
Ces audits sont effectués par les auditeurs internes qualifiés ou par des experts externes selon
les dispositions définies dans la procédure « Audit interne » (PQL007).
Les enregistrements de l‟audit sont gérés par le responsable qualité.
32
Revues de direction :
Le DG et le RQ réunissent l‟ensemble du personnel du LAE une fois par an pour réaliser la
revue de direction.
La revue de Direction permet de procéder à l‟évaluation de l‟état, de l‟adéquation et de
l‟efficacité du système qualité mis en place vis-à-vis de la Politique Qualité et des objectifs.
Un bilan annuel est effectué selon la procédure « Revue de direction » (PQL011), prenant en
compte les différents aspects du système qualité : indicateurs, audits, réclamations, formation,
travaux non conformes...
L‟examen de ces éléments permet de revoir et d‟ajuster la politique qualité, d‟établir de
nouveaux objectifs pour la période à venir.
A l‟issue de la revue, un compte-rendu reprenant les points abordés, dans lequel apparaissent
les actions à conduire, le responsable de l‟action ainsi qu‟une date d‟échéance de réalisation
est élaboré puis validé par le DG.
EXIGENCES TECHNIQUES
Généralités :
Le LAE a pris en compte différents facteurs lors de l‟application de ses méthodes d‟analyses
afin de garantir l‟exactitude et la fiabilité de ses résultats.
Personnel :
Le personnel du LAE est intégré au fonctionnement du laboratoire selon la procédure
« Gestion du personnel » (PQL004). Cette procédure précise les aspects suivants :
Les fonctions du laboratoire sont toutes définies par des fiches. Chaque personne du
laboratoire dispose d‟une fiche de fonction reprenant les tâches qu‟il doit assumer en tant que
titulaire d‟une part, en tant que suppléant d‟autre part, lorsque le représentant de la fonction
est absent. Les enregistrements relatifs à l‟expérience, aux différentes formations de chaque
personne sont conservés au sein d‟un dossier personnel.
La politique du laboratoire pour l‟identification des besoins en formation et la réalisation des
formations du personnel est la suivante :
33
notre laboratoire.
-à-vis de
l‟évolution liée aux équipements, aux techniques et aux systèmes qualité.
Équipements :
Seuls les analystes habilités du LAE peuvent utiliser les équipements du laboratoire.
34
Ces derniers font l‟objet d‟étalonnage régulier selon des programmes définis dans des fiches
de vie dans laquelle sont mentionnés :
Traçabilité du mesurage :
Tous les équipements du LAE ayant un effet significatif sur l‟exactitude et/ou la validité des
résultats sont étalonnés périodiquement, des vérifications internes sont également réalisées.
35
Deuxième partie:
Partie pratique
Chapitre IV:
Présentation de
l’organisme d’accueil
1. Présentation de l’unité GERBIOR
1.1. Fiche technique de l’entreprise
Ce sont les Moulins GERBIOR, entreprise de fabrication des aliments de base dérivés du blé
dur qu'on a choisi, et qui nous a permis a accepté pour réaliser ce travail.
Groupe Benhamadi
Capital social : la société est dotée d‟un capital social fixe et qui s‟élève à 243 200 000 DA
Capacité de production :
Semoulerie : 240T/sourdine J.
Minoterie 140 T/J.
38
1.2.Histoire de Moulins GERBIOR
C‟est une unité qui produit la semoule et la farine en plusieurs qualités, à bas de blé locale ou
industrielle (plusieurs sources Brésil, Canada, …), elle a débuté sa production en février2002,
elle est classée parmi les premières unités de production de semoule et de la farine, d‟une
façon qualitative et quantitative, elle est composée de deux parties productives :
a-Partie semoulerie
C‟est une phase pour la production de la semoule à partir d‟un blé dur en quatre qualités:
SGM : semoule Grosse Moyenne;
SG : semoule grosse ;
SSSE : semoule fine (Semoule fabrication pâtes alimentaires);
La semoule moyenne.
b-Partie minoterie
C‟est une phase pour la production de la farine à partir d‟un blétendre deux qualités:
Farine panifiable ;
Farine supérieur (extra).
1.3. Situation géographique
Les Moulins GERBIOR (Figure 6)situés sur la route nationale N‟5 Lachbour
39
Figure 7 : Situation géographique de GERBIOR
1.4. Capacité de production et stockage
L‟unité GERBIOR a une capacité de production comme suit:
240T/Jour pour la semoulerie ;
140 T/Jour pour la minoterie.
Elle a une capacité de stockage de la matière première de 36000 Tonnes
2. Plan d’analyse et contrôle
Cette partie du chapitre résume le protocole analytique suivi ainsi que le matériel utilisé
durant la partie pratique de ce mémoire. Tous les essais expérimentaux ont été menés aux
laboratoires de contrôle de qualité des Moulins Benhamadi( GERBIOR )
40
2.1. Points de prélèvement
2.1.1. Prélèvement des matières premières
Semoule
La semoule de blé dur constitue la base de référence de ce travail. L'essai a porté sur un
échantillon de semoule SSSE prélevé au niveau des silos de stockage.
