TFC NICKEL RAMAZANI PDF
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INTRODUCTION GENERALE
Il n'est point de société sans ordre, s'il n'est point de société sans
justice, encore moins de justice sans juge investi de pouvoir de la rendre. Car toute
société a un cadre juridique pour réglementer la vie des hommes vivant en son sein
et ainsi la régulation du bon fonctionnement des institutions. Cela étant, l'Etat a non
seulement l'obligation de réaliser le bien commun, mais aussi d'assurer la protection
et la garantie des droits individuels. Or atteindre cet objectif apparait en principe un
idéal impossible dans un pays où il y a du désordre dans la gestion du pouvoir public
et aussi dans son organisation.
KAVUNJA T., Droit Judiciaire Congolais et Compétence Judiciaire, TII, 6ème éd, BUKAVU, 2008.
1
KIKALA PENE AMOUNA G., attributions du Ministère Public et procédure pénale, Tl, éd, AMOUNA, Kin,
2
2006.
2
3
dans l'exercice de sa fonction, ni statuer sur les différends, ni les entraver.
Le ministère public est avisé des infractions qui sont commises soit
par des plaintes déposées par les victimes de ces infractions, soit par des
dénonciations faites par des tiers, des particuliers ou par des autorités publiques qui
sont dans l’obligation d’en avertir les autorités judiciaires, soit enfin de l’une ou de
l’autre façon. Les officiers du ministère public vérifient si les faits portés à leur
connaissance constituent des infractions à la loi pénale.
4
Articles 70 et 35 de la Loi organique n°13/011 du 11 avril 2013 portant organisation, fonctionnement et
Compétences des Juridi
4
C’est ainsi que ce présent travail trouve son intérêt à trois niveaux
dont : L’intérêt social, l’intérêt scientifique et l’intérêt personnel.
1. Intérêt social
2. Intérêt scientifique
3. Intérêt personnel
Victor KALUNGA TSHIKALA, Rédaction des mémoires en Droit « Guide pratique » Lubumbashi, 2021
5
p19.
5
6
Victor KALUNGA TSHIKALA, op.cit ,p21
INGA SOMBOLA Chris ; « le pouvoir judiciaire et la protection de lois en droit positif congolais »
7
V. HYPOTHESE DU TRAVAIL
A. METHODES DE RECHERCHE
Louis MPALA MBABULA , Initiation à la Recherche Scientifique, Lubumbashi, 6e Ed. Mpala mars
10
2011, P.59.
11
La loi n°06/020 du 10 Octobre 2006 portant statut des magistrats
8
discipline scientifique cherche à atteindre les réalités qu'elle poursuit, les démontre
et les vérifie.
Cela étant, dans le cadre de notre travail scientifique qui ne peut être
le résultat d'une recherche désordonnée, mais plutôt une recherche cohérente et
méthodique. Ce travail n'échappera pas à cette exigence qui se veut scientifique.
- Méthode exégétique
Elle nous permettra de relever les données à travers un cadre qui est
la loi pour sortir son imperfection en République Démocratique du Congo à propos de
la séparation des pouvoirs judiciaires et exécutifs.
- La méthode comparative :
B. TECHNIQUES DE RECHERCHE
Cela étant, dans le cadre de notre travail, quant aux techniques, nous
allons nous inspirer de deux techniques que voici : la technique documentaire d'une
part, qui consistera et permettra de consulter les textes des lois, les ouvrages des
professeurs, la jurisprudence etc.
interrogerons certains magistrats pour nous rassurer de leur sort face à l’autorité du
ministre de la justice et certains praticiens de l'art juridique.
Cette étude étant circonscrite par rapport à l'espace, elle sera limitée
sur le territoire de la République Démocratique du Congo.
12
GUILLEN, (R) et VINCENT, (J) lexique des termes juridiques, 9e éd, Dalloz, Paris, 1993, p.349.
10
13
GOYEN, (F), Le Ministère Public, Sirey, Paris, 1936, Roland, le ministère public en droit français SEM-Jur. 1950, cité par
KILPene AMUNA, Attributions du ministère public et procédure pénale, tome I, éd. Amuna, Kin., 2006, p.1.
14
KILALA Pene-AMUNA, Attributions du Ministère Public et Procédure pénale, tome I, éd. Amuna, Kin., 2006, p.3.
11
15
RASSAT (M. L.), le ministère public entre son passé et son avenir, paris, L.G.D.J,1965, p.145, n°142.
16
DUVERGER (M), institutions politiques et droit constitutionnel, 7e éd 1963, p. 169.
17
BURDEAU, (G), Droit constitutionnel et institutions politiques, 10ème éd. Paris, Puf, 1963, p.139.
12
18
LUZOLO BAMBI, cours de l’organisation et de la compétence judiciaires, UNIKIS, fac. de droit,
G1; année académique 2004-2005,
19
Ibidem
13
20
des agents du pouvoir exécutif auprès des tribunaux.
