Fiche Histoire Des Ob°
Fiche Histoire Des Ob°
Fiche Histoire Des Ob°
Chapitre 1: L’engagement contractuel fondé sur le formalisme dans l’ancien droit romain
Section 1: Le formalisme verbal: La stipulation
Préliminaires, définition et procédure
Les C se forment par le prolongement personnel de la parole solennelle codifiée par la loi des 12 tables. Dici-
tio dotis: promesse de dette qui s’effectue par l’accomplissement de parole solennelle. (diparait fin bas em-
pire) Jusjurandum liberti= C concernant les esclaves affranchis qui s’engagent à fournir qq jours de travail à
leur ancien maitre. Stipulatio= C verbal qui sert à tt faire: la vente, prestation, travaux… Il y a 2 personnes au
C: le créancier, et le débiteur. Seul le débiteur s’engage vis à vis du créancier(C unilatéral) avec un jeu de
question réponse: promets tu…? Je te promet.
Cet engagement vient du domaine religieux avec des jeux de promesse faits dans des temples romains. Les
cond° de validité sont exigeantes.
Par 4
Ces effets jur changent au fil du tps, on admet de promettre pour autrui.Romains :2 hypothèses:
Principe: stipulat° pour autrui est nulle.
°Promesse pour autrui= débiteur promet de tt fair pour qu’un tiers exécute l’ob° envers le créancier. Cpdt le
débiteur reste le seul à être engagé envers le créancier. C’est la clause de porte fort prévu Art 1119.CC.
On a aussi la promesse de peine où le débiteur promet une somme d’argent si un tiers n’exécute pas la chose
promise. On est jurment lié qu’entre débiteur et créancier.
°Stipulation pour autrui=qd la personne extérieure à la stipulation est du coté du créancier. Le débiteur pro-
met de faire qqch au créancier au profit d’un tiers.
EX: A dépose de l’argent chez B qui a déposé de l’argent chez C.A peut récup son argent en retirer ce que B
a déposé chez C.
° L’ aménagement des sanctions de la stipulation ne se base pas sur la V des parties ou l’équité et laisse le
juge apprécier la stipulat° à l’EC dans 3 cas:
-Qd stipulat° sur somme d’argent certaine. Si non versement, Possible ajoute d’une somme en + par le juge à
la somme d’origine.
-qd dette porte sur un corps certain (moutons, vache..). Le juge condamne le débiteur à payer une somme
d’argent selon la valeur des vaches..
-qd la dette de stipulation porte sur un objet incertain(des animaux en bonne santé…). Si les animaux ne st
pas en bonne santé, le juge appréciera la valeur de l’ob° promise.
Apparait ensuite la stipulation clause de DOL, close accessoire à la stipulation par laquelle le débiteur s’en-
gage à exécuter sans accomplir le DOL. On s’engage à réaliser l’ob° sans commettre de DOL, en cas de li-
tige le juge peut cherche l’intent° des parties si l’ob° n’est pas accomplie. Stipulation= grand C romain qui
subsiste jusqu’à la fin de l’empire romain.
Section 2:L’expensilatio
Définition et origine
C’est un C se formant par des formalités d’écriture contrairement à la stipulation. ER: 3 C libéraux dont 2
d’origines grecques et romaines.
Grecs: Chirographum: chiro=main / graphum=écriture > c’est l’écriture par la main
Syngraphè: acte rédigé à la 3ème personne en présence de plusieurs autres.
Ces 2 cas ont une courte durée de vie dans l’histoire romaine.
Romains: Expensilation= C d’origine latine qui signifie ‘porter la dépense’. C’est un mode de création d’ob°
par jeu d’écriture qui se développe dans le contexte où les propriétaires fonciers tiennent leur registre de
compte avec une réelle exactitude de leurs dépenses et recettes.
La forme de l’expensilatio
2 colonnes permettent de voir ce qui est encaissé et décaissé qui est utilisés à titre de preuve et une 3ème co-
lonne est le jeu d’écriture et fait naître une ob° du pater familias sur le débiteur. On a l’expensilation qui
transforme une ob° préexistante en une autre, on appelle cela une novation et il y en a 2 formes:
°On a la novation par changement de débiteur appelée la délégation.
