Vous Êtes Nés Pour Réussir VOUS ETES NE POUR REUSSIR (NUM) (Benoît Tanguay)

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VOUS ÊTES NÉ

POUR

RÉUSSIR
Vous êtes nés pour réussir
ISBN EPUB: 978-2-7640-3538-2

Éditeur: Jacques Simard

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Imprimé au Canada

© 2017, Les Éditions Québec-Livres

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Dépôt légal: 2017

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pour son programme d’édition.

Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre
du Canada pour nos activités d’édition.
Benoît Tanguay

VOUS ÊTES NÉ

POUR

RÉUSSIR
Pour ma mère et mon père,

de qui j’ai tout appris.


Réussir, c’est être en accord

avec soi-même, faire les choses avec

passion et pas avec raison.


Hélène Darroze

Le succès est un état d’esprit.

Si vous voulez réussir,

commencez par penser à vous

en tant que gagnant.


Joyce Brothers
Avant-propos
Je suis assis près d’un feu de camp. Les flammes montent vers le ciel noir et
étoilé alors que mon fils Cédric se fait cuire une énorme saucisse à hot-dog
sur les chaudes braises issues de bûches consumées, tandis que Manon, ma
conjointe, sirote un verre de jus en fixant les flammes, perdue qu’elle est
dans ses pensées. Quant à mon aînée, Jessica, elle lit un livre à la lueur
d’une lampe de poche, et Manuel, le fils de Manon, s’occupe de bien
alimenter notre feu.
Tous les membres de notre jolie petite famille sont assis là, comme
l’étaient nos ancêtres, autour de cette source de chaleur et de lumière
ancestrale.
Et moi, un bloc-notes à la main, je me connecte à cette nature
environnante afin de trouver l’inspiration, et surtout le sujet de ce troisième
livre que je compte écrire.
En fait, ce livre, il est déjà commencé depuis plusieurs années.
Mais en cette soirée à la campagne, je me permets un questionnement et
j’en cherche la réponse.
Que font les gens quand ils se retrouvent autour d’un feu de camp?
Ils jasent, font cuire leur repas, se racontent des histoires, apprennent à
se connaître, amadouent les autres, se perdent dans une méditation
silencieuse et, oui, tombent même amoureux pour certains, et ce, quel que
soit le peuple, la tribu, la race ou l’endroit où ils sont sur notre bonne vieille
terre.
Oui, se réunir autour d’un feu est commun à tous les peuples depuis la
nuit des temps, soit depuis que l’Homo sapiens a progressivement peuplé
notre planète alors que les autres hominidés disparaissaient les uns après les
autres, de la Sibérie à la savane africaine, du fin fond de l’Inde à
l’Amazonie, et de l’Europe à la banlieue montréalaise où j’ai monté mon
campement en pleine nature pour quelques jours.
Nous, Homo sapiens, avons survécu. Nous avons réussi. Nous avions ce
petit quelque chose que les autres n’avaient pas.
Je ne sais pas de quoi il s’agit, mais je sais que nous sommes là, des
milliers d’années plus tard, avec nos autoroutes, nos téléphones intelligents,
nos connaissances en médecine, et j’en passe.
Nos réussites n’ont d’égal que notre volonté d’explorer et d’évoluer, tant
sur les plans matériel et physique que sur le chemin de la spiritualité.
Nous sommes des Homo sapiens et nous le resterons – vous le resterez.
Alors, nous devons avoir, de nos jours, vous et moi, des acquis transmis par
nos ancêtres qui ont maîtrisé le feu, construit des villages, conçu
l’agriculture, bâti des pyramides!
Nous avons ce don de réussir, là en nous, et je vais m’atteler à la tâche
de vous écrire ce bouquin dès mon retour à la civilisation, d’ici quelques
jours, ressassant toutes les informations que j’ai pu emmagasiner au cours
de mes recherches qui s’étalent sur plusieurs années (et je sais que j’aurai
besoin de plus de matériel que ce que je possède déjà pour rédiger ce livre).
Mais pour le moment, je vais poser mon bloc-notes et mon stylo afin de
profiter de cette activité qui est commune à nous tous et me relaxer près de
ce feu de camp, me laisser bercer en ce moment présent, tout en sachant
que…

… Vous êtes né pour réussir.


Introduction
Actuellement, je peux affirmer ceci avec certitude: vous êtes en train de me
lire et vous êtes né pour réussir.
Commençons par la première affirmation, celle qui dit que vous êtes en
train de me lire. Je le sais, cependant je ne peux vous dire où vous êtes, au
sens physique du terme. Vous pouvez être là, debout, à la librairie de votre
quartier, à feuilleter ce livre, votre curiosité aiguisée par je ne sais trop quel
stimulus. Peut-être avez-vous lu et aimé l’un de mes bouquins précédents:
La loi de l’attraction démystifiée ou bien Ces trésors en vous, publiés chez
ce même éditeur. C’est peut-être un ami qui vous a prêté ce livre en vous
disant: «Lis ça, ça va t’aider!»
Mais savoir où vous êtes physiquement, est-ce bien important? Pas
vraiment. L’important est que vous êtes en train de lire le fruit de mon
labeur et de mes recherches qui s’étalent sur de nombreuses années, et
surtout que ce choix que vous faites de lire cet ouvrage de développement
personnel vient sûrement de votre désir de combler un manque, un vide, du
désir quasi viscéral que vous ressentez depuis trop longtemps de vous
accomplir, de vous réaliser, de vous épanouir.
L’important est surtout, pour vous, de savoir où vous en êtes entre vos
deux oreilles.
Vous avez fait le bon choix, car c’est le propos de ce livre, celui de vous
guider afin que vous puissiez faire la connaissance d’une personne
formidable que vous côtoyez depuis votre naissance, une personne aux
multiples talents dont les possibilités d’accomplissement sont infinies. Et
cette personne…

… C’est vous, vous qui êtes né pour réussir.

Ça, c’est la deuxième affirmation que je vous ai proposée au tout début


de cette page, regroupée dans les cinq derniers mots de la première phrase.
Je crois que vous êtes né pour réussir, rien de moins.
J’appliquais un système de croyances qui, à une époque de ma vie, ne
fonctionnait absolument pas pour moi. En fait, ce système basé sur des
croyances limitatives ne pouvait que me garder là où j’étais dans toutes les
sphères de ma vie: amoureuse, émotive, interrelationnelle, personnelle et
professionnelle.
Je faisais du surplace. Je piétinais dans le petit tas de boue où je restais,
jour après jour, semaine après semaine, année après année, ignorant qu’une
seule enjambée de ma part m’aurait fait quitter cette vie de remplacement
pour aller vers ma vie, une vie bien à moi, faite sur mesure, selon mes
attentes, mes goûts, mes choix.
Oui, c’est comme ça que ça se passe. Un seul pas en direction de ce que
vous voulez être et le tour est joué: vous quitterez la routine de votre vie qui
manque – je m’en doute un peu – de saveur pour vous diriger, les cheveux
au vent, vers une vie d’aventure pleine de piquant, de rebondissements, de
surprises et de réalisations enrichissantes.
Je sais de quoi je parle: je suis passé par là où vous passez, et je vous
guiderai vers là où vous souhaitez aller.
J’avais envie de vous dire «Faites-moi confiance», mais cette phrase
s’est transformée, et avec raison, en celle-ci:
Faites-vous confiance.
Croyez-vous sincèrement que vous êtes né pour souffrir? Répondez-moi
en toute honnêteté. Nous sommes seuls, en tête-à-tête, entre nous; personne
ne peut entendre votre réponse à cette simple question.
Je la répète, mais cette fois-ci, je vous la chuchote tendrement à l’oreille:
croyez-vous sincèrement que vous êtes né pour souffrir?
Peut-être qu’en faisant le bilan de votre vie vous auriez envie de me
répondre par l’affirmative, à savoir que vous souffrez de manque à tout bout
de champ – manque d’argent, d’affection, d’amis, de travail, de temps,
d’amour – et que vous en bavez réellement.
Et, légitimement, vous croyez que ce que vous vivez est votre réalité. Le
pire, c’est que vous croyez que cette réalité est là pour rester, telle quelle,
sans jamais changer.
Oui, la souffrance existe, elle est là, elle fait partie de toute vie, mais elle
n’est pas la vie.
Je me refuse à croire que je suis né pour avoir mal, suer, peiner, en
arracher et endurer le calvaire, tout cela quotidiennement!
La souffrance, le manque sont des états temporaires.
Je vais partager une bonne nouvelle avec vous: vous ne croyez pas
vraiment que vous êtes né pour souffrir puisque vous êtes en train de lire ce
bouquin! En fait, vous avez enfin décidé d’écouter cette petite voix qui,
timidement, sans tambour ni trompette, a réussi à vous atteindre dans ce
capharnaüm de pensées négatives et limitatives qui meuble votre quotidien.
Vous avez longtemps cru que vous étiez né pour un petit pain.
Et pourtant, vous êtes là à chercher des réponses, mais aussi des outils
qui fonctionnent afin de faire taire ces pensées qui ne vous ont
malheureusement pas amené là où vous le vouliez.
Bravo! Vous avez fait le choix de vous choisir, et c’est remarquable, car
il n’est pas donné à plusieurs de s’ouvrir les yeux, de prendre une pause, de
se regarder et de se dire: «C’est assez, je mérite mieux que ça!»
Donc, puisqu’il y a cette petite partie de vous qui vous fait croire que,
malgré tout, vous êtes né pour réussir, vous me simplifiez la vie. Tout ce
que j’ai à faire afin de vous aider à vous réaliser, c’est de vous proposer des
outils qui marchent et vous suggérer des pistes de réflexion efficaces et
puissantes.
Tout ce dont vous avez besoin, c’est de croire. Croire en qui vous êtes et
croire que vous pouvez tout réussir.
J’ai cru que je pouvais aider les gens en écrivant et en faisant publier des
livres, et je fais maintenant partie de cette belle équipe, cette maison
d’édition qu’est Québec-Livres. Au moment où vous lisez ces lignes, mes
bouquins publiés précédemment sont offerts partout en librairie au Québec,
mais aussi en France, en Suisse, en Belgique et au Luxembourg!
J’ai cru que je pouvais aider mon prochain en faisant des conférences
publiques et en entreprises partout au Québec, et c’est ce que je fais sur une
base plus que régulière.
J’ai cru que je pouvais coacher des personnes en privé, animer des
ateliers de groupe, et je le fais, aidant des gens à s’épanouir et à atteindre
des objectifs.
J’ai cru que j’avais le droit de connaître l’amour, et je partage
aujourd’hui ma vie avec une femme formidable, moi qui me voyais, à un
moment de mon existence, finir mes jours dans la peau d’un vieux garçon.

Le truc, c’est de croire.

C’est tellement simple!


Avant toute chose, j’ai cru que j’étais né pour réussir, et ce, même dans
les périodes les plus sombres de ma vie, car il y avait cette petite flamme
qui brûlait en moi, contre vents et marées.
C’est à votre tour d’y croire. Allez-y, et ce qui va se passer par la suite
dépend de vous, de vos choix et de vos actions.
Oui, vraiment, vous êtes né pour réussir!
«Représente la personne à qui l’on parle.»
(Larousse.fr)

Dans les prochaines pages, nous allons discuter de vous physiquement


parlant, car c’est avec ce corps que vous habitez que vous allez réussir à
cocréer votre vie.
Ce corps qui vous sert de véhicule – puisque c’en est un – est bâti de
manière que vous puissiez accomplir des exploits inégalés; il possède déjà
en lui tout ce dont vous avez besoin pour réussir là où, avant, vous aviez
échoué. Croyez-moi quand j’affirme cela, et surtout croyez que cette
enveloppe charnelle qui n’est qu’une partie de vous fera vraiment tout pour
vous, puisque la vie, sous toutes les formes connues sur notre planète, n’a
que deux buts: survivre et se reproduire.
C’est dans cette optique que votre corps a été créé.
Et les outils dont il dispose – vos organes et la chimie qui le compose –
sont tout à fait adaptés aux deux buts mentionnés. Mais nous, les êtres
humains, avons plus de besoins que ce qui est nécessaire pour le reste des
membres du règne animal, car nous sommes des êtres qui interagissent avec
les autres dans le cadre de la société que nous avons créée.

Je me réfère aux recherches du Dr Abraham Maslow (1908-1970),


psychologue considéré comme le père de l’approche humaniste. Cet homme
est surtout connu pour son explication de la motivation par la hiérarchie des
besoins, qui sont les suivants: les besoins physiologiques, de sécurité,
d’appartenance, d’estime de soi et de réalisation. Sa théorie est représentée
sous la forme d’une pyramide: la «pyramide des besoins».

Il est important de noter que celle-ci part du bas et s’élève vers son
sommet, et qu’elle est divisée en deux parties: les besoins primaires
(l’avoir) et les besoins secondaires (l’être). Les buts de tout être vivant
mentionnés plus haut – survivre et se reproduire – se retrouvent à la base,
c’est-à-dire dans les besoins physiologiques.
Je vous invite à garder l’image de cette pyramide à l’esprit, nous y
reviendrons plus loin dans ce livre.

Survivre
Concentrons-nous sur l’objectif «survivre», car pour ce qui est de la
reproduction, nous en parlerons ici et là au fil des pages et des chapitres.
Explorons un petit instant votre corps en recourant à certains faits qui
illustrent bien mon propos:
• Saviez-vous que votre cœur bat, tout seul, sans votre aide, en moyenne
un peu plus d’une fois par seconde, soit plus de 100 000 fois par jour,
donc près de 36,7 millions de fois par an? Et que ce formidable organe,
pas plus gros que votre poing, pompe près de 5 litres de votre sang par
minute à une vitesse de 2 km/h afin de nourrir vos muscles et vos
organes, en plus de transporter vos déchets musculaires au sein d’un
réseau de capillaires et de veines long d’environ 200 000 km, soit un peu
plus de la moitié de la distance qui sépare la Terre de la Lune?
• Saviez-vous que vous respirez le plus souvent sans vous en rendre
compte? Que vos poumons, si vous les dépliiez, couvriraient la
superficie d’un terrain de tennis? Et que l’oxygène que vous respirez est
un élément corrosif auquel même l’acier ne peut résister?
• Saviez-vous que votre peau forme une cuirasse contre les agressions
extérieures? Qu’elle a en fait quatre fonctions principales: vous protéger
(ça, nous venons de le voir), régulariser votre température corporelle
(c’est pour cela que vous transpirez), détecter les informations qui vous
entourent par des récepteurs nerveux qui réagissent à la chaleur et au
froid, à la pression (ça, c’est le sens du toucher) et à la douleur, et
finalement sécréter une vitamine essentielle à votre bien-être (la
vitamine D produite lors d’une exposition aux rayons de soleil)? Votre
peau est le plus grand organe de votre corps.
Votre corps ne vous demande que très peu d’interventions pour
fonctionner: vous nourrir convenablement et régulièrement, boire, dormir.
Oui, parfois il a besoin d’un petit coup de pouce afin de faire ce qu’il a
l’habitude de faire tout seul. Par exemple, si vous vous coupez un doigt,
vous devez nettoyer la plaie avec une eau savonneuse et peut-être y
appliquer un pansement.
Mais il existe des cas documentés qui montrent que la médecine, malgré
ses efforts, est sans réponse devant la guérison de certaines personnes
condamnées à l’avance.
Et n’allez pas chercher trop loin, j’ai pour vous des exemples frappants
qui se sont passés ici, dans la Belle Province.

Mme Denise Schetagne apprend de son médecin (elle est alors âgée de
29 ans) que ses problèmes d’audition sont irréversibles, qu’elle subira une
perte totale de l’ouïe assez rapidement. En outre, on lui explique qu’il est
trop tard pour effectuer un quelconque traitement, ou même un suivi
médical, car la médecine n’a pas de réponse à la cause de sa perte
d’audition. Denise sera sourde. Pourtant, sans qu’on sache pourquoi, sa
situation s’est stabilisée, et cette dame entend et parle très bien. Je le sais, je
l’ai interviewée afin de vous raconter son histoire. Et cette femme de me
dire, comme ça, à brûle-pourpoint: «Dans la vie, si tu pleures tout le temps,
tu ne t’en sortiras pas.»

J’ai aussi eu la chance d’échanger avec Mme Annie Roberge, qui a elle
aussi partagé avec moi son extraordinaire expérience de miracle médical. Sa
terrible aventure débute en 2010, alors qu’elle et sa famille parcourent les
routes du Québec afin que l’un de ses garçons participe à un tournoi de
hockey. Un brin coquette (la majorité des femmes le sont…), elle décide de
s’appliquer un peu de maquillage (elle est assise du côté passager…). Elle
échappe alors un objet et se penche pour le ramasser. Bang! C’est la
collision. Annie vit alors une expérience de mort imminente: elle sent
qu’elle quitte son corps et passe dans un tunnel de lumière. Mais elle entend
aussi des cris qui la somment de sortir de la voiture. Elle revient à elle,
semi-consciente. Elle ne peut pas s’extirper du véhicule: elle a les jambes et
les bras paralysés, et elle a mal au cou. On vient l’aider à se dégager de la
carcasse d’acier tordu, et son cœur s’arrête de battre… mais redémarre de
lui-même. Elle est hospitalisée. Les médecins lui avouent qu’ils ne
comprennent pas pourquoi elle est encore en vie, et lui annoncent qu’elle ne
pourra probablement plus jamais remarcher. Annie est prof de yoga; sa vie
tourne autour de sa passion, qui l’anime. Cette femme décide de revenir à
l’essence qui compose son être et commence à méditer, tout en y allant de
séances de physiothérapie pour retrouver l’usage de ses bras. Aujourd’hui,
elle marche et a recommencé à donner ses cours de yoga. Elle me confie:
«Ma force de vie est ma plus grande richesse.»
Maintenant, je vous raconte mon extraordinaire expérience.
À la fin de mon adolescence, j’ai été atteint de la colite ulcéreuse, une
grave maladie dégénérative de l’intestin. C’est comme si le corps rejetait le
côlon. Les symptômes: douleurs abdominales atroces, saignements
abondants, et j’en passe. Cette affection qui exigeait que je me soigne avec
des comprimés de cortisone et de sulfamide a duré près de dix ans, jusqu’à
ce que mon côlon soit complètement atteint, foutu, détruit par la maladie.
Le diagnostic est tombé: on devait m’opérer. Cependant, je n’étais pas
prêt à vivre avec une stomie (un sac collé sur le corps et qui récupère les
déchets de la nutrition). Feu le Dr Florent Thibert, mon gastroentérologue,
me présente un chirurgien, le Dr Serge Dubé de l’Hôpital Maisonneuve-
Rosemont (centre affilié à l’Université de Montréal), qui me propose une
solution de rechange: il va retirer mon côlon puis, à l’aide des tissus de
mon intestin grêle, fabriquer une poche (un réservoir pelvien) qu’il
connectera à l’intérieur de mon rectum. Je n’aurai pas de stomie et je
pourrai aller à la toilette comme le commun des mortels. L’idée me plaît.
Je passe sous le bistouri et l’opération est un succès.

Mais le Dr Dubé, qui a appris ce protocole opératoire d’une équipe de


chirurgiens britanniques et suédois, me fait un aveu pour le moins
surprenant: «Tu sais, Benoît, il y a un phénomène que nous ne pouvons pas
expliquer. Vois-tu, la flore intestinale qui est logée dans l’intestin grêle n’est
pas la même que celle que l’on observe dans le côlon. Et pourtant, cette
même flore intestinale qui devrait être présente dans le côlon que je t’ai
retiré va se régénérer d’elle-même dans le réservoir pelvien que je t’ai
construit…»
Miracle? En effet. C’est comme si mon corps avait, d’une manière ou
d’une autre, compris que cette construction faite à partir de mon intestin
grêle ferait maintenant office de côlon!
Wow! Quelle belle machine que ce corps humain!
Et je n’étais pas au bout de mes surprises. Mon aînée, Jessica, est née
dans ce même hôpital universitaire, quelques années plus tard. Je croise
alors le Dr Dubé dans l’un des couloirs. Il s’arrête, me dévisage et
commence à me poser une tonne de questions.
C’est que, voyez-vous, il m’avait affirmé quelques années plus tôt que je
ne pèserais jamais plus de 55 kilos. Eh bien, le 1er juillet 1996, mon poids
était de 97,5 kilos…
Incroyable!
Comme vous pouvez le constater à la lecture de ces quelques exemples,
votre corps ne se laissera pas diminuer facilement, et il possède des outils
formidablement puissants afin que vous réussissiez à vivre votre vie.
Maintenant, j’aimerais vous entretenir d’une superbe découverte que j’ai
faite, une découverte méconnue du grand public que je partage avec vous,
ici, avec tout l’enthousiasme que vous me connaissez. Il s’agit de
substances chimiques hyperpuissantes qui sont sécrétées par le cerveau.
Eh oui! La chimie de votre corps est un outil inné qui me fait dire que
vous êtes né pour réussir.
Allons-y!

