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Mémoire: Thème

Cette étude a été menée dans un laboratoire d'analyse afin de mettre en place un système de management de la qualité conforme à la norme ISO 17025 version 2017 et d'évaluer le système HACCP mis en place dans le processus de fabrication de la semoule. L'objectif est d'obtenir l'accréditation ISO 17025 qui permettra au laboratoire de prouver la qualité de son organisation et d'assurer la fiabilité de ses résultats.

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Mémoire: Thème

Cette étude a été menée dans un laboratoire d'analyse afin de mettre en place un système de management de la qualité conforme à la norme ISO 17025 version 2017 et d'évaluer le système HACCP mis en place dans le processus de fabrication de la semoule. L'objectif est d'obtenir l'accréditation ISO 17025 qui permettra au laboratoire de prouver la qualité de son organisation et d'assurer la fiabilité de ses résultats.

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ًً‫ٔسارج انرعهٍى انعانً ٔانثحث انعه‬

Ministère de l‟Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique


‫جـايعح يحًذ انثشٍز اإلتزاًًٍْ تزج تٕعزٌزٌج‬
Université Mohamed El Bachir El Ibrahimi B.B.A.
ٌٕ‫كهٍح عهٕو انطثٍعح ٔانحٍاج ٔعهٕو االرض ٔانك‬
Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie et des Sciences de la Terre et de l‟Univers
‫قسى انعهٕو انثٍٕنٕجٍح‬
Département des Sciences Biologiques

Mémoire
En vue de l’obtention du Diplôme de Master
Domaine : Sciences de la Nature et de la Vie
Filière : Sciences Biologiques
Spécialité : Qualité des produits et sécurité alimentaire

Thème

Accompagnement dans la démarche del’accréditation


pour la mise en place d’un système management
conforme aux référentiel ISO 17025 version 2017

Présenté par: MlleDJOUDIAmelet MlleHARZALLAHIlhem


Devant le jury:

Présidente: Mme.BENBOUGUERRA Nawel MCB (Université de B.B.A)


Encadrant : M.ALILI Dahmane MCB (Université de B.B.A)

Examinateur:M.MESSAI Chafik Redha MCB (Université de B.B.A)

Année universitaire : 2021 -2022


Remerciements

Tout d'abord, nous remercions Dieu Tout-Puissant, qui nous


a donné aide, courage et patience pour faire cet humble
travail.
Nous exprimons notre grande gratitude à notre superviseur,
M. Alili Dahman, pour son humble acceptation de notre
supervision et pour sa confiance en nous.
Nous le remercions également pour toutes les connaissances
qu'il nous a transmises au cours de ce travail. Ben
Bougherra Nawal, M. Masai Chafik Reda, avec leur accord
pour être membres du jury.
Nous adressons nos sincères remerciements à l'honorable
Professeur Sid Nassim, qui nous a toujours accompagné tout
au long du parcours universitaire.merci aussi à Monsieur
Touati Noureddine.
Nous remercions également l'équipe de Ben Hammadi qui a
accepté de nous accueillir dans l'entreprise,Merci à tous
ceux qui ont contribué de près ou de loin à la réalisation de
ce travail.
Amel et Ilhem.
Dédicace
À mes chers parents, pour tous leurs sacrifices,

leur amour, leur tendresse, leur soutien et leur

prière tout au long de mes études.

À mes chers sœur Inès,Amel, Ibtissem,Hafsa et

Hanane pour leur encouragement permenemt,

et leur soutien moral.

À mes chers frères Houssem et Younes pour

leur appui et leur encouragement.

À tous ma famille pour leur soutien tout a

long de mon parcours universitaire.

Merci d'être toujours là pour moi


Dédicace
Afin d'être reconnaissant envers ceux qui m'on appuyé et
encouragé à effectuer ce travail de recherche, je dédie ce
mémoire :
À ma mère adorée qui continue toujours à me rendre heureuse,
je te remercie de t'être sacrifiée pour que les enfants puissent
grandir et prospérer.
À mon père adoré et mon ange pur, merci pour tout le soutien
que tu m'apportes toujours et pour tous les sentiments
d'affection et d'amour qui sont pour moi le fondement de tous
mes efforts.
À mes chères sœurs : Samia,Chahira Amira.et mes chers frères
: Ahmed, Oussama, Hakim.
Au petit poussin : Rawan.
Merci à ma cousine "Abdelkader" pour tout le soutien moral.
Que ton âme repose en paix.
Merci à tous mes amis pour les bons moments que nous avons
passés ensemble, en particulier mon binôme Ilhem, Ibtissem et
Yasmine.
Merci d'être toujours là pour moi.
Accompagnement dans la démarche de l’accréditation pour la mise en place d’un système management conforme
aux référentiel ISO 17025 version 2017
Résumé

Cetteprésente étude a été menée à Ben Hammadi Mills (GERBIOR) dans le but de mettre en place la
démarcheHACCPet decomprendre son fonctionnement et sa nécessité pour évaluer les risques liés au fonctionnement du
laboratoire afin de le contrôler, et assurer la meilleure qualité possible des analyses.
L'objectif de ce travail est pour le laboratoire des meuneries est d'obtenir l'accréditation ISO 17025 v 2017, ainsi que
d'évaluer le système HACCP mis en place dans le proces de fabrication de la semoule à partir du blé dur.
L'application des exigences du référentielISO 17025 v 2017 au sein du laboratoire permet d'éclairer plusieurs points
que le laboratoire doit entreprendre et également de fournir certaines conditions pour obtenir l'accréditation.
L'accréditation permet au laboratoire d'essais et d'analyses Ben Hammadi Mills (GERBIOR) de prouver la qualité de
leur organisation et d'assurer la fiabilité de leurs résultats
Ce présent travail aborde les différentes étapes de la mise en place d'un système de management qualité, au sein d'un
laboratoire d'analyse Ben Hammadi Mills (GERBIOR). La mise est débutée par un plan de diagnostic initial pour situer le
laboratoire par rapport aux exigences de la norme pour aboutir enfin un plan d'action détaillant les actions à mener pour
atteindre l'accréditation.
Mots clés: ISO 17025, Management de la qualité, HACCP, check list, accréditation.
ABSTRACT

This present study was conducted at Ben Hammadi Mills (GERBIOR) with the aim of setting up the HACCP approach and
understanding its operation and its need to assess the risks associated with the operation of the laboratory in order to control
it, and ensure the best quality. Analysis possible.

The objective of this work is for the milling laboratory is to obtain ISO 17025 v 2017 accreditation, as well as to evaluate
the HACCP system implemented in the process of manufacturing semolina from durum wheat.

The application of the requirements of the ISO 17025 v 2017 standard within the laboratory makes it possible to clarify
several points that the laboratory must undertake and also to provide certain conditions to obtain accreditation.

Accreditation allows the Ben Hammadi Mills (GERBIOR) test and analysis laboratory to prove the quality of their
organization and ensure the reliability of their results.

This present work approaches the various stages of the installation of a system of quality management, within a laboratory
of analysis Ben Hammadi Mills (GERBIOR). The setting is started with an initial diagnostic plan to situate the laboratory
in relation to the requirements of the standard to finally lead to an action plan detailing the actions to be carried out to
achieve accreditation.

Keywords: ISO 17025, Management de la qualité, HACCP, check list, accréditation

‫الملخص‬
‫تٓذف ٔضع َظاو ذحهٍم انًخاطز ٔفٓى ذشغٍهّ ٔحاجرّ إنى ذقٍٍى‬GERBIOR) ‫أجزٌد ْذِ انذراسح انحانٍح فً يطاحٍ تٍ حًادي‬
.‫ انجٕدج انًًكُح نهرحهٍالخ‬.‫ ٔضًاٌ األفضم‬، ٍّ‫انًخاطز انًزذثطح ترشغٍم انًخرثز يٍ أجم انسٍطزج عه‬
ً‫ انًطثق ف‬،‫ٔكذنك نرقٍٍى َظاو ذحهٍم انًخاطز‬،2017 ‫َسخح‬17025 ‫انٓذف يٍ ْذا انعًم ْٕ حصٕل يخرثز انطحٍ عهى اعرًاد َظاو‬
.‫عًهٍح ذصٍُع انسًٍذ يٍ انقًح انصهة‬
‫ داخم انًخرثز ذٕضٍح عذج َقاط ٌجة عهى انًخرثز انقٍاو تٓا ٔكذنك ذٕفٍز‬2017 ‫ َسخح‬17025 ٔ‫ٌرٍح ذطثٍق يرطهثاخ يعٍار اٌش‬
.‫شزٔط يعٍُح نهحصٕل عهى االعرًاد‬
.‫)تئثثاخ جٕدج يؤسسرٓى ٔضًاٌ يٕثٕقٍح َرائجٓى‬GERBIOR( ‫ٌسًح االعرًاد نًخرثز تٍ حًادي نالخرثار ٔانرحهٍم‬
‫ٌثذأ‬.)GERBIOR( ‫ داخم يخرثز نرحهٍم يطاحٍ تٍ حًادي‬،‫ٌقرزب ْذا انعًم انحانً يٍ انًزاحم انًخرهفح نرزكٍة َظاو ادارج انجٕدج‬
‫االعرًاد تخطح ذشخٍص أٔنٍح نرحذٌذ يٕقع انًخر ثز فًٍا ٌرعهق تًرطهثاخ انًعٍار نٍؤدي فً انُٓاٌح انى خطح عًم ذٕضح تانرفصٍم‬
.‫االجزاءاخ انرً ٌرعٍٍ ذُفٍذْا نرحقٍق االعرًاد‬
.‫ االعرًاد‬، ‫ قائًح انًزاجعح‬، ‫ َظاو ذحهٍم انًخاطز‬، ‫ إدارج انجٕدج‬، 52071 ٔ‫اٌش‬: ‫انكهًاخ انزئٍسٍح‬
TABLE DES MATIÈRES

Dédicace
Résumés
Remerciements
Liste tableaux
Liste figures
Liste des abréviations

Introduction………………………………………………………………..………
1
Première partie: Etude bibliographique………………………………………...
CHAPITRE 1:PRÉSENTATION DE LA NORME……………..………………
1.1. Historique………………………………………………………………………
05
1.2. Quelques définitions……………………………………………..…...……..…
05
1.2.1-Norme ISO 17025………………………………………………….…………
06
1.2.2-Norme ISO 9001…………………………………………………………...…
06
1.3. Comparaison ISO 17025 / 9001……………………………………………..…
07
1.4. Les avantages de la norme ISO 17025………………………………...…….…
10
1.5. Importance de la norme ISO 17025………………………………….................
10
1.6. Les enjeux…………………………………………………………………..….
11
1.7. Prise en compte de risque projet…………………………………………..…..
12
CHAPITRE 2 : ÉTUDE DE LANORME……………………………………..….
2. Les processus de la norme ISO ...........................................................................
14
2.1. Processus de pilote et d‟organisation………………………………...…………
14
2.1.1. Définition de pilote ……………………………………..……………………
14
2.1.2. Le but de pilot ……………………………………………………….………
16
. 2.1.3 Les étapes principales d‟une phase pilote ...................................................
17
2.2. Processus de réalisation ………………………………………………….…..
18
2.2.1. Définition de processus de réalisation…………………………………….…
18
2.3. Processus qualité ………………………………………………………………
19
2.3.1 Définition de système management de qualité ………………………………
20
2.3.2 Fonctionnement de système management de qualité ………………………...
20
2.3.3 Accréditation des laboratoires ………………………………………………..
20
2.3.3.1 Définition……………..…………………………………………………….. 20
2.3.3.2 Contexte et objectifs de l‟accréditation ………………………………….. 21
2.3.3.3 L‟intérêt et l‟utilité ……………………………………………………….. 21
CHAPITRE III: EXEMPLE DE MISE EN PLACE DU BANC DE
CONTROLE AU SEIN DU LABORATOIRE ……………………..……………
3.1. Manuel qualité ………………………………………………………………… 24
3.. Protocole de réalisation…………………………………………………………. 24

Deuxième partie: Partie pratique


CHAPITRE IV: PRESENTATION DE L ORGANISME D’ACCUEIL………
1. Présentation de l‟unité GERBIOR …………………………………………...….. 38
1.1 Fiche technique de l‟entreprise…………………………………………..……... 38
1.2 Histoire de Moulins GERBIOR ………………………………………………... 39
1.3 Situation géographique…………………………………………………………. 39
1.4 Capacité de production ………………………………..………………….……. 40
2. Plan d‟analyse et contrôle ……………………………………………………..… 40
2.1 Point de prélèvement ……………………………………………………...…… 41
2.2 Analyse effectuée sur le grain………………………………………………..… 41
2.3 Analyse de la semoule …………......................................................................... 41
3. Méthodologie de travail …………………………………………………………. 47
3.1 La démarche HACCP ……………………………………….……………...... 47
4.2. Check list en vue de l‟évaluation de la conformité aux exigences de la norme 48
EN ISO/IEC 17025:2017

4. Élaboration des fiches d‟écarts………………………………………………….. 52

Chapitre V: RESULTATS ET DISCUSSION …………………………...……..


5.1 Résultats d‟une démarche HACCP ……………………………………………. 55

5.2 Résultats de l‟autodiagnostic des exigences de la norme EN ISO/IEC 73


17025:2017………………………………… ………………………………………
Conclusion................................................................................................................ 96
Références bibliographiques................................................................................... 98
Annexes
Liste des tableaux

Tableau n°1 : Comparaison entre ISO 17025 et ISO 9001……………..……..…….. 08


Tableau n°2: Fiche technique de produit fini ………………………………………. 55
Tableau n°3: Composition biochimique de 100 g de semoule ……………….……... 56
Tableau n°4: Principales de dangers contamination……………………….…..……. 58
Tableau n°5: Les points critiques CCP ………………………………………............ 59
Tableau n °6 : Les étapes 8, 9 et 10 du système HACCP……………………………. 59
Tableau n°7: Les exigences de la norme ISO 17025……….…………………...…... 74
Liste des figures

Figure 1: Les points commun entre les deux normes………………..………..…... 09


Figure 2: Comparaison entre les normes ISO 9001 et ISO 1705……………..…..… 09
Figure 3: Roue de Deming ……………………………………………………..… 16
Figure 4: Bilan du fonctionnement du système de management ……………..…… 20
Figure 5 : Quelques Définitions sur le Manuel qualité …………………………….. 26
Figure 6: Diagramme de l‟entreprise ……………..……........................................... 27
Figure 7: Situation géographique de GERBIOR…………………………….....…… 40
Figure 8: Les analyses effectuées sur les grains……………………………………. 42
Figure 9: Déterminer le taux d‟humidité ……………………………………..…… 44
Figure 10: Déterminer le taux de granulation………………………………….…… 45
Figure 11: Déterminer le taux de cendre………………………………………..… 47
Figure 12: Échelle dévaluation……………………………………………………… 48
Figure 13: Choix de l‟opproche…………………………………………………… 48
Figure 14: Extrait de la grille d‟outodiagnostic – processus………………………... 49
Figure 15: Extrait de la grille d‟autodiagnostic – Chapitre…………………………. 49
Figure 16: Diagramme de fabrication de semoule. ……………………………….. 57
Liste des abréviations
AFNOR : Association Française de NORmalisation
Aw: Activité de l‟eau
CEI : Commission électrotechnique internationale
CCP: Critical control point
ISO : Organisation Internationale de Normalisation
OEC : Organisme d‟Evaluation de la Conformite
HACCP : Hazard Analysis and Critical Control Point.
FIFO : First In - First Out.
NC: Non conforme
pH: potentiel d‟Hydrogène
SG: Semoule Grosse
SGM: Semoule Grosse Moyenne
SSSE: Semoule Sassée Super Extra
SSSF: Semoule Sassée Super fine
TC: Taux de Cendres
Introduction
Introduction
L‟utilisation croissante des systèmes de management a conduit à la nécessité grandissante
d‟assurer que les laboratoires qui font partie d‟organisations plus grandes ou qui offrent
d‟autres prestations puissent fonctionner selon un système de management de la qualité jugé
conforme à l‟ISO 9001 ainsi qu‟a la norme internationale ISO17025.
Cette dernière est venue pour faire évoluer en profondeur tout ce que les laboratoires ont pu
préparer par le passé, si bien que cette norme a apporté une nette avancée dans le système de
management et d‟amélioration continue des laboratoires. Le défi à relever pour l‟entreprise
sera donc, de démontrer son capacité de leurs laboratoires à assumer ces exigences
réglementaire légitimes garantissant la sécurité des utilisateurs par la mise en place:
- De méthodes d‟essais et de contrôles qualités rigoureuses.
- De processus permettant de démontrer leurs validités (démarche d‟assurance qualité).
L'obligation d'effectuer des contrôles qualité dans des laboratoires d'analyses et d'essais est
apparue. Le défi à relever pour un laboratoire d'essais sera donc, de démontrer son aptitude à
assumer ces exigences réglementaires légitimes garantissant la satisfaction des clients par la
mise en place : - De méthodes d'essais et des procédures de contrôle qualité rigoureuses - De
processus permettant de démontrer la validité des résultats (démarche d'assurance qualité).
Gage d'une compétence technique et d'une organisation maîtrisée, l'accréditation, suivant la
norme ISO 17025, pourrait être une solution potentielle. L'accréditation vise à démontrer la
compétence d'une entité à assurer une fonction définie. La norme ISO 17025, quant à elle,
définit les critères généraux concernant le fonctionnement d'un laboratoire d'essais. Celle-ci
est basée sur un ensemble de caractéristiques et d'exigences à la fois organisationnelles et
techniques. Les essais d'analyse et de contrôle peuvent tout à fait rentrer dans ce contexte. Ce
rapport a donc pour objectif, d'illustrer une première analyse de la situation actuelle du
laboratoire de microbiologie quand à la démarche d'accréditation.
Cette présente étude a donc pour objectifs:
- d‟aider et d‟encourager les laboratoires qui voudraient se lancer dans une démarche
d‟accréditation.
– Comprendre les exigences de l‟ISO 17025
– Etre capable de mettre en œuvre les exigences de l‟ISO 17025
– Savoir comment s‟impliquer dans un Système de Management de la Qualité type ISO 17025
– Savoir organiser son système qualité
– Faire vivre son système qualité

1
La première étape consiste à détermination de la démarche HACCP
La deuxième étape consiste à la mise au point d‟un check list en vue de l‟évaluation de la
conformité aux exigences de la norme EN ISO/IEC 17025:2017
La troisième étape sera orientée vers l‟élaboration des fiches d‟écarts.