EX: A doit 10€ à B, et B doit 10€ à C, les 2 ob° ont le mm objet. On peut nover (éteindre) l’ob° de A à B et
de B à C pour A vers C. Pour cette délégat°, la 3è colonne de l’expensilation est utilisée.
°La novation par changement de nature de l’ob°. EX: Au lieu d’acheter une voiture, on passe un crédit (loyer
sur une durée), la propriété est transférée à la fin du paiement du loyer. Pour changer la nature d’une ob°, on
l’éteint pour la transformer en la novant par expensilation. Cette expensilation disparaît au bas empire cad
ap 3ès ap.JC. L’expensilation est possible pour les muets mais elle est réservée aux citoyens romains jusqu’à
l’édit de Caracalla 212. C’est du au fait que les pater familias qui ne veulent plus tenir des comptes. Seul le
chorigraphum subsiste jusqu’à l’empire romain. Ces C n’ont de valeur jur qu’à partir du jeu d’écriture.
Section 3:Le formalisme fondé sur la remise d’une chose: Les contrats réels formels
Domaine et effet du Mutuum
C’est un C de prêt avec 4 caractéristiques:
°C’est un prêt de de chose fongibles et consomptible de consommation. Prêt de consommation= prêt de
chose dont on a besoin, mais aussi emprunt d’argent pour investir (non essentiel). Mutuum=C de prêt spécia-
lisé de conso° sur les choses du quotidien et des choses fongibles et interchangeables. Il traite aussi sur des
biens consomptibles cad qui se détruisent ap conso° (bouffe). Dans ce cas le débiteur doit rendre la chose
prêtée par un équivalent.
Romains: restitut° d’une somme d’argent par un plateau en argent.
°C’est un C unilatéral cad seul l’emprunteur a une ob° de rendre au prêteur qui ne doit rien.
Donc seul le prêteur peut agir contre le débiteur si non remboursement.
°C’est un C du dt des gens C du dt naturel. Il intervient entre personnes qui se connaissent et qui ont
confiance l’une en l’autre. Pas d’enrichissement du prêteur.
°C’est un C gratuit car ce sont des objets de conso° et des gens qui se font confiance et se rendent service.
Le prêt maritime, ancêtre du dt des assurances a un risque car on traverse les mers. Particularité: qqn investi
et qqn fait le transport. L’armateur investit et le prêt n’est pas gratuit cô un C de mutuum. Il y a donc des in-
térêt. Mais si perte de marchandise, l’armateur perd tout si naufragé sans remboursement possible.
Les éléments constitutifs du Mutuum
À la diff de la stipulation, le mutuum s’appuie sur la remise de la chose, et le consentement n’est pas généra-
teur de l’ob° mais le fruit du formalisme.
°Le 1er élément constitutif est le transfert de la chose prêtée au prêteur vers l’emprunteur. Sans cela, le C
mutuum n’existe pas jurment.
Les juristes acceptent des simplificat°:
-on a admis le preneur à donner mandat à qqn pour remettre la chose de main à main
-on a aussi accepté un assouplissement par l’intermédiaire d’un banquier
°Il y a qd mm un élément conventionnel: le débiteur s’engage à restituer l’équivalent en qualité/quantité.
°L’élément intentionnel permet de différencier ce C des autres.
Entre ER et 17ès: effet de balancier au fil du tps. Le prêteur à intérêt est dangereux en période économique
difficile. Moyen-âge: l’église est contre le prêt à intérêt car il ne doit pas se faire au dépens de qqn. Ainsi, ce
type de C n’est apparue qu’après 1789 par un décret qui cpdt y met une limite appelé l’usure.
De nouveaux C apparaissent: la clauses de bonne foi, et le principe du consensualisme.