Farine
La Farine de blé tendre aussi porté au niveau des silos de stockages déférentsà ceux des silos
de blé dur.
41
Figure 8 : Analyses effectuées sur les grains
42
d‟estimer la teneur des différents constituants par rapport à la matière sèche et, d‟autre part
d‟entrevoir le conditionnement et la transformation de la matière première qui nécessite un
broyage éventuel d‟un échantillon de blé dur dans un broyeur, et un séchage d‟une prise
d‟essai de 5g à une température entre 130 °C et 133 °C dans une étuve multi-cellulaire(figure
9) . La teneur en humidité est exprimée en pourcentage (H, %) en masse du produit telle qu‟il
est donné par la formule suivante :
H (%) = 100[(m1 – m2)/(m1 – m0)]
Où :
m0 = masse de la nacelle métallique vide,
m1 = masse de la nacelle métallique et de la prise d‟essai avant séchage,
m2 = masse de la nacelle métallique et de la prise d‟essai après séchage.
La mesure de l‟humidité des céréales et des produits dérivés présente trois intérêts principaux:
• Intérêt technologique : Pour la détermination de la conduite rationnelle des opérations de
récolte, de séchage, de stockage ou de transformation industrielle.
• Intérêt analytique : Pour rapporter les résultats des analyses de toute nature à une base fixe
(matière sèche ou teneur en eau standard).
• Intérêt commerciale et réglementaire: Les contrats commerciaux et les normes
réglementaires fixent des seuils de teneur en eau à partir des quels sont appliquées des
bonifications et des réfactions.
43
Figure 9 : Déterminée le taux d’humidité
44
- Mettre la prise d‟essai dans le tamiseur pendant 7 minutes.
- Après le tamisage de la prise d‟essai, peser le refus de chaque tamis par la balance de
précision.
Expression des résultats
Les résultats sont exprimés par pourcentage représentant le refus de chaque tamis.
45
- Balance analytique ;
- Four électrique à moufle ;
- Nacelles à refroidissement (dessiccateur) ;
- Pince en acier inoxydables ;
- Pipete graduée ;
- Réactif : éthanol à 95%.
Mode opératoire
- Chauffer durant environ 15 min les nacelles dans le four réglé à 900°C +/- 25°C
- Laisser ensuite refroidir à la température ambiante dans l‟appareil de refroidissement
pendant une heure environ.
- Peser à 0.1 mg près les nacelles.
- Peser à 0.1 mg près 5 grammes de l‟échantillon, et repartir la matière en une couche
d‟épaisseur uniforme sans tasser.
- Humecter la prise d‟essai dans la nacelle immédiatement avant le pré incinération au moyen
de 1 à 2 ml d‟éthanol.
- Placer la nacelle et son contenu à l‟entrée du four ouvert préalablement chauffé à
900°C+25°C jusqu‟à ce que la matière s‟enflamme.
- Aussitôt que la flamme est éteinte, placer avec précaution la nacelle dans le four pour suivre
l‟incinération pendant 1h30min à 2h.
- Retirer progressivement la nacelle du four, et la mettre à refroidir pendant une minute puis
dans le dessiccateur jusqu'à la température ambiante (une heure environ).
- Peser les nacelles.
Expression des résultats
Le taux de cendre, en fraction massique par rapport à la matière humide exprimé en
pourcentage, est donné par l‟équation suivante :
TC (%) = m1 x 100/m0
Le taux de cendre, en fraction massique par rapport à la matière sèche exprimé en
pourcentage, est donné par l‟équation suivante :
TC (%) = m1 x 100/ m0. (100/100-H)
OùTC : taux de cendres.
m0 : la masse, en grammes, de la prise d‟essai. m1 : la masse, en grammes, des cendres. H : la
teneur en eau de l‟échantillon.
46
Figure 11 : Déterminée le taux de cendres
3. Méthodologie de travail
Comme toutes les entreprises, Gerbior souhaite faire certifier ses laboratoires, Nous sommes
là pour surveiller la politique en vigueur au laboratoire, où nous allons :
Évaluer l‟application de la démarche HACCP dans l‟usine
Évaluer et surveiller l'exactitude des résultats d'analyse.
Contrôle la compétence technique des individus.