Ce travail doit en effet nous permettre de répondre à une question principale :


La mise en place d’un système de management de la qualité (SMQ) selon l’ISO 17025 v
2017 permettrai t il la maîtriser l’ensemble des facteurs et activités relatifs à la
réalisation d’essais et d’étalonnages?

Afin de répondre à notre problématique, deux hypothèses sont émises:


-Hypothèse 1. Oui le système de management de la qualité (SMQ) selon l’ISO 17025
permet d‟améliorer les pratiques du laboratoire en continu
-Hypothèse 2. Oui le système de management de la qualité (SMQ) selon l’ISO 17025
permet De satisfaire ses clients internes et externes

2
Première partie:
Etude bibliographique
CHAPITRE I:

PRÉSENTATION DE
LA NORME
Première partie: Etude bibliographique
CHAPITRE 1:PRÉSENTATION DE LA NORME

1.1 Historique
Depuis son apparition, la norme ISO 17025 a subi beaucoup d‟évolution. Le parcours de cette
norme a été proposé depuis 1972 à aujourd‟hui (2022).
En 1972 c‟été la sortie des bonnes pratiques de laboratoire en nouvelle Zélande et au
Danemark.
En 1983 c‟été larégularisation des bonnes pratiques de laboratoire das les documents 40 CFR
160 et 40 CRF 972.
En 1987: c‟été l‟adoptation place par le conseil Européen “directives d‟applications des
bonnes pratiques de laboratoire”dans le 87/017/EEC et le 88/320/EEC.
En 1992:L‟OECD la récupère et publie les principes de L‟OECD et le guide ISO/IEC Guide
25 (l‟internationalisation commence…)
En 1999 fut la publication de la première norme ISO/IEC 17025.
En 2005: il y a eu la publication de la deuxième révision de l‟ISO/IEC 17025.
2010: été le début de la révision de la norme.
2017 est l‟année de la publication de la dernière version de la norme ISO/IEC 17025 à ce jour.

1.2 Quelques Définitions

- ISO: l'Organisation Internationale de Normalisation (en anglais : International


Organization for Standardization , généralement désigné sous le sigle ISO, choisi pour être le
sigle identique dans toutes les langues (ce choix est un exemple de normalisation), est
un organisme de normalisation international composé de représentants d'organisations
nationales de normalisation de 167 pays, selon le principe d‟un membre par pays. L'ISO est le
plus grand organisme de normalisation au monde et demeure une organisation non
gouvernementale.
- Non-conformité: Non-satisfaction d'une exigence spécifiée dans une loi, un règlement, une
procédure, un plan, une politique ou toute autre activité de notre système qualité.
Tout membre du personnel peut identifier une non-conformité dans le cadre de la réalisation
de ses tâches. En certaines circonstances, il doit aviser son supérieur et/ou responsable Qualité
immédiatement avant de procéder au traitement de non-conformité.
- Action de curative: Action visant à éliminer une non-conformité détectée.

5
Tout membre du personnel peut procédée à une action curative dans le cadre de la réalisation
de ses tâches.
- Action corrective: Action visant à éliminer la cause d'une non-conformité ou d'une autre
situation indésirable détectée.
- Action préventive: Action visant à éliminer la cause d'une non-conformité potentielle ou
d'une autre situation potentielle indésirable.

1.2.1 ISO 17025 «Exigences générales concernant la compétence des laboratoires d’essai
et d’étalonnage»
C‟est une norme incontournable pour les laboratoires afin de les aider à harmoniser leurs
procédures et leurs méthodes. Cette harmonisation facilite la coordination entre les
laboratoires et les autres organisations. ISO/IEC 17025 permet aux laboratoires de démontrer
leur compétence et leur capacité à produire des résultats valides, renforçant ainsi la confiance
qui leur est accordée au niveau national et partout dans le monde.

1.2.2 ISO 9001: le système de management de la qualité (SMQ)


ISO 9001 définit les critères applicables à un système de management de la qualité. Il s‟agit
de la seule norme de la famille ISO 9000 à pouvoir être utilisée pour la certification (mais ce
n‟est pas une obligation). Toute organisation, grande ou petite, quel que soit son domaine
d‟activité, peut l‟utiliser.

1.2.3 La démarche HACCP


Définition de HACCP:
HACCP (Hazard Analysis Critical control point) désignant : Analyse des dangers et point
critiques pour leur maîtrise
Est un système préventif désigné pour l‟élimination ou la miniaturisation des
dangersbiologiques, chimiques et physiques
Cette méthode est née 1996 aux Etats-Unis d‟Amérique,le système original a été frayé un
chemin.
Il recherche les dangers, puis prévoit des contrôles pour que le produit ne soit pas nuisible
pour le consommateur

6
1.3 Comparaison entre ISO 17025 etISO9001:
La principale différence est que l‟ISO 9001 s‟applique à tous les types d‟entreprise de tous les
secteurs.
D‟autre part, l‟ISO 17025 n‟est utile que pour les laboratoires d‟essais et d‟étalonnage.
En ce qui concerne les similitudes, vous pouvez examiner la clause 8 de l‟ISO 17025 sur les
exigences du système de management de la qualité.
ISO 17025 implique la nécessité d‟un système de management pour garantir le bon
fonctionnement du laboratoire.
Pour les organisations qui n‟implémentent pas ISO 9001, ISO 17025 requiert un ensemble
d‟exigences minimales du système de management de la qualité.
Ainsi, la mise en œuvre et la certification de l‟ISO 9001 ne sont pas nécessaires pour se
conformer à l‟ISO 17025. Cependant, certaines organisations trouveront l‟ISO 9001 utile dans
la mise en œuvre de l‟ISO 17025.
De plus, il existe des exigences de management ISO 17025 similaire à celle de L‟ISO 9001
soit:
- Audits internes
- Revues de direction
- Actions visant à gérer les risques et les opportunités
- Mesures correctives
- Amélioration continue
- Documentation du système de management
- Contrôle des documents
- Contrôle des enregistrements
L‟ISO 17025 est pour l'accréditation de laboratoire. ISO 9001 concerne les systèmes de
gestion de la qualité, les besoins de l'organisation. La norme ISO 17025 évalue la compétence
d'un organisme d'évaluation de la conformité (CAB). Un CAB signifie un laboratoire. Ceci est
un outil pour démontrer la véritable qualité sous-jacente du programme de tests analytiques.
ISO 9001 concerne le support de gestion, les procédures, les audits internes et les actions
correctives. Il fournit un cadre aux fonctions et procédures qualité existantes.
La principale différence entre ISO 17025 et ISO 9001 réside dans l'accréditation et la
certification. ISO 17025 signifie l'accréditation, ce qui signifie la reconnaissance d'une
compétence de compétence technique spécifique. ISO 9001 signifie certification, ce qui
signifie conformité à une norme évaluée par des systèmes de gestion, certifiée par tout
organisme indépendant agréé par la communauté internationale. En outre, il y a la différence

7
avec les produits précis. ISO 9001 ne signifie pas que des produits précis sont fabriqués. Pour
cela, le produit doit être approuvé par la norme ISO 17025. Tous les organismes d'évaluation
de la conformité doivent posséder l'accréditation ISO 17025, mais une certification ISO 9001
peut ne pas être nécessaire
Tableau 1 : Comparaison entre la norme ISO 17025 et la norme ISO 9001
ISO 17025 ISO 9001
Titre Système de management de la Exigences générales concernant
qualité-exigences la compétence des laboratoires
d‟étalonnages et essais
Date 2008 2005
Champ Organisation des entreprises Laboratoire d‟essais ou
d‟application (processus) étalonnage
Volontaire Volontaire sauf cas particuliers
de domaines règlementes (eaux)
Norme Sectorielle
Norme générique
Objectif Évaluer l‟efficacité du système de Reconnaître qu‟un laboratoire et
management de la qualité à compétences et fiable pour
satisfaire les exigences du client effectuer des analyses ou essais
définis dans un programme et
que l‟on peut avoir confiance
dans les résultats fournis
Nature des •Exigences de management •Exigences de management
Exigences •Approche processus (entre ISO 9001 v 1994 et v
•Orientation client 2000)
•Amélioration continues du SMQ et •Satisfaction du client
de ses processus •Amélioration continue du SMQ
•Exigence techniques poussées :
- Méthodes normalisées
- Sinon validation méthodes
-Calculs incertitudes de mesures
- Modes opératoires écrits
- Essais inter laboratoires
- Raccordement mesures aux
unités Sl
Modalités de •Certification=examen de •Accréditation est un examen de
reconnaissance l'organisation et de l'efficacité du l'organisation+évaluation de la
SMQ (audit tierce partie ? compétence technique du
•Organismes certificateurs laboratoire
:AFNOR •Organisme accréditer:
Certification,BVQ,LRQA,... COFRAC

8
Figure 1 : Les points commun entre les deux normes

Figure 2: Comparaison entre ISO 9001v 2015 et ISO 17025v 2017

9
1.4 Les avantages de l’ISO/IEC 17025
C‟est tout d‟abord un gage de qualité des produits et donc de confiance de la part des
partenaires et consommateurs. La norme ISO 17025 est reconnue internationalement, ce qui
garantit au laboratoire la valorisation de son image de marque. La reconnaissance envers les
niveaux de confidentialité et d'impartialité du laboratoire est également source de
performance sur le marché de la concurrence.
L‟amélioration continue des activités notamment des process et protocoles en place et
l'adoption d'une approche basée sur les risques poussent les laboratoires à toujours optimiser
les coûts de leurs activités. Les protocoles en place sont systématiquement à jour et adaptables
à l‟évolution technologique par exemple.
Toute activité basée sur les procédures, protocoles et objectifs nécessite une documentation et
une traçabilité appropriées. C'est à nouveau une exigence de la norme ISO 17025. Une gestion
optimale de la documentation et des données offre une stabilité et de meilleurs résultats pour
le laboratoire, et rend les opérateurs plus autonomes et responsables.
Tous les processus et procédures sont revus et audités fréquemment. Il s'agit de s'assurer que
le laboratoire est bien à jour dans sa veille réglementaire et vis-à-vis de l‟évolution de la
technique. Un audit du laboratoire et la revue des protocoles apportent plus de crédibilité aux
résultats, aux essais et à l'étalonnage. Cela améliore également la réputation et la fiabilité du
laboratoire. Les audits sont généralement effectués par un organisme de certification.
La norme souligne la nécessité d'un personnel bien formé. L'employeur assure par conséquent
un suivi des formations et donne l'opportunité aux employés de mettre à jour leurs
connaissances et de développer de nouvelles compétences. Ainsi, le personnel sera plus
responsable et performant dans ses activités. Motiver les employés et leur donner les
opportunités et les moyens d'évoluer grandement leur satisfaction et la qualité de vie au
travail.

1.5 Importance de la norme ISO 17025


Devenir certifié selon la norme ISO/IEC 17025 démontre votre engagement à mettre en œuvre
les exigences de cette norme. En tant que professionnel certifié, vous serez en mesure de
permettre aux laboratoires de démontrer qu‟ils fonctionnent avec compétence et qu‟ils sont
capables de produire des résultats valables. En outre, vous serez en mesure d‟augmenter vos
opportunités d‟emploi car il existe de nombreuses grandes entreprises de laboratoire qui
apprécieront vos connaissances approfondies en tant que professionnel dans ce domaine. Il est
un fait que de nombreuses organisations n‟offrent désormais de contrats uniquement aux

10
professionnels certifiés tandis que les laboratoires, comme la majorité des clients, préfèrent
recevoir des services de laboratoire certifiés : ce qui par conséquent permettra de maximiser le
potentiel de gain.

1.6 Les enjeux


La norme ISO/CEI 17025-2005 est la norme mondiale pour les laboratoires d‟étalonnages et
d‟essais.
C‟est une reconnaissance de l‟aptitude des laboratoires à effectuer des essais spécifiques, en
les engageant à formaliser leurs démarches qualité et leurs compétences analytiques.
« L'ISO/CEI 17025-2005:2005 établit les exigences générales de compétence pour effectuer
des essais et/ou des étalonnages, y compris l'échantillonnage. Elle couvre les essais et les
étalonnages effectués au moyen de méthodes normalisées, de méthodes non normalisées et de
méthodes élaborées par les laboratoires. (…) »2

Parmi lesbénéfices de l‟accréditation ISO 17025 v 2017 :


L‟accréditation ISO 17025 permet à l‟organisme de gagner en compétence technique et de
produire des données précises de laboratoire
 Identifier et évaluer le contexte global de votre organisme.
 Établir quelles sont les parties intéressées liées à vos activités et ce qu‟elles attendent
de votre organisation. Vous pourrez ainsi clairement définir vos objectifs et identifier
de nouvelles opportunités.
 Offrir des compétences pour améliorer les processus de travail en tenant compte
du contexte dans lequel votre organisme évolue, des risques et des opportunités.
 Prouver aux clients sa compétence à produire des données et des résultats
techniquement valides.
 Démontrer l‟aptitude technique du laboratoire à travers la certification 17025 et
conquérir de nouveaux marchés.
 Identifier et répondre aux exigences légales et réglementaires applicables.
 Identifier et gérer les risques associés à vos activités.

11
1.7 Prise en risques de risques projet
Les types de risques sont comme suit:
√les risques inhérents à la planification du projet.Ceux-ci peuvent être liés :
•aux coûts, lorsque leur estimation ne correspond pas à ce qui a été effectivement exécuté ou
que le périmètre du projet a changé ;
•aux délais, lorsque la durée nécessaire à l‟accomplissement des tâches ou des activités
dépasse l‟échéance prévue ;
•aux ressources humaines ; lorsque la répartition des tâches n‟est pas adapté, ou en raison de
défauts de communication ;
•aux résultats, lorsque les objectifs attendus ne sont pas atteints.
√Les risques d‟origine externe pouvant impacter le projet.Même s‟il ne dépendent pas d‟une
planification rigoureuse de la du cheffe de projet et de son équipe, ils doivent également être
pris en compte,car ils auront un impact sur le projet, Ils peuvent être de nature :
•économique, selon les dynamiques et les acteurs présents sur le marché
•environnementale, lorsque des phénomènes naturels (inondations, séismes,etc.) sont
susceptibles de compromettre l‟avancée du projet ;
•sociale, lorsque le projet est confronté à des grèves ou d‟autres situations d‟ordre public liées
à la population ;
•juridique, si l‟entrée en vigueur d‟une nouvelle loi ou réglementation empêche l‟exécution
d‟une ou plusieurs des activités prévues.(13)

12
CHAPITRE II :
ÉTUDE DE LA
NORME
3. Les processus de la norme ISO
Un processus : « Ensemble d‟activités corrélés ou interactives qui transforme des éléments
d‟entrée en éléments de sortie »
Un processus est une suite ordonnée d‟actions destinée à produire un résultat, il apporte une
valeur ajouté aux éléments d‟entrée ;dans le cas d‟un laboratoire ,il est clair que le résultats
transmis au client demandeur,apporte à celui-ci une information qui a une valeur et qu‟il
pourra utiliser par ailleurs (constats, décisions,etc).
On trouve en fait dans ce processus du laboratoire toutes les taches accomplies par le
laboratoire
• depuis la prise en compte de la demande,
• la réception de l‟objet à tester (appareil à étalonner ou échantillon à analyser).
• sa mise en condition physique (conditionnement),
• administratives (identification, dossier d‟essais, etc.),
• la réalisation de la mesure elle-même (essai ou étalonnage),
• l‟exploitation des résultats (traitement, interprétation, etc.),
• la rédaction d‟un compte rendu (rapport d‟essai, certificat, etc.),
• jusqu‟à la transmission de ce compte-rendu au client.

