Vous Êtes Nés Pour Réussir VOUS ETES NE POUR REUSSIR (NUM) (Benoît Tanguay)
Vous Êtes Nés Pour Réussir VOUS ETES NE POUR REUSSIR (NUM) (Benoît Tanguay)
Vous Êtes Nés Pour Réussir VOUS ETES NE POUR REUSSIR (NUM) (Benoît Tanguay)
POUR
RÉUSSIR
Vous êtes nés pour réussir
ISBN EPUB: 978-2-7640-3538-2
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Benoît Tanguay
VOUS ÊTES NÉ
POUR
RÉUSSIR
Pour ma mère et mon père,
Il est important de noter que celle-ci part du bas et s’élève vers son
sommet, et qu’elle est divisée en deux parties: les besoins primaires
(l’avoir) et les besoins secondaires (l’être). Les buts de tout être vivant
mentionnés plus haut – survivre et se reproduire – se retrouvent à la base,
c’est-à-dire dans les besoins physiologiques.
Je vous invite à garder l’image de cette pyramide à l’esprit, nous y
reviendrons plus loin dans ce livre.
Survivre
Concentrons-nous sur l’objectif «survivre», car pour ce qui est de la
reproduction, nous en parlerons ici et là au fil des pages et des chapitres.
Explorons un petit instant votre corps en recourant à certains faits qui
illustrent bien mon propos:
• Saviez-vous que votre cœur bat, tout seul, sans votre aide, en moyenne
un peu plus d’une fois par seconde, soit plus de 100 000 fois par jour,
donc près de 36,7 millions de fois par an? Et que ce formidable organe,
pas plus gros que votre poing, pompe près de 5 litres de votre sang par
minute à une vitesse de 2 km/h afin de nourrir vos muscles et vos
organes, en plus de transporter vos déchets musculaires au sein d’un
réseau de capillaires et de veines long d’environ 200 000 km, soit un peu
plus de la moitié de la distance qui sépare la Terre de la Lune?
• Saviez-vous que vous respirez le plus souvent sans vous en rendre
compte? Que vos poumons, si vous les dépliiez, couvriraient la
superficie d’un terrain de tennis? Et que l’oxygène que vous respirez est
un élément corrosif auquel même l’acier ne peut résister?
• Saviez-vous que votre peau forme une cuirasse contre les agressions
extérieures? Qu’elle a en fait quatre fonctions principales: vous protéger
(ça, nous venons de le voir), régulariser votre température corporelle
(c’est pour cela que vous transpirez), détecter les informations qui vous
entourent par des récepteurs nerveux qui réagissent à la chaleur et au
froid, à la pression (ça, c’est le sens du toucher) et à la douleur, et
finalement sécréter une vitamine essentielle à votre bien-être (la
vitamine D produite lors d’une exposition aux rayons de soleil)? Votre
peau est le plus grand organe de votre corps.
Votre corps ne vous demande que très peu d’interventions pour
fonctionner: vous nourrir convenablement et régulièrement, boire, dormir.
Oui, parfois il a besoin d’un petit coup de pouce afin de faire ce qu’il a
l’habitude de faire tout seul. Par exemple, si vous vous coupez un doigt,
vous devez nettoyer la plaie avec une eau savonneuse et peut-être y
appliquer un pansement.
Mais il existe des cas documentés qui montrent que la médecine, malgré
ses efforts, est sans réponse devant la guérison de certaines personnes
condamnées à l’avance.
Et n’allez pas chercher trop loin, j’ai pour vous des exemples frappants
qui se sont passés ici, dans la Belle Province.
Mme Denise Schetagne apprend de son médecin (elle est alors âgée de
29 ans) que ses problèmes d’audition sont irréversibles, qu’elle subira une
perte totale de l’ouïe assez rapidement. En outre, on lui explique qu’il est
trop tard pour effectuer un quelconque traitement, ou même un suivi
médical, car la médecine n’a pas de réponse à la cause de sa perte
d’audition. Denise sera sourde. Pourtant, sans qu’on sache pourquoi, sa
situation s’est stabilisée, et cette dame entend et parle très bien. Je le sais, je
l’ai interviewée afin de vous raconter son histoire. Et cette femme de me
dire, comme ça, à brûle-pourpoint: «Dans la vie, si tu pleures tout le temps,
tu ne t’en sortiras pas.»
J’ai aussi eu la chance d’échanger avec Mme Annie Roberge, qui a elle
aussi partagé avec moi son extraordinaire expérience de miracle médical. Sa
terrible aventure débute en 2010, alors qu’elle et sa famille parcourent les
routes du Québec afin que l’un de ses garçons participe à un tournoi de
hockey. Un brin coquette (la majorité des femmes le sont…), elle décide de
s’appliquer un peu de maquillage (elle est assise du côté passager…). Elle
échappe alors un objet et se penche pour le ramasser. Bang! C’est la
collision. Annie vit alors une expérience de mort imminente: elle sent
qu’elle quitte son corps et passe dans un tunnel de lumière. Mais elle entend
aussi des cris qui la somment de sortir de la voiture. Elle revient à elle,
semi-consciente. Elle ne peut pas s’extirper du véhicule: elle a les jambes et
les bras paralysés, et elle a mal au cou. On vient l’aider à se dégager de la
carcasse d’acier tordu, et son cœur s’arrête de battre… mais redémarre de
lui-même. Elle est hospitalisée. Les médecins lui avouent qu’ils ne
comprennent pas pourquoi elle est encore en vie, et lui annoncent qu’elle ne
pourra probablement plus jamais remarcher. Annie est prof de yoga; sa vie
tourne autour de sa passion, qui l’anime. Cette femme décide de revenir à
l’essence qui compose son être et commence à méditer, tout en y allant de
séances de physiothérapie pour retrouver l’usage de ses bras. Aujourd’hui,
elle marche et a recommencé à donner ses cours de yoga. Elle me confie:
«Ma force de vie est ma plus grande richesse.»
Maintenant, je vous raconte mon extraordinaire expérience.
À la fin de mon adolescence, j’ai été atteint de la colite ulcéreuse, une
grave maladie dégénérative de l’intestin. C’est comme si le corps rejetait le
côlon. Les symptômes: douleurs abdominales atroces, saignements
abondants, et j’en passe. Cette affection qui exigeait que je me soigne avec
des comprimés de cortisone et de sulfamide a duré près de dix ans, jusqu’à
ce que mon côlon soit complètement atteint, foutu, détruit par la maladie.
Le diagnostic est tombé: on devait m’opérer. Cependant, je n’étais pas
prêt à vivre avec une stomie (un sac collé sur le corps et qui récupère les
déchets de la nutrition). Feu le Dr Florent Thibert, mon gastroentérologue,
me présente un chirurgien, le Dr Serge Dubé de l’Hôpital Maisonneuve-
Rosemont (centre affilié à l’Université de Montréal), qui me propose une
solution de rechange: il va retirer mon côlon puis, à l’aide des tissus de
mon intestin grêle, fabriquer une poche (un réservoir pelvien) qu’il
connectera à l’intérieur de mon rectum. Je n’aurai pas de stomie et je
pourrai aller à la toilette comme le commun des mortels. L’idée me plaît.