Évaluée l‟application de méthodes d'analyse approuvées
Évaluer comment traiter
47
3.1.1.Les principes dela démarche HACCP
Le système HACCP consiste à suivre sept principes:
1 Procéder à une analyse des dangers
2 Déterminer les points critiques pour la maîtrise ( CCP ).
3 Fixer les limites critiques.
4 Mettre en place un système de surveillance permettant de maitriser les CCP.
5 Déterminer des mesures correctives.
6 Appliquer des procédures de vérification.
7 Etablir un système documentaire. (5)
48
Les clauses qui, dans la version 2017 de la norme, présentent des modifications significatives
par rapport à la version 2005, sont identifiées en rouge. Dans le cadre de la préparation à un
audit de passage à la version 2017, il est demandé au laboratoire de compléter la présente
check liste au minimum pour les éléments identifiés en rouge et de transmettre le document
complété au secrétariat BELAC .
49
L‟outil d‟autodiagnostic est introduit via une première page « mode d‟emploi » expliquant
brièvement comment utiliser l‟outil.
Il présente également l‟échelle d‟évaluation à partir de laquelle les scores pour chaque
processus sont calculés.
50
Il est important de noter qu‟une fois qu‟une approche a été choisie, l‟évaluateur doit s‟y tenir
jusqu‟au bout. En effet, un changement d‟approche en cours d‟évaluation n‟est pas permis car
cela donnerait des résultats insensés.
Le questionnaire d‟autoévaluation contient un champ mode de preuve et un champ
observation à l‟intention de l‟évaluateur, il peut de cette manière justifier ses réponses et
apporter plus d‟informations si nécessaire.
51
Le point fort de l‟approche processus est que plusieurs acteurs peuvent renseigner les champs
les concernant.
Par exemple, le responsable du laboratoire peut répondre au processus réalisation puis le
responsable qualité renseigne les champs relatifs au processus de gestion etc.
Traitement de la non-conformité
La détection des non-conformités est assurée par tous le personnel à tous les niveaux,
cette non-conformité est consignée sur le formulaire « Fiche de non-conformité .
Le Responsable Qualité en collaboration avec le pilote processus enregistre et traite la
non-conformité selon la gravité et criticité de la Non-conformité soulevée et propose le
traitement immédiat de la NC.
La fiche contient les informations suivantes :
- La description de la Non-conformité ;
- Le détecteur/Origine ;
- La criticité et gravité de la Non-conformité ;
- Les causes racines ou fondamentales de la NC ;
- Les corrections appliquées et les ressources nécessaires ;
- La proposition des AC/AP si nécessaire et la Clôture.
Cette démarche entreprise par le laboratoire devient une nécessité afin d'assurer et de prouver
la fiabilité des analyses et des résultats fournis aux différents clients. Une étape de diagnostic
initiale permettant de situer le laboratoire par rapport aux exigences de la norme a été
effectué. Ce diagnostic a été réalisé selon la méthodologie suivante : • Collecte
d'informations par :
52
- prise de connaissance de l'entreprise
- interviews des personnels
- recensement des éléments documentaires existants
- analyse de l'existant et recherche des correspondances avec les exigences du
référentiel cité en amont.
• Sensibilisation de l'ensemble du personnel au Concept de Management de la Qualité
et aux objectifs de cette mission. et a permis de détecter :
• les points forts
• les points à améliorer • les points faibles Les résultats obtenus à partir du diagnostic
sont étudiés et formalisés dans un plan d'action général définissant les lignes
directrices à entreprendre pour atteindre l'objectif de l'accréditation
Rappel:
Ecart Critique:
Ecart qui met en cause la fiabilité des résultats ou l‟aptitude du système de
management à maintenir le niveau de qualité des prestations d‟évaluation de la
conformité
Ecart non Critique:
Ecart dont le résultat n’affecte pas ou n’est pas susceptible d’affecter directement et
immédiatement la qualité des prestations d’évaluation de la conformité.
L‟audit est un outil très important dans un système de management : il ne s‟agit pas
uniquement de contrôler si les dispositions prévues (moyens, procédures) sont
appliquées,
mais également d‟évaluer si la manière dont elles sont appliquées est efficace et si les
objectifs associés sont atteints.
L‟outil permet de détecter et de prévenir, constater, mesurer les écarts et les
défaillances susceptibles d‟affecter le bon déroulement des activités de l‟entreprise,
tout en décloisonnant les départements historiquement indépendants mais qui font
partie de la même chaine de valeur.
(voir la fiche d‟écart en annexe)
53
Chapitre V:
Résultats et discussion
5.1 Résultats de la démarche HACCP
Étape 1: Constituer une équipe
Une équipe doit être formée avec une connaissance approfondie du produit, des processus, de
l‟équipement et des risques associés à la sécurité du produit.
Conduire le domaine d‟étude, de la réception des matières premières au produit final.