2.1 Processus de pilote et d’organisation


2.1.1 Définition du pilotage
Dès qu‟on désire définir ce qu‟est le pilotage, une première difficulté apparaît. Au contraire
de la commande ou du contrôle d‟organisation, il n‟existe pas, à ce jour, de définition bien
formulée de ce qu‟est le pilotage. Ainsi, nous énoncerons cinq propositions de base qui nous
paraissent bien cerner ce qu‟est le pilotage.

Proposition 1
Une organisation comprend un ensemble d‟acteurs qui interagissent entre eux pour produire,
en temps fini, un résultat global pertinent par rapport à un environnement externe. Ce résultat
global attendu pour un horizon donné est appelé objectif stratégique. L‟objectif stratégique est
défini en termes qualitatifs suffisamment généraux pour être compris par tous les acteurs.

14
Proposition 2
Tout acteur réalise un ensemble d‟actions grâce à ses compétences. Les compétences mises en
oeuvre sont à la fois individuelles (spécifiques à l‟individu) et collectives (spécifiques à son
groupe d‟appartenance) Elles s‟améliorent en continu.

Proposition 3
La connaissance et le pouvoir sont distribués au sein de l‟organisation. Aucun acteur n‟à pas
toute la connaissance ou tout le pouvoir. Le contrôle est réparti et ses modalités sont
multiples, comme le souligne le modèle d‟Ouchi. Ceci suppose donc à la fois un contrôle
d‟organisation horizontal et vertical.

Proposition 4
Un système de pilotage est un sous-système mis en œuvre par les acteurs, pour mettre en
œuvre leurs compétences, de sorte à garantir l‟obtention d‟objectifs stratégiques qualitatifs
définis dans un contexte incertain. Ce système intègre des modèles de description,
d‟évaluation de performance et d‟action, partagés entre les acteurs.

Proposition 5
La mise en œuvre d‟un système de pilotage se traduit par une amélioration collective : «
piloter, c‟est définir et mettre en œuvre des méthodes qui permettent d‟apprendre ensemble : à
agir ensemble de manière performante; à agir ensemble de manière de plus en plus
performante Cette amélioration se traduit par une élévation des performances, mais aussi une
meilleure compréhension collective des objectifs et des facteurs qui y contribuent.piloter
exprime la synthèse de toutes les techniques de management et de tous les comportements
humains, des résultats de la maîtrise du passé et de la construction du future , efficacité, sûreté
réactivité et réussite sont des priorités dans l‟entreprise pour illustrer ces propos, citons
quelques nouvelles questions que tout dirigeant doit se poser au quotidien aussi bien qu‟à long
terme.
- Comment piloter. Quand les prévisions sont de moins en moins appropriées à
l‟environnement et sont sans cesse remises en cause ?
- Comment implanter le pilotage aux divers niveaux de responsabilité avec un
maximum de cohérence et de convergence ?
- Comment rénover le management, dans son efficacité comme dans ses valeurs ?
- Comment ancrer et développer intelligence et performance collectives ?

15
- Comment favoriser l‟adhésion et l‟apprentissage collectif

2.1.2 Le but de pilot


Son but est de garantir l‟assurance de qualité du produit, Accroître la satisfaction des clients.
Sa mise en œuvre s‟effectue selon une méthode structurée qui suit le cycle « PDCA »
symbolisé par la roue de Deming :
1) P= Plan: Planifier : établir les objectifs et les processus nécessaires pourfournir des
résultats correspondant aux exigences des clients et aux politiques de l‟entité.
2) D= DO: Faire : mettre en œuvre tout ce qui doit être fait pour garantir la satisfaction
des exigences du client et la satisfaction des besoins de l‟entité.
3) C=Check: Vérifier : surveiller et évaluer les résultats obtenus ainsi que déterminer les
actions à entreprendre pour résorber les écarts constatés.
4) A=Act: Agir: entreprendre les actions pour corriger les écarts ainsi qu‟améliorer, de
manière continue, les performances des activités ou produits.
Pour plus de précisions, nous suggérons la figure 3

Figure 3 : Roue de Deming

16
Ainsi, pour améliorer la performance d‟un processus il faut pouvoir la mesurer, c‟est-à-dire
mesurer l‟aptitude du processus à atteindre l‟objectif de performance défini. De même, pour
maximiser les chances que le processus atteigne son objectif de performance, il faut piloter le
processus
Pour résumer, un indicateur de performance d‟un processus permet de vérifier que l‟objectif
du processus est atteint.
Un indicateur de pilotage permet de s‟assurer que l‟objectif va être atteint en mesurant
régulièrement les informations pertinentes pour piloter et améliorer les processus.Ces
indicateurs sont recensés dans des tableaux de bords pour en permettre la visualisation, le
suivi et l‟exploitation par l‟organisation.
Enfin, lors de l‟implémentation d‟une démarche d‟amélioration continue, fondée sur des
améliorations concrètes et régulières, l‟entreprise doit s‟assurer que la démarche soit comprise
par les collaborateurs pour porter ses fruits sur le long terme. L‟accompagnement du
changement est primordial à ce stade. Des actions de sensibilisation, communication et
formation des pilotes de processus et collaborateurs doivent être mises en œuvre pour ancrer
la démarche.

2.1.3 Les étapes principales d’une phase pilote


Les principales étapes nécessaires à la mise en œuvre d‟une phase pilote :
1-Identifier le périmètre du pilote et en déterminer la durée
2-Mettre en place un dispositif spécifiquement dédié au suivi du pilote et reposant sur
-La disponibilité de l‟équipe projet et sa présence sur le terrain
-Un suivi très régulier matérialisé par des points de suivi: entre l‟équipe projet et les
opérationnels, entre le chef de projet et les instances de pilotage du projet
-Des indicateurs propres au pilote et permettant d‟en évaluer le succès
-Un dispositif de communication spécifique permettant de promouvoir la démarche -au delà
du périmètre.
3- Dresser le bilan du pilote à l‟issue de la phase pilote, il s‟agira pour le chef de projet de
dresser un retour d‟expérience.
Tous les éléments permettant à l‟instance de pilotage du projet de se positionner seront ainsi
réunis. Un “Go” actant alors la généralisation des solutions à l‟ensemble du périmètre
concerné, ou, un “No Go” impliquant de reconsidérer partiellement ou totalement les
solutions identifiées, pourra ainsi être prononcé.

17
Notons qu‟un certain nombre d‟enseignements tirés de la phase pilote pourront alimenter le
bagage de communication et celui associé à la conduite du changement sans nécessairement
impliquer une remise en cause totale des solutions testées.

2.2 Les processus de réalisation


„Processus de réalisation‟ (ou processus opérationnel) décrit dans le fascicule de
Documentation « FD X 50-176 : Management au processus »
2.2.1 Définition de processus de réalisation
Il est évident que ce processus de réalisation ne peut fonctionner seul. Il faut lui apporter des
éléments d‟aide au bon déroulement de ses activités ; ce sont les „processus supports‟ qui
assurent ce rôle indispensable, même s‟ils ne sont pas productifs de valeur directement
perceptible par le client…
Dans le cas d‟un laboratoire, ces processus supports concernent :
• la gestion des compétences essentielles à la réalisation des mesures qui intégré au processus
de réalisation. On y retrouve le recrutement, les fonctions du personnel, l‟évaluation des
compétences, le suivi administratif du personnel, etc. ;
• la mise en place des équipements de mesure et d‟essai, ainsi que la maintenance de ceux-ci,
en particulier du point de vue métrologique (raccordement, vérification, etc.)
• la mise à disposition d‟un environnement de travail adapté (locaux, éclairage, température,
hygrométrie, etc.) et son entretien ;
• l‟utilisation d‟un outil d‟exploitation, de communication et de conservation des
informations, etc.
2.3 Processus de qualité
Les processus liés au système de management, quelquefois appelés « Processus de
management » (ou encore « Processus de direction »), correspond à l‟organisation générale du
laboratoire, à la mise en place de la politique, aux définitions de responsabilités, à la part
documentaire du système, etc.
L‟approche processus à pour but de gérer le système de management (figure 6 NF EN
ISO/CEI 17025)
Cette approche illustre la mise en mouvement du système de management qui devient ainsi
dynamique, recherchant l‟amélioration continue de l‟efficacité de ses processus. Cette
dynamique est clairement mise au service du client du laboratoire. Ceci implique la
responsabilisation de chacun au sein de son processus et ce, quelle que soit la famille à
laquelle il appartient (management, réalisation, support, etc.)

18
2.3.1 Définition et principes de système de management de la qualité
“Le management n‟exige pas seulement du bon sens, de l‟expérience, et diverses aptitudes : il
demande que l‟on ait, à un niveau suffisant, la maîtrise de plusieurs disciplines, la
connaissance de divers principes, la familiarité avec quelques théories.
Et il demande un effort permanent pour entretenir et développer – à tous les niveaux de
l‟entreprise – tout un faisceau de compétences. “
Selon l‟ISO 9000 on distingue 8principes du management de la Qualité (ISO 9000 v 2015)
1. Orientation client : Les organismes dépendent de leurs clients, il convient donc qu‟ils en
comprennent les besoins présents et futurs, qu‟ils satisfassent leurs exigences et qu‟ils
s‟efforcent d‟aller au-devant de leurs attentes.
2. Leadership : Les dirigeants établissent la finalité et les orientations de l‟organisme. Il
convient qu‟ils créent et maintiennent un environnement interne dans lequel les personnes
peuvent pleinement s‟impliquer dans la réalisation des objectifs de l‟organisme.
3. Implication du personnel : Les personnes à tous niveaux sont l‟essence même d‟un
organisme et une totale implication de leur part permet d‟utiliser leurs aptitudes au profit de
l‟organisme
4. Approche processus : Un résultat escompté est atteint de façon plus efficiente lorsque les
ressources et activités afférentes sont gérées comme un processus.
5. Management par approche système : Identifier, comprendre et gérer des processus corrélés
comme un système contribue à l‟efficacité et l‟efficience de l‟organisme à atteindre ses
objectifs.
6. Amélioration continue: Il convient que l‟amélioration continue de la performance globale
d‟un organisme soit un objectif permanent de l‟organisme. Les principales étapes du cycle de
l‟amélioration continue du système Qualité son décrit dans la roue.
7. Approche factuelle pour la prise de décisions : Les décisions efficaces se fondent sur
l‟analyse de données et d‟informations.
8. Relations mutuellement bénéfiques avec les fournisseurs :
Un organisme et ses fournisseurs sont interdépendants et des relations mutuellement
bénéfiques augmentent les capacités des deux organismes à créer de l

19
2.3.2 Fonctionnement de système management de qualité
Un système de management de la qualité assure l‟intégration de la structure organisationnelle,
des processus, procédures et ressources requises pour mener à bien une politique qualité et
répondre ainsi aux besoins et exigences des utilisateurs

Figure 4: Bilan du fonctionnement du système de management

2.3.3 Accréditation des laboratoires


2.3.3.1 Définition
Des raccords de reconnaissance mutuelles ont été instaurées entre organismes accréditeurs
mondiaux afin de faciliter les échanges internationaux, par le biais de processus de :
• La certification
• L‟accréditation
Qui sont des gages de qualité et de reconnaissance des compétences, un passeport pour
l‟international
L‟accréditation est la reconnaissance formelle de la compétence d‟un laboratoire pour
effectuer des analyses spécifiques. Elle garantit le respect des conditions d‟impartialité,
d‟indépendance et de confidentialité des analyses effectuées.

20
Elle est basée sur la mise en place d‟un système de Management de la qualité, destiné à
apporter la preuve de la compétence du laboratoire au moyen de procédures et
d‟enregistrements formalisés, et à donner la confiance appropriée à ses clients.

2.3.3.2 Contexte et objectifs de l’accréditation


Les structures économiques se voient, sous la pression de l‟internationalisation des marchés,
contraintes à une évolution et à un dynamisme constants. Générer la confiance en la
conformité des produits et services par rapport aux spécifications qui les régissent est d‟une
importance primordiale pour éliminer les barrières techniques aux échanges commerciaux,
privilégier une saine concurrence et harmoniser le fonctionnement des marchés.
Dans ce contexte, il est essentiel de promouvoir la confiance des acteurs économiques, mais
aussi des autorités en charge du contrôle des marchés, vis-à-vis des documents émis par les
organismes d‟évaluation de la conformité (laboratoires, organismes d‟inspection et
organismes de certification); ces documents deviennent alors de véritables passeports
techniques associés à un produit ou à un service.
2.3.3.3 Intérêt et utilité
• Un outil pour faciliter la libre circulation des biens et des services :
L‟accréditation consiste en une attestation émise par une tierce partie et concernant un
organisme d‟évaluation de la conformité. Cette attestation apporte la démonstration formelle
de la compétence de l‟organisme à exécuter des tâches spécifiques d‟évaluation de la
conformité. Par le biais de l‟accréditation, les laboratoires, organismes d‟inspection et
organismes de certification sont dès lors en mesure de fournir la preuve de leur compétence
technique. Un produit assorti d‟un rapport émis par un organisme accrédité jouira dès lors
d‟une crédibilité accrue en ce qui concerne sa conformité aux spécifications et son acceptation
par les marchés en sera facilitée.
• Agréments et reconnaissances multilatérales :
Les organismes d‟accréditation nationaux se groupent en réseaux régionaux qui à leur tour
coopèrent sur une base mondiale. La reconnaissance mutuelle des services d‟accréditation ne
peut être obtenue que moyennant une évaluation approfondie, par le biais d‟une revue entre
pairs menée conformément à des exigences strictes définies.

21
Traitement de la non-conformité
La détection des non-conformités est assurée par tous le personnel à tous les niveaux, cette
non-conformité est consignée sur le formulaire « Fiche de non-conformité ».
Le Responsable Qualité en collaboration avec le pilote processus enregistre et traite la non-
conformité selon la gravité et criticité de la Non-conformité soulevée et propose le traitement
immédiat de la NC.
La fiche contient les informations suivantes :
- La description de la Non-conformité ;
- Le détecteur/Origine ;
- La criticité et gravité de la Non-conformité ;
- Les causes racines ou fondamentales de la NC ;
- Les corrections appliquées et les ressources nécessaires ;
- La proposition des AC/AP si nécessaire et la Clôture.
Le responsable Qualité s‟assure de la mise en œuvre de l‟action de correction menée et évalue
l‟efficacité de l‟action mise en place.
Lorsqu‟une NC est répétitive ou semble la nécessité d‟une AC/AP, le Responsable Qualité le
notifie sur la fiche de NC.
Le Responsable Qualité s‟en charge à conserver et enregistrer les documents relatifs au
traitement de la NC.
LES REGLES DE DECLENCHEMENT D‟UNE ACTION CORRECTIVE
Un déclenchement d‟un problème concernant le système de management ou les opérations
techniques du laboratoire peut être identifié par diverses techniques de laboratoire.

