AAU - TD - Analyse
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DROIT ADMINISTRATIF
TRAVAUX DIRIGES
THÈME N° 5 :
Analyse interrogative:
Convention de concession relative au viaduc de Millau
1 - T.C., 21 mars 1983, Union des Assurances de Paris: un contrat conclu entre deux
personnes publiques est présumé administratif.
2 - T.C., 8 juillet 1963, Entreprise Peyrot contre Société de l’autoroute Esterel-
Côte-d’Azur: même en l’absence de mandat, une personne privée peut être réputée agir
pour le compte d’une personne publique.
3 - C.E., 31 juillet 1912, Société des granits porphyroïdes des Vosges: les clauses
exorbitantes.
4 - C.E., Sect., 19 janvier 1973, Société d'Exploitation Électrique de la rivière du
Sant: le régime exorbitant.
5 - C.E., Sect., 20 avril 1956, Époux Bertin: la relation avec l'exécution d'un service public.
6 - C.E., 15 avril 1996, Préfet des Bouches-du-Rhône c/ Commune de Lambesc:
distinction contrat de délégation de service public - marché de service public. (bis)
7 - C.E., 2 février 1983, Union des transports publics urbains et régionaux: Le pou
voir de modification unilatérale.
8 - C.E., 30 mars 1916, Compagnie générale d'éclairage de Bordeaux (Rec. p.125)
- ou arrêt Gaz de Bordeaux: la théorie de l'imprévision.
Remarques :
1 - Cette liste n'est pas exhaustive. Il s'agit d'un minimum vital destiné à faciliter les révisions.
2 - Renoncez à l'espoir d'obtenir la moyenne si vous vous présentez à l'examen sans avoir en tête
cette liste – et les autres !
3 - Une relecture hebdomadaire du cours et de toutes les listes est une nécessité absolue.
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Le Premier ministre,
Vu le décret du 10 janvier 1995 déclarant d'utilité publique, notamment les travaux de construction
Vu le décret du 23 novembre 1999 déclarant d'utilité publique les travaux d'aménagement néces
saires à l'exploitation sous concession du viaduc de Millau compris dans la section Engayresque-La
Cavalerie Sud de l'autoroute A 75, portant mise en compatibilité du plan d'occupation des sols de la
Décrète :
Art. 2. - Un exemplaire de la convention de concession et du cahier des charges est annexé au pré
sent décret.
transports et du logement et la secrétaire d'Etat au budget sont chargés, chacun en ce qui le concerne,
de l'exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Lionel Jospin
Jean-Claude Gayssot
Le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie,
Laurent Fabius
La secrétaire d'Etat au budget,
Florence Parly
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ANNEXE
Entre l'Etat, représenté par le ministre de l'équipement, des transports et du logement, dénommé
dans le présent document et dans le cahier des charges y annexé « le concédant », d'une part,
Et la Compagnie EIFFAGE du viaduc de Millau, dont le siège social est fixé au 143, avenue de
Verdun, 92130 Issy-les-Moulineaux, représentée par M. Jean-François Roverato, président-
directeur général, dénommée dans le présent document et dans le cahier des charges y annexé « le
concessionnaire », d'autre part,
Sous réserve de l'approbation de la présente convention par décret pris en Conseil d'Etat, il a été
convenu ce qui suit :
Article 1er
Dans les conditions définies par la présente convention et le cahier des charges annexé, l'Etat con
cède à la Compagnie EIFFAGE du viaduc de Millau, qui accepte, le financement, la conception, la
construction, l'exploitation et l'entretien du viaduc de Millau et de ses installations accessoires.
Article 2
Le concessionnaire s'engage à financer, concevoir, construire, exploiter et entretenir l'ouvrage con
cédé, à ses frais, risques et périls, dans les conditions fixées par le cahier des charges annexé à la
présente convention.
Article 3
Dans les conditions définies par le cahier des charges, l'Etat remet au concessionnaire les terrains et
les ouvrages en sa possession nécessaires à la réalisation de l'Ouvrage.