55
Composition biochimique Teneur en % à un taux d'extraction 60 à 70%
Protéines 12 - 16
Amidon 74 - 78
Cellulose 5
Lipides 0,1 - 0,2
Cendre 0,75
Calcium (mg) 20
Phosphore (mg) 200
Thiamine (mg) 0,5
Riboflavine (mg) 0,05
56
Figure 16 : Diagramme de fabrication de semoule
57
F. Décorticage et mouture :il passe par plusieurs étapes :
√Broyage: le blé humide passe par un premier décortiqué, puis un second décortiqué, séparé
du grain puis broyé.
√Sassage: dans ce processus les graines sont purifiées en fonction de leur taille et de leur
densité.
√Blutage: procédé dans lequel la classification est effectuée en fonction de la granulométrie
des produits
√Désagréage : élimination les fragments de son
G. Stockage les cellules : la semoule est acheminée vers ses alvéoles de stockage par voie
aérienne
H. Conditionnement sacs: la semoule est conditionnée en sacs de 10_25kg.
I. Stokage magasin et expédition camion : la semoule est stockée sur des palettes dans
l‟entrepôt puis expédiée dans des camions.
58
Étape 7 Déterminer les points critiques CCP
Tableau 5 : les points critiques CCP
Etape Danger
Biologique : graines contaminés par le sol.
Réception de blé Physique : corps étranger
Biologique : pigeons et oiseaux
Déchargement pré nettoyage et stockage silo Physique : Débrit métallique
Corps étranger
Physique : corps étranger
Coupage et nettoyage à sac Débrit métallique
Microbiologique : Flore banale
Stockage cellules
59
nettoyage à Physique : corps visuelle de corps blé pour un l‟efficacité du
sac étranger blé et étranger nettoyage et plan de
Débrit métallique nettoyage vérification contamination
chaque fin
de
opération
Stockage CCP 4 Contrôle Altération Refaire le Résultats
cellules Microbiologique : l'humidité les Flores nettoyage et la d'analyses
Flore banale banales désinfection microbiologie
Enregistrement
l'efficacité du
plan de
nettoyage
60
Étape 12:Établir un système documentaire
Le système HACCP permet de collecter, de stoker et de contrôler les données en créant un
fichier qui montre toutes les procédures nécessaires pour l‟appliquer à un système où elle sont
documentées et adaptées à la portée de l‟opération :
Description complète du système HACCP ( manuel ) ;
➤Rapports de surveillance ; Enregistrements des déviations et des actions correctives ;
➤ Rapports d‟audit et autres rapports de vérification ; Sources d‟information ( normes ,
littérature , Bonnes Pratiques de Fabrication , … ) ;
➤Rapports de l‟équipe HACCP sur l‟analyse des dangers et la détermination des CCPs
61
Plan de contrôle
Fiche de réception
ccp5 NE-1-57/1986 Par lot du blé et agréage.
Agréage (MO.05)
62
Tableau de la mouture
ccp6 V03-710 Par lot. d‟essai.
Mouture d‟essai (MO.06)
Bulletin d‟analyse de
ccp7 NA1188 Par lot L'alvéographe
Rhéologie de la (MO.07) Chopin, moulin CD1.
farine de la
Biologique : mouture d‟essai.
Présence des Fiche de nom
rongeurs Conformité.
présence des ccp8 visuel Chaque
insectes et leurs Contrôle réception
traces visuel
macroscopiques
(charançon des
grains). Fiche de nom
Physique : Conformité.
-Présence des ccp9 Visuel Chaque
métaux ferreux. Contrôle visuel. réception
-divers corps
étrangers (bois,
plastique verre, Fiche de nom
..etc. Conformité
chimique : ccp10 Visuel et/ou Chaque
-résidus des Contrôle visuel. Sensorielle. réception
produits
antiparasitaires
métaux lourds. Bulletin d‟analyse
-hydrocarbures, microbiologique.
solvants ccp11 JO nº35 du En cas de (du blé).
lubrifiants. Analyse 27 mai 1998. doute. Laboratoire
63
microbiologique : microbiologique. d‟analyse
contamination des Du blé (ELSIHA)
lots des blés par
des flores banales
bactéries, levures,
Déchargement moisissures)
Pré nettoyage et -flores pathogène Document suivi de
stockage silos salmonelle, production.
Bacillus etc.) et Visuel 1fois/jour.
mycotoxine Contrôle visuel Responsable
aflatoxine Du
ochratoxine et laboratoire/
citrinine ..etc. Service Document suivi de
biologique : production. production.
présence des visuel 1fois/jour.
rongeurs Contrôle visuel.
-grains Responsable
contaminés par Du
l‟ergot. laboratoire/
Service Document suivi de
physique : production production.
-présence des Visuel 1fois/jour.
débris métallique. Contrôle visuel.