22
CHAPITRE III : EXEMPLE DE
MISE EN PLACE DU BANC DE
CONTRÔLE AU SEIN DU
LABORATOIRE
3.1 Manuel qualité
Le Manuel Qualité décrit l‟organisation interne, les procédures de fonctionnement ainsi que
les dispositions générales prises par un laboratoire d‟analyses. Il constitue un moyen de
communication interne et externe concernant les dispositifs et les processus mis en place et
respectés tout au long des phases pré-analytiques, analytiques et post-analytiques dans le but
de garantir la qualité des services prodigués à ses clients conformément aux normes et à la
réglementations en vigueur.
Trois types de processus, à savoir les processus de management, de production et de support,
constituent la chaine de valeur du laboratoire et assurent la qualité des prestations réalisées
afin de répondre aux exigences des clients dans le respect des normes légales et
réglementaires.
- Processus Management qui présente la vision-mission de l‟entreprise, les stratégies,
les priorités, les objectifs, les méthodes de contrôle des opérations, le management du
système et l‟amélioration continue.
- Processus Réalisation du produit qui permet de réaliser les produits ou services pour
satisfaire les besoins de clients.
- Processus Support qui offre les moyens, informations, ressources et services
nécessaires aux différents processus pour qu‟ils soient réalisés efficacement.
Ces trois étapes clés permettent la maitrise d‟un pilotage interne et le fonctionnement adéquat
du laboratoire. Le Manuel Qualité présente les différentes prestations offertes aux clients en
se basant essentiellement sur les normes NF ISO 17025 et ISO 9001, les règles d‟application
du COFRAC et du COMAC ainsi que les règles et les normes inscrites dans le GBEA
regroupant un ensemble d‟obligations, de règles de fonctionnement, de règlements et de
rappels à la législation en vigueur. Ainsi, le Manuel Qualité s‟applique à l‟ensemble des
prestations offertes par le laboratoire, et est respecté par un personnel ayant les compétences
requises relativement à leurs postes respectifs conformément aux critères établis. Ces
procédures visent à assurer la fiabilité des résultats d‟analyses dans le laboratoire et ont pour
objectif principal de garantir à l‟ensemble des intervenants une qualité de service optimale

3.2 Protocole de réalisation


Le présent Manuel Qualité définit l‟organisation, les moyens et les méthodes constituant le
Système Management mis en œuvre par le Laboratoire d‟analyse et d‟essais (LAE) de la
société d‟accueil Gerbior.

24
Ce Système de Management a été établi en conformité avec la Norme internationale ISO/CEI
17025 et les documents de l‟organisme d‟accréditation ALGERAC.
Le respect des prescriptions du présent Manuel Qualité garantit le respect de cette norme et de
ces documents.
Ce manuel est établi pour l‟usage interne au LAE.
Le Manuel Qualité est géré et revu par le Responsable qualité RQ qui vérifie la conformité de
son contenu par rapport aux exigences de la Norme ISO/CEI 17025.
Il est approuvé par le DG de la SNPC en ce qui concerne la disponibilité des moyens et son
aptitude à satisfaire les objectifs qualités.
Les dates de création et de révision ainsi que les signatures des responsables autorisés
permettent de prouver ces revues et approbations.
Le Manuel qualité est identifié par son code MQL.
Le MQL est diffusé par le RQ en interne de façon « maîtrisée » sous forme papier. Il peut être
diffusé en externe de façon « non contrôlée » sous forme papier ou sous forme électronique
(fichier PDF).
Le MQL du LAE est mis à jour et rediffusé par le RQ à chaque modification de son contenu
et/ou mise à jour de ses politiques de management.
Ce manuel présente à l‟intention du personnel du LAE et de ses clients les dispositions prises
pour maîtriser et démontrer la qualité des analyses effectuées, conformément aux exigences :

laboratoires d‟étalonnage et d‟essai);

Le présent Manuel est applicable au système de management de la Qualité et notamment aux


analyses inscrites dans la portée d‟accréditation du laboratoire LAE.
Les analyses inscrites dans la portée d‟accréditation sont les suivantes :

Tableau 2 : liste des normes applicables aux produits

Les références utilisées dans ce manuel sont:


Norme ISO17025 (2005) : Exigences générales concernant la compétence des laboratoires
d‟étalonnage et d‟essais.
-Vocabulaire et principes généraux.

25
Quelques définitions sont utilisées dans ce présent manuel qualité :
Politique Qualité Orientations et intentions générales d'un
organisme relatives à la qualité telles qu'elles
sont officiellement formulées par la direction.
Enregistrement Document faisant état de résultats obtenus ou
apportant la preuve de la réalisation d‟une
activité.
Mode opératoire Protocole fixant les conditions expérimentales
permettant la réalisation des étalonnages.
Procédure Règles écrites d‟organisation qualité,
générales ou techniques qui déterminent les
modalités de fonctionnement et les démarches
à entreprendre pour parvenir à un but précis
répondant à un besoin de l‟entreprise.
Formulaire d’enregistrement Document qualité qui a une forme bien
définie et qui sert à enregistrer les données
relatives aux aspects qualité et technique.
Document externe Tout document provenant d‟une source
extérieure (Normes, Recommandations
internationales, Réglementations, Ouvrages
scientifiques, documents clients, documents
fournisseurs, revues, articles…) et utilisé tel
qu‟il est.
Document interne Tout document produit en interne, tels que
procédures qualité et technique, règlements,
instructions, spécification, mode opératoire,
politique qualité, manuel qualité, formulaires
d‟enregistrement, affiche, note,…
Enregistrement Document faisant état de résultats obtenus ou
apportant la preuve de la

Figure5 : Quelques Définitions sur le Manuel qualité

26
EXIGENCES RELATIVES AU MANAGEMENT
Organisation :
L‟entreprise est organisée tel que figure sur l‟organigramme ci-dessous :

Figure 6 : Diagramme de l’entreprise

Le personnel d‟encadrement en position clé au LAE est :

Le Responsable Laboratoire dont les missions sont :

tées et non accréditées ;

27
personnel du laboratoire.

Le Responsable Qualité dont les missions sont :

RQ rend compte directement à la Direction générale.

Gérer le Manuel Qualité ;

r et suivre les audits internes, externes et les revues de directions.

Ce personnel d‟encadrement a toutes autorités et les ressources nécessaires pour accomplir ses

fonctions. Les responsabilités et les rapports entre collaborateurs sont définis dans

l‟organigramme nominatif.

La suppléance est définie afin de conserver les compétences du laboratoire lors d‟une

absence.

La communication relative à l‟efficacité du SMQ est réalisée par le biais des réunions de

service, des audits internes et des revues de directions.

La déclaration de confidentialité décrit la politique du laboratoire. Chaque personne s‟engage

à ne répondre à aucune pression ou influence financière interne ou externe susceptible de

remettre en cause la qualité de ces travaux.

28
Système de management :
Le LAE a mis en place un SMQ conformément à la Norme internationale NF EN ISO/CEI
17025.
Le LAE accorde une grande importance à la qualité de ses prestations, car seule la satisfaction
durable du client est une garantie de pérennité.
La documentation liée au SMQ du laboratoire est communiquée à l‟ensemble du personnel.
Elle est accessible aux personnes concernées selon une grille de diffusion.
La direction s‟engage à mettre en œuvre tous les moyens nécessaires à la réalisation de ces
objectifs.
Le but du LAE est de mettre en place un SMQ dynamique afin de conserver la confiance de
ses clients. C‟est également développer ses ressources humaines et techniques pour confirmer
sa reconnaissance tant au niveau national qu‟international.
Lors des revues de direction, l‟ensemble du personnel et le directeur revoient les objectifs
généraux et en définissent d‟autres annuels si nécessaire. La direction s‟assure alors de
l‟adéquation du SMQ.
Revue des demandes, appels d'offres et contrats :
La politique du LAE pour le traitement des demandes clients est la suivante :
Le LAE élabore une offre technique et financière dans les meilleurs délais, cette offre est
établie par la DAF en concertation avec le RL.
Cette offre est détaillée au sein d‟un document contractuel soumis à l‟acceptation du client, ce
document précise la faisabilité des analyses, les méthodes utilisées, la disponibilité des
moyens, du personnel, les prix et le délai de réalisation.
Les offres de prix sont détaillées à partir d‟une grille prédéfinie par la DAF.
Le traitement des demandes clients est détaillé dans la procédure « Revue de demandes,
appels d‟offre et contrats » (PQL002).
4-5 Sous-traitance des analyses :
Le LAE ne soustraite pas de travaux pour lesquels il est accrédité.
4-6 Achats de services et de fournitures :
La politique des achats du laboratoire LAE de SNPC s‟articule autour des principes suivants:

à l‟issue d‟une sélection fondée sur des critères raisonnables et concordant avec les objectifs
du système management du laboratoire.

29
eurs à l‟engagement du laboratoire dans l‟accréditation de ses
essais par la mise en place adaptée des contrôles de qualité à la réception ainsi qu‟un suivi des
performances des fournisseurs.
(PQL003) détaille les dispositions
prises par le LAE pour maîtriser l‟achat des réactifs, fournitures et produits consommables car
ils affectent la qualité des essais réalisés par le laboratoire.
Services au client :
Le LAE assure une communication permanente avec ses clients lors de la revue de leurs
demandes, pendant la réalisation de la prestation et pour le recueil des retours d‟informations.
Le LAE peut occasionnellement autoriser ses clients, à leurs demandes, à assister à
l‟exécution de leurs analyses accompagnés par le RL/IL tout en respectant les zones définies
et la confidentialité vis-à-vis à d‟autres clients.
Le laboratoire informe ses clients de tout retard ou de tout écart important dans l‟exécution de
ses prestations.
Afin d‟obtenir des informations sur la satisfaction de ces clients, le laboratoire demande à ces
derniers de compléter et de retourner une « Fiche d‟enquête satisfaction client ».
L‟analyse et la synthèse du retour d‟informations clients permet au LAE d‟améliorer son
SMQ et la qualité de ses prestations de services.
Toutes les dispositions prises à l‟égard des clients sont détaillées dans la procédure «
satisfaction clients » (PQL013).
Réclamation :
La politique de réclamation client du LAE de la SNPC s‟articule autour des principes suivants

réagir à court terme par la mise en place de mesures d'urgence pour répondre au
mécontentement du réclamant.
elation avec ses clients ce qui doit caractériser une
réclamation sur sa forme et son contenu en tenant compte de la multiplication des moyens de
communication, de suggestion et d‟écoute.
et non verbales ou
anonymes provenant de ses clients.
Le traitement des réclamations des clients ou d‟autres parties est réalisé conformément à la
procédure « Traitement des réclamations clients » (PQL006) et permet d‟engager les actions
correctives adéquates.

30
Dans un souci permanent d‟améliorer le système qualité mis en place, le personnel de la
SNPC enregistre toute anomalie, évalue les causes avec les personnes concernées pour
corriger rapidement le problème et engager une action corrective pour éviter son
renouvellement.
Le LAE est soucieux de la qualité de ces prestations afin de satisfaire au mieux ses clients.
C‟est pourquoi, il apporte une grande importance au traitement des travaux non-conformes.
Ces derniers font l‟objet d‟une étude dans le but, d‟éviter toute répétition, de rechercher toutes
les prestations susceptibles d‟être concernées, d‟informer ses clients et le cas échéant procéder
au rappel des rapports d‟analyses émis.
Le protocole à suivre lors de la détection d‟un travail non-conformité est décrit dans la
procédure « Gestion des travaux non-conformes » (PQL010).

31
Amélioration :
Le laboratoire utilise sa politique qualité, ses objectifs, les résultats des audits, les actions
correctives et préventives ainsi que la revue de direction pour améliorer en continu son SMQ.
Les résultats des essais inter-laboratoires sont analysés pour améliorer la compétence
technique du laboratoire

Actions correctives :
La politique d‟action corrective du LAE de la SNPC vise à éliminer les causes profondes des
non-conformités afin d'éviter qu'elles ne se reproduisent. Les actions correctives doivent être
adaptées aux effets des non-conformités rencontrées.
Une procédure Gestion des d‟actions correctives (PQL008) a été établie par le LAE afin de
définir les exigences pour :
-conformités;
-conformités ne se
reproduisent plus;
œuvre les actions nécessaires;
es actions mises en œuvre;

Actions préventives :
Des actions préventives sont crées dans le but d‟éliminer les sources potentielles de non-
conformité et d‟améliorer en continu le SMQ. Ces actions sont élaborés selon la procédure «
Gestion des actions préventives » (PQL009).

Audits internes :
Les audits internes permettent régulièrement de s‟assurer que les dispositions décrites dans les
documents qualité et techniques sont effectivement mises en oeuvre et qu‟elles sont adaptées
pour atteindre les objectifs fixés.
Un programme annuel des audits internes est élaboré par le RQ et approuvé par le DG.
Ces audits sont effectués par les auditeurs internes qualifiés ou par des experts externes selon
les dispositions définies dans la procédure « Audit interne » (PQL007).
Les enregistrements de l‟audit sont gérés par le responsable qualité.

32
Revues de direction :
Le DG et le RQ réunissent l‟ensemble du personnel du LAE une fois par an pour réaliser la
revue de direction.
La revue de Direction permet de procéder à l‟évaluation de l‟état, de l‟adéquation et de
l‟efficacité du système qualité mis en place vis-à-vis de la Politique Qualité et des objectifs.
Un bilan annuel est effectué selon la procédure « Revue de direction » (PQL011), prenant en
compte les différents aspects du système qualité : indicateurs, audits, réclamations, formation,
travaux non conformes...
L‟examen de ces éléments permet de revoir et d‟ajuster la politique qualité, d‟établir de
nouveaux objectifs pour la période à venir.
A l‟issue de la revue, un compte-rendu reprenant les points abordés, dans lequel apparaissent
les actions à conduire, le responsable de l‟action ainsi qu‟une date d‟échéance de réalisation
est élaboré puis validé par le DG.

EXIGENCES TECHNIQUES
Généralités :
Le LAE a pris en compte différents facteurs lors de l‟application de ses méthodes d‟analyses
afin de garantir l‟exactitude et la fiabilité de ses résultats.
Personnel :
Le personnel du LAE est intégré au fonctionnement du laboratoire selon la procédure
« Gestion du personnel » (PQL004). Cette procédure précise les aspects suivants :

Les fonctions du laboratoire sont toutes définies par des fiches. Chaque personne du
laboratoire dispose d‟une fiche de fonction reprenant les tâches qu‟il doit assumer en tant que
titulaire d‟une part, en tant que suppléant d‟autre part, lorsque le représentant de la fonction
est absent. Les enregistrements relatifs à l‟expérience, aux différentes formations de chaque
personne sont conservés au sein d‟un dossier personnel.
La politique du laboratoire pour l‟identification des besoins en formation et la réalisation des
formations du personnel est la suivante :

33
notre laboratoire.
-à-vis de
l‟évolution liée aux équipements, aux techniques et aux systèmes qualité.

annuel de formation préétabli et validé par la direction générale.

Le RQ évalue les besoins en formation, de manière à réaliser un plan de formation au début


d‟année décrit. La situation pouvant changer en cours d‟année, le plan de formation est suivi
et révisé.

Installations et conditions ambiantes :


Les locaux du LAE se situent dans la Zone Industrielle Thyna. Les locaux sont intégrés au
bâtiment abritant la Société Nouvelle Des Produits Chimiques (SNPC). Ils ont été réalisés de
manière à respecter les conditions nécessaires au bon déroulement des analyses.
Les exigences techniques relatives aux installations du laboratoire et aux conditions ambiantes
susceptibles d‟affecter les résultats d‟analyses ont été définies dans la procédure (PTL001).
La climatisation et le compresseur font l‟objet d‟un entretien régulier par des sociétés
extérieures. Les agents de ces sociétés ne pénètrent pas dans les locaux sans être
accompagnés.
L‟entretien des paillasses est strictement réservé aux analystes.
Seul le personnel est autorisé à pénétrer dans le LAE. Les autres personnes ne peuvent y
rentrer qu‟accompagnés du RL/IL. De plus, des documents d‟interdiction d‟accès sont
apposés sur la porte d‟accès aux laboratoires.
Méthodes d'analyses et validation des méthodes :
Le LAE applique des méthodes et procédures appropriés à son domaine d‟activités. Le
laboratoire utilise des méthodes normalisées afin d‟élaborer des modes opératoires aussi
fidèles que possible.
Les méthodes utilisées par le LAE sont des méthodes normalisées. Le client est informé lors
de l‟édition du devis de la méthode mise en oeuvre et de la norme s‟y rapportant.

Équipements :
Seuls les analystes habilités du LAE peuvent utiliser les équipements du laboratoire.

34
Ces derniers font l‟objet d‟étalonnage régulier selon des programmes définis dans des fiches
de vie dans laquelle sont mentionnés :

o des différents certificats d‟étalonnage.

Traçabilité du mesurage :
Tous les équipements du LAE ayant un effet significatif sur l‟exactitude et/ou la validité des
résultats sont étalonnés périodiquement, des vérifications internes sont également réalisées.