Article 4
Le concessionnaire est autorisé à percevoir des péages sur le viaduc de Millau dans les conditions
définies par le cahier des charges annexé à la présente convention de concession.
Article 5
La présente convention et son cahier des charges annexé entrent en vigueur dès la publication au
Journal officiel du décret en Conseil d'Etat les approuvant.
Article 6
Les frais de publication au Journal officiel et d'impression de la présente convention et du cahier
des charges annexé sont à la charge du concessionnaire.
TITRE Ier
OBJET, NATURE
ET CARACTERISTIQUES DE LA CONCESSION
Article 1er
Objet de la concession
Article 3
Le tracé en plan est constitué d'un cercle de rayon de 20 000 mètres, dont la concavité est tournée
vers l'est.
Le profil en long présente une pente constante, ascendante du nord vers le sud de 3,025 %.
Le profil en travers de la chaussée sur le viaduc, dont la largeur utile est de 26,45 mètres entre dis
positifs latéraux de retenue, est composé :
- d'un terre-plein central de 4,45 mètres de largeur (conditionnée par la largeur des pylônes et leur
3.2. La barrière de péage en pleine voie, dont la localisation a été précisée dans la décision ministé
rielle d'approbation de l'avant-projet sommaire modificatif du contournement de Millau en date du
29 octobre 1998, est située sur la section courante de l'autoroute A 75 à environ 6 kilomètres au
TITRE II
CONSTRUCTION DE L'OUVRAGE
Article 5
5.1. Le concédant désignera une entité, ci-après dénommée « l'Autorité chargée du contrôle », qu'il
chargera de contrôler l'exécution des obligations du concessionnaire pour ce qui concerne la réalisa
tion des travaux.
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L'Autorité chargée du contrôle pourra, en tant que de besoin, être assistée par le cabinet d'archi
tectes Norman Foster and Partners et par différents experts, y compris extérieurs aux services de
l'Etat.
[…]
Article 7
7.1. L'Ouvrage sera exécuté conformément aux prescriptions du présent cahier des charges.
Article 8
8.1. La mise en service de l'Ouvrage au bénéfice de l'ensemble des usagers interviendra au plus tard
trente-neuf mois suivant la date de parution au Journal officiel du décret approuvant le contrat de
concession auquel est annexé le présent cahier des charges.
Article 9
Procédure préalable
Le concessionnaire établira des programmes de réception des ouvrages (partiels en cours de travaux
et un programme général en fin d'exécution). Ces programmes devront notamment être conçus de
façon à s'assurer du respect des clauses relatives à la « durée d'utilisation de projet » du viaduc. Ils
seront soumis, en temps utile, à l'agrément du concédant qui pourra exiger des essais complémen
taires appropriés.
Article 10
10.1. Les améliorations que le concessionnaire se proposerait d'apporter à l'Ouvrage en service se
ront soumises à l'approbation du ministre chargé de la voirie nationale, au vu d'un dossier explicatif
et justificatif complet. […]
Article 13
TITRE III
EXPLOITATION ET ENTRETIEN DE L'OUVRAGE
Article 14
Principes
Le concessionnaire exploite et entretient le viaduc dans les limites géographiques suivantes :
- au nord, au droit de l'ouvrage du diffuseur de l'aire de Brocuéjouls ;
eaux du viaduc.
Le concessionnaire est tenu de mettre en oeuvre tous les moyens nécessaires pour maintenir à tout
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Le réseau d'appel d'urgence établi pour assurer la sécurité de la circulation sur l'Ouvrage sera mis en
Le concessionnaire est tenu d'organiser, sur l'ensemble de la concession, le dépannage des véhicules
Article 16
Les travaux de maintenance et d'entretien se dérouleront sous circulation, le cas échéant avec res
triction de circulation.