-présence d‟autre
corps étrangers Service
(bois, plastique, production
papiers etc. Document suivi de
-présence de production.
pierres. Visuel 1fois/jour.
microbiologique : Contrôle visuel.
-matérielle de
réception de pré Responsable
64
nettoyage de Du
stockage laboratoire/
contaminé (corps Service
Coupage et étrangers, production
nettoyage a sec. contamination Document suivi de
croisées.. etc.). production.
chimique : visuel 1fois/jour.
-présence des Contrôle visuel.
grains nuisibles tel
que :
-les vesces. responsable
-métaux lourds Du
cadmium, plomb laboratoire/
etc. Service
sous formes des production
cailloux ou de Document suivi de
poussières. production
visuel 1fois/jour.
Contrôle visuel.
Biologique :
-présence
d‟insectes et/ou de
leurs traces Responsable
macroscopiques ; du Document suivi de
charançon des laboratoire. production.
grains. visuel 1fois/jour.
-grains Contrôle visuel.
contaminés par
l‟ergot.
-grains nuisibles.
microbiologique
-grains Responsable
65
contaminés par Du
l‟ergot. laboratoire/
-contamination Service
1-mouillage1- des grains par production
repos. salmonelle, Bulletin danalyse
bacillus cereus, Physico chimique de leau.
staphylocoques ccp12 NA 6360 En cas de
etc. Analyse doute.
physique : physicochimique
présence des de leau.
débris métalliques
et dautre corps Bulletin danalyse taux
étrangers (bois, dhumidité des blés.
papiers, plastique, Laboratoire
poussières.. etc. ccp13 ISO 712 1 fois/ jour Danalyse Bulletin danalyse
-présence des -Analyse taux (MO.02) (ELSIHA). microbiologique
pierres dhumidités des De leau.
-présence des blés.
grains piqués ccp14 JO nº35 du -en cas dune Bulletin danalyse
noire et colorés Analyse 27 mai 1998. contamination. microbiologique des blés.
graines étrangères microbiologique
tel que : mais, les de leau. responsable
petit pois,..etc. ccp15 JO nº35 du en cas dune du
Analyse 27 mai 1998. contamination laboratoire.
microbiologique
des blés. Document suivi de
Laboratoire production.
chimique : Danalyse
-présence de (ELSIHA).
métaux lourds
dans leau. visuel Au moins Laboratoire
-présence dautre Contrôle visuel. 1 fois/mois. Danalyse Document suivi de
66
produits chimique (ELSIHA). production.
(hydrocarbures,
pesticides,
détergents) .etc. Bulletin danalyse taux
2-mouillage 2- -contamination Visuel Chaque arrêt dhumidité des
repos chimique de leau. Contrôle visuel. Du moulin. blés.
Service
-taux dhumidité production
nom conforme. ccp16 ISO 712 1 fois/jour
- Analyse du taux (MO.02).
Microbiologique ; dhumidité des Document suivi de
Contamination de blés. production.
leau par les Service
bactéries production
pathogène
Coliforme fécal visuel Au moins
coliforme total Contrôle visuel 1 fois/mois. responsable Document suivi de
staphylocoques du production
etc. laboratoire.
-blés contaminés
par les Document suivi de
Mouture moisissures et les visuel 1fois/4heures production.
champignons Contrôle visuel
microscopique
levure. …etc. Service
(mésophiles). visuel Chaque arrêt production
Physique : Contrôle visuel. Du moulin.
Présence de débris
dans leau.
-présence dautre
corps étrangers Service
dans leau. production
67
Document suivi de
Microbiologique : production.
Cellules Service
contaminés par production
les bactéries
pathogène visuel Chaque arrêt Bulletin danalyse
Stockage produit moisissures Contrôle visuel du moulin. microbiologique
finis. clostridium S/R a semoules/farine.
46ºC.
-taux dhumidité
élevé (<16%), ce ccp17 JO nº35 du 1fois/mois.
qui favorise Analyse 27 mai 1998. Document suivi de
encore plus la microbiologique production.
croissance des Semoules/farine.
microorganismes Service
(mésophiles). production
Physique : visuel En cas de
Présence de débris Contrôle visuel. leurs
dans leau. Présences. Document suivi de
-présence dautre Laboratoire production.
corps étrangers Danalyse
dans leau. (ELSIHA).
physique :
Conditionnement -présence de Visuel
Sacs. pierres poussières Contrôle visuel. Contrôle
etc. fréquent. Service Document suivi de
-présence de production production.
débris
métalliques.
Microbiologique :
-présence des Visuel
flores banales Contrôle visuel 1fois/semaine
68
(moisissures, Service
levures etc.) et/ou production. Document suivi de
bactéries production.
pathogène
salmonella,
staphylocoque
..etc. Visuel
Contrôle visuel 1 Responsable
fois/semaine. dhygiène.