Assurer la qualité des résultats d'essais :


Afin d‟assurer la qualité de ces résultats le LAE participe et à des comparaisons inter et intra
laboratoires. Les éléments sont repris dans la procédure « Contrôle qualité des méthodes
d‟analyse »

Rapport sur les résultats :


Les résultats d‟essais sont transcris dans des rapports d‟essais et délivrés sous format papier
au client. Une copie est archivée pendant un an au LAE.
Les formalités à respecter pour éditer un rapport d‟analyses sont définies dans la procédure «
Manutention des échantillons et traitement des demandes d‟analyses » (PTL005).
Le LAE ne fait pas appel à la sous traitance, pour les analyses inscrites dans la portée
d‟accréditation.
La transmission électronique des résultats, par fax, ou par téléphone se fait selon les mêmes
exigences que celles définies dans la procédure « Maîtrise des documents informatiques ».
Les rapports d‟analyses sont présentés de manière détaillée afin de réduire les risques de
mauvaises interprétations.
Les amendements apportés à un rapport d‟analyses doivent faire l‟objet d‟un nouveau
document et mentionnant le document qu‟il remplace, ou d‟un transfert de données portant
clairement la mention « Supplément au rapport d‟essai ».

35
Deuxième partie:
Partie pratique
Chapitre IV:
Présentation de
l’organisme d’accueil
1. Présentation de l’unité GERBIOR
1.1. Fiche technique de l’entreprise
Ce sont les Moulins GERBIOR, entreprise de fabrication des aliments de base dérivés du blé
dur qu'on a choisi, et qui nous a permis a accepté pour réaliser ce travail.

Fiche technique de l’entreprise

Nom de la société : SARL GP BENHAMADI GERBIOR

Activité : minoterie et semoulerie .

Wilaya : Bordj Bou Arreridj ,

Groupe Benhamadi

Gérant : Mr BENHAMADI Abdelhamid .

Directeur technique : ZELAGUI Ameur .

Date de création : 13 janvier 1999.

Date d’entrée en production : Mai 2002 .

Capital social : la société est dotée d‟un capital social fixe et qui s‟élève à 243 200 000 DA

Terrain : 42 203 m².


Superficie couverte : 12 300 m²

Capacité de production :
Semoulerie : 240T/sourdine J.
Minoterie 140 T/J.

Capacité de stockage (MP) : 08 silos de 18000 T.


Capacité de stockage de produit fini (Pf) : 920t (soit 4 jours de production).

Effectif : 142 personnes.

Registre de commerce : N°99/B/0462256 Permis de construire : n°181/98 délivré par le président de


la commune d‟El Achir en date du 27/09/1998.

Adresse du siège social : N° 01, Frantz Fanon, Bordj Bou Arreridj.


Adresse de l‟établissement : Rue N ° 05 , Lachbour ElAchir ( Bordj Bou Arreridj )

Téléphone : 035 76 53 53 / Fax : 035 76 54 54

Site web : www.gerbior.dz / E – mail : [email protected]

38
1.2.Histoire de Moulins GERBIOR
C‟est une unité qui produit la semoule et la farine en plusieurs qualités, à bas de blé locale ou
industrielle (plusieurs sources Brésil, Canada, …), elle a débuté sa production en février2002,
elle est classée parmi les premières unités de production de semoule et de la farine, d‟une
façon qualitative et quantitative, elle est composée de deux parties productives :

a-Partie semoulerie
C‟est une phase pour la production de la semoule à partir d‟un blé dur en quatre qualités:
 SGM : semoule Grosse Moyenne;
 SG : semoule grosse ;
 SSSE : semoule fine (Semoule fabrication pâtes alimentaires);
 La semoule moyenne.
b-Partie minoterie
C‟est une phase pour la production de la farine à partir d‟un blétendre deux qualités:
 Farine panifiable ;
 Farine supérieur (extra).
1.3. Situation géographique
Les Moulins GERBIOR (Figure 6)situés sur la route nationale N‟5 Lachbour

39
Figure 7 : Situation géographique de GERBIOR
1.4. Capacité de production et stockage
L‟unité GERBIOR a une capacité de production comme suit:
240T/Jour pour la semoulerie ;
140 T/Jour pour la minoterie.
Elle a une capacité de stockage de la matière première de 36000 Tonnes
2. Plan d’analyse et contrôle
Cette partie du chapitre résume le protocole analytique suivi ainsi que le matériel utilisé
durant la partie pratique de ce mémoire. Tous les essais expérimentaux ont été menés aux
laboratoires de contrôle de qualité des Moulins Benhamadi( GERBIOR )

40
2.1. Points de prélèvement
2.1.1. Prélèvement des matières premières
Semoule
La semoule de blé dur constitue la base de référence de ce travail. L'essai a porté sur un
échantillon de semoule SSSE prélevé au niveau des silos de stockage.
Farine
La Farine de blé tendre aussi porté au niveau des silos de stockages déférentsà ceux des silos
de blé dur.

2.2. Analyses effectuées sur le grain


Les impuretés et graines contaminants qui nuisent à la qualité des semoules (graines
étrangères, graines d‟autres céréales, pailles, pièces métalliques, déchets, grains échaudés,
grains mouchetés et fusariés) ont été, dans un premier temps, éliminées à la main ou bien d‟un
moyen des tamis selon la norme de l‟AFNOR (NF ISO 11050, V03-718), puis les
caractéristiques suivantes ont été déterminées :

2.2.1. Poids de mille grains


Le poids de mille grains (PMG, g) a été déterminé selon la norme algérienne (NF ISO11050,
V03-718). Le principe de la détermination de la masse de 1000 grains est de peser d‟une
quantité de l‟échantillon, séparation des grains entiers et peser le reste ensuite suivi du
comptage des grains entiers. La masse en gramme des 1000 grains (Mh ou PMG) sur la
matière telle quelle est donnée par la formule suivante :
Mh = M0 × 1000 / N
Où : M0 = masse en gramme des grains entiers sélectionnés de la quantité prélevée,
N = le nombre des grains entiers contenus dans la masse M0.
II.2.1. Poids spécifique Le poids spécifique (PS, kg/hl) ou masse à l‟hectolitre a été déterminé
selon la norme algérienne (NA1613, 1990), par l‟écoulement libre d‟un échantillon au moyen
d‟une trémie dans un récipient de 0.25 litre de pesée en utilisant le Nilema litre (figure 07) ; le
poids mesuré en gramme pour ce volume est ensuite rapporté en kg/hl.
PS = ((masse cylindre mesureur rempli – masse cylindre vide) x 4) x 0.1

41
Figure 8 : Analyses effectuées sur les grains

2.2.2.Taux de mitadinage et le taux de vitrosité


Le taux de mitadinage (Mita, %), indique le nombre de grains partiellement ou entièrement
farineux dans un lot de grains. Sa détermination est faite selon la norme algérienne (NA-
1183/1998). Elle consiste à peser 100g des grains et étaler la prise d‟essai sur une surface
plane, puis examiner à l‟œil nu chaque grain individuellement après élimination des impuretés
en comptant les grains mitadinés après les avoir coupés transversalement à l‟aide de scalpel,
finalement peser tous les grains entiers mitadinés.
N = (m1 x 100) / m
Où : N = pourcentage de grains mitadinés dans la fraction examinée,
m1 = masse de grains mitadinés dans la fraction examinée,
m = la masse de grains examinés.
Pour le taux de vitrosité, la même méthode de mitadinage est adoptée
2.3. Analyse de la semoule
2.3.1. Taux d’humidité (teneur en eau)
La teneur en eau des céréales et de leurs produits dérivés présente une importance capitale,
tant sur le plan analytique que sur le plan technologique. En effet, elle permet d‟une part

42
d‟estimer la teneur des différents constituants par rapport à la matière sèche et, d‟autre part
d‟entrevoir le conditionnement et la transformation de la matière première qui nécessite un
broyage éventuel d‟un échantillon de blé dur dans un broyeur, et un séchage d‟une prise
d‟essai de 5g à une température entre 130 °C et 133 °C dans une étuve multi-cellulaire(figure
9) . La teneur en humidité est exprimée en pourcentage (H, %) en masse du produit telle qu‟il
est donné par la formule suivante :
H (%) = 100[(m1 – m2)/(m1 – m0)]
Où :
m0 = masse de la nacelle métallique vide,
m1 = masse de la nacelle métallique et de la prise d‟essai avant séchage,
m2 = masse de la nacelle métallique et de la prise d‟essai après séchage.
La mesure de l‟humidité des céréales et des produits dérivés présente trois intérêts principaux:
• Intérêt technologique : Pour la détermination de la conduite rationnelle des opérations de
récolte, de séchage, de stockage ou de transformation industrielle.
• Intérêt analytique : Pour rapporter les résultats des analyses de toute nature à une base fixe
(matière sèche ou teneur en eau standard).
• Intérêt commerciale et réglementaire: Les contrats commerciaux et les normes
réglementaires fixent des seuils de teneur en eau à partir des quels sont appliquées des
bonifications et des réfactions.

43
Figure 9 : Déterminée le taux d’humidité

2.3.2. Taux d’affleurement (granulométrie)


La granulométrie est l‟étude de la distribution de la taille des particules. C‟est une
caractéristique fondamentale en relation directe avec toutes les opérations unitaires de
broyage, de séparation, de mélange et de transfert. L‟intérêt de ce test est de classer les
semoules selon leur utilisation finale (figure 10).
 Appareillage
- Balance de précision ;
- Pelle de prélèvement ;
- Tamiseur Rotachoc CHOPIN ;
- Tamis granulométriques.
 Mode opératoire
- Peser 100 grammes d‟échantillon à l‟aide d‟une balance de précision.
- Classer les tamis utilisés selon l‟ordre décroissant des ouvertures des mailles du haut
vers le bas comme suit : 0.6/ 0.5/0.45/0.355/0.25/0.2/0.15/0.15 µm.

44
- Mettre la prise d‟essai dans le tamiseur pendant 7 minutes.
- Après le tamisage de la prise d‟essai, peser le refus de chaque tamis par la balance de
précision.
 Expression des résultats
Les résultats sont exprimés par pourcentage représentant le refus de chaque tamis.

Figure 10: Déterminer le taux de granulation

2.3.3. Taux de cendres


Les cendres sont le résidu minéral incombustible obtenu après incinération, Elles se
composent :
- Des éléments métalliques présents dans le grain ou la semoule sous forme de sels et qui ne
sont pas volatilisés lors de l‟incinération.
- Des résidus minéraux incombustibles provenant de la décomposition de la matièreorganique.
La teneur en matière minérale est déterminée selon la norme NF V03-720. Le taux des
cendres reste le moyen officiel utilisé pour contrôler la pureté des produits de mouture
(Feillet, 2000). Cette détermination est indispensable au classement des semoules de blé dur(
figure 11).
 Appareillage et réactif

45
- Balance analytique ;
- Four électrique à moufle ;
- Nacelles à refroidissement (dessiccateur) ;
- Pince en acier inoxydables ;
- Pipete graduée ;
- Réactif : éthanol à 95%.
 Mode opératoire
- Chauffer durant environ 15 min les nacelles dans le four réglé à 900°C +/- 25°C
- Laisser ensuite refroidir à la température ambiante dans l‟appareil de refroidissement
pendant une heure environ.
- Peser à 0.1 mg près les nacelles.
- Peser à 0.1 mg près 5 grammes de l‟échantillon, et repartir la matière en une couche
d‟épaisseur uniforme sans tasser.
- Humecter la prise d‟essai dans la nacelle immédiatement avant le pré incinération au moyen
de 1 à 2 ml d‟éthanol.
- Placer la nacelle et son contenu à l‟entrée du four ouvert préalablement chauffé à
900°C+25°C jusqu‟à ce que la matière s‟enflamme.
- Aussitôt que la flamme est éteinte, placer avec précaution la nacelle dans le four pour suivre
l‟incinération pendant 1h30min à 2h.
- Retirer progressivement la nacelle du four, et la mettre à refroidir pendant une minute puis
dans le dessiccateur jusqu'à la température ambiante (une heure environ).
- Peser les nacelles.
 Expression des résultats
Le taux de cendre, en fraction massique par rapport à la matière humide exprimé en
pourcentage, est donné par l‟équation suivante :
TC (%) = m1 x 100/m0
Le taux de cendre, en fraction massique par rapport à la matière sèche exprimé en
pourcentage, est donné par l‟équation suivante :
TC (%) = m1 x 100/ m0. (100/100-H)
OùTC : taux de cendres.
m0 : la masse, en grammes, de la prise d‟essai. m1 : la masse, en grammes, des cendres. H : la
teneur en eau de l‟échantillon.

46
Figure 11 : Déterminée le taux de cendres

3. Méthodologie de travail
Comme toutes les entreprises, Gerbior souhaite faire certifier ses laboratoires, Nous sommes
là pour surveiller la politique en vigueur au laboratoire, où nous allons :
 Évaluer l‟application de la démarche HACCP dans l‟usine
 Évaluer et surveiller l'exactitude des résultats d'analyse.
 Contrôle la compétence technique des individus.
 Évaluée l‟application de méthodes d'analyse approuvées
 Évaluer comment traiter

3.1 La démarche HACCP


Afin de mettre en place la norme ISO 17025 dans le laboratoire de l'usine, il faut d'abord
appliquer la norme ISO 9001 à l'intérieur de l'usine, et dans un premier temps, il faut tenir
compte des étapes de la démarche HACCP à l'intérieur de l'usine

47
3.1.1.Les principes dela démarche HACCP
Le système HACCP consiste à suivre sept principes:
1 Procéder à une analyse des dangers
2 Déterminer les points critiques pour la maîtrise ( CCP ).
3 Fixer les limites critiques.
4 Mettre en place un système de surveillance permettant de maitriser les CCP.
5 Déterminer des mesures correctives.
6 Appliquer des procédures de vérification.
7 Etablir un système documentaire. (5)

3.1.2 Les étapes de démarche HACCP


Les étapes de HACCP :
1. Constituer une équipe
2. Décrire le produit
3. Identifier l‟utilisation attendre du produit
4. Établir un diagramme de fabrication
5. confirmer sur le site le diagramme
6. Analyse les dangers
7. Déterminer les points critiques (CCP)
8. Établir les limites critiques pour chaque ccp
9. Établir un système de surveillance de CCP
10. Établir des actions correctives
11. Établir des procédures de vérification
12. Établir un système documentaire (6)

3.2. Check list en vue de l’évaluation de la conformité aux exigences de la norme EN


ISO/IEC 17025:2017
Cette liste doit être utilisée en relation avec le texte de la norme EN ISO/IEC 17025: 2017
«Exigences générales concernant la compétence des laboratoires d‟étalonnages et d‟essais»
La liste est construite comme suit :
 la première colonne décrit un point spécifique de la norme;
 la deuxième colonne permet d‟évaluer la documentation;
 la troisième colonne permet d‟évaluer la mise en application;
 la quatrième colonne est utilisée pour enregistrer des remarques.

48
Les clauses qui, dans la version 2017 de la norme, présentent des modifications significatives
par rapport à la version 2005, sont identifiées en rouge. Dans le cadre de la préparation à un
audit de passage à la version 2017, il est demandé au laboratoire de compléter la présente
check liste au minimum pour les éléments identifiés en rouge et de transmettre le document
complété au secrétariat BELAC .

NB : L'ordre de l'évaluation ne doit pas nécessairement suivre l'ordre du checklist. On s'attend


à ce que les évaluateurs connaissent et aient une copie de la norme, cette fiche de travail est
conçue comme un guide pour l'enregistrement rapide et détaillé du processus.

NOTE 1: Pour les commentaires de l‟OEC (Organisme pour l‟évaluation de la conformité):


L‟OEC doit fournir de l'information sur la façon dont les exigences ont été
abordées,documentées et/ou mises en œuvre. Veuillez référer aux politiques et procédures, y
compris les références des clauses.

NOTE 2: Pour les commentaires de l'évaluateur: L‟évaluateur doit fournir des


renseignements sur la conformité de l‟OEC par rapport aux exigences.
N° dossier : Nom de l’organisme :
Date:10/ 04 / 2022
Mise en application : 16.05.2018
ISO/IEC 17025:2017 § 4.: Exigences générales
EXIGENCES & COMMENTAIRES. Conforme = C, Non-conforme = NC

49
L‟outil d‟autodiagnostic est introduit via une première page « mode d‟emploi » expliquant
brièvement comment utiliser l‟outil.
Il présente également l‟échelle d‟évaluation à partir de laquelle les scores pour chaque
processus sont calculés.