Les hormones de la réussite


Votre cerveau, cet organe gélatineux pesant 1,5 kilo et constitué de 170
milliards de cellules (dont près de 90 milliards de neurones), est le siège de
votre pensée, de votre conscience et même de votre âme, selon certaines
croyances.
En fait, votre cerveau est un chef d’orchestre qui voit au bon
fonctionnement du langage, de votre motricité et de vos sens (odorat, ouïe,
vision, toucher, goût).
Et ce cerveau qui est le vôtre a su développer, au cours de son évolution,
un système infaillible qui vous pousse à réussir. Ce système est basé sur la
récompense. Toute action que vous posez, planifiez ou évitez fait appel à
certaines zones de votre cerveau, qui sécrète alors des hormones que je
m’amuse à nommer «les hormones de la réussite». Car sachez bien, chères
lectrices et chers lecteurs, que sans ces produits chimiques diffusés par
votre corps par l’intermédiaire de votre cerveau, la race humaine n’en serait
pas là où elle est.
Bien connaître les hormones qui sont sécrétées en permanence à
l’intérieur de votre cortex vous permettra de vous bâtir une vie qui ira au-
delà de vos espérances les plus folles.
Ce que je partage avec vous ici est un secret que j’ai gardé longtemps
pour moi, et pour moi seul.
Je souhaitais, avant de vous faire connaître le fruit de mes recherches
intensives, expérimenter dans ma vie courante ce que je vais vous expliquer.
Voici.
Les hormones dont je vous parle sont sécrétées automatiquement, sans
intervention de votre part, selon votre réaction à ce que vous vivez:
• Vous êtes stressé? Voici qu’arrive le cortisol.
• Vous avez du plaisir à faire du sport? Vous aimez les effets de
l’endorphine.
• Vous êtes fier de votre réussite? Dites allô à la dopamine.
• Vous êtes de bonne humeur? C’est que votre corps regorge de sérotonine.
• Vous avez besoin d’un câlin? Votre taux d’ocytocine est probablement
bas.
Mais puisque vous pouvez provoquer les réactions émotionnelles
mentionnées, c’est donc que vous avez aussi le pouvoir de choisir de
sécréter les hormones qui naviguent dans vos veines.
Vous avez bien lu: les hormones de la réussite sont sécrétées
automatiquement, mais vous pouvez aussi décider quand elles seront
diffusées en vous et les utiliser afin de réussir.
Vous me comprenez bien: il est possible et souhaitable de provoquer
l’afflux d’hormones dans votre sang, et vous pourrez le faire en temps
voulu!
Vous êtes né avec ces produits chimiques en vous; ils sont là depuis
votre naissance. Vous les avez, je les ai, nous les avons tous! À vous de les
utiliser.
Tout cela afin de réussir.
Facilement.
Je le sais, car c’est ce que je fais depuis plusieurs années.
Allons les observer plus en détail, et voir comment le tout fonctionne
afin de confirmer ce que je clame depuis toujours: vous êtes né pour réussir.

Le cortisol
Connue sous le nom d’hormone du stress, cette substance qui a vraiment
mauvaise presse est sécrétée lorsque vous faites face à un danger, quand
vous êtes dans une situation où vous devez combattre ou fuir. Elle entre en
action conjointement avec l’adrénaline, vous aidant à garder le focus, à
mobiliser toute l’énergie disponible afin que vos muscles réagissent
promptement, avec force et précision. Pour ce faire, le cortisol met en veille
certains organes (par exemple, ceux liés à la digestion) ainsi que le système
immunitaire.
Donc, face à une situation qui est perçue par votre cerveau comme une
menace, cette hormone est sécrétée en dose massive dans votre organisme.
Vous faites constamment face à des situations dangereuses, me direz-
vous. Ça, je veux bien l’admettre.
Effectivement, vous pouvez mourir à tout moment: vous pouvez tomber
de votre vélo, être frappé par la foudre ou heurté par une voiture alors que
vous marchez tranquillement sur le trottoir, ou encore vous étouffer en
mangeant; l’avion à bord duquel vous prenez place peut s’écraser à tout
moment, l’usine où vous travaillez peut exploser, la tour de bureaux où
siège votre entreprise peut s’écrouler…
Oui, le danger vous guette. Pourtant, il n’y a pas de quoi en faire un
drame. Mais puisque le mot «danger» rime avec le mot «peur», votre
cerveau ne sait pas faire la différence entre une situation de danger extrême
et une autre plus banale. Alors, lorsque vous avez peur, votre cerveau
enclenche immédiatement le processus pour fuir ou combattre, en
produisant du cortisol.
Vous avez peur:
• de perdre votre emploi? Vous sécrétez du cortisol.
• de rater votre coup? Vous sécrétez du cortisol.
• des araignées? Vous sécrétez du cortisol.
• que votre conjoint (conjointe) vous trompe? Vous sécrétez du cortisol.
• de prendre l’avion? Vous sécrétez du cortisol.
Vous comprenez le principe? Plus vous avez peur, plus vous produisez
de cortisol, avec les effets néfastes pour votre santé, que vous connaissez
maintenant.

Arrêtez d’avoir peur, tout le temps, pour rien! Ça va vous tuer!

Tenez, amusons-nous avec une mise en situation.


Je vous présente Paul et Julie, deux étudiants au premier cycle
universitaire qui doivent répondre à un test écrit d’une durée prévue de trois
heures. Tous les deux vivent un certain stress. En effet, il est menaçant de
voir ses apprentissages évalués en fonction de réponses écrites sur une
feuille de papier. La peur d’échouer est aussi vue comme une menace par le
corps, qui se prépare à fuir ou à combattre.
L’enseignant démarre le chrono. Le test débute.
Paul regarde sa feuille d’examen et commence à voir flou. Ses mains
tremblent et il a soudainement chaud. Il n’arrive pas à se concentrer
suffisamment, car il est rongé par le doute; il a le sentiment de ne pas s’être
bien préparé en vue de ce test très important. «Merde! J’aurais dû étudier
plus à fond. À quoi ai-je pensé? Je vais tout faire rater!» Et plus Paul
s’enlise dans ce schéma, plus son corps produit du cortisol. Les robinets
sont grands ouverts! Il veut fuir cette salle de classe, se retrouver ailleurs. Il
s’écrase bien au fond de sa chaise et fixe le plafond. Il a des nausées. Mais
il arrive tant bien que mal à répondre à toutes les questions. Une fois le test
terminé, Paul, trempé de sueur, quitte la salle en coup de vent, repasse dans
sa mémoire les questions posées (et ses réponses), et le doute s’installe en
lui. Il produit encore du cortisol en quantité industrielle, mange peu ou pas,
a des troubles du sommeil…
Julie, quant à elle, réagit différemment. Bien qu’elle ait peur elle aussi
d’échouer, elle prend le temps d’écouter son corps et constate que sa
respiration s’accélère. Elle sent aussi qu’un début d’engourdissement
s’installe dans ses mains. Elle décide alors de se calmer. Tout en restant
assise, elle bouge les bras, prend de longues et profondes respirations. Elle
regarde lentement les questions une à une, sans y répondre; elle ne fait que
les lire. «Ce n’est que ça, ce test? Alors, à nous deux!» Julie se prépare à
combattre avec la certitude qu’elle vaincra. La dose de cortisol qu’elle
produisait jusqu’à maintenant est alors réduite, et sa concentration est au
beau fixe. Elle commence à rédiger ses réponses. Julie termine le test avant
la fin des trois heures allouées et a même le temps de le réviser, calmement.
Elle quitte la salle de cours, respire un grand coup, sourit, et se rend à la
piscine nager quelques longueurs.
Comme vous pouvez le constater, la même situation commandant la fuite
ou le combat, réaction mue par la peur de l’échec, est vécue de façon
différente par les deux personnes, abordée de manière totalement opposée.
Avec des résultats qui seront eux aussi fort différents. Ce qui fait la
différence, c’est que Julie est à l’écoute de son corps, ce qui n’est pas le cas
pour Paul.
C’est simple: l’astuce, c’est de vous observer.
Un jour, j’assistais à un atelier de ma bonne amie Marie-Josée Kingsley
(auteure, conférencière, consultante et formatrice) qui nous enseignait à
observer notre respiration au quotidien. Elle nous expliquait comment les
situations dans lesquelles nous nous retrouvons influencent notre
respiration. Par exemple, lorsque le rythme de la respiration se modifie
(devient saccadé, rapide ou ralenti), c’est que celui-ci est influencé, de
manière consciente ou inconsciente, par un événement présent ou en
résonance avec une situation passée. L’observation de notre respiration nous
permet de percevoir à ce moment que nous vivons une situation menaçante
ou dangereuse. Parfois, nous pouvons également noter que le lieu de notre
respiration se situe davantage dans la région thoracique (partie supérieure
du corps). Pour rétablir la situation et reprendre une respiration adéquate
(thoracique et abdominale), nous devons demeurer dans la pleine attention
de ce que nous sommes à chaque instant; il suffit de nous recentrer en nous
redéposant dans notre centre vital (situé dans la région du bassin), afin
d’être dans une situation favorable au rééquilibre du souffle. Autrement,
c’est un processus de réaction qui s’installe et le déséquilibre émotionnel
perdure.
Revenons maintenant au propos premier de ce chapitre: la chimie de
votre corps vous permet de réussir; vous êtes né pour connaître le succès.
Oui, le cortisol a ses mauvais côtés, comme trop regarder la télévision,
être trop présent sur les médias sociaux, boire trop d’alcool, consommer
trop de croustilles et de cola.
Le mot clé ici est «trop», car tout est une question d’équilibre.
Mais attention, je tiens à répéter que votre cerveau ne sait pas faire la
différence entre un événement réel et un événement imaginé. Alors, si vous
êtes de ceux qui passent leur temps à envisager les pires situations possibles
et qui ont toujours peur, vous produisez du cortisol sur une base régulière,
et c’est nocif pour votre organisme. En effet, puisque cette production est
sollicitée à outrance, vous risquez de manquer de cortisol, ce qui pourrait
créer chez vous de l’anxiété et de l’épuisement chronique.
Sachez que vous n’êtes pas toujours en situation de vie ou de mort. En
fait, vous ne l’êtes presque jamais, mais cela, votre cerveau n’en tient
absolument pas compte, car il ne saurait distinguer une situation réellement
ou potentiellement dangereuse d’une autre plus bénigne.
Le cortisol est une hormone formidable qui nous permet de nous
propulser vers l’avant à une vitesse phénoménale quand nous savons
déceler sa présence en nous.
Il vous permet de fuir afin de mieux recommencer à zéro.
Il vous permet de combattre (de relever des défis) afin de gagner.

L’endorphine
Voici une autre hormone sécrétée dans les moments de stress.
Découverte dans les années 1970, l’endorphine agit comme la morphine.
Elle est sécrétée par l’hypophyse et par l’hypothalamus dans des situations
de stress psychologique ou physique, mais le plus souvent pendant et après
la pratique d’un sport, le plus connu étant la course à pied, d’où son nom de
«drogue du joggeur» (l’hormone du bonheur pour le coureur à pied).
Cette hormone procure un sentiment de bien-être, et c’est un
médicament antistress naturel en raison de ses capacités analgésiques.
Faire de l’exercice physique peut augmenter la fabrication d’endorphine
jusqu’à cinq fois la quantité normale. C’est pourquoi il est recommandé aux
gens déprimés, aux fumeurs et aux alcooliques, durant et après une cure de
désintoxication, de faire progressivement une activité physique régulière
(jogging, natation, vélo, marche rapide) d’au moins 30 minutes par jour, à
un rythme rapide, car celle-ci augmente naturellement la production
d’endorphine, puisque l’activité physique agit comme un stress sur
l’organisme et stimule cette hormone.
En outre, l’endorphine est libérée naturellement après un orgasme, d’où
l’agréable sensation de détente, de relaxation et l’envie de dormir après
l’acte sexuel.
Au moment de la sécrétion d’endorphine, les gens témoignent du fait que
leurs sensations s’apparentent à un moment d’euphorie, de regain de la
spiritualité, de puissance infinie, de grâce, d’extase. Cet état euphorique
continue après l’arrêt de l’activité physique.
Cependant, ces effets sont de courte durée, car l’endorphine est
rapidement dégradée par l’organisme.
En un mot, faites de l’exercice sur une base régulière et vous vous
sentirez comblé de bonheur.

La dopamine
Connue comme l’hormone du plaisir, la dopamine est produite dans le
cerveau et vous permet de vous sentir bien.
Depuis les années 1990, les chercheurs font un rapprochement entre
cette substance, la recherche de récompenses et nos comportements, car les
neurones qui la produisent entrent en jeu lorsque le sujet éprouve du plaisir
et du désir. Par exemple, le frisson ressenti lors de l’écoute de musique est
dû à la sécrétion de dopamine.
C’est un stimulant naturel.
Vous produirez une bonne dose de dopamine lors de certaines activités,
par exemple en ayant des rapports sexuels ou en mangeant de la bonne
nourriture.
D’un autre côté, si vous manquez de dopamine, vous vous sentirez
dépressif et totalement désintéressé de la vie. Or, il arrive que certains
tombent dans un piège, car, voyez-vous, la dopamine peut aussi être
sécrétée lors de l’absorption d’alcool ou de drogues, par exemple. Ce qui en
amène malheureusement certains à développer une dépendance à ces
substances.
La dopamine est liée au plaisir. Dans les faits, elle est elle-même une
drogue. Heureusement, tout ce que vous avez à faire pour jouir de ses effets
est de stimuler votre cerveau par des activités ou des pensées positives. Il
est fascinant de constater qu’atteindre un nouvel objectif permettra à vos
centres de plaisir d’entrer en action, pour votre plus grand bien.
La dopamine est responsable de la motivation.
Je carbure à la dopamine naturelle.

La sérotonine
La sérotonine, connue sous le nom d’hormone du bonheur et des émotions,
joue un rôle important dans la sensation de bien-être, de joie et
d’optimisme. Elle agit aussi sur les habitudes de sommeil, l’appétit et, part
le fait même, la digestion.
Elle a beaucoup d’effets sur notre corps.
Elle nous aide à rester optimistes et à garder notre calme, à ressentir une
sensation de paix intérieure et d’apaisement. Elle favorise notre
représentation positive du monde et des choses, mais elle est également, et
fort heureusement, le produit de nos interactions avec les autres.
À l’inverse, en cas de manque ou de diminution du taux de sérotonine,
on a tendance à perdre son sang-froid et à s’énerver facilement.
Pour produire cette hormone, notre corps a besoin d’acides aminés
présents dans notre alimentation. Ainsi, sa quantité diminue si on ne se
nourrit pas convenablement et régulièrement. Selon certaines recherches,
cela pourrait expliquer pourquoi nous sommes de mauvaise humeur lorsque
nous avons faim.
Une sérotonine raréfiée peut aussi entraîner une irritabilité (temporaire
ou chronique), des sensations de tristesse et de déprime, ou favoriser une
attirance excessive pour les produits sucrés.
Il est important de savoir qu’une personne sur trois serait touchée, d’une
manière ou d’une autre, par un manque de sérotonine au cours de sa vie.
Voici ce qu’il vous faut pour avoir une quantité normale de cette
hormone:
• Une exposition au soleil;
• Des activités physiques régulières;
• Un sommeil réparateur;
• Une nourriture riche en protéines, en vitamines et en minéraux, en assez
grande quantité (surtout le tryptophane et la vitamine B6);
• Un sentiment de fierté.

L’ocytocine
Nous avons tous un acteur préféré, une voiture préférée ou une saveur de
crème glacée préférée. Dans mon cas, j’ai aussi une hormone préférée:
l’ocytocine, que je nomme affectueusement l’«hormone des câlins», car sa
production peut être déclenchée par un simple contact physique, une pensée
amoureuse ou un regard venant de l’être aimé.
Cette hormone fascinante a causé plusieurs surprises au cours de sa
longue histoire, qui commence il y a plus de cent ans, plus précisément en
1906, lorsque le Dr Henry Dale, un Britannique, a extrait du cerveau
humain une substance provoquant des contractions chez des chattes sur le
point d’accoucher.
Chez les êtres humains, elle est aussi sécrétée lors de l’accouchement;
elle est essentielle dans le déclenchement des contractions de l’utérus.
L’ocytocine est alors produite en flots réguliers, de façon à espacer les
contractions.
Plus tard, lorsque la mère allaite son enfant, l’ocytocine continue de
jouer un rôle important en favorisant la sécrétion du lait.
C’est cette hormone qui aide à créer le lien tellement privilégié entre
l’enfant et sa mère: le lien maternel. Et les pères aussi ont droit à leur dose
d’ocytocine à la naissance de leur enfant. C’est ce qui les pousserait à ne
pas quitter le foyer. Hormone de la fidélité? Assurément.
C’est également elle qui serait responsable du lien social qui nous unit à
nos proches. Elle lie les gens les uns aux autres, comme vous l’avez été
avec votre mère. Son taux augmente dans votre organisme lorsque vous
vous sentez en confiance.
De plus, l’ocytocine aide à la vie de couple: elle favorise une relation
longue et durable, stimule le désir d’avoir des enfants, de faire des activités
ensemble, etc.
En outre, l’ocytocine est l’une des principales responsables de la
sensation de bien-être et de jouissance pendant et juste après l’orgasme
(avec la dopamine et l’endorphine).
Cette hormone a plusieurs effets bénéfiques:
• Elle diminue l’anxiété;
• Elle procure un sentiment de sécurité;
• Elle favorise le rapprochement entre deux personnes.
C’est, de loin, la première hormone à avoir montré que sa production
pouvait avoir des effets physiologiques et émotionnels.

Vous êtes le locataire de votre corps depuis sa conception au sein de votre


mère, et vous le resterez jusqu’à ce que vous quittiez cette planète. Cette
belle machine humaine est bâtie pour que vous ayez toutes les chances
possibles de votre côté, dans le but ultime d’atteindre la réussite, quel que
soit le sens que vous donnez à ce mot.
Il ne tient qu’à vous de croire que vous le pouvez, car ceux et celles qui
réussissent ont les mêmes atouts que vous, ni plus ni moins.
C’est fascinant, n’est-ce pas?
Je me permets de le répéter: tous ceux qui ont réussi à se bâtir une vie de
rêve ont les mêmes atouts physiologiques que ceux que vous avez déjà, là,
en vous. Et cela, comme vous le devinez, peu importe le pays où vous êtes
né, le genre d’éducation que vous avez reçu, votre force physique, votre
niveau d’instruction, votre sexe ou bien la couleur de votre peau.

Vous êtes né pour réussir, votre corps a été conçu dans ce but.

Dès que j’ai compris cela et que j’ai assimilé les quelques notions que je
vous ai présentées, j’ai pu me propulser bien au-delà de mes attentes les
plus folles.
C’est maintenant à votre tour d’utiliser ces outils puissants qui sauront
faire la différence entre celui que vous êtes et celui que vous voulez devenir.
Êtes
«Être. Nature profonde de quelqu’un.»
(Larousse.fr)

Dans le chapitre précédent, nous avons discuté de ce que j’appelle l’avoir,


c’est-à-dire ce que vous avez et qui vous permet de réussir: un corps et ses
outils.
Mais, un peu comme dans la vie de tous les jours, ce n’est pas ce que
vous avez, ce que vous possédez qui fait de vous qui vous êtes, l’essence
même de votre personne, votre nature profonde.
Il est agréable d’avoir une belle voiture, une belle maison ou un bel
emploi. Mais honnêtement, vos avoirs matériels ne sont que des indices
d’une certaine réussite, ils ne sont pas une fin en soi.
Il en va de même de votre corps.
Alors, il y a plus.
Et puisque vous êtes né pour réussir, allons maintenant à la découverte
de cette personne que vous êtes, une personne merveilleuse qui s’est donné
la peine d’acheter ce bouquin afin de réussir à se créer une vie bien à elle.
Oui, vous vous êtes choisi, peut-être pour la première fois de votre vie, et
c’est super!
Pour réussir, vous devez trouver le fameux «qui» de la question «Qui
êtes-vous?».
Question existentielle s’il en est une, et que vous vous êtes assurément
déjà posée.

Qui suis-je?
Plongeons donc tête première dans la nature profonde de votre être…

Qui êtes-vous?
À la question «Qui êtes-vous?», nous avons le réflexe de répondre par ce à
quoi nous occupons la plus grande partie de notre temps:
• Je suis un père à temps plein.
• Je suis une ingénieure en aéronautique.
• Je suis un coiffeur.
• Je suis une auteure.
Ce qui n’est pas faux en soi. Cependant, votre occupation principale ne
décrit pas vraiment qui vous êtes réellement, elle définit ce que vous faites
de vos journées et, la plupart du temps, ce que vous faites pour gagner votre
vie (et combien d’argent vous ramenez à la maison).
Oui, répondre à cette question par notre principale occupation est
pratique dans la vie de tous les jours. En fait, quand on nous demande qui
nous sommes, notre interlocuteur n’a pas vraiment envie de connaître nos
aspirations les plus profondes, les plus enfouies en nous. Ni nos états
d’âme.
C’est normal.
Mais au lieu d’imaginer que quelqu’un vous pose cette question,
supposons que vous vous la posiez vous-même… Elle deviendrait alors:
«Qui suis-je?»

Et pour que vous puissiez vous répondre, vous devez bien


vous connaître.