Chapitre 2:l’émergence d’un engagement contractuel fondé
Section 1: La bonne foi et son application aux contrats réels
Les actions de bonne foi
Le débiteur doit exécuter son ob°en tte bonne foi. Cette V de bonne foi se dev dans plusieurs C, dont bcp
sont consensuels.
Gaîus en donne des exemples:
-la restitution de dote par le mari à sa femme à la fin du mariage
-la gestion d’affaire -les contrats réels
Époque justinienne: 15 situat° de C avec la clause de bonne foi qui se généralise en France Art.1134-1CC.
C’est un engagement du débiteur qui sera appréciée par le juge si litige, action en justice stricte cad qu’on
voit seulement si l’ob° est respectée. Avec une close de bonne fois, le juge peut apprécier les cond° où l’ob°
a été traitée. C’est une analyse plus précise des faits.
La vente
Pdt longtemps les romains n’ont pas connu la vente mais la pratique de l’échange cad un bien contre un autre
bien. La vente n’apparaît que dés le dev de la monnaie au sein d’une société et dés le moment de l’échange
d’un bien contre de l’argent et non contre un bien. La vente a une particularité c’est que les romain ne pré-
voient pas qu’elle transfert la propriété de bien à la chose.
def° romaine de vente: contrat par lequel le vendeur s’engage à livrer la possession paisible et durable d’une
chose à l’acheteur qui s’engage à lui transférer la propriété d’une somme d’argent c’est à dire le prix.Il faut
distinguer ce qui attrait à la notion de propriété, ce qui attrait à la notion de possession et à la notion de dé-
tention.
Propriété= dt réel qui porte sur une chose et qui confère au propriétaire toutes les prérogatives que l’on peut
avoir sur un bien.Elle sont en 3 catégories: usus (user de la chose en toute liberté), fructus (le propriétaire
peut jouir des fruits de la chose), abusus (le dt d’utiliser détruire ou vendre la chose).
La propriété est un dt manifeste par un titre de propriété et cette preuve peut ê opposé aux autres individus
pour les empêcher d’utiliser ce qui vous appartient.
Possession:C’est la maitrise de fait exercée sur une chose corporelle et qui correspond dans l’esprit du pos-
sesseur à l’exercice d’un dt réel. EX: on a un objet dont on se croit propriétaire, c’est la maitrise de fait. La
détention donne lieu à la maitrise de fait sur une chose corporelle. Mais ici on a pas à l’esprit le sentiment d’ê
le propriétaire, on sait que l’objet ne nous appartient pas. EX: avoir un livre emprunté à la bibliothèque.Dans
la vente romaine le vendeur s’engage à livrer la possession à l’acheteur et cette possession doit ê paisible et
durable.
Les éléments constitutifs de la vente pour un premier sur ensemble
Pour que la vente soit valable, il faut que la chose puisse ê vendue et doit présenter des qualités : ce doit ê
une chose patrimoniale (que l’on peut s’approprier, contrairement aux choses sacrées à Rome), une chose ac-
cessible, une chose déterminée (ex chose fongible tant que la chose n’est pas determiné la vente n’est pas
parfaite, peut on acheter ce qui n’existe pas, la vente selon les romains est valables qu’une fois que ). A l’ER,
on peut vendre la chose appartenant à autrui (auj art 1199 du code civil = impossible) car la vente ne trans-
met pas la propriété, seulement la possession. Mais puisque le vendeur doit assurer une vente paisible et du-
rable (= éviction), il doit trouver un accord avec le propriétaire s’agissant de la vente d’un bien d’autrui.
-Prix= Somme d’argent que l’acheteur doit transférer au vendeur en échange de la chose vendue. Gaïus: il
doit ê sérieux, certain, en argent monnayé (et juste, selon Justinien). ● Pour que la vente soit régulière, il
faut un prix fixé en argent, sinon c’est un C d’échange (vente = objet contre argent). Mais le paiement du
prix (exécution de l’ob°) peut se faire sans monnaie, il peut y avoir une situat° de dation en paiement (=
échange contre un objet équivalent à la somme) (que l’on peut retrouver en matière de succession de nos
jours par exemple).