Si des travaux d'entretien ou de modifications rendent exceptionnellement indispensable l'interrup
tion de la circulation, cette interruption devra, sauf cas de force majeure, être autorisée par arrêté du
préfet de l'Aveyron et portée à la connaissance du public par les soins du concessionnaire au moins
quinze jours à l'avance, notamment par voie de presse et d'affichage. […]
Article 17
Le concessionnaire est tenu de se conformer aux lois et règlements existants ou à intervenir, no
tamment en ce qui concerne le libre exercice des services de police, des douanes, de lutte contre
l'incendie, de sécurité, de la protection civile, de santé, de la défense nationale, ainsi que la protec
tion des sites et paysages. […]
Article 19
Agents du concessionnaire
Les agents que le concessionnaire emploie pour la surveillance et la garde de l'Ouvrage, ainsi que
pour la perception du péage, pourront être commissionnés et assermentés dans les conditions pré
vues par la réglementation en vigueur. Ils portent des insignes distinctifs de leurs fonctions ; ces in
signes sont tels que ces agents ne puissent être confondus avec le personnel des forces de police.
L'Etat pourra, par ordre de service motivé, requérir leur renvoi hors de la concession. […]
TITRE IV
Article 22
Article 25
Tarifs de péage
25.1. Les tarifs de péage perçus pour les différentes classes de véhicules visées au paragraphe 25.2
ci-dessous sont fixés chaque année par le concessionnaire, conformément à la réglementation en
vigueur, dans les conditions définies au présent article .
Les parties conviennent de procéder à la signature de plans quinquennaux prévus par la réglementa
tion en vigueur et, pour le premier d'entre eux, au plus tard à la date de mise en service de l'Ouvrage.
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Les parties conviennent que les dispositions de ces contrats de plan seront conformes aux stipula
tions de l'article 25 du présent cahier des charges.
25.2. Les tarifs de péage sont fixés en fonction des classes suivantes :
mètres et 3 mètres et de poids total autorisé en charge (PTAC) inférieur ou égal à 3,5 tonnes ;
Classe 3 : véhicules à deux essieux, dont la hauteur totale est supérieure ou égale à 3 mètres ou dont
Classe 4 : véhicules ou ensembles de véhicules à plus de deux essieux, dont la hauteur totale est su
périeure ou égale à 3 mètres ou dont le poids total autorisé en charge (PTAC) est supérieur à 3,5
tonnes ;
Classe 5 : motos.
25.3. Pour l'application du présent article 25, les tarifs de péage doivent s'entendre hors taxe sur la
valeur ajoutée (HT). Le concessionnaire appliquera à chaque tarif le taux de TVA en vigueur à la
date de perception du péage. Les tarifs TTC qui en résulteront seront arrondis au dixième d'euro le
25.6. Les tarifs seront établis en respectant strictement le principe d'égalité entre les usagers. Cette
disposition ne fait pas obstacle à la vente d'abonnements par le concessionnaire dès lors que cette
Le concessionnaire pourra établir des tarifs différents selon les périodes, notamment en vue d'assu
rer une meilleure fluidité du trafic. Ces dispositions tarifaires devront trouver leur justification à la
fois dans certaines différences de situation appréciables entre usagers et dans des considérations
d'intérêt général en rapport avec les conditions d'exploitation du service public autoroutier. […]
Article 26
Préalablement à la mise en service, le concessionnaire met en place, par tous les moyens dispo
nibles y compris électroniques, un dispositif d'information sur la politique tarifaire à l'intention des
usagers potentiels et des riverains. Il en informe les autorités de tutelle.
Article 28
Le mode de perception des péages devra rester sans incidence sur le principe d'égalité de traitement
des usagers.
Article 29
Franchise
Les agents de l'Etat tenus d'emprunter l'autoroute pour l'exercice de leurs fonctions liées au viaduc
de Millau sont exemptés de péage dans les conditions et limites fixées par une instruction du mi
nistre chargé de la voirie nationale.
Le concessionnaire peut exonérer de péage ses agents et préposés ainsi que ceux des sociétés inter
venant pour son compte. […]
Article 32
Impôts et taxes
Tous les impôts et taxes établis ou à établir relatifs à la concession, y compris les impôts relatifs aux
immeubles de la concession, sont acquittés par le concessionnaire.