«Connais-toi toi-même»
Vous vous devez de connaître exactement – ou le plus précisément possible
– la personne que vous êtes. Bien vous connaître est un préalable essentiel à
votre réussite.
«Connais-toi toi-même», disait Socrate. Comme il avait raison! Cette
citation est même gravée au fronton du temple d’Apollon à Delphes, en
Grèce. Car c’est en vous connaissant bien que vous réussirez à avoir une
image positive de vous-même, qui vous permettra d’ouvrir les portes qui
demeuraient closes en vous et dans la vraie vie.
N’ayez crainte, je ne vous étourdirai pas avec des notions de Philosophie
101. Là n’est pas le but de l’exercice. Je vais vous guider vers votre
réponse, une réponse qui viendra de vous. Et c’est facile. Croyez-moi.
Il y a quelques années, j’assistais à un atelier de développement
personnel où l’on demandait aux participants de prendre une feuille de
papier et de tirer un trait vertical en son centre. Ce que je fis.
Dans la colonne de gauche, on devait noter ses défauts; dans celle de
droite, ses qualités.
Ce qui se produisit alors fut très révélateur: tous les participants avaient
inscrit de trois à cinq fois plus de défauts que de qualités! Et je ne faisais
pas exception à la règle. Si vous avez déjà fait ce simple exercice, vous
savez ce dont je vous parle.
C’est facile à comprendre. Depuis que nous sommes tout petits, on nous
répète que nous devons corriger nos défauts si nous voulons grandir,
avancer, évoluer ou atteindre un objectif.
Alors, nous avons la mauvaise habitude de ne prendre en note que nos
défauts. Et cela a pour effet de nous décourager, de nous faire croire que
nous ne réussirons jamais rien. Nous faisons du surplace.
Pourtant, ce n’est pas – non, vraiment pas! – la bonne façon de procéder.
Effectivement, ce n’est pas en vous focalisant sur ce qui vous fait défaut
que vous pourrez avancer dans la vie. C’est avec ce qui fonctionne pour
vous que vous pourrez évoluer.
Dans le but de voir si vous êtes capable de reconnaître vos qualités et les
traits de caractère qui vous propulseront davantage, allons découvrir ce que
vous pouvez relever chez les autres, les gens qui vous entourent.
Munissez-vous d’une feuille de papier et séparez-la en deux colonnes. À
l’aide d’un crayon ou d’un stylo, écrivez, dans celle de gauche, le nom de
personnes que vous connaissez et, dans celle de droite, une qualité ou un
trait de caractère qui caractérise chacune.
Par exemple:
Julie: souriante.
Pierre: attentionné.
Marc: un bon voisin.
Manon: une femme de cœur.
Vous comprenez le principe? Excellent!
Alors, trouvez dix personnes (au maximum) et notez le fruit de vos
recherches. Si vous en avez moins de dix, ce n’est pas très grave, inscrivez-
en le plus possible.

Nom Qualité ou trait de caractère

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Vous avez terminé? Oui?


Maintenant, concentrez-vous sur les qualités ou les traits de caractère
indiqués dans la colonne de droite, sans tenir compte des prénoms
apparaissant dans celle de gauche.
Que remarquez-vous?
Est-ce que vous vous reconnaissez?
Étrange comme question, me direz-vous. Et pourtant, relisez les mots
notés dans la colonne de gauche…
Eh oui! Les qualités que vous savez reconnaître chez les gens qui vous
entourent sont celles que vous possédez!
Les autres sont un miroir de vous-même. Rien de moins. Vous ne pouvez
pas reconnaître quelque chose chez les autres si vous ne l’avez pas déjà en
vous.
Et attention, il en va de même pour les défauts que vous relevez chez vos
proches, amis, collègues de travail, etc. Quelqu’un vous tombe sur les nerfs
parce qu’il parle tout le temps? Peut-être êtes-vous du genre verbomoteur?
Voilà un super outil qui vous permettra d’en connaître plus sur vous et
sur les autres.
C’est pour cela que je crois à des phrases comme celles-ci: «Dis-moi qui
sont tes amis et je te dirai qui tu es», ou encore «Qui se ressemble
s’assemble».

Dis-moi qui sont tes amis et je te dirai qui tu es


Changeons la phrase proposée par la suivante: qui sont mes amis et je saurai
qui je suis.
En effet, puisque les gens qui nous sont proches sont le miroir de qui
nous sommes, il est bon de nous interroger sur la qualité de notre entourage.
Vous avez un ou des amis qui se plaignent tout le temps de leur mode de
vie, qui jettent constamment le blâme sur les autres, qui se
déresponsabilisent quant à leurs rêves?
Vous avez un ou des amis qui crachent leur venin sur la société, qui ne
voient rien de positif dans leur vie?
Et vous choisissez de les fréquenter?
Attention! Ces personnes pourraient faire renaître en vous ces traits de
caractère. En effet, nous sommes tous, à l’occasion, un brin pessimistes,
négatifs ou même désabusés. C’est normal. Mais nous ne souhaitons pas
rester là, dans ces émotions qui nous ruinent la vie.
Cependant, fréquenter ce genre de personnes est très dangereux pour
vous. Pensez-y, elles ne font que nourrir la bête qui sommeille en vous, une
bête qui donne dans la facilité, dans le je-m’en-foutisme, dans le ce-n’est-
jamais-ma-faute.
C’est l’une des raisons pour lesquelles, dans mes séances de coaching, je
propose à mes clients d’examiner la qualité de leurs amis. Et de faire du
ménage si besoin est…
C’est en ayant des amis de qualité que vous pourrez voir vos qualités.
Vous aimez recevoir des amis pour souper? Entourez-vous d’amis qui
aiment recevoir à souper.
Vous êtes un passionné? Entourez-vous de gens passionnés.
C’est là le choix que j’ai fait:
• Ghislain Larocque est un conférencier et un auteur passionné: c’est mon
ami.
• Annabelle Boyer est une synergologue de haut niveau, une passionnée de
non-verbal: c’est mon amie.
• Éric Farran est un passionné de blues et de rock’n’roll; il est le leader de
The Ramblers, et son groupe a joué lors du Festival de jazz de Montréal
en 2014: c’est mon ami.
L’important pour moi est de m’entourer de gens passionnés, car c’est ce
que je suis: un homme passionné.
J’ai des défauts, je le sais, j’en suis conscient. Mais je sais qu’en misant
sur mes qualités, heure après heure, jour après jour, semaine après semaine,
mes défauts se noieront dans cette mer de qualités que je possède.
Il en va de même pour vous. Trouvez cette qualité qui domine votre vie,
votre être, et entourez-vous de gens qui ont cette même qualité principale.
Plus vous garderez le focus sur vos qualités, plus vos traits de caractère
négatifs se feront timides. Car un défaut ne disparaîtra jamais, il sera
toujours là en vous, mais il ne tient qu’à vous de ne pas le nourrir.
Il ne vous reste plus qu’à observer vos amis et à choisir de ne garder
auprès de vous que ceux et celles qui vous font grandir par leurs qualités et
leurs traits de caractère.
Ce faisant, vous apprendrez à mieux vous connaître.

Les membres de votre famille


Quand je coache des gens, certains s’aperçoivent que c’est un membre de
leur famille qui a le pouvoir de réveiller les défauts qui sommeillent dans
leur être. Je comprends, c’est possible; c’est même souvent le cas,
malheureusement. Nous sommes humains et nos parents, nos frères, nos
sœurs, nos cousins, nos oncles, nos tantes, et j’en passe, sont aussi des êtres
humains, avec des qualités et des défauts.
Voilà ce que je vous suggère: une fois l’élément perturbateur ciblé,
fréquentez-le le moins possible, ne gardez que les contacts nécessaires.
Ce n’est pas méchant de votre part de faire ce choix. De toute manière,
en côtoyant ce genre d’individu, que ce soit un parent ou un ami, vous le
perturberiez vous aussi. En effet, quand on est – comme c’est le cas pour
vous actuellement – à la recherche de qui on est, on dérange sans l’ombre
d’un doute ceux et celles qui ne se posent pas cette question.

Vous éloigner d’eux,

c’est donc aussi leur rendre service.

Vos qualités premières sont une partie de qui vous êtes; bien les
connaître vous permettra d’être dans l’action, afin de réussir. De plus, vous
constaterez que ces qualités qui vous définissent n’ont absolument rien à
voir avec votre corps. Elles sont là, quelque part en vous (je ne sais pas trop
où, pour être honnête…). À vous de les utiliser.

Vous êtes un être d’émotions


Comme vous l’avez lu dans le premier chapitre, vos émotions déclenchent
une série de réactions chimiques qui prennent la forme d’hormones,
lesquelles font que vous vous sentez bien ou moins bien.
Les émotions peuvent être déclenchées par des événements extérieurs ou
par des stimuli intérieurs. Voyons de plus près ces deux types d’éléments
déclencheurs.

Les événements extérieurs


Les événements extérieurs sont des situations qui se produisent hors de
vous; ils se situent dans votre environnement:
• Vous prenez pour la première fois dans vos bras votre enfant qui vient de
naître.
• Vous avez un nouvel emploi (ou vous perdez votre emploi).
• Vous tombez amoureux (ou vous vous séparez de votre conjoint).
• Vous écoutez de la musique.
• Vous allez au restaurant en famille.
La liste est infinie, car vous vivez des interactions avec tout ce qui se
trouve à l’extérieur de vous à chacune des secondes de votre vie. Et cela fait
naître en vous une large gamme d’émotions agréables ou non à vivre.
Bonne nouvelle: vous avez sur les événements extérieurs un pouvoir
beaucoup plus grand que ne vous ne le pensiez. Si vos émotions ne sont pas
celles que vous souhaitez vivre, si vous vous sentez au bout du rouleau, que
vous n’en pouvez plus, il ne tient qu’à vous de changer cet état que vous
subissez.
• Votre patron est toujours sur votre dos? Ayez une bonne discussion avec
lui. Et si votre situation ne change pas, vous pouvez toujours demander
une mutation dans un autre service. Mieux encore, ayez toujours votre
curriculum vitæ à jour à portée de main et faites des demandes d’emploi
ailleurs, ou démarrez votre propre entreprise.
• Un de vos voisins est très bruyant, au point que vous ne pouvez presque
plus fonctionner normalement? Vous manquez d’heures de sommeil et
vos émotions sont à fleur de peau? Allez vers ce voisin et expliquez-lui
ce que vous vivez. Si la situation ne se règle pas selon vos attentes,
discutez-en avec votre propriétaire (si vous êtes locataire) ou déménagez.
• Vous êtes en instance de divorce, avec tout ce que cela comporte comme
émotions? Au lieu de chercher noise à votre ex-conjoint, tentez plutôt de
voir le positif dans cette séparation, car il y en a dans ce que vous vivez.
Je sais, ce n’est pas facile, mais c’est souhaitable – pour vous, pour votre
bien et pour le bien-être de vos enfants, si vous en avez.
Vous comprenez le principe? Vous devez être dans l’action: sortir de
votre état de victime et vivre les émotions que vous souhaitez vivre. Il
n’existe aucune situation extérieure à vous-même que vous ne pouvez
régler selon vos désirs. Il existe des millions de personnes qui se prennent
en main. Certaines vont même jusqu’à immigrer vers un pays d’accueil afin
d’avoir une vie meilleure, avec comme seuls bagages quelques vêtements et
la tête pleine de souvenirs.
Vous ne pouvez pas choisir les situations qui vous arrivent, mais vous
avez la liberté de votre réaction face aux événements que vous vivez. Vous
n’avez pas choisi de tomber malade, mais vous pouvez choisir la façon de
réagir à la maladie. Là se situe votre pouvoir.
Je sais que vous avez cette force en vous qui vous permet de faire ce que
vous voulez de votre vie et de faire vos choix en conséquence.

Les stimuli intérieurs


Les stimuli intérieurs sont des situations qui se produisent dans votre esprit,
en réaction directe à ce que vous pensez ou imaginez, et ce, peu importe ce
qui se passe réellement autour de vous. Oui, je le concède, ce qui naît dans
votre imagination peut être une réponse à un stimulus extérieur. Cependant,
il nous arrive, nous, les humains, de laisser aller notre imagination et
d’anticiper le pire.
Je vous propose de faire le petit jeu suivant: fermez les yeux (pas tout de
suite, dans quelques secondes…) pendant une minute et imaginez-vous
assis sur une chaise posée sur le sable chaud d’une plage en bord de mer, un
verre de votre boisson préférée à la main, sous les rayons du soleil qui
réchauffent votre peau. (Vous pouvez porter des verres fumés si vous le
voulez…)
Maintenant, allez-y. C’est le moment de fermer les yeux et de vivre en
vous l’idée que je viens de vous proposer.
(Une minute plus tard…)
Je suis certain que vous vous sentez bien, tellement que vous avez une
envie folle de téléphoner à votre agent de voyages sur-le-champ afin de
réserver le prochain vol en direction de votre destination-soleil préférée, car
– et vous le savez déjà – des hormones de bonheur coulent en vous!
Le contraire est aussi vrai.
Un bon matin, vous quittez votre lit et, regardant par la fenêtre, vous
constatez qu’une tempête de neige a recouvert les voitures stationnées dans
votre rue. Vous remarquez que votre voisin n’arrive pas à faire démarrer son
véhicule. Il se peut alors que vous vous imaginiez vivant la même situation
que lui: vous ne réussissez pas à mettre en marche votre automobile.
Et quelles émotions entreront alors en jeu? La panique? La peur d’être en
retard? Il se peut même que vous commenciez à chercher le numéro de
téléphone de votre garagiste au cas où vous auriez besoin de ses services,
même si vous n’avez pas mis le nez dehors et que vous êtes toujours vêtu de
votre pyjama!
Et tout ce cortisol qui se met à couler dans vos veines…
Cessons d’imaginer que le pire pourrait arriver: ce n’est pas bon pour la
santé. Je ne vous demande pas de vous cacher la tête dans le sable. Ce que
je vous propose, c’est de faire preuve de retenue et de prendre du recul
devant une situation donnée, afin de la voir sous un angle nouveau. Il ne
sert à rien de penser que des événements fâcheux pourraient survenir. C’est
loin d’être productif.
Ce que vous faites en imaginant que vous vivez un événement qui ne
s’est pas encore produit, cela s’appelle de la visualisation, et cet exercice
vous fait vivre des émotions.
Or, il ne tient qu’à vous de vivre les émotions que vous souhaitez – car
vous êtes un être d’émotions – et de choisir de voir la vie du bon côté ou de
ne considérer que la face sombre de votre existence.

Vous seul le pouvez.

Personne d’autre que vous ne le peut.

Donc, vous façonnez vos émotions et vos émotions façonnent la


personne que vous êtes dans le moment présent: c’est du donnant-donnant.
Et que vos émotions soient une réponse à un événement extérieur ou à
un stimulus interne, elles demeurent votre réponse personnelle. Nous ne
réagissons pas tous de la même manière face à un événement donné; ce qui
en effraie certains amuse les autres (un tour de manège du genre montagnes
russes, par exemple).
Vos émotions vous sont exclusives. Elles vous appartiennent et vous
définissent.
Il n’y a pas d’autres êtres humains qui réagissent comme vous le faites.
En réalité, depuis l’aube de l’humanité, personne n’a été identique à vous,
et jusqu’à son dernier jour, personne ne le sera – tant physiquement
qu’émotivement.
C’est comme vos empreintes digitales: elles sont uniques.
Mais contrairement à ces marques gravées dans votre peau, votre état
émotionnel peut être changé; vous pouvez choisir de vous définir sous un
jour nouveau.
Vous avez ce pouvoir. Utilisez-le et transformez votre vie afin de réussir
là où vous le souhaitez.
Mais comment faire? Bonne question!
Voici un truc tout simple. Quand vous vivez une émotion, ne la
combattez pas, accueillez-la. Puis passez en mode observation et
questionnez-vous:
• Qu’est-ce qui a déclenché cette émotion?
• Comment ai-je réagi émotionnellement à cet élément déclencheur?
• Aurais-je aimé réagir autrement?
• Si oui, comment aurais-je dû réagir?
Vous remarquez sûrement qu’à aucun moment je n’ai proposé la
question suivante: «Ai-je agi correctement?» C’est facile à comprendre.
Vous avez agi comme vous sentiez qu’il fallait agir au moment où cet
élément déclencheur est entré en jeu.
Point à la ligne.
Il n’y a rien de bien ou de mal dans cet état de fait. Il se peut toutefois
que votre réaction ait fait mal à autrui, d’où la question précédente:
«Aurais-je aimé réagir différemment?» Car si votre réaction émotive a
blessé physiquement ou psychologiquement une ou des personnes autour de
vous, je suis certain que vous n’avez pas aimé cela, même si vous étiez
devant une situation de légitime défense (telle que définie par le Code
criminel), ou que votre réponse était motivée par une forte impulsion.
Vivez vos émotions et veillez à en découvrir les éléments déclencheurs.
Surtout, observez comment vous réagissez et changez cette réaction de la
façon dont vous le souhaitez, si elle se présente à nouveau en cours de
route.
Il se peut que vous ayez besoin d’aide, si vous avez un caractère
bouillant, impulsif, violent. Regardez-vous dans un miroir; parlez-vous,
faites-vous la promesse de demander un soutien à des professionnels qui ont
les connaissances, l’expertise et les outils pour vous aider, et passez à
l’action en les contactant.
Et si vous êtes victime d’un individu qui a une telle personnalité, vous ne
pourrez pas l’aider, même si vous l’inondez de votre amour le plus profond.
Vous ne pourrez pas le changer, à moins qu’il ne décide lui-même de
changer et de suivre une thérapie. Quittez les gens violents, manipulateurs
et contrôlants qui vous empoisonnent la vie; il en va de votre sécurité
physique, mentale et de votre équilibre émotionnel.
Oui, vous êtes un être d’émotions, les autres le sont aussi. Sachant cela,
choisissez avec sagesse ceux et celles qui resteront dans votre vie, qui en
sortiront ou qui y entreront.
Basez vos choix sur les émotions que vous souhaitez vivre.
Personne d’autre ne pourra faire ces choix à votre place. Votre entourage
peut vous écouter, vous conseiller ou vous guider, mais personne ne peut
agir pour vous. Même chose pour un coach que vous embaucherez, pour
des séminaires auxquels vous assisterez ou pour des livres que vous lirez.
Vous seul le pouvez.
Apprendre à connaître vos réactions émotives fait partie intégrante de la
démarche qui consiste à bien vous connaître.
Maintenant, poussons plus loin notre belle aventure au sein de votre être.
Avançons à pas lents, mais déterminés, vers une dimension que très peu
osent explorer.

Ce corps que vous habitez


Peut-être avez-vous remarqué – ou pas du tout – la phrase qui ouvre le
premier chapitre de ce livre.
Je vais la répéter: Nous allons discuter de vous physiquement parlant, car
c’est avec ce corps que vous habitez que vous allez réussir à cocréer votre
vie.
Maintenant, j’attire votre attention sur une portion de cette phrase: «ce
corps que vous habitez». Là est le fondement du système de croyances qui
m’a aidé à bien savoir qui je suis et à croire que je suis né pour réussir. Et,
par ricochet, à réellement réussir. Car c’est en croyant que vous êtes né pour
réussir que vous réussirez.
Mais revenons à nos moutons, ou plutôt à ces mots qui vous paraissent
peut-être étranges: «ce corps que vous habitez».
Moment de réflexion. Oui, réfléchissons. Acceptons, l’espace d’un
moment, l’affirmation suivante: puisque vous habitez votre corps, c’est que
vous n’êtes pas ce corps. C’est certain. Vous habitez dans votre maison,
mais vous n’êtes pas une maison.
C’est simple à comprendre.
Et pourtant, une question s’impose: si je ne suis pas le corps que j’habite,
qui suis-je?
Comme nous l’avons vu, vous êtes un être qui a des qualités et des
défauts, vous êtes un être d’émotions. Ça, c’est la portion humaine de votre
être.
Mais vous n’êtes pas que cela. Vous êtes beaucoup plus. Croyez-moi.