● Le prix doit ê sérieux et non fictif, à défaut de quoi on bascule dans un régime de donation.
● Le prix doit ê certain, au moment de la vente on doit avoir des éléments suffisants pour fixer le montant
du prix au moment de la vente (Justinien: lorsqu’on fait appel à un expert, la vente devient parfaite, défini-
tive que lorsque l’expert aura fixé le prix sinon la vente est jurment nul si le prix n’est pas définitivement
fixé), en aucun cas le prix ne peut ê fixé que par l’une des parties.
● Si le prix doit ê juste, on retrouve les cas de trop grandes lésions (disproportions excessives) les romains
ont estimé que chacun est libre de fixer le prix qu’il voulait, la lésion finalement c’est la loi du marché les ro-
mains estiment donc qu’ils ne peuvent admettre une correspondance totale entre la valeur de l’objet et le
prix, ils l’admettent dans deux hypothèses :
- le mineur de -25 ans (vendeur ou acheteur) pouvait remettre la vente en cause
- à la fin du 3ès av-jc on estime qu’une disproportion excessive entre la chose vendue et le bien est admise
dans la vente d’immeuble (= la lésion d’outre moitié).
Si un des 2 cas est constaté, on peut demander retour. Les juristes du Moyen Age n’ont pas réussi à trouver
un critère du juste prix
- Consentement= élément fondamental des C consensuels de bonne foi, c’est un progrès pour les romains,
mais ils ont malgré tt accompagné son intro° de plusieurs conditions. Il faut que ce consentement soit expri-
mé et certain, les parties doivent ê d’accord sur la chose à vendre et le prix (sinon consentement nul). Il n’y a
pas de critère définitif pour savoir à quel moment le consentement est accepté. A l’ER: pas de quest° sur les
pourparlers, les avant-contrats.
Il y a des usages pour symboliser l’expression du consentement : les arrhes: possibilité de remettre un objet
de petite valeur de l’acquéreur vers le vendeur pour faire preuve de la conclusion du C. Ce n’est pas du for-
malisme mais un moyen de preuve du consentement, on peut s’en passer. Si l’acquéreur fait machine arrière
ou ne paye pas dans les délais impartis, la vente est remise en cause mais le vendeur conserve les arrhes.
L’autre possibilité est la mise par écrit de l’accord des 2 parties sur la chose et sur le prix, cela venait trans-
former le type de C était il tjrs consensuels ou établissait seulement la preuve . A l’époque de Justinien, on
accepte que la rédaction de l’accord puisse ê une condition de la vente. Auj, le CC fait référence à la notion
de promesse de vente, notion introduite au Moyen Age (dans le cas d’une promesse unilatérale, on peut re-
noncer, et dans le cas d’une promesse synallagmatique, la promesse vaut vente ce n’est pas une règles de
l’ER, mais des post glossateur).
La notion de consentement n’a pas fait que simplifier, car avec elle est née celle de vices du consentement
(erreur, dol, violence), des éléments qui vont pouvoir être argumentés auprès d’un juge pour remettre en
cause une ob°conclue jurment. La détent° de fait et la maitrise de faite. Ils sont faussement propriétaire. c’est
une sécu jur si l’acquereur ne paie pas le prix de l’objet.
Chapitre 4:Le recul, la renaissance et le triomphe du consensualisme du moyen âge à la fin de l’ancien
régime
Le consensualisme ne peut ê le seul élément, le formalisme peut aussi ê pris en considération.
Section 2: Le consentement
L’erreur
Romains= admettaient qu’une partie se soit trompée donc nullité sauf si elle est exclusive du consentement
cad que la partie avait connu l’erreur. On apprécie donc les circonstances et types d’erreur, les romains les
ont donc classé en 4 types d’erreur pour vice de consentement: sur la nature du contrat, sur l’identité de l’ob-
jet, sur la matière ou la substance (dés le 16ès) et sur l’identité de la personne. L’erreur de dt et l’erreur inex-
cusable ont été rejetées par la Cons.C°el.