Figure 12 : Échelle d‟évaluation


Il s‟agit d‟une échelle à 6 modalités : (faux unanime, faux, plutôt faux, plutôt vrai, vrai, vrai
unanime. Chaque modalité est associée à un % de véracité.
L‟échelle d‟évaluation ci-dessus est fixe, l‟utilisateur n‟est pas autorisé à la modifier. De cette
manière, les résultats obtenus par différents laboratoires peuvent être comparables car ils sont
livrés en utilisant le même référentiel de notation.
Après avoir pris connaissance de ces informations essentielles pour l‟exploitation de l‟outil,
l‟utilisateur peut choisir sa « méthode » d‟autoévaluation et commencer le questionnaire.

Figure 13: choix de l‟approche

50
Il est important de noter qu‟une fois qu‟une approche a été choisie, l‟évaluateur doit s‟y tenir
jusqu‟au bout. En effet, un changement d‟approche en cours d‟évaluation n‟est pas permis car
cela donnerait des résultats insensés.
Le questionnaire d‟autoévaluation contient un champ mode de preuve et un champ
observation à l‟intention de l‟évaluateur, il peut de cette manière justifier ses réponses et
apporter plus d‟informations si nécessaire.

Figure 14 : Extrait de la grille d‟autodiagnostic-processus

Le questionnaire « chapitre » suit la même architecture que celui de l‟approche processus


pour l‟évaluation, le mode de preuve et le commentaire. La seule différence entre les deux
questionnaires réside dans la correspondance entre les sous chapitres et les processus.
Par exemple dans la figure suivante, on peut voir que le sous chapitre 4.1 Organisation est un
des éléments composant le processus pilotage sur les deux grilles.

Figure 15 : Extrait de la grille d‟autodiagnostic-chapitre

51
Le point fort de l‟approche processus est que plusieurs acteurs peuvent renseigner les champs
les concernant.
Par exemple, le responsable du laboratoire peut répondre au processus réalisation puis le
responsable qualité renseigne les champs relatifs au processus de gestion etc.
Traitement de la non-conformité
La détection des non-conformités est assurée par tous le personnel à tous les niveaux,
cette non-conformité est consignée sur le formulaire « Fiche de non-conformité .
Le Responsable Qualité en collaboration avec le pilote processus enregistre et traite la
non-conformité selon la gravité et criticité de la Non-conformité soulevée et propose le
traitement immédiat de la NC.
La fiche contient les informations suivantes :
- La description de la Non-conformité ;
- Le détecteur/Origine ;
- La criticité et gravité de la Non-conformité ;
- Les causes racines ou fondamentales de la NC ;
- Les corrections appliquées et les ressources nécessaires ;
- La proposition des AC/AP si nécessaire et la Clôture.

Le responsable Qualité s‟assure de la mise en œuvre de l‟action de correction menée et


évalue l‟efficacité de l‟action mise en place.
Lorsqu‟une NC est répétitive ou semble la nécessité d‟une AC/AP, le Responsable
Qualité le notifie sur la fiche de NC.
Le Responsable Qualité s‟en charge à conserver et enregistrer les documents relatifs au
traitement de la NC.
LES REGLES DE DECLENCHEMENT D’UNE ACTION CORRECTIVE
Un déclenchement d‟un problème concernant le système de management ou les opérations
techniques du laboratoire peut être identifié par diverses telles quel la maîtrise des travaux
non conformes, les audits internes ou externes, les revues de direction, l‟information
provenant de la clientèle et des observations du personnel.
Les actions correctives sont définies comme « des mesures prises pour éliminer la cause
d’une non-conformité détectée » et note que des actions correctives sont prises pour éviter la
4.Élaboration des fiches d’écarts

Cette démarche entreprise par le laboratoire devient une nécessité afin d'assurer et de prouver
la fiabilité des analyses et des résultats fournis aux différents clients. Une étape de diagnostic
initiale permettant de situer le laboratoire par rapport aux exigences de la norme a été
effectué. Ce diagnostic a été réalisé selon la méthodologie suivante : • Collecte
d'informations par :

52
- prise de connaissance de l'entreprise
- interviews des personnels
- recensement des éléments documentaires existants
- analyse de l'existant et recherche des correspondances avec les exigences du
référentiel cité en amont.
• Sensibilisation de l'ensemble du personnel au Concept de Management de la Qualité
et aux objectifs de cette mission. et a permis de détecter :
• les points forts
• les points à améliorer • les points faibles Les résultats obtenus à partir du diagnostic
sont étudiés et formalisés dans un plan d'action général définissant les lignes
directrices à entreprendre pour atteindre l'objectif de l'accréditation

Rappel:
Ecart Critique:
Ecart qui met en cause la fiabilité des résultats ou l‟aptitude du système de
management à maintenir le niveau de qualité des prestations d‟évaluation de la
conformité
Ecart non Critique:
Ecart dont le résultat n’affecte pas ou n’est pas susceptible d’affecter directement et
immédiatement la qualité des prestations d’évaluation de la conformité.
L‟audit est un outil très important dans un système de management : il ne s‟agit pas
uniquement de contrôler si les dispositions prévues (moyens, procédures) sont
appliquées,
mais également d‟évaluer si la manière dont elles sont appliquées est efficace et si les
objectifs associés sont atteints.
L‟outil permet de détecter et de prévenir, constater, mesurer les écarts et les
défaillances susceptibles d‟affecter le bon déroulement des activités de l‟entreprise,
tout en décloisonnant les départements historiquement indépendants mais qui font
partie de la même chaine de valeur.
(voir la fiche d‟écart en annexe)

53
Chapitre V:
Résultats et discussion
5.1 Résultats de la démarche HACCP
Étape 1: Constituer une équipe
Une équipe doit être formée avec une connaissance approfondie du produit, des processus, de
l‟équipement et des risques associés à la sécurité du produit.
Conduire le domaine d‟étude, de la réception des matières premières au produit final.

Étape 2:Décrire le produit


Il faut définir tout les paramètres pour l‟obtention du produit fini: matière première et
compositions du produit: volume, forme, structure, texture caractéristique physico-chimique
(pH, Aw, conservateur) et température de stockage, décuissons et de distribution ainsi que
l‟emballage (tableau n° 2 )
Les matières premières par l‟entreprise sont :le blé dur et l‟eau potable
Les responsables de l‟entreprise veillent à ce que les blés triturés soit de bonne qualité.
Le blé est importé du Danemark, du Brésil, de Belgique et du Canada.

Tableau 2 : Fiche technique de produit fini


Nom de produit Semoule de blé dur
Caractéristiques générales produit granuleux de couleur jaune sa
granulométrie varie en fonction de son utilisation
Type d'emballage Sac en propylène pour :5, 10 et 25 kg
Sac en papier pour 1 kg
Durée de conservation 06 mois en conditions normales
Instruction d'emballage Dénomination du produit
Date de produit, date de limite de conservation et
de numéro de lots.
Usage interdit (allergie au gluten)
poids et mode de conservation

Etape 3 : Identifiant l’utilisation attendre du produit :


Le produit final est dirigé vers la société Gipate spécialisée dans la production de pâtes et de
couscous, puis vers l‟utilisateur final ou le consommateur.

Tableau 3 : Composition biochimique de 100g de semoule

55
Composition biochimique Teneur en % à un taux d'extraction 60 à 70%
Protéines 12 - 16
Amidon 74 - 78
Cellulose 5
Lipides 0,1 - 0,2
Cendre 0,75
Calcium (mg) 20
Phosphore (mg) 200
Thiamine (mg) 0,5
Riboflavine (mg) 0,05

Etape 4 : Etablissement du diagramme de fabrication


A cette étape, nous avons élaboré le diagramme de production de la semoule en suivant tout le
procédé de production depuis la réception de la matière première jusqu‟à l‟aboutissement au
produit fini.

56
Figure 16 : Diagramme de fabrication de semoule

Étape 5: Confirmer sur le site diagramme


Le diagramme passe par plusieurs étapes qui sont:
A. Réception du blé par camions
B. Pré nettoyage et stockage blé sale: Les grosses impuretés sont éliminées à travers un
tamis cylindrique, les impuretés légèrement plus grosses sont éliminées du blé par
SNA, et finalement stockées dans la trémie.
C. Coupage nettoyage : cette technologie est basée sur: aimant relatif, Séparateur
nettoyeur aspirateur, epierreur, Trieuse optique
D. Traitement de l‟eau :
L‟eau de conditionnement passe par les étapes d‟épuration suivante : Chloration,
filtration et adoucissement.
E. Conditionnement (Mouillage): l‟humidité est mesurée afin de connaître la quantité
d‟eau ajoutée.

57
F. Décorticage et mouture :il passe par plusieurs étapes :
√Broyage: le blé humide passe par un premier décortiqué, puis un second décortiqué, séparé
du grain puis broyé.
√Sassage: dans ce processus les graines sont purifiées en fonction de leur taille et de leur
densité.
√Blutage: procédé dans lequel la classification est effectuée en fonction de la granulométrie
des produits
√Désagréage : élimination les fragments de son
G. Stockage les cellules : la semoule est acheminée vers ses alvéoles de stockage par voie
aérienne
H. Conditionnement sacs: la semoule est conditionnée en sacs de 10_25kg.
I. Stokage magasin et expédition camion : la semoule est stockée sur des palettes dans
l‟entrepôt puis expédiée dans des camions.

Étape 6: Analyses des dangers


Il existe en général 5 origines principal de dangers contamination.
Tableau 4: les principales de dangers contamination
Type Danger
Le personnel Mains sales et les blouses
Les aliments Matière première crues contaminés tels que
compositions des produits
Les méthodes de travail Lavage des mains, nettoyage des locaux,
manipulation des produits, conditions des
Stockage
L'environnement Air contaminé, Présence d'insecte (mouche,
pigeons)
Le matériel de travail Surfaces ustensiles, machine, table de
travail, emballage contaminés ou mal
nettoyées

58
Étape 7 Déterminer les points critiques CCP
Tableau 5 : les points critiques CCP
Etape Danger
Biologique : graines contaminés par le sol.
Réception de blé Physique : corps étranger
Biologique : pigeons et oiseaux
Déchargement pré nettoyage et stockage silo Physique : Débrit métallique
Corps étranger
Physique : corps étranger
Coupage et nettoyage à sac Débrit métallique
Microbiologique : Flore banale
Stockage cellules

Étapes 8 9 10 : sont abrégées comme suit:


Tableau 6 : les étapes 8, 9, 10 de HACCP
Etap Danger Mesures Limites Action Enregistrement
de critiques corrective
contrôle
Réception de CCP 1 Contrôler Absence Vérification de Prélèvement du
blé Biologique : le bon de l‟état et laboratoire
graines contaminés fonction pollution fonctionnement interne.
par le sol. tamis de l‟air du tamis et de Documentation
Physique : corps tombeur et SNA de suivie de la
étranger de SNA maintenance
Déchargement CCP 2 Contrôle Absence Vérification de Documentation
pré nettoyage Biologique : visuelle du l'impureté l‟état des de suivie de la
et stockage graines contaminés blé à la appareils de maintenance
silo par le sol. sortie du préparation
Physique : débrit SNA
métallique
Corps étranger
Coupage et CCP 3 Contrôle Aucun Recyclage du Enregistrement

59
nettoyage à Physique : corps visuelle de corps blé pour un l‟efficacité du
sac étranger blé et étranger nettoyage et plan de
Débrit métallique nettoyage vérification contamination
chaque fin
de
opération
Stockage CCP 4 Contrôle Altération Refaire le Résultats
cellules Microbiologique : l'humidité les Flores nettoyage et la d'analyses
Flore banale banales désinfection microbiologie
Enregistrement
l'efficacité du
plan de
nettoyage

Étape 11: Etablissement des procédures de vérification


La vérification doit nous permettre de nous assurer que les programmes préalables et le plan
HACCP sont correctement mis en œuvre et sont efficaces. Les méthodes mises en œuvre La
vérification est réalisée en utilisant les méthodes suivantes : > Des inspections visuelles
contrôle visuel du produit et contrôle du fonctionnement des équipements de mesure tels ; >
L‟audit interne contrôle des procédures , contrôle des températures , de l‟humidité , contrôle
de la documentation ( contrôle des enregistrements , des documents fournisseurs , des
résultats d‟analyse … ) ; > La revue des écarts enregistrés au niveau des points critiques , y
compris leur résolution ; La revue des réclamations formulées par les clients . > La révision
du système En cas d‟évaluation négative ou de manquement impliquant une perte de la
sécurité et de la légalité des produits, les pré requis et l‟analyse des dangers sont revus ainsi
que les mesures de maîtrise du CCP . Les événements suivants impliquent une mise à jour du
système : Nouveaux procédés ; Nouvelles exigences des clients ; Nouvelle législation ( y
compris des pays destinataires ) ; Non – conformité ; Perte de maîtrise des CCPs et des PRPs ;
➤Rappel de produits ; Mauvais résultats des analyses du plan de contrôles.

60
Étape 12:Établir un système documentaire
Le système HACCP permet de collecter, de stoker et de contrôler les données en créant un
fichier qui montre toutes les procédures nécessaires pour l‟appliquer à un système où elle sont
documentées et adaptées à la portée de l‟opération :
Description complète du système HACCP ( manuel ) ;
➤Rapports de surveillance ; Enregistrements des déviations et des actions correctives ;
➤ Rapports d‟audit et autres rapports de vérification ; Sources d‟information ( normes ,
littérature , Bonnes Pratiques de Fabrication , … ) ;
➤Rapports de l‟équipe HACCP sur l‟analyse des dangers et la détermination des CCPs

61
Plan de contrôle

Zone Type de contrôle Caractérisation CCP Méthode Fréquence Personne Document


de Contrôle (spécification) ou d’enregistrement
Organisme
habilité
Réception Physicochimique Poids a ccp1 NA1513/1990 Selon le Responsable Fiche de réception du blé
l‟hectolitre (MO.01) Changement du et agréage
du blé. laboratoire

ccp2 ISO712 Selon le


Taux d‟humidité (MO.02) Changement
du blé.

ccp3 NA731 Par lot.


Poids de (MO.03)
1000grains
ccp4 NFV03-703 Par lot. Fiche de réception du blé
L‟indice de NA1176/1990 et agréage.
Chute (MO.04) 1 fois/semaine Bulletin de l‟alvéographe
de Chopin.

Fiche de réception
ccp5 NE-1-57/1986 Par lot du blé et agréage.
Agréage (MO.05)

62
Tableau de la mouture
ccp6 V03-710 Par lot. d‟essai.
Mouture d‟essai (MO.06)

Bulletin d‟analyse de
ccp7 NA1188 Par lot L'alvéographe
Rhéologie de la (MO.07) Chopin, moulin CD1.
farine de la
Biologique : mouture d‟essai.
Présence des Fiche de nom
rongeurs Conformité.
présence des ccp8 visuel Chaque
insectes et leurs Contrôle réception
traces visuel
macroscopiques
(charançon des
grains). Fiche de nom
Physique : Conformité.
-Présence des ccp9 Visuel Chaque
métaux ferreux. Contrôle visuel. réception
-divers corps
étrangers (bois,
plastique verre, Fiche de nom
..etc. Conformité
chimique : ccp10 Visuel et/ou Chaque
-résidus des Contrôle visuel. Sensorielle. réception
produits
antiparasitaires
métaux lourds. Bulletin d‟analyse
-hydrocarbures, microbiologique.
solvants ccp11 JO nº35 du En cas de (du blé).
lubrifiants. Analyse 27 mai 1998. doute. Laboratoire

63
microbiologique : microbiologique. d‟analyse
contamination des Du blé (ELSIHA)
lots des blés par
des flores banales
bactéries, levures,
Déchargement moisissures)
Pré nettoyage et -flores pathogène Document suivi de
stockage silos salmonelle, production.
Bacillus etc.) et Visuel 1fois/jour.
mycotoxine Contrôle visuel Responsable
aflatoxine Du
ochratoxine et laboratoire/
citrinine ..etc. Service Document suivi de
biologique : production. production.
présence des visuel 1fois/jour.
rongeurs Contrôle visuel.
-grains Responsable
contaminés par Du
l‟ergot. laboratoire/
Service Document suivi de
physique : production production.
-présence des Visuel 1fois/jour.
débris métallique. Contrôle visuel.
-présence d‟autre
corps étrangers Service
(bois, plastique, production
papiers etc. Document suivi de
-présence de production.
pierres. Visuel 1fois/jour.
microbiologique : Contrôle visuel.
-matérielle de
réception de pré Responsable