Parlons spiritualité
«Spiritualité. Du latin spiritus, esprit. Qualité de ce qui est esprit, de ce
qui est dégagé de toute matérialité: la spiritualité de l’âme, de la poésie.»
(Larousse.fr)
Oui, je me permets de vous parler de spiritualité. Peut-être que certains
d’entre vous, lecteurs et lectrices, auront envie de balancer ce livre au bout
de leur bras, croyant que je vais leur parler de bondieuseries, de Dieu ou de
religion, ou pire encore, que je vais les pousser à entrer dans une secte où je
personnifierai un gourou tout de blanc vêtu, assoiffé de pouvoir et à l’ego
démesurément grand.
Ce n’est pas le cas. Je ne suis pas un gourou et je ne cautionne ni
n’approuve aucun mouvement religieux, quel qu’il soit.
Je vous rassure: oui, la spiritualité est présente dans toutes les religions,
mais les religions ne sont pas partie prenante de la spiritualité.
La spiritualité, en tant qu’expression d’une aspiration aussi ancienne que
l’humanité, existait avant les institutions religieuses. (Wikipédia)
[…] il ressort que la spiritualité est une dimension de l’esprit humain
indépendante des religions, même si elle trouve en elles une partie de
son expression. (Spiritualité et intervention sociale, vol. 12, no 1, 2006,
p. 48-73. Louis-Charles Lavoie, professeur au Département
d’enseignement au préscolaire et au primaire, Université de Sherbrooke.)
La spiritualité existe donc sans l’idéologie religieuse.
Les archéologues et les anthropologues ne cessent de découvrir, en
fouillant le sol de par le monde, des restes de nos ancêtres qui vivaient à
l’époque des cavernes, enterrés en accord avec un rituel précis selon le clan
où ils évoluaient. C’est le début d’une croyance en une vie autre que la vie
terrestre, matérielle. C’est là le point de départ de la spiritualité.
[…] il faut chercher le sens primitif du mot [spiritualité] dans la
conscience humaine en général, où se pose déjà d’ailleurs la question de
l’unité et de la multiplicité. Le mot spiritualité peut ici nous guider et
nous donner au moins un point de départ: il place le spiritus, l’esprit, au
centre, et cela d’une manière assez ample pour correspondre exactement
à l’usage de toute l’Antiquité, d’Anaxagore (500 à 428 av. J.-C.) à Plotin
(204 à 270 apr. J.-C.). (Hans Urs von Balthasar. «L’Évangile comme
norme et critique de toute spiritualité dans l’Église», Concilium, 1965,
no 9, p. 11-24.
J’ai trouvé sur le site Web http://atheisme.free.fr/ la définition qui, à mon
avis, résume le mieux, et en un seul paragraphe, ce qu’est la spiritualité:
D’un point de vue théologique, la spiritualité est ce qui concerne la vie
spirituelle, par opposition à ce qui est matériel. Elle est fondée sur la
croyance à l’existence d’une réalité de l’esprit de nature différente de
celle du corps, c’est-à-dire de la réalité matérielle de la vie. Dans ce
sens-là, il peut y avoir spiritualité sans religion, car ni les dogmes, ni les
rites, ni le caractère organisé de cette dernière ne lui sont nécessaires. Au
sens philosophique, la spiritualité désigne la qualité de ce qui est de
l’ordre de l’esprit.
J’ai décidé de bâtir mon mode de vie sur la croyance suivante: je suis un
être spirituel ayant choisi de vivre l’expérience humaine. L’expression «être
spirituel» peut aussi être remplacée par les mots «âme» ou «esprit», selon
votre système de croyances.
Et en y réfléchissant bien, vous constaterez que c’est ce que vous êtes
aussi.
Mais est-ce que votre dimension spirituelle s’exprime dans votre vie de
tous les jours? La question est posée et elle s’impose d’elle-même. À
première vue, cette dimension de vous n’est pas vraiment présente ou
exprimée dans votre quotidien. Et c’est normal, étant donné le genre de vie
que nous vivons et le type de société occidentale dans laquelle nous
évoluons. Il n’y a pas beaucoup de spiritualité dans le fait de regarder une
émission de télé, de rester coincé dans un bouchon de circulation, ou encore
de faire ses emplettes le samedi matin au supermarché du coin.
Pourtant…
Laissez-moi vous surprendre, car j’ai été le premier estomaqué par ce
que j’ai découvert en misant sur le côté spirituel de moi qui habite mon
corps afin de réussir.
L’humain que vous êtes est une créature sociale. Nous avons besoin –
vous tout comme moi – des autres pour évoluer, pour nous entraider, pour
apprendre. Nous vivons en société avec d’autres personnes qui sont comme
nous, des êtres ayant une dimension spirituelle. Mais très peu de nos
contemporains en sont conscients. D’où la difficulté d’exprimer librement
votre côté spirituel.
Mais devez-vous l’exprimer, cette dimension particulière qui fait de vous
qui vous êtes? La réponse est oui.
Mais pas de la manière dont certains et certaines pourraient l’imaginer.
Vivre sa spiritualité au quotidien ne vous demandera pas de crier sur les
toits que vous êtes un être spirituel et que tous le sont également. Certains
vous jugeront, vous montreront du doigt, incapables qu’ils seront de
comprendre votre démarche. Je ne vous imagine pas juché sur une petite
caisse en bois, prêchant au coin de la rue tout en remettant un feuillet
explicatif aux passants qui croisent votre route, un sourire béat greffé sur
votre visage.
Exprimer sa spiritualité, c’est en fait vivre selon un mode de vie qui
stipule que vous avez en vous – et que tous l’ont aussi – une parcelle de
divinité, et que vous la reconnaissez par les choix que vous faites et les
gestes que vous posez. La spiritualité se passe en vous et elle se matérialise
autour de vous.
Je vais vous expliquer comment vous pouvez la vivre, et vous serez
étonné de constater combien votre qualité de vie s’en trouvera améliorée et
de quelle façon cette partie de vous, qui est en vous depuis votre naissance,
vous guidera afin que vous réussissiez.
Rien n’est compliqué, cela est facilement applicable pour vous qui me
lisez en ce moment.
De plus en plus de gens comme vous et moi, mais aussi des vedettes de
cinéma, de la télévision, des auteurs célèbres, commencent à parler
publiquement des bienfaits de vivre sa vie en concordance avec la
dimension spirituelle. Mais – et je me permets de le répéter – il n’est pas
nécessaire d’en parler à tout un chacun. Vous aurez à le faire si vous le
souhaitez, quand certains vous aborderont et commenceront à vous poser
des questions en réalisant la transformation que vous vivez.

Vivre sa spiritualité
La spiritualité n’est surtout pas intellectuelle, c’est-à-dire que vous pouvez
lire des centaines de livres qui traitent de ce sujet sans pour autant vivre la
portion spirituelle de votre être. Ce qui serait bien dommage.

La spiritualité, ça se vit.
Pas besoin de chercher midi à quatorze heures. Cessez de vous creuser
les méninges et passez à l’action, tout doucement, un pas à la fois, vers cet
être éthérique que vous êtes, un être détaché de tout besoin matériel.
Quelques prémisses s’imposent ici afin de bien guider vos pas. Car c’est
ce que je suis: un simple guide qui a trouvé sa réponse et qui la partage sans
rien imposer.
Alors, puisque nous habitons notre corps, c’est que nous venons de
quelque part. Mais d’où?
Question existentielle s’il en est une, mais je vous dirais que la réponse
est simple. Ce «où» n’est pas un lieu physique tel que nous pouvons le
concevoir à l’échelle humaine. Je ne crois pas que nous venons du «ciel» et
que certains iront en «enfer» ou au «purgatoire», ou que d’autres
retourneront au «ciel» à la fin de leur vie terrestre. Mon système de
croyances va plutôt dans le sens que nous sommes de l’énergie. Une énergie
qui vibre. Et cette énergie fait partie d’un grand tout qui vibre lui aussi. En
fait, je crois que nous sommes une partie de ce tout qui a choisi de vivre
l’expérience de la vie.
Cette énergie est dans une dimension qui n’est pas celle où nous vivons,
bien qu’elle interagisse avec nous. Car là où est cette énergie, le temps
n’existe pas.
Alors que le temps, qui est un concept de notre race, lui, semble bel et
bien exister. Il y a un «hier», un «aujourd’hui» et un «demain». Logique. Et
pratique au quotidien: hier, je suis allé travailler, je suis en congé
aujourd’hui et demain je ferai mon épicerie.
Sur le plan de la vie humaine, matérielle, le temps est un concept et un
outil nécessaires, utiles: on l’utilise, on le gère; il sert à prévoir, à planifier.
Cependant, sur le plan de notre nature spirituelle, le temps n’est d’aucune
utilité.
Dans le but de bien imager mon propos, afin de vous expliquer comment
vivre votre spiritualité au jour le jour, je vais partager avec vous une
découverte très importante pour moi et qui m’a vraiment aidé à comprendre
ce mouvement d’éveil spirituel qui naissait en moi il y a quelques années et,
évidemment, la façon de l’appliquer au quotidien.
Les douze signes de l’éveil spirituel
Voici les douze signes de l’éveil spirituel tels qu’ils sont énumérés dans un
texte du site Web http://www.vivresanslimites.org.
1. Une tendance croissante à laisser les choses arriver plutôt qu’à faire
qu’elles arrivent.
2. De fréquentes envies de sourire.
3. Des sensations d’être relié aux autres et à la nature.
4. De fréquentes et irrésistibles envies de remercier.
5. Une tendance à penser et à agir spontanément plutôt que selon des
peurs basées sur les expériences passées.
6. Une capacité incontestable à apprécier chaque moment.
7. Une perte de la capacité à s’inquiéter.
8. Une perte d’intérêt aux conflits.
9. Une perte d’intérêt à interpréter les actions des autres.
10. Une perte d’intérêt à juger les autres.
11. Une perte d’intérêt à se juger soi-même.
12. Acquérir la capacité d’aimer sans attendre quoi que ce soit.
Contrairement à la pyramide de Maslow dont il a été question plus tôt,
les douze signes proposés n’apparaissent pas dans un ordre particulier. Vous
pouvez les avoir ressentis dans une séquence très différente de cette liste,
car c’est ce qu’elle est: une simple liste. De plus, ne vous tracassez pas si
vous n’en êtes qu’à trois ou quatre signes dans votre cheminement. L’éveil
spirituel – et son application dans votre vie de tous les jours – est un
processus, et qui dit processus dit étapes. À titre d’exemple, quand je me
suis ouvert à ma dimension spirituelle, il y a de cela plusieurs années, j’ai
remarqué que j’avais «de fréquentes envies de sourire», «une perte d’intérêt
aux conflits», «de fréquentes et irrésistibles envies de remercier» et, surtout,
«des sensations d’être relié aux autres et à la nature». C’est en découvrant
cette liste que j’ai su, telle une céleste révélation, que j’étais sur le chemin
de l’éveil spirituel, mon éveil, un cheminement qui a fait de moi l’homme
qui écrit ces lignes.
Si vous vous demandez toujours si vous pouvez vivre votre spiritualité
au quotidien, relisez cette liste et appliquez-la dans votre vie amoureuse, sur
votre lieu de travail, avec des amis, etc. Oui, c’est aussi simple que cela de
vivre en harmonie avec l’être divin que vous êtes et que les autres sont
aussi.
Maintenant, je vais vous demander de vous observer, honnêtement et
sans jugement, afin de découvrir où vous en êtes dans l’intégration de la
spiritualité dans votre vie. L’exercice est très simple. Pour chacun des
signes proposés dans la liste, encerclez la réponse (Oui ou Pas encore) qui
correspond le mieux à votre état actuel.
Utilisez un crayon à mine, car un jour vous devrez modifier vos
réponses, à votre grande joie d’ailleurs. En effet, cet exercice est fascinant
dans le sens où, dès que vous l’aurez terminé, vous serez en mesure de
constater vos progrès. Dans quelques mois, disons, vous ouvrirez ce livre de
nouveau et vous constaterez tout le chemin parcouru depuis votre première
autoévaluation. Vous pourrez, à ce moment-là, changer des Pas encore en
Oui dans votre liste.
Allez-y maintenant, mais attention, aucune autocensure n’est permise si
vous voulez avoir le portrait le plus réaliste possible de votre évolution
spirituelle et en faire un suivi.
1. Une tendance croissante à laisser les choses arriver plutôt qu’à faire
qu’elles arrivent.

(Oui – Pas encore)


2. De fréquentes envies de sourire.

(Oui – Pas encore)


3. Des sensations d’être relié aux autres et à la nature.

(Oui – Pas encore)


4. De fréquentes et irrésistibles envies de remercier.

(Oui – Pas encore)


5. Une tendance à penser et à agir spontanément plutôt que selon des
peurs basées sur les expériences passées.

(Oui – Pas encore)


6. Une capacité incontestable à apprécier chaque moment.

(Oui – Pas encore)


7. Une perte de la capacité à s’inquiéter.

(Oui – Pas encore)


8. Une perte d’intérêt aux conflits.

(Oui – Pas encore)


9. Une perte d’intérêt à interpréter les actions des autres.

(Oui – Pas encore)


10. Une perte d’intérêt à juger les autres.

(Oui – Pas encore)


11. Une perte d’intérêt à se juger soi-même.

(Oui – Pas encore)


12. Acquérir la capacité d’aimer sans attendre quoi que ce soit.

(Oui – Pas encore)


Une fois que vous aurez intégré ces douze signes dans votre vie, vous
vivrez de formidables expériences, car la spiritualité est là, en vous, afin
que vous puissiez réussir tout ce que vous désirez, réussir là où vous
échouiez avant.
Ouvrez vos antennes bien grandes et vous constaterez que si vous vivez
votre dimension spirituelle, de bonnes et belles choses commenceront à se
produire dans votre vie: vous commencerez à rencontrer des gens
formidables, vous vous épanouirez au travail, vous réaliserez vos rêves,
petits et grands, et vous aurez accès à des biens matériels inespérés, car il en
est toujours ainsi pour ceux et celles qui prennent conscience de leur être
immatériel.
J’entends déjà votre commentaire: «Écoute, Benoît, tu disais que la
spiritualité est ce qui concerne la vie spirituelle, par opposition à ce qui est
matériel. Et là, tu me dis que, en m’éveillant spirituellement, je pourrai
créer, voire provoquer des événements qui auront une incidence sur
l’arrivée de biens matériels dans ma vie? Je ne te comprends pas!»
Je vous accorde que c’est un très beau paradoxe, et je me permets de
vous expliquer mon raisonnement à ce propos.
Vous êtes un être spirituel qui a choisi de vivre l’expérience humaine. Or,
l’une des composantes de cette portion humaine qui est la vôtre est la
recherche de biens matériels, afin de vous nourrir, de vous vêtir, de vous
loger, de vous déplacer ou de vous divertir. En soi, il n’y a rien de mal à
cela. Ma définition du mot «spiritualité» ne rime en aucun cas avec
«privation».
Si vous croyez que vous devez vous priver de tout ce qui est matériel
pour atteindre un haut niveau de spiritualité, laissez-moi vous dire que ce
n’est pas nécessaire du tout. En fait, la notion même de manque ou de
privation nous a été imposée par certaines religions. Mais je ne tomberai
pas dans le piège de faire leur procès dans ces pages, car je connais
personnellement des gens qui pratiquent leur religion et qui ne sont pas des
fanatiques pour autant. Ces personnes ont réussi à intégrer les concepts
religieux qui leur ont été enseignés afin d’harmoniser leurs vies sociale et
religieuse. Je leur lève mon chapeau. Bravo!
Mais retournons, si vous le voulez bien, à la question de la prétendue
dualité spiritualité/biens matériels, qui semblent incompatibles à première
vue, mais qui en fait se complètent à merveille.
Là où le bât blesse – et c’est ce qu’il nous faut comprendre –, c’est
lorsque nous plaçons nos besoins matériels en tête de liste de nos priorités,
ce qui fait que nous ne sommes jamais satisfaits des biens que nous
possédons; nous en voulons toujours plus, à n’importe quel prix, sans
retenue. En fait, nous devenons plus des consommateurs que des humains à
part entière, et nous alimentons ce système économique basé sur l’offre et la
demande. À titre d’exemple, je suis estomaqué de voir que des gens
normaux dorment sur le trottoir devant une boutique quelconque, défiant les
intempéries, pour être les premiers à acheter le gadget électronique de
l’heure: un cellulaire, une console de jeu vidéo, etc. Je ne sais pas pour
vous, mais personnellement, cela me dépasse. Je ne juge pas ces personnes,
je ne fais que constater que certains individus ont un ordre des priorités qui
diffère, et de loin, du mien et de celui des gens que je côtoie qui ont amorcé
et qui vivent un éveil spirituel.
Ce que j’ai découvert, c’est que ceux et celles qui éprouvent un
insatiable appétit de consommer le font en fait pour assouvir les besoins qui
apparaissent dans la pyramide de Maslow.
Retournons y jeter un coup d’œil.
J’attire votre attention sur la division des besoins, dans cette pyramide,
en deux sections distinctes, mais qui sont en même temps complémentaires:
avoir et être. Celles-ci regroupent les cinq besoins que nous partageons
tous, car ils sont déjà là, en nous: les besoins physiologiques, de sécurité,
d’appartenance, d’estime de soi et de réalisation.
Oui, ces cinq besoins sont en chacun de nous et nous cherchons
constamment à les assouvir. Mais plusieurs ne le font pas de la manière que
le prescrit Maslow.
Arrêtez-vous encore et regardez cette pyramide de bas en haut.
Commençons par les besoins primaires, au nombre de deux:
• Besoins physiologiques. Nous devons nous nourrir, boire et nous soigner
quand c’est nécessaire. Il en va de notre survie, et cela nous permet de
nous reproduire aussi.
• Besoin de sécurité. Nous devons avoir un endroit où nous loger afin de
nous protéger du froid, des intempéries et des attaques extérieures
(animaux sauvages, moustiques, etc.). Il en va encore une fois de notre
survie et de la nécessité de veiller sur notre progéniture et de l’éduquer
en toute sécurité, tout en continuant de nous reproduire.
Nous pouvons combler ces besoins par des éléments qui sont extérieurs à
notre personne, à notre être. Ils sont donc dans la catégorie de nos avoirs:
maison, vêtements, nourriture, voiture, etc.
Les trois autres besoins, dits secondaires, sont les suivants:
• Besoin d’appartenance;
• Besoin d’estime de soi;
• Besoin de réalisation.
Ces derniers besoins, qui progressent du centre vers le sommet de la
pyramide, viennent de notre intérieur. L’erreur que font la grande majorité
des gens est la suivante: ils subviennent à ces besoins par l’accumulation de
biens de consommation; ils sont donc, sans le savoir, toujours au niveau de
l’avoir. Ces personnes croient qu’elles pourront appartenir à un groupe en
se définissant en fonction de ce qu’elles possèdent. Elles vont de l’extérieur
vers leur intérieur. Pour faire partie d’une certaine élite, elles sentent le
besoin d’avoir une grande maison, plusieurs voitures, des meubles hors de
prix, de voyager vers des destinations exotiques, etc. Elles vivent dans les
clichés. En fait, elles ne font que copier un mode de vie qui n’est pas en
elles, qui est plagié sur l’image qu’elles ont du succès. Et elles sentent
qu’elles appartiennent à une classe de la société. Elles suivent aussi ce
mode de raisonnement en croyant avoir une belle estime d’elles-mêmes par
la pratique de la consommation de biens à outrance. Elles vont chercher à
l’extérieur des objets qui nourrissent l’estime qu’elles ont d’elles-mêmes. Et
finalement, elles sentent qu’elles se réalisent pleinement en exposant cette
accumulation d’objets de toutes sortes et en les remplaçant fréquemment au
gré du goût du jour, en suivant les modes. Elles définissent leur réalisation
en fonction de ce que les autres réalisent et projettent grâce à leurs avoirs.
Elles sont toujours à l’extérieur d’elles, jamais elles ne frôlent leur
dimension intérieure, spirituelle.
Vous comprendrez maintenant mieux le terme «personnes superficielles»
utilisé pour les désigner, puisqu’elles demeurent à la surface, elles n’entrent
jamais en elles.
Pourtant, comme je viens de l’écrire, les trois derniers besoins sont de
nature spirituelle; ils n’ont rien à voir avec ce que vous possédez. Le besoin
d’appartenance demande d’aller vers les autres; il part de vous, de votre
intérieur, vers l’extérieur. Il demande de vous ouvrir, d’élargir vos horizons,
d’agrandir votre zone de confort. Le besoin d’estime de soi part également
de vous, de ce qui vibre en votre sein, de l’image que vous avez de vous-
même en tant qu’être humain, et non pas en tant que consommateur. Pour ce
qui est du besoin de réalisation – besoin qui trône au sommet de cette
pyramide –, il est l’ultime but à atteindre, l’objectif suprême qui demande
une réponse à cette simple question: qui suis-je?
En ce qui me concerne, j’ai constaté que cette pyramide n’est pas le
reflet de mon mode de vie, bien que les cinq besoins y soient présents. Dans
mon cas (et dans celui de plusieurs personnes que j’ai eu le bonheur de
rencontrer au cours de mes recherches pour la rédaction de ce livre), la
pyramide est…
… Inversée!
J’accorde la priorité à mes besoins secondaires (être), et mes besoins
primaires (avoir) arrivent au second plan!
Eh oui! Mon cheminement personnel a fait de moi un homme qui
cherche à se réaliser avant toute chose. Je me réalise dans mon métier
d’auteur, en faisant des conférences, dans mon rôle de conjoint, de coach,
de père et de modèle. En réalité, j’ai fait de ce besoin la base de ma
pyramide, car je sais qui je suis: un être spirituel ayant décidé de vivre
l’expérience humaine. Mon besoin de réalisation m’a permis de nourrir la
belle estime que j’ai de moi par la réalisation de mes aspirations intérieures,
ce qui m’a amené à avoir un sentiment d’appartenance à l’humanité tout
entière, mais aussi à toutes les formes de vie qui habitent notre planète. Et
c’est en renversant ma pyramide que j’ai pu vraiment avoir le sentiment de
vivre en toute sécurité et de pouvoir bien subvenir à mes besoins
physiologiques.
Étrange, n’est-ce pas?
Pas vraiment.
Pensez-y une seconde. Quand vous êtes à votre meilleur, à l’intérieur,
dans vos émotions, dans vos vibrations, vous êtes aussi à votre meilleur à
l’extérieur de vous. Vous réussissez plus facilement quand une belle paix
vous habite. De ce fait, vous pouvez attirer à vous des biens de qualité, car
ce n’est pas là votre objectif prioritaire, c’est une conséquence de ce que
vous ressentez en vous, dans vos vibrations. Je vous dirais que ceux et
celles qui ont bien réussi leur vie sont des gens comme vous et moi qui ont
choisi de se réaliser, avant tout autre chose. Nous en reparlerons plus loin.
Alors, la question se pose: est-ce mal, du point de vue spirituel, de
vouloir acquérir une belle maison, une belle voiture, une télé HD et d’autres
trucs? Non, car tout dépend des raisons qui vous ont amené à acheter de tels
objets. Et tant qu’à vivre l’expérience humaine, pourquoi se priver quand
c’est possible de le faire dans l’abondance?
Les situations vous favoriseront et les gens viendront à vous, car la partie
divine de votre être agit comme un aimant qui attire ce que vous pensez, ce
que vous dites et ce que vous ressentez au cœur même de vos émotions.

La force de vos intentions


Le titre de ce segment aurait pu être le suivant: «La loi de l’action-
réaction», ou bien «La loi de l’attraction», deux expressions synonymes qui
décrivent parfaitement le phénomène dont vous allez prendre conscience à
la lecture des lignes qui suivent. J’ai même écrit un ouvrage intitulé La loi
de l’attraction démystifiée (chez le même éditeur) qui explique comment et
pourquoi cette loi fonctionne pour vous.
Mais compte tenu du propos du présent livre, il me paraissait important
de traiter exclusivement de la force de vos intentions, car vous pouvez –
intentionnellement – créer votre vie.
Pourquoi ai-je écrit plus haut que «vous allez prendre conscience»?
Parce que vous utilisez déjà, et vraiment chaque seconde de votre vie, la
force de vos intentions, sans pour autant le faire de façon délibérée.
Vous savez, quand ça ne va pas bien dans votre vie, que vous le criez sur
tous les toits (en n’oubliant pas de le publier sur vos profils Facebook et
Twitter…) et que votre situation empire de jour en jour; quand vous ignorez
comment mettre fin à cette spirale descendante. Eh bien, c’est la
manifestation de cette force que vous utilisez. Même chose quand vous
avez peur qu’une situation se produise et qu’elle se produit effectivement.
«Je ne veux pas être en retard, je ne veux pas être en retard…» Et qu’arrive-
t-il? Vous êtes en retard!