Le dol et la violence
Les romains ne parlent pas de violence mais de crainte ou de menace car pas de coups mais cela permet
d’agir en amont. Violence=coups. Ils distinguent le dolus malus (mensonge grave permettant la nullité du
C) et le dolus bonus (boniment du marchand, insusceptible d’annulation).
ER: prêteurs: DOL et violence= délits donnant lieu à une répression plus de nature pénale que civile. En cas
de DOL: remboursement de la somme volée, en cas de crainte, paiement du quadruple de la somme due dans
le C. Il faut prendre en compte la clause de bonne foi qui ne peut être invoquée par une partie ayant commis
un DOL ou une violence.
Romains: un débiteur peut dénoncer une violence de n’importe qui, cpdt pour le DOL on ne peut retenir qu’à
l’encontre du créancier. Le romains estiment qu’une crainte suffisante peut impressionner qqn. Moyen-âge:
DOL et violence mis de coté. Glossateurs: favorables aux 2 notions contrairement aux canonistes en raison
d’un pb de sécu jur. Face à cela il y a en dt romain la clause de renonciation au profit du débiteur. Une lettre
de révision peut être délivrée par un juge permettant d’annuler les clauses de renonciation. La violence est
appréciée au cas par cas ce qui n’est pas mis dans le CC 1804 qui reprend la def° romaine: violence= mesure
qui impressionne un individu très ferme. Dol principal= élément sans lequel L C n’aurait pas été conclu si on
en avait connaissance> résiliation. Dol incident= mensonge sans lequel le C aurait qd mm pu ê conclu> répa-
ration sans forcément remettre en cause le C, du fait de son caractère secondaire. Ce sont des délits. 17ès on
les considère cô vices de consentement.
La lésion
On achète un bien don t le prix est lésé cad non concordant avec sa vraie valeur. On ne parle pas de juste prix
à l’ER. On peut invoquer une lésion dans une vente d’oute-moitié cad qd la disproportion excède la moitié de
la valeur du prix. Glossateurs: « lésion est rattachée à la bonne foi ». Canonistes:juste prix lié à la charité. La
« lésion » va être restreinte dans la vente de bien meuble que immeuble à condit° que les personnes lésées
agissent dans les 8 jours après sa conclusion. 18ès: solution romaine=lésion pour vente par des mineurs et lé-
sion excessive avec des conditions plus exigeantes.
Section 3: L’objet
Cette not° est envisagée à l’ER. L’illicéité, ce qui est licite ou illicite est recherché dans l’objet. Pacte recon-
nu à l’ER si elles ne sont pas contraire au dt ou aux autres sources de dt ou morale. (pacte sur succession fu-
ture, sauf si l’éventuel défunt donne son accord).
Moyen-âge: cette notion réapparait avec les compilat° justinienne. Les bonnes moeurs ont un effet distingué
par les canonistes qui estiment qu’on peut remettre en cause les conv°. Les ops-glossateurs distinguent les
lois fondées sur l’utilité public et les lois fondées sur l’utilité privée. Loi fondée sur l’utilité public= on ne
peut aller à l’encontre contrairement à celle fondée sur l’utilité privée. Les juristes distinguent les bonnes
moeurs civiles et les bonnes moeurs naturelles (avantage du dt canon, le respect de l’équité non détachable
des principes chrétiens).
Juriste en dt romain: les conv° ne peuvent déroger aux lois fondées sur l’utilité public mais sur le droit com-
mun les juristes privés acceptent d’y déroger sans que les lois soient nulles. Le contenu du contrat prévaut
sur la coutume sous réserve de la coutume.
15ès: pv royal avec forte autorité jusqu’à la révolution. Le parties peuvent déroger par contrat aux lois sup-
plétives. 15ès - et le CC: l’objet du C doit ê conforme. 19ès se base sur l’AV et la liberté contractuelle. On
distingue les lois impératives et les lois supplétives.
L’ordre public prévaut sur celle de licéité Art.6CC.