Je passe sous le bistouri et l’opération est un succès.
Le cortisol
Connue sous le nom d’hormone du stress, cette substance qui a vraiment
mauvaise presse est sécrétée lorsque vous faites face à un danger, quand
vous êtes dans une situation où vous devez combattre ou fuir. Elle entre en
action conjointement avec l’adrénaline, vous aidant à garder le focus, à
mobiliser toute l’énergie disponible afin que vos muscles réagissent
promptement, avec force et précision. Pour ce faire, le cortisol met en veille
certains organes (par exemple, ceux liés à la digestion) ainsi que le système
immunitaire.
Donc, face à une situation qui est perçue par votre cerveau comme une
menace, cette hormone est sécrétée en dose massive dans votre organisme.
Vous faites constamment face à des situations dangereuses, me direz-
vous. Ça, je veux bien l’admettre.
Effectivement, vous pouvez mourir à tout moment: vous pouvez tomber
de votre vélo, être frappé par la foudre ou heurté par une voiture alors que
vous marchez tranquillement sur le trottoir, ou encore vous étouffer en
mangeant; l’avion à bord duquel vous prenez place peut s’écraser à tout
moment, l’usine où vous travaillez peut exploser, la tour de bureaux où
siège votre entreprise peut s’écrouler…
Oui, le danger vous guette. Pourtant, il n’y a pas de quoi en faire un
drame. Mais puisque le mot «danger» rime avec le mot «peur», votre
cerveau ne sait pas faire la différence entre une situation de danger extrême
et une autre plus banale. Alors, lorsque vous avez peur, votre cerveau
enclenche immédiatement le processus pour fuir ou combattre, en
produisant du cortisol.
Vous avez peur:
• de perdre votre emploi? Vous sécrétez du cortisol.
• de rater votre coup? Vous sécrétez du cortisol.
• des araignées? Vous sécrétez du cortisol.
• que votre conjoint (conjointe) vous trompe? Vous sécrétez du cortisol.
• de prendre l’avion? Vous sécrétez du cortisol.
Vous comprenez le principe? Plus vous avez peur, plus vous produisez
de cortisol, avec les effets néfastes pour votre santé, que vous connaissez
maintenant.
L’endorphine
Voici une autre hormone sécrétée dans les moments de stress.
Découverte dans les années 1970, l’endorphine agit comme la morphine.
Elle est sécrétée par l’hypophyse et par l’hypothalamus dans des situations
de stress psychologique ou physique, mais le plus souvent pendant et après
la pratique d’un sport, le plus connu étant la course à pied, d’où son nom de
«drogue du joggeur» (l’hormone du bonheur pour le coureur à pied).
Cette hormone procure un sentiment de bien-être, et c’est un
médicament antistress naturel en raison de ses capacités analgésiques.
Faire de l’exercice physique peut augmenter la fabrication d’endorphine
jusqu’à cinq fois la quantité normale. C’est pourquoi il est recommandé aux
gens déprimés, aux fumeurs et aux alcooliques, durant et après une cure de
désintoxication, de faire progressivement une activité physique régulière
(jogging, natation, vélo, marche rapide) d’au moins 30 minutes par jour, à
un rythme rapide, car celle-ci augmente naturellement la production
d’endorphine, puisque l’activité physique agit comme un stress sur
l’organisme et stimule cette hormone.
En outre, l’endorphine est libérée naturellement après un orgasme, d’où
l’agréable sensation de détente, de relaxation et l’envie de dormir après
l’acte sexuel.
Au moment de la sécrétion d’endorphine, les gens témoignent du fait que
leurs sensations s’apparentent à un moment d’euphorie, de regain de la
spiritualité, de puissance infinie, de grâce, d’extase. Cet état euphorique
continue après l’arrêt de l’activité physique.
Cependant, ces effets sont de courte durée, car l’endorphine est
rapidement dégradée par l’organisme.
En un mot, faites de l’exercice sur une base régulière et vous vous
sentirez comblé de bonheur.
La dopamine
Connue comme l’hormone du plaisir, la dopamine est produite dans le
cerveau et vous permet de vous sentir bien.
Depuis les années 1990, les chercheurs font un rapprochement entre
cette substance, la recherche de récompenses et nos comportements, car les
neurones qui la produisent entrent en jeu lorsque le sujet éprouve du plaisir
et du désir. Par exemple, le frisson ressenti lors de l’écoute de musique est
dû à la sécrétion de dopamine.
C’est un stimulant naturel.
Vous produirez une bonne dose de dopamine lors de certaines activités,
par exemple en ayant des rapports sexuels ou en mangeant de la bonne
nourriture.
D’un autre côté, si vous manquez de dopamine, vous vous sentirez
dépressif et totalement désintéressé de la vie. Or, il arrive que certains
tombent dans un piège, car, voyez-vous, la dopamine peut aussi être
sécrétée lors de l’absorption d’alcool ou de drogues, par exemple. Ce qui en
amène malheureusement certains à développer une dépendance à ces
substances.
La dopamine est liée au plaisir. Dans les faits, elle est elle-même une
drogue. Heureusement, tout ce que vous avez à faire pour jouir de ses effets
est de stimuler votre cerveau par des activités ou des pensées positives. Il
est fascinant de constater qu’atteindre un nouvel objectif permettra à vos
centres de plaisir d’entrer en action, pour votre plus grand bien.
La dopamine est responsable de la motivation.
Je carbure à la dopamine naturelle.
La sérotonine
La sérotonine, connue sous le nom d’hormone du bonheur et des émotions,
joue un rôle important dans la sensation de bien-être, de joie et
d’optimisme. Elle agit aussi sur les habitudes de sommeil, l’appétit et, part
le fait même, la digestion.
Elle a beaucoup d’effets sur notre corps.
Elle nous aide à rester optimistes et à garder notre calme, à ressentir une
sensation de paix intérieure et d’apaisement. Elle favorise notre
représentation positive du monde et des choses, mais elle est également, et
fort heureusement, le produit de nos interactions avec les autres.
À l’inverse, en cas de manque ou de diminution du taux de sérotonine,
on a tendance à perdre son sang-froid et à s’énerver facilement.
Pour produire cette hormone, notre corps a besoin d’acides aminés
présents dans notre alimentation. Ainsi, sa quantité diminue si on ne se
nourrit pas convenablement et régulièrement. Selon certaines recherches,
cela pourrait expliquer pourquoi nous sommes de mauvaise humeur lorsque
nous avons faim.
Une sérotonine raréfiée peut aussi entraîner une irritabilité (temporaire
ou chronique), des sensations de tristesse et de déprime, ou favoriser une
attirance excessive pour les produits sucrés.
Il est important de savoir qu’une personne sur trois serait touchée, d’une
manière ou d’une autre, par un manque de sérotonine au cours de sa vie.
Voici ce qu’il vous faut pour avoir une quantité normale de cette
hormone:
• Une exposition au soleil;
• Des activités physiques régulières;
• Un sommeil réparateur;
• Une nourriture riche en protéines, en vitamines et en minéraux, en assez
grande quantité (surtout le tryptophane et la vitamine B6);
• Un sentiment de fierté.