Le pouvoir de vos intentions est une force qui existe.

Je vous propose de faire la connaissance du Dr Masaru Emoto (1943-


2014), chercheur japonais qui a mené des études afin de prouver que la
pensée positive pouvait modifier le monde qui nous entoure.
Il est devenu célèbre quand on a vu ses expériences sur les molécules
d’eau, expliquées dans le film Que sait-on vraiment de la réalité? (What the
Bleep Do We Know!?), un docufiction sorti en novembre 2007. Ses
recherches démontrent que les pensées humaines et les intentions peuvent
modifier la réalité physique, par exemple la structure moléculaire de l’eau.
Étant donné que les humains adultes sont constitués de 50% à 70% d’eau,
sa découverte a des implications majeures.
Auteur, il a publié plusieurs ouvrages (Les messages cachés de l’eau, Le
miracle de l’eau et Le pouvoir guérisseur de l’eau, chez Guy Trédaniel
Éditeur) présentant des photos de cristaux de molécules d’eau soumis à
divers stimuli. Le Dr Emoto les interprète comme des preuves que les
cristaux réagissent par des changements de structure à différentes
influences, celle de la musique classique ou de rock heavy métal, ou encore
celle de simples mots.
Les pensées et les intentions peuvent modifier le monde qui nous
entoure.

Tout ce que nous sommes résulte de nos pensées.


Avec nos pensées, nous bâtissons notre monde.
Bouddha
Cela fonctionne chaque fois. C’est aussi simple que ça!
Et cette force qui est là, au cœur même de vos intentions, existe pour
tous ceux et celles qui habitent notre planète, soit quelque sept milliards
d’individus. Que vous viviez dans la savane africaine, dans un immeuble à
Tokyo ou dans la campagne française, vous n’y échappez pas.
Pourquoi?
Simplement parce que c’est de cette manière que le divin en vous se
manifeste dans votre vie et que la source divine de tout ce qui est répond à
vos intentions. Par «source divine», j’entends l’univers, Dieu, etc. –
appelez-la comme vous le souhaitez.
Donc, l’univers (je choisis ce mot) répond à vos intentions avec rapidité
et précision. Plus votre intention est claire dans votre esprit, plus votre
souhait naîtra dans votre vie sous la forme que vous souhaitez.
Alors, passez à l’action!
Le pouvoir de l’intention fera que vous réussirez. Cet extraordinaire
pouvoir mettra des gens sur votre route afin que vous puissiez vivre votre
souhait, mais vous devez passer à l’action!
• J’avais l’intention de publier un livre. C’est le troisième que je publie.
• J’avais l’intention de faire une conférence. J’en ai fait des centaines.
• J’avais l’intention d’être interviewé à la radio. J’ai ma propre émission
sur la bande FM (CHOC FM 104,9).
• J’avais l’intention de vivre un bel amour avec une femme incroyable. Je
vis avec mon âme sœur avec qui je suis fiancé.
Vous comprenez le principe?
J’ai intentionnellement créé tout ce qui m’entoure, et puisque je le peux,
vous le pouvez aussi!
Votre intention aura plus de force si elle est vraiment ancrée en vous, si
elle meuble votre esprit du matin au soir, si elle vous réveille la nuit, même.
Elle doit être viscérale. Une intention vibrant avec une telle force ne pourra
faire autrement que de se manifester dans votre vie. Oui, l’univers y
répondra, car c’est son job, et il le fait à la perfection. Vos intentions
provoquent en vous des émotions, et ces émotions vibrent à une certaine
fréquence. Le truc, c’est de vous mettre dans le bon mode vibratoire
émotionnel afin de voir se manifester dans votre vie – et pas dans celle de
votre voisin – le souhait que vous prenez comme cible.
Je vous propose cette liste de conseils, des outils qui vous permettront de
bien aligner votre mode vibratoire:
• Méditez;
• Aimez;
• Mangez sainement;
• Faites de l’exercice;
• Écrivez la liste de vos rêves (sur une feuille de papier, pas à
l’ordinateur);
• Entourez-vous de gens positifs;
• Riez souvent (au moins trois fois par jour);
• Voyez le positif dans toute situation;
• Faites un travail qui vous passionne;
• Ayez des loisirs (autres que de regarder la télé);
• Visitez les membres de votre famille;
• Allez jouer dehors;
• Visualisez vos intentions comme si elles étaient déjà dans votre vie;
• Dormez bien (huit heures de sommeil récupérateur);
• Faites preuve de gratitude.
Vous avez sûrement remarqué que la liste proposée est en fait une
incitation à passer à l’action. Effectivement, vous pouvez avoir les
meilleures intentions du monde, elles resteront des vœux pieux si vous
n’êtes pas en mouvement, si vous ne faites pas un pas chaque jour en
direction de ce que vous souhaitez voir se manifester dans votre vie.
Vous ne pouvez pas faire de la bicyclette si vous ne pédalez pas!

Le succès se cache dans l’action.

Faites-le intentionnellement et cela deviendra une habitude. Ce que vous


ferez à répétition s’installera dans votre mode de vie et vous le ferez
inconsciemment.
Revenons à l’exemple de la bicyclette. Quand vous enfourchez votre
vélo, vous ne vous posez pas dix mille questions! Vous le faites facilement,
comme si vous étiez sur le pilote automatique. Une fois que vous avez pigé
le truc, vous ne pouvez plus l’oublier, et vous le faites de manière
machinale.
Sachez que l’univers ressemble à un catalogue et que vos intentions s’y
retrouvent.
Toutes vos intentions.
Sans exception.
Il ne tient qu’à vous de les attirer dans votre vie.
C’est simple comme bonjour. Bon, je vous l’accorde, vous allez avoir
besoin de vous entraîner un peu afin de devenir un pro des outils de la force
du pouvoir de vos intentions. C’est comme la première fois que vous avez
utilisé un marteau: vous aviez un peu peur, vos mains tremblaient, peut-être
vous êtes-vous donné un petit coup sur le pouce avec votre outil… C’est
possible. Mais cela ne vous a pas empêché de continuer de planter des
clous! Et vous êtes devenu meilleur avec le temps.
Cela se passe de la même manière avec les outils que je vous ai présentés
afin de rétablir votre vibration émotionnelle en ce qui concerne vos
intentions. Je vous rassure: utiliser ces outils fait moins mal que de se
donner un coup de marteau sur un doigt… Croyez-moi.
Allez-y, cocréez votre vie intentionnellement. Vous en avez le droit.
C’est votre droit divin de le faire.
Vous êtes formidable!

Qui suis-je? Question existentielle s’il en est une, et ma réponse à cette


interrogation légitime se retrouve dans ce chapitre, une réponse qui m’a
permis d’évoluer et d’être l’homme que je suis aujourd’hui.
Pour réussir au-delà de vos rêves les plus fous, vous devez bien vous
connaître.
Vous êtes un être qui a des qualités, des défauts et des traits de caractère
dont la somme fait de vous une personne unique au monde.
De plus, vous êtes un être d’émotions. Observez celles qui naissent ou
qui surgissent en vous alors que vous réagissez à un événement extérieur ou
à la suite de pensées. Car vos émotions réagissent à des stimuli extérieurs à
vous ou qui proviennent de l’intérieur de vous.
En outre, vous n’existez pas seulement sous une forme physique
humaine, vous avez une dimension spirituelle qui est en fait votre essence
première. Vous êtes un être spirituel qui a choisi de vivre l’expérience
humaine. Et ce divin en vous revendique son droit de vivre une vie
épanouissante dans l’abondance de joies et de bonheurs.
L’outil qui vous aidera à cocréer cette vie de rêve fait appel à vos
intentions. La force de vos intentions possède un énorme pouvoir créatif qui
vous permet de faire ce que vous voulez de votre vie.
Alors, n’attendez plus, passez à l’action! Car le succès se cache dans
l’action.
Mais d’abord, bien vous connaître est la base de toute réussite, et surtout
croire que vous êtes une personne fantastique, inspirante et belle dans toute
sa splendeur!
«Naître. Le terme est également utilisé par analogie pour désigner le
début d’une période, d’un phénomène, ou encore d’une chose
inanimée.»
(Wikipédia)

Un bon matin, vous êtes sorti du ventre de votre mère et vous êtes né. Je dis
«un bon matin», car je suis moi-même né à 8 h 5… Mais continuons, si vous le
voulez bien.
À un moment donné, vous êtes né. Nous ne pouvons le nier, vous êtes bel et
bien vivant!
Cette naissance fut le point de départ de cette belle aventure qu’est votre vie.
Car c’est de cela qu’il s’agit: vivre l’aventure extraordinaire de votre vie, la
modeler selon vos intentions les plus chères. Or, dès ce moment magique – je
dirais même dès votre conception –, vous êtes né pour réussir.
Mais pour réussir, vous devez prendre conscience du fait que vous êtes né
plusieurs fois au cours de votre vie, et pas seulement le jour de votre naissance
à proprement parler.
En ce qui me concerne, je suis né le 2 décembre 1965, dans un hôpital de
Montréal, au Québec. Je ne saurais le nier, j’ai des documents qui le prouvent.
(Étrange… Devoir produire un certificat afin de prouver qu’on est bel et bien
vivant… Mais bon, notre système fonctionne ainsi.)
Cependant, est-ce la seule et unique fois où je suis né? Je ne vous parle pas
ici de croyances basées sur la réincarnation telles que celles véhiculées par les
bouddhistes. Il est question du nombre de fois où je suis né de mon vivant.
Ce chapitre est important pour la bonne raison que vous allez enfin prendre
conscience que vous êtes plus que ce que vous pensez être, et cela vous aidera à
vraiment croire que vous êtes né pour réussir.
Nous allons parler de vos naissances. Je vais même vous proposer d’en faire
une liste qui vous sera très utile.
Bon, trêve de discussion, entrons dans le vif du sujet avec quelques
exemples.
Vous êtes né un jour, et cet événement est fêté une fois l’an. OK, cool, c’est
effectivement vrai.
Mais honnêtement, que vous est-il arrivé le premier jour où vous êtes allé à
la petite école? Eh bien, vous êtes né en tant qu’élève. Et la première fois où
vous avez conduit une voiture? C’était le jour de votre naissance en tant que
conducteur.
Vous me suivez?
Ces multiples naissances sont aussi connues sous les termes «moments
charnières», «événements pivots» ou encore «moments tournants» de la vie.
Car quand vous êtes né comme parent, par exemple, le jour de la naissance de
votre premier enfant, votre vie s’en est trouvée propulsée vers l’avant. De mon
côté, je préfère le mot «naissance», qui me semble plus précis et plus poétique.
Il n’est pas étonnant alors de constater que les mots «apparaître», «éclore»
ou «germer» sont des synonymes du mot «naître». Car c’est ce que font vos
naissances: elles vous permettent d’éclore et vous projettent plus loin devant.
Et sachez qu’une naissance est irréversible. Par exemple, la première fois
qu’un individu fume une cigarette, il devient un fumeur. Cependant, quand il
décide de mettre fin à cette mauvaise habitude et qu’il réussit (nous le lui
souhaitons), il devient un ex-fumeur. Si vous avez été en couple et que cette
relation est aujourd’hui terminée, vous parlez de votre conjoint comme de votre
«ex».
Cette vision de la vie selon laquelle on naît à plusieurs reprises s’applique à
tous les êtres humains. Nous naissons à plusieurs occasions au cours de notre
existence, et plus souvent que vous ne le pensez.
Alors, allons-y et établissons vos multiples naissances.
Remplissez le tableau qui apparaît plus loin. Dans la colonne de gauche,
inscrivez la date (ou l’année) de l’événement; dans celle du centre, décrivez cet
événement en quelques mots simples; et finalement, dans celle de droite,
précisez la naissance que vous avez vécue à ce moment-là, ce que vous êtes
devenu.
Voici un exemple de ce que je vous propose de faire: une liste partielle des
moments qui m’ont propulsé vers l’avant.

La liste de mes naissances

Date Événement Naissance

2 décembre 1965 Ma naissance. Je prends vie.

1969 Mon premier match de Je suis un hockeyeur.


hockey.

1983 Mon premier diagnostic. Je suis malade.

1993 Mon opération (huit Je suis guéri.


heures sur la table).

1996 La naissance de Jessica. Je suis un père.

2002 La naissance de Cédric. Je suis encore père.

2008 Ma première conférence Je suis un conférencier.


professionnelle.

2010 La rencontre de Manon. Je suis un conjoint.

2014 La publication de deux Je suis un auteur.


livres.

À vous de jouer maintenant! Il va de soi qu’il n’y a pas de limite quant au


nombre de vos naissances. Si vous manquez de place, je vous invite à transcrire
le tout sur une feuille de papier.
Cette liste deviendra une photographie de vos réalisations et des événements
qui ont fait de vous la personne que vous êtes aujourd’hui. L’important est de
constater que chacune de vos naissances a apporté un plus dans votre vie.
Même des événements tristes comme une perte d’emploi, une séparation ou le
décès d’un proche ont été des occasions de faire un pas vers l’avant.
Très bien, on se revoit dans quelques minutes (ou dans quelques heures…).

La liste de mes naissances

Date Événement Naissance

     

     

     

     

     

     

     

     

     

Vous voilà de retour? Ça s’est bien passé? Vous avez fait de belles
découvertes sur votre personne et sur les événements qui ont sculpté l’être que
vous êtes aujourd’hui?
Maintenant, il est important de comprendre que chaque naissance devrait
être précédée d’une préparation, dans la mesure du possible. Par exemple,
avant la naissance de Jessica, mon premier enfant, l’État, par l’entremise de
divers organismes et programmes, nous a offert des cours pour nous préparer de
notre mieux à son arrivée.
Et puisqu’on parle de bébés, allons-y d’une analogie.
Lors de la naissance d’un enfant, avez-vous remarqué que dans la très
grande majorité des cas, c’est la tête qui sort en premier, et que l’accouchement
se passe alors généralement bien par la suite? Et que si, au contraire, le bébé ne
se positionne pas correctement, sa naissance se complique?
Cela est vrai pour toutes les naissances que vous avez vécues, que vous
vivez et que vous vivrez. Quand on est bien préparé, tout va comme sur des
roulettes, du moins dans l’ensemble. Mais quand on ne fait pas de préparation,
c’est là que la vie se complique.
Je sais, nous ne pouvons pas toujours être prêts à faire face aux aléas de la
vie. Je vous le concède. Vous n’étiez probablement pas préparé, par exemple, à
la mort subite d’un être cher ou à la fermeture de l’usine où vous travailliez. Et
par ricochet, la naissance qui a suivi ces moments vécus ne faisait pas partie de
vos plans. C’est en ce sens, afin de vous offrir des pistes de solution, que j’ai
cru bon de vous parler des phases du deuil.

Les phases du deuil


Nous devons les notions suivantes à une femme extraordinaire qui, dans le
cadre de son travail et dans son champ de recherche, a accompagné, interrogé
et suivi des gens qui venaient d’apprendre qu’ils étaient en phase terminale,
qu’il leur restait peu de temps à vivre, la Dre Elisabeth Kübler-Ross (1926-
2004), psychiatre, psychologue et auteure.

C’est dans les années 1960 que la Dre Kübler-Ross a observé qu’après un
diagnostic de maladie terminale, les patients passaient tous par les «cinq phases
du mourir», que nous connaissons aujourd’hui comme les cinq phases du deuil
(On Grief and Grieving: Finding the Meaning of Grief Through the Five Stages
of Loss, Scribner Publishing, 2007). La Dre Kübler-Ross a ensuite, par
extrapolation, appliqué ces étapes à toute forme de perte catastrophique
(emploi, revenu). On peut également inclure la mort d’un être cher, un divorce,
les problèmes d’infertilité, etc.
Le mot important ici est perte «catastrophique», une perte qu’on n’a pas vu
venir ou une situation de crise.
Prenons l’exemple d’un chic type normal, comme vous et moi, qui apprend
qu’il perd son emploi en raison de compressions budgétaires. Le rendement et
le comportement de notre individu ne sont pour rien dans son congédiement; il
était connu comme un travailleur exemplaire et était aimé de ses collègues et
patrons.
Appliquons maintenant les cinq phases du deuil à ce cas particulier:
• Le déni. «Ce n’est pas vrai!»
• La colère. «Après toutes ces années passées dans cette entreprise! Me
congédier, moi? Les salauds!»
• Le marchandage. «J’accepterais une baisse de salaire afin de garder mon
job.»
• La dépression. «Je ne suis plus bon à rien, je ne retravaillerai plus jamais.»
• L’acceptation. «Il y a peut-être une meilleure situation qui m’attend…»

La Dre Kübler-Ross a également fait valoir que ces étapes ne sont pas
nécessairement vécues dans l’ordre indiqué, quoique la dernière, l’acceptation,
ferme toujours la boucle. De plus, ce ne sont pas toutes les «victimes» qui
passeront par l’ensemble de ces étapes, mais chacune en franchira toujours au
moins deux.
J’ajouterai que l’étape la plus importante est l’acceptation:
• Vous ne serez plus jamais un adolescent, ces années sont derrière vous:
acceptez-le.
• Votre conjoint vous a quitté, il ne reviendra jamais: acceptez-le.
• Vous n’aurez jamais d’enfant: acceptez-le, il en va de votre qualité de vie.
Si vous avez subi un traumatisme, qu’il vous est très difficile de passer à
travers un événement troublant, je vous conseille fortement d’avoir recours à
une aide professionnelle. Les psychologues et les psychothérapeutes ont des
outils pour vous aider à naître à la suite de ces expériences.
Croyez-moi quand j’affirme que la fin d’une étape de vie, que la mort d’une
situation est en fait un tremplin vers la réussite. Et ne l’oubliez pas, car vous
êtes né pour réussir!
Je vous propose un exemple que j’aime bien pour le démontrer.

Naissance, vie et mort d’une étoile: la supernova


Quelque part dans notre galaxie (ou dans une autre), une étoile naît de
l’accumulation d’atomes d’hydrogène qui, au départ, n’étaient qu’un nuage de
gaz tournant sur lui-même, et qui, réunis grâce à la force gravitationnelle,
forment peu à peu une sphère qui se contracte sur elle-même. La contraction de
ces atomes est à ce point formidable que l’étoile, qui était sombre jusque-là,
s’illumine quand la force nucléaire entre en action, transformant les atomes
d’hydrogène en atomes d’hélium.
Une étoile vient de naître.
Au cours de ses millions ou milliards d’années de vie, celle-ci brûle son
carburant, fabriquant encore et toujours des atomes de plus en plus lourds.
C’est alors que cette étoile, devenue très lourde et en manque d’hydrogène
(l’atome le plus léger du tableau périodique des éléments), s’effondre sur elle-
même et explose (ou implose selon le cas, mais là n’est pas le but de notre
propos). Elle devient alors une supernova, répandant dans l’univers les matières
qu’elle a produites, par exemple du silicium (qui est au cœur de nos appareils
électroniques: cellulaires, ordinateurs, etc.) et du fer (qui compose nos globules
rouges), en plus d’éléments primaires qui serviront à l’éclosion d’autres
étoiles…
Ce que je souhaite que vous réalisiez par ce simple exemple, c’est que la
mort de cet astre n’est que le début de quelque chose de différent. Si les
supernovas n’existaient pas, vous n’existeriez pas non plus, tout simplement!
Il en va de même de votre vie. Vous êtes né, vous vivez, et vous mourrez – il
ne faut pas se le cacher. Même chose pour les naissances que vous avez
connues, que vous connaissez et que vous connaîtrez. Quelque chose de bien
sort toujours de chacune des situations qui se terminent. C’est votre devoir de
transformer un événement tragique en soi en une nouvelle naissance, car dans
le fond, c’est ce qu’est cette crise: une nouvelle naissance.
Je vous suggère maintenant de regarder droit dans les yeux les situations de
deuil que vous n’avez pas réglées à ce jour. Et je vous en prie, ne vous en
voulez pas d’être rendu là où vous êtes: c’est un parcours normal. Vous avez
acheté ce livre afin de réussir et vous réussirez à traverser les phases de vos
deuils, j’en suis convaincu.
Remplissez le tableau qui apparaît plus loin. Dans la colonne de gauche,
décrivez en peu de mots une situation non réglée. Dans celle de droite, évaluez
votre degré de cheminement de 1 à 10, 10 signifiant que vous êtes en paix avec
vous-même. Voici un exemple fictif:

Deuil vécu Degré de cheminement (de 1 à 10)


Mort de mon cousin 10
Mon divorce 5
Ma perte d’emploi 8

Allez-y maintenant! Encore une fois, il n’y a pas de limite quant au nombre
de deuils vécus. Si vous manquez d’espace, transcrivez le tout sur une feuille
de papier.