69
charançon des ccp21 NA1182/1991 responsable
grains...etc. Taux dacidité. ISO 7305 du Bulletin danalyse taux
biologique : (MO.11). 1fois/mois. laboratoire. daffleurement.
présence dinsectes
et/ou de leur
traces Appréciation
macroscopiques ccp22 NA 1828 Journalière sur la
charançon des -taux (MO.12). Laboratoire Qualité du produit
grains dans le daffleurement. 1 fois/jour. Danalyse finis.
produit ou dans (ELSIHA).
les sacs. Visuel
Physique : Contrôle Laboratoire
-présence des visuel de : 3fois/jour. Danalyse
corps étrangers laspect, pureté, (ELSIHA). Bulletin danalyse
dans les sacs. et couleur des De lalvéographe
-présence dobjets semoules. Chopin.
personnels.
responsable
NA 1188 du
(MO.07) laboratoire.
Microbiologique : Rhéologie de la 1fois/jour Document suivi de
-contamination du farine. production. /
produit par les responsable Magasin de stockage
personnels (tenus du
sales, mains sales, laboratoire.
maladies Visuel Document suivi de
Stockage contagieuses…etc. production/
magasin. -sacs poussiéreux Contrôle visuel. 1fois/semaine Magasin de stockage
ou nom
conformes.
-contamination Visuel
aérienne de responsable
70
latelier de Contrôle visuel. 1fois/semaine du Document suivi de
conditionnement. laboratoire. production./
Magasin de stockage
chimique :
visuel
Responsable
dhygiène.
Responsable
Dhygiène.
-Physique :
71
biologique :
-rats, souris.
-insectes des
grains.
chimique :
- palette atteinte
de corrosions.
-revêtement des
sols nom
conforme.
Microbiologique
-présence des
flaques deau
souillée au sol.
-personnel sal.
-durée de vie nom
respecté des
produits stockés.
72
5.2 Résultats de l’autodiagnostic des exigences de la norme EN ISO/IEC
17025:2017
Enseignement tirés
Les laboratoires ont de plus en plus besoin de garantir à leurs clients une méthodologie
crédible et transparente pour donner confiance dans ses résultats et pour diminuer l‟erreur de
mesure.
La mise en place d‟une certification ISO 17025 dans un laboratoire traduit sa performance et
sa reconnaissance. Pour faciliter la mise en place de la norme ISO 17025, et surtout pour
évaluer ses pratiques et dégager des axes d‟amélioration, un outil d‟autodiagnostic a été créé.
Il propose à l‟utilisateur deux possibilités pour s‟auto évaluer par rapport aux exigences de la
norme.
L‟outil d‟autodiagnostic réalisé ne sert pas seulement pour l‟auto évaluation mais c‟est
également un véritable outil de suivi des performances. En effet, l‟utilisateur a la possibilité
de réaliser 8 autoévaluations successives, tous les résultats sont archivés et servent d‟élément
de comparaison.
Les résultats des évaluations sont visualisables sous forme graphique et permettent de suivre
l‟évolution des progrès du laboratoire.
73
Tableau n° 7 : les exigences de la norme ISO 17025
ISO/IEC 17025 :2017 § 4. : Exigences générales
74
informations confidentielles..
4.2.3 Gestion des informations obtenues auprès de sources C C
autres que le client
4.2.4 Engagement du personnel (y compris membres de C C
comité, contractants, personnels d‟organisme externe
ou personnels agissant pour le compte du laboratoire)
à préserver la confidentialité de toutes les
informations obtenues ou générées au cours des
activités du laboratoire
75
assurées de façon permanente par des prestataires
externes sont exclues.
76
en cas de changement.
77
6.2.6 Autorisation du personnel pour des activités de C C
laboratoire spécifiques
a-c
78
6.4.2 Conformité aux exigences du point 6.4 pour les C C
équipements utilisés qui ne sont pas en permanence
sous contrôle du laboratoire
6.4.3 Procédures pour la manutention, transport, stockage, C C
utilisation et maintenance planifiée des équipements
6.4.4 Vérification de la conformité aux exigences NC C
spécifiées avant (re)mise en service
6.4.5 Vérification de la capacité des équipementsà atteindre NC C
exactitude /incertitude de mesure demandées
6.4.6 Étalonnage des équipements de mesure C C
6.4.7 Programme d‟étalonnage NC C
6.4.8 Identification du statut d‟étalonnage ou de la période C NC
de validité
6.4.9 Gestion des équipements donnant des résultats C C
douteux
6.4.10 Procédure pour les contrôles intermédiaires
6.4.11 Gestion des valeurs de références et facteurs de C C
correction
6.4.12 Mesures de prévention contre les réglages non C C
prévus.