L’ocytocine
Nous avons tous un acteur préféré, une voiture préférée ou une saveur de
crème glacée préférée. Dans mon cas, j’ai aussi une hormone préférée:
l’ocytocine, que je nomme affectueusement l’«hormone des câlins», car sa
production peut être déclenchée par un simple contact physique, une pensée
amoureuse ou un regard venant de l’être aimé.
Cette hormone fascinante a causé plusieurs surprises au cours de sa
longue histoire, qui commence il y a plus de cent ans, plus précisément en
1906, lorsque le Dr Henry Dale, un Britannique, a extrait du cerveau
humain une substance provoquant des contractions chez des chattes sur le
point d’accoucher.
Chez les êtres humains, elle est aussi sécrétée lors de l’accouchement;
elle est essentielle dans le déclenchement des contractions de l’utérus.
L’ocytocine est alors produite en flots réguliers, de façon à espacer les
contractions.
Plus tard, lorsque la mère allaite son enfant, l’ocytocine continue de
jouer un rôle important en favorisant la sécrétion du lait.
C’est cette hormone qui aide à créer le lien tellement privilégié entre
l’enfant et sa mère: le lien maternel. Et les pères aussi ont droit à leur dose
d’ocytocine à la naissance de leur enfant. C’est ce qui les pousserait à ne
pas quitter le foyer. Hormone de la fidélité? Assurément.
C’est également elle qui serait responsable du lien social qui nous unit à
nos proches. Elle lie les gens les uns aux autres, comme vous l’avez été
avec votre mère. Son taux augmente dans votre organisme lorsque vous
vous sentez en confiance.
De plus, l’ocytocine aide à la vie de couple: elle favorise une relation
longue et durable, stimule le désir d’avoir des enfants, de faire des activités
ensemble, etc.
En outre, l’ocytocine est l’une des principales responsables de la
sensation de bien-être et de jouissance pendant et juste après l’orgasme
(avec la dopamine et l’endorphine).
Cette hormone a plusieurs effets bénéfiques:
• Elle diminue l’anxiété;
• Elle procure un sentiment de sécurité;
• Elle favorise le rapprochement entre deux personnes.
C’est, de loin, la première hormone à avoir montré que sa production
pouvait avoir des effets physiologiques et émotionnels.
Vous êtes né pour réussir, votre corps a été conçu dans ce but.
Dès que j’ai compris cela et que j’ai assimilé les quelques notions que je
vous ai présentées, j’ai pu me propulser bien au-delà de mes attentes les
plus folles.
C’est maintenant à votre tour d’utiliser ces outils puissants qui sauront
faire la différence entre celui que vous êtes et celui que vous voulez devenir.
Êtes
«Être. Nature profonde de quelqu’un.»
(Larousse.fr)
Qui suis-je?
Plongeons donc tête première dans la nature profonde de votre être…
Qui êtes-vous?
À la question «Qui êtes-vous?», nous avons le réflexe de répondre par ce à
quoi nous occupons la plus grande partie de notre temps:
• Je suis un père à temps plein.
• Je suis une ingénieure en aéronautique.
• Je suis un coiffeur.
• Je suis une auteure.
Ce qui n’est pas faux en soi. Cependant, votre occupation principale ne
décrit pas vraiment qui vous êtes réellement, elle définit ce que vous faites
de vos journées et, la plupart du temps, ce que vous faites pour gagner votre
vie (et combien d’argent vous ramenez à la maison).
Oui, répondre à cette question par notre principale occupation est
pratique dans la vie de tous les jours. En fait, quand on nous demande qui
nous sommes, notre interlocuteur n’a pas vraiment envie de connaître nos
aspirations les plus profondes, les plus enfouies en nous. Ni nos états
d’âme.
C’est normal.
Mais au lieu d’imaginer que quelqu’un vous pose cette question,
supposons que vous vous la posiez vous-même… Elle deviendrait alors:
«Qui suis-je?»
«Connais-toi toi-même»
Vous vous devez de connaître exactement – ou le plus précisément possible
– la personne que vous êtes. Bien vous connaître est un préalable essentiel à
votre réussite.
«Connais-toi toi-même», disait Socrate. Comme il avait raison! Cette
citation est même gravée au fronton du temple d’Apollon à Delphes, en
Grèce. Car c’est en vous connaissant bien que vous réussirez à avoir une
image positive de vous-même, qui vous permettra d’ouvrir les portes qui
demeuraient closes en vous et dans la vraie vie.
N’ayez crainte, je ne vous étourdirai pas avec des notions de Philosophie
101. Là n’est pas le but de l’exercice. Je vais vous guider vers votre
réponse, une réponse qui viendra de vous. Et c’est facile. Croyez-moi.
Il y a quelques années, j’assistais à un atelier de développement
personnel où l’on demandait aux participants de prendre une feuille de
papier et de tirer un trait vertical en son centre. Ce que je fis.
Dans la colonne de gauche, on devait noter ses défauts; dans celle de
droite, ses qualités.
Ce qui se produisit alors fut très révélateur: tous les participants avaient
inscrit de trois à cinq fois plus de défauts que de qualités! Et je ne faisais
pas exception à la règle. Si vous avez déjà fait ce simple exercice, vous
savez ce dont je vous parle.
C’est facile à comprendre. Depuis que nous sommes tout petits, on nous
répète que nous devons corriger nos défauts si nous voulons grandir,
avancer, évoluer ou atteindre un objectif.
Alors, nous avons la mauvaise habitude de ne prendre en note que nos
défauts. Et cela a pour effet de nous décourager, de nous faire croire que
nous ne réussirons jamais rien. Nous faisons du surplace.
Pourtant, ce n’est pas – non, vraiment pas! – la bonne façon de procéder.
Effectivement, ce n’est pas en vous focalisant sur ce qui vous fait défaut
que vous pourrez avancer dans la vie. C’est avec ce qui fonctionne pour
vous que vous pourrez évoluer.
Dans le but de voir si vous êtes capable de reconnaître vos qualités et les
traits de caractère qui vous propulseront davantage, allons découvrir ce que
vous pouvez relever chez les autres, les gens qui vous entourent.
Munissez-vous d’une feuille de papier et séparez-la en deux colonnes. À
l’aide d’un crayon ou d’un stylo, écrivez, dans celle de gauche, le nom de
personnes que vous connaissez et, dans celle de droite, une qualité ou un
trait de caractère qui caractérise chacune.
Par exemple:
Julie: souriante.
Pierre: attentionné.
Marc: un bon voisin.
Manon: une femme de cœur.
Vous comprenez le principe? Excellent!
Alors, trouvez dix personnes (au maximum) et notez le fruit de vos
recherches. Si vous en avez moins de dix, ce n’est pas très grave, inscrivez-
en le plus possible.