Deuil vécu Degré de cheminement (de 1 à 10)

______________________________ ______________________________

______________________________ ______________________________

______________________________ ______________________________

______________________________ ______________________________

______________________________ ______________________________

Maintenant que la liste de vos deuils à travailler est terminée, établissez une
priorité et retroussez-vous les manches avec enthousiasme, car de nouvelles
naissances sont à votre portée!
L’ordre dans lequel vous résoudrez vos deuils vous appartient de plein droit.
Il n’est pas nécessaire de commencer par celui qui a reçu le plus bas pointage.
Je vous suggère plutôt de suivre votre intuition et, si besoin est, d’avoir recours
à une aide professionnelle.
C’est en observant vos multiples naissances que vous comprendrez que non
seulement toute bonne chose a une fin, comme le dit l’adage populaire, mais –
et c’est une bonne nouvelle – que les moins bonnes aussi!
Pensez positif!

Aimer, c’est naître


«Aimer, c’est naître», disait Antoine de Saint-Exupéry (1900-1944). Je suis tout
à fait d’accord avec cette réflexion. Toute naissance réussie se passe dans
l’amour: l’amour envers ce que vous allez en faire, envers ceux avec qui vous
le ferez et envers la manière dont vous le ferez.
• Aimez les changements qui vous attendent, qui vous feront grandir, évoluer
et vous épanouir.
• Aimez ceux et celles qui seront témoins de vos multiples naissances, qui
vous accompagneront sur la route de votre vie.
• Aimez être, à votre tour, témoin des naissances qui surviendront tout autour
de vous.

La naissance de toute chose signifie la fin d’une autre.


Apprenez à vous détacher de ce qui est maintenant terminé, afin de vous
propulser plus en avant vers la réussite de ce qui vient de naître. N’ayez aucun
remords: ce qui est fait est fait. Tournez la page; vous êtes maintenant une
nouvelle personne, un nouveau moi vient de voir le jour.
Gardez toujours à l’esprit que vous n’avez pas vécu une seule naissance,
celle soulignée chaque année à la date de votre venue au monde. Chacune de
vos décisions vous a fait naître, encore et encore, et ces multiples naissances
vous ont fait grandir et ont fait de vous la magnifique personne que vous êtes
aujourd’hui.

Renaître est possible, vous l’avez fait

tellement de fois. Alors, continuez!


«[…] l’importance, le rôle, la part de quelque chose, de quelqu’un
dans une situation donnée.»
(Larousse.fr)

Dans ce chapitre, nous allons nous attarder sur les raisons, les motivations
qui poussent des gens ordinaires à prendre telle ou telle décision, à croire et
à réussir.
Et à passer à l’action.
Car derrière chaque action posée se cache une raison, au plus profond de
votre être. L’important est de découvrir ce «pour» qui fait que vous voulez
avancer, que vous souhaitez éviter de patauger sur place dans les eaux
stagnantes et nauséabondes qui, parfois, minent vos rêves et votre vie.
Qu’est-ce qui pousse certaines personnes à sortir de la routine, du train-
train quotidien, et à réussir là où elles échouaient avant?
Faire plus d’argent?
Parlons-en de ce «pour» qui est, à mon humble avis, une motivation
passagère. Imaginons que vous gagnez 50 000 $ par an, et que votre patron
vous offre une augmentation de salaire de 2%, soit 1 000 $ de plus
annuellement. Si vous êtes payé toutes les deux semaines, vous recevrez
38,46 $ de plus sur votre chèque, bruts. Après impôts, il vous restera
approximativement 26 $!
Ce n’est pas ce que j’appelle un apport, un «pour» très emballant! Dans
les faits – et cela est prouvé –, l’argent gagné est une motivation temporaire,
qui dure au maximum trois mois.
Mais les gens d’affaires font de l’argent! me direz-vous. Effectivement,
plusieurs hommes et femmes d’affaires font plein de fric. Ce qu’on oublie,
c’est que, pour la grande majorité d’entre eux, ils en ont aussi beaucoup
perdu. Mes recherches prouvent ceci: les entrepreneurs ont d’abord comme
motivation de créer des emplois, de tisser des relations d’affaires, d’acheter
et de vendre des entreprises, de conclure des ententes, de négocier. C’est
leurs «pour». Gagner et perdre sont aussi, pour ces gens, de profondes
motivations: ils carburent à l’adrénaline.
Alors, puisque l’argent n’est pas un vecteur important de changement ou
d’épanouissement, quelle est la raison majeure qui nous pousse vers le
succès, la réussite? C’est autre chose; j’y reviendrai plus loin, promis, après
que vous aurez lu ce qui suit.
Pour le moment, je vous propose un exemple, simple à première vue, qui
clarifiera le concept de «pour». Imaginons que vous cuisinez un repas et
que vous le mangez, car vous avez faim. C’est physiologique, vous devez
nourrir votre corps. Dans ce cas, le «pour» est évident, du moins à première
vue.
Mais est-ce toujours le cas? Je veux dire: est-ce qu’il vous arrive de
cuisiner ou de manger pour d’autres raisons? Oui, bien sûr.
• Pour plusieurs, cuisiner est leur métier. Ils en retirent des bénéfices
autres que de pourvoir au besoin inné de manger, de se nourrir.
• Sans pour autant être un chef qui mijote des plats à longueur de journée,
peut-être cuisinez-vous parce que vous recevez des amis à souper samedi
soir. C’est une occasion conviviale pour partager un repas avec des gens
que vous aimez autour d’une table où trône le fruit de votre labeur, que
tous prendront plaisir à déguster à travers des discussions passionnantes
ou drôles.
• C’est souvent lors de dîners d’affaires que les entrepreneurs tissent des
liens, concluent des ententes commerciales ou embauchent des recrues
prometteuses. Le choix du restaurant est alors primordial afin de faire
bonne impression sur de futurs associés, clients ou partenaires d’affaires.
• Vous participez à un repas-bénéfice où les fonds amassés grâce aux
contributions et aux dons serviront à financer une noble cause (enfants
malades, recherche sur le cancer, etc.).
Comme vous le constatez, le fait de se nourrir peut être le résultat de
motivations diverses. Il en est ainsi pour chacune des décisions que vous
prenez.
Mais combien de raisons sont assez fortes pour vous motiver?
Mes recherches m’ont appris qu’il n’existe fondamentalement que deux
raisons valables et universelles pour vous faire passer à l’action, quel que
soit votre âge, votre sexe, votre race, votre pays, votre degré d’instruction
ou votre statut. Tout cela importe peu, et même pas du tout.
Vous faites ce que vous faites pour les deux seules raisons suivantes:
• Pour vous sentir bien;
• Pour éviter de souffrir.
C’est d’ailleurs ce qu’affirme Sa Sainteté le dalaï-lama dans ses livres et
ses discours. Et il a raison. L’être humain que vous êtes cherche à se sentir
bien dans son corps et dans son esprit, en plus de tenter à tout prix d’éviter
la souffrance.
Comme je l’ai écrit précédemment, la souffrance fait partie de la vie,
mais elle n’est pas la vie. Il est donc légitime de tenter de l’éviter, de tout
faire pour ne pas croiser sa route.
Revenons à l’exemple précédent. Vous nourrir vous permet de bien vous
sentir et de ne pas souffrir de la faim. Même chose pour ceux et celles qui
travaillent dans les cuisines d’un restaurant ou qui partagent un repas entre
amis ou entre gens d’affaires.
Vous sentir bien et éviter la souffrance, c’est inscrit dans vos gènes, c’est
en vous. Parfois, pour atteindre un objectif, et ce, dans n’importe quelle
sphère de votre vie, vous devrez trouver une source inspirante qui vous
permettra de bien vous sentir et, par la même occasion, de ne pas souffrir.
J’ai eu le privilège d’interviewer un jeune agent immobilier dont le
parcours est très inspirant. Gabriel Wiseman ne souhaitait qu’une seule
chose: terminer ses études secondaires. Une fois cette étape franchie, il
continua sa formation pour obtenir un permis lui permettant de vendre des
résidences et des commerces. Même si plusieurs lui disaient qu’il était
beaucoup trop jeune pour pratiquer une telle profession, Gabriel n’en fit
qu’à sa tête et continua d’avancer vers son rêve. La première année, il ne
vendit que quatre maisons; il n’y a pas là de quoi célébrer ou même payer
correctement ses factures. Mais le jeune homme souhaitait réussir et – sans
le savoir peut-être – voulait, comme vous et moi, bien se sentir et éviter la
souffrance. Il dut alors trouver une source de motivation tellement puissante
qu’il atteindrait son nouvel objectif: vendre au moins dix résidences en une
année. Il regarda sa conjointe droit dans les yeux en lui promettant que, s’il
réussissait à vendre dix maisons, il l’amènerait assister à un spectacle de la
chanteuse Céline Dion, à Las Vegas.
Il en vendit douze et put tenir la promesse faite à sa douce moitié. Cette
motivation était celle dont Gabriel avait besoin pour ne pas souffrir et se
sentir bien.
Il n’en tient qu’à vous de découvrir ce qui vous propulse, ce qui vous
drive, comme disent nos amis anglophones.
Alors, je vous invite à écrire ci-dessous tout ce qui pourrait vous motiver
dans l’accomplissement d’une tâche ou l’atteinte d’un objectif. Il n’y a pas
de petites ou de grandes sources de motivation. Par exemple, je m’étais
donné comme objectif d’écrire cinq pages de ce livre par jour. Ma
récompense, ma motivation, était de faire une promenade au bord de la
rivière, une fois mon but atteint.
Ici, votre motivation pour noter vos sources de motivation est qu’elles
pourraient devenir une référence que vous pourrez utiliser en cas de besoin.
(Si vous n’avez pas assez de lignes, continuez votre liste sur une feuille
que vous glisserez entre les pages de ce livre.)

Ce qui me motive
Vous savez maintenant ce qui vous motiverait à entreprendre un projet, à
donner vie à une idée, etc. C’est génial!
Allons donc de ce pas découvrir le côté obscur de notre théorie selon
laquelle nous faisons tout pour ne pas souffrir et pour nous sentir bien, car il
s’y cache une arme à double tranchant.
Je pense ici à ceux et celles qui souffrent de dépendance (alcool, drogue,
etc.). La consommation de certaines substances crée une illusion: la
souffrance disparaît et laisse place à un état de bien-être, mais celui-ci n’est
que temporaire. Et la réalité, une fois l’euphorie passée, revient en force.
Certains vont jusqu’à commettre des gestes qu’ils ne poseraient pas s’ils
étaient sobres (vol, fraude, prostitution, etc.), afin de continuer encore et
toujours à oublier la vie, leur vie, en fuyant en avant vers des paradis
artificiels.
C’est ce qui fait qu’un toxicomane ou un alcoolique retombe dans ce
cercle vicieux et consomme pour oublier…
• qu’il a dépensé l’agent du loyer et de l’épicerie;
• qu’il a coupé les ponts avec ceux et celles qui lui ont offert leur aide;
• qu’il a tellement mal;
• qu’il pourrait s’y prendre autrement.
Vous la voyez maintenant, l’arme à double tranchant?
Ce sont les mêmes raisons qui font que vous ne faites pas certaines
choses. Pour la grande majorité d’entre nous, nous ne cambriolons pas les
banques, les commerces ou notre voisin, car nous ne nous sentirions pas
bien et nous souffririons de notre geste et des conséquences possibles d’un
tel agissement. Il en va de même pour presque toutes les décisions que vous
ne prenez pas. Ce qui est bien, évidemment.
Mais continuons afin de voir où se situe le blocage quand vient le temps,
par exemple, d’inviter le beau voisin à prendre un verre, de poser votre
candidature pour un poste au sein de l’entreprise qui vous embauche ou de
commencer un projet, ou encore quand il vous arrive de procrastiner de
peur d’échouer, en vous mentant à vous-même, une solution que vous avez
trouvée pour ne pas souffrir.
Ma question est la suivante: est-ce que vous vous sentez bien de ne pas
passer à l’action?
J’en doute.
Je vais vous aider, en fait, je veux vous aider. Alors voici.

L’immobilisme naît de la peur. Toujours.

La peur paralyse, croyez-moi quand je vous affirme cela. Le monde est


rempli de gens qui ont de belles idées, de beaux projets, mais qui ne vont
pas de l’avant parce qu’ils ont peur:
• Peur de ce que diront les autres;
• Peur du jugement;
• Peur de se tromper;
• Peur de faire rire d’eux;
• Peur de revivre une situation déjà vécue.
La peur. Parlons-en. Regardons-la sans baisser les yeux ou détourner la
tête.
J’affirme que la peur est, et de loin, le pire fléau de notre société.
Regardez ceux et celles qui réussissent, ils misent sur le «pour» et
affrontent leurs craintes les plus profondes.
Peut-être avez-vous peur de retomber amoureux parce que vous avez
vécu une séparation qui a laissé des traces, des cicatrices. C’est légitime et
normal. Cependant, laissez-moi vous dire ceci: ce n’est pas là d’où vous
venez qui vous fera avancer, mais bien là où vous voulez aller. Vos
expériences passées sont ce qu’elles sont: des expériences vécues à un
moment donné de votre vie. Cela ne veut pas dire que toutes les mauvaises
vont se reproduire. Rien n’est moins sûr. L’histoire de votre vie jusqu’à
aujourd’hui peut vous servir de référence pour nourrir votre sagesse, pour
que vous puissiez vous épanouir, grandir en tant qu’être humain, vous sentir
bien dans votre peau et, oui, éviter de souffrir. Cependant, certaines
personnes vont préférer reproduire des situations qui leur sont pénibles, de
peur de l’inconnu. Et elles ne se sentent pas bien, non, pas bien du tout.
Est-ce que vous vous reconnaissez, ne serait-ce qu’un peu?
Si vous avez peur de l’opinion que les gens ont de vous et que cela vous
empêche de vous épanouir, d’être heureux, lisez la fable qui suit:
Un enfant demande à son père: «Dis, papa, quel est le secret pour être
heureux?»
Sans répondre, le père demande à son fils de le suivre.
Ils sortent de la maison. Le père s’assoit sur leur vieil âne et le fils le suit
à pied.
Et les gens du village de dire: «Mais quel mauvais père qui oblige ainsi
son fils à aller à pied!»
«Tu as entendu, mon fils? Rentrons à la maison», dit le père.
Le lendemain, ils sortent de nouveau. Le père installe son fils sur l’âne et
lui marche à côté.
Les gens du village chuchotent entre eux: «Quel fils indigne, qui ne
respecte pas son vieux père et le laisse aller à pied!»
«Tu as entendu, mon fils? Retournons à la maison», dit le père.
Le jour suivant, ils s’installent tous les deux sur l’âne et retournent au
village.
Les villageois y vont de ce commentaire: «Ils ne respectent pas leur bête
en la surchargeant ainsi!»
«Tu as entendu, mon fils? Rentrons à la maison», dit le père.
Le jour d’après, ils se rendent à nouveau au village en portant eux-
mêmes leurs affaires, l’âne trottinant derrière eux.
Cette fois encore, les gens du village y trouvent à redire: «Voilà qu’ils
portent eux-mêmes leurs bagages maintenant! C’est le monde à l’envers!»
«Tu as entendu, mon fils? Rentrons à la maison», dit le père.
De retour à la maison, le père explique à son fils: «Tu me demandais
l’autre jour le secret du bonheur. Peu importe ce que tu fais, peu importe les
choix que tu feras, il y aura toujours quelqu’un pour te critiquer. Fais ce
qui te plaît pour les bonnes raisons, et là tu seras vraiment heureux.»
J’aime bien raconter cette histoire au cours de mes conférences ou bien
en coaching privé avec un client. Elle est pleine de sagesse et de gros bon
sens.
Laissez-moi maintenant vous aider à en finir avec vos peurs.
Il est prouvé que 95% des peurs sont irrationnelles; elles sont créées par
votre imagination. Elles ne se matérialiseront pas sous vos yeux, elles
n’apparaîtront pas dans votre vie, elles ne se réaliseront tout simplement
jamais.
Il n’y a donc que 5% des peurs qui sont fondées (une alarme d’incendie
qui retentit, un animal qui affiche tous les signes de la rage, etc.). C’est très
peu, 5%, pour se faire du mauvais sang.
Voici un exercice qui vous aidera à mieux gérer vos peurs. Quand vous
éprouvez une peur, notez-la sur papier le plus rapidement possible, puis
revenez dans le moment présent par la technique de la méditation pleine
conscience. Après un moment, quand la peur vous aura quitté, relisez vos
notes, et vous verrez que cette peur n’a plus d’effet sur vous, qu’elle n’était
qu’illusion. Intéressant, n’est-ce pas? Ce truc est vraiment efficace pour
faire disparaître une situation de peur irrationnelle.
Si cette technique ne fonctionne pas pour vous et que, la plupart du
temps, la peur vous envahit et guide vos choix, et par la même occasion
limite ou freine votre capacité de passer à l’action, répondez aux questions
suivantes:
• Est-ce que cela existe?
• Est-ce que cela se peut?
• Qu’est-ce qui risque de se passer si…?
• Est-ce que cela est arrivé à quelqu’un que je connais de près?
• Est-ce que cela m’est déjà arrivé?
• Comment ai-je réagi?
• Est-ce que, dans le fond, c’était si grave?
Une fois que vous aurez répondu – avec franchise, il va de soi – à ces
questions toutes simples, vous constaterez qu’il n’y avait pas lieu de vous
inquiéter.
La peur de réussir
La peur de réussir existe, aussi paradoxal que cela puisse paraître. Peu de
gens osent en parler, comme si c’était tabou.
Elle est plus pernicieuse et néfaste que la peur d’échouer, car souvent
nous ne gardons en mémoire que nos échecs. Cela nous semble même
normal d’échouer, surtout si nous sommes entourés de gens qui ont connu
des revers et qui en parlent constamment.
La peur de réussir est étrange, en effet, car dans la société où nous
évoluons, la réussite tant sociale que financière est glorifiée, mise sur un
piédestal, considérée comme l’ultime voie vers l’accomplissent de sa vie.
La peur de réussir est étroitement liée à celle du changement. Pensez-y: si
vous réussissez un projet qui vous tient à cœur, vous pouvez être assuré que
tout autour de vous évoluera. De nouveaux projets verront le jour, votre
statut social changera probablement, tout cela accompagné de nombreuses
responsabilités. Celles-ci ébranleront la sécurité relative dans laquelle vous
êtes. Sans changement, sans évolution, sans modification de sa zone de
confort, les choses restent là où elles sont: immuables.
J’affirme – et je le crois fermement – que vous êtes né pour réussir, mais
vous devez être conscient que réussir fait peur. Avancer dans la vie
provoque des changements, en vous et chez les autres.
Quand vous gagnerez beaucoup plus d’argent (la réussite financière n’est
qu’un exemple pris au hasard), le monde qui vous entoure vous semblera
différent, votre perception changera. Allez-vous avoir peur de perdre vos
amis, de ne pas être compris par les gens qui gravitent dans votre vie,
parents, conjoint? Oui, certains seront jaloux de votre réussite, mais dites-
vous que d’autres s’en réjouiront, vous féliciteront de votre
accomplissement et vous encourageront à aller de l’avant, à foncer vers vos
rêves et vos buts.
La résistance au changement mène tout droit à l’autosabotage.
Plusieurs ont saboté leurs rêves, invoquant de fausses excuses créées de
toutes pièces, de peur de nuire aux autres en raison de leur succès. Ils
s’empêchent ainsi d’avancer, d’atteindre leur but. Pire, certains développent
ce qu’on appelle le «syndrome de l’imposteur». Vous connaissez ce
syndrome?
Voici une définition trouvée sur le site Wikipédia:
Les personnes atteintes du syndrome de l’imposteur, appelé aussi
syndrome de l’autodidacte, expriment une forme de doute maladif qui
consiste essentiellement à nier la propriété de tout accomplissement
personnel. Ces personnes rejettent donc plus ou moins systématiquement
le mérite lié à leur travail et attribuent le succès de leurs entreprises à des
éléments qui leur sont extérieurs (la chance, un travail acharné, leurs
relations, des circonstances particulières). Elles se perçoivent souvent
comme des dupeurs nés qui abusent leurs collègues, leurs amis, leurs
supérieurs et s’attendent à être démasquées d’un jour à l’autre… Le
complexe de l’imposteur est lié à la peur de réussir et empêche les
personnes qui en sont victimes de développer pleinement leur potentiel.
Inconsciemment convaincues que leur réputation est usurpée, ces
dernières fuient toute possibilité qui leur permettrait d’aller encore plus
loin. Ces personnes vivent dans le doute et pensent qu’un jour elles
seront démasquées et que quelqu’un fera la preuve de leur incapacité.
Dans les faits, la peur de réussir n’est pas celle d’atteindre son objectif,
mais bien celle d’un avenir que l’on ne connaît pas, que l’on ne maîtrise
pas.
En outre, la peur de voir naître de nouvelles responsabilités en paralyse
plus d’un. Pourtant, assumer ses responsabilités, c’est acquérir un pouvoir
sur sa vie.

Oui, le vrai pouvoir se trouve dans le fait d’assumer ses


choix et de foncer.