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Article 34
En cas de survenance d'un événement relevant de l'imprévision, du fait du prince ou de la force ma
jeure, les parties conviennent de se concerter, à la demande du concessionnaire, selon la procédure
définie ci-après, afin d'examiner la nécessité de réviser ou d'aménager les clauses contractuelles, ou
de prendre les mesures adaptées à la situation, de nature à assurer la continuité du service public,
sur la base des principes dégagés par la jurisprudence du Conseil d'Etat et, le cas échéant, par la
Cour de justice des Communautés européennes, en la matière.
Par cette demande dite de conciliation, préalable à toute action juridictionnelle, le concessionnaire
adresse au concédant un dossier faisant précisément état de la cause de l'événement considéré, de
ses conséquences sur la concession, le cas échéant assorties de conclusions d'un expert chargé par
lui et à ses frais d'étayer sa demande. Cette demande écrite et préalable à la tenue de la réunion de
conciliation est également assortie d'une proposition du concessionnaire en vue du traitement de
l'événement défavorable considéré.
La proposition du concessionnaire sera, le cas échéant, précisément chiffrée et en tout état de cause
motivée.
Le concédant fixe une réunion d'examen de la demande du concessionnaire dans le délai d'un mois
à compter de sa réception.
Les parties, à l'occasion de cette réunion et des réunions successives qu'elles conviennent ensemble
de fixer pour poursuivre cet examen, s'attachent de bonne foi à s'entendre sur la réalité de l'événe
ment invoqué ainsi que sur ses causes et, si cela est justifié, sur les remèdes à y apporter en vue, se
lon les cas, d'atténuer ou de compenser ses conséquences pour le concessionnaire.
A l'issue de cette (ou ces) réunion(s), le concédant adresse au concessionnaire, dans le délai de deux
mois à compter de la tenue de la dernière réunion de conciliation, une réponse écrite et motivée, le
cas échéant étayée par tout rapport d'expert dont il pourrait souhaiter s'entourer.
En cas de désaccord persistant, le concessionnaire peut, à l'issue de cette phase amiable, saisir la
juridiction compétente. L'ensemble des documents échangés à l'occasion de la phase de conciliation,
et non couverts par la confidentialité protégée par la loi, pourront être transmis à la juridiction. […]
TITRE V
Article 36
Durée de la concession
quatre mois à compter de la clôture de l'exercice au cours duquel le seuil de trois cent soixante-
quinze millions d'euros (375 000 000) aura été atteint, et au plus tôt au 31 décembre 2044.
La concession prendra alors fin sans indemnité de part ni d'autre, hormis, le cas échéant, le rem
boursement de la TVA à reverser au Trésor public par le concessionnaire, au titre des biens remis au
ou repris par le concédant.
Article 37
37.1. A l'expiration du délai résultant des dispositions de l'article 36 ci-dessus et par le seul fait de
cette expiration, l'Etat se trouvera subrogé dans tous les droits du concessionnaire afférents à la
concession.
Il entrera immédiatement et gratuitement en possession des biens de retour. A dater du même jour,
Article 38
Rachat de la concession
38.1. A partir du 31 décembre 2044 au plus tôt et en respectant la condition prévue au 38.4, l'Etat
pourra racheter la concession au 1er janvier de chaque année, moyennant un préavis d'un an notifié
au concessionnaire.
Article 39
39.1. Le concédant, sauf événement donnant lieu à un accord des parties sur l'application de l'article
34 du présent cahier des charges dans le cadre de la réunion de conciliation, pourra exiger du con
cessionnaire, après mise en demeure infructueuse dans le délai fixé et l'avoir mis en mesure de pré
senter ses observations, le versement d'une pénalité pour tout manquement aux obligations du pré
sent cahier des charges.