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Vos qualités premières sont une partie de qui vous êtes; bien les
connaître vous permettra d’être dans l’action, afin de réussir. De plus, vous
constaterez que ces qualités qui vous définissent n’ont absolument rien à
voir avec votre corps. Elles sont là, quelque part en vous (je ne sais pas trop
où, pour être honnête…). À vous de les utiliser.
Parlons spiritualité
«Spiritualité. Du latin spiritus, esprit. Qualité de ce qui est esprit, de ce
qui est dégagé de toute matérialité: la spiritualité de l’âme, de la poésie.»
(Larousse.fr)
Oui, je me permets de vous parler de spiritualité. Peut-être que certains
d’entre vous, lecteurs et lectrices, auront envie de balancer ce livre au bout
de leur bras, croyant que je vais leur parler de bondieuseries, de Dieu ou de
religion, ou pire encore, que je vais les pousser à entrer dans une secte où je
personnifierai un gourou tout de blanc vêtu, assoiffé de pouvoir et à l’ego
démesurément grand.
Ce n’est pas le cas. Je ne suis pas un gourou et je ne cautionne ni
n’approuve aucun mouvement religieux, quel qu’il soit.
Je vous rassure: oui, la spiritualité est présente dans toutes les religions,
mais les religions ne sont pas partie prenante de la spiritualité.
La spiritualité, en tant qu’expression d’une aspiration aussi ancienne que
l’humanité, existait avant les institutions religieuses. (Wikipédia)
[…] il ressort que la spiritualité est une dimension de l’esprit humain
indépendante des religions, même si elle trouve en elles une partie de
son expression. (Spiritualité et intervention sociale, vol. 12, no 1, 2006,
p. 48-73. Louis-Charles Lavoie, professeur au Département
d’enseignement au préscolaire et au primaire, Université de Sherbrooke.)
La spiritualité existe donc sans l’idéologie religieuse.
Les archéologues et les anthropologues ne cessent de découvrir, en
fouillant le sol de par le monde, des restes de nos ancêtres qui vivaient à
l’époque des cavernes, enterrés en accord avec un rituel précis selon le clan
où ils évoluaient. C’est le début d’une croyance en une vie autre que la vie
terrestre, matérielle. C’est là le point de départ de la spiritualité.
[…] il faut chercher le sens primitif du mot [spiritualité] dans la
conscience humaine en général, où se pose déjà d’ailleurs la question de
l’unité et de la multiplicité. Le mot spiritualité peut ici nous guider et
nous donner au moins un point de départ: il place le spiritus, l’esprit, au
centre, et cela d’une manière assez ample pour correspondre exactement
à l’usage de toute l’Antiquité, d’Anaxagore (500 à 428 av. J.-C.) à Plotin
(204 à 270 apr. J.-C.). (Hans Urs von Balthasar. «L’Évangile comme
norme et critique de toute spiritualité dans l’Église», Concilium, 1965,
no 9, p. 11-24.
J’ai trouvé sur le site Web http://atheisme.free.fr/ la définition qui, à mon
avis, résume le mieux, et en un seul paragraphe, ce qu’est la spiritualité:
D’un point de vue théologique, la spiritualité est ce qui concerne la vie
spirituelle, par opposition à ce qui est matériel. Elle est fondée sur la
croyance à l’existence d’une réalité de l’esprit de nature différente de
celle du corps, c’est-à-dire de la réalité matérielle de la vie. Dans ce
sens-là, il peut y avoir spiritualité sans religion, car ni les dogmes, ni les
rites, ni le caractère organisé de cette dernière ne lui sont nécessaires. Au
sens philosophique, la spiritualité désigne la qualité de ce qui est de
l’ordre de l’esprit.
J’ai décidé de bâtir mon mode de vie sur la croyance suivante: je suis un
être spirituel ayant choisi de vivre l’expérience humaine. L’expression «être
spirituel» peut aussi être remplacée par les mots «âme» ou «esprit», selon
votre système de croyances.
Et en y réfléchissant bien, vous constaterez que c’est ce que vous êtes
aussi.
Mais est-ce que votre dimension spirituelle s’exprime dans votre vie de
tous les jours? La question est posée et elle s’impose d’elle-même. À
première vue, cette dimension de vous n’est pas vraiment présente ou
exprimée dans votre quotidien. Et c’est normal, étant donné le genre de vie
que nous vivons et le type de société occidentale dans laquelle nous
évoluons. Il n’y a pas beaucoup de spiritualité dans le fait de regarder une
émission de télé, de rester coincé dans un bouchon de circulation, ou encore
de faire ses emplettes le samedi matin au supermarché du coin.
Pourtant…
Laissez-moi vous surprendre, car j’ai été le premier estomaqué par ce
que j’ai découvert en misant sur le côté spirituel de moi qui habite mon
corps afin de réussir.
L’humain que vous êtes est une créature sociale. Nous avons besoin –
vous tout comme moi – des autres pour évoluer, pour nous entraider, pour
apprendre. Nous vivons en société avec d’autres personnes qui sont comme
nous, des êtres ayant une dimension spirituelle. Mais très peu de nos
contemporains en sont conscients. D’où la difficulté d’exprimer librement
votre côté spirituel.
Mais devez-vous l’exprimer, cette dimension particulière qui fait de vous
qui vous êtes? La réponse est oui.
Mais pas de la manière dont certains et certaines pourraient l’imaginer.
Vivre sa spiritualité au quotidien ne vous demandera pas de crier sur les
toits que vous êtes un être spirituel et que tous le sont également. Certains
vous jugeront, vous montreront du doigt, incapables qu’ils seront de
comprendre votre démarche. Je ne vous imagine pas juché sur une petite
caisse en bois, prêchant au coin de la rue tout en remettant un feuillet
explicatif aux passants qui croisent votre route, un sourire béat greffé sur
votre visage.
Exprimer sa spiritualité, c’est en fait vivre selon un mode de vie qui
stipule que vous avez en vous – et que tous l’ont aussi – une parcelle de
divinité, et que vous la reconnaissez par les choix que vous faites et les
gestes que vous posez. La spiritualité se passe en vous et elle se matérialise
autour de vous.
Je vais vous expliquer comment vous pouvez la vivre, et vous serez
étonné de constater combien votre qualité de vie s’en trouvera améliorée et
de quelle façon cette partie de vous, qui est en vous depuis votre naissance,
vous guidera afin que vous réussissiez.
Rien n’est compliqué, cela est facilement applicable pour vous qui me
lisez en ce moment.
De plus en plus de gens comme vous et moi, mais aussi des vedettes de
cinéma, de la télévision, des auteurs célèbres, commencent à parler
publiquement des bienfaits de vivre sa vie en concordance avec la
dimension spirituelle. Mais – et je me permets de le répéter – il n’est pas
nécessaire d’en parler à tout un chacun. Vous aurez à le faire si vous le
souhaitez, quand certains vous aborderont et commenceront à vous poser
des questions en réalisant la transformation que vous vivez.
Vivre sa spiritualité
La spiritualité n’est surtout pas intellectuelle, c’est-à-dire que vous pouvez
lire des centaines de livres qui traitent de ce sujet sans pour autant vivre la
portion spirituelle de votre être. Ce qui serait bien dommage.
La spiritualité, ça se vit.