20
BAYONA BAMEYA, Cours de procédure pénale, UNIKIN, fac. De droit, G2, année académique,1999-2000, p. 19.
21
BAYONA BAMEYA, op.cit p. 23.
22
Madame MICHELE LAURE RASSAT, Le ministère public entre son passé et son avenir, paris, L.G.D.J, 1967, p. 96, n°48à164.
14
Car, il n'est secret pour tout congolais, des conséquences que peut
16
avoir l'inobservance mutuelle des règles liées de chaque organe de l'Etat. Les
congolais savent également que la concentration excessive du pouvoir dans les
mains d'une seule personne et les interférences entre pouvoirs peuvent mener à des
dérives extrêmement néfastes.
La question qui reste à se poser est celle de savoir que faire pour une
séparation effective de ces trois pouvoirs ? La séparation du pouvoir est un principe
sacro-saint consacré par la constitution dans tout Etat qui se veut Démocratique.
Dans la constitution de notre pays, il est fait mention de ce principe à l'article 149. Le
constituant insiste sur l'indépendance du pouvoir judiciaire à l'égard de deux autres.24
24
Article 149 de la loi du 18 février 2006 telle que modifiée par la loi du 20 février 2011 portant
constitution de la républiqu
25
Article 151 de la loi du 18 février 2006 telle que modifiée par la loi du 20 février 2011 portant
constitution de la républiqu
17
26
www.wikipedia.com (France24.cd). page consulté le 15 Août 2022 à 11h30.
18
que favoriser le fonctionnement d'un Etat de droit, mais ce sont les hommes et
femmes qui accompliront les différentes fonctions instituées et qui assureront la
lourde responsabilité d'exercer leurs compétences de manière à assurer
l'épanouissement des citoyens et de développement de la nation.
27
Article 70 de la loi-organique n°13/011-B du 11 Avril 2013 portant organisation, fonctionnement et
compétence des juridictionsn°Spé, 4 Mai 2013.
28
Article 72 et 73 de la loi-organique n°13/011-B du 11 Avril 2013 portant organisation,
fonctionnement et compétence des juridi
19
29
de la Justice a un pouvoir d'injonction sur le parquet. Même si la loi n'a pas indiqué
le contour ou la forme de cette injonction, la doctrine oriente sa compréhension en
deux dimensions :
Sous d'autres cieux par contre, une solution a été adopter et apparaît
aux yeux d'un observateur averti, non seulement la plus performante, mais aussi la
plus souhaitable. Ainsi lors de la rédaction de la constitution après l'Etat Indépendant
du Congo, le constituant a accordé une grande attention aux structures du parquet.
Pour éviter que les pouvoirs du ministère public puissent être utilisés de façon
politique erronée, ce qui avait été le cas sous le régime fasciste, qui avait jugé
nécessaire de rompre avec le lien traditionnel qui avait jusque-là placé le ministère
public sous l'autorité du ministre de la justice. Le constituant n'a pas toutefois jugé
nécessaire de séparer les magistrats du siège et du parquet en deux corps distincts.
Car, les uns et les autres sont recrutés au terme du même concours public. Pour
mieux garantir une indépendance effective des juges et magistrats du parquet,
l'assemblée constituante a en outre opté pour une formule très simple d'autonomie »
de la magistrature, en déposant que toutes les décisions liées au statut des
magistrats (du siège et du parquet), depuis le recrutement jusqu'au départ en retraite,
seraient de la compétence du conseil supérieur de la magistrature et qu'une majorité
KAVUNDJA, Droit judiciaire congolais, et compétences judiciaires, TOME II, 6ème éd. BUKAVU, 2008,
29
p. 155.
20
J. PRADEL, Procédure pénale. Paris, 16ème éd. CUJAS, 2011, n°158 cité par T. KAVUNDJA,
32
des lois. Lui-même ne peut pas exercer cette action publique puisqu'il n'est pas
magistrat de parquet et que cette attribution relève exclusivement du pouvoir
judiciaire.
KISAKA-KIA NGOYI, Cours de procédure pénale, 2ème Graduât Droit, UNÎKIN, 1989-1990, p. 46.
34
35
R. MERLE et V. VITU, Traité de procédure pénale, p. 85 et S cité par G. KILALA PENE AMUNA, les
attributions du ministère publi
23
dispose : « les officiers du ministère public sont placés sous l'autorité du ministre
ayant la justice dans ses attributions ». N'est-ce pas contredire le principe de la
plénitude de l'action publique qui appartient au ministère public ?
- Un droit d'impulsion ;
- Un droit de regard.
Mais il faut aussi signaler que la doctrine classique n'a jamais voulu reconnaître au
ministre de la justice un « droit de veto » qui consiste à empêcher l'exercice de
l'action publique.