Section 4: La cause
Cause= élément d’existence et de validité du C. Art.1131 et 1133.CC: cause= élément constitutif du C. EX:
Dans les stipulat°, c’est le fait de cause efficiente. Cause formelle= contenu des paroles formées (oral).
Cause matérielle= prestation à réaliser, c’est l’objet du C. Cause finale= intention qui accompagne le C dans
l’esprit des cocontractants. Juristes du Moyen-âge: une dette sans cause sur fausse cause ou cause illicite ou
immorale ne peut produire d’effet. Les juristes estiment que tt C a une cause et que sans il serait nul tout cô
un C sur une fausse cause.
Pacte commissoire: on reconnait la réciprocité, la connexité des o° et donc la cause finale C’est le parallé-
lisme de l’execution.
Cause efficience
Les juristes classent les C en fonct° de l’existence de la cause. La cause est en amont dans le temps ou en
aval. La cause est aussi recherchée, c’est l’intention libérale et celle de donner.
Chapitre 1: Les délits en droit romain: la diversité des délits en droit romain
Époque romaine (ER): 1 seul type de délit et proc accusatoire= sanction surtout corporelle, pécuniaire des
fois. Il y a autant de sanct° que de coupable.
Époque classique (EC):sanct° + adaptées à la gravité du dommage. Pas de transmission du dt de reparat° si
mort de la victime.
Section 1: Les délits civils romains
Les principaux délits civils: Les atteintes à la personne: Injuria
Époque justinienne: ce sont des Injuria, et elles ont 3 » formes:
-Membrum ruptum: imputation par extension des blessures au corps (loi du Talion) pouvant ê éteinte avec
une composit° pécuniaire.
-Os fractum: l’os brisé, composition pécuniaire de forte valeur.
-Injuria: coups = somme versée à la victime.
Ces formes sont unifiées sous « injuria » et y sont rajouté l’outrage, la pudeur, la diffamation. Sanctions=
paiement selon l’infraction ou peine d’infamie.
2 catégories de furtum à l’ER: atteintes aux biens dont on ne tire pas bénéfice (damnum), et celles dont on
tire bénéfice (vol…) Furtum= enlever et soustraire qqch à qqn.( escroquerie, abus de confiance. Sanct° va-
riante en fonct° de si elle est manifeste ou non. Si pas manifeste, restitution de la valeur de l’objet.
Le damnum aquilien
Qd on en tire pas profit, le damnum aquilien sur les attaques aux biens.
La loi Aquila prévoit des attaques aux biens cô tuer l’esclave ou l’animal d’autrui et à tout dommage autre
que la mort à ces catégories et les choses inanimées.
Pour cela il faut que le dommage soit illicite, causé par un contact corporel, et un amoindrissement de la va-
leur du bien et seul le propriétaire peut agir.
EC: Domaine aquilien élargi: tt dommage, lésion, détérioration pris en compte sur les esclaves, bêtes et
chose. Il faut une faut dans la réalisation du dommage, il n’y a donc pas de DOL.
La cond° d’illicéité et de faute reste mais les autres disparaissent. La sanct° doit être proportionnelle au
dommage.
Section 3: La fraude
C’est un délit civil permettant la remise en cause de l’act° du débiteur cô source de délits. Le débiteur dimi-
nue son patrimoine pour ê insolvable et éviter un redressement judiciaire.
-ER: possibilité d’agir en justice contre celui qui s’enrichit en restitut° des biens.
-Moyen-âge: si vente à titre onéreux, le créancier ne peut agir que si l’acquéreur est complice du débiteur
frauduleux. L’identité n’est pas nécessaire pour caractériser la fraude. Le refus de s’enrichir et manque à ga-
gner n’est pas un acte négatif d’appauvrissement (ne pas faire). Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Le créancier
peut agir pour reconstituer le patrimoine du débiteur et saisir les biens. ER: le créancier agit par foi. Auj:
créancier= individu resp de toute créance non remboursée.Ceux qui ont perçu les biens du débiteurs doivent
restituer la valeur perçue.
À l’époque justinienne, le créancier peut demander du débiteur la restitut° des biens.
C’e’st l’act° paulienne.