Pas besoin de chercher midi à quatorze heures. Cessez de vous creuser
les méninges et passez à l’action, tout doucement, un pas à la fois, vers cet
être éthérique que vous êtes, un être détaché de tout besoin matériel.
Quelques prémisses s’imposent ici afin de bien guider vos pas. Car c’est
ce que je suis: un simple guide qui a trouvé sa réponse et qui la partage sans
rien imposer.
Alors, puisque nous habitons notre corps, c’est que nous venons de
quelque part. Mais d’où?
Question existentielle s’il en est une, mais je vous dirais que la réponse
est simple. Ce «où» n’est pas un lieu physique tel que nous pouvons le
concevoir à l’échelle humaine. Je ne crois pas que nous venons du «ciel» et
que certains iront en «enfer» ou au «purgatoire», ou que d’autres
retourneront au «ciel» à la fin de leur vie terrestre. Mon système de
croyances va plutôt dans le sens que nous sommes de l’énergie. Une énergie
qui vibre. Et cette énergie fait partie d’un grand tout qui vibre lui aussi. En
fait, je crois que nous sommes une partie de ce tout qui a choisi de vivre
l’expérience de la vie.
Cette énergie est dans une dimension qui n’est pas celle où nous vivons,
bien qu’elle interagisse avec nous. Car là où est cette énergie, le temps
n’existe pas.
Alors que le temps, qui est un concept de notre race, lui, semble bel et
bien exister. Il y a un «hier», un «aujourd’hui» et un «demain». Logique. Et
pratique au quotidien: hier, je suis allé travailler, je suis en congé
aujourd’hui et demain je ferai mon épicerie.
Sur le plan de la vie humaine, matérielle, le temps est un concept et un
outil nécessaires, utiles: on l’utilise, on le gère; il sert à prévoir, à planifier.
Cependant, sur le plan de notre nature spirituelle, le temps n’est d’aucune
utilité.
Dans le but de bien imager mon propos, afin de vous expliquer comment
vivre votre spiritualité au jour le jour, je vais partager avec vous une
découverte très importante pour moi et qui m’a vraiment aidé à comprendre
ce mouvement d’éveil spirituel qui naissait en moi il y a quelques années et,
évidemment, la façon de l’appliquer au quotidien.
Les douze signes de l’éveil spirituel
Voici les douze signes de l’éveil spirituel tels qu’ils sont énumérés dans un
texte du site Web http://www.vivresanslimites.org.
1. Une tendance croissante à laisser les choses arriver plutôt qu’à faire
qu’elles arrivent.
2. De fréquentes envies de sourire.
3. Des sensations d’être relié aux autres et à la nature.
4. De fréquentes et irrésistibles envies de remercier.
5. Une tendance à penser et à agir spontanément plutôt que selon des
peurs basées sur les expériences passées.
6. Une capacité incontestable à apprécier chaque moment.
7. Une perte de la capacité à s’inquiéter.
8. Une perte d’intérêt aux conflits.
9. Une perte d’intérêt à interpréter les actions des autres.
10. Une perte d’intérêt à juger les autres.
11. Une perte d’intérêt à se juger soi-même.
12. Acquérir la capacité d’aimer sans attendre quoi que ce soit.
Contrairement à la pyramide de Maslow dont il a été question plus tôt,
les douze signes proposés n’apparaissent pas dans un ordre particulier. Vous
pouvez les avoir ressentis dans une séquence très différente de cette liste,
car c’est ce qu’elle est: une simple liste. De plus, ne vous tracassez pas si
vous n’en êtes qu’à trois ou quatre signes dans votre cheminement. L’éveil
spirituel – et son application dans votre vie de tous les jours – est un
processus, et qui dit processus dit étapes. À titre d’exemple, quand je me
suis ouvert à ma dimension spirituelle, il y a de cela plusieurs années, j’ai
remarqué que j’avais «de fréquentes envies de sourire», «une perte d’intérêt
aux conflits», «de fréquentes et irrésistibles envies de remercier» et, surtout,
«des sensations d’être relié aux autres et à la nature». C’est en découvrant
cette liste que j’ai su, telle une céleste révélation, que j’étais sur le chemin
de l’éveil spirituel, mon éveil, un cheminement qui a fait de moi l’homme
qui écrit ces lignes.
Si vous vous demandez toujours si vous pouvez vivre votre spiritualité
au quotidien, relisez cette liste et appliquez-la dans votre vie amoureuse, sur
votre lieu de travail, avec des amis, etc. Oui, c’est aussi simple que cela de
vivre en harmonie avec l’être divin que vous êtes et que les autres sont
aussi.
Maintenant, je vais vous demander de vous observer, honnêtement et
sans jugement, afin de découvrir où vous en êtes dans l’intégration de la
spiritualité dans votre vie. L’exercice est très simple. Pour chacun des
signes proposés dans la liste, encerclez la réponse (Oui ou Pas encore) qui
correspond le mieux à votre état actuel.
Utilisez un crayon à mine, car un jour vous devrez modifier vos
réponses, à votre grande joie d’ailleurs. En effet, cet exercice est fascinant
dans le sens où, dès que vous l’aurez terminé, vous serez en mesure de
constater vos progrès. Dans quelques mois, disons, vous ouvrirez ce livre de
nouveau et vous constaterez tout le chemin parcouru depuis votre première
autoévaluation. Vous pourrez, à ce moment-là, changer des Pas encore en
Oui dans votre liste.
Allez-y maintenant, mais attention, aucune autocensure n’est permise si
vous voulez avoir le portrait le plus réaliste possible de votre évolution
spirituelle et en faire un suivi.
1. Une tendance croissante à laisser les choses arriver plutôt qu’à faire
qu’elles arrivent.
Un bon matin, vous êtes sorti du ventre de votre mère et vous êtes né. Je dis
«un bon matin», car je suis moi-même né à 8 h 5… Mais continuons, si vous le
voulez bien.
À un moment donné, vous êtes né. Nous ne pouvons le nier, vous êtes bel et
bien vivant!
Cette naissance fut le point de départ de cette belle aventure qu’est votre vie.
Car c’est de cela qu’il s’agit: vivre l’aventure extraordinaire de votre vie, la
modeler selon vos intentions les plus chères. Or, dès ce moment magique – je
dirais même dès votre conception –, vous êtes né pour réussir.
Mais pour réussir, vous devez prendre conscience du fait que vous êtes né
plusieurs fois au cours de votre vie, et pas seulement le jour de votre naissance
à proprement parler.
En ce qui me concerne, je suis né le 2 décembre 1965, dans un hôpital de
Montréal, au Québec. Je ne saurais le nier, j’ai des documents qui le prouvent.
(Étrange… Devoir produire un certificat afin de prouver qu’on est bel et bien
vivant… Mais bon, notre système fonctionne ainsi.)
Cependant, est-ce la seule et unique fois où je suis né? Je ne vous parle pas
ici de croyances basées sur la réincarnation telles que celles véhiculées par les
bouddhistes. Il est question du nombre de fois où je suis né de mon vivant.