En outre, ils recouvrent les plaintes et dénonciation, ils font tous les
actes d'instruction (Article 67 de la loi organique n°13/011-B du 11 Avril 2013 portant
organisation, fonctionnement et compétence de juridiction de l'ordre judiciaire
d'OCJ). Ils sont placés sous l'autorité du ministre de la justice sur injonction de qui,
24
36
ils peuvent initier ou continuer toute instruction préparatoire , cas du procureur
général près la cour de cassation.
36
Article 72 de la loi-organique n°13/011-B du 11 Avril 2O13, op. cit.
25
mains libres pour couvrir les enquêtes sur n'importe quel cas lui soumis. Et pour des
dossiers comportant les enjeux politiques, les réalités politiques risqueront de
l'emporter favorisant ainsi que l'impunité.
37
J.L ESAMBO KANGASHE, cité par LUZOLO BAMBI LESSA, notes de cours, procédure
pénale, G2 Droit, UNIKIN, 2008-2009, inédit.
38
J. DJOLI ESENG'EKELI, cours de droit constitutionnel congolais, notes polycopiées, G2, UNKIN,
2007-2008, p. 22.
27
Certes, toute société quelle que soit sa taille doit au préalable avoir
un cadre juridique pour régir la vie des hommes dans la société.
39
www.wikipédia .org/action-publique/publication, page consulté, le 13Août 2022 à 12h30
29
Ce qui nous pousse à dire dans les termes précis et claires que,
aussi longtemps que la justice officielle ne sera pas assainie par des magistrats ou
animateur indépendant et l'amélioration de leurs conditions de vie, le droit en générai
et l'indépendance des magistrats en particulier demeurait une simple déclaration
30
d'intention.
§1 CRITIQUES
1. Points positifs
Nous avons remarqués une bonne mission finale du droit qui demeure, la
recherche de la paix, le rétablissement de la justice, le maintien de l'ordre, de
la tranquillité et de l'harmonie dans toute la société.
2. Point négatif
§ 2 SUGGESTIONS
CONCLUSION
Nous voici arriver à la fin de notre travail qui s’est basé sur le
ministère public congolais face à l’autorité du ministre de la justice, état de lieu et
perspective.
REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE
I. TEXTES DE LOIS
- La loi n°006/019 du 20 juillet 2006 modifiant et complétant le décret du 06
août 1959 portant code de procédure pénale congolais ;
cour de cassation ;
II. OUVRAGES
- BURDEAU, (G), Droit constitutionnel et institutions politiques, 10ème éd.
Paris, Puf, 1963 ;
- DUVERGER (M), institutions politiques et droit constitutionnel, 7e éd 1963,
p. 169.
- RASSAT (M. L.), le ministère public entre son passé et son avenir, paris,
L.G.D.J, 1965 ;
- Victor KALUNGA TSHIKALA, Rédaction des mémoires en Droit « Guide
pratique » Lubumbashi, 2021 ;
III. REVUES
- HAYOIT de TERMICOURT « Propos sur le ministère public » in Rev .dr. pén.
Crim, 1936 ;
- TSHIBASU PANDAMADI « L’application des circonstances atténuantes en
Droit Congolais. Ecueils ou adjuvants d’une justice équitable ». in Revue
Justitia de la faculté de Droit/UNILU vol n°1 mai 1998.
VI. WEBOGRAPHIES
INTRODUCTION GENERALE 1
I. Présentation de l’objet d’étude 1
II. CHOIX ET INTERET DE L’OBJET D’ETUDE 3
II.1. CHOIX DE L’OBJET D’ETUDE 3
II.2. INTERET DE L’OBJET D’ETUDE 3
1. Intérêt social 4
2. Intérêt scientifique 4
3. Intérêt personnel 4
III. ETAT DE LA QUESTION 4
IV. PROBLEMATIQUE DE RECHERCHE 5
V. HYPOTHESE DU TRAVAIL 6
VI. METHODES ET TECHNIQUES DE RECHERCHE 7
A. METHODES DE RECHERCHE 7
- Méthode exégétique 7
- La méthode comparative : 7
B. TECHNIQUES DE RECHERCHE 8
VII. DELIMITATION DU TRAVAIL 8
VIII. DIVISION DU TRAVAIL 8
CHAPITRE 1 : GENERALITES SUR LE MINISTERE PUBLIC 9
SECTION 1 : CADRE CONCEPTUEL 9
§1 : Ministère public 9
§2 : La nature juridique du ministère public 11
SECTION 2 : INDEPENDANCE ENTRE ORGANES DU POUVOIR 12
§1 ENTRE L'EXECUTIF ET LE LEGISLATIF 12
§2 ENTRE LE LEGISLATIF ET LE JUDICIAIRE 13
§3 ENTRE L'EXECUTIF ET LE JUDICIAIRE 15
CHAPITRE II : LE MINISTERE PUBLIC CONGOLAIS FACE A L’AUTORITE DU MINISTRE
DE LA JUSTICE : ETAT DE LIEU ET PERSPECTIVES 17
SECTION 1 : BASE JURIDIQUE 17
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