6.4.13 Conservation des enregistrements C NC
a-h
79
C NC
C C
80
ISO/IEC 17025:2017 §7: Exigences relatives aux processus
81
7.2.1 Sélection et vérification de méthodes C C
7.2.1.1 Adéquation des méthodes et procédures pour les C NC
activités, mesure de l‟incertitude de mesure et
techniques statistiques utilisées pour l‟analyse de
données.
7.2.1.2 Gestion des méthodes, procédures et documents C C
associés et mise à disposition du personnel
7.2.1.3 Utilisation de la dernière version valide d‟une C C
méthode
7.2.1.4 Sélection de méthodes par le laboratoire et NC C
information du client
7.2.1.5 Vérification de l‟application de la méthode et C C
conservation des enregistrements
7.2.1.6 Planification du développement de la méthode par du NC C
personnel autorisé
7.2.1.7 Gestion et documentation des écarts à la méthode, C C
justification technique , acceptation par le client
82
d‟application prévu, ou autrement modifiées.
7.2.2.2 Détermination des incidences des modifications NC C
d‟une méthode validée et nouvelle validation si les
modifications affectent la validation d‟origine.
7.2.2.3 Caractéristiques de performance des méthodes C C
validées
7.2.2.4 Conservation des enregistrements des validations C C
a-e
83
endommagement de l‟objet
7.4.2 Système permettant l‟identification non ambigüe des NC NC
objets d‟essai ou étalonnage
7.4.3 Enregistrementdes écarts et mention dans le rapport C NC
des résultats susceptible d‟être affectés par cet écart.
7.4.4 Maintien, suivi et enregistrements des conditions C NC
ambiantes
84
7.6.3 Evaluation ou estimation de l‟incertitude de mesure NC C
des essais
85
Résultats rapportés de manière simplifiée avec
l‟accord du client.
7.8.2 Exigences communes relatives aux rapports (essai, C C
étalonnage ou échantillonnage)
7.8.2.1 Contenu des rapports C C
7.8.2.2 Responsabilité des informations fournies dans le C C
rapport -identification des informations fournies par
le client
7.8.3 Exigences spécifiques aux rapports d’essai C C
7.8.3.1 Éléments à inclure dans le rapport si nécessaires à C C
l‟interprétation des résultats d‟essai
a-e
7.8.3.2 Eléments à inclure dans le rapport en cas d‟activité C C
d‟échantillonnage (voir 7.8.5)
7.8.4 Exigences spécifiques aux certificats d’étalonnage
7.8.4.1 Éléments à inclure dans le rapport si nécessaires à C C
l‟interprétation des résultats d‟étalonnage
7.8.4.2 Eléments à inclure dans le certificat en cas d‟activité NC NC
d‟échantillonnage (voir 7.8.5)
86
7.8.5.1 Éléments à inclure dans le rapport si nécessaires à C C
l‟interprétation des résultats
a-f
7.8.6 Rendre compte des déclarations de conformité
7.8.6.1 Documenter la règle de décision utilisée pour la C C
déclaration de conformité
7.8.6.2 Identifier clairement la déclaration de conformité C C
avec les informations contenues dans le rapport
7.8.7 Rendre compte des avis et interprétations
7.8.7.1 Documentation des critères utilisés et autorisation du C C
personnel pour l‟émission des avis et interprétations
7.8.7.2 Les avis et interprétation exprimés dans le rapport C C
reposent sur les résultats obtenus pour l‟objet
soumis àessai ou étalonnage
7.8.7.3 Conservation des enregistrements du dialogue avec C C
le client
7.8.8 Amendements aux rapports
7.8.8.1 Identification des modifications d‟informations dans C C
le rapport
7.8.8.2 Déclaration d‟amendement au rapport C C
7.8.8.3 Identification unique du nouveau rapport émis et C C
référence à l‟original qu‟il remplace
87
Clause Description Documentation Implémentation Remarques
7.9 Réclamations
7.9.1 Processus documenté pour enregistrer, analyser et C C
traiter
7.9.2 – Communication du processus de traitement des NC C
7.9.3 réclamations sur simple demande
7.9.4 Responsabilité du laboratoire en ce qui concerne la C C
collecte et la vérification des informations pour
valider la réclamation
7.9.5-- Information au plaignant (accusé de réception, suivi, C C
conclusion)
7.9.6 Conclusions établies , ou revues et approuvées par C C
une tierce personne
7.9.7 Notification au plaignant de la fin du processus NC C
88
peuvent se reproduire
89
ISO/IEC 17025:2017 § 8: Exigences relatives au système de management
90
l'amélioration continue de son efficacité
8.2.4 Tous les documents, processus, systèmes et NC NC
enregistrements se rapportant à l‟exécution des
exigences de la norme doivent être inclus, référencés
ou reliés au système de management.