Ce chapitre est important pour la bonne raison que vous allez enfin prendre
conscience que vous êtes plus que ce que vous pensez être, et cela vous aidera à
vraiment croire que vous êtes né pour réussir.
Nous allons parler de vos naissances. Je vais même vous proposer d’en faire
une liste qui vous sera très utile.
Bon, trêve de discussion, entrons dans le vif du sujet avec quelques
exemples.
Vous êtes né un jour, et cet événement est fêté une fois l’an. OK, cool, c’est
effectivement vrai.
Mais honnêtement, que vous est-il arrivé le premier jour où vous êtes allé à
la petite école? Eh bien, vous êtes né en tant qu’élève. Et la première fois où
vous avez conduit une voiture? C’était le jour de votre naissance en tant que
conducteur.
Vous me suivez?
Ces multiples naissances sont aussi connues sous les termes «moments
charnières», «événements pivots» ou encore «moments tournants» de la vie.
Car quand vous êtes né comme parent, par exemple, le jour de la naissance de
votre premier enfant, votre vie s’en est trouvée propulsée vers l’avant. De mon
côté, je préfère le mot «naissance», qui me semble plus précis et plus poétique.
Il n’est pas étonnant alors de constater que les mots «apparaître», «éclore»
ou «germer» sont des synonymes du mot «naître». Car c’est ce que font vos
naissances: elles vous permettent d’éclore et vous projettent plus loin devant.
Et sachez qu’une naissance est irréversible. Par exemple, la première fois
qu’un individu fume une cigarette, il devient un fumeur. Cependant, quand il
décide de mettre fin à cette mauvaise habitude et qu’il réussit (nous le lui
souhaitons), il devient un ex-fumeur. Si vous avez été en couple et que cette
relation est aujourd’hui terminée, vous parlez de votre conjoint comme de votre
«ex».
Cette vision de la vie selon laquelle on naît à plusieurs reprises s’applique à
tous les êtres humains. Nous naissons à plusieurs occasions au cours de notre
existence, et plus souvent que vous ne le pensez.
Alors, allons-y et établissons vos multiples naissances.
Remplissez le tableau qui apparaît plus loin. Dans la colonne de gauche,
inscrivez la date (ou l’année) de l’événement; dans celle du centre, décrivez cet
événement en quelques mots simples; et finalement, dans celle de droite,
précisez la naissance que vous avez vécue à ce moment-là, ce que vous êtes
devenu.
Voici un exemple de ce que je vous propose de faire: une liste partielle des
moments qui m’ont propulsé vers l’avant.
Vous voilà de retour? Ça s’est bien passé? Vous avez fait de belles
découvertes sur votre personne et sur les événements qui ont sculpté l’être que
vous êtes aujourd’hui?
Maintenant, il est important de comprendre que chaque naissance devrait
être précédée d’une préparation, dans la mesure du possible. Par exemple,
avant la naissance de Jessica, mon premier enfant, l’État, par l’entremise de
divers organismes et programmes, nous a offert des cours pour nous préparer de
notre mieux à son arrivée.
Et puisqu’on parle de bébés, allons-y d’une analogie.
Lors de la naissance d’un enfant, avez-vous remarqué que dans la très
grande majorité des cas, c’est la tête qui sort en premier, et que l’accouchement
se passe alors généralement bien par la suite? Et que si, au contraire, le bébé ne
se positionne pas correctement, sa naissance se complique?
Cela est vrai pour toutes les naissances que vous avez vécues, que vous
vivez et que vous vivrez. Quand on est bien préparé, tout va comme sur des
roulettes, du moins dans l’ensemble. Mais quand on ne fait pas de préparation,
c’est là que la vie se complique.
Je sais, nous ne pouvons pas toujours être prêts à faire face aux aléas de la
vie. Je vous le concède. Vous n’étiez probablement pas préparé, par exemple, à
la mort subite d’un être cher ou à la fermeture de l’usine où vous travailliez. Et
par ricochet, la naissance qui a suivi ces moments vécus ne faisait pas partie de
vos plans. C’est en ce sens, afin de vous offrir des pistes de solution, que j’ai
cru bon de vous parler des phases du deuil.
C’est dans les années 1960 que la Dre Kübler-Ross a observé qu’après un
diagnostic de maladie terminale, les patients passaient tous par les «cinq phases
du mourir», que nous connaissons aujourd’hui comme les cinq phases du deuil
(On Grief and Grieving: Finding the Meaning of Grief Through the Five Stages
of Loss, Scribner Publishing, 2007). La Dre Kübler-Ross a ensuite, par
extrapolation, appliqué ces étapes à toute forme de perte catastrophique
(emploi, revenu). On peut également inclure la mort d’un être cher, un divorce,
les problèmes d’infertilité, etc.
Le mot important ici est perte «catastrophique», une perte qu’on n’a pas vu
venir ou une situation de crise.
Prenons l’exemple d’un chic type normal, comme vous et moi, qui apprend
qu’il perd son emploi en raison de compressions budgétaires. Le rendement et
le comportement de notre individu ne sont pour rien dans son congédiement; il
était connu comme un travailleur exemplaire et était aimé de ses collègues et
patrons.
Appliquons maintenant les cinq phases du deuil à ce cas particulier:
• Le déni. «Ce n’est pas vrai!»
• La colère. «Après toutes ces années passées dans cette entreprise! Me
congédier, moi? Les salauds!»
• Le marchandage. «J’accepterais une baisse de salaire afin de garder mon
job.»
• La dépression. «Je ne suis plus bon à rien, je ne retravaillerai plus jamais.»
• L’acceptation. «Il y a peut-être une meilleure situation qui m’attend…»
La Dre Kübler-Ross a également fait valoir que ces étapes ne sont pas
nécessairement vécues dans l’ordre indiqué, quoique la dernière, l’acceptation,
ferme toujours la boucle. De plus, ce ne sont pas toutes les «victimes» qui
passeront par l’ensemble de ces étapes, mais chacune en franchira toujours au
moins deux.
J’ajouterai que l’étape la plus importante est l’acceptation:
• Vous ne serez plus jamais un adolescent, ces années sont derrière vous:
acceptez-le.
• Votre conjoint vous a quitté, il ne reviendra jamais: acceptez-le.
• Vous n’aurez jamais d’enfant: acceptez-le, il en va de votre qualité de vie.
Si vous avez subi un traumatisme, qu’il vous est très difficile de passer à
travers un événement troublant, je vous conseille fortement d’avoir recours à
une aide professionnelle. Les psychologues et les psychothérapeutes ont des
outils pour vous aider à naître à la suite de ces expériences.
Croyez-moi quand j’affirme que la fin d’une étape de vie, que la mort d’une
situation est en fait un tremplin vers la réussite. Et ne l’oubliez pas, car vous
êtes né pour réussir!
Je vous propose un exemple que j’aime bien pour le démontrer.
Allez-y maintenant! Encore une fois, il n’y a pas de limite quant au nombre
de deuils vécus. Si vous manquez d’espace, transcrivez le tout sur une feuille
de papier.