Article 40
Déchéance
40.1. Le concédant pourra prononcer la déchéance du concessionnaire par décret en Conseil d'Etat,
si le concessionnaire :
1. Sauf cas de force majeure :
- retarde l'exécution des travaux dans des proportions telles que la réception de l'Ouvrage ne pourra
raisonnablement intervenir avant l'expiration d'une période de dix-huit mois à compter de la date de
mise en service prévue à l'article 8.1, éventuellement modifiée en application de l'article 8.3 ;
- interrompt durablement ou de manière répétée l'exploitation de l'Ouvrage, sans autorisation ou en
violation des articles 14 et 16 ;
- manque de manière particulièrement grave ou répétée à ses autres obligations contractuelles.
2. Sans le consentement écrit préalable du concédant :
- procède à une cession de la concession en méconnaissance des dispositions de l'article 42 du pré
sent cahier des charges ;
- voit la détention de son capital modifiée dans des conditions contraires aux dispositions de l'an
nexe no 12 au présent cahier des charges ;
- entreprend une activité autre que la construction, l'exploitation et l'entretien de l'Ouvrage et l'ex
ploitation touristique visée à l'article 30.
3. N'a pas à sa disposition, ou n'aura pas à sa disposition en temps utiles, les fonds nécessaires pour
faire face aux coûts de financement, de conception, de construction, d'exploitation et d'entretien de
l'Ouvrage.
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40.3. Dans le cas de déchéance, il est procédé, dans le respect de la législation et de la réglementa
tion applicables, à la réattribution du contrat de concession, sans modification substantielle du con
trat, avec mise à prix.
TITRE VI
DISPOSITIONS DIVERSES
Article 41
Contrôle
Le contrôle de la concession sera assuré par les autorités et services désignés à cet effet par le mi
nistre chargé de la voirie nationale.
Article 42
Cession de la concession
Toute cession partielle ou totale de la concession doit faire l'objet d'une autorisation préalable écrite
du concédant.
Article 43
*****
http://admi.net/cgi-bin/affiche_page.pl?lien=./20011010/EQUR0100925D.html
***
Analyse interrogative :
M. Marcus Thomas, étudiant en droit, a pris connaissance de ce dossier, non sans avoir au préa
lable relu soigneusement ses cours sur le service public, les actes administratifs unilatéraux et
les contrats administratifs. Il s’est également prêté aux exercices de www.lex-publica.com. Il
vous livre ses réflexions et vous pose des questions dont il ne doute guère de la pertinence :
1 – Je relève que l’un des visas du décret n° 2001-923 du 8 octobre 2001 approuvant la convention
de concession constitue un précieux indice
- quant à la nature de l’activité qui sera gérée par la Compagnie EIFFAGE
De quel visa s’agit-il ? Entre parenthèses, ce décret est-il un contrat, un acte administratif unilatéral
2 – Quelles sont les stipulations du contrat proprement dit et les dispositions du cahier des charges
qui révèlent la nature de l’activité confiée à la Compagnie EIFFAGE ?
3 – En vous fondant toujours sur les stipulations du contrat proprement dit et sur les dispositions du
cahier des charges, démontrez que nous sommes en présence
- d’un contrat administratif
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Au fait, l’article 43 du cahier des charges est-il d’une réelle utilité ? (Aide : cf. cours pp. 5-6)
4 – Quelles sont les dispositions du cahier des charges qui visent à assurer le respect des trois lois
du service public ? D’une manière générale, à quoi sert le cahier des charges ?
5 – Avez-vous remarqué, comme moi, que le cahier des charges contenait des clauses exorbitantes
du droit commun conférant, notamment, des pouvoirs exorbitants à l’Etat ?
7 – Croyez-vous que tous les faits nouveaux aient été prévus par les rédacteurs du cahier des
charges ?
***
Séances et épreuves
Nombre de séances : 2
N.B. : Les questions étant relativement faciles pour quiconque a révisé le cours, les ré
ponses doivent être concises et précises. L’étudiant résistera à la tentation de réciter purement
et simple le cours. Il est rappelé aux étudiants qu'en se rendant aux séances de travaux dirigés sans
avoir (re)lu le cours ils font perdre du temps à tout le monde.