Mais honnêtement, il y a pire que la peur de réussir; il y a les regrets qui,


plus tard, alors que vous serez vieux, que vous aurez moins d’énergie et de
ressources pour accomplir quoi que ce soit, viendront miner votre vie.
«J’aurais donc dû…» est une phrase qui fait mal, qui tue dans l’œuf toute
possibilité de jouir pleinement de la vie.
Je vous fais un aveu: il m’arrive parfois d’avoir peur. Oui, je n’ai pas
peur (!) de l’écrire ici: je suis comme vous, un être humain à part entière.
Mais je sais que si je reste dans cet état, je vais souffrir et mal me sentir.
Alors, je fonce, je tente ma chance, j’ose!
Oui, lecteurs et lectrices, osez!
Pour vous aider, voici ce en quoi je crois: j’affirme que nous sommes
mus par une force qui fait que nous souhaitons nous sentir bien et que nous
voulons éviter la souffrance, mais aussi – et là se situe toute la différence –
que nous devons être guidés par ce qui est bon pour nous et bon pour les
autres.
Voici des exemples:
• Pour le toxicomane, consommer à outrance afin de ne pas souffrir et de
se sentir bien répond temporairement à ce besoin. Mais ce n’est bon ni
pour cette personne dépendante ni pour les autres.
• Les acheteurs compulsifs se sentent bien et ne souffrent pas tant qu’ils
sont au centre commercial. Pourtant, ce n’est bon ni pour eux, ni pour les
autres (leurs proches, leur famille immédiate, etc.), ni pour leur budget!
• Commettre un vol qualifié permettra à la personne qui l’a perpétré de ne
pas souffrir et de payer ses factures; elle pourrait même se sentir bien.
Cependant, ce n’est pas bon pour elle (elle risque de faire de la prison) et
ce n’est pas bon pour les autres, ses victimes par exemple.
Alors, je modifie quelque peu l’affirmation qui est le pivot de ce
chapitre: universellement, les gens posent des gestes afin de se sentir bien et
de ne pas souffrir, et ils font ce qui est bon pour eux et pour les autres.
Si vous faites ce qui est bon pour vous et pour les autres dans le but de
ne pas souffrir et de vous sentir bien dans votre corps et dans votre esprit,
croyez-vous que vous allez réussir? Oui!
Regardez ceux et celles qui ont accompli des exploits. Ils répondent tous
à cette simple règle. Et ne limitez pas vos regards à l’élite sportive,
culturelle et artistique ou au monde des affaires; regardez aussi autour de
vous. Il y a des gens à qui tout semble réussir, vous en connaissez sûrement.
Ils ont un emploi épanouissant, une vie de couple à faire rêver, ils voyagent
un peu (surtout l’hiver), habitent une belle maison ou un bel appartement,
ils ont des amis incroyablement intéressants, des loisirs qui semblent avoir
été faits sur mesure pour eux. Et ils trouvent tout de même le temps de faire
du bénévolat, d’aider les autres. Pourtant, ils sont comme vous et moi: ils
n’ont que vingt-quatre heures dans une journée.
Vous pigez?
Les gens qui, consciemment ou non, ont intégré dans leur mode de vie la
notion précédente ont franchi une étape de leur évolution en prônant l’être
au lieu du paraître.
Ils sont tels qu’ils sont: authentiques. Il est vraiment agréable de les
côtoyer: ils sont passionnants, débordent de joie de vivre et savent mieux
que quiconque comment vous encourager à poursuivre vos rêves et à passer
à l’action, même si tout semble s’écrouler autour de vous.
Ils sont beaux à l’intérieur et à l’extérieur. Ce sont des leaders, des
modèles desquels vous pouvez vous inspirer afin de créer votre vie bien à
vous et de croire que vous êtes né pour réussir.
Soyez ces leaders, pour vous et pour les autres!
Je me permets de partager avec vous cette piste de réflexion: et si vous
faisiez ce que vous avez à faire tout simplement par amour? Car dans ma
définition de l’amour, il y a tout ce dont vous avez besoin. Je vois de
l’amour dans tout ce qui nous motive à passer à l’action: l’amour de soi et
l’amour des autres.
Si vous vous aimez au point de vous donner la chance de faire ce que
vous souhaitez, vous avancerez à pas de géant. Même chose si vous faites
ce que vous faites en projetant de l’amour autour de vous, tel un phare qui
illumine la mer, beau temps mauvais temps. Alors, rien ne pourra vous
arrêter!

La souffrance n’existe pas là où règne l’amour.

Il y a beaucoup d’amour dans la réalisation de vous-même, dans votre


épanouissement, alors que vous déployez vos ailes et que vous faites ce que
vous voulez faire pour les bonnes raisons.
J’aime cette citation de Paulo Coelho que j’ai trouvée sur la Toile. Je la
partage avec vous: «Restez avec un amour qui vous donne des réponses et
non des problèmes, de la sécurité et non de la peur, de la confiance et non
des doutes.»
N’oubliez pas: faites ce qui est bon pour vous et pour les autres dans le
but de vous sentir bien et d’éviter la souffrance, le tout dans un acte
d’amour inconditionnel.
Et maintenant, revenons à la promesse que je vous ai faite précédemment
(je tiens toujours mes promesses…) de vous révéler la raison majeure qui
nous pousse vers la réussite. Le moteur le plus puissant, le carburant à
indice d’octane élevé qui est, selon moi, le «pour» incontournable qui vous
propulsera sur le chemin de la réussite est la passion. La passion qui vous
empêche de dormir la nuit, la passion qui vous donne envie de démarrer
votre journée sur les chapeaux de roue!
Soyez une personne passionnée. Allez-y, foncez vers cette activité, ce
travail, cette carrière, cet objectif qui coule dans vos veines, sans regarder
derrière vous. Cherchez des gens autour de vous – des membres de votre
famille, des amis, des collègues de travail – qui sont habités par une ou
plusieurs passions, et observez-les dans leur quotidien.
Ma mère, Jocelyne Bourassa, est une artiste peintre. Elle peint depuis
plusieurs années, passant des heures, des jours même devant ses toiles,
appliquant des couleurs au gré de ses émotions, participant à des
expositions ici et là. Elle ne le fait pas pour gagner de l’argent, quoiqu’elle
ait réussi à vendre quelques œuvres. Elle peint parce que c’est une
passionnée et qu’elle aime ce qu’elle fait. Point. C’est son «pour», sa
motivation.
Je suis un lève-tôt. Je quitte la douce chaleur de mon lit vers 5 h 30.
Pourquoi? Parce que je suis un passionné qui aime ce qu’il fait du temps qui
lui est accordé. J’écris des livres, je fais des conférences, je coache des gens
qui en ont besoin, je fais de la radio, de la télé; ce sont là des activités qui
me passionnent et qui me catapultent vers un monde que j’ai créé de toutes
pièces.
J’ai bâti ma vie sur ma passion de communiquer, de partager avec amour
ce que je sais, ce que j’apprends et ce que j’ai envie de dire à la planète tout
entière.
Je réalise ainsi mes rêves. C’est mon «pour»; je l’ai trouvé et je suis bien
dans ma peau. Je ne souffre plus.
Car oui, j’ai longtemps souffert. J’ai cherché l’approbation et l’amour
dans le regard des gens en faisant des boulots qui ne me convenaient pas, en
oubliant l’essentiel. J’en étais très malheureux. Je m’en souviens…
Cette période de ma vie est loin derrière moi et je suis fier de ce
parcours, car j’assume mes choix. Mais vous n’êtes pas obligé de souffrir
pour comprendre. Certes, le passage par la souffrance est un catalyseur pour
aller vers une vie meilleure, bien que plusieurs restent dans cet état de
victime et justifient leur vie par le fait qu’ils n’ont pas été chanceux, qu’ils
ne sont pas comme vous, qu’ils souffrent et souffriront encore. C’est leur
choix.
Ne soyez pas une victime! Relevez la tête, redressez les épaules, et
avancez avec amour et passion vers votre réussite, en trouvant votre «pour».
Car vous êtes né pour réussir!

Gardez ceci à l’esprit: la souffrance fait partie de la vie, mais elle n’est pas
la vie. Plus votre niveau d’acceptation pour passer à travers les périodes
difficiles de votre vie sera élevé, plus il vous sera facile d’avancer.
Ce qui vous empêche le plus de réussir, ce sont les peurs auxquelles vous
acceptez de croire. La quasi-majorité des peurs que vous ressentez sont
irréelles, elles sont une création de votre esprit. Sachez les reconnaître
lorsque vous les ressentirez et passez à autre chose.
Cherchez des situations gagnant-gagnant. Si un projet, un objectif ou un
but à atteindre est bon pour vous, il doit aussi apporter quelque chose aux
autres. Vous vous sentirez bien et chacun y trouvera son compte.

Finalement, soyez passionné par ce que vous


entreprenez!
«Aboutir à un résultat.»
(cnrtl.fr)

Réussir. Nous y sommes enfin. Car tel est l’objectif de ce livre que vous
tenez entre les mains.

Formulez votre définition du mot «réussir»


Commençons notre réflexion par une question franche et directe que j’ai
follement envie de vous poser: qu’est-ce que réussir? Plusieurs définitions
existent, certes, mais celle qui se démarque des autres concerne le succès
financier. Alors, parlons-en.
La réussite financière est des plus visibles: une voiture neuve, une belle
et grande résidence entourée de pelouse plus verte que verte (ajoutez à cela
une maison à la campagne), quelques voyages sous les tropiques… De plus,
elle est véhiculée par les médias et par les publicitaires qui nous bourrent le
crâne au moyen d’images léchées dont le seul but est de jouer sur nos
cordes sensibles à travers notre système de valeurs.
Et si réussir était autre chose?
Il m’apparaît clairement que la réussite financière, quoique agréable (les
factures sont vite payées…), n’est pas le barème approprié pour évaluer
l’accomplissement d’une vie. Elle n’est pas une fin en soi.
Mes recherches m’amènent à vous affirmer, sans doute raisonnable, qu’il
existe autant de définitions de la réussite qu’il y a d’humains sur Terre.
Point. Facile, mais tellement vrai!
• J’habite à Montréal dans un arrondissement situé au nord-est de cette
ville cosmopolite. Presque 365 jours par année, un vieillard fait la
tournée des bacs de recyclage à la recherche de cannettes et de bouteilles
consignées. Pour cet homme, connaître une bonne journée signifie qu’il
a réussi à amasser pour 10 $ de contenants. Je le sais, car je le lui ai
demandé. Un chic type, un petit homme qui marche d’un pas rapide, le
dos arrondi, sourire aux lèvres. «Ça m’aide à me nourrir», m’a-t-il
raconté. C’est là son succès, et il en est très fier. C’est son choix de vie.
• Pour l’homme des cavernes, attraper une proie et nourrir son clan était
un succès, ou maîtriser le feu…
• Pour certains de nos contemporains, le simple fait d’être un bon père ou
une bonne mère est un objectif et une réalisation empreints de succès.
• Pour un athlète de haut niveau, battre ses propres records est chaque fois
une réussite.
En fait, les définitions varient selon la sphère d’activité observée:
affective, émotive, interrelationnelle, personnelle ou professionnelle.
Pensez-y un moment. Imaginons que votre vie est équilibrée sur tous les
plans, dans toutes vos sphères d’activité. Ce serait formidable, n’est-ce pas?
Personnellement, je vous avoue en toute humilité que je réussis ma vie
tous les jours: j’ai une relation amoureuse qui me comble (sphère affective);
je suis à l’écoute de mes émotions – que je considère comme le GPS de ce
que je vis dans le moment présent (sphère émotive); j’ai des amis
extraordinaires (sphère interrelationnelle); j’ai des loisirs et des activités en
or (sphère personnelle); et je m’épanouis dans le cadre de mon travail
(sphère professionnelle).

Et si c’était cela, réussir, atteindre un bel équilibre au


quotidien?

Car vous pourriez être très riche et malheureux en amour. Ou pauvre et


malheureux en amour, aussi. Ou encore avoir d’excellents amis, mais pas
d’autres activités que de regarder la télé, bien écrasé dans votre fauteuil?
Vous comprenez?
Alors je vous propose ma définition de la réussite: viser l’équilibre au
quotidien dans toutes les sphères de sa vie dans un but d’épanouissement et
de confort.
À votre tour maintenant de formuler votre propre définition de la
réussite. Allez-y, prenez une pause de votre lecture. Méditez et réfléchissez.
Ensuite, écrivez (sûrement pour la première fois de votre vie…) votre
définition intime de la réussite. Faites-vous confiance! Vous le pouvez, il
n’y a pas de mauvaises réponses. On se revoit après cet exercice.

Alors, vous y êtes parvenu? Oui? J’en étais certain.


Il n’y a pas de grands ou de petits succès. Le tout dépend de vous.
Et vous savez, dès que vous connaîtrez du succès là où vous le souhaitez,
vous pourrez vraiment commencer à goûter à la liberté (je partagerai avec
vous ma définition de la liberté, en guise de dessert, à la fin de ce chapitre).
OK, vous avez votre propre définition de la réussite. C’est bien beau,
mais à quoi vous servira-t-elle? À atteindre des objectifs dans le but de
réussir là où vous échouiez auparavant. Car oui, vous devrez définir des
objectifs.

Ne soyez pas une victime


Combien de gens connaissez-vous qui ne réussissent jamais rien?
Or, la grande majorité de ces derniers ne se sont pas donné la peine de se
fixer des objectifs, ils vivent au gré du vent et réagissent à ce que la vie leur
envoie. Ils sont en mode réaction.
De plus, ils ont une mentalité de victime. Le mauvais sort s’acharne sur
eux. Ils mettent cela sur le dos du destin, ils baissent les bras, c’est la faute
des autres…
Ils sont aussi victimes d’une maladie que je nomme le «stacause» (lire
«c’est à cause»). Oui, oui, c’est une maladie très répandue ici, au Québec:
• Stacause du gouvernement si je ne réussis pas.
• Stacause de l’économie si tout va mal.
• Stacause de mes concurrents qui sont plus riches que moi.
• Stacause de mes fournisseurs si mon entreprise connaît des ratés.
• Stacause du mauvais temps si je ne peux pas aller à la pêche.
• Stacause de la subvention gouvernementale que je n’ai pas reçue que
mon entreprise tire de la patte.
C’est une maladie très grave qui paralyse ceux et celles qui en souffrent.
Et ils ne réussissent pas.
Ne soyez pas une victime. Osez!
Ceux et celles qui réussissent osent avec une grande efficacité et une
précision chirurgicale. Ils ne sabotent pas leurs projets, quels qu’ils soient.
J’ai une anecdote pour vous, elle raconte une situation vécue par Sir
Richard Branson, homme d’affaires dont la fortune personnelle est évaluée,
selon le magazine Forbes (2015), à 4,8 milliards de dollars américains.
J’admire cet homme, pas pour la richesse qu’il a su accumuler, mais pour
l’audace dont il fait preuve jour après jour. Alors voici.
Il y a quelques années, Sir Branson, président de Virgin Atlantique
Airline, a eu l’idée d’installer des moniteurs vidéo derrière tous les sièges
de ses avions, même ceux de la classe économique. Coût total de
l’opération: 10 millions de dollars.
Il téléphone alors aux banques, les unes après les autres. Vous savez
quoi? Sa demande de prêt est chaque fois refusée!
Mais cet homme sait qu’il doit oser. Il reprend son téléphone et, cette
fois-ci, passe un coup de fil à la compagnie Boeing. Il leur demande s’ils
sont intéressés à lui vendre douze 747 flambant neufs. Coût total de la
facture: 2,5 milliards de dollars.
Boeing accepte, mais Sir Richard pose une condition: tous les sièges
doivent être équipés d’un moniteur vidéo, quelle que soit la classe (affaires,
première, économique). Boeing accepte le marché.
Sir Richard contacte de nouveau les banques qui lui avaient opposé un
refus et leur demande cette fois 2,5 milliards de dollars. Vous savez quoi?
Le prêt lui a été accordé!
Ce qui fait dire à Sir Richard que «les occasions, c’est comme les
autobus: quand vous en ratez un, il y en a toujours un autre qui arrive».
C’est ça oser!
J’ai osé toute ma vie, connaissant plus d’échecs que de succès:
• J’ai osé poser ma candidature et j’ai réussi à me faire élire avec une
majorité écrasante en tant que président du conseil étudiant durant mon
secondaire;
• J’ai osé écrire des livres qui font de moi un auteur de calibre
international;
• J’ai osé avoir des enfants, ce qui fait de moi un père accompli et
heureux;
• J’ai osé approcher des coachs afin de me perfectionner et j’ai maintenant
des clients en coaching qui réclament mon aide (et qui connaissent du
succès à leur tour).

Et vous, combien de fois avez-vous osé au cours de votre


vie? Osez et vous réussirez!

Allez-y, écrivez toutes les occasions où vous avez osé, et vous


constaterez que tout est possible pour vous.

Gardez votre objectif bien en vue


Une fois que vous vous êtes fixé un objectif, vous ne devez jamais, au
grand jamais, le perdre de vue. Gardez-le dans votre ligne de mire, comme
l’a fait jadis un jeune acteur paumé. Voici son histoire.
Né à New York le 6 juillet 1946, cet acteur a étudié l’art dramatique à
Miami, puis a décroché de petits boulots ici et là.
Plus tard, au chômage et sans domicile fixe depuis quelque temps, il
accepte la somme de 200 $ pour tenir un rôle dans un film érotique.
Par la suite, il fait quelques apparitions à la télé et au cinéma (dans la
série télévisée Kojak et dans le film Bananas de Woody Allen, en 1971),
mais se retrouve sans le sou. Il est alors tellement pauvre qu’il vend son
chien pour 25 $, et même les bijoux appartenant à sa femme.
Un jour, au plus bas, notre acteur regarde un combat de boxe opposant le
grand Mohamed Ali et un illustre inconnu du nom de Chuck Wepner qui,
contre toute attente, résiste au champion jusqu’au tout dernier round de ce
combat épique.
Et vlan!
Notre acteur, Sylvester Stallone, entreprend d’écrire un scénario de film
(sur des feuilles que son épouse dactylographie ensuite), rien de moins, lui
qui n’a que très peu tourné.
Il réussit l’exploit de ficeler le tout en seulement trois jours! Le scénario
de Rocky vient de naître. Il raconte l’histoire d’un boxeur de troisième ordre
qui se voit offrir la chance d’une vie, soit de se mesurer au champion du
monde Apollo Creed.
Les producteurs (qui souhaitaient faire ce film, mais sans la participation
de Sylvester Stallone) lui offrirent 125 000 $. Stallone déclina cette offre,
même s’il n’avait que 106 $ en poche et qu’il ne pouvait presque plus
manger à sa faim.
Les bonzes d’Hollywood montèrent les enchères: 250 000 $. Offre
refusée, au grand dam de son agent artistique qui le suppliait d’accepter.
Nouvelle offre de 350 000 $ (avec comme acteurs pressentis pour tenir le
rôle de Rocky James Caan, Burt Reynolds, Robert Redford et Ryan
O’Neal…). Stallone ne lâcha pas le morceau: il tenait, envers et contre tous,
à jouer le rôle de Rocky Balboa.
Finalement, les producteurs acceptèrent que Stallone soit la vedette du
film. Cependant, ils lui offrirent seulement 20 000 $ pour le scénario, en
plus du salaire de base pour un acteur à cette époque, soit 340 $ par semaine
de tournage. Le tout pour une somme d’environ 26 000 $!
Mais Stallone était prêt à tout pour réussir. Un point c’est tout.
On connaît la suite: longtemps, il a été l’acteur hollywoodien le mieux
payé de sa génération, touchant 20 millions de dollars par film.
Stallone voulait être une mégavedette. Il l’est devenu, en osant, en
croyant en lui et en gardant son objectif bien en vue. Il savait qu’il était né
pour réussir.

Sachez vous entourer


L’un des secrets les mieux gardés pour réussir est de savoir bien s’entourer.
Comme je le dis souvent lors de mes conférences, ne révélez pas à tout le
monde la nature de votre projet. Choisissez à qui vous vous confiez. Afin
d’atteindre votre but, triez sur le volet les gens avec qui vous pouvez
échanger des idées, à qui vous pouvez poser des questions, avec lesquels
vous pouvez sonder le terrain.
Personnellement, à l’exception de Manon, ma conjointe, de mes enfants,
et parfois de ma mère ou mon père, je parle très peu de mes projets en
cours. Mais une fois mon objectif atteint, je le fais savoir à la planète
entière (vive les médias sociaux!).
Constituez-vous une petite équipe composée de gens fiables et dignes de
confiance.
Tenez, pour la rédaction de ce livre, j’avais l’entière collaboration de ma
douce moitié concernant le temps que je devais accorder à mes recherches
et à l’écriture. Ensuite, j’ai remis le manuscrit à mon comité de lecture afin
d’avoir une rétroaction sur le fruit de mon travail. Est alors entrée en scène
ma sœur Nathalie, qui s’est occupée de la révision et de la correction de ce
texte que vous avez en main. Finalement, l’équipe de mon éditeur, M.
Jacques Simard des Éditions Québec-Livres, a mis l’épaule à la roue afin
que ce livre puisse être lu par vous, oui, vous qui me lisez présentement.
Et toute cette équipe n’aurait pas eu sa raison d’être si moi, Benoît
Tanguay, je n’avais pas planché sur ce projet d’écriture, en solo, jour après
jour, nuit après nuit, un mot à la fois.

Tout commence par vous, vous êtes le point de départ de


votre réussite!

Sachez bien vous entourer, et pour ce faire vous devrez aller vers les
autres.