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Maintenant que la liste de vos deuils à travailler est terminée, établissez une
priorité et retroussez-vous les manches avec enthousiasme, car de nouvelles
naissances sont à votre portée!
L’ordre dans lequel vous résoudrez vos deuils vous appartient de plein droit.
Il n’est pas nécessaire de commencer par celui qui a reçu le plus bas pointage.
Je vous suggère plutôt de suivre votre intuition et, si besoin est, d’avoir recours
à une aide professionnelle.
C’est en observant vos multiples naissances que vous comprendrez que non
seulement toute bonne chose a une fin, comme le dit l’adage populaire, mais –
et c’est une bonne nouvelle – que les moins bonnes aussi!
Pensez positif!
Dans ce chapitre, nous allons nous attarder sur les raisons, les motivations
qui poussent des gens ordinaires à prendre telle ou telle décision, à croire et
à réussir.
Et à passer à l’action.
Car derrière chaque action posée se cache une raison, au plus profond de
votre être. L’important est de découvrir ce «pour» qui fait que vous voulez
avancer, que vous souhaitez éviter de patauger sur place dans les eaux
stagnantes et nauséabondes qui, parfois, minent vos rêves et votre vie.
Qu’est-ce qui pousse certaines personnes à sortir de la routine, du train-
train quotidien, et à réussir là où elles échouaient avant?
Faire plus d’argent?
Parlons-en de ce «pour» qui est, à mon humble avis, une motivation
passagère. Imaginons que vous gagnez 50 000 $ par an, et que votre patron
vous offre une augmentation de salaire de 2%, soit 1 000 $ de plus
annuellement. Si vous êtes payé toutes les deux semaines, vous recevrez
38,46 $ de plus sur votre chèque, bruts. Après impôts, il vous restera
approximativement 26 $!
Ce n’est pas ce que j’appelle un apport, un «pour» très emballant! Dans
les faits – et cela est prouvé –, l’argent gagné est une motivation temporaire,
qui dure au maximum trois mois.
Mais les gens d’affaires font de l’argent! me direz-vous. Effectivement,
plusieurs hommes et femmes d’affaires font plein de fric. Ce qu’on oublie,
c’est que, pour la grande majorité d’entre eux, ils en ont aussi beaucoup
perdu. Mes recherches prouvent ceci: les entrepreneurs ont d’abord comme
motivation de créer des emplois, de tisser des relations d’affaires, d’acheter
et de vendre des entreprises, de conclure des ententes, de négocier. C’est
leurs «pour». Gagner et perdre sont aussi, pour ces gens, de profondes
motivations: ils carburent à l’adrénaline.
Alors, puisque l’argent n’est pas un vecteur important de changement ou
d’épanouissement, quelle est la raison majeure qui nous pousse vers le
succès, la réussite? C’est autre chose; j’y reviendrai plus loin, promis, après
que vous aurez lu ce qui suit.
Pour le moment, je vous propose un exemple, simple à première vue, qui
clarifiera le concept de «pour». Imaginons que vous cuisinez un repas et
que vous le mangez, car vous avez faim. C’est physiologique, vous devez
nourrir votre corps. Dans ce cas, le «pour» est évident, du moins à première
vue.
Mais est-ce toujours le cas? Je veux dire: est-ce qu’il vous arrive de
cuisiner ou de manger pour d’autres raisons? Oui, bien sûr.
• Pour plusieurs, cuisiner est leur métier. Ils en retirent des bénéfices
autres que de pourvoir au besoin inné de manger, de se nourrir.
• Sans pour autant être un chef qui mijote des plats à longueur de journée,
peut-être cuisinez-vous parce que vous recevez des amis à souper samedi
soir. C’est une occasion conviviale pour partager un repas avec des gens
que vous aimez autour d’une table où trône le fruit de votre labeur, que
tous prendront plaisir à déguster à travers des discussions passionnantes
ou drôles.
• C’est souvent lors de dîners d’affaires que les entrepreneurs tissent des
liens, concluent des ententes commerciales ou embauchent des recrues
prometteuses. Le choix du restaurant est alors primordial afin de faire
bonne impression sur de futurs associés, clients ou partenaires d’affaires.
• Vous participez à un repas-bénéfice où les fonds amassés grâce aux
contributions et aux dons serviront à financer une noble cause (enfants
malades, recherche sur le cancer, etc.).
Comme vous le constatez, le fait de se nourrir peut être le résultat de
motivations diverses. Il en est ainsi pour chacune des décisions que vous
prenez.
Mais combien de raisons sont assez fortes pour vous motiver?
Mes recherches m’ont appris qu’il n’existe fondamentalement que deux
raisons valables et universelles pour vous faire passer à l’action, quel que
soit votre âge, votre sexe, votre race, votre pays, votre degré d’instruction
ou votre statut. Tout cela importe peu, et même pas du tout.
Vous faites ce que vous faites pour les deux seules raisons suivantes:
• Pour vous sentir bien;
• Pour éviter de souffrir.
C’est d’ailleurs ce qu’affirme Sa Sainteté le dalaï-lama dans ses livres et
ses discours. Et il a raison. L’être humain que vous êtes cherche à se sentir
bien dans son corps et dans son esprit, en plus de tenter à tout prix d’éviter
la souffrance.
Comme je l’ai écrit précédemment, la souffrance fait partie de la vie,
mais elle n’est pas la vie. Il est donc légitime de tenter de l’éviter, de tout
faire pour ne pas croiser sa route.
Revenons à l’exemple précédent. Vous nourrir vous permet de bien vous
sentir et de ne pas souffrir de la faim. Même chose pour ceux et celles qui
travaillent dans les cuisines d’un restaurant ou qui partagent un repas entre
amis ou entre gens d’affaires.
Vous sentir bien et éviter la souffrance, c’est inscrit dans vos gènes, c’est
en vous. Parfois, pour atteindre un objectif, et ce, dans n’importe quelle
sphère de votre vie, vous devrez trouver une source inspirante qui vous
permettra de bien vous sentir et, par la même occasion, de ne pas souffrir.
J’ai eu le privilège d’interviewer un jeune agent immobilier dont le
parcours est très inspirant. Gabriel Wiseman ne souhaitait qu’une seule
chose: terminer ses études secondaires. Une fois cette étape franchie, il
continua sa formation pour obtenir un permis lui permettant de vendre des
résidences et des commerces. Même si plusieurs lui disaient qu’il était
beaucoup trop jeune pour pratiquer une telle profession, Gabriel n’en fit
qu’à sa tête et continua d’avancer vers son rêve. La première année, il ne
vendit que quatre maisons; il n’y a pas là de quoi célébrer ou même payer
correctement ses factures. Mais le jeune homme souhaitait réussir et – sans
le savoir peut-être – voulait, comme vous et moi, bien se sentir et éviter la
souffrance. Il dut alors trouver une source de motivation tellement puissante
qu’il atteindrait son nouvel objectif: vendre au moins dix résidences en une
année. Il regarda sa conjointe droit dans les yeux en lui promettant que, s’il
réussissait à vendre dix maisons, il l’amènerait assister à un spectacle de la
chanteuse Céline Dion, à Las Vegas.