8.2.5 Le personnel impliquéa accès aux éléments de C C
documentation du système de management et aux
informations applicables à leurs responsabilités
91
Clause Description Documentation Implémentation Remarques
8.5 Actions à mettre en oeuvre face aux risques et C C
opportunités (option A)
8.5.1 Identification et gestion des risques et opportunités C C
liés aux activités de laboratoire
a-d
8.5.2 Planification des actions face aux risques et C C
opportunités
a-b
8.5.3 Proportionnalité des actions mises en œuvre par NC C
rapport à l‟impact potentiel sur la validité des
résultats du laboratoire.
92
a-f
8.7.2 Adéquation des actions correctives C C
8.7.3 Enregistrements des actions correctives C C
a-b
93
L‟outil réalisé nécessite sans doute des améliorations afin de coller au mieux au besoin des
professionnels.
Pour que celui ci soit opérationnel il faudrait le soumettre à des tests auprès des laboratoires.
Puis réaliser comme on dit dans le jargon informatique des « évolutions » afin de le rendre
opérant.
Dans ce but, nous invitons tous les utilisateurs à se rendre sur l‟onglet « retour d‟expérience »
afin de proposer des améliorations pour l‟outil d‟autodiagnostic.
94
Conclusion
Conclusion
Connaître le critère 17025 est une chose, le comprendre en est une autre, il est donc
quasiment certain que le système ne sera jamais parfait et que le maître mot est « amélioration
» et doit le rester. Réclamations, actions correctives et préventives, audit interne… est
indispensable et ne le sera que si le laboratoire est une équipe engagée dans son ensemble
dans le dispositif en vigueur. Chaîne organisationnelle et qu'ils contribuent, quelle que soit
leur position, à l'amélioration du système et de la qualité des résultats et à être un processus de
communication efficace entre la direction et tous les employés au plus haut niveau de
l'organisation.
Le travail ainsi effectué représente la première étape de la mise en place du système de
management de la qualité dans le laboratoire de notre lieu de stage. En perspectives il serait
interessant d‟effectuer le suivi du plan d'action est une nécessité afin d'assurer l'attente de
notre objectif final.
96
Références bibliographiques
Références bibliographiques
[1] ADEILI Abderrahmen, Diagnostic et définition d‟un plan d‟action pour la mise en place
d‟un système de management conforme au référentiel ISO 17025 cas d‟application laboratoire
de microbiologie CNSTN, mémoire complémentaire pour l‟obtention de diplôme universitaire
de technologie, Institut supérieur de biotechnologies de sidi Thabet, Microbiologie industriel,
2007,p 10.
[4] BENKRIBA Ahlem et TOUBI Yasmine, HACCP et maîtrise des risques alimentaires
dans la fabrication des pâtes, Biologie, science alimentaire, Quality des produits et sécurité
alimentaire,2019, p 21
[7] EASTET M.C.,MORTI MORE S.E., SPENCER W.(1994). The Role of HACCP in the
management of food safety and Quality , journal of society of dairy technology.
[9] Fascicule : « Optimiser les processus » : Centre D‟Expertise des Grands Organismes –
CEGO
98
[10] Guide sur la vérification et la validation des Méthodes d'Essais et d'Etalonnages Selon
l'ISO /CEI 17025
[11] METTLING, Bruno, et al. Le pilotage stratégique: mobiliser l'énergie collective.
Editions d'Organisation, 1999.
[12] MECHICHE ALAMI, Lamiae. « Mise en place d‟un manuel qualité d‟un laboratoire
d‟analyses biologiques et médicales. » (2014).
[13] Samantha Mur, Comment réussir la gestion du risque pour votre projet en 4 Étape
[+matrice à télécharger]
[14] SADAOUI Mohamed Al Amine et HERIZI Sana, contribution à mise en place du
système HACCP sur la chaîne de fabrication de semoule au sein de moulins GERBIOR,
Sciences alimentaire, Qualité des produits et sécurité alimentaire, 2018, p13.
[15]TETFAYA N.(2004). Démarche dans l‟entreprise et Analyse des risques, éditions
Houma.
[16]WHO(World Health Organisation).(2002).WHO Global strategy for food safety:Safer
food for a better health.World Health Organisation,Geneva,Switzerland
[17] Norme 17025 : NF EN ISO/CEI 17025 Edition Afnor
Sites Web
www.nbn.be( NBN EN ISO/ IEC 17025 : 2017 ) (consulté le 20 juin 2022)
99
ANNEXES
Annexe 1
Annexe 2
Annexe 3
Annexe 4
102
Annexe 5
Annexe 6
Cadre 1 : Constat
àRempli par l’évaluateur
Annexe 7