64
nettoyage de Du
stockage laboratoire/
contaminé (corps Service
Coupage et étrangers, production
nettoyage a sec. contamination Document suivi de
croisées.. etc.). production.
chimique : visuel 1fois/jour.
-présence des Contrôle visuel.
grains nuisibles tel
que :
-les vesces. responsable
-métaux lourds Du
cadmium, plomb laboratoire/
etc. Service
sous formes des production
cailloux ou de Document suivi de
poussières. production
visuel 1fois/jour.
Contrôle visuel.
Biologique :
-présence
d‟insectes et/ou de
leurs traces Responsable
macroscopiques ; du Document suivi de
charançon des laboratoire. production.
grains. visuel 1fois/jour.
-grains Contrôle visuel.
contaminés par
l‟ergot.
-grains nuisibles.
microbiologique
-grains Responsable

65
contaminés par Du
l‟ergot. laboratoire/
-contamination Service
1-mouillage1- des grains par production
repos. salmonelle, Bulletin danalyse
bacillus cereus, Physico chimique de leau.
staphylocoques ccp12 NA 6360 En cas de
etc. Analyse doute.
physique : physicochimique
présence des de leau.
débris métalliques
et dautre corps Bulletin danalyse taux
étrangers (bois, dhumidité des blés.
papiers, plastique, Laboratoire
poussières.. etc. ccp13 ISO 712 1 fois/ jour Danalyse Bulletin danalyse
-présence des -Analyse taux (MO.02) (ELSIHA). microbiologique
pierres dhumidités des De leau.
-présence des blés.
grains piqués ccp14 JO nº35 du -en cas dune Bulletin danalyse
noire et colorés Analyse 27 mai 1998. contamination. microbiologique des blés.
graines étrangères microbiologique
tel que : mais, les de leau. responsable
petit pois,..etc. ccp15 JO nº35 du en cas dune du
Analyse 27 mai 1998. contamination laboratoire.
microbiologique
des blés. Document suivi de
Laboratoire production.
chimique : Danalyse
-présence de (ELSIHA).
métaux lourds
dans leau. visuel Au moins Laboratoire
-présence dautre Contrôle visuel. 1 fois/mois. Danalyse Document suivi de

66
produits chimique (ELSIHA). production.
(hydrocarbures,
pesticides,
détergents) .etc. Bulletin danalyse taux
2-mouillage 2- -contamination Visuel Chaque arrêt dhumidité des
repos chimique de leau. Contrôle visuel. Du moulin. blés.
Service
-taux dhumidité production
nom conforme. ccp16 ISO 712 1 fois/jour
- Analyse du taux (MO.02).
Microbiologique ; dhumidité des Document suivi de
Contamination de blés. production.
leau par les Service
bactéries production
pathogène
Coliforme fécal visuel Au moins
coliforme total Contrôle visuel 1 fois/mois. responsable Document suivi de
staphylocoques du production
etc. laboratoire.
-blés contaminés
par les Document suivi de
Mouture moisissures et les visuel 1fois/4heures production.
champignons Contrôle visuel
microscopique
levure. …etc. Service
(mésophiles). visuel Chaque arrêt production
Physique : Contrôle visuel. Du moulin.
Présence de débris
dans leau.
-présence dautre
corps étrangers Service
dans leau. production

67
Document suivi de
Microbiologique : production.
Cellules Service
contaminés par production
les bactéries
pathogène visuel Chaque arrêt Bulletin danalyse
Stockage produit moisissures Contrôle visuel du moulin. microbiologique
finis. clostridium S/R a semoules/farine.
46ºC.
-taux dhumidité
élevé (<16%), ce ccp17 JO nº35 du 1fois/mois.
qui favorise Analyse 27 mai 1998. Document suivi de
encore plus la microbiologique production.
croissance des Semoules/farine.
microorganismes Service
(mésophiles). production
Physique : visuel En cas de
Présence de débris Contrôle visuel. leurs
dans leau. Présences. Document suivi de
-présence dautre Laboratoire production.
corps étrangers Danalyse
dans leau. (ELSIHA).
physique :
Conditionnement -présence de Visuel
Sacs. pierres poussières Contrôle visuel. Contrôle
etc. fréquent. Service Document suivi de
-présence de production production.
débris
métalliques.
Microbiologique :
-présence des Visuel
flores banales Contrôle visuel 1fois/semaine

68
(moisissures, Service
levures etc.) et/ou production. Document suivi de
bactéries production.
pathogène
salmonella,
staphylocoque
..etc. Visuel
Contrôle visuel 1 Responsable
fois/semaine. dhygiène.

Microbiologique : Bulletin danalyse


cellules physicochimique.
contaminés par les Du produit finis.
bactéries Responsable
pathogènes et des dhygiène.
flores banales. ccp18 ISO 712 Bulletin danalyse
(moisissures, Taux dhumidité (MO.02) physicochimique.
levures .etc. -Nom du produit finis 1 fois/jour Du produit finis.
respect des
caractéristiques
microbiologique NA 735
de la -gluten humide ccp19 (MO.08) Bulletin danalyse
semoule/farine. NA736 par lot physicochimique.
biologique : -gluten sec. (MO.09).
présence dinsectes responsable
et/ou de leurs du Bulletin danalyse
traces ccp20 NA 733 laboratoire. Physico chimique
macroscopiques Taux de cendre (MO.10)
dans les cellules 1 fois/mois
de stockage

69
charançon des ccp21 NA1182/1991 responsable
grains...etc. Taux dacidité. ISO 7305 du Bulletin danalyse taux
biologique : (MO.11). 1fois/mois. laboratoire. daffleurement.
présence dinsectes
et/ou de leur
traces Appréciation
macroscopiques ccp22 NA 1828 Journalière sur la
charançon des -taux (MO.12). Laboratoire Qualité du produit
grains dans le daffleurement. 1 fois/jour. Danalyse finis.
produit ou dans (ELSIHA).
les sacs. Visuel
Physique : Contrôle Laboratoire
-présence des visuel de : 3fois/jour. Danalyse
corps étrangers laspect, pureté, (ELSIHA). Bulletin danalyse
dans les sacs. et couleur des De lalvéographe
-présence dobjets semoules. Chopin.
personnels.
responsable
NA 1188 du
(MO.07) laboratoire.
Microbiologique : Rhéologie de la 1fois/jour Document suivi de
-contamination du farine. production. /
produit par les responsable Magasin de stockage
personnels (tenus du
sales, mains sales, laboratoire.
maladies Visuel Document suivi de
Stockage contagieuses…etc. production/
magasin. -sacs poussiéreux Contrôle visuel. 1fois/semaine Magasin de stockage
ou nom
conformes.
-contamination Visuel
aérienne de responsable

70
latelier de Contrôle visuel. 1fois/semaine du Document suivi de
conditionnement. laboratoire. production./
Magasin de stockage
chimique :

visuel

Contrôle visuel 1 fois/semaine Responsable


dhygiène.

Responsable
dhygiène.

Responsable
Dhygiène.

-Physique :

71
biologique :
-rats, souris.
-insectes des
grains.

chimique :
- palette atteinte
de corrosions.
-revêtement des
sols nom
conforme.

Microbiologique
-présence des
flaques deau
souillée au sol.
-personnel sal.
-durée de vie nom
respecté des
produits stockés.

72
5.2 Résultats de l’autodiagnostic des exigences de la norme EN ISO/IEC
17025:2017
Enseignement tirés
Les laboratoires ont de plus en plus besoin de garantir à leurs clients une méthodologie
crédible et transparente pour donner confiance dans ses résultats et pour diminuer l‟erreur de
mesure.
La mise en place d‟une certification ISO 17025 dans un laboratoire traduit sa performance et
sa reconnaissance. Pour faciliter la mise en place de la norme ISO 17025, et surtout pour
évaluer ses pratiques et dégager des axes d‟amélioration, un outil d‟autodiagnostic a été créé.
Il propose à l‟utilisateur deux possibilités pour s‟auto évaluer par rapport aux exigences de la
norme.
L‟outil d‟autodiagnostic réalisé ne sert pas seulement pour l‟auto évaluation mais c‟est
également un véritable outil de suivi des performances. En effet, l‟utilisateur a la possibilité
de réaliser 8 autoévaluations successives, tous les résultats sont archivés et servent d‟élément
de comparaison.
Les résultats des évaluations sont visualisables sous forme graphique et permettent de suivre
l‟évolution des progrès du laboratoire.

73
Tableau n° 7 : les exigences de la norme ISO 17025
ISO/IEC 17025 :2017 § 4. : Exigences générales

Clause Description Documentation Implémentation Remarques


4.1 Impartialité C C
4.1.1 Les activités sont réalisées avec impartialité C C
4.1.2 Engagement de la direction à exercer ses activités en C C
toute impartialité
4.1.3 Absence de pression compromettant l‟impartialité C C
4.1.4/5 Identification en continu des risques susceptibles de C C
porter atteinte à l‟impartialité (inclut les risques
découlant de ses activités ou de ses relations, ou les
relations de son personnel).
Si des risques sont identifiés, démontrer comment
l‟organisme les élimine ou les minimise.

Clause Description Documentation Implémentation Remarques


4.2 Confidentialité C C
4.2.1 Gestion des informations obtenues ou générées au C C
cours des activités
4.2.2 Information du client en cas d‟obligations C C
réglementaires et /ou autorisation par des
engagements contractuels à divulguer des

74
informations confidentielles..
4.2.3 Gestion des informations obtenues auprès de sources C C
autres que le client
4.2.4 Engagement du personnel (y compris membres de C C
comité, contractants, personnels d‟organisme externe
ou personnels agissant pour le compte du laboratoire)
à préserver la confidentialité de toutes les
informations obtenues ou générées au cours des
activités du laboratoire

ISO/IEC 17025:2017 § 5: Exigences structurelles

Clause Description Documentation Implémentation Remarques


5.1 Le laboratoire est (une partie définie d‟) une entité C C
légale et est juridiquement responsable de ses
activités

Clause Description Documentation Implémentation Remarques


5.2 Identification de l'encadrement qui a la C C
responsabilité générale du laboratoire.

Clause Description Documentation Implémentation Remarques


5.3 Définition et documentation du champ des activités C NC
exécutées conformément à la norme. Les activités

75
assurées de façon permanente par des prestataires
externes sont exclues.

Clause Description Documentation Implémentation Remarques


5.4 Exécution des activités (installations permanentes, C C
sur site, provisoires, mobiles ou chez le client) de
façon à satisfaire aux exigences de la norme, des
clients, des autorités réglementaires et des
organisations fournissant la reconnaissance.

Clause Description Documentation Implémentation Remarques


5.5 Définir l‟organisation et la structure de direction. C C
a-c Spécifier la responsabilité, l‟autorité et les relations
entre les collaborateurs
Documenter les procédures.

Clause Description Documentation Implémentation Remarques


5.6 Démontrer que le personnel a l‟autorité et les C C
ressources nécessaires pour accomplir ses fonction
a-e

Clause Description Documentation Implémentation Remarques


5.7 La direction s‟assure de la mise en place de la C C
communication relative à l‟efficacité et au maintien
de l‟intégrité du système de managementy compris

76
en cas de changement.

ISO/IEC 17025:2017 § 6: Exigences en matière de ressources

Clause Description Documentation Implémentation Remarques


6.1 généralités

Clause Description Documentation Implémentation Remarques


6.2 Personnel
6.2.1 Assurer que l‟ensemble du personnel (interne ou C C
externe) est impartial, compétent et travaille
conformément au système de management
6.2.2 Documentation des exigences de compétences (y C C
compris les études, la qualification, la formation, les
connaissances techniques, les aptitudes et
l‟expérience) pour chaque fonction ayant une
influence sur les résultats des activités du laboratoire.
6.2.3 Le laboratoire s‟assure que le personnel est C C
compétent et évalue l‟importance des écarts.
6.2.4 La direction communique aux membres du personnel C C
les tâches, responsabilités et autorités
6.2.5 Procédures et enregistrements en relation avec les C C
compétences du personnel
a-f

77
6.2.6 Autorisation du personnel pour des activités de C C
laboratoire spécifiques
a-c

Clause Description Documentation Implémentation Remarques


6.3 Installations et conditions ambiantes
6.3.1 Les installations et les conditions ambiantes sont C C
adaptées aux activités et ne compromettent pas la
validité des résultats.
6.3.2 Les exigences relatives aux installations et aux C C
conditions ambiantes sont documentées.
6.3.3 Les conditions ambiantes sont surveillées, maitrisées C C
et enregistrées conformément aux spécifications,
méthodes et procédures pertinentes ou lorsqu'elles
ont une influence sur la validité des résultats.
6.3.4 Des dispositions de maîtrise des installations sont C C
mises en oeuvre, surveillées et périodiquement revues
a-c
6.3.5 Extension des exigences du point 6.3 aux activités C C
exécutées sur site ou au sein d‟installations non
maîtrisées en permanence

Clause Description Documentation Implémentation Remarques


6.4 Equipements
6.4.1 Accès aux équipements C C

78
6.4.2 Conformité aux exigences du point 6.4 pour les C C
équipements utilisés qui ne sont pas en permanence
sous contrôle du laboratoire
6.4.3 Procédures pour la manutention, transport, stockage, C C
utilisation et maintenance planifiée des équipements
6.4.4 Vérification de la conformité aux exigences NC C
spécifiées avant (re)mise en service
6.4.5 Vérification de la capacité des équipementsà atteindre NC C
exactitude /incertitude de mesure demandées
6.4.6 Étalonnage des équipements de mesure C C
6.4.7 Programme d‟étalonnage NC C
6.4.8 Identification du statut d‟étalonnage ou de la période C NC
de validité
6.4.9 Gestion des équipements donnant des résultats C C
douteux
6.4.10 Procédure pour les contrôles intermédiaires
6.4.11 Gestion des valeurs de références et facteurs de C C
correction
6.4.12 Mesures de prévention contre les réglages non C C
prévus.
6.4.13 Conservation des enregistrements C NC
a-h

79
C NC
C C

Clause Description Documentation Implémentation Remarques


6.5 Traçabilité métrologique
6.5.1 Etablissement et maintien de la traçabilité C C
métrologique des résultats de mesure au moyen d'une
chaîne d'étalonnage ininterrompue et documentée
6.5.2 – Traçabilité des résultats de mesure par rapport au C C
6.5.3 Système International d‟unité. Si techniquement
impossible, démontrer la traçabilité métrologique à
une référence appropriée.

Clause Description Documentation Implémentation Remarques


6.6 Produits et services fournis par des prestataires C C
externes
6.6.1 Contrôle de l‟adéquation des produits et services C C
externes
a-c
6.6.2 Procédures et conservation des enregistrements C C
relatifs aux prestataires externes
a-d
6.6.3 Communication des exigences aux prestataires C C
externes
a-d

80
ISO/IEC 17025:2017 §7: Exigences relatives aux processus

Clause Description Documentation Implémentation Remarques


7.1 Revue des demandes, appels d'offres et contrats
7.1.1 Procédure pour la revue des demandes, des appels C C
d'offres ou des contrats
a-d
7.1.2 Information du client si la méthode est inappropriée C C
ou périmée
7.1.3 Définitiondes règles de décision en matière de C C
déclaration de conformité
7.1.4 Résolution des différences entre les demandes/appels C C
d‟offres et le contrat.
7.1.5 Informationdu client pour tout écart par rapport au C C
contrat.
7.1.6 Gestion des modifications de contrat et C C
communication
7.1.7 Coopération avec le client C C
7.1.8 Conservation des enregistrements des revues C C

Clause Description Documentation Implémentation Remarques


7.2 Sélection, vérification et validation des méthodes

81
7.2.1 Sélection et vérification de méthodes C C
7.2.1.1 Adéquation des méthodes et procédures pour les C NC
activités, mesure de l‟incertitude de mesure et
techniques statistiques utilisées pour l‟analyse de
données.
7.2.1.2 Gestion des méthodes, procédures et documents C C
associés et mise à disposition du personnel
7.2.1.3 Utilisation de la dernière version valide d‟une C C
méthode
7.2.1.4 Sélection de méthodes par le laboratoire et NC C
information du client
7.2.1.5 Vérification de l‟application de la méthode et C C
conservation des enregistrements
7.2.1.6 Planification du développement de la méthode par du NC C
personnel autorisé
7.2.1.7 Gestion et documentation des écarts à la méthode, C C
justification technique , acceptation par le client

Clause Description Documentation Implémentation Remarques


7.2 Sélection, vérification et validation des méthodes C C
7.2.2 Validation des méthodes C C
7.2.2.1 Validation des méthodes non normalisées, méthodes C NC
développées par le laboratoire et méthodes
a-f
normalisées employées en dehors de leur domaine

82
d‟application prévu, ou autrement modifiées.
7.2.2.2 Détermination des incidences des modifications NC C
d‟une méthode validée et nouvelle validation si les
modifications affectent la validation d‟origine.
7.2.2.3 Caractéristiques de performance des méthodes C C
validées
7.2.2.4 Conservation des enregistrements des validations C C
a-e