Il en vendit douze et put tenir la promesse faite à sa douce moitié. Cette
motivation était celle dont Gabriel avait besoin pour ne pas souffrir et se
sentir bien.
Il n’en tient qu’à vous de découvrir ce qui vous propulse, ce qui vous
drive, comme disent nos amis anglophones.
Alors, je vous invite à écrire ci-dessous tout ce qui pourrait vous motiver
dans l’accomplissement d’une tâche ou l’atteinte d’un objectif. Il n’y a pas
de petites ou de grandes sources de motivation. Par exemple, je m’étais
donné comme objectif d’écrire cinq pages de ce livre par jour. Ma
récompense, ma motivation, était de faire une promenade au bord de la
rivière, une fois mon but atteint.
Ici, votre motivation pour noter vos sources de motivation est qu’elles
pourraient devenir une référence que vous pourrez utiliser en cas de besoin.
(Si vous n’avez pas assez de lignes, continuez votre liste sur une feuille
que vous glisserez entre les pages de ce livre.)
Ce qui me motive
Vous savez maintenant ce qui vous motiverait à entreprendre un projet, à
donner vie à une idée, etc. C’est génial!
Allons donc de ce pas découvrir le côté obscur de notre théorie selon
laquelle nous faisons tout pour ne pas souffrir et pour nous sentir bien, car il
s’y cache une arme à double tranchant.
Je pense ici à ceux et celles qui souffrent de dépendance (alcool, drogue,
etc.). La consommation de certaines substances crée une illusion: la
souffrance disparaît et laisse place à un état de bien-être, mais celui-ci n’est
que temporaire. Et la réalité, une fois l’euphorie passée, revient en force.
Certains vont jusqu’à commettre des gestes qu’ils ne poseraient pas s’ils
étaient sobres (vol, fraude, prostitution, etc.), afin de continuer encore et
toujours à oublier la vie, leur vie, en fuyant en avant vers des paradis
artificiels.
C’est ce qui fait qu’un toxicomane ou un alcoolique retombe dans ce
cercle vicieux et consomme pour oublier…
• qu’il a dépensé l’agent du loyer et de l’épicerie;
• qu’il a coupé les ponts avec ceux et celles qui lui ont offert leur aide;
• qu’il a tellement mal;
• qu’il pourrait s’y prendre autrement.
Vous la voyez maintenant, l’arme à double tranchant?
Ce sont les mêmes raisons qui font que vous ne faites pas certaines
choses. Pour la grande majorité d’entre nous, nous ne cambriolons pas les
banques, les commerces ou notre voisin, car nous ne nous sentirions pas
bien et nous souffririons de notre geste et des conséquences possibles d’un
tel agissement. Il en va de même pour presque toutes les décisions que vous
ne prenez pas. Ce qui est bien, évidemment.
Mais continuons afin de voir où se situe le blocage quand vient le temps,
par exemple, d’inviter le beau voisin à prendre un verre, de poser votre
candidature pour un poste au sein de l’entreprise qui vous embauche ou de
commencer un projet, ou encore quand il vous arrive de procrastiner de
peur d’échouer, en vous mentant à vous-même, une solution que vous avez
trouvée pour ne pas souffrir.
Ma question est la suivante: est-ce que vous vous sentez bien de ne pas
passer à l’action?
J’en doute.
Je vais vous aider, en fait, je veux vous aider. Alors voici.
Gardez ceci à l’esprit: la souffrance fait partie de la vie, mais elle n’est pas
la vie. Plus votre niveau d’acceptation pour passer à travers les périodes
difficiles de votre vie sera élevé, plus il vous sera facile d’avancer.
Ce qui vous empêche le plus de réussir, ce sont les peurs auxquelles vous
acceptez de croire. La quasi-majorité des peurs que vous ressentez sont
irréelles, elles sont une création de votre esprit. Sachez les reconnaître
lorsque vous les ressentirez et passez à autre chose.
Cherchez des situations gagnant-gagnant. Si un projet, un objectif ou un
but à atteindre est bon pour vous, il doit aussi apporter quelque chose aux
autres. Vous vous sentirez bien et chacun y trouvera son compte.
Réussir. Nous y sommes enfin. Car tel est l’objectif de ce livre que vous
tenez entre les mains.
Sachez bien vous entourer, et pour ce faire vous devrez aller vers les
autres.
Réussir n’est pas une fin en soi qui doit vous rendre malade. Réussir, c’est
atteindre un objectif en vous amusant, pour des raisons qui vous motivent,
vous, personnellement, en dehors des influences de notre société.
Vous n’avez pas à être riche, à posséder une grosse demeure et une
voiture sport pour montrer votre réussite, même si la réussite financière est
un objectif louable comme toutes les autres.
Ne négligez pas vos proches dans les efforts que vous faites pour
atteindre le succès.
La vie est équilibre.
Celles et ceux qui connaissent le succès ont commencé tout comme
vous, en démarrant là où ils étaient, avec ce qu’ils avaient comme outils, en
cherchant à s’améliorer et en allant vers les autres.
Le succès ne naît pas spontanément. Il demande de garder le focus sur
votre objectif et de faire un pas chaque jour dans sa direction, en y allant
d’essais et d’erreurs, mais en avançant, en vous améliorant sur une base
régulière.
(Island Records)
Pour réussir, il n’est pas important de savoir d’où vous venez; l’important,
c’est de commencer là où vous êtes et de vous diriger vers votre objectif, à
votre rythme, à votre vitesse.
Et vous êtes né pour réussir, ne l’oubliez jamais.
Une fois que vous aurez accepté cette simple phrase, ce concept
fondamental, attendez-vous à vivre à fond la caisse votre vie de rêve, car
c’est ce qui vous attend.
Peut-être que certaines personnes manifesteront de la jalousie ou
porteront des jugements à votre égard. Cela leur appartient. Sachez que
vous n’êtes pas responsable si vous réussissez et pas elles. Vous avez
travaillé fort pour atteindre votre objectif, soyez-en fier!
J’aime répéter cette phrase: «Si des gens parlent dans votre dos, c’est
qu’ils sont derrière vous.»
Oui, vous avez la responsabilité de votre vie, et pas une vie de
remplacement. Il ne tient qu’à vous de réussir là où vous le souhaitez. Vous
ne devez rien à personne.
Vous n’avez qu’une seule vie, c’est la vôtre. Faites-en ce que vous
voulez et l’humanité – vous-même surtout – s’en portera mieux.
De plus, puisque vous réussirez là où vous échouiez avant, sachez
donner sans rien attendre en retour: l’univers vous le rendra au centuple.
C’est comme ça, et cela sera toujours ainsi. Soyez généreux.
Quand nos ancêtres Homo sapiens ont commencé à dominer les quatre
coins de notre bonne vieille Terre, ces derniers ont posé des jalons que vous
pouvez utiliser pour réussir. Nous sommes les seuls hominidés à avoir
survécu et à avoir construit une société comme celle dans laquelle nous
vivons.
Ils avaient en eux ce dont ils avaient besoin pour réussir.
Vous aussi, vous l’avez. Croyez-moi.