Allez vers les autres


Il vous est difficile d’approcher les autres, de demander de l’aide?
C’est normal, voici un blocage vécu par une grande majorité des gens.
Souvent, vous savez que vous devez demander un petit coup de main, mais
vous êtes soudainement atteint de paralysie. Voici pourquoi:
• Vous êtes plus enclin à aider, puisque vous vous sentez utile, qu’à
demander de l’aide, car vous ressentez alors une fausse impression de
vulnérabilité qui vous fait peur;
• Vous avez peur d’être jugé;
• Vous avez peur de déranger les autres;
• Vous avez peur que l’on se moque de vous;
• Vous avez peur de…
Eh oui, nous voilà encore une fois à discuter de la peur. Nous l’avons fait
déjà, mais il est important d’y revenir brièvement, en abordant la question
sous un autre angle.
La seule et unique raison qui vous freine dans votre élan pour aller
chercher un peu (beaucoup) d’aide, c’est la peur. Mais honnêtement, est-ce
que cette peur est rationnelle? Allez-vous en mourir? Car c’est à cela que la
peur est utile: à vous sauver la vie en cas de situation extrême.
• Vous approchez d’un nid de guêpes et vous avez peur? C’est normal.
• L’alarme d’incendie retentit à vous en boucher les oreilles à deux mains
et vous déguerpissez, car vous avez peur? C’est normal.
Cependant, il n’est pas normal d’avoir peur de demander quelque chose
afin de bien s’entourer, dans le but noble de pouvoir faire naître et vivre un
projet que vous avez à cœur.
Vous voulez vous débarrasser de cette peur? Le truc est hyper simple:
passez à l’action! Décrochez sans attendre votre téléphone et appelez celui
ou celle qui détient les clés qui vous permettront de voir se matérialiser
votre projet.
Oui, je l’avoue, certains vont refuser de vous aider. C’est correct comme
ça. Je dirais même que c’est parfait, que c’est une saprée bonne nouvelle,
car ceux et celles qui refuseront de vous aider ne sont pas ceux et celles qui
auraient pu vous aider. N’ayez donc pas de rancune envers les gens qui
vous feront gagner du temps.
Regardez d’abord autour de vous, votre réseau. J’entends par là votre
cercle familial (frères, sœurs, parents, cousins, cousines, oncles, tantes,
etc.), votre groupe d’amis, vos collègues de travail, votre communauté, vos
voisins, etc.
Et n’hésitez pas à faire appel à des célébrités du monde des arts, des
médias, de la finance, et j’en passe. Vous serez étonné de leur générosité et
de leur belle grandeur d’esprit. Ce sont des humains et ils sont passés par le
même chemin que vous.

Travaillez avec un coach


L’idée de travailler avec un coach est très simple à comprendre: vous
évoluerez plus rapidement tout en étant accompagné tout au long du
processus de réussite d’un objectif donné.
Le coach vous aidera, avec ses outils, à garder le focus sur votre but. Il
vous motivera à vous retrousser les manches lorsque vous sentirez que vous
voulez abandonner.
Vous le savez, en plus d’être un auteur, je suis un coach. J’ai su investir
en moi et j’obtiens du succès. Je vis la vie que j’ai créée de toutes pièces.
Mais je vous avouerai humblement que des coachs m’ont guidé, moi aussi.
Je voulais être un bien meilleur conférencier que je l’étais déjà. J’ai travaillé
avec un coach, le meilleur que je pouvais trouver.
Mais attention, un coach n’est pas un psychologue. Si vous avez besoin
d’aide psychologique, demandez à votre médecin de famille ou prenez
rendez-vous avec un spécialiste, n’engagez surtout pas un coach. Un vrai
coach ne règle pas vos problèmes du passé, ce que vous avez vécu. Il vous
prend tel que vous êtes maintenant et vous guide vers votre objectif.
Voici quelques conseils pour orienter votre choix d’un coach:
• Trouvez un coach qui vous convient;
• Ne vous laissez pas berner par des promesses qui semblent trop belles: si
c’est trop beau pour être vrai, c’est que c’est trop beau pour être vrai;
• Posez-lui des questions sur son approche, ses méthodes et ses outils;
• N’hésitez surtout pas à lui demander des références, car vous allez devoir
investir une somme d’argent. Oui, investissez en vous, car personne
d’autre ne le fera à votre place;
• Choisissez un coach qui a fait appel à d’autres coachs pour s’améliorer;
• Optez pour un coach qui a reçu une formation dans son champ
d’expertise. Bien qu’une attestation ne garantisse pas que celui-ci soit
efficace, il s’agit là d’un bon point de départ à ne pas négliger;
• Faites équipe avec un coach passionné par sa profession et qui a à cœur
votre réussite. Vous réussirez ainsi à appliquer ses outils et à atteindre
votre objectif;
• Choisissez un coach aussi passionné que vous l’êtes par votre projet;
• De grâce, écoutez votre intuition, elle ne ment jamais.

Suivez une formation continue


Pour réussir, vous devez vous amuser à être perpétuellement en formation
continue. Vous devez vous améliorer chaque jour en vous formant vous-
même ou en vous inscrivant à des formations.
Nous vivons à l’ère d’Internet et vous trouverez tout ce dont vous avez
besoin sur la Toile. Mon outil de prédilection est la chaîne YouTube: une
vraie mine d’or!
En ce qui me concerne, j’ai suivi des formations dans les sphères
d’activité qui me passionnaient:
• Comment suis-je devenu un expert certifié de la loi de l’attraction? J’ai
suivi une formation avec le Dr Joe Vitale, vedette du film et du livre de
Rhonda Byrne, Le Secret (Beyong World Publishing), et je fais connaître
cette belle loi spirituelle à celles et ceux qui m’en font la demande (voir
les sites suivants: http://www.loidelattraction.ca et www.benoit-
tanguay.com).
• Je voulais optimiser mon utilisation des médias sociaux. J’ai suivi une
formation avec la meilleure dans ce domaine: Annabelle Boyer
(http://abcsolution.ca/index.php) et j’ai obtenu plus de résultats que mon
objectif premier!
Il existe aussi des formations gratuites qui prennent la forme de
webinaires. Soyez attentif, ces derniers sont souvent, et je dirais même
majoritairement, annoncés sur les médias sociaux (Facebook, LinkedIn).
Certains sont payants, mais très abordables.
Je m’en voudrais de ne pas conclure ce chapitre sans vous avoir parlé
d’un outil extrêmement efficace afin de demeurer en formation continue,
c’est-à-dire les livres!
Pour ma part, j’en lis au moins un par semaine. Le livre est un outil qui
est à votre portée vingt-quatre heures sur quatre-quatre, que vous pouvez
apporter avec vous dans vos déplacements, en voyage ou pendant vos
pauses-café au bureau. Et un livre, vous pouvez le lire et le relire à volonté.
En outre, les livres transcendent le temps. J’ai lu des bouquins datant des
années 1900 et j’y ai trouvé un coffre secret d’informations utiles et
pratiques.

Réussir n’est pas une fin en soi qui doit vous rendre malade. Réussir, c’est
atteindre un objectif en vous amusant, pour des raisons qui vous motivent,
vous, personnellement, en dehors des influences de notre société.
Vous n’avez pas à être riche, à posséder une grosse demeure et une
voiture sport pour montrer votre réussite, même si la réussite financière est
un objectif louable comme toutes les autres.
Ne négligez pas vos proches dans les efforts que vous faites pour
atteindre le succès.
La vie est équilibre.
Celles et ceux qui connaissent le succès ont commencé tout comme
vous, en démarrant là où ils étaient, avec ce qu’ils avaient comme outils, en
cherchant à s’améliorer et en allant vers les autres.
Le succès ne naît pas spontanément. Il demande de garder le focus sur
votre objectif et de faire un pas chaque jour dans sa direction, en y allant
d’essais et d’erreurs, mais en avançant, en vous améliorant sur une base
régulière.

Maintenant, rentrez la tête dans les épaules et foncez!


«It’s my life, it’s now or never.

I ain’t gonna live forever.

I just wanna live while I’m alive.»


«C’est ma vie, c’est maintenant ou jamais.

Je ne vivrai pas pour toujours.

Je veux simplement vivre tant que je suis vivant.»


(Traduction libre de l’auteur)

Jon Bon Jovi, It’s my life, tiré de l’album Crush

(Island Records)

Pour réussir, il n’est pas important de savoir d’où vous venez; l’important,
c’est de commencer là où vous êtes et de vous diriger vers votre objectif, à
votre rythme, à votre vitesse.
Et vous êtes né pour réussir, ne l’oubliez jamais.
Une fois que vous aurez accepté cette simple phrase, ce concept
fondamental, attendez-vous à vivre à fond la caisse votre vie de rêve, car
c’est ce qui vous attend.
Peut-être que certaines personnes manifesteront de la jalousie ou
porteront des jugements à votre égard. Cela leur appartient. Sachez que
vous n’êtes pas responsable si vous réussissez et pas elles. Vous avez
travaillé fort pour atteindre votre objectif, soyez-en fier!
J’aime répéter cette phrase: «Si des gens parlent dans votre dos, c’est
qu’ils sont derrière vous.»
Oui, vous avez la responsabilité de votre vie, et pas une vie de
remplacement. Il ne tient qu’à vous de réussir là où vous le souhaitez. Vous
ne devez rien à personne.
Vous n’avez qu’une seule vie, c’est la vôtre. Faites-en ce que vous
voulez et l’humanité – vous-même surtout – s’en portera mieux.
De plus, puisque vous réussirez là où vous échouiez avant, sachez
donner sans rien attendre en retour: l’univers vous le rendra au centuple.
C’est comme ça, et cela sera toujours ainsi. Soyez généreux.
Quand nos ancêtres Homo sapiens ont commencé à dominer les quatre
coins de notre bonne vieille Terre, ces derniers ont posé des jalons que vous
pouvez utiliser pour réussir. Nous sommes les seuls hominidés à avoir
survécu et à avoir construit une société comme celle dans laquelle nous
vivons.
Ils avaient en eux ce dont ils avaient besoin pour réussir.
Vous aussi, vous l’avez. Croyez-moi.

Mais surtout, croyez en vous. Et vous serez libre.


Mot de la fin
Nous revoici à notre point de départ, là où est née l’inspiration qui m’a
conduit à écrire cet ouvrage – pour moi, mais surtout pour vous.
Pour moi, puisque écrire est ma passion et mon métier.
Pour vous, car je ne peux garder pour moi les enseignements que j’ai
reçus.
Mon livre est finalement complété, il est maintenant rendu à l’étape de la
correction.
Pour l’heure, je me prélasse devant un feu de camp qui brûle à quelques
mètres de notre tente plantée sur un terrain de notre camping préféré.
Je ne suis pas seul, ma famille est là. Je les regarde et je me surprends à
sourire.
Je suis bien.
Je m’autorise à fermer les yeux et à m’imaginer qu’ailleurs sur notre
planète des gens comme vous et moi, de cultures et de religions différentes
des nôtres, connaissent aussi les joies de s’asseoir près d’un feu.
Cette activité ne date pas d’hier. Et elle ne cessera jamais, tant elle est
porteuse de plaisir, tant elle favorise le regroupement et l’échange d’idées.
Sans oublier que poser vos fesses sur une chaise et entretenir un feu, tard
la nuit, sous un ciel noir d’encre étoilé, ne peut que vous inspirer, faire
naître en vous une idée qui propulsera votre vie au-delà de vos espoirs les
plus fous.
Ce livre que vous tenez entre vos mains est né dans ces circonstances, et
il vit maintenant sa propre vie, tel un enfant qui quitte le doux foyer de ses
parents pour aller vivre l’aventure qu’est la vie.
Ce livre vous appartient. Chérissez-le, lisez-le et relisez-le; les lettres ne
s’effaceront pas au toucher de votre regard, soyez-en certain.
Surtout, soyez certain, aujourd’hui, que vous êtes né pour réussir.
De mon côté, il me prend une envie folle de me faire cuire une petite
bouffe sur cette belle braise chaude qui ne demande qu’à être utilisée.
J’ouvre les yeux, je me lève, j’embrasse Manon, je ramasse une branche et
j’y pique une saucisse…
Remerciements
La préparation de ce livre m’a demandé des centaines d’heures de travail, à
faire de la recherche, à mener de nombreuses entrevues et à visiter ma
bibliothèque locale. Et autant d’heures passées à sa rédaction.
Pour ce faire, j’ai eu besoin d’aide, car oui, mon métier d’écrivain en est
un de solitaire (qui consiste, dans mon cas, à boire des cafés froids et à me
nourrir seulement quand la faim se fait sentir), mais des personnes de cœur
gravitent tout autour de moi, et les gens que je remercie ici ont, de près ou
de loin, d’une manière quelconque, participé à la création de cette œuvre.
Manon, ma tendre moitié, ma fiancée, ma muse. Merci. Ce petit mot de
cinq lettres n’est pas assez puissant pour te faire part de ma gratitude pour
m’avoir laissé tout le temps nécessaire aux étapes menant à la rédaction de
ce bouquin, et aussi à la préparation et à la mise en œuvre de mes mille et
un projets. Tu es la femme avec qui tout auteur aimerait partager sa vie et tu
m’as choisi. Jamais je ne me blaserai de te regarder, les yeux pleins
d’admiration, quand tu ne me vois pas t’observer, en cachette. Tu es belle.
Merci, Manon, tu es née pour réussir. Je t’aime!
Cédric, mon homme de cœur, le fils que j’ai toujours rêvé d’avoir. Merci
d’être ce jeune homme qui entre au pas de course dans cette belle aventure
qu’est l’adolescence, avec tout ce que cela a de merveilleux: les filles, les
études secondaires, les chums de gars, les jeux vidéo, et ton corps qui
devient de plus en plus celui d’un homme. Tu es né pour réussir. Je t’aime!
Jessica, ma fille qui a atteint l’âge adulte. Wow! Merci d’être cette
femme que tu deviens un peu plus chaque jour. Continue de consacrer ton
temps à tes études et à tes stages d’infirmière; notre monde a besoin de gens
passionnés comme toi. Et garde ce goût pour la lecture. Tu es née pour
réussir. Je t’aime!
Manuel, mon technicien, mon gars d’ordi, mon homme à tout faire.
Merci de me guider dans les nouvelles technologies et de me laisser écrire
quand tu remarques que la porte de mon bureau est fermée. Tu es né pour
réussir. Je t’aime!
Marcel, mon père globe-trotteur ouvert sur le monde, à qui je dois tout et
de qui je continue d’apprendre grâce à sa sagesse et à sa bonne humeur.
J’adore quand tu nous racontes tes aventures de voyage avec maman. Et tu
sais, Indiana Jones peut aller se rhabiller! Merci de croire en moi. Tu es né
pour réussir. Je t’aime!
Jocelyne, ma mère artiste peintre dont j’ai hérité le goût des arts et ce
désir de fonder une famille. Tu es mon idole. Merci de partager les
publications que je poste sur les médias sociaux, car oui, j’ai une mère
branchée sur la Toile! Merci de ce regard que tu poses sur moi; le fils que je
suis en a souvent besoin. Tu es née pour réussir. Je t’aime!
Nathalie, ma sœur cadette, qui a trop longtemps tenu le rôle de grande
sœur. Tu es celle qui corrige mes textes et celle dont la critique constructive
m’est précieuse. Merci d’être celle que tu es, une complice depuis toujours.
Toi aussi, tu es née pour réussir. Je t’aime!
Joël, mon beau-frère qui est toujours là quand j’ai une question à poser
ou une envie soudaine d’entendre une parole sage. Merci d’être ce beau-
frère que tu es. Tu es né pour réussir. Je t’aime!
Mathieu et Stéphanie, mon filleul et ma nièce. Merci de continuellement
me rappeler, à travers les choix que vous faites, que j’ai eu de belles années.
Votre vie est belle et j’adore vous observer de loin, prendre de vos
nouvelles. Vous m’étonnez chaque fois. Continuez de construire votre route.
Vous êtes nés pour réussir. Je vous aime!
Christian et Sandra, mon beau-frère et ma belle-sœur dans mon cœur. Je
pense à vous souvent et je suis fou de joie chaque fois que je vous
rencontre, car, vous le savez, je vous aime! Vous aussi, vous êtes nés pour
réussir.
Jonathan et Catherine, mon filleul et ma nièce. Un oncle auteur fait des
choix, et vous comprenez que je suis parfois moins disponible qu’avant
pour vous taquiner et vous faire rire par mes pitreries calculées. Continuez
ce que vous faites, vous êtes sur la bonne voie, car vous êtes nés pour
réussir vous aussi. Je vous aime!
Mon grand chum Ghislain Larocque. Merci, mon ami, d’être celui que tu
es. Nous savons tous les deux que tu es né pour réussir. Je t’aime!
Annabelle Boyer, synergologue et auteure, femme passionnée qui
carbure à la passion. Merci d’être mon amie. Tu es la preuve que nous
sommes nés pour réussir. Je t’aime!
Marie-Josée Kingsley, auteure, conférencière, consultante, formatrice et,
surtout, amie. Ton sourire rayonne, ton énergie est belle. Tu sais que tu es
née pour réussir. Je t’aime!
Mes excellents amis Isabelle R. Gendron et Jesse James Tuttle. Merci
d’être. Vous êtes nés pour réussir. Je vous aime! (À quand le prochain
souper en gang?…)
Je m’en voudrais d’oublier Fernand Rousseau, ami et agent de
conférenciers; Éric Farran, mon bon ami, leader de ce merveilleux groupe
de blues rock’n’roll, The Ramblers, avec qui j’ai eu l’honneur de chanter à
quelques occasions et avec qui j’ai de formidables conversations
passionnées; Jean-Pierre Bombardier, acteur, ami, frère dans l’âme; Julie
Gosselin, Line Caron, Marie Lacoste, Raymond Choquette et Josée
Lambert. Merci à vous qui êtes tous nés pour réussir. Je vous aime!
Merci à l’équipe des Éditions Québec-Livres: Julie Bouthillette, Danielle
Choquette, Jocelyne Cormier, Lynn La Pan, ainsi qu’à Benoît Lalonde des
Messageries ADP.
Un remerciement tout à fait spécial à mon éditeur, M. Jacques Simard,
des Éditions Québec-Livres, qui non seulement m’a découvert – car vous
êtes l’homme qui m’a permis de naître en tant qu’auteur – mais qui est là
aussi quand j’ai grandement besoin d’un conseil concernant le merveilleux
monde de l’édition. Merci d’avoir, un jour de 2013, choisi de m’envoyer un
courriel m’invitant à vous faire parvenir mes écrits; merci de m’avoir lu,
d’avoir aimé ce que j’écrivais et, par la suite, d’avoir publié mes livres un
peu partout dans la francophonie, et ainsi de m’avoir permis d’aider des
milliers de lectrices et de lecteurs en quête de réponses et de trucs efficaces.
Cette merveilleuse aventure que je vis, je vous la dois. Vous aussi, vous êtes
né pour réussir (mais ça, vous le saviez déjà). Je vous aime!
Le mot de la fin, je le réserve pour vous, chers lecteurs et lectrices qui, à
un moment donné de votre vie, avez été interpellés par un de mes ouvrages.
Vous avez ouvert votre portefeuille et vous l’avez acheté. Ce simple geste a
eu deux conséquences notables. La première est pour vous, car vous êtes
passés à l’action afin de vous choisir et de trouver des outils qui vous
permettront de vivre votre vie en harmonie avec vos rêves. Bravo à vous!
Car ce n’est pas tout le monde qui choisit de s’épanouir, d’évoluer. La
deuxième conséquence est pour moi. Car humblement, l’auteur que je suis
ne pourrait tout simplement pas exister si vous n’aviez pas choisi d’acheter
mes livres. Pour cela, merci. Et surtout, j’ose espérer que maintenant vous
savez que vous êtes nés pour réussir.
Je vous aime!
À propos de l’auteur
Benoît Tanguay est un auteur de calibre international, un expert motivateur,
un coach personnel et un conférencier dont les exposés publics et en
entreprises ont été entendus un peu partout au Québec. Pour plus
d’information concernant ses conférences, visitez le www.benoittanguay.ca.
Depuis son adolescence, il a toujours eu le don de motiver les gens, en
plus de s’intéresser à ce qui fait le succès chez l’être humain et à sa
dimension spirituelle.
Sa mission de vie: proposer aux gens une méthode issue de ses
connaissances, de ses expériences et de ses recherches, afin de leur leur
permettre de vivre heureux.
Ses livres La loi de l’attraction démystifiée et Ces trésors en vous,
publiés chez le même éditeur, sont en vente en librairie partout au Québec,
en France, en Suisse, en Belgique et au Luxembourg, tant en version papier
qu’en livrel (livre électronique) et sur le site Amazon.
Benoît Tanguay est un praticien de base certifié de la loi de l’attraction.
Il a reçu sa formation et sa certification de la Global Sciences Foundation,
créée par le Dr Joe Vitale, docteur en métaphysique et vedette du film à
succès Le Secret, et par Steve G. Jones (Ed. S). Il donne des formations et
des ateliers privés à propos des outils de cette belle loi spirituelle, outils
avec lesquels vous réussirez votre vie.
Il est aussi un coach qui guide les gens vers leurs buts et leurs objectifs
par des rencontres de coaching privées. Son approche est non directive.
Pour plus d’information, visitez le www.benoit-tanguay.com.
En outre, il est animateur à la radio de CHOC FM 104,9, où il invite des
gens à partager leur parcours de vie dans le cadre de l’émission Ces trésors
en vous, inspirée de son livre du même titre (www.chocfm.com).
Benoît Tanguay vit à Montréal avec sa fiancée, Manon, et Manuel, le fils
de cette dernière.
Il est le père de deux enfants, Jessica et Cédric, qui sont sa principale
source d’inspiration et de motivation.
Il aime la musique rock, le blues, le patin à roues alignées, le hockey (il
est un fan des Canadiens de Montréal), le camping, le cinéma (il aime
surtout aller au ciné-parc), la lecture et la méditation.
Benoît Tanguay est un passionné de la vie. Sa phrase fétiche est la
suivante: «La vie est vraiment belle!»
Vous pouvez le suivre sur Facebook, Twitter, LinkdIn, et visionner ses
vidéos sur la chaîne YouTube.
Sommaire
Avant-propos
Introduction
Vous
Êtes

Pour
Réussir
Vous êtes né pour réussir
Mot de la fin
Remerciements
À propos de l’auteur

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