Clause Description Documentation Implémentation Remarques


7.3 Echantillonnage
7.3.1 – Plan et méthode d‟échantillonnage C C
7.3.2
7.3.3 Conservationdes enregistrements des données C C
d‟échantillonnage

Clause Description Documentation Implémentation Remarques


7.4 Manutention des objets d’essai ou d'étalonnage NC NC
7.4.1 Procédure pour transport, réception, manutention, NC NC
protection, stockage, conservation, élimination ou
retour d‟objet d‟essai et étalonnage.
Instruction de manutention et précaution pour éviter
détérioration, contamination, perte ou

83
endommagement de l‟objet
7.4.2 Système permettant l‟identification non ambigüe des NC NC
objets d‟essai ou étalonnage
7.4.3 Enregistrementdes écarts et mention dans le rapport C NC
des résultats susceptible d‟être affectés par cet écart.
7.4.4 Maintien, suivi et enregistrements des conditions C NC
ambiantes

Clause Description Documentation Implémentation Remarques


7.5 Enregistrements techniques
7.5.1 Enregistrements techniques suffisants pour permettre C C
l‟identification des facteurs critiques et une répétition
de l‟activité
7.5.2 Traçabilité des modifications des enregistrements C C
techniques. Conservation des données des fichiers
originaux ou modifiés

Clause Description Documentation Implémentation Remarques


7.6 Évaluation de l’incertitude de mesure
7.6.1 Identification et prise en compte des contributions à NC C
l‟incertitude de mesure.
7.6.2 Evaluation incertitudes de mesure de tous les C C
étalonnages

84
7.6.3 Evaluation ou estimation de l‟incertitude de mesure NC C
des essais

Clause Description Documentation Implémentation Remarques


7.7 Assurer la validité des résultats
7.7.1 Procédure pour surveiller la validité des résultats. C C
a-k Enregistrement des données et détection des
tendances
7.7.2 Comparaison des performances avec d‟ autres C C
laboratoires (essais aptitude ou autres comparaisons
a-b
interlaboratoires)
7.7.3 Analyse des données des activités de surveillance NC C

Clause Description Documentation Implémentation Remarques


7.8 Rapport sur les résultats
7.8.1 Généralités
7.8.1.1 Revue et approbation des résultats avant émission C C
7.8.1.2 – Présentation des résultats de manière exacte, claire, C C
7.8.1.3 non ambiguë, objective et accompagnée de toutes les
informations convenues avec le client et/ou exigées
par la méthode , nécessaires à l‟interprétation des
résultats. Conservation des rapports comme
enregistrements techniques.

85
Résultats rapportés de manière simplifiée avec
l‟accord du client.
7.8.2 Exigences communes relatives aux rapports (essai, C C
étalonnage ou échantillonnage)
7.8.2.1 Contenu des rapports C C
7.8.2.2 Responsabilité des informations fournies dans le C C
rapport -identification des informations fournies par
le client
7.8.3 Exigences spécifiques aux rapports d’essai C C
7.8.3.1 Éléments à inclure dans le rapport si nécessaires à C C
l‟interprétation des résultats d‟essai
a-e
7.8.3.2 Eléments à inclure dans le rapport en cas d‟activité C C
d‟échantillonnage (voir 7.8.5)
7.8.4 Exigences spécifiques aux certificats d’étalonnage
7.8.4.1 Éléments à inclure dans le rapport si nécessaires à C C
l‟interprétation des résultats d‟étalonnage
7.8.4.2 Eléments à inclure dans le certificat en cas d‟activité NC NC
d‟échantillonnage (voir 7.8.5)

7.8.4.3 Interdiction de recommandation sur l‟intervalle NC NC


d‟étalonnage
7.8.5 Rendre compte de l’échantillonnage – Exigences C C
spécifiques

86
7.8.5.1 Éléments à inclure dans le rapport si nécessaires à C C
l‟interprétation des résultats
a-f
7.8.6 Rendre compte des déclarations de conformité
7.8.6.1 Documenter la règle de décision utilisée pour la C C
déclaration de conformité
7.8.6.2 Identifier clairement la déclaration de conformité C C
avec les informations contenues dans le rapport
7.8.7 Rendre compte des avis et interprétations
7.8.7.1 Documentation des critères utilisés et autorisation du C C
personnel pour l‟émission des avis et interprétations
7.8.7.2 Les avis et interprétation exprimés dans le rapport C C
reposent sur les résultats obtenus pour l‟objet
soumis àessai ou étalonnage
7.8.7.3 Conservation des enregistrements du dialogue avec C C
le client
7.8.8 Amendements aux rapports
7.8.8.1 Identification des modifications d‟informations dans C C
le rapport
7.8.8.2 Déclaration d‟amendement au rapport C C
7.8.8.3 Identification unique du nouveau rapport émis et C C
référence à l‟original qu‟il remplace

87
Clause Description Documentation Implémentation Remarques
7.9 Réclamations
7.9.1 Processus documenté pour enregistrer, analyser et C C
traiter
7.9.2 – Communication du processus de traitement des NC C
7.9.3 réclamations sur simple demande
7.9.4 Responsabilité du laboratoire en ce qui concerne la C C
collecte et la vérification des informations pour
valider la réclamation
7.9.5-- Information au plaignant (accusé de réception, suivi, C C
conclusion)
7.9.6 Conclusions établies , ou revues et approuvées par C C
une tierce personne
7.9.7 Notification au plaignant de la fin du processus NC C

Clause Description Documentation Implémentation Remarques


7.10 Travaux non conformes C C
7.10.1 Procédure pour la gestion des travaux non C C
conformes
a-f
7.10.2 Conservation des enregistrements des travaux non C C
conformes
7.10.3 Actions correctives si les travaux non conformes C C

88
peuvent se reproduire

Clause Description Documentation Implémentation Remarques


7.11 Maîtrise des données et gestion de l’information C C
7.11.1 Accès aux données et aux informations nécessaires C C
pour la réalisation des activités
7.11.2 Validation de la fonctionnalité (y compris les C C
interfaces) du système de gestion de l‟information
utilisé pour collecter, traiter, enregistrer, transmette,
stocker ou récupérer les données. Autorisation,
documentations et validation avant la mise en œuvre
des modifications (y compris configuration ou
modification d‟un logiciel commercial de série)
7.11.3 Exigences pour le système de gestion de C C
l‟information
a-e
7.11.4 Conformité des prestataires externesaux exigences C C
au point 7.11
7.11.5 Accessibilité du personnel aux instructions, manuels C C
et données de référence
7.11.6 Vérificationdes calculs et des transferts de données C C

89
ISO/IEC 17025:2017 § 8: Exigences relatives au système de management

Clause Description Documentation Implémentation Remarques


8.1 Options
8.1.1 Généralités
8.1.2 Option A (voir 8.2 à 8.9) C NC
8.1.3 Option B: un système de management établi et C NC
maintenu conformément aux exigences de ISO 9001,
capable de soutenir et de démontrer une bonne
exécution des exigences des articles 4 à 7 satisfait
également au moins aux objectifs des exigences du
système de management spécifiées de 8.2 à 8.9

Clause Description Documentation Implémentation Remarques


8.2 Documentation du système de management
(Option A)
8.2.1 Les politiques et objectifs sont définis, documentés, C NC
tenus à jour, compris et mis en œuvre
8.2.2 Les politiques et objectifs portent sur la compétence, C NC
l‟impartialité et la cohérence des activités de
laboratoire.
8.2.3 La direction du laboratoire doit fournir les preuves de C C
son engagement pour le développement et la mise en
oeuvre du système de management et pour

90
l'amélioration continue de son efficacité
8.2.4 Tous les documents, processus, systèmes et NC NC
enregistrements se rapportant à l‟exécution des
exigences de la norme doivent être inclus, référencés
ou reliés au système de management.
8.2.5 Le personnel impliquéa accès aux éléments de C C
documentation du système de management et aux
informations applicables à leurs responsabilités

Clause Description Documentation Implémentation Remarques


8.3 Maîtrise de la documentation du système de
management (Option A)
8.3.1 Maîtrise des documents internes et externes C NC
8.3.2 Modalités de gestion des documents NC NC
a-f

Clause Description Documentation Implémentation Remarques


8.4 Maîtrise des enregistrements (Option A)
8.4.1 Etablissement et conservation des enregistrements C C
8.4.2 Modalités de gestion des enregistrements y compris C C
les aspects liés à la confidentialité.

91
Clause Description Documentation Implémentation Remarques
8.5 Actions à mettre en oeuvre face aux risques et C C
opportunités (option A)
8.5.1 Identification et gestion des risques et opportunités C C
liés aux activités de laboratoire
a-d
8.5.2 Planification des actions face aux risques et C C
opportunités
a-b
8.5.3 Proportionnalité des actions mises en œuvre par NC C
rapport à l‟impact potentiel sur la validité des
résultats du laboratoire.

Clause Description Documentation Implémentation Remarques


8.6 Amélioration (Option A)
8.6.1 Identification et sélection des opportunités C C
d‟amélioration et mise en œuvre d‟ actions si
nécessaire.
8.6.2 Analyse et utilisation des retours d‟information des C NC
clients

Clause Description Documentation Implémentation Remarques


8.7 Actions correctives (Option A)
8.7.1 Gestion des actions correctives C C

92
a-f
8.7.2 Adéquation des actions correctives C C
8.7.3 Enregistrements des actions correctives C C
a-b

Clause Description Documentation Implémentation Remarques


8.8 Audits internes C C
8.8.1 Objectifs et planification des audits internes C NC
8.8.2 Gestion des audits internes C NC
a-e

Clause Description Documentation Implémentation Remarques


8.9 Revues de direction (Option A)
8.9.1 Objectifs et planification de la revue de direction C C
8.9.2 Identification et enregistrement des éléments d‟entrée NC NC
des revues de direction
a-o
8.9.3 Identification et enregistrement des éléments de NC C
sortie de la revue de direction (décisions et actions)
a-d

93
L‟outil réalisé nécessite sans doute des améliorations afin de coller au mieux au besoin des
professionnels.
Pour que celui ci soit opérationnel il faudrait le soumettre à des tests auprès des laboratoires.
Puis réaliser comme on dit dans le jargon informatique des « évolutions » afin de le rendre
opérant.
Dans ce but, nous invitons tous les utilisateurs à se rendre sur l‟onglet « retour d‟expérience »
afin de proposer des améliorations pour l‟outil d‟autodiagnostic.

94
Conclusion
Conclusion

Connaître le critère 17025 est une chose, le comprendre en est une autre, il est donc
quasiment certain que le système ne sera jamais parfait et que le maître mot est « amélioration
» et doit le rester. Réclamations, actions correctives et préventives, audit interne… est
indispensable et ne le sera que si le laboratoire est une équipe engagée dans son ensemble
dans le dispositif en vigueur. Chaîne organisationnelle et qu'ils contribuent, quelle que soit
leur position, à l'amélioration du système et de la qualité des résultats et à être un processus de
communication efficace entre la direction et tous les employés au plus haut niveau de
l'organisation.
Le travail ainsi effectué représente la première étape de la mise en place du système de
management de la qualité dans le laboratoire de notre lieu de stage. En perspectives il serait
interessant d‟effectuer le suivi du plan d'action est une nécessité afin d'assurer l'attente de
notre objectif final.

96
Références bibliographiques
Références bibliographiques
[1] ADEILI Abderrahmen, Diagnostic et définition d‟un plan d‟action pour la mise en place
d‟un système de management conforme au référentiel ISO 17025 cas d‟application laboratoire
de microbiologie CNSTN, mémoire complémentaire pour l‟obtention de diplôme universitaire
de technologie, Institut supérieur de biotechnologies de sidi Thabet, Microbiologie industriel,
2007,p 10.

[2] Ahmed Youssouf, La norme ISO 17025: Perspective à l'accréditation du laboratoire


Carthage Grains ,Mémoire en Master de l'Université Senghor d'Alexandrie Egypte, Spécialité
: Politique nutritionnels, Juillet 2016.p7

[3] BENHMIMED Hakima et CHAOUI Fatima, Effets de l‟incorporation de grains


alimentaires sur les qualités technologiques de la farine de blé destinées à la panification,
mémoire complémentaire pour l‟obtention d‟un diplôme de. Master, Département
d‟agronomie, Biotechnologies alimentaire, 2016, page 48

[4] BENKRIBA Ahlem et TOUBI Yasmine, HACCP et maîtrise des risques alimentaires
dans la fabrication des pâtes, Biologie, science alimentaire, Quality des produits et sécurité
alimentaire,2019, p 21

[5]CODEX AlIMENTARUIS.(2003) Code d'usage international recommandé_principe


généraux d'hygiène alimentaire.CAC /RCP_1963,REV.4.29 29p

[6] CODEX ALIMENTARUIS.(1997).Code d'usage international recommandé_principe


généraux d'hygiène alimentaire (CAC/RCP 1_1969,Rev.3(1997),29p

[7] EASTET M.C.,MORTI MORE S.E., SPENCER W.(1994). The Role of HACCP in the
management of food safety and Quality , journal of society of dairy technology.

[8]Filipas, I., et al. “Démarche de pilotage pour améliorer la réactivité industrielle.” 4


èmecongré International de Génie Industriel.

[9] Fascicule : « Optimiser les processus » : Centre D‟Expertise des Grands Organismes –
CEGO

98
[10] Guide sur la vérification et la validation des Méthodes d'Essais et d'Etalonnages Selon
l'ISO /CEI 17025
[11] METTLING, Bruno, et al. Le pilotage stratégique: mobiliser l'énergie collective.
Editions d'Organisation, 1999.
[12] MECHICHE ALAMI, Lamiae. « Mise en place d‟un manuel qualité d‟un laboratoire
d‟analyses biologiques et médicales. » (2014).
[13] Samantha Mur, Comment réussir la gestion du risque pour votre projet en 4 Étape
[+matrice à télécharger]
[14] SADAOUI Mohamed Al Amine et HERIZI Sana, contribution à mise en place du
système HACCP sur la chaîne de fabrication de semoule au sein de moulins GERBIOR,
Sciences alimentaire, Qualité des produits et sécurité alimentaire, 2018, p13.
[15]TETFAYA N.(2004). Démarche dans l‟entreprise et Analyse des risques, éditions
Houma.
[16]WHO(World Health Organisation).(2002).WHO Global strategy for food safety:Safer
food for a better health.World Health Organisation,Geneva,Switzerland
[17] Norme 17025 : NF EN ISO/CEI 17025 Edition Afnor

[18] COFRAC (Comité Français d‟accréditation): http://www.cofrac.fr/, site consulté le


25/06/2022.

[19] INMETRO (Institut National de Métrologie, Normalisation et Qualité de


l‟Industrie) : http://www.inmetro.gov.br/, site consulté le 25/06/2022

[20] Mise en œuvre de la norme ISO 17025: http://www. Edition techniques-


ingenieur.fr/topic/62002065/mise-en-oeuvre-de-la-norme-iso-17025.html, page consultée le
25/06/2022

[21] Grille_autodiagnostic_8k_Has_v2, https://www.utc.fr/master-qualite/, site consulté le


25/06/2022

Sites Web
 www.nbn.be( NBN EN ISO/ IEC 17025 : 2017 ) (consulté le 20 juin 2022)

99
ANNEXES
Annexe 1
Annexe 2

Annexe 3

Annexe 4

102
Annexe 5
Annexe 6

Cadre 1 : Constat
àRempli par l’évaluateur
Annexe 7

Cadre 2: Accord de l’organisme audité


à Rempli par l’audité en réunion de clôture
Annexe 8

Cadre 3: Plan d’action décidé par


l’organisme audité
àA remplir au plus tard 15 jours après
l’évaluation
Annexe 9

Cadre 4: Avis du COFRAC sur la pertinence des actions


àAr emplir au plus tard 1 mois après l’évaluation.
L’évaluateur évalue la
pertinence des réponses
apportées:
Les évaluateurs sont de plus
en plus attentifs à la qualité
des réponses, notamment
de l’analyse de l’étendue de
l’écart et des causes.
Annexe 10

Cadre 4: Avis du COFRAC sur la


pertinence des actions
àA remplir au plus tard 1 mois après
l’évaluation.
Annexe 11

A la suite de la réunion pour décision, si l’organisme a transmis des preuves, la


commission peut aussi les examiner et apprécier :
• si les documents examinés sont satisfaisants
• s’ils suffisent pour conclure à la maîtrise de la situation d’écart.

Cadre 6: Examens de preuves suite à la


décision de la commission

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